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Sujet: Renaissance [RP. Solo] Jeu 5 Mar 2015 - 18:52
" La chute de la Reine "
Partie 1:" Love you forever, can't be wrong "
Spoiler:
Introduction -
Elle était atteinte d'une maladie rare. Une maladie qui ne se soigne jamais. C'était la première fois que cette maladie, aussi couramment appelée "amour", l'atteignait. Ce virus avait atteint toutes les parties de son corps, elle avait envahit sa tête, logeait dans son cœur, et s'était emparé de son âme. Le genre de maladie incurable, la plus horrible de toute. Celle qui a causée tant de bonheur, tant de malheur, tant de mort. Tant de dépression et de gens au fond du gouffre, n'arrivant à "remonter" qu'en trouvant le repos. La mort.
La mort était une ironie si douce pour elle. La mort ne pouvait pas venir la voir, ne pouvait pas l’accueillir ni la bercée. L'être immortel ne peut retrouver le repos tant convoité.
- Fin d'introduction
Cela faisait des mois, et des mois, toujours plus d'heures, de minutes, de secondes, passé dans le silence de sa chambre, face à la neige. La neige éternelle, éternellement belle, éternellement douce, éternellement seule et froide. Ses yeux avaient perdu l'éclat habituel qui les abordaient: plus de petit air sournois sur le visage de cette femme. Ses yeux étaient vides, noir, comme les ténèbres. Les ténèbres... ils l'avaient envahit. Sa belle chevelure avait perdu de son éclat, son corps aux formes alléchantes avait perdu de tout son charme. Elle s'était laissée abattre, elle ne se nourrissait plus, elle ne se regardait plus, ne sortait plus, ne voyait plus personne. Elle ne voyait que la neige, depuis l'énorme porte-fenêtre de sa luxueuse chambre, dans son luxueux château.
S'il lui arrivait de bouger de sa place, c'était pour jouer du piano, ou du violon. Mais les mélodies qu'elle engendrait n'avaient plus rien d'égayant, comme dans le temps. Ce n'était pas ces musiques folklorique et joyeuse des fêtes qu'elle organisait au sein de sa demeure. C'était une avalanche de tristesse, le son monotone de la solitude d'hiver.
Pourtant, elle était née, elle aussi, paradoxalement, un jour où il neigeait. Lorsqu'elle fut sculpté par Hadès, il lui disait toujours qu'il l'avait fait " comme la plus belle des créatures; les anges ". Pourtant cet ange ne fut ni capable de connaître l'amour, ni capable de compassion. Ce fut un monstre de pouvoir, d'arrogance, de fierté. Le pire de tous.
Heureusement, tout ce qu'elle avait pu traversé dans sa longue, très longue vie, avait fait d'elle une personne à l'exact opposé de ce qu'elle fut. Mais aujourd'hui, alors qu'elle croyait avoir déjà traversé tout ce qui aurait pu lui arrivé de pire, rien n'était comparable à ce qu'elle ressentait, maintenant.
Hadès, Thérésa, Raki... Elle avait perdu un père, une mère, et un fils. Cette femme avait perdu beaucoup, comme d'autre...mais... tout le monde mourrait un jour. Pas elle. Chaque fois qu'un être proche avait été tué, elle regrettait tout, elle regrettait tellement tout. Elle se disait qu'elle n'avait pas été assez forte, ou qu'elle n'avait pas été assez là pour eux, qu'elle aurait dû toujours rester là, à surveiller leurs arrières. Mais c'était inéluctable. Cétait le destin, la punition des Dieux pour son acte de destruction. Elle avait fini par le comprendre. Tout ce qui arrivait ici, tout ce qui lui était d'ailleurs arrivé... c'était une série d'épreuves. Pour voir jusqu'à quand elle serait assez téméraire pour résister, pour continuer à se battre. Elle avait apprit tant de ses erreurs, tant de choses sur les autres autant que sur elle même... c'était une battante. Cette femme, aux origines démoniaque, voulait prouver que les démons ne sont pas tous ces être cruels, sans foi ni loi. Elle voulait faire comme son père, qui lui avait été trahit par ses frères Poséidon et Zeus, qui l'avaient emprisonné aux enfers, en tant que Roi. Mais qui était quelqu'un de cœur, de confiance, et surtout, un homme remplit d'amour, malgré la réputation de " grand méchant " qu'on lui avait fait. La succube était devenu une femme de sagesse, elle s'était battu pour libéré des peuples, comme les lycans, du joug d'Alucard. S'en suivi des guerres pour libérer les autres races "surnaturelles" et les humains, même. Claire avait choisi la voie du bien: et c'était certainement ça, qu'attendait les Dieux, et en particulier Hadès. Qu'elle devienne la personne que son âme révèle, et non pas un semblant de personne que son statut de Déesse exigeait au sein de l'Olympe.
Mais depuis qu'elle avait scellé Alucard en elle -afin qu'il ne puisse retrouver aucun hôte, puisque son esprit ne pouvait être éradiquer – l'insanité se propageait, inévitablement, peu à peu en elle. C'était comme une vermine ravageant toujours plus votre esprit, vos pensées. Elle avait toujours résister à Alucard, afin qu'il ne prenne jamais le contrôle de son corps et de son esprit. Mais après tant de longues années, de longues décennies... à l'entendre cracher, chaque jour, ses idées, ses pensées, lui qui déteste toute les autres races. " Ils devraient être nos esclaves", " Tu sais que si tu me libérais, nous pourrions être les maîtres du monde ", " Ces bâtards de loup-garou vous trahiront un jour. ", " Les humains sont des insectes insignifiant, ils ne servent qu'à être traqué"...
Souvent, il lui faisait faire des cauchemars, quand elle décidait de dormir. Des cauchemars du passé, où elle revoyait son impuissance face à la mort des gens qu'elle avait aimé. Aimé plus qu'elle même, plus que tout. Même après ces térribles évènements, elle n'avait jamais renoncée à s'attacher à des personnes, mais elle était très méfiante et vigilante, et de ce fait, elle ne possède que peu de personnes à qui elle tient réellement.
Mais s'en était trop. C'était ça, au final l'aboutissement de toutes ces épreuves ? Souffrir, pour toujours ?
Quel diable l'avait piqué pour choisir le pouvoir et l'ambition face à l'être que son âme avait choisie, au même titre que son cœur ?
Chaque jour depuis cet évènement, elle se demandait comment elle avait été capable d'une telle erreur. Elle qui avait déjà tant perdu, tant donné ! Qu'est ce qui l'avait poussé à aller contre son bonheur en choisissant, pour la première fois de sa vie sur Terre, le véritable Mal ? Est-ce que toutes ces décennies passées à avoir Alucard dans le sang, dans le corps, dans l'esprit, avait fini par la corrompre ?
Nul ne connaissait réellement la réponse, mais une chose était sûre. De tous les regrets qu'elle avait eut: avoir perdu son sang froid et s'être laissé dominer par sa haine contre Zeus et ses suiveurs, au lieu d'avoir aidé Hadès à remonter la pente, avoir été une enfant à la mort de Thérésa, et donc avoir été incapable de la défendre, être arrivé trop tard pour sauver Raki des griffes d'Isley... Et son dernier regret en date était de ne pas avoir pu, il y a des centaine et des centaine d'années de cela, sauvé le compagnon de Narumi avant la guerre.
Elle avait eut d'autre nombreux regrets vis à vis de son comportement parfois trop froid, ou trop peu démonstratif à l'époque. Mais tout ceci n'était rien.
Rien, comparé à toutes ces nuits qu'elle passait à faire des cauchemars où elle se voyait courir après Motta, dans un paysage encadré entièrement de brume, jusqu'à ce qu'elle tombe dans le vide sans pouvoir l'atteindre. Ou ce genre de cauchemar où elle voit le colonel lui épargner la vie. Il la regarde droit dans les yeux, sans expression et il lui dit: " Te tuer serait une solution pour t'apporter la paix. Pourquoi le ferais-je ? " Parfois elle voyait aussi Fugma, dans le décor de la scène, il lui tournait souvent le dos, mais elle sentait toute sa colère provoquée par sa trahison. Parfois, en un fragment de secondes, ce n'était que le regard dur et profondément déçus du magma qu'elle percevait dans ses rêves.
En ce jour, comme tous les autres depuis des mois, la Reine était assise dans son beau fauteuil, style baroque – rouge, classe, en accord avec le décor – et cela était la seule chose donnant un peu de vie à la scène. Ses yeux, son expression était morte. Toute vie ou envie de vivre s'était volatilisé. Plus rien en elle ne pouvait maintenant la distinguée de ce que l'on appelle couramment "des monstres", puisque, dans son expression, plus aucun sentiment ne se faisait ressentir. Elle qui était née, un jour d'hiver, elle était retournée à cet état de coquille vide, glaciale. Rien ne semblait pouvoir la sortir de son état actuel.
Les seuls moments où elle changeait de place, c'était pour prendre son bain. Ni ses "esclaves", ni même Eric ou Sebastian ne savait la distraire. Même pas ses suiveurs, elle qui aime tant s'amuser et jouer avec ses servantes. D'ailleurs, les servantes ne venaient plus: elle leur interdisait de venir la voir. Aux servantes comme à son frère Eric, et à son "fils", Sebastian. Tout ces beaux gens n'était pas capable d'égayer la succube, ni même de lui faire tirer un seul sourire.
Il n'y avait pas un seul jour où la jeune femme ne pensait pas à lui. Elle ne se regardait plus dans la glace, lorsqu'elle se brossait les cheveux: allez savoir comment l'imagination arrive à faire cela, mais elle l’apercevait toujours, dans la pièce, les bras croisés, adossé à un mur. Son expression neutre sur le visage, comme à son habitude, en fier colonel sayen qu'il était. Et pourtant ! Motta était un sayen bien différent de tous les autres, qui avait même su faire chaviré le cœur d'une déesse.
Comment pouvait-elle trouver des mots pour le décrire ? Tout ce qu'elle éprouvait à son égard, dépassait toutes les formulations possible pour décrire ces sentiments-là. Il était... tout ce qu'elle avait toujours désiré. Jamais ses yeux n'avait vu de plus grande beauté que la sienne. Pourtant, elle avait vu une palette d'hommes qui n'avaient rien à envier aux autres. Mais le colonel... il valait tellement plus que tout ça. Il possédait un charme et un charisme au delà du rationnel aux yeux de la succube, il associait cela à une magnifique âme. Son fort intérieur, sa personnalité... comment pouvait-on un jour espéré rencontrer un homme pareil ? Il était sayen, pourtant. Elle qui déteste les peuples possédant une fierté mal placé et ayant trop peu d'esprit pour venir s'excuser lorsqu'ils sont incorrect. Mais lui... il n'avait rien à voir avec ça. Motta était son dieu, son prince, son âme-sœur, son tout. Après tout, n'était-ce pas ça, le véritable amour ? Aimer l'autre plus que l'on peut aimer toute chose, tout être ? Quelque part, c'était être fou. Claire était folle de Motta. Dès la première fois où elle avait croisé son regard, son cœur éprit de cette étreinte soit disant éternelle du froid, se mit à battre. Il lui avait apporté le plus beau de tous les cadeaux: il lui avait apporté le sentiment d'amour.
