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Williams Auguste
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MessageSujet: Karma [PV]   Karma [PV] ClockJeu 5 Sep 2019 - 12:11
Williams, je comprends que tu t’en veuille pour comment tu as agis face à Alicia et que tu sois sous le choc envers ce que tu aurais pu devenir, mais il n’est pas le moment d’abandonner. Tu es encore jeune, tu peux amener du bien à ce monde si tu essaie véritablement. Tu as un pouvoir qui peut aider tellement à résoudre leurs problèmes, si tu arrêtes de fuir tes responsabilités. Fais ton deuil et avance dans la vie. Je sais que tu peux le faire.

Il continuait à courir à travers les avenues et les rues de Dösatz pour s’éloigner de plus en plus de la base de lancement à la recherche d’un endroit où il pourrait, d’un moyen ou d’une autre, combattre son mal. Il continuait en bousculant des gens, le toucher lui révélant leurs passés, ce qui ne l’arrangeait pas. Dans un état aussi sensible, le moindre bout d’information sensible pouvait renforcer son opinion que la pierre ne pouvait qu’amener du malheur alors qu’elle pouvait également y amener du bien. Il suffisait juste savoir comment s’en servir, et l’homme à la capuche ne s’était jamais posé la question sérieusement. Il était plus concentré à s’en débarrasser, et avant cela de répondre à sa curiosité. Il faut dire qu’après la vision qu’il a eu de lui en train devenir un être abjecte, il ne savait plus quoi en penser de ses pouvoirs. Sans eux, il serait certainement mort sur Terre avec ses proches, mais était-ce un mal pour autant ? Voici la question qui planait dans son esprit pendant un moment, avant en fond l’image de ce qu’il pouvait devenir. Son esprit affaibli commença à faire un parallèle entre les deux…

*Il faut que je m’en débarrasse avant que je devienne irrécupérable !*

Et encore une fois, il mettait la faute sur l’émeraude. Pour changer, tiens…

Il arriva enfin dans un ruelle qui semblait plutôt délaissé par le public. C’était sombre et sordide mais c’était calme. Il posa son dos contre contre le mur avant de se laisser glisser le long pour enfin s’asseoir au sol avant de sortir la pierre de sa poche pour la fixer du regard. Il était maintenant complètement plongé dans ses pensées, réfléchissant à plusieurs façons de se libérer de l’influence de la pierre. Il pouvait faire son plan de base et contacter Queen Nemor pour essayer de la convaincre de l’étudier mais il avait peu de chance, encore moins sans l’aide d’Alicia pour revenir en arrière à chaque échecs. Il avait essayé de la briser en maintes reprises mais sans succés, mais peut être qu’un combattant de la planète touristique le pouvait. Ou soit, il devrait vivre avec et combattre constamment l’abomination qu’était l'artefact… non mais je vous jure… Enfin, c’était quelqu’un parmi des milliers de pensées qui circulaient dans sa boîte crânienne, sans compter les questionnements sur lui-même et son inquiétude pour son ancienne amie. Ce fut ainsi pour une dizaine de minutes avant qu’une ombre plane sur lui.

“Dis moi, ça a l’air sympa comme pierre précieuse que tu as là !”

L’inconnu attrapa Monsieur Auguste par le col pour le soulever sans aucun effort, le sortant pour de bon de ses réflexions Son regard paniqué se lancer de droite à gauche pour voir cinq autres personnes autour de lui, de divers races qu’on pouvait trouver dans la galaxie. Celui qui venait de mettre ses mains était clairement un saiyan, sa queue le trahissait aussi rapidement que sa force. Le malchanceux lâcha la pierre sur le coup et eut pour réflexe de s'agripper sur les poignets de son agresseur. Le contact fit place au passé, et il comprit qu’il était dans de sérieux problèmes. Un tueur qui hésitait pas à revendre les organes de ses victimes contre de l’argent, et si la victime avait des objets de valeurs sur lui, c’était un bonus non négligeable !

