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 Rankonnen, le Continent perdu [Solo]

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MessageSujet: Rankonnen, le Continent perdu [Solo]   Rankonnen, le Continent perdu [Solo] ClockJeu 8 Mai 2014 - 20:32
Le survol de Shai-Hulud pris la journée, le climat étant plutôt calme et agréable à cette altitude. Prenant un courant d'air chaud, le polyformiste monta a plusieurs centaines de mètres, dépassant ainsi les nuages. Avant cela, pendant la matinée,  il avait pu observer et admirer Zeiren, le volcan père de la vie. Son immensité était plus qu'impressionnante et son cœur magmatique était tout le temps visible. Même à cette hauteur, l'air exhalait le soufre brûlant du volcan, alors qu'une épaisse fumée dominait le ciel, seul dans cet atmosphère dense. Déjà les courants frais faisait redescendre Raneas, profitant d'un piqué vers le sol puis d'une remonté pour gagner en vitesse. A sol, des hommes marchait dans la plaine désertique de la planète. Hommes et femmes tentait de survivre dans ce qui semblait la planète la plus inamicale de la galaxie. Malgré la chaleur étouffante et les tremblements de terre constant, magma se permettait d'avoir une faune et une flore plus docile. La ou se rendait le corbeau, Rankonnen, absolument tout voudrais sa mort. Rein ne le laisserais la paix, et c'était cela que cherchait l'homme. Avec cette difficulté et ces dangers omniprésents, son entrainement serait plus que bénéfique, si jamais il y survivait.

Enfin la mer de métamol s'étendais a perte de vue sous les ailes du corbeau, dévoilant la partie du voyage qui risquerait d'être la plus compliqué et périlleuse : tout le temps assujetti a des typhons et ouragans, ce qui était plus un grand lac qu'une mer abritait cependant une vie sous marine florissante. On racontais que des dinosaures vivait encore dans ces eaux, dépassants parfois plusieurs centaines de mètres. Ce n'était évidemment que des légendes, mais il ne fallait pas oublier que les racines de ces mythes était des faits réels, accentué mais réels. Ce que les rares études sur le milieu aquatique de métamol avait révélé une très grande résistance au changements climatiques et une taille de la faune immense due a un oxygène bien plus important, laissant admiratifs les scientifiques de la galaxie entière. Obliquant sur la gauche, en fin de journée, Raneas affronta alors son premier véritable problème, une tempête en face de lui le balayerai ou lui ferait perdre de nombreux jours. Il n'y avait qu'une seule solution. Modifiant sa forme, le polyformiste gagna en ampleur, grandissant des ailes, allongeant son bec, il était temps de passer sous cet obstacle.

Rabattant ces ailes, il longea en piqué. Il y avait cependant plusieurs milliers de mètres avant d'atteindre la mer, lointaine. La scène était plus qu'incroyable : le soleil perçait au travers de l'immense nuage de la tempête,  formant d'intense rayons formant un clair-obscur digne des plus belles toiles. Tout autour, des éclairs semblait jaillir et fuser, en direction de la mer. Au milieu, seul dans l'immensité de la situation, Raneas plongeait toujours plus vite, à un rythme effréné, le vent claquant sur ces ailes. Désormais, si il tentait de les rouvrir, elles se casserait comme n'importe quel brindille avec les forces en jeu. A moins de cent mètres de la surface miroitante de l'eau, il ferma les yeux et pria résister au choc. Au contact de son bec, l'eau se fendit, engloutissant dans le silence le plus total : l'entrée avait été parfaite. Maintenant, la moitié la plus facile de l'opération était terminé, il fallait maintenant passer sous ce monstre et ressortir vivant

Rouvrant les yeux,  l'oiseau filait à grande vitesse, l'eau était encore limpide et tout les êtres vivant semblait avoir quitté les lieux, tentant au mieux de survive. Mettant son esprit dans une transe profonde, le polyformiste limita tout ces mouvements pour économiser le maximum d'oxygène, pour arriver a destination. Redressant la tête, il glissait désormais a quelques mètres sous l'eau, en direction de la tempête. Ayant ralentis tout ces sens, l'instant semblait intemporel alors que le fracas au dessus de sa tête s'amplifiait a chaque mètre qu'il faisait. Pendant vingt secondes, la violence des éléments au dessus s'amplifièrent encore et encore, formant une cacophonie naturelle et troublante. Finalement, le bruit diminua, jusqu’à ne devenir qu'un lointain murmure. Sortant peu à peu de sa transe , Raneas entama la remontée vers la surface.

Mais en un instant, il se transforma en ours et transféra la totalité de sa puissance de protection vers les profondeur de la mer. Instinctivement, il avais senti quelque chose, et il avait eu raison : une milliseconde après, il fut repoussé avec une force prodigieuse vers la surface, puis le ciel. L'impact étant tellement fort, Raneas avait fermé les yeux et ne voyait rien, il ne sentait que son corps monter toujours plus haut dans le ciel à cause de l'impact avec cette chose. Quand il fut propulsé et détaché de son assaillant, il ouvrit de nouveau les yeux et pu observer un spectacle plus qu'incroyable : la bête qui l'avait attaqué était composé à l'avant de sa tête d'un immense bélier en forme de pointe. Mesurant plusieurs centaine de mètre, il projetait ces victimes hors de l'eau, attendant le les voir s'écraser à la surface, qui devenait a cette hauteur un danger pour n'importe qui ne savait pas s'adapter, ce qui était probablement le cas des proies habituelles. Quand le polyformiste observa les ramures sorti de sa forme d'ours pour le protéger, il vit qu'elles était quasiment enfoncé et qu'il s'en était fallu de peu pour qu'il survive. Ainsi, soit les victimes mourrait à cause de la projection, soit ils agonisaient longtemps, empalé sur l'immense corne de la bête. Se retransformant dans les air en corbeau, la tempête passé, il battit des ailes furieusement, reprenant ainsi son assiette normale et la direction de Rankonnen, laissant derrière lui l'immense monstre marin sans repas. Les légendes avait finalement bien leur parts de vérités...


