Should stay dead [PV: Celerya]

Ah, la douce brise du désert... c'était une sensation réconfortante pour les marcheurs exténués de leurs longs voyages. Enfin, il était rare de voir des gens faire du pèlerinage ici ; les nombreux guerriers de l'espace qui venaient ici n'avaient que pour but de se bagarrer, chasser ou s'isoler. Il était évident que le simple fait de se perdre à l'intérieur d'un endroit si vaste n'augurait rien de bon, Troy pouvait tomber sur n'importe quel sayen mais comme le destin était un grand humoriste, il décida alors de le faire tomber sur une vieille connaissance enfin... ce qu'il en restait du moins. Celerya, cette pauvre fille complètement perdue dans ses pensées avançaient au loin. De là ou elle était, Troy ne pouvait apercevoir que sa silhouette mais le danger se rapprochait lentement du pauvre terrien qui n'avait encore rien demandé.

Était-ce donc l’œuvre du Karma ? Peut-être mais dans ce cas il allait passer un mauvais moment, tout comme cette paumée d'ailleurs. Sa chevelure d'or et son aura emplie de lumière laissaient deviner que la jeune femme avait acquis une toute nouvelle puissance. Ses yeux qui sont passés du brun au turquoise étaient tout deux aussi vides que des billes de verre. Bientôt, elle dirigea son regard vitreux vers l'origine de cette puissance qui lui semblait quelque peu familière bien qu'elle ne ressemblait  pas celle de l'un de ses congénères. Dès lors qu'il vit la silhouette du jeune homme, sa tête se pencha immédiatement sur le coté gauche, laissant ainsi une sorte de « crac » résonner dans le silence. Sa mâchoire se resserrait de petit à petit, elle semblait en vouloir énormément.

« Ennemi... je dois... je vais l'exterminer. »

Sa voix était faible et ses paroles étaient vides. Elle resta silencieusement debout à ne rien faire pendant quelques instants, laissant ainsi ses cheveux voler au vent  jusqu'à ce qu'elle eut soudainement une réaction des plus étranges. Un large sourire malsain s'affichait sur son visage alors que ses yeux se remplissaient de sang. Son regard de malade avait bien de quoi donner la chaire de poule, sa tête se redressa d'un coup puis, telle une bête sauvage, elle fonça droit sur sa nouvelle proie enfin ce n'était pas vraiment elle qui l'agressait... c'était moi ! Oui oui, vous avez  bien compris, c'est bien moi et non cette idiote Celerya qui prenait du plaisir à attaquer ce pauvre et misérable humain ! Grâce aux effets à long terme du sérum noir, j'ai enfin réussi à prendre toute la place que je voulais dans la conscience et l'omniscience de cette pauvre et pathétique sayenne ! Je suis le sérum noir, je suis le plus grand poison conçu par les Tsufuls, je suis Celerya ! En m'imbibant de petit à petit de toutes ses pensées, ses sentiments, de cette puissance... nous n'avons fait plus qu'un et par conséquent, son âme, ses rêves, ses espoirs, sa détermination... nous la partageons à présent.

C'est avec un regard toujours aussi sinistre que je m'agrippais à ce pauvre garçon qui avait osé m'insulter lors de mon voyage au royaume des morts. Pensaient-ils sérieusement qu'en faisant un tel acte, il ne risquait pas de mourir une seconde fois ? Ahah, quelle bonne blague. Si je le pouvais, je me serait déjà arrangée pour le torturer, le tuer, le faire revenir et recommencer encore, encore et ENCORE jusqu'à ce que j'en ai assez mais de tels pouvoirs ne sont malheureusement pas entre les mains de n'importe qui. C'était tellement dommage... il a donc fallut que je me contente de le plaquer au sol en le tenant fermement au niveau du cou avec ma main gauche durant le temps que je m'amusais à le frapper plusieurs fois au visage avec l'autre. C'était amusant, j'en voulais encore plus. Je voulais continuer jusqu'à ce que la saveur de ses cris me comble de joie. Cette violence était tellement excitante que ma queue de singe se balançait de droite à gauche à la manière de celle d'un toutou content de retrouver son maître.

« Je me demande bien jusqu’où peut aller ta résistance, petite créature !»