*C’est ainsi que je me meurs, hein ? Au moins, ça sera avant que je devienne une menace…”

L’inconnu se mit à sourire de façon sinistre avant de le jeter dans un tas de poubelles dans un coin de la ruelle. L’atterrissage fut tout sauf agréable pour le terrien désespéré mais il faisait rien d’autre que subir pour le moment… il avait quoi comme chance face à un béhémoth qui pourrait le rayer de l’existence avec une simple vague déferlante ? EN plus d’être dans les vapes après d’avoir été jeté comme un vulgaire sac à patates

“Je parie que tu as en encore plus sur toi !”

Il s’approcha lentement avant de tirer d’un coup sur la veste rouge qui l’envoya en lambeaux tout en projetant Williams vers l‘avant, devant les pieds de l’assassin. Il remarqua le téléphone de Maruko Odo au sol, à côté de lui. Son instinct eut comme premier réflexe de se jeter faiblement sur l’appareil pour le couvrir. S’il survivait à cette enfer, ça sera sa seule porte de sortie vers un futur meilleur… du moins, il le pensait.

Peut être je devrais le sortir de là avant que ça devienne trop dangereux pour lui...
Stheno Alala
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MessageSujet: Re: Karma [PV]   Karma [PV] ClockSam 7 Sep 2019 - 14:18

”Eeeurgh… Mmmmh… Mmmh ?"

Ah, il est dur le réveil à treize quand on se couche à cinq, hein ?

Ouais, ferme ta gueule, serpent de mes couilles, laisse Stheno se réveiller en douceur, trou du cul. Figure-toi que sa soirée avait été majoritairement prise par sa nouvelle acquisition AKA Breath of the Wild, et que parfois, dormir passait d'un besoin naturel à une simple quête secondaire. Toute la graisse sur sa joue était repoussée par le matelas pour s’aplatir contre sa mâchoire. Elle s'imaginait être aussi molle qu'une pendule de Dali à l'heure actuelle. Et c'était pas aidé par la bave séchée collée contre ses petites lèvres et le coin de sa mâchoire, ainsi que le chassie qui s'était cordialement mélangé aux larmes pour empêcher à ses yeux desséchés de s'ouvrir. Beurk... Elle pouvait bien dormir cinq minutes de plus, pas vrai ? Et ben non ! Car en tournant la tête pour tenter de mieux la caser dans l’oreiller, elle se rendit compte que son visage fut soudainement recouvert de peau morte. Car le désavantage d’avoir des reptiles à la place des cheveux était que ces mêmes cheveux finissaient par muer certaines nuits, conduisant à la perte de draps et de taies qui devaient passer plusieurs fois à la machine. Nique sa putain de mère de serpents de mes deux de... mmmgh ! Oh, ça les lui brisait sévère, ça. Et en plus, cerise sur le gâteau : elle avait la dalle. Genre vraiment. Un estomac qui avait pas été rempli depuis dix-huit heures la veille. C’était dix-neuf heures sans manger d’affilée. Ses bras n’avaient pas la force de manipuler la vaisselle (surtout quand elle n’avait pas été faite), et ses neurones ne pouvaient pas calculer quelle bouffe elle aimerait pouvoir gober. Sans même quitter sa couche, elle attrapa son portable posé sur une commode avec un bout de papier sous la prise du chargeur (car sinon il chargeait justement pas). Et elle commanda une pizza chez Zig-zag.

Qui était ce Zig-zag ? Un Métamol qui avait la particularité d’avoir les lignes sous ses yeux en formes de… ben de zig-zags, quoi. En dehors de ça, c’était un vieux quarantenaire qui rigolait comme un couillon et un maître artisan pizzaiolo comme on en fait plus. Pas que Stheno ait connu ceux qu’on fait maintenant, mais voilà quoi. Ses préparations déchiraient. Et aujourd’hui… aujourd’hui aujourd’hui aujourd’hui elle allait prendreuh… une margherita ! Ce qui était bien avec elle, c’est qu’elle pouvait bouffer vraiment beaucoup de trucs. Le souci que cela entraînait c’est qu’elle savait pas quoi prendre quand elle avait le choix entre tant de trucs. Donc, une pizza à emporter à dix minutes de chez elle ! Mais c’est là que commençait une étape très dure à chaque matinée :

Se lever.