Le lendemain, les montagnes de Rankonnen se profilait à l'horizon, dévoilant l'immensité des forêts et la tache herculéenne qui se présentait devant le corbeau.  Les cotes se dévoilait peu a peu, présentant les ravages de la tempêtes derrière lui, mais étonnamment, rien n'avait bougé, bien au contraire. La totalité de la foret semblait avoir été ravivé par son passage. A une autre échelle, le cycle de l'eau s'effectuait : avec des dimensions bien plus violente, bien plus intense. D'une jeunesse particulièrement flagrante, cette planète adolescente s'exprimait par de nombreuses interventions, et la vie, quelle soit animale ou végétale, s'était habitué au caprices de métamol. Au loin, on pouvait apercevoir des oiseaux probablement trois ou quatre fois plus gros que lui, dominant les cieux, planant la ou le vent les emmenais. Malgré la distance, on pouvait entendre les grands carnivores et le chants des animaux. Un brouhaha bien particulier à la planète.

Raneas survolait les plages proche de la terre, puis revenait en hauteur. L'apport d'oxygène bien plus important proche du sol permettait de mieux voir les choses et de rendre son cerveau plus actif. Cependant, la quantité bien plus puissante qu'a son habitude provoquait la mort si on ne faisait pas attention. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'on appelait les marcheurs de la plaine de Shai-Hulud les prescients. D'après les légendes, on racontait que la planète avait abrité une grande puissance qui fournissait a tout ceux qui en profitait la capacité de résister a cet apport en oxygène, et mieux encore, d'en bénéficier. Dans une des remontées, le polyformiste observa l'endroit ou il camperait, dans la montagne, la ou l'apport d'air était correct et ne lui causerait qu'un simple ma de tête. Le volcan solitaire des terres de l'ouest se présentait devant lui, bien moins imposant que Zeiren, mais tout de même plus large qu'un volcan sur terre. Montant a plus de vingt milles mètres, le point culminant était cependant deux fois plus bas que le père de la vie, et trois fois moins étendu.
La beauté des lieux semblait absolu, inviolé par quelque humain, jamais dompté par qui que ce soit. Aujourd'hui, le corbeau devrait se mêler a ce puissant écosystème et prouver sa place parmi les plus grands adversaire de cette région. Vers midi, exténué par tant de chemin, il se posa sur le flanc de la montagne et trouva une grotte abandonné par d'anciens villageois. Le lieu semblait abriter une maison encore en état et la place de village recelait un puis qui s'avérerais utile.

En peu de temps, malgré que l'après midi s'annonçait à peine, Raneas s'endormi, et profita du calme pour recentrer ces pensées. Il allait falloir lutter pour survivre, et si jamais il ressortait vivant de cette épreuve, il allait enfin pouvoir lutter pour ces idéaux et se mettre en quête des Dragon Balls et de cet étrange forme qui l'appelle à lui, même sur métamol. Jamais il n'avait ressentis cet effet d'attirance : fouillant dans ces pensées, il ne se rappelait pas avoir vu quelqu'un sortir vivant de ce qui était arrivé à sa planète natale, jamais il n'avait pensé revoir quelqu'un d'autre. Il avait toujours espéré, mais jamais il n'y avait cru. Cependant, étais-ce un ami ou un ennemis? Les Polyformistes n'avait pas été présent comme race seule sur la planète et il y avait eu d'autres races qui avait pris un continent comme eux. Son esprit divaguait vers des flots inconnus. Ces dernières pensées allèrent a Lightning et Charlo. Depuis qu'il avait parlé avec la femme le soir après leur combat, il s'était passé quelque chose, et ne sensation l'avait envahi, un besoin profond de fuir et réapprendre à lutter, réapprendre a être indépendant. On lui avait parlé de ce lieu comme l'endroit le plus hostile de la galaxie, le plus invivable et inadapté. Effectivement, il n'avait pas encore réussi a communiquer d'une quelconque façon avec les cycles naturels de métamol et cela l'avait quelque peu frustré.

Ces rêves furent alors emplis de monstres de cris et de solitude. Il luttait seul, dans un monde de destruction et de mort. D'immenses statues vivantes cherchaient a tuer, sans distinction. Alors que le corps fatal allait être donné a Raneas, le ciel s'éclaira, et une femme descendis, le visage brumeux changeant. Tantôt arborant celui d'Evalia, tantôt celui de Lightning. De nombreux visages prenait ce corps, s'en emparait. Alors il s'enlacèrent dans une étreinte doucement brûlante, les âmes s'emmêlant les unes au autres dans une apothéose finale étouffé, silencieuse. Puis plus rien, la solitude de nouveau, des bribes de souvenirs passant a travers le flux incertain des songes. Il revit Ajito et son air Fou, Shinrei, Charlo... Ils passaient, disparaissait, revenait... Un ballet immense, alors que se matérialisait une salle de bal, ou des gens masqué l'observait. Sous le masque, pas de visage, seulement leur mains armé de couteaux.

