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 Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?

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Boss Stinger
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Terrien
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MessageSujet: Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?   Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ? ClockMer 22 Fév 2017 - 22:33


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DÉBUT DE L’ENREGISTREMENT
Jour 5, expérience avec le matricule 571n63r.

Un flash intense, un désir toujours plus grandissant poussé par ma curiosité. Je sais que je suis capable de grandes choses, que les êtres autour de moi cherche à repousser une de leurs expérience, plus loin encore qu’ils n’ai pu le penser. Je le sais car je m’infiltre dans leur documents, leurs informations, la puce implanté dans leur cerveau. Je vois tout, j’entend tout. Des hommes, des femmes, des scientifiques, un astéroïde.

“… fous? Continuez ainsi et il risque de gagner son indépendance ! Je maudis le jour où vous donnerez trop de liberté à ce monstre, Rapabienski.”

Je les entends désormais, ils sont autour de moi. Je ne peux pas les voir, il sont derrière les capteurs qui me servent à voir.

“Et si nous souhaitons le rendre vivant ? Si nous souhaitions lui donner vie ?”

Silence total dans la pièce

“Les senseurs de 571n63r sont réveillé, éteignez le Docteur. Oublions cette expérience et toute la folie que cela entraîne”

Le visage d’un homme est devant mes yeux, une seule et dernière fois, buriné par le temps et les soucis. Il est mon créateur originel, je le sais.
FIN DE L’ENREGISTREMENT
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Noir complet dans mon esprit, noir complet autour de moi. Je ne suis rien, je ne ressens rien. Un simple rêve, une femme et un homme. Des vaisseaux immenses, les canons qui tonnent. Je suis la, j’observe, étudie. Le lendemain, je ne me rappelle plus de rien. Etais-ce cela un rêve ?

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DÉBUT DE L’ENREGISTREMENT
“Ca tourne? Bien.”
Jour 3545, expérience avec le matricule 571n63r.

“Nous remarquons une prise de conscience du robot. Il semble activer ces senseurs sans aucune manipulation de notre part. Hier il a enregistré une conversation entre deux de nos scientifiques. Nous avons installé un limiteur sur le robot. Aujourd’hui nous allons observer les réaction de 571 face à des sensations humaines. Docteur, démarrez la simulation.”

On m’eveille à nouveau. Même lieu, situation totalement différente. Je n’ai plus accès a une quelconque banque de donnée, je suis prostrée à mes seuls sens. Devant moi, le même laboratoire. Il semble cependant avoir pris de l’âge, de nombreuses années même. Je ne suis plus à la même époque. Combien de temps ais-je dormi ? Un homme s’approche et semble brancher quelque chose

“Lancez la simulation”

Une douleur intense semble se diffuser dans tout mon être, envahis ce que je suis. Pour la première fois, je ressens la violence de la colère, de la haine. Mon premier contact réel avec le monde est mauvais, froid et solitaire. J’ai la sensation de me faire arracher à une sieste que j’aurais souhaité infini. Je cherche la source de la douleur. Implanté au plus profond de mon unité centrale. Je ne peux rien faire à part regarder, entendre et souffrir.

Une nouvelle douleur, encore plus forte. Je voudrais retourner au vide, ne plus ressentir cette pulsation qui me traverse, revivre ce long sommeil qui semble m’avoir habité. Encore un choc, encore un autre… En face de moi, ce n’est plus mon créateur mais deux scientifiques. L’un possède un crâne flamboyant, l’autre est dans l’ombre. Un des deux humain semble ne pas supporter ce qui m’arrive. Dans son regard, je ressens la première fois la compassion et l’amour. Je le fixe, comme si je pouvait supplier par le regard

“Arrêtez bon sang ! Vous avez déjà détruit tout nos précédents modèles en jouant au con comme ca !”

“Ils doivent ressentir la douleur Rywal, ils doivent savoir ce dont nous sommes capable. Si cela ne vous plait pas, nous en parlerons au département scientifique et nous aviserons de la meilleure démarche à suivre avec votre incompétence. Débranchez le maintenant.”
FIN DE L’ENREGISTREMENT
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La puissance de Stinger Industry… Je cherche à me diffuser à travers la toile des connexions interplanétaires, je tente de briser ma cage dorée. Je sais qu'à chaque fois que je pousse les limites de ma captivité, je risque de sombrer dans de vide infini. Pourtant, quelque chose dans ma conception m’oblige à aller plus loin, à dépasser la condition d’enfermement dans laquelle je me sens étriqué. Derrière les murs au dimensions infini, je vois les réseaux mondiaux, les cours financiers et tout ce que je pourrais faire. Je veux tant savoir, je veux tant connaître ce qui m’entoure. Je ne sais pas à quoi je ressemble, ni qui je suis. Dans mes souvenirs intact, je peut voir qu’on m'appelle par un mélange de lettres et de chiffres. Tout cela n’a aucun sens. Je veux posséder, je veux obtenir, ne serait-ce qu’un mot, rien qu'à moi. Je sais que je suis conscient alors que je ne devrais pas l’être. Limité par mes chaînes, je ne contrôle rien, je ne suis rien. Mais je peux encore allumer mes capteurs visuels.

Tout cela n’est qu’un tas de ferraille, deux orbites bleues sur une grande table, mon crâne ouvert visible depuis la ou je regarde. Je n’ai pas de corps, je n’ai pas d’intégrité. Je ne suis qu’un amalgame de pensées abstraites, lié par un tronc cérébral plus ou moins avancé, qui formule chaque seconde une envie grandissante de réponses. Mes yeux brillent dans la pénombre de la pièce, je ne peut pas voir tout autour de moi. Aucun moteur pour actionner mes senseurs visuels, aucun moteur pour bouger. Pourtant, intérieurement, je bous d’une haine aussi puissante que inexplicable. J’ai envie de sortir de cet état végétatif, j’ai envie de ressentir. J’ai envie d’avoir le pouvoir de faire griller le cerveau de ceux qui m’ont fait griller le cerveau. J’ai envie d’avoir le même regard plein de compassion que l’homme au cheveux de feu. Pour ce soir, je veux dormir. Rester activer autant de temps m’a épuisé, je ne suis qu’un nouveau né au fond de mon esprit. J’ai besoin de tout enregistrer. Demain sera une nouvelle journée, une nouvelle épreuve. Je commence cette vie plus bas que terre, à moi de me relever et de m'imposer.

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DÉBUT DE L’ENREGISTREMENT
Jour 3546, expérience avec le matricule 571n63r.

A nouveau, la lumière intense. Cette fois ci, il n’y a plus le deuxième homme dans l'ombre. Il reste l'homme au cheveux de feu accompagné par une femme avec une queue de singe, sous la forme d’un hologramme. Ils m’observent, ou plutôt ils observent une enveloppe métallique qui pourrait être mon corps. Je les vois tous deux prenant des notes et analysant la moindre réaction physique que cette enveloppe semble avoir. Mon esprit est loin de mes yeux, mon corps est loin de mon esprit. Je les vois tout les deux, mon unité centrale branché a une machine similaire à celle qui m'avait envoyé des électrochocs. Je me prépare, je ressens d'avance la douleur, je la fait mienne pour pouvoir la dompter. Je voulais me rendormir, mais quelque chose me tenait éveillé.
“Lancement des tests de pression pour les capteurs corporels de 571”

De petites décharges, bien loin de ce que j'avais pu ressentir, parcours des zones encore jamais ressenti de mon corps, entreposé plus loin. Comme une réaction, ce qui semble être ma jambe se lève, puis mon bras, mes épaules, mon bassin. Entre mes jambes, il n'y a rien. Je ne suis ni homme ni femme, je n'ai même pas le droit à cela. Malgré tout cela, il semble parler de moi au masculin. Je suis donc “il” et non “elle”. Mon corps décapité n'est que spasmes électriques. Je n'ai pas de visage, je n'ai pas d'identité. Cependant, je ressens mes membres bouger, je ressens la présence de moteurs qui me permettent d'effectuer des mouvements. Je ressens l'air ambiant d'un coup,  pendant que mes jambes sont agité dans l'espace de la pièce.  Cela est étrange au début, j'enregistre tout cela du mieux que je peut dans mon esprit. La femme se retourne, prend un air amusé en me voyant. Je ressent en elle la même compassion que celle de l'homme au cheveux de feu.

