 Age : 23 Date d'inscription : 11/12/2016 Nombre de messages : 490
Bon ou mauvais ? : Méchant. Zénies : 1583 TechniquesTechniques illimitées : Griffes du Tigre / Télékinésie / Cri de Loup.Techniques 3/combat : Dôme de Protection / Rayon Sanguin.Techniques 1/combat : Sphère de Rage.
 |  Sujet: La raison du plus fort est toujours la meilleure.  Sam 1 Fév 2020 - 15:14 Orrive. Vous ne vous attendriez peut-être pas, dans tous vos préjugés typiques, à rencontrer un Saiyan en atours royaux, sieurs les lecteurs. Mais pour l'autre pan reproductive, d'aucuns aimeraient s'ébahir devant un cosmétique imposant et une allure protectrice, dames lectrices. Vous n'aurez rien de tout ça avec sézigue : il est couvert d'une tenue sotte, mélange parfait entre le clampin quelconque et le pignouf à l'apparence délaissée par ses soins, en veut pour preuve son manteau vert trop étouffant pour l'été et à la frontière du dénudé pour l'hiver. Son bas d'adolescent apparaîtrait presque normal sur son déjà apocryphe corps, s'il n'était pas déchiré en son flan gauche. La cerise sur le gâteau reste le regard qu'il vous envoie avec des pupilles rouges sanguines incrustées sur un visage qui affiche un sourire, à s'y méprendre, amical. Alors ainsi, vous voulez aller plus loin, dans les boyaux : advienne que pourra, une fois que vous aurez compris que la curiosité est un vilain défaut. Si vous jetez un œil sur ce bonhomme, vous remarquerez son sourire sans tare montrant une grande partie de ses dents simiennes, et si vous êtes un tant soit peu perspicace, vous n'aurez aucun doute sur l'apocryphe de ce dernier : pour autant, et si votre compréhension est coincée dans une torpeur diluée de naïveté et de méconnaissance, vous aurez davantage de signes indiquant le dangereux de cette rencontre. Il vous regarde sans jamais bouger ses yeux rouges sangs ; de temps à autres, il a des spasmes, et il se lèche les babines comme si le concours de circonstances allait lui susurrer doucement « bon appétit », et il sera le cas si vous ne déguerpissez pas sans aucune autre forme de procès. Les livres d'histoire, amis des uns et insolence personnifiée des autres, pourraient vous conter le billard sociétal dans ses moindres détails qu'ils resteraient muets face à vos questionnements les plus ahuris par rapport aux mille et une aventures de cet homme - puisque même lui n'aurait la prétention de dire détenir une réputation quelconque - certes. Des archives civils en tout genre pourraient être une bonne alternative, surtout si l'on était dans un état autoritaire où le concept de vie privé n'existe point, mais ils sembleraient qu'ils soient de la même utilité, un fait rendant ce bonhomme d'autant plus mystérieux, hélas ! Mais pourquoi diable ne pas se soumettre à l'omniscience de la modernité ? Vous voilà ainsi parti pour une recherche confiante et curieuse pendant nulle ne sait combien de temps et qui n'aura aucune autre félicité que d'agglomérer un nouveau seuil de frustration - merci à l'incapable toile - en votre esprit.
En revanche et si d'aventure vous acceptez son invitation à vous sustenter d'un bout de viande autour d'une table ronde témoin de ses élucubrations psychédéliques, vous pourriez nourrir votre irrassasiable curiosité avec peut-être les ragots d'un loup solitaire ; dans le cadre où vous lui montriez le voulu de son exil, il utiliserait le plan dialectique et vous dirait qu'un être humain cultivé est « un individu social, non isolé, membre actif de l'espèce humaine, de l'univers et de la communauté à laquelle il appartient », avant de vous rendre muet par une antithèse allant dans l'autre côté de la démesure argumentée.
Il naquit il y'a quelques décennies d'un conscrit féminin - l'avantage avec la loi de la nature étant l'absence d'hiérarchie si ce n'est celle de la force - et d'une entité nommé Drakabra. Cet être impur et millénaire, désintéressé par les questions d'éthique intrinsèques aux vivants, accomplit la félicité naturelle de tout être sans s'embêter avec la question du consentement : il avait crée un vivant, capable de communiquer avec le monde dans une enveloppe charnelle, tout en conservant la puissance de son géniteur. Sans surprise aucune, le petit - nommé Orrive par la distribution identitaire de sa planète natale - fut posé dans une capsule de transport pour une planète parmi d'autres et sur laquelle celle qui ne l'eut jamais désiré n'aurait pas à se préoccuper de son sort qu'elle priait funeste.