Roulant pour sortir du lit avant de se casser la figure sous une averse de poussière et de peau morte, elle parvint à rétablir la connexion entre ses neurones et les nerfs de ses muscles assez endoloris par tant de manque d’activité, ce qui la conduisait à bouger son gros cul et à finalement atteindre une position où elle était debout, avant d’entamer la longue et difficile marche vers son armoire afin de choisir quels vêtements mettre pour sortir. Dix minutes aller retour, ouais. Pas la peine de prendre des gros trucs stylés. Une gros t-shirt appartenant à papa, un futal trop large pour elle, et des bonnes chanclas des familles, le combo spécial flemme. Traînant du pied jusqu’à la salle de bain, elle se passa un gros coup d’eau sur la gueule avant de se regarder dans le miroir un instant. Putain, ses yeux étaient tellements plissés qu’on les croirait bridés, tandis que ses cernes étaient digne d’un émo d’anime qui ferait jouir les fillettes de cinquièmes. Les serpents, eux, étaient caputs. Ils attendaient qu’un truc, ces sang-froids, et c’était la lumière du jour sur leur peau écailleuse nouvellement renouvelée aux dépens du lit. Ils avaient l’air choux, ces connaux, à pendouiller de sa tête et lui niquer la nuque de leur poids. Pfff… Ce serait cool d’avoir des vrais cheveux, qui hissent pas et qui te jugent pas dès que tu fais une connerie en permanence. Puis elle pourrait avoir plus de choix de coupe ainsi. C’est impossible de faire un mohawk quand c’est trucs qui crient et qui saignent qui constituent ta coiffure. Surtout que leur peur lui retombait sur son p’tit coeur à elle et au final elle chialait avec eux d’avoir osé pensé à de la violence contre eux.

C’est difficile de vivre avec des bestioles qui sont toi mais plus con que toi mais en même temps plus sages que toi.

Traînant des pas comme un zombie tout en serrant maladroitement une ceinture autour de sa taille pour empêcher son fut’ de tomber en pleine rue, elle parvint enfin à sortir, avant de rentrer à nouveau pour choper ses clés oubliées, puis revenir à sa position de départ. Portable dans la poche droite, porte-monnaie dans la gauche, écouteurs dans les oreilles, et le zénith sur la gueule, elle entama sa traversée des banlieues de la métropole, tranquille entre les architectures faussement anciennes et les immeubles rénovés ridiculement futuristes. C’était incroyable à quel point on pourrait se croire dans un dessin animé avec ce fossé type caricature. Genre c’était le genre de parodie qu’on pouvait trouver entre deux mèmes sur Internet. Ah, et en plus il y avait des grosses planches luminescentes publicitaires pour ruiner davantage son mood. Genre c’était pas assez le réveil de merde, fallait qu’elle se cogne une autre pub pour JustEat quand elle cherchait juste à admirer l’architecture ? La haine. Déjà qu’elle jonglait les playlists avec les boutons de ses écouteurs pour éviter de subir la réclame sur la version premium de son app musicale, il fallait que ses yeux soient visuellement pollués aussi ?!

Putain, il lui tardait de bouffer. S’énerver sur tout et n’importe quoi devenait plus fatiguant que la fringale elle-même.