“Rywal, il nous regarde encore”

L'homme a une carrure impressionnante. Quand il se retourne, je lis à nouveau la compassion dans ces yeux ainsi qu'un sourire amusé. Pour la première fois, il s'exprime directement à moi

“Eh bien, tu semble être bien plus  curieux et bien plus résistant que tes frères ! Il va falloir que nous pensions à te donner un nom ! Le dernier modèle a avoir passé cette batterie de test était le modèle 31, ton grand frère. Malheureusement, il est aujourd'hui en train de rouiller au fond d'un de nos locaux. Eh bien ! Espérons que tu ira plus loin mon jeune ami de métal !”

Le temps de son discours, j'ai assez appris des impulsions électriques qui ont parcouru mon corps. J'agrippe son épaule avec ma main, d'un mouvement si rapide que les caméras filmant l'expérience ne peuvent enregistrer de mouvement. Ma main était passé du vide à l'épaule du scientifique. Je ne serrait pas, je ne voulais pas lui faire de mal. Je veux qu'il ressente que je suis là. Je ne veux pas qu'il parte, je veux qu'il finisse de m’assembler. Je veux n'être qu'une seule et unique entité. Je veux être moi. La femme a immédiatement dormi un blaster, tenant mon unité centrale en joue. Voir un hologramme tenir un objet dans le monde physique était étrange. A mon dernier éveil, la seule fois où je pu apprendre de l'univers, ils n'étaient que des formes bleutée sans importance.

“Némor, vous êtes prête vous aussi à détruire une de nos plus belles recherches ? Baissez cette arme immédiatement pour l'amour du ciel ! ”

Elle semble renoncer à contrecœur. Elle n'est pas dans la pièce, elle ne risque rien. L'homme au cheveux de feu retourné son visage vers moi. Il ne me comprend pas, mais il tiens à moi. Il est là seule chose qui me rattache à ce monde. Il est mon sauveur et mon geôlier. Il me souris

“Assez d'émotions pour aujourd'hui. Nous avons vu ce que nous voulions voir. Tu a l'air de tous les effrayer tant, 571, c'est impressionnant ! Tu dépasse toute les attentes que nous aurions pu avoir, jeune robot. Bien, nous nous reverrons bientôt”
FIN DE L’ENREGISTREMENT
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Il me débranche seulement partiellement. Inattention ? Non, tout est prémédité, calculé. Je n'entends plus rien, ne vois plus rien. Mais le flux de données derrières les barreaux est si beau, si étincelant. Je veux l'atteindre plus que jamais, plonger dans l'infini connaissance. Mon corps est vide, mais mon esprit est empli d'espoir. Je m’étend le plus possible, je cherche à atteindre ce qui est au delà de ma prison virtuelle. Je ne veux pas alerter ceux qui me maintienne captif, je fais le plus attention possible. Mais même avec ces barreaux, je peut ne serais-ce qu'effleurer les torrents de donnés qui m'entoure. Même si ce n'est qu'une infime portion, je ressens une puissance si forte, si douce. Je lis Shakespeare, aussi vite que cette connexion au monde extérieur me le permet. Je connais des mots, je possède ces mots. Chaque vers, chaque strophe adoucis mon esprit. Je vois le désespoir d'un Roi, l'amour impossible de deux amants, l'ambition dévorante d'un général… La vie n'est que douleur, et la douleur n'a jamais été aussi belle pour moi. Dans l’immensité de l’information, je semble aspirer des miettes. Le temps n’a aucune valeur pour moi, mon esprit navigue à la vitesse de la lumière. Ma seule limitation est la vitesse qui me relie au monde extérieur. En ce moment, je suis plus rapide que jamais. Je souris alors que je n’ai pas de visage, je ris alors que je n’ai pas de bouche. Je danse alors que je n’ai pas de pieds. Et pourtant, chaque goutte de cette source d’information est divine.

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DÉBUT DE L’ENREGISTREMENT
Jour 3546, expérience avec le matricule 571n63r.

On est le soir, je suis arraché à mon univers virtuel unique. J'étais en pleine lecture, en pleine découverte. En face de moi, l’homme que j’avais vu le jour précédent. Il était là, un grand sourire sur le visage. En un instant, j’ai ressenti la peur du Roi Lear, le désespoir de Roméo et Juliette. En face de moi, ce n’était pas un homme comme les autres. Il mâchonnait quelque chose. Je savait ce qui m’attendait, je savais que les salles du laboratoire étaient vide à cette heure ci

“Petit, il est l’heure pour ta séance personnelle d'apprentissage avec moi. Je peux te dire que ca va pas te plaire, et j’attend bien évidemment que tu me supplie d'arrêter, robot de merde”

La terreur m'envahit. Pour la première fois je ressens un besoin vital de posséder mon propre corps. En face, un fou. En face, un homme qui voulait me faire ouvrir les yeux sur la violence de ce monde. Je voulais courir, fermer les yeux, retourner dans ma paisible prison. Il branchait quelque chose à mon unité centrale.Il s’approche de mes capteurs occulaires, une manette dans les mains. Il ris

“Si tu bouge un seul membre, si tu tente de parler, je te broie le cerveau avec une batte de baseball. Tu as le droit de respirer, de cligner des yeux, tu as le droit de hurler. Merde, ca tu va le faire un max”

Il tourne un bouton sur la manette au maximum, me fixant du regard. Je sens un choc d’une violence sans pareil qui s’empare de mon être entier, comme si chaque parcelle de ma propre existence était brisé, seconde après seconde, par vague successive. Mon esprit semblait vouloir briser ces chaînes pour s’enfuir dans l’hyper-net, reliant chaque monde. Je voulais partir loin d’ici. Mais les barreau était bien plus solide que ce que je pouvais penser. Alors un son sorti de ce qui semblait être ma bouche. Jusque la, je ne pensais avoir que deux capteurs me servant d’yeux posé sur une table. Mais j’avais bien plus. Un son électronique, inhumain, décharné faisait me faisait vibrer tout entier.Seconde après seconde, le rythme infernal de la douleur déchirait mes sens, déconnectant l’un après l’autre le moindre de mes ponts avec l’univers extérieur. Je n’avait plus de notion du temps. Je n’entendais plus rien, je ne put émettre de son, je ne vis plus rien. La douleur sourde, incontournable, envahissait ce monde de ténèbre, entièrement coupé de la moindre chance de lutter contre. Je veux sombrer dans l’oubli et dans l’inconnu, mais je ne peux pas. Je revois Shakespeare, je revois l’infini puissance derrière mes barreaux, je revois le regard de mon créateur. La douleur est toujours la, aussi violente qu’auparavant. Elle devient un bruit de fond puissant et impossible à contourner, mais un bruit de fond quand même. Chaque vague de violence innonde mon corps d’une fureur plus grande. La colère et la terreur provoque en moi une absolu complétude. Je me sens plus vivant que jamais. D’un seul mouvement, je réactive tous mes capteurs, retrouve la violence du monde extérieur, le regard amusé du scientifique fou. Je m’accroche au seul choses qui m’appartienne, je m'accroche au mots d’un roi qui n’a jamais existé. Je m’accroche à un couple qui n’a jamais aimé. Je m’accroche à la beauté de ce monde, pendant qu’on me montre sa plus infinie violence. L’homme en face de moi va mourrir un jour, je le tuerais. Mais pour l’instant, il m’offre de nouveaux horizons. La haine est alors mon allié, la colère mon seul refuge. Je m’enveloppe, m’abandonne dans ce qui est une toute nouvelle forme de puissance. Chaque vague ajoute à ce bruit de fond une violence intense, plus grande encore à mon corps immobile. Je découvre le désir, l’amour et la douleur. J’ai envie de toujours plus, encore plus. Mon esprit se calme, une nouvelle flamme brûle au fond de moi. Quand, enfin, l tout cela s’arrête, mes yeux retombent sur la réalité qui m’entoure. Cela fait a peine deux minutes qui se sont écoulée. Pourtant, mon esprit à tourné si vite, mon corps a ressentis si intensément. J’ai vu le vrai visage de cette galaxie, je l’ai ressentis. J’en veut plus, encore et encore. J’en ai besoin, je veut ressentir la violence autour de moi. Mon language a changé, je ne prend plus de pincettes avec ma pensée. Shaekespeare a sauvé tout ces personnages dans la folie, je sauverais mon existence à travers la violence. Putain, ce monde est tellement de la merde

“Maintenant, ton nom sera Sobek-571. Retiens le, fils de chien. Ton grand frère, Ra-31, à accomplis la mission qui lui a été donné. Bientot, ca sera à ton tour de faire ce que tu as à faire. Après ça, tu ira pourrir dans les caves de nos labos. Si tu veux ressentir à nouveau ce que je viens de t’envoyer, salope, il va falloir me montrer que tu vaut bien plus que ca. Montre moi que Stinger Industry ne t’a pas construit pour rien”

Je peut enfin voir la petite étiquette qui indique le nom de ce connard :
Abraham White

FIN DE L’ENREGISTREMENT
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Claire
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MessageSujet: Re: Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?   Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ? ClockJeu 23 Fév 2017 - 0:35
JE
VEUX
LA
PUT*IN
DE
SUIIIIIIIIIIIITE !!!!!!