La matinée était brumeuse, le soleil caché par des nages denses. Etirant ces muscles endoloris, Raneas se releva, se lava avec l'eau du puis se dirigea en direction de la sortie de la grotte. C'était la première journée ou le corbeau allait s’entraîner et tenter de lutter contre des forces qui le dépassait.
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MessageSujet: Re: Rankonnen, le Continent perdu [Solo]   Rankonnen, le Continent perdu [Solo] ClockVen 9 Mai 2014 - 22:34
Avant même de lutter, il devais en apprendre plus sur cette terre inconnue, façonner son univers et sa pensée autour d'une nouvelle architecture naturelle. Contrôler sa respiration, maîtriser cet apport trop dense d'oxygène et  apprendre a s'adapter à ce monde inconnu, c'était la première tache à accomplir ici. Descendant de la montagne, Raneas chercha un endroit calme et à l'abris des prédateurs : pendant cette matinée, il serait impossible de se défendre sans mourir d'asphyxie. Trouvant un bosquet touffu, le corbeau s'assit en tailleurs, sa cape marron recouvrant son visage et la totalité de son corps. Alors, avant tout autre chose, il adapta sa respiration pour qu'en premier lieu pour gagner du temps : si il ne faisait rien, il ne vivrais pas plus d'une heure. Alors, les mains tendu vers le sol, le polyformiste commença a établir un contact avec la terre. Comme une rencontre avec un étranger, il fallait faire le premier pas, établir les première communications. La première sensation que renvoya la planète au corbeau fut si puissante qu'il retira involontairement les mains, le flot d'énergie étant si puissant. Rapidement, il replongea dans sa transe, entrant encore plus profondément dans la psyché de la planète. Comme avec un animal sauvage, il fallait offrir quelque chose pour espérer l'approcher. Avec métamol, cela se composait d'énergie, sa propre énergie : et c'est ainsi que peu de temps après, l'énergie dépensé par Raneas fut immédiatement récupéré après que les âmes de la planète et de l'hommes établirent un contact, discret et à peine présent, mais bien réel. C'est alors qu'il compris enfin la puissance du lieu, de nombre d'âmes présentes en ces lieux et leur force plus qu'impressionnante. Dans ce tumulte d'énergies partagées et connecté, il semblait y avoir une bête énorme, soufflant au rythme de la terre et des cieux. Sans qu'il s'en rende compte, les heures passèrent, et l'énergie semblait commencer a s'habituer à la présence de l'homme, malgré encore une distance tenu entre les deux esprits. Cependant, cette rencontre offrit l'essentiel à Raneas, ces poumons évoluèrent, s'adaptèrent a trier une partie de l'oxygène, pour n'en recevoir qu'une quantité limitée et ainsi survivre à l'air ambiant, premier ennemi à être vaincu. En même temps, il compris quel était son véritable objectif ici, cet entité surpuissante caché au fin fond du plus sacré des bosquet de métamol.

Alors, rouvrant les yeux comme sorti d'un rêve, le polyformiste se dégourdis les jambes, avant de respirer a fond, humer les nombreuses odeurs de parfums délicats, de musc animaux intense, enivrant les sens et la psyché.  Le corbeau partis en quête de nourriture comestible. Ce qui semblait facile a trouver sur la Terre était une véritable épreuve. Envahis de l'énergie brute de la planète de sable, il chercha une piste, les proies vivantes étant un apport d'énergie qui semblait sur et simple a trouver. Ainsi, les traces d'un petit animal conviendrait, sans même prendre le temps de la cuire, il faudrait la manger sur place. Alors il se mit a quatre pattes, inspira lentement  et se métamorphosa en ours, gardien des forets de la Terre et défenseur de la nature sous sa forme la plus pure. Désormais, même malgré sa taille plus grande que la moyenne sur terre, ici, il faisait partie des proies. Mais il comptait prouver sa valeur, et il allait le faire. Dix minutes de marches l'amena à une forme d'antilope plus grande et a six pattes : taillé pour la vitesse, il allait falloir être le plus malin pour s'en sortir. Bondissant du fourré, utilisant sa vitesse à son maximum, il se retrouva devant elle, refermant son immense mâchoire sur son coup. Mais alors qu'il pensait sentir le sang couler au fond de sa gorge, l'animal disparu et courra à une vitesse ahurissante, un rythme qu'il ne pensait pas possible. Alors l'ours se lança à sa poursuite, aussi vite qu'il put, plus rapide que jamais. Les arbres défilait, il faillais se concentrer pour les éviter et continuer toujours plus loin, cherchant a mettre les griffes sur cet animal plus qu'étrange. Bifurquant a droite, puis a gauche, il semblait vouloir perdre son poursuivant, mais il ne cessait de reprendre du terrain sur la bête. Raneas sentait la peur de l'animal s'instiller en elle, comprenant que la mort l'attendait au bout d chemin. Haletante, celle ci semblait cependant pleine de réserve et le polyformiste arrivait au bot de son énergie. Il lui restait cependant le Wild Star, mais le sortir revenait à ameuter tout les prédateurs dans les environs. Puisant dans les restes de son énergie, il sauta sur sa victime et lui asséna la puissance de l'éléphant sur l'abdomen. L'animal fut projeté alors contre un arbre immense qui ne cilla même pas. La gazelle, elle était sonné et épuisé. Donnant le coup fatal, le polyformiste se senti envahis d'ne exultation nouvelle : il commençait a se mélanger au espèces de cette planète. Savourant son repas, il repoussa de petits carnivores voulant récupérer une part du butin. D'un grognement, l'ours les repoussa, piaillant et courant dans tout les sens. L'écosystème de ce lieu était fascinant.