Oui, je ne le voyais comme rien d'autre. Tout ce qui était faible pouvait bien disparaître, je m'en fichais complètement. Je ne portais d'attention qu'à une chose en ce moment, c'était le visage souffrant de ma pauvre victime dont la vie était en train de s'écourter. Quelle joie, je n'avais jamais ressenti cela auparavant ! Il faudrait absolument que je recommence ce genre d'activité à grande échelle lorsque j'en aurait terminé avec lui mais je n'ai encore aucune idée de qui je pourrais attaquer en premier.

Hm... peut-être toi ? Oui je parle de toi qui me lis en ce moment même, Invité . =)

Curieusement, l'odeur de ma proie me rappelait vaguement quelque chose. Je ne sous-entends par là le fait que je reconnaissais quoi que ce soit dans l'odeur pestilentielle que dégageait sa sueur froide mais j'avais l'impression d'avoir déjà croisée cette personne bien que je ne souvenais plus tellement de ou et quand nous nous sommes croisés pour la dernière fois. Cela n'avait que très peu d'importance pour moi, je me contentais juste de là briser doucement, observer sa conscience partir durant que ses cris incessants redoublaient de volume... malheureusement, tout ne s'était pas déroulé comme je l'avais prévu à cause de ce fichu clone. En m'emportant dans l'excitation et la joie du meurtre, j'avais délaissé mon attention du reste et surtout de mon point faible, ma queue de singe que cette doublure stupide ne tarda pas à tirer en plus de me forcer à relâcher mon étreinte.

Mes forces s'amenuisaient au fur et à mesure que la machine tirait, la douleur m'élançait mais je tenais debout malgré tout. Cette attaque de fourbe, m'obligeant à abandonner le nouveau pouvoir que j'ai acquis, je me vis contrainte d'annuler ma transformation pour économiser au maximum mon énergie avant de trancher sauvagement ce semblant d'humain avec un Kienzan. Ce fut rapide, simple et efficace... tranché en deux, cette créature éphémère ne pouvait plus jamais se mettre en travers de mon chemin. Alors que je venais d'en finir avec cette chose était loin d'assouvir ma soif de destruction, mon regard se dirigeait une nouvelle fois sur le visage de ma victime qui n'était qu'à quelques de mètres de moi. Il essayait de le cacher derrière un sourire mais je le sentais, je le voyais qu'il avait peur. C'est donc avec un véritable sourire dément que je m'approchais pas à pas vers lui tout en enroulant ma queue pour ne pas encore avoir à subir une autre humiliation.

« … »

Je ne disais mot, ces vaines paroles sur lesquelles il s'accrochait à la vie, ne me touchaient guère. Il avait peur, il me craignait et essayait simplement de me convaincre d'épargner sa misérable existence. Devenir son alliée ? Pff... les créatures de notre genre n'hésitaient pas à s’entre-tuer dès que l'occasion se présentait seulement... quelques chose m'interpella dans ses propos insensés :L'ex-Roi Vegeta. Lui, n'était plus qu'un déchu, c'est parce-qu’il est tombé qu'il m'avait outrageusement emportée dans sa chute. Si son règne ne s'était pas terminé de cette façon, les effets du sérum noir ne se seraient certainement pas déclenchés. En autre termes, il était indirectement le responsable de ce que je suis devenue, il était l'élément déclencheur de ma folie destructrice mais je ne lui en voulait pas, loin de là... je lui était reconnaissante en vérité, reconnaissante à un tel point que j'ai décidée d'abandonner tout ce que je faisais à cet instant dans l'unique but de le remercier comme sa gardienne se devait de le faire.

Je pris donc mon envol pour le centre de régénération, abandonnant ainsi le terrien qui m'avait donnée cette fabuleuse idée. S'il voulait réellement avoir le privilège d'être épargné plus tard, il avait tout intérêt à démontrer qu'il allait m'être d'une quelconque utilité sans quoi... je n'ai nullement besoin de mentionner ce qu'il se passerait dans le cas contraire. =)  En me concentrant un peu, je pouvais sentir l'aura de Vegeta et donc sa position exacte, sa puissance semblait énormément réduite par apport à celle dont il avait fait preuve durant notre combat. J'ai donc supposé qu'il ne s'était pas encore remit des blessures de son combat contre l'autre sayen, voilà qui allait drôlement simplifier les choses.