Bills -dieu de la destruction

De nombreuses ères se sont écoulées depuis la Création de l’Univers. Chaque tentative d'un règne de prospérité fut soldé par un terrible échec, parfois doublé de lourdes conséquences pour les générations à venir. L'Histoire, vous la connaissez. Les noms de Chaos, les destructeurs de mondes. Il existe un dieu de la destruction pour chacun des douze univers existants, à l’inverse des Kaioshins qui créent des planètes et y font naître la vie, les dieux de la destruction les détruise et en font disparaître toute trace de vie.

Beerus n’est pas un mythe. Les poussières d’étoiles qu’il laisse derrière lui en témoigne.
Son malin plaisir le guide machinalement vers la destruction. C’est un automatisme. Une habitude. Chaque jour, lors de son cycle, son devoir l’emmène vers des mondes peuplés, ou la vie prospèrent. Ses doigts prennent possession de la puissance destructrice et enclenche le mécanisme. Avec douceur, il ne laisse qu'une vague sensation d’énergie d'une planète en fin de vie. Celle-ci est grande, pour ne pas dire immense.

Voilà des centaines d’années que Beerus dors dans son palais.

Les réveils du temps flottaient dans la salle, il plissa les yeux, au regard somnolent d’un soleil de plomb, dans une mélodie peu agréable. Il était l’heure pour Beerus de commencer un nouveau cycle de destruction.

Beerus et un chat recouvert d’or et de soie. Une créature façonnée avec fantaisie et malice. L’incarnat n’est pas sa couleur, seul le doré ressort sur sa peau. Il emprunte le regard froid des statues, incapable d’exprimer autre chose que le vide absolu.

Son corps est frêle, meurtri par la caresse de la destruction. De couleur violette. A l’image d’un tableau imparfait, structurée sans aucune conviction. Quelques bijoux dorés sur ces oreilles pointues, des anneaux aux chevilles. Il porte également des anneaux autour des bras, au cou et aux poignets.

Il est furie. Peu de compassion. Il est une arme, une machine, tout juste douée à la destruction. La gamme des sentiments animant son corps est minuscule, variant de la colère à la joie. Il aime se montrer supérieur aux autres, Beerus est extrêmement lunatique et rancunier au plus grand désarroi de ces ennemies. En adéquation parfaite avec son statut de dieu de la destruction. Généralement, il ne s'adresse correctement qu'aux personnes qui le méritent. Enfin, il ne s'adresse qu'aux personnes qui le méritent, tout simplement. Et c'est là que ça devient légèrement compliqué, car un ennemi comme un ami peut recevoir les paroles envenimées de sa rage comme de son rare calme.

Comme tout personnage, il a ses faces sombres et ses côtés lumineux, il se montre de temps en temps extrêmement courtois. Peu importent les remparts, peu importent les adversaires qui se dressent sur sa route, il trouve toujours les ressources nécessaires à la victoire, le pouvoir de Beerus est sans limite. La destruction est son dessein. Si puissant qu'on se demande qui pourra l'arrêter. Pas lui-même, en tout cas. Il a déjà repoussé ses limites en de si nombreuses reprises qu'il n'a pas à douter de sa capacité à réitérer l'opération. Il est, cependant, conscient que seul Whis est en mesure de le battre.