 Age : 5 Date d'inscription : 05/03/2023 Nombre de messages : 24
Bon ou mauvais ? : Affamé Zénies : 1000 TechniquesTechniques illimitées : Télékinésie, Sorcellerie Rémanente, Ray BlastTechniques 3/combat : Absorption d'Energie, Manipulation d'EnergieTechniques 1/combat : Dévoration
 |  Sujet: La grande évasion ! Cranberry et le mystérieux 'A' !  Mer 8 Mar 2023 - 0:31 « T’-t’as entendu ça ? »
L’un des gardiens, en sueur, regardait son collègue avec inquiétude. Il aurait juré avoir entendu un hurlement trouvant sa source derrière la porte de la cellule que devaient surveiller les deux membres de la Patrouille Galactique. D’une voix aigüe et stridente, il ressemblait au cri de douleur d’une femme, ce qui est encore plus déroutant quand on sait que le mystérieux détenu qu’ils gardent entre ces murs est mâle, seul et coupé de toute forme d’interaction avec le monde extérieur depuis déjà quelques mois maintenant. « Fait comme si tu n’avais rien entendu, il fait juste son intéressant. » Lui répondit son camarade, s’efforçant de son coté de garder le visage sévère malgré la naturelle appréhension qu’il pouvait avoir à rester dans les environs de l’être maudit qu’ils gardaient enfermé ici. Ce n’étaient pas les premiers à ce poste, la plupart des précédents Patrouilleurs ayant préféré être transférés à un autre service. Pourquoi diable ce prisonnier devait-il être surveillé non-stop au lieu de simplement le laisser pourrir entre quatre murs comme le reste des internés ?
« Mais… La cellule n’est pas censée être insonorisée ? »
Ce qu’ignorent ces hommes, c’est qu’il n’y a pas que le son qui peut être entendu.
Il existe des choses qui imposent leur existence à la conscience d’autrui sans avoir besoin de passer par les sens. Certaines choses ne sont comprises que par l’esprit. Elles ne se transmettent que d’une âme à une autre, et les amateurs croient alors être témoins de choses impossibles. Mais l’impossible n’est que bagatelle pour les sorciers. Et celui qui était enchaîné dans cette petite salle à peine plus grande qu’un cagibis n’était autre que l’un des plus meurtriers de sa branche. Encapuchonné dans une cape marron vieillotte qui recouvrait la quasi-totalité de se corps, la créature maléfique était assise sur un siège où il était retenu par la tête à l’aide d’un casque ainsi que par les poignets à l’aide de menottes dernier cri sur les accoudoirs. L’être aussi ancien qu’il était dangereux semblait se réveiller d’une trance intense, ses yeux rouges et mauvais enfin ouverts après une douzaine de jours de méditation. Les préparatifs avaient enfin été effectués. Maintenant qu’elle avait accumulé assez de puissance magique, l’heure inespérée de son évasion était enfin venue.
Il avait imaginé ce plan depuis si longtemps…
Enfin, il avait l’opportunité de le mettre en exécution. Le détenu observa les entraves de ses bras avant de les forcer par simple télékinésie avant de faire de même avec les chaînes qui retenaient ses chevilles. Levant enfin ses bras qu’il n’avait pas bougé depuis des mois, il craqua ses coudes dans un son sec avant de porter son doigt griffu à la lanière qui retenait son casque sur sa tête ridée, déchirant sans effort le cuir. Ce fut alors au tour de sa nuque de craquer, puis ses genoux avant qu’il ne se lève enfin. Il regarda du coin de l’œil la caméra qui était sensée épier chacun de ses faits et gestes, retranscrivant sans doute encore l’image d’un prisonnier sage et toujours assis. Les yeux électroniques étaient aussi faciles à tromper que ceux que produisait Mère Nature. Ses mouvements n’alerteront pas la garde…