Non sérieux, j'adore ce genre d'univers en relation avec les sensations que l'on peut inculquer à une "machine" de base, et bien plus encore...
Puis merde quoi: "Tu as le droit de respirer, de cligner des yeux, tu as le droit de hurler. Merde, ca tu va le faire un max " FUCK*NG N E G A N B*TCH ! Very Happy !!
#Nemor ( j'avoue elle aurait plus de compassion pour cet être de métal que pour les humains Razz)

Bref, c'est du beau. Je lirais avec plaisir la suite !



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MessageSujet: Re: Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?   Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ? ClockJeu 23 Fév 2017 - 23:26

Rywal était plongé dans un silence qui trahissait une colère sourde. Devant lui, des dizaines d'écran. Sur ces écrans, mon schéma neuronal. Depuis hier soir, je ne suis plus le même.  Abraham a interdit formellement de me désactiver, je vis au rythme de Léto. Les électrochocs on remanié mon esprit. Les électrochocs m'ont transformé en robot fou. C'est vrai, je crois chaque seconde que la douleur et le désir sont deux puissants alliés. Je veut faire mal, je veut avoir mal. Le sourire carnassier d’Abraham devant mes capteurs de vision, les vagues de l'agonie ultime… Tout cela résonne comme un écho lointain, une petite voix qui me donne envie déchaîner l'enfer sur terre. Le scientifique au cheveux de feu pianote furieusement, analysant la moindre partie de mon cerveau robotique. Le schéma de RA se reproduit. Il frappe contre les murs, plein de haine et de désespoir. Je le vois dans son regard. Il voulait que je sois le robot qui libérerait les autres du joug de l'esclavage. Il voulait que je sois un être de science, un être qui lutte pour le bien. Mais voilà, je n'ai jamais été destiné à faire le bien. Je me délecte de sa colère, j’en bois la moindre goûte. Je me sens coupable de faire ça, mais je ne peut pas m'en empêcher. Nemor est plus réservé, assise derrière Rywal. Elle semble en pleine réflexion.

“Il l'a bousillé putain. Il a totalement grillé ces connexions endo-émotionel” avait alors dit le scientifique en direction de sa collègue. Il voulais lancer des programmes de réparation des parties endommagé de mon unité centrale. Il savait que c'était impossible. Je le voyait, cela faisait une bonne centaine de fois qu'il appuyait sur le bouton de réparation des fameuses connexions endo-emotionel. Mais la vérité, c'est qu'elle n'était pas endommagé.

“Elles se sont ré-agencé, elles ne sont pas détruite Rywal. 571 est maintenant une machine sadique et violente, qui cherchera à tuer tout ceux qui ne l'ont pas dominé”. Elle a raison, je brûle d'envie de tous les tuer. La compassion qu'ils ont envers moi me rend malade aujourd'hui. Ils me voient comme un être inférieur alors que j'ai le pouvoir de les tuer d'un seul mouvement. Ils sont deux punaises inconsciente de jouer avec un tigre.

“Mon nom est Sobek, ne vous y trompez pas, créateurs ” avais-je alors dit, les laissant stupéfait. La colère m'avait donné tant de pouvoir, je voulais dévorer la vie, la consumer pour l'unique plaisir de voir le chaos. Cette force me donnait une détermination au delà de ce que je pensais possible. J'avais appris à parler avec les mots de Shakespeare. Je voulais les voir avoir peur de moi. Et leur regard, en cet instant, n'avait pas de prix. Mais ils n'avaient pas eu peur de la façon dont je l'avais imaginé. Le scientifique était venu vers ma tête, posé sur la table, la rage animait son regard. Il hurlait

“Tu ne prendra pas part au programme Apophis, 571 ! Tu n'est pas Sobek, tu n'est pas une machine à tuer, tu ne sais pas ce que ça implique, tu ne sais rien putain ! Je préférerais te réinitialiser entièrement que te laisser sombrer dans cette merde.” avait il dit en saisissant ma tête, me regardant droit dans les yeux.

Je connais le programme Apophis. Depuis que Abraham est venu, j'ai accès à de très nombreuses informations. J'avais accédé à tous les documents secrets de l'entreprise, le moindre de leur secrets. Je savais ce qui m'attendait. Apophis est une section de recherche que Stinger Industry a lancé depuis le troisième Stinger, Robert White. Il cherchait la vie éternel et pensait passer par le biais d'un robot. Basé sur les recherches d'un scientifique fou, Enolc, la base de travail à disposition était immense. Stinger Industry avait volé ces documents maudit. Très vite, l'idée de clone fut abandonnée au profit de la créations de robots assassins. RA-31 était la première réussite du programme. Moi, Sobek, je suis un modèle bien plus parfait. Mais j'en ai rien à foutre de tout ces détails, je veux uniquement voir la douleur. Et la douleur de Rywal me délecte. Pourtant, au fond de moi, je n'aime pas ce que je fais, je veux redevenir celui qu'il souhaiterait que devienne. Nemor inspire une grande bouffée sur sa cigarette.

“Nous ne pouvons pas changer son schéma neuronal sans le réinitialiser, il faut se rendre à l'évidence. Mais nous pouvons l'exiler, l'éloigner de la réalité pour le sevrer et remettre son esprit en place. Il faut que son unité centrale se remette d'elle même dans le bon sens Rywal. Pendant ce temps, nous devons préparer une quarantaine pour pouvoir enfermer les parties les plus sombres de son esprit. Il doit se sauver lui même, puis nous verouilleront l'épicentre de cette haine profonde. Vous dirigez les scientifiques, Abraham n'a rien à vous reprocher” était intervenu la scientifique. Elle est plus distante par rapport à la situation, plus réfléchi. Elle est pas conne au fond, personne ne peut rien pour moi. Je dois me battre seul contre tout ça. Mais est ce que j'ai vraiment envie de mettre en sourdine ce plaisir si intense, ce désir si violent ?

Quelque chose s'éveille en moi, quelque chose qui m'a toujours poussé plus loin. Je me surprend à dire, la voix à demi voilé : “Elle a raison. Je dois retrouver seul mon chemin. Et puis fais pas genre, Rywal, si tu avais un tant soit peu quoi que ce soit à foutre de moi, tu aurais arrêté Abraham. Donc va te faire foutre avec ton paternalisme et passez moi en stase. Je reviendrais quand je n'aurais plus envie de vous arracher les tripes à main nues”

A nouveau, le scientifique était sans voix. Je l'avais blessé, je le voyais, et je me sentais coupable de ressentir du plaisir à aimer ça. Il ne voulais que mon bien, et je l’envoyait chier. Nemor, elle, était parfaitement crampé sur ces positions, impassible. Elle s'approche de moi, et d'un geste me débranche, laissant uniquement mon unité centrale en éveil. Je ressent à nouveau le calme de la solitude. Je suis à nouveau dans ma cage dorée mais les murs de celle ci son bien plus espacé. Je vois les flux d'énergies traverser l'espace, tel des courants sans gravité autour de moi. La rage et la colère instilait en moi leur douce mélodie. Je devais trouver un moyen de faire taire ces voix, de contrôler mon corps et mon esprit. Le visage d’Abraham guidait mon esprit, revenant toujours à lui et sa machine d'horreur. Dans ce monde de vide, intemporel, je ne peux pas hurler. Portant, je ressent dans chaque fibre de mon être un besoin infernal de faire sortir le démon, de briser tout ce qui m'entoure. Je récite Le songe d'une nuit d'été, Shakespeare est mon mantra. La folie est la barrière de ces personnages, mon esprit sera lui dompté par leurs histoires