Après un repos et une nouvelle communion avec la planète, le corbeau était prêt a s’entraîner sérieusement et lutter contre les espèces les plus dangereuses de ce lieu : il fallait maintenant s'adapter et lutter. Loin était l'époque ou il devait lutter contre sa sœur, ou il avait été en communication avec son peuple. Aujourd'hui, il était seul, et cela faisait longtemps qu'il n'était pas retourné a Stonehenge, qu'il n'avait pas cherché a retourner son passé de fond en comble. Aujourd'hui, il était dans le présent et devait continuer vers le futur, sans jamais se retourner. Il ne chercha pas d'adversaire, il s’entraîna simplement, attendant que la fatalité des combats viennent à lui : la planète se ferait un plaisir a lui offrir des adversaires au dessus de sa mesure. Ainsi, en peu de temps, un fut entouré par six félins, deux fois plus grands que lui, les griffes rétracté, d'une taille inimaginable. Ils allait se jeter sur Raneas en peu de temps, ils étaient encore caché dans les fourrés, rodant autour de leur victime, attendant le bon moment pour intervenir. Le corbeau ralentis alors son rythme de respiration, inspectant une a une ces futures victimes. Il allait devoir réagir vite, mais il était déjà trop tard. A une vitesse fulgurante, un des prédateurs se jeta sur lui dans un grondement sourd. Esquivant, il échappa in extremis au griffes, il ne vit cependant pas derrière lui qu'un autre ennemi fondait sur lui : il était impossible de corriger sa trajectoire en l'air, et il se fit lacérer l'épaule , le faisant saigner abondamment. Atterrissant au sol dans un grognement, tout devint flou dans l'esprit de Raneas, tout semblait tourner sans aucun sens. Les autres se jetèrent a leur tour sur l'animal blessé, cherchant a porter le coup fatal. Rapidement, le polyformiste réagis alors que tout ces ennemis était encore au sol, courant vers lui. Avec une force prodigieuse, il frappa le sol dans un tremblement de terre, sauta de nouveau fondant sur un des félins en face de lui. En l'air il communia, refermant ces plaies, puis abatis sa patte de l'éléphant sur un premier ennemi, l'envoyant voler au loin et s'écraser sur un arbre, la colonne vertébrale cassé. Il frappa dans le vide en direction du second ennemi, celui ci ayant réagi, les autres s'étant éveillé de la torpeur provoqué par le mini-tremblement de terre qu'il avait provoqué. De nouveaux, il se jetèrent sr lui, l'un deux s'accrochant au dos de l'ours, mordant directement dans la nuque. Il le projeta en avant, le plaquant contre un arbre et le mordit a mort à la gorge. L'adrénaline du combat ne le faisait plus ressentir la moindre douleur, mais ces yeux envahis du rouge de son sang, il referma une nouvelle fois ces plaies. Il restait quatre prédateurs, et il était déjà essoufflé. Le prochain assaut, il se protégea avec l'armure sylvestre, fondant sur le suivant, pris au dépourvu par ces griffes resté planté dans le bois incroyablement résistant de Raneas. D'un coup de griffe, il était éventré et ne respirait plus. Plus que trois. Dans une fureur noire, il vit alors sauter ces trois derniers ennemis, en même temps sur lui, dans une coordination sans faille, sans même penser au reste de la meute morte au coté d'eux.  Le temps se ralentis autour des trois protagonistes, l'oxygène du lieu semblait finalement offrir quelque intérêt au combat : calmement, le corbeau analysa la situation et frappa trois fois les bêtes en faces de lui. Et en trois coups, il y eu trois morts. Le sang recouvrait le poil de l'ours, le sang de ces ennemis, alors qu'il haletait de façon profonde et intense. Il avait failli y passer plusieurs fois, et n'avait pas le temps de panser proprement ces plaies.

Alors qu'il semblait tirer d'affaire, le vacarme provoqué par le combat éveilla ce qui semblait être un formidable animal, immense et surtout incroyablement puissant. Son rugissement puissant fit trembler de peur le polyformiste, mettant toute ces forces pour ne pas courir dans le sens inverse. Il n'avait pas le temps d'affronter cet ennemis, ni de réfléchir a ce qu'il devait faire. Il n'y avait qu'une seule solution contre ce genre de situation désespéré : le Wild Star Millénaire.