Lorsqu'elle passait sa brosse dans ses beaux et longs cheveux d'ébène – qui n'avaient plus rien de vraiment séduisant, puisque, comme son teint, ils avaient perdu de leur éclat – de nombreux cheveux se mettaient à tomber. Parfois, c'était des masses et des masses qui en tombaient, parfois, il ne résidait qu'une gros amas de ceux-ci sur sa brosse. La Reine était malade au sens psychologique, certes, et cela l'atteignait par extension, physiquement.
Elle avait des cernes sous les yeux, et même malgré ses formes pulpeuses, on distinguait que son corps avait perdu de sa beauté puisqu'elle avait arrêté de se nourrir. C'était la longue décadence d'une âme en peine, sa destruction psychologique d'abord, puis l’annihilation physique suivait. Si elle n'avait pas été une aussi vieille vampire qu'elle ne l'était, elle n'aurait jamais pu survivre encore, depuis tous ces mois, sans se nourrir. Mais de toute façon, même en se laissant mourir de faim, techniquement, elle ne peut même pas mourir. Douce ironie.
Ses servantes, tout comme ses proches avaient bien tenté de la sortir de cet état: ils organisèrent des fêtes mondaines à en faire pâlir les Roi les plus populaires, ils firent venir diverses personnes du milieu du théâtre – car la vampire adorait les scènes de théâtre, surtout tragique et fataliste – de la comédie, des gens qui étaient capable de belles prouesses artistiques, comme elle les aimaient. Ils préparèrent la calèche avec ses chevaux favoris, pour l'emmener faire un tour dans les bois et pin-niqué près d'un lac. Ils lui apportèrent des plateaux avec des douceurs faite par les mortels, son petit pêché mignon. Ils lui amenèrent même de nouveaux volontaires à devenir ses servants, de beaux jeune hommes et de belles jeune femmes. Mais rien n'y faisait. Claire ne venait pas aux fêtes, ne fit pas l'honneur de sa présence aux représentations théâtrale, et refusa toutes les propositions de nouveaux esclaves.
Elle ne faisait jamais de détour, la Reine revenait toujours dans sa chambre où elle s'enfermait. Eric, son frère de sang, l'avait suivit jusqu'à sa chambre, exaspéré de la voir depuis si longtemps se renfermée sur elle-même. Il pensait que cela ne pouvait pas plus duré, déjà qu'il était invraisemblable de la voir elle, dans cet état. Elle qui était toujours souriante, assoiffé de vie et de gaieté, qui aimait tant s'amuser et faire la fête: rien n'arrivait à la déprimer. Cela ne lui était jamais arrivé de toute sa longue vie, de souffrir de cette maladie-là, et ses comparses se retrouvaient confus face à cette situation. Il entrouvrit la porte de la chambre de sa sœur, la jeune femme se coiffait, assisse face à une glace qu'elle avait recouverte d'un tissus. Il soupira.
Eric: Tu ne peux pas continuer comme ça, ma sœur.. il est trop douloureux de te savoir dans un état végétatif comme celui-ci. Il s'approcha du miroir et retira le tissu qui le couvrait. Regarde-toi ! Dit-il pour la faire réagir. Tu te laisse périr à petit feu... ça ne te ressemble en rien... comment as-tu pu perdre la tête à ce point, ma tendre amie...
La jeune femme stoppa net son action, elle posa la brosse sur le meuble. La succube resta un moment le regard plongé dans le vide. Cette dernière ne regarda même pas dans le miroir et se leva de sa place actuelle. Aujourd'hui ne fut pas différent de ces autres jours. Elle s’assied à nouveau en face de cette grande porte-fenêtre, son visage dénudé de tout ressentit. Les yeux rivés sur la neige éternelle... éternelle comme son amour pour lui.
- Laisse moi maintenant, je t'en pris, mon frère.
Elle tourna sa tête pour lui lancer un regard. Ce regard sembla complétement perturbé son frère. Eric se trouva désemparé face à la situation. Il passa sa main dans ses cheveux, comme un réflexe nerveux, puis sortit sans rien lui dire de plus. Il savait qu'elle faisait partie de ses gens qui détestent répété deux fois la même chose, et il ne préférait pas s'attirer ses foudres. Lorsqu'il sortit de la chambre, Sebastian, le majordome et également fils de sang de la Reine, l'attendait. Il lui fit signe que c'était "peine perdu", et ajouta:
Eric: Ce regard... ce n'était pas le sien. Alucard commencerait-il à prendre possession de son esprit grâce à cette situation ... ?
Sebastian sembla lui aussi inquiet. Mais comment pourraient-ils le savoir, ou même faire quelque chose ? Claire ne devait même pas se rendre compte de cela. Ils devaient attendre encore, voir ce qui adviendrait d'elle, et aviser...Les deux hommes reprirent leurs activités avec désespoir.
Ce soir, elle allait tenté de dormir, un peu. Cela faisait très longtemps qu'elle ne s'était pas reposé, à cause des cauchemars. Elle appréhendait également la réaction d'Alucard, qui se jouait d'elle au quotidien en lui montrant des images, dans ses souvenirs. Des souvenirs heureux avec le colonel, bafoué par la suite à cause de sa trahison. C'était la même chose tous les jours, tout ça repassait en boucle dans sa tête comme une lobotomie. Mais elle était si épuisée, si fatiguée d'être là, physiquement ou mentalement. Fatiguée de vivre ? Non, elle s'était résignée à pleurer sur le fait qu'elle était immortel depuis un moment. Mais fatiguée de vivre sans lui, oui, elle l'était.
La vampire se déshabilla et s'allongea dans ses beaux draps de soie. Chaque jour, les femmes de ménages venaient changer ses draps et nettoyer l'entièreté de sa chambre, comme tout le reste du château. Cela faisait un sacré paquet d'employés, mais ça avait toujours été comme ça, ici. La dame se tourna dans tous les sens pour essayer de trouver une position propice pour son sommeil, mais son esprit était tellement tourmenté qu'elle n'arrivait même plus à savoir si elle serait capable de dormir. C'est après plusieurs tentatives qu'elle réussit à trouver le sommeil, mais évidemment il ne dura pas très longtemps.
Alucard lui fit faire une terreur nocturne dans laquelle elle revoyait la perte de tous ses proches, un à un, puis de Motta, qu'elle avait perdu dans un sens figuré, mais qui finissait aussi par décédé, en l'ayant haït toute sa vie. Elle se réveilla en sursaut, ses yeux écarquillés et son expression de peur, mêlée à de la surprise, échangea vite sa place contre une expression de mélancolie inéluctable. Elle passa l'une de ses mains sur son front, étrangement brûlant, comparé à sa température corporelle plutôt glaciale d'habitude...
Elle n'avait même pas la force de pleurer.
Malgré son statut de démon, son apparence et sa manière d'être, tout comme Hadès, Claire n'était pas mauvaise. Mais leur destin les avaient tout deux poussé à faire des choix. Ce choix était la pire hantise de la succube.
La lumière n'abandonne jamais personne
Claire
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Sujet: Re: Renaissance [RP. Solo] Jeu 5 Mar 2015 - 19:00
Partie 2: " You are my only one "
Spoiler:
- Térésa, je comprends ce que tu appelles "amour" depuis que j'ai rencontré cet homme. Elle regardait le ciel, son regard en disait long sur ce qu'elle ressentait. Cet état de faiblesse extrême, ces souvenirs que je ne peux retenir, ces cauchemars... tout cela fait-il partie de ma "punition" ? ... La Reine était à genoux, au bord du lac gelée, les yeux rivés vers le ciel emplit d'étoiles scintillantes, et de la pleine lune. Cela en fait partie... n'est-ce pas ? ... Elle baissa les yeux à ce moment. Je suis fatiguée depuis tous ces siècles, et je suis fatiguée de ne penser à ce " et si ? " chaque jour qui passe... La jeune femme releva son minois en direction du ciel. Tout comme mon amour délirant pour cet homme, je suis incapable de savoir ce qui m'est réellement arrivé pour que toutes ces choses se passent ainsi...
Ses pupilles avaient changées de couleurs, comme cela se produisait souvent selon les changements physiques ou psychologiques chez elle. Elles étaient d'un gris perlé très rare, cependant ses yeux avaient perdu tout de leur éclat. C'était le gris de ses yeux à l'origine... le gris des yeux des claymores. Il n'y avait plus cet éclat de vie, cet éclat de gaieté qui résidait d'habitude en eux. La vampire s'était retenue bien trop longtemps. Elle avait réussi à contenir tout ça en son fort intérieur un long moment. Mais ces derniers long mois, elle s'était laissée submergé par toutes ces émotions qu'elle avait tenté de gardé au fond de son cœur.
Une ombre commença à se matérialisé derrière la succube. Une ombre bien familière. Un grand homme du mètre 90, de longs, très longs cheveux noir. Une classe incontesté, et une atmosphère terriblement lourde lorsque l'on est près de cette personne. Un petit sourire au coin de la bouche. Alucard.
Alucard: Qu'est ce que j'ai bien pu faire à Zeus pour récupérer une déesse pleurnicharde ? Il s'avança lentement vers la femme. Tout cela ne te ressemble en rien, ma douce. C'est pathétique de te voir dans un tel état. Tu es une conquérante, une chef de guerre, une meneuse de peuple. Pas la personne faible que je peux voir, là.
La Reine ne lui répondit pas de suite, elle se releva en prenant son temps. Elle planta son regard, ce regard mort, dans celui d'Alucard.
- Tu es mal placé, toi... Claire se mit à rire doucement. Toi qui a perdu tout ton règne de tyran parce que tu t'es amouraché de la faible femme qui est en face de toi même, en ce moment.
Elle n'avait pas quitté son regard. Il savait que de toute manière, elle ne baissait jamais pavillon, et ce, devant personne. Même pas lui. Alucard était quelqu'un au sang chaud, et cela se vit de suite: son expression changea, ses traits se crispèrent, tout comme ses sourcils. Il ne pouvait cependant rien faire à cette dernière, à part de la torture physique ou mentale. Sachant que la torture physique, elle l'avait connue mainte fois, il préférait fouiller dans ses souvenirs et les déformés dans ses rêves, pour la faire cauchemardé. D'où le fait qu'elle ne dorme pratiquement plus.
Alucard: Une douce ironie, n'est-il pas ?... On sentait la pointe d'énervement dans le ton qu'il employait. Mon seul point faible au final, c'était toi. Tout comme ce Motta l'est dans ton cas. Il marqua une pose puis, comme s'il venait de trouver une réplique cinglante, il sourit à nouveau. Mais toi, tu as été infichus plusieurs fois de sauver les gens que tu aimes... et maintenant tu perds la personne qui t'a fais connaître ce que ton pauvre paternel a tenté de te faire ressentir tout le long de sa lamentable vie... et il n'est même plus là pour voir quoi que ce soit puisqu'il est mort par ta faute... niveau vie pitoyable tu marques de sacré points, ma mignonne.
