Renaissance

Il était temps de partir, les ombres commençait a se dessiner dans le ciel de Satan city, une ville dans laquelle il était passé de bien nombreuses fois auparavant. Mais c'était sous un autre jour, une autre époque, d'autres objectifs et un autre dessein. Désormais, il était plus que temps d'agir, et de prendre en main le destin qui était entre ces mains. Une journée de vol s'était passé entre le combat avec Lightning et Charlo, une journée sous la forme d'un corbeau, scrutant depuis les airs les mouvements inhabituel, jusqu'a destination. Coiffé d'une grande cape recouvrant la totalité de son corps ainsi que son visage, il disparaitrait dans l'immensité de l'espace, en quête du futur de sa race, il était l'heure de la renaissance de tout les hommes qui avait succombé au champ d'honneur. Il se fonçait dans la masse, était totalement invisible pour celui qui ne savait pas regarder.


*Lightning...*


Il se s'souvenait de tout ces mouvements, de ces réactions par rapport a la franchise du polyformiste, son air désolé et son regard, qui voulait dire tellement. Il avait plongé son regard dans le sien, un air désolé. Plus jamais elle ne le reverrait ainsi, plus jamais il ne pourrais sourire comme il le faisait aujourd'hui. Demain l'emmènerais sur les versants glissant de la vengeance et de la convoitise. Jusque la, il s'était revendiqué comme bon, mais aujourd'hui, il n'était plus question au hasard des sentiments et des espoirs non fondés. Il avait eu envie de courir vers Lightning, de l'attraper doucement par la taille, de plonger éternellement son regard dans le sien, et de l'embrasser jusqu'au lendemain. Mais jamais il ne pourrait repartir, partir pour sa véritable quête, son véritable objectif et les sacrifices qui allaient en découler. Sa gorge se serra


"Adieu, belle louve. Soit dit en passant, vos lèvres ont un parfum exquis"


Un dernier sourire à l'adresse de la femme, puis il se transforma en corbeau, en pleine nuit, volant loin au dessus des nuages, en direction de la ville. Et aujourd'hui, il en était la, débout devant le pavillon de la capsule corporation. Désormais, les transformations se ferait rares, discrètes, quand plus aucun homme ne serait présent. Au yeux de tous, il fallait désormais qu'il soit un aventurier terrien normal, en quête de gloire et d'un nom prestigieux. Personne ne savait qu'ils avaient en face d'eux le gardien de la grande foret terrienne, le défenseur des frontières de l'infini nature. Il fallait l'abandonner, le temps de réussir sa mission. Reverrait il un jour la belle bleue, probablement. Mais jamais comme il pouvait la voir aujourd'hui. L'activité du quartier était très agréable, le soleil brillait haut dans le ciel, peu de nuages couvrait la ville, qui respirait au rythme effréné de ces habitants.

Dans l'astroport encore plus qu'a l'extérieur, la tension était palpable : de nombreux départs, de nombreuses arrivées. Le mouvement constant, tel une gigantesque ruche désordonnée, bourdonnante, assourdissante. Au quai de départ, une dame li demanda son nom et sa direction.

"Je pars pour métamol"

"Monsieur, êtes vous au courant que la planète est en proie à une prise de pouvoir ?"

"Sachez jeune femme que je pars pour des contrées bien plus lointaines que leur grottes vétustes et leur champs de lave."

L'hôtesse pianota sur son écran, indiquant la préparation pour une capsule

"Cependant, vous ne m'avez toujours pas donné votre nom"


Il avait été tenté de répondre Raneas, et dans bien des situations c'eut été le cas. Mais pas aujourd'hui. Il rajusta sa capuche, et parla d'ne voix grave


"Notez Le corbeau"

De retour sur terre, trop vite, bien trop vite. Cependant, les circonstances était la et il ne pouvait pas faire autrement qu'ainsi. Depuis l'espace, on ne voyait aucun bombardement, aucune troupe en débarquement, rien ne semblait donner le signe d'une invasion. Tout était discret, bien trop discret au gout de Raneas. Le corbeau sortit alors de la capsule corp, le soleil éblouissant son visage. Ce que le gardien du temps ne lui avait pas dit, ce qu'il lui avait caché avec un plaisir joyeux, c'est qu'il allait aussi faire une rencontre innatendue.