A la différence du Wild Star classique, celui ci appelait à une force intérieur encore plus grande, puisant dans la terre elle même. L'ours prit alors de l'ampleur, doublant presque, des ramures sortant toute seule de son corps. Les crocs s'allongèrent, le poil l'allongea : c'était désormais une véritable machine a tuer, c'était désormais la forma la plus pure qu'il pouvait exécuter : l'ours Gardien. Au même moment, il chargea sa vitesse, faisant gronder le sol, les pierres tournant autour du corbeau. La terre se fissura, formant de plus en plus une cuvette alors que la puissance accumulé arrachait un cri à l'homme. Il relâcha alors cette énorme pression, sautant vers l'immense tête du monstre qui devait dépasser le kilomètre. Il prépara sa tête à l'impact avec la force de l'éléphant, activa sa régénération savant qu'il ne supporterait pas le choc sinon, mêlé à son armure. La totalité de ces pouvoirs mis en œuvre en un seul coup. Ce mélange de technique n'avait été utilisé qu'ne seule fois, et il avait détruit une montagne et causé une éruption juste derrière. Mais alors qu'il s'apprêter a porter son coup, une des immenses pattes de saisit avec une vitesse encore jamais vu, tellement rapide qu'il n'avait même pas vu les mouvements de son adversaire : si ces techniques de protections et son ours gardien n'avait pas été activé, celui qui était appelé "le bouclier de la nature" aurait été réduit en bouillie. Jeté violemment au sol par la bête, l'impact  fut un choc terrible, plongeant Raneas dans un état de léthargie, semblant attendre sa mort. Alors l'immense bête s'arrêta et se mit a lui parler, dans son esprit.


"Petit homme venu de bien loin, tu te présente à ma terre, communiquant avec elle, t'imposant dans mon écosystème. Cependant, il va te falloir t’entraîner plus que cela pour me battre, et la prochaine fois, il sera question ici de vie et de mort"


Plongeant dans un sommeil profond, le coup qu'il avait subi était bien trop puissant. Ces rêves était alors vide, le mettant dans un coma léger. Il se réveilla quelques heures plus tard, alors que la nuit s'était abattue sur les lieux. Il se transforma en corbeau et remonta sur la montagne difficilement, peinant pour arriver jusqu’à sa couche. Plongeant dans le monde entre les morts et les vivants, Raneas avait été terrassé mais il n'était pas encore mort.

Demain, il devrait lutter pour sa survie. Demain, il faudrait affronter cet ennemi gigantesque, et le tuer. Malgré les coups, il se mit a sourire furieusement, avant de s'endormir.


Demain serait un jour difficile, un jour de victoire.
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MessageSujet: Re: Rankonnen, le Continent perdu [Solo]   Rankonnen, le Continent perdu [Solo] ClockMar 13 Mai 2014 - 20:09
La première sensation au réveil fut celle de la douleur.  D'abords discrète puis de plus en plus intense. Ces muscles endoloris ne semblait plus vouloir bouger, tant par la défaite d jour précédent que de l'excès d'effort physique qu'il dut subir. Pendant les premières heures de la journée, son corps ne semblait plus réagir et ne voulait pas avancer, ce qui le laissa bloqué pendant une bonne heure sans pouvoir faire quoi que ce soit. Avec le temps, petit à petit, il pu atteindre le puis au milieu de la grotte et se laver. L'eau glacé réveilla ces sens, le rendant alerte et plus libre de ces mouvements. Lui qui pensait passer trois jours ici, il allait devoir étendre son voyage bien plus, assez pour puiser les connaissances nécessaires et la force requise, assez pour pouvoir prévoir ne serais-ce qu'un peu les corps de son adversaire. Vu que la journée était fichu (l'état actuel ne lui permettait absolument rien, rendant ces enchaînement mous et prévisibles), il profita de la totalité de la journée pour approfondir sa relation avec métamol elle même, creusant toujours plus loin dans l'intimité de la grande verte.

Comme à son habitude, il s'assit en tailleurs, plaçant ces mains vers la terre. Il pris une grande inspiration, et fut quasiment instantanément plongé dans le flux intemporel et fougueux de la planète. Elle semblait s'être languis du polyformiste : pour celle ci, le corbeau était une forme exotique d'énergie quelque chose d'étonnant. C'était ainsi que Raneas avait établi une relation profonde avec la belle bleue et qu'en si peu de temps il avait pu parler à la planète comme si c'était son monde d'origine. Au fil des heures, l'énergie semblait se raffiner, pour être en fait des milliard d'énergies, certaines plus puissantes, d'autres plus légère. Dans ce vacarme d'orchestre énergétique, les volcans faisait figure de grosse caisse et contrebasse, alors que la mer elle constituait violons et le vent les flûtes, les hautbois.  Dans cette symphonie de la nature, il était facile de trouver les hommes : seuls, il ressemblait au son cristallin du célesta. Mais quand il formait une communauté, leur énergies sonnaient comme des trompettes. Aujourd'hui, la musique que produisait métamol était encore trop forte, dominé par les forces naturelles en jeu : les typhons était monnaie courante en cette saison et les volcans sur toute la face du globe crachait encore leur cœur bouillonnant à la surface. Cependant, en se concentrant, on pouvait ressentir les grands flux extérieurs à cette nature. Plongeant encore plus profondément dans son propre esprit et celui de la planète, Raneas s'envola plus vite qu'il ne l'avait jamais fait, tournant autour du globe à la vitesse de la lumière, ressentant les pulsions de chaque continent : sur l'un d'eux, on pouvait entendre les battements réguliers et maîtrisé de la technologie (on comprenait rapidement que la provenance de cette onde venait du Dome du dénommé Fugma, gardien des métamol), sur un autre la puissance dévastatrice d'une bête féroce ou encore des lieux emplis de "magie". Mais dans ce bouillons incroyable, dans ce remue ménage planétaire, il ressentis quelque chose, une énergie qu'il avait déjà apprécié et pu observer : Ajito.