Les mains dans les poches, elle continuait sa route sous le soleil rayonnant, tandis que les bestioles sur sa tête se requinquaient grâce à la chaleur du soleil. Son pas devenait plus assuré, plus énergétique et les réflexions, aussi négatives soient-elles, lui permettaient au moins de passer le temps lors de cette promenade. Ouais, c’est vrai que Dösatz était super corporative, remplie de fachos et d’élitiste, et que le loyer était super cher sa mère. Mais c’était probablement la meilleure planète en terme de balance d’écosystème et d’infrastructure. L’air était pas pollué, le soleil rayonnait sans plus, et les parcs comme les jardins étaient plus verts que sa sale trombine. Les gens se retournaient même pas en la croisant dans la rue, vu que chaque appart était habité par un individu d’une espèce différente. Une gorgone était un spectacle inhabituel, mais on était habitué à plus. Arrivant enfin devant la pizzeria, elle esquiva de justesse un abruti en veste rouge qui courait comme un guignol en bousculant tout le monde sur le trottoir.

”’Tain, y a vraiment des brutes ici...”

Pas la peine de pondérer trop sur des chauffards parmi les piétons. Il y avait beaucoup de cons dans la vie, évitons de rager sur un fou furieux parmi tant d’autres. Sa pizza était sur le comptoir. Elle fit un check au cuistot avant de passer la carte sur le sans-contact, pour repartir avec la boîte dans les mains. Sa peau serpentine adorait la chaleur du carton sur ses doigts, et sa langue atypique goûtait autant les odeurs que les celle des reptiles terriens. Et la margherita sentait bon ! Autant dire que le chemin du retour s’apprêtait à être un délice...

Elle se remit en route rapidement, son corps auparavant endolori complètement réveillé à présent. Elle avait l’air maligne à siffler de la langue dans la rue au rythme du son qui glissait dans les fils de ses écouteurs. Elle connaissait personne dans ce quartier de toute façon. Les gens pouvaient pas tant la juger pour simplement être heureuse d’avoir de la bonne bouffe et de la bonne zizique dans les oreilles. C’était son week-end tranquilou, et rien ne pouvait gâcher ça !

Blam !

T’as parlé trop, pov conne...

Le bruit des poubelles renversées par un corps humanoïde fut assez lourd pour passer à travers le plastique qui couvrait ses tympans et le solo de guitare de Mr. Blue Sky. Bon… on dirait qu’il était temps de faire des heures sup’. Ses tongs tournèrent pour aller dans la direction d’une ruelle sombre et aussi mal famée que celles dans Batman. L’odeur du fromage fut bientôt mélangée à celle des poubelles et des ordures oubliées par les camions et les éboueurs, ainsi que celle de la pisse et de drogues qu’elle ne saurait nommer. C’était ignoble, en particulier pour quelqu’un chez qui les odeurs se collaient sur les papilles. Elle faisait des efforts surhumains pour éviter de dégueuler. M’enfin, voilà rapidement d’où provenait tout ce boucan. Une bande de six loubards avec des têtes à se perdre dans un pré à vache et des gueules pires que celles d’un carlin, sans la partie trop chou derrière. C’était des grosses taches de café sur une page de manga. Des grosses taches tout court, en fait. Et des gros cons. Le chef était en train de gueuler sur quelque chose qui était par terre. Elle pouvait voir quelqu’un à même le sol, d’ailleurs. En esquissant un visage terrassé par la fatigue, elle s’approcha du mec le plus éloigné et physiquement faible du groupe, une humaine avec des cheveux crasseux, avant de lui poser la pizza dans les mains.

”Tiens-moi ça.”

Incrédule et ahurie, la demoiselle au sang plein de cocaïne ne put qu’exécuter la demande de la Gorgone par réflexe. Avant qu’elle puisse se rendre compte ce qu’elle était en train de faire, elle put observer celle qui faisait quinze centimètres de moins qu’elle foncer sur le plus colossal du groupe, avant de l’attrapper par sa queue poilue de Saiyan et le catapulter vers l’arrière crâne le premier sur le sol. Mais Stheno ne s’arrêta pas là, sautant sur son compatriote Moojuu et lui déchaîner un coup de tête absolument brutal sur le museau, le condamnant à un pif gonflé pendant les mois à venir. Le gros chien se cassa la gueule sur le sol en couinant comme une merde, alors que la défonceuse de figure choppa le premier des racketteurs pour le propulser sur un petit extraterrestre à quatre yeux. L’être encore plus minuscule que la reptile aux pouvoirs énergétiques fut assommé par la centaine de kilos de muscle qui l’éclata contre le mur de brique derrière lui. Enfin, les deux dernières andouilles, une magma et un métamol, virent leurs crânes s’entrechoquer violemment après avoir observé la justicière dasher vers eux à une vitesse impressionnante dans un vacarme de sifflements serpentins et de pleurs de victime. Finissant son travail en s’époussetant les mains, elle s’approcha de celle qui s’était calée contre le mur, terrifiée. Stheno la regardant un instant, avant de prendre sa pizza et de lui envoyer un gros coup de genou dans la teucha.