Elle fronça les sourcils. On ne la voyait jamais, vraiment jamais en colère.
Alucard: C'est ça ! Dit-il en levant les bras vers le ciel, laisse toute cette colère que tu as dû accumulé toute ces longues décennies sortir !
Il s'approcha de Claire, tout souriant. Cette dernière le fixa plusieurs longues secondes, toujours les sourcils froncés. Puis, elle changea radicalement de visage, reprenant cette expression "sans vie".
- Non. Dit-elle simplement, alors que cela tira un rictus entre l’énervement et la déception à Alucard. Cela serait le bon plan pour toi que je perdes le contrôle et que tu en profites pour investir totalement mon corps. Mais vois-tu, sombre imbécile, j'ai radié le sentiment de la colère de mon esprit.
Alucard: Espèce de petite...
Cette-fois, elle lui adressa un sourire, un très beau sourire pour aller lui dire d'aller se faire voir. Avant qu'il n'eut terminé sa phrase, elle le fit disparaître.
La succube le laissait parfois "sortir" de son esprit sous forme humaine afin de "souffler" un peu. Mais elle n'était pas bête, elle dosait les choses avec brio, ce qui lui permettait de conservé un juste milieu dans son "partage" d'esprit et de corps avec lui. De sorte à ce qu'il ne prenne jamais l'avantage, à part si elle le décide.
- - -
Elle était rentrée dans son château, sans adresser un mot à Sebastian ou à Eric. Cela faisait un certain temps qu'elle ne leur parlait presque plus. Ils avaient bien essayé de la sortir de sa transe de "dépression", mais rien n'y faisait. Et ils savaient que la seule personne qui était capable de la sortir de là, c'était elle-même. Seul sa décision de vouloir s'en sortir pouvait réellement l'aidé à remonter la pente.
Retour dans le passé -
Bien sûr, la Reine avait bien connu une fois l'amour. Mais il était en tout point différent de celui qu'elle possèdait pour le colonel. Elle avait réussi à construire, avec le temps, des sentiments envers un loup-garou, qui à l'époque faisait partie du groupe de résistance contre la tyrannie des vampires. Elle fit sa connaissance un jour de printemps, alors qu'elle sortait du château transylvanien pour se promener dans la forêt, comme elle le faisait régulièrement. Les loup-garou et autres espèces qui la croisaient dans les bois l’appelaient " L'ange".
En effet, toujours dans son pouvoir de tromperie vis à vis de son statut de succube, Claire possède une paire d'aile de plumes, entièrement blanche, comparable à celles des anges. Comme elle survolait souvent la forêt, elle laissait constamment ses ailes sorties. Elle était souvent habillée d'une robe médiéval à capuche, ornée de belles décorations, ce qui accentuait ce côté d'être de lumière.
Nul n'avait jamais osé lui adresser la parole. Mais ce jour-là ce fut différent. Elle tomba nez à nez avec un énorme loup-garou, haut de plus de deux mètres, les crocs dépassant de la mâchoire, les yeux rouges. On voyait rarement ce type de loup-garou, car ils représentaient l'élite de la race, souvent les meneurs de clans. Méfiante, elle recula prudemment, mais salua l'animal avec respect, en s'inclinant. L'immense bestiole fit de même, puis elle reprit une apparence humaine. C'était un homme d'un mètre 85, large d'épaules, très bien battit. Il était brun, les cheveux assez long, les yeux noisettes, et de la barbe. Un très bel homme. Il lui adressa un sourire et lui tendit la main. Claire fut surprise de constater qu'elle ne pouvait pas lire dans son esprit... les loup-garou de la résistance avaient-il donc réussi à développé une barrière psychique ?
???: Je suis Alcide. Je te cherchais. Madame l'ange me fera t-elle l'honneur de m'accompagner ? Je suis sûr qu'il y a certain beaux endroits que vous ne connaissez pas encore...
Tout avait commencé bêtement, de cette manière. Ils se retrouvèrent dans la forêt chaque jour, parfois au levé du jour, ou à la tombée de la nuit. Ils ne faisaient que discuter et se promener, tout le temps. Si bien qu'aucune pacerelle de cette forêt leur fut inconnue. Il ignorait pourtant ce qu'elle était réellement, mais il s'en fichait. Il l'aimait. Elle ne le comprit qu'un jour, où il décida de l'embrassé. La jeune femme ne comprit pas tout de suite, ce genre de ressentis étaient encore bien étranger pour celle-ci.
Claire passa plusieurs semaines sans le voir; elle avait peur, elle ne comprenait pas. Alucard était bien amoureux d'elle, lui aussi, mais il employait des manières moins orthodoxes pour lui faire passer le message. La succube avait toujours réussie à lui échapper d'ailleurs, mais elle savait que cela ne durerait pas éternellement. Il voulait un héritier. Il ne l'avait pas fait gradé bras droit pour rien.
Un jour elle décida de retrouver Alcide. Lorsqu'il la revit, il la prit directement dans ses bras. Elle lui murmura qu'elle était prête à essayer, et il lui souri.
Leur histoire fut mise en suspend par la rébellion des lycans esclaves, et Claire qui avait mit au point un plan avec Oméga, le premier des loup-garou et sa fille, Narumi, avec qui elle était proche. Comme on le sait, Claire libéra le peuple lycan en scellant l'esprit d'Alucard en elle-même.
Par la suite, elle fut tellement préoccupée par l'avenir de son peuple et de celui des loup-garou, qu'ils construiront ensemble un nouveau départ. Les races surnaturelles signèrent des traités de paix entre eux. Les vampires décidèrent de se tourner vers la civilisation humaine et d'en devenir partie intégrante grâce au charisme de Claire, qui inventa d'ailleurs l’entreprise "True Blood", fabrication de sang synthétique. S'en suivit qu'elle devient une personnalité populaire et appréciée dans le monde des mortels. Quant à Alcide, il vivait toujours dans les bois. Elle le retrouva sans peine parmi les clans de loup-garou, elle connaissait l'odeur de son sang. Leurs retrouvaille furent passionnée. Ils se revirent plusieurs fois, chaque fois qu'elle avait du temps pour le retrouver.
Alors qu'elle avait apprit à construire une sorte d'amour à son égard, un amour qui se voulait être grandissant, il lui prit l'envie de venir le voir, elle avait une surprise pour lui. Elle était enceinte.
Alucard, à l'intérieur de son esprit, crachait sur cette union. Pour lui, un enfant mi-loup garou, mi vampire était la pire des aberrations. Mais elle s'en fichait.
Tout sourire aux lèvres, caressant son ventre tendrement, elle s'approcha de la maison de son compagnon.
Il ne fallait ni être aveugle, ni être idiot pour comprendre: il avait quelqu'un dans sa vie. Elle tomba des nues.
Alcide rentrait chez lui, le bras autours d'une femme. Elle lisait clairement dans les pensées de la femme, qui était une louve aussi, et elle pu percevoir tout ses souvenirs. Elle ne la connaissait pas, cela devait faire seulement quelque années que cette femme avait vu le jour.
Ce fut la première et dernière fois qu'elle réagit ainsi. Et qu'elle ressentit ce sentiment-là. Ce sentiment n'avait pas réellement de nom, c'était de la colère sans en être, un sentiment pire que la trahison. La femme aux côtés d'Alcide tomba raide, morte. La scène fut terrible.
Elle lui demanda pourquoi, il lui répondit qu'il savait qui elle était. Elle ne comprit pas tout de suite. Jusqu'à ce qu'il lui dise " Tu es morte, tu es quelque chose de contre nature, tu ne devrais pas exister... je ne l'ai appris que trop tard "
En effet, il ne su jamais qui était Claire jusqu'à ce qu'elle commence à être vraiment populaire sur Terre, et surtout, qu'il parle avec Narumi qui la cherchait. Mais Claire se tenait à l'écart d'elle depuis la libération des loup-garou pour une raison non dévoilée. La coïncidence avait fait que la succube pensait qu'il avait apprit bien avant qu'elle était à moitié vampire. Mais cela ne se fit que tard.
Après leur dispute, elle perdit l'enfant. La terreur qui s'empara d'elle lui fit transformer Alcide en être hybride, car il était l'une des rares personnes ayant le gène compatible avec les deux races. Elle le maudit et le contraignit de cette façon à vivre loin de sa meute, en plus de devoir supporter d'être devenu " un monstre comme elle".
Claire n'eut donc le temps que de construire un fragment de relation amoureuse qui n'avait pas vraiment eut le temps de se développé. Après cela, son cœur étant déjà de roche de base, il ne fit que renforcer cet aspect.
Fin de retour dans le passé
Elle était encore au bord du lac, givré par le temps. Elle prit une grande inspiration, et se retourna une dernière fois, vers la lune, en annonçant:
- J'ai assez pleurniché sur mon sort, je présume. Dit-elle, un petit sourire navrée aux lèvres, comme si elle n'aurait jamais dû, comme si c'était d'une logique implacable. Tout ce que je désire, c'est son bonheur.... dit-elle, cette fois abordant un sourire sincère, ému. Alors si tel est le destin qui m'a été réservé, sache que je suis fin prête à l'accepter.
Alors qu'elle prononça ces mots, en à peine une fraction de secondes, elle aperçut les traits du visage de Térésa dans la lune. Elle souriait. Raki, était à ses côtés. La belle écarquilla les yeux, évidemment très surprise. Avait-elle rêvé ?
Ce qu'elle savait en revanche, c'est qu'elle était capable d'endosser cette épreuve. Elle serait toujours capable de remonter la pente et d'affronter son destin... malgré que cette blessure ne puisse jamais se fermer.
La lumière n'abandonne jamais personne
Claire
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Sujet: Re: Renaissance [RP. Solo] Ven 6 Mar 2015 - 0:25
Partie 3: " You are my dream come true "
Spoiler:
Une année s'était écoulée, une année qu'elle avait passée encore et toujours enfermée chez elle. Sauf qu'elle passa les dernier mois à s'entraîner: la forme physique, c'était tout de même important. Il fallait un minimum la conservée.
En plus, c'était le retour de la neige. C'était la fin d'année.
En réalité, c'était une excuse pour penser à autre chose. Le sport intensif la faisait se concentrer sur totalement autre chose. Elle pouvait ainsi se "libérer" l'esprit pendant la journée. Elle arrêtait de voir la scène lors de la guerre, le regard, la déception du colonel ce jour-là, qu'Alucard lui repassait sans cesse en tête pour l'enfoncer.
C'était une excuse parce qu'il n'était plus là. Il ne serait plus jamais là, auprès d'elle.
