Capsule de Végéta (Végéta)

Après un long voyage, je sors de ma torpeur, ouvrant à peine un œil vers le tableau de contrôle, pour avoir confirmation du fait que j'étais bientôt arrivé "chez moi".
Bordel, j'avais par contre oublié à quel point le confort de ces capsules pouvait laisser à désirer par moment. Ou alors c'est parce que je me suis trop habitué au moelleux d'un vrai lit et plus au fait de me trimbaler dans une capsule de transport tous les jours, de planète en planète, pour le compte de Freezer.

J'atterris finalement sur la planète, sortant en m'étirant longuement, dans un grognement, avant de tourner la tête à gauche à droite, commençant à analyser les lieux, ne prêtant pas attention aux gens autour de moi.
Clairement, ma tête devait faire lever quelques sourcils et déclencher quelque brouhaha environnants et je m'étais accoutumé à ça depuis tout petit.

Je sors bien vite de la base de lancement, la curiosité et l'impatience commençant à me gagner, comme si j'étais un gosse l'espace de deux secondes. Je me concentre rapidement sur la situation et la raison de ma venue et pars donc à la "redécouverte" de chez moi.

J'aurai aimé explorer d'avantage la planète Végéta, découvrir les changements qui y avaient eu lieu, malgré pas mal de chamboulements au niveau de la politique. C'était assez bizarre de se dire que Père n'était plus à la tête de cette planète, mais en même temps, de ce que j'avais pu voir de la nouvelle génération Saiyan, il était évident que des jeunes têtes brûlées allaient se sentir pousser des ailes. Finalement, la dynastie Végéta semble bien partie pour ne plus s'asseoir sur un trône... Enfin bon...

Mais je n'ai pas d'avantage de temps à accorder à cette planète: des rumeurs persistantes sur la Terre me dérangent pas mal et je m'empresse bien vite de rejoindre une capsule de lancement.
La Terre a déjà sacrément morflé ces dernières années et les rumeurs concernant ce "Auros" ne me rassurent vraiment pas, en sachant qu'il y a de sacrés dingues qui ont mis de gros revers à la planète...
Mais là, hors de question de laisser les choses dégénérer sans moi; je ne ferai pas la sieste dans une montagne cette fois-ci!

Je rentre les coordonnées frénétiquement et écrase le bouton de lancement, avant de me renfoncer dans mon siège, grinçant des dents, en pensant au trop long voyage qui m'attend...