”Merce.”

Avec six personnes KO ou en train de chialer leurs grands morts autour d’elle, elle s’approcha de la victime de leur agression. C’était un mec, un terrien avec une gueule de grosse victime, et vêtu de ce qui restait d’une veste et d’un shirt en dessous. Parvenant à poser sa pizza contre sa hanche et sa paume droite, elle plia les genoux afin de tendre sa main gauche vers le racketté, tout en veillant à pas faire tomber la boîte.


”Yo, mec, ça a pas l’air d’aller. Tu t’es fait des ennemis chez les banques ou la mafia ? Ou t’as tenté de visiter les ruelles louches par pur tourisme ?”

Les serpents observaient ce bonhomme aux yeux bleus clairs et larmoyants avec intrigue. Stheno elle, tentait d’avoir l’air bienveillante au possible. Pendant qu’il se relevait, les loubards quittaient la scène aussi discrètement que des couillons qui utilisent “oh merde !” comme ponctuation de phrase le peuvent. La gorgone se retourna avec un sourire moqueur.

”Putain, la pâtée que je leur ai mis, ils vont s’en souvenir... C’est juste des racailles, en vrai, rien de bien dangereux. Ils vont rentrer et chialer chez leur môman et plus tacler les randoms dans la rue comme ça… Désolé pour ta veste d’ailleurs, mec. ”

L’un de ses serpents se tourna vers un gros caillou vert qui brillait entre deux pavés. C’était quoi ça… une pierre précieuse ?

”C’t’à toi, l’émeraude, là ? Mazette, ça brille super fort. C’est quoi, une relique de famille ? Ou bien c’est...”

les restes de tes économies, prises à l’arrache au moment de fuir la Terre après les bombes ? Un peu de tact, Stheno, bordel de merde !

”’Fin, bref, je veux juste dire que maintenant t’es en sécurité ! T’as plus rien à craindre, ok ?”

Elle afficha son sourire habituel, fière d’avoir sauvé ce mec. Mais lui, qui avait les yeux de mille lieux comme les mecs des films de guerre, comment se sentait-il ? En vrai, elle avait jamais parlé à un survivant du bombardement de SK. Donc, pour mettre des gants dans sa façon de parler, ça allait être dur.
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MessageSujet: Re: Karma [PV]   Karma [PV] ClockJeu 12 Sep 2019 - 15:03
Il était bien pitoyable, Monsieur Williams. Depuis un moment, il ne faisait qu’enchainer désillusions, tourments et situations périlleuses . Et son instinct de survie lui avait dicté quoi dans cet instant dangereuse où il pourrait y perdre la vie ? Protéger avant tout le téléphone de Maruko Odo pour pouvoir possiblement se débarrasser de la pierre si il s’en sortait. Les priorité de certains…