Vu la provenance et l'attroupement d'énergie près de lui, il était clair qu'il se passait bien quelque chose de très important. Était-il en train de récupérer cette planète-bastion solitaire aux allures infernales ? La question ne se posait même pas. La dernière fois que Raneas l'avait vu, il avait pour objectif de récupérer la galaxie à son compte : ou du moins c'est ce qu'il avait laissé comprendre. Aujourd'hui, tout cela n'existait plus, c'était un passé plutôt récent auquel le corbeau ne voulait plus penser : toute ces histoires lui rappelait à chaque fois sa famille maudite et bloqué dans le temps par la disparition de sa planète. Alors que l'homme était au plus profond de lui même, ne cherchant même plus à contacter métamol, c'est elle qui vint a lui, timidement d'abords, puis de façon plus sûr finalement. Dévoilant un peu plus chaque instant, celle ci battait désormais à travers le cœur du polyformiste, une symbiose parfaite. Et c'était dans cette proximité qu'il ressentis de nouveau cette immense puissance, au plus profond de la forêt. Calmement, elle semblait elle aussi observer les flux énergétiques des lieux, partageant son énergie. Pendant un moment ils s'observèrent sans jamais s'avancer, se respectant mutuellement.  Mais sans s'en rendre compte, il était passé en transe et son rythme cardiaque avait diminué de moitié, jusqu’à finalement qu'il décide de faire une pause après qu'une heure se soit passé dans son esprit. En réalité, la journée s'était terminé et la soirée s'avançait déjà, alors que son corps commençait à ne plus poser de problème. Il mangea, exécuta quelques mouvements rapides et quelques flexions pour vérifier que son combat de la veille ne lui avait laissé aucune séquelles vraiment grave. Par chance, seul son amour propre avait été touché. Plusieurs fois dans la nuit il grommela seul, en repensant à la quantité d'énergie envoyé dans cette technique et la façon dont laquelle ce géant l'avait arrêté. Non pas arrêté, absorbé : il avait absorbé par ces poings la technique du Wild Star, et n'en n'avait eu absolument rien à faire de l'ours gardien.

Il allait falloir aller plus vite, ou frapper plus fort, encore plus que les wild star eux même, et cela plusieurs fois. Il allait falloir augmenter encore sa résistance, développer une armure plus puissante, et même avec cela, il doutait de pouvoir ne serait-ce que l'atteindre. Après avoir pris un repas particulièrement consistant, ne pas manger pendant une journée après l'exercice qu'il avait fait lui avait offert une faim de loup, alors que la méditation lui avait épuisé l'esprit. Le lendemain serait fait de combats et de difficultés en tout genre.


De nouveau un réveil dans cette grotte sombre, de nouveau une lumière dorée entrait et caressait doucement la pierre polie par les courants d'eau. Aujourd'hui à la différence du premier jour, un soleil radieux se présentait sur la grande foret et teintait de couleurs  orangés Rankonnen. Le volcan émettait un bruit sourd, annonçant l'arrivée proche d'une nouvelle coulée de lave. Avant quoi que ce soit, Raneas pris de la hauteur pour observer ou coulerait la lave; par chance, cela allait se passer sur la face opposé à son refuge. En retournant dans son abri de fortune, il pu voir au loin le lieu de sa bataille avec la meute de félins : de nombreux arbres étaient couchés et des rapaces semblait encore se délecter de la chair des animaux malgré que l'affrontement se soit déroulé il y avait de cela plus d'un jour. Apres les entraînements matinaux habituels, la matinée allait se composer d'objectifs plus simple qu'affronter des ennemis : il allait courir, puis méditer, et cela plusieurs fois de suite, jusqu’à que la journée se termine et que son propre corps refuse toute forme d'exercices. La foret était un gigantesque terrain d'entrainement sont les seul limites était celles de l'imagination : obstacles naturels, ennemis de toute taille et de tout niveaux, terrains de toute sorte... Ce lieu devenait la perfection pour tout guerrier qui savait s'adapter, et loin de cette façon de vie extrême, métamol cachait des trésors d'une beauté sans pareille. Le gardien de la foret était absolument majestueux, Zeiren, la montagne père de la vie,  était un monument à la grandeur et les monstres sous marins qu'avait pu rencontrer le polyformiste semblait être d'immenses statues taillé dans les profondeurs des océans.
La journée avançait et les courses ainsi que les méditations devenaient de plus en plus difficile. Le soleil de plomb dominait dans le ciel et des nages noirs menaçait au loin, immenses et chargé d'électricité. La sueur perlait sur le front de Raneas, ces muscles noueux était endoloris, mais il allait arriver dans peu de temps cette pluie divine qui poserait un voile de douceur sur cette journée. Les méditations devenait de plus en plus profonde, commençant à provoquer le même phénomène que sur terre : les animaux inoffensifs venait se blottir contre l'homme (le corbeau avait reconnu certaines de ces espèces, notamment la gazelle a 6 pattes qu'il avait chassé le premiers jour), se sentant protégé par cette montagne d'énergie naturelle. Vers midi, la connexion était telle qu'il commençait à ressentir n pincement au cœur à chasser ces proies : il tuait désormais en exécutant une prière juste après, comme pour accompagner l'âme vers la nature. En même temps que la domination de son corps se faisait de plus en plus forte, son esprit comprenait et ressentait de mieux en mieux la grande verte, établissant des contacts de plus en plus forts et détaillés. Ceux ci lui redonnaient force et vigueur, mais ils ne pouvait pas soigner la douleur que provoquait son corps et son esprit à tant de sollicitation. Une fois de plus, il se releva, faisant fuir les animaux près de lui, puis il repris sa course toujours plus profondément dans la foret. Des qu'il sentait une énergie agressive dans les parages, il activait son "aura" et repoussait les opposants simplement par la force de son esprit. Il aurait pu en affronter, mais cela serait revenu à se mettre a découvert et à être entendu et vu par le gardien. Alors que l'orage allait arriver, il remis son manteau laissé non loin pour se protéger.