Suite à l'évènement du lac, elle avait recommencer, peu à peu à parler, puis à manger, puis à sortir. Elle ne faisait que se balader dans les bois, comme elle le faisait dans une époque bien reculée. Elle parlait avec les animaux, passait du temps en leur compagnie: parfois elle se transformait en louve ou en cheval et elle parcourait des kilomètres. Ou alors elle se cachait dans la faune et observait les humains qui venaient en balade, eux aussi. La succube divisait toutes ses journées entre de l'entraînement intensif: des pompes, des abdos, de la course d'endurance... etc. Ainsi que, la nuit tombée souvent, des sorties nocturnes avec les animaux de la forêt.
Elle avait toujours aimé observer les humains, comme s'ils étaient des sortes de bête de foire. Curieuse, la vampire avait souvent été, transformée en animal, épier ces derniers, voir leur petit train-train de vie, essayer de comprendre leurs mœurs étranges. C'est grâce à cela qu'elle a réussi à développer un tact et un charisme qui l'a rendu si célèbre sur Terre, d'ailleurs. Ce qu'elle préférait c'était voir les disputes. Les humains craquaient souvent pour un tout ou un rien. Souvent pour un rien, enfaite. C'était étrange de voir autant de mauvais sentiments et de colère sortir de ces être. Ils se prennent parfois pour des dieux, alors qu'ils ne représentent rien, dans tout cet univers. Cela amusait fortement la succube de voir que l'on pouvait piquer une crise pour si peu: cela lui rappelait une très, très vieille époque, où elle était encore déesse dans l'Olympe même.
Quand elle se changeait en louve, elle gambadait parfois dans Satan-City. Certains mortels, émerveillé de voir un loup se promener librement et sans peur dans la ville, s'approchait d'elle pour caresser sa fourrure. La dame se laissait approcher sans être agressive, et parfois rendait visite sous cette forme à des humains qu'elle avait eut l'habitude de cotôyer en tant que louve.
Il était évident qu'elle recherchait une certaine compagnie, et de l'affection. Elle était devenu dépendante de ce flot de tendresses dans lequel le colonel l'avait baigné.. mais rien ne pouvait compenser cette perte.
Aujourd'hui, elle n'alla pas s'entraîner durement, non. La jeune femme se leva paisiblement, sourit en voyant la neige qui était revenue. La succube était heureuse en ce jour. Elle passa sa journée à se détendre et à jouer avec ses servants, bien heureux d'être sous le joug de Claire et d'habiter dans son château, où ils étaient bien traités, vivant dans une partie du château spéciale pour eux, où les chambres de chacun était à côté des autres. Ce château était une véritable antiquité, il y avait beaucoup d'histoire à raconter autours de ce dernier. Il était immense, certains disent que seule Claire en connait tout les recoins, et que certaine pièce son hanté par de vieux fantômes. Ce qui s'avère être vrai.
En début de soirée, elle décida de sortir en ville. C'était la première fois depuis un an, presque, qu'elle n'y avait pas mi les pieds. Les médias allait la harcelée, mais la dame avait tout prévu: bien qu'elle ne s'y était pas rendu pendant un an, elle gardait contact par courriel avec les gens 'importants" de Satan-City. Elle avait un messager personnel, son majordome Sebastian, qui s’avérait être le meilleur de tout ceux qu'elle avait eut, par ailleurs. Ainsi, les médias étaient déjà mi une semaine à l'avance au courant que la succube referait son apparition en ville, et il est aussi mentionné à la TV qu'elle accordera vingt minutes de questions aux journalistes, après quoi il devront la laissée tranquille. Évidemment c'était délicat pour les stars, d'habitude, mais disons que les journalistes terriens évitaient de provoquer la colère des gardes de la demoiselle.
Elle était habillée d'une robe colle au corps d'hiver en coton, bleuté, et s'était fait deux sortes de large couettes bases avec ses cheveux. Ces "couettes" reposaient sur l'avant de son buste et attendrissait son visage. La jeune femme était plus resplendissante que jamais: depuis qu'elle avait reprit goût à la vie, ses belles formes l'avaient regagnée, tout comme ses cheveux, de nouveau soyeux. Seul la petite lumière qui brillait dans son regard s'était éteinte, probablement pour toujours. Mais elle souriait, elle était heureuse.
Un parapluie dans une main à cause de la neige qui tombait en masse dans la forêt, elle arriva à l'entrée de Satan-City. C'était un jour de grande fête. Les journalistes l'attendaient à l'entrée. Quand ils la virent arrivée, des photographes l'agressèrent de leur flash, mais la vampire était simplement contente et elle n'en dit rien. Elle discuta patiemment et gentiment avec les journalistes qui lui posait des questions sur " ce qu'elle avait fait cette année " " quel était ces ambitions pour l'année prochaine "...
Journaliste: Retrouverez-vous quelqu'un ce soir lors de la fête ?
Cette question la percuta jusqu'au tréfonds de son âme. Elle se rappelait tout, tout en détail. La musique, la danse, le baiser sous le gui, la grande roue... Motta...
- Et vous ?
Ce fut la seule réponse qu'elle fut capable de donner, elle avait du mal à déglutir après cela, mais elle se ressaisit vite et fit un grand sourire aux caméras. La Reine prenait sur elle afin de sourire, elle avait mentit sur tout ce qu'elle avait pu faire cette année. Mais que pouvait-elle faire d'autre ? Cette question fut le pompon. Et toute sa douleur ne s'était pas volatilisé: elle était là, mais elle vivait avec. La déesse vivait en essayant d'être heureuse en pensant que c'était arrivé, tous ces souvenirs heureux avec le colonel.
Les malabars qui avaient suivi la jeune femme se chargèrent de calmer les journalistes et de les retenir, ainsi elle pu partir à sa guise jusqu'au grand marché de noël. C'était sa période préférée de l'année, tout était si beau et lumineux... c'était un spectacle rare dans ce monde de misère, de sang et de haine. Certainement que toute cette magie, créé avec seulement des "petites choses", des automates, des jeux de lumières, des guirlandes et autre décor, l'émerveillait suffisament l'espace d'une soirée pour la transportée ailleurs.
Plusieurs personnes lui demandèrent des autographes, ou discutèrent avec elle. La jeune femme se laissait faire sans soucis, dans la limite où les gens restaient respectueux et convenant. Ce soir, les gens qu'elle croisait et avec qui elle conversait l'était. Tout le monde était beau et gentil, ce soir-là. C'est le réveillon, après tout. Le moment de se retrouver en famille, entre amis, boire à de bons souvenirs ou à des projets futures, s'offrir de jolies choses tout en disant que l'on s'aime. C'était une belle soirée qui s'annonçait.
La Reine passa devant la scène, la fameuse scène. Joliment ornées de décorations festives, c'était l'heure des musiques un peu folklorique de noël pour s'amuser. Les gens riaient et dansaient, buvaient et s'amusaient tout en étant submerger de bonheur. Elle se revit alors dans les bras de son amour, plus heureuse que jamais elle ne l'avait été. Cela l'ému au delà des mots, on vit son regard flanché un moment dans le vide, mais la dame ne pouvait que retenir ses larmes, une fois encore.
La vampire avait passé une bonne partie de sa soirée à converser avec des terriens, et avec des marchands, des exposants. Elle s'était achetée un petit bonhomme en pain d'épice, décoré façon noël, qu'elle savourait tout en parlant avec autrui. Ce soir elle ne se souciait de rien, ce soir elle était bien, ici. Elle bu quelque coupes de champagne ou de vin avec de ses "fans", elle prit plusieurs photos avec eux. La dame prenait du temps pour elle et pour les gens qui voulait apprendre à mieux la connaître, au delà de son image dans les médias, très lointain de la personne qu'elle était vraiment. Mais là résidait son secret: savoir s'adapter en fonction de ce qui est demandé.
À un moment, elle aperçus une ombre familière parmi les citoyens mais n'eut pas le temps de la reconnaître... seul un murmure vint jusqu'à ses oreilles, un murmure qui lui était volontairement adresser: " Qu'es-tu devenue... mon amie ... ? " Claire se demandait qui ou quoi lui avait adressé se message et dans quel but. Et surtout, pourquoi la personne en question n'était pas venue la voir... mais soit.
C'est en cette fin de soirée, qu'elle osa enfin s'approcher de la grande roue. Devant cet immense manège, magique, plein de souvenirs lui aussi, elle se retrouvait toute seule, toute petite. Cette-fois s'en était trop, elle ne pouvait pas se contenir plus longtemps. Il lui manquait. Il lui manquait tellement...
*Il est évident que tu as toute les causes nécessaire pour m'en vouloir... mais comment je pourrais vivre sans toi ? Tu m'as apporté le plus beau des sentiments. Je ne te demande rien, je ne te supplierais pas pour que tu me pardonnes puisque mon action ne mérite aucune pitié. Mais j'aimerais tant que tu sois là, comme avant. Que nous soyons ensemble, comme à cette époque... comme cette fois où nous dansions en nous regardant dans les yeux, l'un l'autre, intensément... Je t'en pris, reviens-moi... *
La pierre du collier qu'elle avait offert à Motta se mi à briller d'une intense lumière. On pouvait entendre émaner du collier, en un chuchotement peu audible, sauf si on y prête l'ouï, les paroles dans les pensées de la succube. C'était un collier magique qui avait appartenu à Thérésa, et qui était capable de guider celui qui le possédait jusqu’à sa propriétaire... mais il captait aussi les émotions intenses du possesseur d'origine et était susceptible de retranscrire ses émotions.
Et ce fut la première fois que Claire fut capable de pleurer pour quelqu'un qu'elle aimait plus qu'elle-même, plus que toute choses, plus que n'importe qui. Plus que le pouvoir et la gloire.. plus que tout au monde. Une chose qu'elle n'aurait jamais cru être capable de ressentir... elle l'avait dans la peau.
Spoiler:
Motta était son éden.... à jamais.
La lumière n'abandonne jamais personne
Claire
Modérateur
Age : 34 Date d'inscription : 12/08/2008 Nombre de messages : 22941Bon ou mauvais ? : Do you have the valor necessary to purge this realm of evil ? Zénies : 3610 Rang : -
Sujet: Re: Renaissance [RP. Solo] Ven 6 Mar 2015 - 0:38
Partie 4: Renaissance
Spoiler:
La jeune femme avait reprit du poil de la bête, c'était évident. Elle ne pouvait pas continuer à rester au fond du gouffre toute sa vie, surtout sachant qu'elle était immortelle. Mais malgré le fait qu'elle remontait peu à peu la pente, le doute l'envahissait. Qu'était-elle réellement ? N'était-elle pas devenu tout ce qu'elle détestait, tout ce qu'elle combattait lorsqu'elle était encore une guerrière Claymore ? C'était une bien étrange coïncidence que de finir par être tout ce que l'on a tenté de vaincre dans sa vie. Claire ignorait comment elle en était arrivé là, en réalité. Tout s'était très vite acheminée, et aujourd'hui la dame se retrouvait bloquer entre quatre murs dans une vie et un destin qu'elle n'aurait jamais voulu connaître. Elle qui était une combattante de la lumière, de la justice, celle qui s'était donné tant de mal pour venger la mort de sa mère et de son frère/fils de cœur, Térésa et Raki...