Heureusement pour lui, le destin semblait vouloir s’assurer de la survie de son jouet favori. Alors qu’il était en train se mettre dans la route entre l’appareil et son agresseur saiyan, quelqu’un apparut pour l’envoyer voler quelques mètres plus loin. Le joueur de cartes eut peu de temps pour observer sa sauveuse qui était habillée à l’arrache. Mais pourtant, même avec un accoutrement aussi peu utile pour le combat, elle réussit à tous les défoncer sans aucune difficulté. Le terrien ne savait pas s’il devait ressentir de l’admiration pour celle qui lui avait secouru d’une mort certaine ou de la peur pour sa férocité au combat. Au moins, il n’avait pas de cadavres… juste des blessés. C’est un positif de la situation, non ? Pendant l’action, le faiblard en profita pour faufiler l’appareil téléphonique dans la poche droite de son pantalon lentement, comme si il avait peur d’attirer l’attention de prédateurs. Une fois que l’inconnue en avait fini avec les malfrats, elle se mit à ses côtés pour lui tendre la main pour l’aider à se relever tout en lui parler avec une vocabulaire qu’on peut qualifier de décontractée. Comme si défoncer des gens était son travail ou quelque chose. Il hésita de lui prendre la main pour une seconde, la regardant avec méfiance. Mais bien que la prestation de la gorgone avait intimidé le lâche, il s’agissait plus de son pouvoir qui lui faisait reconsidérer de rentrer en contact avec elle. Mais un soupir plus tard, il agrippa la poignée de la personne pour qu’elle l’aide à se relever.

Et c’est à ce moment-là précis que le voyage dans la vie de Stheno Alala commença. Sans rentrer dans les détails, il pouvait facilement en conclure, que malgré quelques éléments suspicieux et étranges dans sa vie, elle était digne de confiance, malgré ses penchants à casser des gueules contre de l’argent. Mais au moins, c’était pour le bien commun.

“C’est… la première fois que je viens ici donc je ne savais pas où j’allais.”

Une fois sur pied, il posa sa main contre un mur pour garder son équilibre, encore sous le choc de se faire envoyer le cul en premier contre les conteneurs. C’est ainsi que la combattante se félicita de son opération en se moquant du vendeur d’organes et de ses compagnons avant de s’excuser pour la veste déchirée de Monsieur Auguste. C’est à ce moment-là qu’il remarqua véritablement les dégâts sur son hoodie rouge. Il ne lui en restait plus que la manche droite d'intact, le reste éparpillé de partout sur le sol pourri de cette ruelle. Son regard se baissa quelques instant avant de souffler faiblement, avec plus aucune larmes à verser.

“C’était un cadeau de mon père… merde !"

Et maintenant, l’un des rares souvenirs de sa famille était détruit par un inconnu le plus total juste pour rajouter une nouvelle dose de sel sur les plaies ! Mais son envie de se plaindre fut couper court quand Stheno remarqua l’infâme pierre. Elle l’attrapa aussitôt l'émeraude avant de lui demander si c’était un héritage familiale avant de se couper court, réalisant certainement à quel point c’était déplacé de demander ça à une personne encore sous le choc. Le sang de Williams ne fit qu’un tour. Sachant ce qu’il s’était passé avec Alicia, il était décidé de dissimuler du mieux qu’il pouvait ses dons. Plus jamais personne ne le sera sauf si il n’avait plus le choix. Trop de mal a été causé à cause de cela. Il paniqua quand même sur le coup en essayant de s’avancer avant de s’arrêter net alors qu’il risqua de tomber sec au sol. Ses jambes étaient encore faible de toute cette course et des émotions vaincu entre ce qui s’était passé entre Alicia et cette agression. Il devait se justifier, et vite.

“Ceci est la seule chose qu’il me reste de ma famille ! Tu… pourrais me la rendre, s’il te plait ?”

Un bluff qui était nécessaire pour empêcher que les pouvoirs cosmiques et phénoménaux de la pierre ne soit pas dévoilée. Il tendit sa main pour inviter à la gorgone de lui rendre l’objet précieux. Elle le rassura qu’il était en sécurité maintenant… mais pour combien de temps encore avant qu’un autre incident du genre lui tombe dessus ? Il sourit néanmoins en retour de la bienveillance de la casseuse de gueule.