Doucement d'abords puis plus fortement ensuite, la pluie s'abatis sur le corbeau, plongeant ces sens dans une exaltation totale, envahissant son nez par les odeurs de mousse, sonnant à ces oreilles par les clapotis de l'eau, emplissant sa vue d'éclairs zébrant le ciel. C'est alors qu'instinctivement, il recouvrit ces forces et se mit a courir, plus vite, toujours plus vite. Sans s'en douter, il se mit à établir contact avec la nature, toujours éveillé. Ces forces décuplèrent alors se sentant tout puissant et lucide comme jamais. Désormais, il respirait et puisait son énergie de la terre elle même ainsi que des animaux avoisinants lui conférant une totale harmonie intérieur. Dans cette hypnose totale, il diffusa une agressivité totale autour de lui, incitant ces ennemis à l'attaquer, et ce ne fut pas six félins qui vinrent a son appel, mais bien une vingtaine, tournant follement autour de l'homme. Dans un murmure, il prononçait d'anciennes paroles, incompréhensibles, mais audible par la terre elle même, annonçant sa soif de connaissances envers la nouvelle facette de pouvoirs qui montait en lui. Il était en forme humaine et semblait capable de parer et d'attaquer tout aussi bien qu'avant. Deux prédateurs se jetèrent sur lui dans un sens opposé, toute griffe dehors. Par une simple esquive sur le coté, il pris de l'élan dans ces bras et écrasa violemment ces ennemis au sol dans un tremblement reconnaissable, celui de la patte de l'éléphant. Le polyformiste se mit a rire : il venait d'utiliser ces pouvoirs sans même apparaître sous forme animale. Cependant, malgré une vitesse bien supérieur a celle de sa transformation, il semblait aussi plus fragile et mois puissant : son avant bras avait été a peine éraflé par les pointes d'un des deux animaux qu'il se présentait une entaille profonde. Alors, la terre lui inculqua un nouveau précepte, et exécuta des mouvements sans même les connaitre : ces bras firent un tour devant lui, se croisèrent et ne énergie verte jaillit de l'intérieur de ces mains. Dans un mouvement rapide, il combina les deux boules et les firent exploser autour de lui, provoquant une onde de choc et soignant ces blessures immédiatement. Repoussé par la technique, les félins restant perdirent l'avantage le temps d'une seconde, un temps suffisant pour que Raneas exécute la mort de ces propres mains.

De simples coups de paumes tuèrent quasiment instantanément cinq autres monstres et deux autres furent repoussé plus loin. Ce fut alors dans une désorganisation totale que toute les bêtes restantes se jetèrent sur l'homme, de toute pars. En un instant, il jeta son manteau au sol en même temps que sa chemise, le laissant torse nu.  D'un mouvement de pied circulaire au sol, il fit face a chaque ennemi, lui assénant un coup mortel puis esquivant et se plaçant en face de son ennemi suivant. La tempête frappait sur la terre sous une pluie battante : chaque déséquilibre était calculé, revu  et contré par un coup. Frappe après frappe, la rage montait en lui, le pouvoir enivrant l'homme. Il frappait, riait puis frappait de nouveau. A un seul moment il fut mis en difficulté quand trois félins attaquèrent exactement au même instant et de trois directions différente : il activa son armure sylvestre, lui poussant du dos d'immenses excroissances du bois le plus dur jamais utilisé dans cette galaxie. Le protégeant, il pu tuer un des ennemis, puis tuer les deux autres d'un seul coup de chaque main. A coté de lui, il récupéra un bâton au sol qui semblait suffisamment résistant et d'une taille parfaite : le bois de métamol était connu pour sa coque hydrophobe et son incroyable rigidité.  Avec une arme, il fit désormais face au cinq derniers prédateurs désormais devenue proie. Avec un sourire carnassier, c'était cette fois ci lui qui se jeta a leur rencontre, assénant une frappe puissante avec le bout de bois et tuant le premier. Les griffes du suivant vinrent se ficher dans l'objet lui offrant de belles traces mais l'égratignant à peine. En peu de temps, la danse de mort de Raneas vint au bout de la totalité de ces monstres. Comme alors conscient de ce qu'il venait d'exécuter, il récupéra le contrecoup de cette quantité phénoménale d'adrénaline qu'il venait de recevoir. Lui qui pensait attendre le lendemain pour affronter le titan, il était finalement fin prêt.
La pluie de s’arrêtait pas, le sol était devenu boueux par endroit mais le corbeau réussit à ce sortir de cette position sans chaussures et avec son tout nouveau bâton. Il revint sur les lieux de la bataille, prés d'un fleuve, l'immense protecteur n'avait pas bougé. Observant depuis le débt Raneas, il parla par la pensée


"Rebonjour Polyformiste. Je t'ai bien observé contre ces loups de métamol : tu t'en es bien sorti. Cependant, arrivera tu a te mesurer à mon pouvoir ?"