Beaucoup de choses la plongeait dans une sorte de transe où le doute était le maître mot. Elle ne se sentait pas vraiment "elle-même".
Cela lui rappelait sa discussion avec Ajito. Cet homme était fort étrange, mais ses réflexions et sa vision du monde démontrait une certaine logique où il faisait bon vivre. Malgré le fait qu'elle avait tué Priscilla à cause de ses actes, et qu'Ajito quant à lui, l'aimait, il avait fait preuve d'un comportement "naturel". Il s'était laissé aller à pleurer sans se soucier du fait qu'il était à côté de Claire, dévoilant son humanité. Cela avait profondément bouleversé la jeune femme, qui elle même avait été touché de voir un "véritable" être humain, capable d'exprimer ses sentiments sans retenu. Mais cela l'avait aussi plongé dans le doute: Ajito lui avait ouvert les yeux. Claire était devenue une sorte de Priscilla, elle était devenu ce monstre qu'elle haïssait.
Claire se promenait dans les bois, ce jour-là. Paisiblement, elle s'était assise en tailleur face à la cascade où elle avait revu Motta pour la première fois: la succube revenait toujours ici, afin de méditer et d'être au calme. Mais aujourd'hui, tout allait changer. Cela faisait un moment qu'elle sentait que quelque chose "clochait", comme si elle se mentait à elle même depuis un certain moment... une sensation inexplicable qui était lié au mensonges l'envahissait. Elle ignorait ce qui lui semblait si louche, mais pourtant elle ressentait le besoin de mettre quelque chose au clair. Était-ce à cause du fait qu'elle se rendait compte qu'elle avait l'impression de devenir comme Priscilla ? C'était une réalité. Plus le temps passait, plus elle semblait s'apparenter à cette créature immonde qui avait prit la vie de ses proches. Elle ne l'accepterait jamais. Mais peut-être était-ce également à cause du fait qu'elle ne se rappelait plus... comment était-elle devenu un être aussi diabolique ? Pourquoi était-elle un vampire ?
La jeune femme se pencha au dessus de l'eau pour y voir son reflet. Elle s'y vit, comme " à l'époque " lorsqu'elle abordait encore sa forme de guerrière Claymore: la belle guerrière blonde aux yeux d'argents.
Prise d'un léger bond, elle eut un mouvement de recul. Mais, intriguée, elle se pencha une nouvelle fois au dessus du bassin, rapprochant peu à peu son visage de l'eau car la jeune femme distinguait que son soit disant reflet semblait bouger... une main sortie de l'eau et se posa sur son épaule, puis l'entraîna dans les profondeurs de l'eau....
( Des explications de vocabulaire utiles avant le reste de ce chapitre: ( sachant que si vous avez lu ou regardé en animé le manga Claymore, vous n'en aurez pas besoin ^^) L'Organisation: Une communauté d'humains qui transforment génétiquement d'autres humains en leur implantant la chaire et le sang de démons. Ainsi ils deviennent de "super guerrier" capable de combattre les Yoma*(voir explication ci-dessous) en échange d'argent, pour le compte de l'Organisation, dans les villages. Il est important de savoir que la chaire et le sang du démon implanté dans un humain, permet à l'humain d'utiliser une partie des pouvoirs de ce démon. Mais, si la claymore utilise trop des pouvoirs du démon, le démon prendra alors possession du corps de la claymore, effaçant toute trace de l'âme de cette dernière. En somme, le démon a réussi à détruire de l'intérieure la personne qui vivait dans ce corps et le possède à la place de la claymore. Il faut savoir qu'au départ les sujets "test" étaient tous des hommes, mais ceux-ci n'arrivaient pas à limiter leurs pouvoirs, ils se sont donc tous changés en ce que l'on appel des Yoma. Les sujets sont donc tous devenus des femmes par la suite, car elles contrôlent mieux l'utilisation des pouvoirs du démon en elle. Il est également important de noté que toutes les claymores finissent un jour par utiliser trop de pouvoir, et donc inévitablement de se transformer en démon.
Les Claymores: Ce sont uniquement des femmes. Elles ont été recueillit par l'Organisation car la plupart du temps elles étaient orpheline, ou bien leurs parents les ont vendu. L'Organisation leur implante la chaire et le sang d'un démon lors de leurs douze ans, puis elles sont formées à l'art de se battre afin de devenir des guerrières établies à dix huit ans. Par la suite, elles accomplissent des missions pour l'Organisation en échange d'argent. Leur but est surtout de tuer tous les Yoma qui hantent les villages. Elles finissent toutes un jour par elle aussi se transformer en Yoma, d'autres claymores assurerons alors leurs morts lorsque cela se produira. On ignore pourquoi toutes les claymores deviennent blonde après la cérémonie visant à leur implanter un démon, des légendes disent que c'est pour tromper les hommes qu'elles possèdent ces cheveux blonds et ces visages d'ange.
Un Yoma: cela veut dire " un démon". Même s'ils sont appelés Démons, ils ne sont pas réellement des démons comme on peut l'entendre dans le sens général. À l'époque des claymores, ces démons investissaient le corps des humains afin de se fondre dans la masse. En effet, ils tuaient l'humain de leur choix puis entrait dans leur corps, ainsi ils vivaient parmi les humains dans les villages sans se faire remarquer. Puisqu'ils mangent les entrailles des humains, ils étaient donc sous couverture pour dévorer d'autres habitants sans qu'on ne les trouvent.)
???: Je suis déçus que tu ne sois pas resté dans l'illusion plus longtemps. J'ai mis toutes mes chances de mon côté pour que mon plan fonctionne, mais je me suis attaqué à un gros poisson, visiblement.
Spoiler:
Il se mit à rire. Ses longs cheveux noirs couvraient pratiquement l’entièreté de son corps, long d'un mètre 90, voir quelque centimètres de plus. C'était lui: Alucard. Il était là, assis à une table, un verre de vin dans la main. Claire était assise en face de lui.
- Où est-ce qu'on est ? Pourquoi tout ce cirque pour me parler ?
Alucard: Nous sommes à l'intérieur de ton esprit. Tout ce cirque ... ? Oh non ma chère, c'est toi qui a provoqué tout cela. Malheureusement pour moi... il bu une gorgée de son vin. Tu as mis le doigt sur la vérité mais tu ne sais pas laquelle, n'est-ce pas ?
Claire arqua un sourcil: de quoi parlait-il ? Était-ce encore une de ses ruses ?
Alucard: Je vois... il eut un petit ricanement. De toute façon, tu m'auras expulsé de ton corps d'ici quelque petites minutes... Alors je te dois bien des explications.
La jeune femme ne savait plus quoi penser: qu'est-ce que c'était que tout ce bordel ?
Alucard: Tu t'es vu dans l'eau. Tu t'es vu tel que tu as été, et tel que tu es toujours.
À la fin de sa phrase, Claire vit ses mains, ses habits, et son corps entier se changer: elle avait retrouvé son physique d'antan ! Surprise, elle resta muette, levant ses yeux pour regarder son interlocuteur.
Alucard: Tu te souviens de ce jour funeste où Térésa est morte ? Quand le chef de l'Organisation est venu récupéré le cadavre de Térésa, il est tombé sur toi. La petite Claire, qui, avec la tête décapitée de Térésa dans les mains, à supplier l'homme en question de lui implanter la chaire et le sang de Térésa... j'en aurais presque la larme à l’œil ! il marqua un temps d'arrêt. Oui, vis à vis de cela, je ne t'apprends rien. Mais c'est la suite qui est tout à fait intéressante: L'homme accepta. Tu as donc été emmené dans le sanctuaire de l'Organisation. Ils t'ont " opéré "
Les images de cette "opération" arrivèrent subitement dans l'esprit de Claire. À l'époque, il n'y avait ni endormissement, ni quelconque sorte d'anesthésie. Elle se revoyait dans la salle entièrement blanche, allongée sur la table. Une personne avait la main sur sa bouche, fermement appuyée, pour ne pas qu'elle ne cri trop fort. Le sécateur s'était planté dans son ventre, d'entre ses seins jusqu'au dessus de son nombril, il l'avait ouverte. Et des mains s'étaient plongés à plusieurs reprises, remuant ses organes et son ventre... d'autres mains lui plantaient des aiguilles dans les bras... un spectacle d'horreur sans nom. Mais toutes les futures claymores l'avaient vécu. Claire se revoyait, pleurant en silence, elle n'avait même plus la force d'émettre un seul son, dépassé un certain moment.
Alucard: Et donc, lorsqu'ils t'ont implanté la chaire et le sang de Térésa, ils ont également implanté en toi le démon qui avait été lui-même implanté en Térésa lors de sa propre "opération". Ils ont jugés que ce démon ne serait pas assez... "actif" en toi car il résidait dans la chaire de Térésa au départ. Pendant cette opération, ils m'ont donc aussi implanté moi... un deuxième démon. Du sang et des annexes de "cellules" qu'ils avaient recueillit dans un très vieux temple, de plus... ils ont jugés que le résultat de cette intervention serait certainement pleines de surprises. Et, si jamais tu te transformais en démon trop vite, ils t'auraient de toute façon neutralisé.
La jeune femme restait de marbre: qu'est ce que cela pouvait réellement faire ? Même s'ils avaient jugés qu'il valait mieux implanté deux démons en Claire, elle avait survécu et avait vécu sa vie, d'ailleurs elle était toujours vivante. Où voulait-il en venir ?
Alucard: J'ai donc commencé à vivre en toi après cette opération. Je me suis fais tout petit pour que tu ne me remarques pas, et cela à fonctionner pendant très longtemps. Pendant ce temps, j'apprenais à te connaître, et je voyais ton avancée, tes aventures... J'ai attendu très, très longtemps avant de me manifester car je voulais que tu sois à l'apogée de tes pouvoirs, que tu sois enfin prête pour m’accueillir réellement !
Claire comprenait mieux pourquoi elle n'avait jamais sentit en elle un autre démon, que celui qu'elle avait apprit à maîtriser et à contrôler, c'est à dire celui qui avait été implanté dans Térésa. Elle ignorait qu'un autre démon était resté "caché" dans son corps tout ce temps.
Alucard: C'est ainsi que mon plan ingénieux s'est mi en place... tu vois, il y a de cela des tonnes de mois déjà... tu as subitement changé, n'est-ce pas ? D'apparence, tu as changé quelque fois d'apparences par exemple, non ? Il souriait, buvant une nouvelle gorgée. Tout cela était de mon fait. J'ai réussi à changer radicalement ta vie et tes souvenirs en t'implantant l'histoire d'une autre personne. Laisse moi t'expliquer...