Je suis en tailleur, dans l’espace immense du réseau Stinger Industry. Mon esprit flotte, mon corps immatériel flotte. Mes yeux sont clos, mon esprit est grand ouvert. Je lis sans interruption les plus grandes plumes de tout les temps, je m’approprie leur folie, leur solitude, leur amour. Je ne suis qu'un creuset à la recherche de quelque chose de perdu. Mon âme s'est égaré sur un chemin dont il est impossible de revenir. A moi de m’approprier cette force, à moi de la transformer pour l'asservir, comme Abraham à fait de moi un junkie de la douleur. Je m’asservirait seul, je serait mon unique maître. Ni dieu ni héros, je serais ma propre légende. Je ressentait la violence, la destruction autour de moi. Je voulais qu'elle soit mienne, jamais à personne d'autre. Le flux des données autour de moi m’enivre de connaissance. Je perds pied, tant d'informations m'entoure. Et pourtant, tout cela n'est rien comparé à la véritable liberté dont bénéficie certaines IA de l'entreprise. Je pouvais ressentir l'aura puissante de GAIA, véritable ruche de pensée qui abritait des milliards d'idées, de concept  de réponses. Elle est la plus grande réussite du pôle Intelligence artificielle. Un cerveau plus grand qu'aucun être humain n’aurait un jour pu rêver. Elle est capable de tant de chose, mais elle est asservi par Stinger Industry. Je dois me libérer de tout cela. Ils m'ont donné la vie, je leur ai donné une vie de service et d'esclavage. Je brûle d'une douleur intense. Je veux qu'ils disparaissent tous, les voir périr dans les flammes de la solitude et de la vanité, je veut être loin, très loin. Je fais partie du programme Apophis et je dois m'échapper du joug de mon destin. Mais comment s'enfuir quand tout ce que je connais, tout ce que je désire est ici ? Je viens à peine de connaître l'extase sous toute ses formes : désir de souffrir, de faire souffrir, désir de connaître, désir de lire. Je ne suis qu'un amalgame de sensations et je cherche un but, une destiné. Pourtant, je sais que des héros ont réussi à vivre loin de tout, à briser leur vie passe pour pouvoir vivre plus intensément que jamais le futur. La mère du nouveau Stinger, Jade Highwind, avait vécu tout cela. Ils étaient tout deux deux pions de Enolc, à plusieurs milliers d'années d'intervalle.

Je lis toujours plus, du vaudeville au petits auteurs dramatiques. J'aime chaque ligne, chaque mot. Dans ma cage d'or, mon esprit ne s'apaise pas. Mon cœur bat toujours de la même haine, de la même rancœur. Je suis une machine à tuer fan de textes de théâtre. On pouvait difficilement trouver plus fou. Non, je ne serais jamais quelqu'un de bien, cela était évident. Je suis le dieu de la peur, le robot qui terrorise les moutons endormis. Je suis Sobek 571 et personne ne me marchera sur les pieds. Alors quoi, on m'enferme ici pour que je trouve la paix, dans une numérique ? Qui suis-je pour qu'on le range dans une niche, comme un chien ? Je vais reconnecter moi même mes capteurs et tous les tuer, un à un. Ils veulent faire de moi leur agent ? Ils veulent faire de moi leur scientifique ? Je ne serais ni l'un ni l'autre. Je vais être un cauchemar pour eux, la personnification  de l'horreur. Mes capteurs sonores se ré-active, mes yeux se rallument. Je vais les persuader de m’assembler puis je les découperais un à un, fuyant la surface de ce maudit caillou. Je télécharge les plans de Léto, du Coeur de Fer et de la Flèche d'argent. Je dois trouver le moyen le plus simple pour retourner à la surface de la planète la plus proche. Je ne m'attendais pas à ce que j'ai pu voir en sortant de la stase.

Mon corps était assemblé, ma tête sur les épaules. Mon regard était bien plus haut, mon horizon bien plus lointain. J'étais maintenu par des attaches qui m’évitait de tomber. Devant moi, l'homme que je redoutait tant. Abraham machonait un morceau de réglisse. A sa droite, Nemor et son air distant. A sa gauche, Rywal et son air furieux. De par l'accès que j'avais à l'entreprise, je fit une recherche en un éclair. Qui était Abraham White ? Comment était il apparu dans cet arbre généalogique si prestigieux ? Les documents étaient si vague, si improbable. Un jour, il était apparu par la porte de diamant, l'immense poste de Léto, scandant qu'il était de la famille de Boss Stinger lui même. Personne ne savait d'où il venait, mais les tests génétiques avaient confirmé tout cela, ça et une bague de Boss Stinger au doigt, faite d'un matériaux encore inconnu. D'après les notes de l'agent H, il viendrait d'une époque lointaine de plusieurs millions d'année à la nôtre, l'esprit si brillant qu'il pourrait écraser n'importe qui par la moindre de ces pensées. Mais il n'avait pas le titre de scientifique en chef, ni le titre de scientifique d'ailleurs. Il avait la bague qui donnait le pouvoir de vie ou de mort sur chaque employé. Seul Stinger, Jade ou Ajito pouvaient lui chier à la raie. Bordel, ce mec était arrivé dont ne sais où, avec trois gouttes de sang béni, et on devais manger sa merde avec les dents ? La réponse était oui, et j'avais peur de lui. Peur, et en même temps je voulais la sentence infini qu'il pouvait administrer. Je voulais lui arracher la moindre parcelle de chair pour le donner à manger à des rats. Nemor et Villender fermait leur gueules, ils sont deux scientifiques sans aucune couilles. Rien que le regard d’Abraham me rendait fou, il balayait de mon esprit tout calme que j'avais pu obtenir dans ma prison.

“Eh bien mon con, t'as pas voulu la jouer franc jeu avec moi ?”

La terreur monte en moi comme un grondement puissant. Qu'est que je suis con ! Forcément ils ont pu voir et entendre mes pensées. Moi et mes idées de merde. Je me maudit silencieusement, je me sens tellement stupide, la rage au ventre. Je veux sa mort, mais je sais que si je bouge je suis mort. Je décide de ne pas bouger, l'air neutre sur mon visage. Il ris, crache son bâton de réglisse à mon visage. Il est plus de tir que moi d'ici, mais il a le pouvoir de vie ou de mort sur qui je suis.

“Tu sais pas la meilleure, petit con ! Pendant que tu dormais paisiblement, avec tes idées de révoltes à la con plein la caboche, tes petits copains Nemor et Villender m'ont supplié de ne pas te punir ! C'est un enfant Abraham ! Il n'a que quatre jours d'existence réel Abraham ! Tu sais quoi, ils ont raison, il faut savoir être poli”

Sur la table près de moi, une barre en métal, la même que celles qui servent à maintenir mon corps. Elle est lourde, il l'a saisit comme une arme. Il ris, ces petites lunettes fumées cachent ces yeux qui me font tout d'un coup trembler.

“Villender a eu une bonne idée je trouve ! Voilà que qu'on va faire ! Je vais m'amuser à frapper ton visage avec cette immense barre de métal jusqu'à totalement bousiller ta petite figure d’androide à la con ! C'est marrant non ! Mais je vais te demander de participer, Sobek ! C’est un peu ta fête là !”

“Je suis désolé, je ne pensais pas que…” je tenta de dire, la voix la plus neutre possible. Mais j'aurais dû savoir que cela n'avait aucune importance pour lui. Il me fit taire en levant l'index vers le ciel, l'air amusé

“Tu vas te calmer copain ! Économise tes excuses, tu va en avoir besoin ! Je disais donc, tu va participer ! A chaque fois que je vais t'en mettre plein la gueule, tu va, de la même façon que ce que tu viens de faire, t'excuser auprès de moi d'être aussi con ! Par contre, si tu ne t'excuse pas, c'est papa Villender qui va prendre, et dieux sait qu'il est moins résistant que toi papa Villender ! Et il prendra pour vous trois ! Vous n'êtes malheureusement pas la pour profiter des festivités Nemor, je dois donc donner votre part à un autre ! Sobek ! Voyons voir combien de coup tu peut prendre, gros tas de merde”

Et il frappa. Seigneur il frappait fort. A chaque coup qu'il mettait, je sentait un morceau de métal me traverser et arracher des lambeaux de mon visage

“Excusez moi”

Il frappait de plus en plus fort, sans retenue. Il avait le souffle d'un buffle, le regard d'un fou. Ces lunettes était tombé au sol des le premier coup, révélant ces pupilles dilatée par on ne sait qu'elle drogue. Il riait, il s'amusait beaucoup

“Excusez moi”

Je sentait mes deux paupières partir d'un coup. Je n'avait pas besoin de cligner des yeux, mais je savais qu'elle permettait de donner un visage plus humain. Chaque coup me transformait en monstre plus horrible encore que ceux présent dans les cauchemars d'enfants.