Devant lui se trouvaient trois rangées de barreaux ultrasolides qui le séparaient de la porte de sa cellule. Il ignorait de quel alliage ces obstacles étaient fait, mais cela ne faisait que peu d’importance. Sa main décharnée se posa sur le métal, liquéfiant ce dernier à l’aide de l’aura électrique de son Ray Blast sans pour autant le déchaîner, lui permettant d’agir sans un son. Il se fraya ainsi un chemin jusqu’à la porte en elle-même, laissant dans son sillage des flaques de métal blanchi par la chaleur. Derrière cette porte se trouvaient deux signatures énergétiques plutôt faibles. Sans doute étaient-elles armées. Mais en aucun cas celles-ci ne pouvaient être préparée à ce qui les attendaient.  Plaquant ses deux mains sur l’issue scellée par une épaisse couche d’une matière à la résistance certaine, il pouvait sentir les énergies des deux énergumènes, presque à portée de main. Avec un sourire mauvais, le sombre personnage tira vers lui ces forces intérieures, qui quittaient lentement mais sûrement leurs hôtes pour traverser la porte et venir se loger entre ses mains. Se pourléchant les babines, la monstruosité porta ces boules de Ki à sa bouche avant de les ingérer. Sentant l’afflux de puissance se répandre dans son corps, elle posa à nouveau sa main contre la sortie. « J-Je me sens pas très bien, moi… » « C’est bizarre, moi-aussi… J’ai l’impression d’avoir couru un maratho- »
Avant même que les gardiens soudainement épuisés par le drain de leur relativement faible puissance ne comprennent ce qui leur arrive, la grande porte derrière eux s’affaissa avec force, abattant son poids conséquent sur les Patrouilleurs. C’était suffisant pour les mettre hors d’état de nuire. L’être était à présent dans le couloir des isolés, disposant lui-même de plusieurs caméras qui, cette fois-ci, ne pourraient être dupées. Repéré par les surveillants, le criminel en pleine évasion savait qu’il n’éviterait pas l’alarme générale. Mais il n’avait pas peur de se frotter à une quelconque résistance. Il allait sortir d’ici, que le Roi Galactique lui-même le veuille ou non.
Malgré son âge évident, il restait assez rapide pour courir vers la sortie à toute vitesse, défonçant portes après portes sous le bruit strident des sirènes avant de se retrouver dans le hall principal de la prison où il devait se heurter aux premiers hommes chargés de l’appréhender. Bien en rang, ces imbéciles avaient les yeux rivés sur lui, braquant leurs blasters sur lui avant de lui hurler dessus.
« T’IRAS PAS PLUS LOIN, ‘A’ ! LES MAINS EN L’AIR, MAINTENANT ! »
S’exécutant tout sourire, la figure encapuchonnée obéissait sans faire d’histoire, pareil lorsqu’il lui fut ordonné de se mettre à genou, puis contre le sol. Mais lorsque vinrent les menottes qui devaient le restreindre, le gardien de prison qui pensait les refermer sur les poignets du dénommé ‘A’ se rendit compte à sa grande stupeur que ceux-ci n’étaient rien de plus qu’un mirage, la silhouette du grand monstre se dissipant sous ses yeux. Le vrai A, lui, s’était soustrait au champ de vision des gardes sans grand problème, rejoignant ainsi les ailes pénitentiaires principales où étaient enfermés les petits gredins.
Les surveillants sur lesquels il tombait firent plus tard tous le même rapport : « Il m’a semblé l’avoir arrêté, mais au dernier moment, il n’était plus là. C’était comme si j’avais fait face à un fantôme ! ». Amateurs, tous qu’ils étaient. Ce fut sans encombre qu’A se fraya un chemin jusqu’à son objectif, la cellule numéro 247. Son occupant, affolé par l’alarme qui résonnait dans tout le bâtiment, vit l’imposant monstre drapé de haillons à sa porte énergétique, qui fut elle-même absorbée par sa main avide.  « Tu l’as vraiment fait ! »Sans un mot, le colossal magicien prit par le col le criminel avant de courir à nouveau vers le hall principal. Néanmoins, le chemin lui fut obstrué par plus de gardes, qui cette fois-ci s’était arrangés pour encercler les deux fuyards.
« Nous avons ‘A’ en visuel ! Il a libéré Cranberry ! »
« Et merde, ils sont déjà là ! », put simplement dire le premier intéressé avant que celui qui ne l’avait libéré fasse un simple geste du revers de la main, plaquant tous leurs opposant contre le mur avant qu’il ne continue son chemin avec son comparse. |