"Je me sens capable, gardien"

"Nous allons donc voire cela mon jeune ami"


Et sans aucune sommation, sans même que l’œil humain puisse le voir, l'immense créature avait jeté sa patte contre le corbeau, l'écrasant avec une force plus qu'incroyable. Mais sous celle ci, il put voir un homme résistant a cette force, sans même aucune transformation. Il semblait à peine affecté par la force qui mettait son adversaire. Appuyant finalement plus que jamais, la créature tenta de l'écraser en vain, alors que celui ci semblait tenir le choc. Sous la patte, la pression était immense : le pouvoir que déployait Raneas était si grand que ces mains semblait arborer certains traits des ours. Pour l'aider, il avait cependant du utiliser une nouvelle fois l'armure sylvestre, sortant le mieux possible de cette situation. Prenant le contrepoids de cet immense gardien de la foret, il se mit a saisir un des bords du pied et le basculer en avant pour le faire chuter. Le monstre trébucha et perdit l'équilibre, le faisant chuter et perdre toute stabilité. Pendant ce temps, l'homme avait eu assez de temps pour se mettre en face de la bête et de lui asséner un coup de poing magistral, mu par la force de l'éléphant, faisant résonner dans un lointain écho la puissance de l'impact. Furieux, le gargantuesque protecteur de la nature se rétablis tant bien que mal et projeta à la vitesse de l'éclair son immense bouche en forme de pince sur son ennemi. Esquiver chacun des assaut devenait de plus en plus imprévisible et malgré la force incroyable que donnait la connexion avec la planète, il se sentait dépassé. C'est alors quand dans un fracas monumental, l'immense pince se jeta sur le polyformiste, l'engouffrant totalement dans sa bouche. Pensant trouver un corps inanimé, le monstre vu bien autre chose : en relevant la gueule, il vit son adversaire, sans une seule égratignure, et sous la forme de l'ours, mais aussi arborant de visage de l'ours gardien. Il prononça les mots suivant tel une sentence adressé a son adversaire

" Le gardien de la Terre affronte désormais le gardien de Métamol, voyons maintenant qui à l'avantage"

Désormais lent, son ennemi jetai de nouveau sur lui ces immenses pattes, qu'il repoussa d'un simple mouvement, déployant une pissant incommensurable. Il sauta alors contre son ennemi, imitant le Wild Star. Comme prévu, celui-ci mordit à l'hameçon : levant la patte comme la dernière fois, il ne vit pas que Raneas se jeta toute griffe dehors contre sa main. Il s'en servit alors comme propulseur, se jetant désormais corps et âme contre l'immense tête du titan.
L'impact fut alors si grand que d'énormes rafales de vents s'abattirent tout autour des deux protagonistes, soufflant les arbres et brisant les pierres. L'uppercut propulsa le gardien au loin, le laissant s'étaler de tout son long contre le sol, écrasant de nombreux arbres. L'immense champ de bataille était maintenant vide, seul le polyformiste était encore la, debout face à une des rares plaines de la région. Au loin, on pouvait apercevoir l'immense monstre sonné, dont il s'approcha lentement, remettant sa cape en forme humaine. Il s'approcha de la tête, et utilisa la totalité de son pouvoir de guérison pour guérir ce qui semblait être un animal. Le ciel se dégageait quand le titan ouvrit les yeux, comprenant la situation. Il se releva, rejoignait l'immense plaine et se mit face de Raneas, désormais sur un grand rocher montant haut. Il le regarda intensément, pesant dans sa tête les mots qu'il allait prononcer. Et pour la première fois, il parla :


"Jeune gardien, la terre a beaucoup de chance de t'avoir, tu semble non seulement valeureux mais bon. Le langage de la terre se permet bien des folies quand au don d'énergie. Profite bien du cadeau qu'elle t'a fait. Maintenant que tu m'a prouvé tes talents, à moi de t'offrir un présent. Mon nom est l'Oracle, je vois dans le temps et l'infini espace. Je modèle à mon gré ce qui arrive et ce qui part, ce qui vit et ce qui meurt. Je vais te laisser observer le temps pendant une seconde, mais ce sera la première et la dernière fois que tu obtiendra ce privilège"


Sans qu'il ne le veuille, ce que Raneas prenait pour l'énergie de la terre se révéla être l'énergie même de l'Oracle, et cette même énergie l'envahis alors, dans un torrent si grandiose qu'il aurait pu se perdre sans jamais revenir. Pendant quelques secondes, il observa alors l'horreur : quand son regard se tourna vers sa planète la Terre, il ne pu voir que destruction. Satan city était rasé et des troupes inhumaines défilait entre les décombres. La victoire leur était acquise et tout semblait porter a croire que rien ne les arrêterait.

Quand il revint à la raison, Raneas comprit que ce fut une vision pas si lointaine et que la grande bleue courait un très grave danger.


"N'oublie pas gardien, le temps n'est jamais figé, va découvrir ton véritable destin et change celui de la Terre si tu y arrive. Découvre ta vraie puissance"


Sur ces derniers mots de l'Oracle, alors que l'énergie refluait en lui, un instant il crut voir sa sœur a coté de lui, encapuchonné de la même façon que son frère, écoutant les dires du titan en face d'eux. Étais-ce un monde parallèle ou une réalité qu'il allait affronter un jour ? La réponse ne viendrait surement pas ici ni maintenant. Maintenant, il fallait arrêter ceux qui semblait en vouloir à l'humanité. Immédiatement, il se transforma en corbeau et décolla en direction de Shai-Hulud : il était l'heure de retourner protéger ce pour quoi il avait toujours lutté.

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