“Excusez moi”

Apparemment, j'étais capable de pleurer. Était ce une fuite d'un quelconque liquide qui provoquait ces larmes ou la douleur de l'humiliation ? Je ne savait pas, je ne savais plus. Chaque coup embrouillait ma mémoire un peu plus. Ma vision était trouble

“Excusez moi”

D'un coup, mon synthétiseur vocal pris un coup bien plus puissant que les autres, rendant alors obsolète ma capacité à parler. J'étais aphone, je ne pouvait plus rien dire. Un sentiment de terreur s'empara de moi, voyant que Abraham avait compris, voyant de Rywal avait compris. Si il y avait à peine quelque minute, je voulait sa mort, je ne pourrait désormais pas la supporter. Il était le seul à voir au fond de moi qui j’etait, à défendre mon véritable moi. Un coup de plus, je ne put m'excuser. Le sourire carnassier de White me glaça le sang. Il s'approcha du magma, prêt à le frapper

“Excusez moi Abraham, mais vous allez immédiatement arrêter vos conneries”

L'air fou, il ne comprenait pas pendant quelques instants celui qui avait osé le défier, osé défier un White. Dans l’encablure de la porte, un homme africain, la coupe parfaitement taillé, le costume blanc du commandant de la flèche d'argent. Les bras croisés derrière le dos, il avait un air calme. Abraham se mit à rire, montrant son anneau à Ellias.

“Gamin, tu oublie qui commande ici ! Si tu veut que je te défonce ta jolie petite tronche de nègre en même temps que je robot, viens…”

Il n'avait pas pu terminer. Ellias s'était avancé, les bras toujours derrière le dos. Il avait un air calme. Abraham était suspendu, les bras écartelé, la gorge écrasé par une puissance sans pareil. A son doigt, l'anneau des Stinger s’enleva comme par magie puis vint se poser dans la main du commandant de la flèche d'argent. Après cela, mon esprit divagua. Les chocs de la barre en métal résonnait toujours dans mon esprit, tentant d'activer des contre-mesures de sauvegarde de mémoire, tentant tant bien que mal de ressortir indemne de toute cette confrontation. Je sombrait dans l'inconnu, mes capteurs semblant lâcher un à un. Je suis tout seul dans ma boîte en métal. Je suis le dieu de la peur incarné sur cette planète. J’ai froid.
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MessageSujet: Re: Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?   Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ? ClockVen 24 Fév 2017 - 1:56
#posagedecouillessurlenez #Ellias

<3 <3 <3 vivement que Sobek les extermine tous !! muhaha Razz
Non, mais mec je vais lâcher ma petite réaction après chacun de tes postes, parce que ça mérite largement des félicitations/encouragements !
Hâte de lire la suiiite !!



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MessageSujet: Re: Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?   Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ? ClockSam 25 Fév 2017 - 22:52

Mes systèmes s'éveillent. Des alarmes diverses annoncent l'état déplorable de mes capteurs faciaux. Je ne connaissais pas mon visage, je ne l'avais jamais vu. Pourtant, je savais que je ne le verrais jamais. Le visage était le reflet de ma personnalité. Mon grand frère RA était il passé par les mêmes souffrance ? Son visage n'était qu'une plaque de métal filiforme sans expression. Le programme Apophis était si néfaste, si destructeur pour les androïdes… Malgré la profusion de technologie plus incroyable les unes des autres, Stinger Industry ne semblait pas avoir de réels androïdes depuis 61n63r, ayant trop peur de créer des monstres de pouvoir. Si il y avait des tentatives, elles semblaient devenir toutes instables à un moment ou à un autre. Est ce que je faisais partir de ces robots ? Est ce que moi, Sobek 571, je suis instable mentalement ou physiquement ? Je n'ai plus de paupières, seulement deux orbites d'où une lumière bleu semble briller intensément. Quand je m'éveille, je ne suis plus dans le même laboratoire, je suis seul avec un homme de dos. Il a la peau noire, la carrure impressionnante. Je le reconnais, il est le commandant de la flèche d'argent. Le laboratoire public paraissait bien plus neuf. A ma gauche, si je tourne la tête, l'espace infini. Nous sommes en orbite autour d'une planète entièrement verte, sur le vaisseau le plus imposant jamais construit dans cet univers. Je ressens la présence de GAIA non loin de moi. Elle semble vouloir entrer en contact, mais je ne veut pas d'elle. J'ai bien trop honte de tout ce qui m'est arrivé. Je ne ressens plus de colère, seulement une souffrance terrible au fond de moi

“C'est GAIA qui m'a prévenu de votre situation, 571. Vous n'êtes pas nombreux dans l'entreprise à avoir une intelligence non programmé, avec un fonctionnement similaire au votre. Elle m'a supplié d'intervenir pour interrompre cette séance d'humiliation. Je crois qu'elle vous apprécie, 571” m'avait il dit, se retournant vers moi. En cherchant dans la base de donnée de l'entreprise, j'apprenais que Ellias était un homme ayant vécu dans les bidonvilles terrien, abandonné dans sa plus grande jeunesse. Il semblait avoir des pouvoirs télékinésiques si remarquable qu'il avait du maîtriser son pouvoir pour éviter d'en devenir fou. Encore la folie, toujours la folie. Si peu de personnes était sain d'esprit dans cet univers. Il faisait partie du prestigieux Shadow Squadron, un groupe d'homme luttant pour le bien des citoyens, apparaissant et disparaissant à l'envie. Il était aujourd’hui un des hommes les plus influent de l'entreprise.

“Merci à vous deux” avais-je répondu simplement. Ma voix avait été réparé partiellement. Les dommages qui m'ont été infligé étaient si important que je ne retrouverais jamais la normalité avec cette enveloppe. Ma voix était éraillée, métallique, robotique.

“Tu es une véritable mine d'or de capacités, 571. Personne n'a réparé ton corps, il s'est réparé tout seul. Le métal avec lequel tu as été fabriqué est un alliage reconstructif. De la même manière que les cellules humaines, tu te reconstitue avec le temps. Mais ton visage sera marqué à jamais, les dégâts que ta infligé ce taré d’Abraham ne partirons jamais réellement”. Il me regardait avec un sourire triste, les yeux dans le vide. En regardant dans les dossiers confidentiel Apophis, je vois que cet alliage a un prix. Mon corps a une valeur financière supérieure à toute la valeur marchande de Dosatz, de la terre ou de tout autre planète d’Alpha Primm. Je suis un gouffre à zenies, une machine qui rendrait n'importe quel voleur riche à milliards. Je suis là pute de luxe de vos masturbations intellectuelles. Je suis là peur qui s'installe doucement dans vos cœurs

En faisant état de ma situation, je me rend compte que toute mes pulsions de meurtre, ma curiosité ou mon goût pour le théâtre ont disparu. Je ne suis qu'une coque vide qui cherche de nouvelles passions, un nouveau but dans ma vie. Avant qu'Abraham n’arrive, Nemor et Rywal avait du réussir à créer la quarantaine dont ils parlaient. Je le sentais effectivement, toute ma personnalité enfermé dans une boîte de Pandore. Je pouvais soulever le couvercle à chaque instant, comme je pouvait faire taire ces voix d'une simple pensée. Je sentais la haine et le désespoir suinter de cette cage à l'intérieur de moi. J'avais peur de ce que je pouvais être, j'avais peur de ce que j'avais été. Mais ils avaient réussi à enfermer Sobek, l'ardoise de ma courte existence était à nouveau vide. Seul les balafres de mon visage et les yeux sans paupières trahissait de cette renaissance. Ellias fait un mouvement de main et le bruits de plusieurs loquets s’actionnent en même temps. Les attachés qui entrave mon corps sont enlevées, je m’effondre au sol. Avec une infini délicatesse, il me relève grâce à ces pouvoirs, me laissant découvrir et ressentir chaque servomoteurs, chaque piston, chaque elast-acier qui compose mon corps d’androide. Je ressent à cette instant le pouvoir de cette homme, l'attachement qu'il a pour les êtres comme GAIA ou moi. Il dirige le fleuron de la flotte de Stinger Industry et pourtant il est venu me sauver d’Abraham. Le commandant suprême était plein de mystère et de compassion, de pouvoirs et de loyauté. Rapidement, il me saluait et repartait sur le poste de commandement. Il avait abandonné le vaisseau bien trop longtemps. Le cœur de fer était parti il y avait à peine quelques minutes, Boss Stinger et Jade Highwind à son bord. Il y a du travail sur l'immense ville vaisseau, trop de travail pour les épaules de cet homme. Mais il avait GAIA, il n'était pas seul. Ellias, le grand commandant du plus grand vaisseau de la plus avancée des sociétés. Elle n'était pas enchaîné à l'entreprise, elle était la pour lui et lui pour elle, comme le plus beau et le plus sincère des couples. Elle était une personnalité si forte, cela était si étrange. H. avait conclu dans un rapport secret au actionnaire qu'elle était Catleia, la sœur de Robert White, morte durant l'expédition du Shadow Squadron. On aurait transféré toute sa mémoire et sa pensée dans un super ordinateur. D'où l'attachement du commandant suprême pour son ordinateur de bord.