Phase de Monologue d'Alucard -
Claire. Ma femme s’appelait Claire, elle aussi. Il fit apparaître sur la table, le corps que Claire possédait physiquement ces derniers temps: une jolie brune aux cheveux longs. Il est important que tu le saches car elle fait partie de l'histoire que je vais te raconter. Elle se passe bien avant ta naissance.
Spoiler:
Je suis Alucard, comme tu le sais, je suis apparut sur Terre en tant que Dieu des vampires. Personne ne sait d'où je sors ni comment je suis arrivé sur Terre.... Car moi aussi, à une époque, je fus un mortel. Je combattais pour un Dieu, qui m'a trahis, j'ai donc décidé de le renié et ce dernier m'a condamné à être ce que l'on appel maintenant " un vampire ". D'autres espèces "surnaturelles" sont apparut petit à petit sur la surface du globe, chacun ayant leur propres histoires. Quant à moi, j'ai commencé à fondé une communauté de mes semblables en mordant des gens afin de les transformer. Nous avons bâttit un château dans ce que nous appelions la "Transylvanie" à l'époque. Nous avions tellement mordus d'humains que nous avions une armée à toute épreuve, et nous avions d'ailleurs découvert l'existence des loup-garou que nous avions réduis en esclavage. Ils nous servaient à beaucoup de chose grâce à leur condition physique avantageuse. J'ai donc rencontré ma femme car je l'avais mordue pendant son enfance, et naturellement, en grandissant, elle chercha ses origines et arriva à me retrouver. Pourquoi l'avoir mordue ? Eh bien cette femme était bel et bien une déesse, une succube créé par Hadès en personne. Elle avait renversée l'Olympe et avait été punit par les dieux, qui l'avaient renvoyé sur Terre en tant que mortel. Étant moi-même devenu un dieu, je n'ignorais pas l'agissement des autres demi-dieu ou dieu de ce monde.
Bref, tout était beau dans le meilleur des mondes, mais ma femme était bien trop attendrit par la condition des loup-garou. Elle était très amie avec la fille du premier des loup-garou d'ailleurs, elle s'appelle Narumi. Ma femme et les loup-garou ont alors aménagé tout un plan de rébellion dans mon dos, soit disant que j'étais devenu un dictateur bien trop violent et vu que je refusais de les libérer... ils s'en sont chargés.
Lors de cette bataille, Claire, ma femme, m'a combattue et nous nous sommes entretués. Alors que nous étions tous les deux sur notre lit de mort, et qu'il était inévitable que cela arrive un jour, nous avions établit un plan au cas où cela arriverait: conserver de nos cellules et de notre sang afin d'assurer la survie de l'espèce, au cas où celle-ci serait entièrement éteinte.
Nous avions fait forgé un coffre dans lequel contenait tout l'outillage nécessaire à ces conservations. Rassurés, nous sommes donc techniquement mort pendant la guerre, ensemble. Malgré nos différents et le fait qu'elle ai faillit avoir un enfant avec Alcide, je l'aimais, et je lui pardonne sa faiblesse.
Alors l'Organisation a trouvé les décombres de mon château, ainsi que les dernières fioles de mon sang et de mes "cellules". C'est ainsi qu'ils ont décidé de te les implantés et que j'ai recommencé à prendre "vie" en quelque sorte.
J'ai donc attendu de très longues années afin de me requinquer et de me préparer à envahir totalement ton corps... ce qui a été le cas pendant tout ce temps, ma chère.
Cette histoire que je viens de te compter, l'histoire de ma femme, je l'ai inculquée à ta propre histoire et ait persuadé ton esprit qu'il s'agissait de ton histoire, à toi. Ainsi, j'ai pu également te faire croire que tu étais entièrement maître de ton corps et que rien ne clochait... que moi, j'étais le méchant Alucard que tu avais enfermé en toi, eh oui, il fallait bien que je trouve une explication à ma présence, j'ai donc légèrement modifié cette histoire pour que ça soit cohérent dans ta tête. Ainsi, ton histoire et celle de ma femme se sont mélangée pour n'en faire qu'une seule, pendant que j’envahissais de plus en plus ton corps. C'était un long travail que de faire croire à ton esprit que ton vécu, en plus de celui des claymores, était aussi celui d'une Déesse, puis d'une vampire. Mais j'y suis parvenu à force d'efforts et d'illusions.
En somme, j'ai réussi à reconstituer en toi ma femme, telle qu'elle a vécu, avec sa propre histoire incorporée à la tienne, puis je t'ai fais prendre sa forme physique. Tu as donc vécu des choses qui faisaient parti de son histoire à elle, toute la majeur partie du temps où je te contrôlais ma petite. Eric, Sebastian, Alcide... tout ça ne fait pas partie de ton histoire à toi, mais de son histoire à elle. Un tas de choses que tu as vécu, tu l'as vécu en tant qu'une autre personne, mais pas en tant que ton véritable "toi".
Je t'ai aussi fait croire, en modifiant légèrement la vie de ma femme pour qu'elle s’accommode à la tienne, que j'étais immortel et que tu ne pouvais pas me libérer de ton esprit. Ainsi, je m'assurais que tu ne tenterai pas de trouver un moyen pour me sortir de toi. Il faut croire que cela n'aura malheureusement pas fonctionné longtemps.
J'ai réussi à faire en sorte de tout disposer de façon logique, pour que tu ne remarques rien. Et cela avait marché ! Tu croyais que tu contrôlais ton corps à 90% et moi à 10% ? En réalité, c'était l'inverse, ma jolie. Je faisais en sorte de suivre ce que tu pensais et ce que tu désirais, en modifiant certaines choses dans tes envies... c'est ce qui m'a trahis, et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, tu vas réussir à m'expulser de ton corps: j'ai été trop gourmand. J'aurai dû resté dans ton cadre originel de " la guerrière de la justice". J'ai pris des décisions qui s'éloignaient bien trop de ta façon de pensée, et tu t'es mise à douté de plus en plus, jusqu'à te voir toi-même dans l'eau. Tu t'es vu toi, ton vrai toi de départ, tel que tu es réellement.
Et maintenant ? Eh bien après notre petit entretient, tu vas retrouver la réalité et la vie. Tu vas me sortir de là et je ne deviendrai plus que poussière.... mon plan pour reprendre les rênes des vampires a échoué, certes... mais pour moi chaque destin est tracé à la naissance, alors mon échec était une évidence..
Personne, ou presque, ne saura que tu as été la Claire que tu as été ces derniers temps: la vampire, la brune, icone sur la Terre et dirigeant les vampires. Tu vas retrouver ton véritable corps, ta véritable identité. La Claire brune ne restera plus qu'un lointain souvenir du début de mon règne malheureusement... mais saches que tu conserveras la relation "spéciale" que tu as établis, enfin, que j'ai établis, en transformant des gens lorsque j'avais le contrôle de ton corps.
Tous les vampires étaient persuadés que ma femme avait survécu d'une quelconque manière à notre bataillons: après tout elle était une déesse. Beaucoup de choses se racontent sur les être divins. En leur fournissant l'explication du sceau maléfique qui faisait que j'étais emprisonné dans son corps, je n'ai pas éveillé le doute en eux. Il n'y a qu'une seule personne qui a vu la mort de ma femme et moi-même, c'est cette louve répondant au nom de Narumi. Ce pourquoi j'ai quelque peu provoqué le doute dans son esprit car elle nous a repéré à Satan-City. Mais qu'importe.
Tu ne seras donc plus une vampire, mais tu ressentiras toujours quand les personnes que j'ai transformée sont en danger, ou si elles ont besoin de toi. Tu es donc aussi immunisé face à la vampirisation, à présent. Je suis le dernier fragment de toute cette histoire et des gènes vampires qui germaient en toi... mais tu en garderas quelques traces: tu seras toujours capable de comprendre et de parler aux animaux, ou encore, tu comprendras toujours la langue ancienne des vampires: le latin. Cela pourrait te servir si tu croises de très vieux vampires un jour... car je suis heureux de savoir que mon espèce perdure ! Quelqu'un reprendra mon flambeau un jour.
Oh, et pour Eric et Sebastian, ainsi que tous les autres vampires que tu as connu: ils ne te reconnaîtrons pas, ne t'en fais pas pour ça, la seule qu'ils connaissaient c'était ma femme. Mais comme tu ne l'es plus... ces pauvres petits abrutis vont se retrouver comme des toutous sans maître ! Hahaha !
La possession est un phénomène intéressant ma chère, ce serait quelque chose à exploiter pour les démons désirant trouver un moyen de renaître si un jour il venait à mourir... renaître en une personne et prendre un jour entièrement son corps et son esprit afin de revenir parmi les mortels... un beau rêve pour les démons les plus malins.
Maintenant que tu sais la vérité... j'espère pour toi que je n'aurai jamais l'occasion de revenir sur Terre, autrement je te retrouverai et ton corps servira à nouveau de réceptacle pour que j'invoque réellement ma femme ! Hahahahaha !!! Maintenant réveille toi, CLAIRE !
Fin du monologue d'Alucard -
Sortir de la tourbe. Renaître. Reconnaître son adhésion à la vie.
Spoiler:
Claire sortit d'une sorte de souche de la Terre. La claymore aux cheveux blonds était de retour. Elle semblait endormie, alors que ses lèvres entrouvertes laissèrent s'échapper une étrange fumée noire. Cette fumée noire était le signe de la réussite d'un exorcisme lorsque la personne est possédée par une entité démoniaque. Lorsqu'il fut totalement expulsé, la claymore ouvrit les yeux.
Les yeux argentés perçant des claymores, capable de voir au plus profond d'une âme et d'y décelé sa véritable origine...
Spoiler:
Debout; nue; et à côté de la cascade, elle retrouva son armure de combattante claymore dont elle se vêtit.
Le collier de Claire que possédait Motta, qui était à l'origine une pierre d'une couleur bleu claire, avait troqué ses derniers temps sa lueur angélique contre du noir. Le noir de la pierre sembla se volatiliser en même temps que la jeune femme avait expulsé le démon. Ainsi le collier venait de retrouver son bleu d'origine.
Secouée par cette histoire des plus farfelues, elle s'assied une nouvelle fois en face de l'eau. Ce démon que l'Organisation lui avait implanté avait fait preuve de beaucoup de finesse et de fourberie pour parvenir à ses fins, et il avait presque réussis à posséder totalement Claire sans qu'elle ne s'en rende compte. D'un autre côté, cela l'immunisait à cet univers démoniaque des vampires. Mais elle-même était en partie un démon puisqu'elle possédait toujours la chaire et le sang de Térésa et le démon qui lui était lié, en elle.
Ces personnes qu'elle avait transformé en vampire, elle s'en souvenait. Elle se souvenait réellement de tout comme si elle avait tout fait par elle-même. C'était assez dingue de ce dire que tout cela avait existé, tout cela s'était passé sans qu'elle ne se rende compte tout de suite qu'elle était dans une duperie pareille. Mais qu'importe: Claire était à nouveau celle qu'elle avait toujours été, débarrassé de ce parasite de démon qui lui avait été implanté.