“J’imagine que tu as raison… euh… des présentations sont en ordre, non ? Je suis Williams Auguste…”

Un temps de pause s’installa alors qu’il regardait aux alentours par simple réflexes que l’un des agresseurs retenterait sa chance alors qu’ils étaient distraits. Mais rien. Sa sauveuse aura certainement de quoi placer quelques mots le temps de surveiller ses alentours.

“J’ai du fuir la Terre pour des raisons évidentes… je m’attendais pas que je sois accueilli de la sorte par les habitants de Dösatz… merci d’ailleurs pour m’avoir sauver.”

Il évita bien sûr de mentionner qu’il savait pour l’attaque de la Terre avant l’assaut saiyan. Mais il se devait de laisser certains détails en dehors de la conversation pour gagner la confiance de la gorgone. Également pour éviter de se torturer davantage avec des événements dont il ne pouvait rien faire pour les empêcher… mais qu’il se disait coupable quand même.
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MessageSujet: Re: Karma [PV]   Karma [PV] ClockMer 25 Sep 2019 - 13:06
”Allez, je vais pas te manger !”

Mais le presse pas, bordel ! Le gars s’est fait tabasser en pleine rue après avoir assisté à la destruction de son pays, c’est normal qu’il hésite avant de te prendre la main. Mais ta gueule, le serpent, c’est juste pour l’aider à se relever. Regarde, il choppe Stheno par le poigné et elle l’aide à se remettre sur ses pieds. C’est pas méchant que de bousculer un peu les mecs catatano… - catatonique ? ouais voilà ! C’est comme les ordis qui s’arrêtent et se remettent en marche après un coup de genou. Ça ne marche pas comme ça. Rooh, vos gueules…

Ses yeux étaient super larmoyants, en vrai. Et ses genoux très frêles. V’la qu’il doit se retenir contre le mur pour éviter de se casser la gueule. Sans être méchant… il faisait pitié. C’était pur et simple. Le mec avait une gueule chassé croisé entre David Bowie et Michael Scott qui était en plus creusée par la tragédie qui venait de lui arriver. En plus, sa veste s’était faite déchirée par les loubards pour le fouiller… ou pire. Putain, les emmerdes faisaient la queue pour lui mettre une tarte dans la gueule et lui racketter dix balles. Enfin, il était sauf à présent. Fallait juste lui trouver les agences d’aide au refugier, et ce serait bon… pas vrai ? Il y aurait qu’à lui dire au revoir après lui avoir rendu son caillou et...

“C’était un cadeau de mon père… merde !"

Okay. Okay, okay. Alors il y a un truc qui touchait particulièrement la Gorgone, c’était les cadeaux de famille. Et quand la famille en question n’est plus particulièrement là, alors c’était une assez grosse poigne sur son coeur. Putain… putain, quoi faire ? Ah… oui, oui, elle avait une idée ! Posant la pizza délicatement sur une benne à ordure fermée et pas trop cradosse, et sans laisser tomber l’émeraude qui était entre son auriculaire et annulaire droits et sa paume, elle sortit un sac en plastique de sa poche (qui traînait dans ce futal depuis un petit moment, on va pas se mentir) avant d’agiter sa main à l’intérieur afin de l’ouvrir bien comme il faut.

”Attends, mec, t’inquiète pas, il y a des mecs qui peuvent te recoudre n’importe quoi pour pas beaucoup à quelques pâtés de maisons d’ici… je vais te les ramasser si c’était de ton padré.”

Et c’est ce qu’elle fit. Avec deux doigts et peu de volonté à mettre la main dans le tissu imbibé de patouille. Mais comme ça, ça s’rait récolté et puis lavé et repatché sans problèmes. Elle eut alors un moment de lucidité alors que l’autre manqua de se recasser la gueule, interrompant sa manoeuvre pour lui lancer la pierre avec une expression légèrement paniquée sur le visage. Car le mec avait précisé que ça aussi ça faisait parti de son héritage hérité trop tôt.

”Ah merde, pardon, mec ! Ecoute, repose toi un instant, t’as les jambes plus branlantes que le pieu d’un obsédé. J’te récolte tes bouts de fringue et j’te les file, et après on regarde si ça va, okay ?”