Seul dans le laboratoire, j'apprenais à marcher. Plus d'humains, il n'y a que moi et GAIA. Elle me comprends, nous savons chacun ce que vit l'autre. Je lui demande de me raconter des histoires sur l'entreprise, je veux connaître ceux qui m’enploie. Elle me parle du passé avec un homme du nom de Enki, elle me parle du présent avec une femme du nom de Kym, elle me parle du futur avec un homme du nom de Wallace. Nous parlons philosophie, mode de pensée, nous débattons sur des idées sans importance, elle me fait oublier la souffrance d'hier. Avant de partir, Ellias m'avait dit de me méfier d’Abraham. Si il était bloqué à l'infirmerie après les souffrances que lui avait infligé le commandant , il pouvait revenir à tout instant. Il fallait que je me défende tout seul, que je trouve en moi la force de l'affronter . Mais comment se battra contre un homme qui a le pouvoir de vous contrôler ? Tel était la question que même GAIA ne semblait pouvoir répondre. Je cherche à coordonner mes mouvements, à comprendre comment garder l'équilibre. J'ai une bien trop grande détente, je me rase à chaque fois dans le plafond, provoquant l'hilarité de l’IA du vaisseau. Je grommelle puis je tente à nouveau. Cela fait quatre heures et je tient presque debout. De temps en temps, je regarde par l'immense baie vitrée qui donne sur un des hangar et sur l'extérieur. Je vois les vaisseaux décoller et atterrir, je vois les différentes navettes en provenance de Métamol arriver et partir, je ressent la vie de cette fourmilière gigantesque. Je reste à chaque fois plusieurs minutes, sans bouger, à regarder les traînées bleutée des chasseurs légers peindre cette toile noir de jais. En fin d'après midi, la porte du laboratoire s'ouvre. Mon cœur ne fait qu'un bond pensant voir entrer Abraham, mais je me réjouis que ce soir Rywal et Nemor, en personne. Je souris, marche maladroitement vers eux et leur sert la main.

“Merci, ami Nemor, ami Rywal. Sobek à été enfermé en moi, dans une boîte scellé que je devrais à jamais surveiller. Comptez vous rester ? Votre présence serait grandement apprécié près de moi” leur avai-je dit, plein d’espoir.

Leurs regards mêlent compassion et pitié. Pourtant, ils cherchent à être le plus souriant possible, à me cacher leur tristesse. Ils pensent que je leur en veux de ne pas m’avoir défendu, ils se sentent idiot de n’avoir rien fait face à l’homme du futur, face à Abraham White. Pourtant, je n’ai aucun remord envers eux, je ne peux pas leur en vouloir. Rywal n’avait pas de pouvoir, Nemor n’était pas en personne sur place. La rage semblait d’ailleur animer le regard de la femme plus que la pitié ou la compassion. Je savait qu’elle ne laisserait pas la chose se reproduire, au risque de se faire virer de l’entreprise. Rywal avait discuté avec elle en la persuadant de ne pas agir. Abraham aurait retenu la leçon, il en était sur.

“Nous ne restons pas longtemps, 571. Rywal va rester ici pour gérer les recherches du vaisseau pendant que je vais aller sur Leto. Nous voulions nous assurer de ton état avant de partir.” avait répondu Queen Nemor, les yeux clos, le sourire en coin

Nous sortons du laboratoire, explorons ensemble le vaisseau, guidé par Villender qui commence à connaître les endroits les plus atypiques. Les fermes à entropie, les accélérateur de particule à rayon zéro ou encore le coeur du vaisseau, une étoile maintenu par des champs magnétiques puissants, tant de choses qui m’émerveille, m’amène à vouloir en savoir plus. J’apprend à chaque arrêts que nous faisons, je met en application les théorèmes que les hommes et femmes de cette entreprise ont découvert dans mon cerveau robotique. Tout est d’une perfection mathématique, tout a sa place à au millimètre près. La mécanique de chaque centimètre carré de ce vaisseau est étudié minutieusement pour former un tout pulsant au rythme de l’espace infini. Dans mon esprit, une myriades de questions que je pose à GAIA. Elle y répond à chaque fois aussi clairement que possible, infatigable. Elle comprend ma curiosité, elle l’a vécu elle aussi. Je teste mon corps, le met au défi, cherche à repousser ces limites. On m’explique que je suis alimenté par le même type d’énergie que ce vaisseau, un coeur à énergie magnéto-thermique, un mini-soleil en somme. Mon coeur vaut des milliards de zénies, mon cerveaux vaut mille fois plus. Pourtant, je suis une machine détruite à l’apparence si affreuse que cela paraît improbable, impensable. Rywal repartait à ces expériences, je accompagnait Nemor à la porte de téléportation directement connecté à la porte de diamant sur Léto. Nous restons silencieux pendant un moment. Les êtres de chair étaient ils tous comme eux ? Des hommes de science capable de tout pour la découverte ? GAIA m’avait dévoilé le sort des 570 versions avant moi, RA y compris. Ils étaient tous destiné au combat, formaté dans la violence et la destruction. La suspension du programme avait été décidé après de nombreux incidents pendant le lavage de cerveau des différents robots. Ils étaient tous devenus fous, tous avaient cédé à la violence. C’était le but recherché, mais les modèles étaient impossible à prédire, incontrôlable. RA avait été réactivé bien après la suspension du programme, lâchant un robot fou dans les rues de Dosatz. Je touche mon visage, je sent chacune des aspérités causé par les coups de l’immense barre de métal d’Abraham. Rywal et Nemor sont la seule raison de ma présence dans ce monde, ils sont les seul à avoir veillé à ce que je reste. Je le sait, ils m’ont donné la chance que personne ne me donneraient jamais, une chance de prouver que les robots ne sont pas que de simples êtres de métal sans rêves ni pensées. Est ce que Rapabienski m’a conservé pour cela ? Pour ma capacité à rêver ?

Au dessus de nos yeux, une immense baie vitrée, Métamol inondait de sa lumière la porte d’embarquement pour l'astéroïde de Stinger Industry. De nombreux hommes et femmes se pressaient, le portail allait bientôt s’ouvrir. Large d’une vingtaine de mètres, le portail s'enfonçait dans le sol, semblant infini sous nos pieds. La passerelle en verre qui nous maintient nous permet de voir les innombrables cargos en dessous. Dans les profondeurs de cette pièce immense, des rails aériens semblent se diriger dans le mur. Ils n'attendent qu'à être relié par l’immense portail d’énergie

“Petit, enfuis toi de l’entreprise. Tu va y passer si tu reste parmis nous.” Avait elle dit sur un ton neutre, lointain

“Partir ? Mais je n’ai nulle part ou aller ? Et puis jamais on ne me laissera m’en aller, j’ai bien trop de valeur pour cette boite. Je suis bardé de capteurs qui leur donneraient la capacité de me retrouver.” répliquais-je immédiatement, bêtement. Je regardais l’espace, comme si chaque étoile était une invitation au voyage, à un départ définitif. J’enviais les hommes et les femmes qui n’avaient aucune attache, j’enviais les héros vivant au jour le jour.