Atterrissage sans accrochage, mais en plus la capsule était tombée dans un monde aux antipodes de la létalité que souhaitait sa meurtrière : avaient ouvert l'engin des créatures civilisés, portant sur eux des robes soignés masquant une peau orange dont le bout supérieur était orné d'une conglomération chevelue des plus soyeuses, des plus belles et des plus bleus. Tout allait bien dans le meilleur des mondes ; un monde où il avait été adopté par l'un de ces êtres nommés Annunakis comme son propre fils. Il lui apprenait à se battre, à être civique et à transcender le seuil de compréhension humaine grâce à un cocktail parfait de connaissances et de valeurs inscrites dans le contexte d'une pédagogie immaculée, et bien qu'il n'était accepté que par cet unique mentor, il se complaisait déjà dans cette félicité. Hélas, son plaisir ne dura pas : la seule personne en qui il eut confiance dut rendre l'âme, le lâchant dans une Pangée sociale sur laquelle aucun spécimen ne daignait lui accorder la moindre sympathie : telle une mauvaise herbe que l'on n'arrivait à couper, ce fut le début d'un cauchemar de cinq années. Cinq années suivirent ce drame, durant ce temps, il était frappé, rejeté, torturé physiquement et psychologiquement par les enfants de son âge et les adultes en quête de plaisir sexuel : ils extirpèrent l'innocence d'un enfant de cinq ans à travers le sang et les larmes pour la briser en mille morceaux. Mais à l'âge de dix ans il s'échappa de cet asile de société, ne regardant plus jamais derrière là, sauf aujourd'hui.
Il est à préciser qu'il serait mentir que de dire qu'il n'avait plus jamais connu de bonheur ; après qu'il n'eut repoussé les lianes de la jungle et évité les queues de serpents venimeux lui défendant le passage, après avoir ramassé tout ce qui lui restait de force pour gravir le plus haut et le plus dangereux mont de cet astre, le mont Syrriata, et après s'être écrasé dans la douleur et l'agonie, il sentit quelque-chose de géant et de poilu lui caresser la peau. Il n'a guère peur d'admettre qu'il était terrifié, vous avez probablement déjà eu peur dans votre vie, mais laissez-le vous dire que vous n'avez jamais connu la vraie terreur : celle de se faire éloigner des sentiers naturelles vers une grotte sous le joug d'une mâchoire profitant de votre somnolence ; mas après quelques minutes, Orrive comprit que la bête qui lui léchait les cheveux et le couvrait sous sa fourrure tel un bébé qu'elle s'était faite devoir de protéger ne lui voulait aucun mal. Il leva la tête, il vit son sauveur, il vit un canidé dont la structure physique surdimensionnée était davantage rassurante que repoussante. Davantage qu'un câlin de merci, davantage qu'une candeur dans un sauvetage, il s'apprêtait à vivre l'amitié la plus enrichissante qu'il n'ait jamais connu. Avec la bête avait-il, cinq nouvelles années durant, chassé du gibier, combattu la charogne et assimilé les tenants et les aboutissants de mère Gaïa, il était protégé et protecteur, il aima et fut aimé dans le contexte d'une complétion émotionnelle sans une bavure, sans un mensonge : ce qui se voyait de leurs propos était le jumeau parfait de ce qui ne s'y voyait pas. Hélas, quand les reflets de l'eau avaient viré vers le vert et crasseux de vers grâce à la pollution des Annunakis, quand le gibier se raréfiait en la disparition du plus pygmée lapin comme du plus éléphantesque éléphant merci à la chasse en masse, il dut révéler tout ce dont l'humain est capable en poignardant son père adoptif avant de dévorer le gigot encore sanguinolent en lui, et ce à peine quinze minutes avant que les secours ne vinrent l'ôter de la catastrophe naturelle ayant pris d'assaut ce, jusque-là, paradisiaque écosystème.
Pétrifié, fut-il, et ce par la terreur des remords engendrés après ce qu'il avait fait subir à la seule créature qui l'avait aimée et qu'il avait aimé : pour l'heure, sybarites et puritains scandaient les éloges de leurs prouesses cosmopolites, mais de son côté ne pouvait-il que se demander s'il n'aurait préféré succomber à la supernova, désintégration méritée qui avait fait de terres habitables comme de géantes gazeuses une hécatombe.