Bien sûr, elle était heureuse d'être redevenue elle-même et d'avoir la pleine possession de ses moyens et de son corps. Mais cet entité nommée Alucard avait réussi à faire de sa vie un bazar sans nom; il faudrait maintenant qu'elle réfléchisse à comment y remédier.
Maintenant, son esprit avait effacé l'histoire de cette autre Claire de sa mémoire, ou du moins, il ne l'apparentait pas à elle-même..
L'histoire de Claire ? La voici.
La lumière n'abandonne jamais personne
Claire
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Age : 34 Date d'inscription : 12/08/2008 Nombre de messages : 22941Bon ou mauvais ? : Do you have the valor necessary to purge this realm of evil ? Zénies : 3610 Rang : -
Sujet: Re: Renaissance [RP. Solo] Ven 6 Mar 2015 - 9:59
Partie 5: L'histoire de Claire
( Re-Explications pour ceux qui ne connaissent pas le manga Claymore ^^ : L'Organisation: Une communauté d'humains qui transforment génétiquement d'autres humains en leur implantant la chaire et le sang de démons. Ainsi ils deviennent de "super guerrier" capable de combattre les Yoma*(voir explication ci-dessous) en échange d'argent, pour le compte de l'Organisation, dans les villages. Il est important de savoir que la chaire et le sang du démon implanté dans un humain, permet à l'humain d'utiliser une partie des pouvoirs de ce démon. Mais, si la claymore utilise trop des pouvoirs du démon, le démon prendra alors possession du corps de la claymore, effaçant toute trace de l'âme de cette dernière. En somme, le démon a réussi à détruire de l'intérieure la personne qui vivait dans ce corps et le possède à la place de la claymore. Il faut savoir qu'au départ les sujets "test" étaient tous des hommes, mais ceux-ci n'arrivaient pas à limiter leurs pouvoirs, ils se sont donc tous changés en ce que l'on appel des Yoma. Les sujets sont donc tous devenus des femmes par la suite, car elles contrôlent mieux l'utilisation des pouvoirs du démon en elle. Il est également important de noté que toutes les claymores finissent un jour par utiliser trop de pouvoir, et donc inévitablement de se transformer en démon. Les Claymores: Ce sont uniquement des femmes. Elles ont été recueillit par l'Organisation car la plupart du temps elles étaient orpheline, ou bien leurs parents les ont vendu. L'Organisation leur implante la chaire et le sang d'un démon lors de leurs douze ans, puis elles sont formées à l'art de se battre afin de devenir des guerrières établies à dix huit ans. Par la suite, elles accomplissent des missions pour l'Organisation en échange d'argent. Leur but est surtout de tuer tous les Yoma qui hantent les villages. Elles finissent toutes un jour par elle aussi se transformer en Yoma, d'autres claymores assurerons alors leurs morts lorsque cela se produira. On ignore pourquoi toutes les claymores deviennent blonde après la cérémonie visant à leur implanter un démon, des légendes disent que c'est pour tromper les hommes qu'elles possèdent ces cheveux blonds et ces visages d'ange. Un Yoma: cela veut dire " un démon". Même s'ils sont appelés Démons, ils ne sont pas réellement des démons comme on peut l'entendre dans le sens général. À l'époque des claymores, ces démons investissaient le corps des humains afin de se fondre dans la masse. En effet, ils tuaient l'humain de leur choix puis entrait dans leur corps, ainsi ils vivaient parmis les humains dans les villages sans se faire remarquer. Puisqu'ils mangent les entrailles des humains, ils étaient donc sous couverture pour dévorer d'autres habitants sans qu'on ne les trouvent. Éveillés: Claymores transformées totalement en Yoma. C'est le démon qui gouverne la Claymore. Éveillés partielles: Claymore capable de se transformé en démon de façon totale, cependant c'est la claymore qui gouverne totalement son corps. Yoki: C'est le "chakra" de quelqu'un. )
Spoiler:
Elle est la seule claymore connue à avoir été créé à partir d'une autre claymore plutôt que d'un yoma.De ce fait, elle n'est pas moitié-yoma moitié humaine comme les autres claymores mais trois-quarts humaine et un-quart Yoma. A cause de cela, elle est considéré comme étant faible et a été octroyé le rang #47, le plus bas de toute l'organisation, à tort. En réalité, le fait d'avoir plus de chaire humaine dans le corps que de chaire de Yoma permet de contrôler totalement le démon et de s'en servir à sa guise. Malgré tout cela, elle est donc relativement puissante et fait partie des éveillés partielles, et obtiendra le rang #1 après avoir vaincu Priscilla pour la première fois.
Spoiler:
* Techniquement parlant les claymores ne sont pas réellement considéré comme des humaines car certains humains ne supportent pas d'avoir un démon en eux et meurt après l'opération consistant à leur en implanter un.
Spoiler:
Claire vivait heureuse avec ses parents, mais ils furent tués par un yoma lorsqu'elle n'avait que huit ans. Le monstre ne la tua pas, il l'emmena avec lui et la tortura. Ce calvaire dura plusieurs années jusqu'à ce que ce yoma fut tué par Teresa, la claymore numéro 1 de l'Organisation. Claire été enfin libérée, mais elle n'avait plus de famille. Elle décida donc de suivre Teresa. Mais celle-ci n'était pas de cet avis, étant une claymore, elle ne pouvait pas s'encombrer d'une fillette humaine. Mais Claire s'accrocha quand même à elle. Elle n'avait plus personne et elle ne pouvait même pas parler, son emprisonnement l'ayant renfermée sur elle-même. Teresa partit tout de même. Ce n'est que bien plus tard qu'elle se rendit compte que Claire l'avait suivi. Au début, elle n'y prêta pas grande attention. Mais elle se dit qu'elle risquait d'avoir des problèmes avec l'Organisation si la fillette venait à mourir par sa faute. En effet, il est strictement interdit aux claymores de tuer des humains sous peine de se faire exécuter par leurs camarades. Teresa décida donc de s'occuper de Claire jusqu'à ce qu'elle trouve une famille pour l'accueillir. Elles voyagèrent ensemble et elles finirent par s'attacher l'une à l'autre. Claire ne pouvait toujours pas parler et Teresa finit par lui donner le nom de Claire, qui était celui que les parents de celle-ci lui avaient donné. Alors que les deux protagonistes se rendaient dans une nouvelle ville, deux status dos à dos interpella Térésa. Dans une vieille légende, Claire et Teresa était deux déesses jumelles. Leurs ailes d'ange faisait rêver Claire. La petite fille aurait tout donner pour avoir une aussi jolie paire d'ailes.
Spoiler:
Les deux femmes continuèrent leur route et Claire put de nouveau parler après l'attaque d'un groupe de pillards. Malgré le fait qu'elle s'était attachée à elle, Teresa n'avait pas abandonné l'idée de trouver une famille d'accueil pour Claire. Ce qu'elle trouva à la prochaine ville. Tuant un Yoma au passage, Teresa repartit malgré les protestations de Claire. "Vis et meurt en humaine" lui avait-elle dit avant de s'en aller.
Mais, lorsqu'elle fut un peu éloignée, Teresa remarqua que la ville où elle avait laissé Claire se faisait attaquer. Le Yoma qu'elle y avait tué, était censé protégé la ville sous un accord avec les humains. La claymore revint en vitesse en ville, qui était déjà à feu et à sang. Elle parvint à retrouver Claire et tua tous les attaquants. Car ceux-ci avaient battut la petite fille quasiment à mort, heureusement Teresa était arrivée. Cette fois, elle ne pouvait pas rester de marbre devant la cruauté de ses opposants puisqu'ils s'étaient attaqué à Claire. Après ça, la claymore et la fillette repartir. Teresa ne pouvait plus retourner à l'Organisation puisqu'elle avait enfreint la règle, elle avait tué des humains. Elles voyagèrent donc de ville en ville, cherchant un peu de repos, ce qu'elle trouvèrent. Mais le répit fut de courte durée. En effet, l'Organisation avait appris la trahison de Teresa, envoya quatre claymores pour l'abattre. Soit Priscilla, tout juste devenue la numéro 2, Irène, la numéro 3, Noëlle, la numéro 4 et Sophia, la numéro 5. Même si les claymores de 1 à 5 ont une force à peu près égale, Teresa demeurait la plus forte. Elle eut même l'occasion de tuer Priscilla, qui aurait pu être une menace à long terme pour son rang, mais elle lui laissa la vie sauve.
Elle s'apprêtait à repartir, lorsque la numéro 2, sous l'effet de la colère, commença à s'éveiller. Mais elle ne pouvait toujours pas battre Teresa. Le combat se poursuivit dans les montagnes, suivie des autres claymores et de Claire. Priscilla continuait à forcer sur son yoki, son pouvoir de yoma et devenait chaque fois un peu plus un démon. Teresa gardait toujours l'avantage. Toutefois, elle baissa sa garde lorsque Priscilla lui demanda de la tuer avant qu'elle ne soit totalement éveillée. Cela lui coûta la vie. Teresa s'attendrit et s'apprêta à donner le coup de grâce à la numéro 2. Profitant de ce moment d'inattention, Priscilla lui coupa la tête d'un coup sec, sous les yeux de Claire.
Puis, Priscilla s'éveilla totalement, tua les autres claymores et s'en alla. Étrangement, elle laissa la vie sauve à Claire. Celle-ci était anéantie, elle avait perdu sa meilleure amie, sa mère de cœur. Toutefois, elle décida de la venger en devenant elle-même une claymore et en tuant Priscilla. Elle rencontra le chef de l'Organisation venu récupéré le cadavre de Térésa, emportant la tête de Teresa avec elle, Claire demanda qu'on lui implante la chaire et le sang de Teresa dans son corps. Ce qui fut fait. Cependant, l'Organisation craignait que le démon qui était implanté de base dans la chaire de Térésa ne soit pas assez puissant une fois implanté dans le corps de Claire. Craignant cela, ils lui ont implantés un deuxième démon, du sang et des "cellules" de ce dernier qu'ils avaient découvert dans les vestiges d'un château très ancien. C'est ce qui vaudra à Claire de se faire posséder par ce dernier, plusieurs siècles après sa propre histoire.
Spoiler:
Ce démon la possédera un temps par des biais fourbes: il réussira à convaincre son esprit de certaines choses afin de mieux la contrôler. Il créera une illusion qui mélangera la vie de Claire à une autre femme, qui portait le même nom qu'elle, et ainsi à la faire "devenir" cette autre femme afin de pouvoir prendre le contrôle de son corps.