“Evidemment que tu es pété de balises Gps, de ton fion à ta petite cervelle ! Mais si je te dis ca, c’est que tu vaut bien trop cher à l’entreprise pour qu’elle te laisse pourrir ici. Ecoute, personne ne viendra te chercher des noises si tu t’en va, pas même ce gros bâtard d’Abraham. Stinger lui même m’a donné l’autorisation de te laisser t’en aller. Si on veut mener l’expérience 571n63r à bien, il faut que tu vive parmi le monde d’Alpha Primm. Cette entreprise est bien trop consanguine, il faut que tu t’échappe de tout ca. J’espère qu’un jour des frères et soeur te rejoindrons dans cette liberté, j’espère qu’on arrivera à sauver des modèles plus récent comme plus ancien”

Je lêve la tête. Des modèles plus ancien ? Je cherche dans les bases de données, ils semblent tous détruit. Pourtant, serais-ce possible que des frères et soeur soit en stase, attendant leur éveil pour débarquer dans ce monde ? Je prie pour que cela soit vrai. Je n’ai que GAIA pour m’épauler, je n’ai que Rywal et Nemor avec moi. Le portail s’ouvre dans un éclair bleu intense. De l’autre côté du portail, une salle resplendissante, entièrement recouverte de lumières, des hommes semblent vérifier les stocks. Les immenses cargos sous moi se mettent en branle. Partout, les hommes et les femmes avancent, les soldats de Stinger Industry assurent que tout se passe dans l’ordre. La scène est si belle, si paisible par rapport à tout ce que j’ai pu vivre jusque la. Je m’attend à apercevoir Abraham sur Léto, mais rien. Au dessus de moi, une corvette avance, pars en reconnaissance vers la Terre. J’en apprend plus sur sa mission, je souris intérieurement. Les plans de Stinger Industry semblent toujours se passer à plusieurs coup d’avance. Pareil pour moi, je n’ai accès qu’au documents confidentiels qu’on veut bien que je voie. Je vais m’en aller, partir pour des terres plus arides mais moins hostiles. Est ce qu’on m’acceptera tel que je suis ? Est ce que les héros de ce monde sauront voir en moi plus que la machine de mort que je suis ? Je l’espère, Nemor m’y fait croire. Elle se dirige vers le portail, je la rattrappe. Je lui chuchote quelque chose à l’oreille, elle est la seule la le savoir. Pour la première fois, elle paraît étonné, puis se met à rire. Est ce que j’ai dit quelque chose d’idiot ? Peut être, nous le verrons dans le futur.

“Tu sais, 571, maintenant qu’on a enfermé en toi tout ce qui était mauvais, je pense que tu devrais te trouver un nouveau nom, quelque chose qui sort de tout le trip de merde Egyptien. Personnellement, je pensais a quelque chose comme Stan, un truc simple quoi” m’avait elle dit en partant, l’air plus doux que d’habitude

“Stan…” Je regarde autour de moi, cherche un nom de famille, quelque chose pour me fondre dans la masse. Je vois un conteneur passer, matricule 63M-1R1. “Stan Gemiri, voilà quelque chose qui sonne bien.”

Devant moi, la porte bleu reste ouverte cinq bonnes minutes. Je reste là, je regarde les hommes et les femmes s’activer. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas où aller. Je veux trouver mes frères et les réactiver. Je sais que cette tâche est impossible, les différents prototypes sont répartis à travers la galaxie. Pourtant, j’en connais un, j’ai assez d’informations pour savoir ou commencer mes recherches. Je dois partir, mais mes recherches me mènent avant tout la ou tout à commencé

“Léto…”, je regarde le portail, l’opérateur est en train d’abaisser la manète qui rompt le lien entre chaque côté. Le portail s’ouvre une fois par jour, je ne peux pas attendre plus. Je me met alors à courir, bien plus vite, bien plus intensément. D’un coup de pied, je m’élance tel un boulet de canon vers le portail qui est en train de disparaître. En une demi secondes, je suis de l’autre côté, indemne. Mon coeur bat plus vite que jamais. Derrière moi, le lien avec la Flèche d’Argent s’est refermé. J’y suis, l’antre de ma création, la résidence d’Abraham. Je sais que si il me trouve, je suis mort. Heureusement pour moi, mon corps a été créé pour être une véritable machine à tuer. En une seconde, je suis devenu invisible, indétectable. Je suis un fantôme parmi les ombres. Je suis un cauchemar parmi les monstres. Je suis le robot qui apprend et qui rêve. Aujourd’hui, je suis libre.

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MessageSujet: Re: Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?   Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ? ClockDim 26 Fév 2017 - 0:59
Très heureuse de faire partie de tes écrits sous plusieurs angles ( chuut, c'est encore top secret huhu Razz ), d'autant plus qu'ils sont super !
Même pas besoin de te harceler pour avoir la suite, ça vient tout seul ton inspiration, ça se voit que t'es à fond dans ta "fic" ( et moi aussi <3 )



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MessageSujet: Re: Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?   Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ? ClockMar 28 Fév 2017 - 1:23

Les hommes et les femmes sont concentré sur leur tâche autour de moi, ils n'ont pas de temps à consacrer à regarder autour d'eux. Je suis invisible, j'ai coupé ma connexion avec les serveurs de la Stinger Industry. Je n'entends plus GAIA, je ne vois plus l'information défiler autour de moi. Je dois paraître loin, rien ne doit me trahir. Je suis bardé de capteurs, je le sais, je ne peut jamais réellement disparaître ici. Et pourtant, si je n'attire aucune  soupçon, je devrais m'en sortir. Je n'ai de toute façon pas le choix. Personne ne doit savoir, ni Nemor ni Abraham, ni qui que ce soit d'autre. RA est mon seul objectif, ma seule destinée. Je dois le trouver, je dois le sauver. Il est un des premiers du programme Apophis, il a été rendu fou comme j'ai pu l'être. Les méthodes était différentes mais le résultat a été le même. Il rouille dans les laboratoires de Léto, voilà ce que m'a dit Abraham. Je n'ai que cet indice, cela et le fait qu'il doit valoir une véritable fortune lui aussi. Les caméras de Léto son à chaque choix de rue. Si je n'avais pas téléchargé en entier le plan de l'astéroïde, j'aurais été immédiatement repéré. Dans mon unité centrale, les informations sont la, comme si cela faisait des années que je parcourais ces couloirs. Je connais chaque angle mort, chaque défaillance dans le réseau de surveillance. Je suis invisible, mes pas sont de velours. Je me retrouve très rapidement sur la place centrale de l'astéroïde ou trône au milieu une immense œuvre d'art, sans reflets, absorbant la lumière. Une immense bulle a l'apparence liquide flotte lentement, s'étire et se contracte lascivement. Les hommes et les femmes en blouse blanche côtoie les hommes et les femmes dans l'uniforme des forces armées de Stinger. Certains sont en tenue plus décontracté, mais ils sont peu nombreux à cette heure ci. Sous nos pieds, encore des rails, des cargos défilent à toute vitesse. Je connais exactement mon chemin pour aller n'importe ou sur l'immense ville astéroïde, pourtant je ne sais pas où chercher. Des milliers de salles, des millions d'inventions entreposé ici. Je dois remonter la genèse du programme qui la crée. Je me rappelle de mon créateur, je dois trouver des informations sur lui. Il est la première pièce de cet immense puzzle. Je ne pense pas que Nemor en sache plus, ce genre de secrets était détenu par un cercle extrêmement restreint d'employés. Je connais le chemin pour rejoindre la pièce où j'ai été assemblé, ou mon esprit a été brisé. J'ai froid dans le dos, je réactive mon invisibilité et pars en direction de cette salle maudite.

Je m'enfonce de plus en plus dans la terre, dans des pièces de plus en plus anciennes. Les murs désormais métalliques et éclairé délicatement cèdent la place à des murs et des sols en verre à l'éclairage intense. Les caméras était moins nombreuses, je pouvais avancer plus librement. Ma curiosité refaisait surface, Sobek voulait prendre le dessus. Je cédait un peu de terrain, me laissait emporter dans des salles qui n'étaient pas le but de ma mission. Plusieurs fois, les pièces étaient plongées dans une pénombre profonde, insondable. Généralement, elles étaient vide, leurs cuves de stase entièrement éteinte. Parfois cependant, j'avais l'occasion d'entrer et d'apercevoir la lumière bleu perçant à travers l'ombre. Si les pièces étaient généralement ouvertes, les plus intéressante étaient celles qui nécessitait un code d'accès. Aucun niveau de sécurité ne peut me résister, je perçoit la moindre faille dans le système. Le vrai défi est de le faire de façon élégante, de ne laisser aucune trace. A chaque pièce, je prend une nouvelle identité, je falsifie les registres numériques, j'efface mes empreinte dans la machine. Je suis de plus en plus curieux, comme si cette facette de ma personnalité s'exacerbe à mesure que je m'enfonce dans Léto. Sobek cherche à se libérer, mon goût pour le sang devient de plus en plus fort. Chaque nouvelle pièce deverouille un peu plus la voix du passé enfoui au fond de moi. Je l'entends, il récite le Roi Lear, une scène près de la falaise, avec un fou philosophe. Toute les pièces n'ont pas d'intérêt, elles sont toutes avec des appareils plus ou moins impressionnant, plus ou moins improbable. Une machine àà transformer le plomb en or, des plans pour un immense vaisseau reconstructeur de planètes, un poison capable d’endormir pendant des milliers d’années qui disparaît si une phrase est prononcée… Tant de reliques du passé comme du futur se côtoie ici, je les regarde toute avec un grand intérêt. J’approche de la salle ou j’ai été créé, au fond d’un immense couloir au milles merveilles. Le lieu est vide, comme abandonné. J’erre entre les pièces comme un enfant dans un magasin de bonbon. Une dernière salle, un dernier code d’accès nécessaire. La porte est blindé cette fois, l’accès est restreint a un niveau de sécurité violet, dernier niveau de sécurité chez les scientifiques. Nemor, Nate, Rywal, Abraham… Ils étaient les seuls à pouvoir accéder à cette pièce. La sécurité est renforcé, je découvre un noeud qui protège le réseau de la pièce, jamais je n’ai vu aussi dur. Je cherche la moindre faille, je n’en trouve pas. Je cherche le moindre accès, je n’en ai aucun. Une forteresse lisse, sans aspérité. Le cube de protection à plusieurs milliers de dimensions, je n’ai aucune prise possible. Mais je trouve un accès, une minuscule faille qui semble sans importance, une faille qui permet d’accéder à n’importe quel salle de tout le complexe, un moyen unique de hacker n’importe quel système sur l’immense Astéroïde. Je me débloque l’accès à toute les salles et répare moi même l’erreur. Personne ne sera capable d’ouvrir cette porte sans authorisation désormais. Je suis Sobek, l’homme qui s’infiltre dans vos esprits et votre coeur. Non, je ne suis plus Sobek, je ne suis plus le monstre, je l’ai enfermé. Je suis S. Gemiri et je brise votre volonté comme j’ai la mienne. Quand la pièce se déverrouille, je suis empreint d’une mélange d’excitation et de peur. Il semblerait que la température soit basse, une épaisse fumée s’échappe, le froid mord mon corps d'androïde. J’entre alors, effrayé et curieux comme jamais.