Stheno ferait ça pour à peu près n’importe qui, en vrai, tant qu’il était pas reconnu comme un criminel dans la database de son portable. Ouais, il y avait des applis pour des chasseuses de primes comme elle ! Enfin, c’était pas très énorme, comme truc, mais c’était littéralement “hey ce type est un trou du cul allez lui casser la gueule pour l’amener à la justice”. C’était assez underground vu que t’avais certains utilisateurs qui n’étaient pas du genre à faire du non-létal. Mais c’était pas un truc très deep-web quand même. Faudra qu’elle check, d’ailleurs, parce que quitte à être confortable au niveau de l’oseille, autant continuer à l’être. M’enfin, elle avait terminé de récolter les torchons et de les empiler dans le sac en plastique, alors que l’autre tentait maladroitement de faire des présentations. Williams Auguste, hein ? En lui tendant son cadeau défoncé et en… pré-réparations, elle lui affiche son sourire benêt habituel.

”Bah salut, Williams, moi c’est Stheno Alala. Alors rigole pas pour le nom : normalement j’ai pas de nom de famille, mais j’m’en suis fait un parce qu’il en faut sur Dösatz hormis si t’es Namek. Sauf que moi j’ai un Namek comme père adoptif, et vu qu’on est arrivé quand j’étais super jeune j’ai juste fait trois syllabes, et c’est resté. Et j’peux pas m’en décrocher hormis s’il y a un problème politique ou que je fais des opérations ou ce genre de connerie… fin, voilà, quoi.”

Impressionnant, le premier contact avec un terrien. Tu t’entraînes devant un miroir le soir ? Roooh, vos gueules ! Faut tenter de distraire le gars de la tragédie qui arrive sur Terre et pour tenter de prendre des pincettes faut que ce soit naturel. Au pire tu le laisses faire son deuil sans raconter ta vie devant lui. Putain, les lourds…

”Ouais, t’inquiète pas, frérot, Dösatz c’est bien plus tranquille que dans les ruelles sombres. En même temps, t’es dans les emmerdes dans toutes les ruelles sombres. Tu vois, même sur Namek t’aurais des emmerdes. Mais la ville ici c’est genre… ce qu’il y a de cool dans les métropoles terriennes et métamoles, mais mélangé, avec à peu près tout de chaque planète à l’intérieur. Par contre c’est super cher et plein d’élitistes ici, mais c’est pas trop dur de t’incruster chez les roturiers. Fin, tu pourras visiter. Les promenades c’est super chouette dans ce bled.”

disait-elle en répondant à la tentative de causette d’Auguste… Auguste, c’est pas un nom d’empereur chez les terriens ? Peut-être que c’était un ancien bourge, ou un truc du genre. Maintenant il était à la rue. Enfin, c’était pas une raison de le laisser dans la merde. Elle reprit la pizza. Aucune saletée c’était incrusté dans le carton, qui était d’ailleurs encore chaud. Elle prenait des grandes chez Zig-zag, parce qu’elle pouvait s’empiffrer puis réchauffer les restes au repas d’après. Tournant sa tête vers l’autre, elle l’observa un instant, avant de regarder le la boîte puis son interlocuteur. Ouais, il avait l’air d’avoir la dalle. Tu veux pas lui polir les chaussures tant que t’y es ? Nan mais ta gueule, le mec il est dans le pétrin, si Stheno pouvait au moins nourrir UNE personne parmi les milliers de réfugiés...

”Bon, tu sais quoi, il y a un parc avec des bancs et des tables de picnic pas loin, tu veux partager la pizza avant qu’elle soit froide ? Et après, je t’amènerais chez les agences de logement des fuyards de la Terre et je te foutrais la paix. Ça te va ?”

C’est comme ça qu’on finit par se faire marcher dessus... Putain ! Laissez-la rendre un service à un mec dans le besoin, quoi, merde ! C’est pas la première fois que ça arrive...
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