Afin de développer au maximum leur résistance physique, leur agilité face à l'esquive de coups, ainsi que leur force, les futures claymores étaient laissée livré à elle-même dans une sorte de labyrinthe remplit de Yoma. Elles étaient surveillée par écran géant, il existait un labyrinthe pour chacune des nouvelles recrues: ainsi elles apprendraient à ne compter que sur elle-même. Vivant dans ces conditions de leurs 10 à 19 ans, elles ont vécu des choses effroyables à l'intérieur de ces labyrinthes d'entraînement intensif: tabassé, des membres dévorés, transpercé, découper... les Yoma étaient des démons sans pitié. On les laissaient un jour sur deux avoir une épée sur le modèle de celle qu'elles possèderaient plus tard afin qu'elles apprennent à s'en servir, mais qu'elles deviennent aussi des combattantes expertes en corps à corps. Les membres de l'Organisation n'intervenaient que si la jeune fille se retrouvait proche de la mort, autrement elle devait apprendre à développer ses facultés au maximum, et pour cela elles devaient se débrouiller, seules. C'est pourquoi les claymores sont redoutables aussi bien au corps à corps qu'à l'épée.
Claire devint donc une claymore et elle fut la première "demi-claymore". Elle reçut sa marque unique, une marque qui identifie en quelque sorte la claymore et que l'on trouve sur son épée, sur son uniforme au niveau de son cou et sur sa feuille noire. Une feuille noire est, comme son nom l'indique, une feuille qu'une claymore peut envoyer à la personne par qui elle désire être tuée si elle sent qu'elle va dépasser sa limite. Cette feuille est cachée dans l'épée de la claymore. Et elle reçut aussi un numéro, le 47, qui est le numéro le plus bas dans la hiérarchie. Mais il n'est pas fixe.
Claire commença donc à recevoir des ordre de missions. Un jour, alors qu'elle effectuait justement une mission de routine, elle tua un yoma qui avait pris l'apparence du frère d'un jeune homme. Celui-ci, n'ayant plus de famille voulut la suivre. Claire s'y opposa. Mais devant son obstination et sa situation qui lui rappelait la sienne jadis, elle finit par céder et engagea le jeune homme, nommé Raki, comme cuisinier. Ils voyagèrent ensemble et il y eut quelques combats, dont celui où Claire se trouva obligée de tuer une de ses camarade et amie parce qu'elle avait dépassé sa limite. Il y eut aussi le combat contre un Éveillé mâle. Et c'est là qu'elle découvrit qu'il y avait eu une génération de guerriers mâles avant les claymores. Les guerriers mâles avaient un grand inconvénient, ils s'éveillaient beaucoup trop rapidement. Durant cette bataille, Claire faillit s'éveiller pour de bon. Mais grâce à Raki, elle réussit à redevenir humaine. Suite à cela, les deux amis repartirent sur les routes. Et Claire reçut un autre ordre de mission, dans les montagnes et avec des autres claymores cette fois, Miria, numéro 6, Denève, numéro 15 et Helen, numéro 22. Cette mission consistait à tuer un yoma. Mais en réalité il s'agissait d'un Éveillé mâle très puissant. Plusieurs claymores avaient déjà été envoyées pour le tuer mais aucune n'en étaient revenues vivantes. Heureusement, Claire, Miria, Denève et Helen s'en sortirent, avec quelques blessures et réussirent à tuer l’Éveillé. Et c'est là que Miria leur confia ses soupçons par rapport à l'Organisation. Puis, avant de partir les quatre claymores se firent la promesse de se revoir en joignant le bout de leur épée. Et en dernier, Miria leur montra les marques des 5 premières Claymores : Alicia, Beth, Galatea, Ophelia et Rafaela. Elle leur conseilla d'éviter Ophelia car elle est dangereuse. Puis elles repartirent.
Spoiler:
Claire retrouva Raki puis les deux repartirent après que Claire ait reçu encore un autre ordre de mission. Un fois arrivés au lieu de la mission, ils s'aperçurent qu'une autre claymores était là. Claire reconnut sa marque, c'était Ophelia. La mission était de tuer une Éveillée, mais comme elle n'était pas là, Ophelia se mit à "jouer" avec claire et Raki d'une manière assez sadique en attendant l’Éveillée. Elle coupa les jambes de claire et pendant que celle-ci les recollait, Ophelia se battait contre Raki, qui devait tenir jusqu'à ce que Claire ait fini. Et c'est à ce moment-là que l'Eveillée fit son apparition et faillit dévorer Raki. Heureusement, Claire arriva juste à temps pour le sauver et pour s'enfuir avec lui. Pendant ce temps, Ophelia tua l’Éveillée et se mit à la poursuite de Claire et Raki.
Claire laissa son compagnon de voyage dans la forêt avant de retourner combattre la numéro 4, craignant de ne pas pouvoir le protéger. La Claymore lui conseilla de se mettre en marche vers la ville du Nord, ainsi il pourrait trouvé l'épéiste Isley qui lui apprendrait son savoir. Certes, ce dernier était un Éveillé, mais il ne faisait pas parler de lui. Elle lui fit la promesse de le retrouver et lui promit de survivre jusqu'à ce qu'ils se revoient. Puis elle s'en alla.
Le combat qui s'ensuivit tourna vite en l'avantage de la numéro 4 avec sa technique de l'épée Serpent, technique faisant onduler la lame de l'épée comme la queue d'un serpent. Elle fut toutefois sauvée de justesse par Irène, l'ancienne numéro 2 que tout le monde croyait morte. Elle emmena Claire, qui avait perdu connaissance, dans son refuge.
Elle lui raconta ce qui s'était passé depuis la mort de Teresa. Puis, une fois que Claire fut à peu près remise de ses blessures, Irène lui enseigna sa technique de l'épée vive. Cette technique consistait à bouger son épée si vite que l'on ne voyait plus les coups, ni même la claymore dégainer son épée. Pendant ce temps, Ophelia, grièvement blessée, sombre dans la folie et s'éveille.
Après qu'elle se soit remise, et après son entraînement, Claire repart et combat de nouveau Ophelia, et cette fois, elle réussit à la tuer. Elle apprend la technique de l'épée Serpent en tuant Ophélia. Puis elle partit à la recherche de Raki. Pendant ce voyage, elle dut combattre Riful l'un des trois Abyssaux. Les Abyssaux sont les anciens numéros 1 qui se sont éveillés. Elle fit aussi la rencontre de Galatea, la numéro 3 et sauva Jeanne, la numéro 9 en la ramenant à sa forme humaine. Claire repartit, et Jeanne la suivit, voulant protéger la numéro 47 pour payer sa dette qu'elle a envers elle.
Un autre combat s'ensuivit, de beaucoup plus grande envergure. Une bonne vingtaine de claymores avaient été convoquées. Une bataille contre les Eveillés d'Isley, l'un des Abyssaux, s'annonçaient dans une petite ville du nord. Celui-ci était resté discret pendant de longue années mais avait en réalité un plan de bataille bien dissimulé. Le premier combat contre les Éveillés commença. Mais Isley étaient encore en route avec Raki et Priscilla, celle qui tua Teresa et Raki. Les Eveillés peuvent prendre une apparence humaine. Raki ignorait bien-sûr l'identité de ses compagnons de voyage.
Les claymores avaient l'avantage, ce qui ne plaisait pas à Isley qui envoya son second, Rigardo pour en finir. Il tua plusieurs claymores. Finalement, ce fut Claire qui en vit à bout, mais elle dut s'éveiller en partie pour cela. Et c'est à ce moment-là que Priscilla prit à son tour sa forme d’Éveillée. Claire le sentit et partit de suite pour la combattre et la tuer. Plusieurs claymores la suivirent, Miria, Denève, Helen et Jeanne. Et aussi Raki, qui était arrivé depuis peu en ville.
Le combat entre Claire et Priscilla commença. l’Éveillée avait l'avantage, elle devint même encore plus puissante. Mais Claire s'éveilla un peu plus et ne cessant de penser à Teresa, finit par la mettre à genoux et lui faire reprendre son apparence humaine. Et au moment où elle allait lui donner le coup de grâce, Raki s'interposa. Il ne voulait pas que Claire tue Priscilla et il réussit à la convaincre. Cependant, Claire voulait absolument la tuer. Si elle ne le faisait pas, elle ne voyait plus de raison de vivre. Et c'est Jeanne cette fois qui intervint. Elle réussit à arrêter la numéro 47 pour de bon et à lui faire reprendre sa forme humaine. Mais elle dut sacrifier sa vie pour cela. Elle put donc rembourser sa dette. Claire pleura longtemps sur le corps de son amie.
Isley revint pour chercher Priscilla puis il s'en alla sans demander son reste.
Le combat était fini. Mais d'autres allaient suivre. En attendant, chacune des claymores survivantes partit de son côté. Elles se firent la promesse de se retrouver un jour.
Claire partir de son côté et Raki aussi, ce dernier n'avait pas terminé son apprentissage à l'épée, et puisqu'Isley et Priscilla ignorait toute son histoire avec Claire, il les avaient suivi.
Claire retrouva Miria et les autres survivantes. Ensemble, elles avaient toutes désertées l'Organisation et formait un groupe des plus puissantes claymores. Leur but était d'éradiquer les abyssaux et les éveillés qui tentaient de gouverner le monde.
Des années s'était écoulé et le petit groupe de claymore, après de nombreuses batailles gagnées, se retrouvèrent à nouveau confronté à Isley et sa troupe. Isley s'était allié avec Rafaella, une autre abyssal, pour reconquérir la ville du Nord et prendre la ville de l'Ouest, sous les commandements de Priscilla. Les claymores s'interposèrent; Claire porta le coup de grâce à Rafaella, puis affronta par la suite une seconde fois Priscilla. En effet, Priscilla venait de faire exécuter Raki par Isley lorsqu'elle comprit que Claire tenait à lui. Malheureusement notre chère Claire ne put pas sauver son ami. Rentrant alors dans son stade d'éveillé partielle, sa transformation était encore plus puissante que la dernière fois qu'elle avait rencontrée Priscilla. Celle-ci, dans une rage folle en constatant qu'elle n'arrivait toujours pas à surpasser Claire, fit se sacrifier Isley à sa place et réussit à s'échapper.
C'est ainsi que Claire continua sa route, voulant retrouver Priscilla pour lui octroyer le châtiment qu'elle méritait: la mort. Ce qui fut fait.
Les autres claymores qui accompagnaient Claire moururent toute petit à petit, bien qu'elles étaient censé être immortelle, seule Claire survécu et pu contrôler entièrement son démon. La jeune femme continua sa route à travers les années, tentant de servir la justice et ce qu'elle considérait être " le bien " en dépit que le "bien et le mal" soient des notions abstraites.
"Tu parais calme en surface, mais en réalité ton cœur est agité par un tourbillon de flammes." Irene, à Claire.
Elle avait méditer et avait regagner son histoire et ses vrais souvenirs. La première chose à laquelle elle avait pensé en revenant à elle ?
- Motta...
Tout était rentrer dans l'ordre, la claymore se souvenait de sa véritable histoire et de ses vrais souvenirs personnels.
La claymore se releva de sa position, ses épées étaient plantés dans le sol. Elle les récupéra, les rengaina dans son dos, sous sa cape, puis se mis à déambuler vers une destination nouvelle.