Arrivé sur la planète terre, il n'eut de cesse de tenter une intégration au sein de la société : la thérapie de son psychiatre poussait à échéance ses souvenirs obscurs quand le fait de mener un emploi pour son nouvel ami Granolax en échange d'aide à rentrer dans le moule de la civilisation le faisait se sentir de joie et de pureté. Hélas - et ce pour la troisième fois - il ne semblerait y avoir d'autres fatalités pour le malheureux que la souffrance : des Saiyans parvinrent enfin à le géolocaliser pour une petite vérification en règle de son état de santé ; estimé - et surtout espéré - dans les tréfonds infinis et éternels de la mort, quelle ne fut pas leur surprise quand ils l'accostèrent, alors en chair et en os. Sa plénitude n'enthousiasmait sous aucun prétexte ces messieurs, qui s'empressèrent de remédier à cette situation : foutu pour foutu, celui que l'on appellera l'horrible Orrive depuis lors jeta à l'abandon ses désirs et fantasmes d'accomplissement sociétal, quitta le dithyrambe de l'autre et déchaîna la bête en lui. Les guerriers de l'espace gisaient dans une marre de sang, blancs d'anémie et bleus de blessures sous le regard souriant de ce qu'ils appelaient dans leur monde le Super Saiyan.
Le maître des bestiaux attira l'attention des loups fous qui l'avaient cherchés depuis maintenant des centaines, des milliers puis des millions d'années, ne protestant sur sa suprématie et lui promettant allégeance comme ils la promirent à Drakabra avant même sa naissance. Ils s'entraidèrent dans leur folie destructrice et dont la carotte au bout du bâton était une holocauste sans discrimination et sans favoritisme. Depuis, l'horrible Orrive ne cessa de maudire le jour où il décida de revenir à la civilisation, ne passant une nuit sans rêver des moments qu'il avait partagé avec le loup de Syrriata, seul bonheur que cette chienne de vie n'avait daigné lui accorder. Au détour de chaque torture - seul source de ses actuels et lunatiques sourires - il jurait trouver les boules du dragon et ressusciter son ami.
Etoiler. |
Age : 25 Date d'inscription : 31/05/2016 Nombre de messages : 7852
Bon ou mauvais ? : Divinement Bon. Zénies : 215 (1500 alliance) TechniquesTechniques illimitées : ✞ Kaikai ✞ Magie du Temps ✞ Magie Kaïô-Shin ✞Techniques 3/combat : ✞ Light Hawk Wings ✞ Volonté ✞Techniques 1/combat : ✞ Dragon de la Création ✞
| Sujet: Re: La raison du plus fort est toujours la meilleure. Sam 1 Fév 2020 - 17:24 |
Age : 37 Date d'inscription : 15/01/2007 Nombre de messages : 15311
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| Sujet: Re: La raison du plus fort est toujours la meilleure. Sam 1 Fév 2020 - 19:38 Bon retour et validé.
Tu as des changements à faire sur ta fiche ? 
Sac : clef maison Magma, livre magma
objet : Radar Metamol, Senzu 2, capsule téléportation, Dragon Radar, Capsule poison hallucinogène, Téléporteur, Naginata de Kanasa
Vaisseau 10 places : l'Ange de feu |
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Bon ou mauvais ? : Méchant. Zénies : 1583 TechniquesTechniques illimitées : Griffes du Tigre / Télékinésie / Cri de Loup.Techniques 3/combat : Dôme de Protection / Rayon Sanguin.Techniques 1/combat : Sphère de Rage.
| Sujet: Re: La raison du plus fort est toujours la meilleure. Sam 1 Fév 2020 - 19:43 Merci, non je n'en ai aucun. |
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Bon ou mauvais ? : Esprit libre Zénies : 3810 TechniquesTechniques illimitées : Kamehameha - Zanzōken - TaiyōkenTechniques 3/combat : Shunkan Idō - SōryūdanTechniques 1/combat : Chō Kamehameha
| Sujet: Re: La raison du plus fort est toujours la meilleure. Sam 1 Fév 2020 - 19:54 |
| Sujet: Re: La raison du plus fort est toujours la meilleure. |