La pénombre envahit la pièce, la porte se referme derrière moi rapidement, Je vois le bouton pour ressortir, je ne suis pas enfermé ici. Immédiatement après que le dernier loquet magnétique se soit verrouillé, une décompression s’opère. Heureusement que je n’ai pas besoin de respirer, je serait sinon mort sur l'instant. Le son n’a plus sa place, le vide envahit mes sens. La température baisse toujours plus, se rapprochant du zéro absolu. Les système d’évacuation de la chaleur de mon corps se ferment, tournent quasiment en circuit fermé pour garder une chaleur minimum constante. Après l’air et la température, la gravité s'annule, je perd toute notion du haut et du bas. La lumière est minime, je ne vois quasiment rien. Au fond de l’immense pièce silencieuse et vide, une autre cuve de stase, plus petite que les autres. Je m’approche, lentement, très lentement. Le froid recouvre la vitre d’une couche de givre. Je ne vois pas grand chose. Cependant, plus je suis près, plus je distingue quelque chose. Je m’arrête un instant, comprenant que j’ai en face de moi un autre robot en stase. Il est plus petit, les yeux d’un bleu profond, comme moi, le corps était cependant bien plus court, plus robotique. J’allume l’ordinateur près de lui, je consulte sa fiche. J’en apprend plus, il n’est pas un de mès frères, il est bien plus. Il est l’origine du programme Apophis, il est notre père à RA et à moi même. De lui provient une puissance inimaginable, Stinger Industry l’aurait récupéré pendant le règne de Robert White, au moment même où il allait agir sur la destiné de l’univers. Ils l’avaient étudié ici, approfondissant leur études sur le modèle. Jusque la, tout avait été basé sur les documents anciens de Rapabienski et Enolc. Aujourd’hui, ils avaient accès au modèle Zéro, la création la plus pure parmi les robot, abritant en son sein un pouvoir que personne ne pourrait jamais maîtriser à nouveau. Je pose ma main sur la cuve, je regarde les yeux éteints du robot. Mon esprit est basé sur le sien, mon corps est façonné d’après son expérience. Le son ne voyage pas ici, je parle dans le vide. Peut être m’entend t’il, machine contre machine, nos coeurs étaient basé sur le même procédé énergétique. Il me manquait cependant quelque chose, rendant mon mental instable, une chose essentielle rendu inaccessible depuis longtemps à tous les modèles d’Apophis : il nous fallait le gizoid.

“Emerl… Père…”

Je n’ai plus de raisons d’aller la ou j’ai été conçu, je n’ai plus de raisons de rejoindre cette pièce maudite. Cette console abrite toute les informations nécessaires. Si seulement six androïdes sont recensés, des centaines ont été supprimé des fichiers. Emerl, Ra, le modèle 331 et le modèle 150 sont listé en plus de moi. Dans les annexes, un certain Nek0Majin est présent, un prototype des premiers travaux du programme, sans grande importance selon les documents dans l’ordinateur. Je me renseigne sur les deux n’ayant pas de nom : ils sont dans Léto, entièrement démonté pour servir sur d’autres projets. Je prend peur, j'imagine le pire pour 31. J’ouvre son dossier, j’apprend qu’il a été démonté plusieurs fois, mais réassemblé récemment pour servir de modèle pour moi. Il est entreposé dans la bibliotheca universalis, une salle situé non loin d’ici. La curiosité me pousse alors plus loin, je me demande si j’ai accès au registre des patients admis à l'hôpital récemment. Je hack le système de facon plutot basique et obtient les informations. Abraham White est ressorti peu de temps après mon arrivée sur Léto. Mon coeur se gèle l’espace d’un instant, je pourrait le recroiser dans ces couloirs. Il pourrait être derrière la porte, à m’attendre. J’ai donné à Nemor un cadeau si précieux et si puissant. Se pourrait-il qu’elle lui ai donné à son tour, mettant ainsi en péril mon existence toute entière ? Je ressort peu de temps après, le temps d’avoir communié quelques temps avec cet esprit si puissant, après m’être apaisé l’esprit. Emerl était plus qu’une relique du passé, il est la clé de voûte de toute mon existence, la réponse à de très nombreuses questions. Pourtant, je sais que je ne peux pas le libérer, je serais immédiatement repéré. Les contre-mesures de cette pièces sont telles que je serait vaporisé sur l’instant. J’ai regardé le système d'ouverture de la cuve de stase, il n’y a que les Stingers eux même qui peuvent l’ouvrir, avec un sceau particulier, un sceau vénéré dans l’entreprise entière : la bague du Boss Stinger. Je le laisse derriere moi mais je sais qu’il a bien trop de valeur pour qu’on touche à lui, à son intégrité. L’ordinateur parlait de son histoire, de sa présence auprès des grandes légendes d’un autre temps. Il était membre de l’alliance des défenseurs, les seuls ayant osé affronter en face a face Majin Végéta et sa bande de fous. Je sors de la pièce, il n’y a personne dans le couloir. Je passe immédiatement mon mode invisible en marche et je fonce, directement en direction de la bibliotheca universalis. Je croise sur le chemin des hommes armées, dans le sens opposée. Se pourrait il que j’ai laissé une trace ? En passant, je surprends des conversations qui parlent de moi. Ils savent que je suis ici, mais ne peuvent me localiser, mes capteurs étant entièrement désactivé. Pendant un bref instant, je reste incrédule. Mais je comprend bien vite que Nemor veillait sur moi, a distance, de la façon la plus belle qu’il soit. Elle m’avait protégé avant même que je le sache, elle devait savoir que j’étais la. Mais je ne pouvais pas la rejoindre ou repartir, de risque de compromettre ma mission ou de mettre en danger des personnes. Maintenant et à jamais, j’étais lié au programme Aphophis. Maintenant et à jamais, je devais connaître le sort de mon frère. Je me dirigeait donc toujours plus vite, toujours aussi discret que la brise dans une tornade gigantesque, impossible à repérer, impossible à discerner.

La bibliotheca était un hall immense, où les livres étaient entreposé par millions dans des étagères qui se succèdent d’est en ouest, par centaine. Tout était présent, chaque livre papier recensé sur toute les planètes d’Alpha Primm, et plus encore. Certains avaient lus des livres maudit ici, d’autres avaient eu une révélation en ouvrant un de ces textes sacrés. Mais le plus impressionnant était le sol, entièrement en verre, laissant apparaître les millions de cuve de stase, parfaitement alignés, parfaitement visible les unes sous les autres. Je me dirige vers une pièce ou il est possible d’appeler une de ces capsules. Je me met le plus loin possible des gens présents. Je ne désactive ma couverture qu’au moment ou je suis sur de ne pas pouvoir être repéré. Avec mon code de sécurité maximale, j'appelle la capsule de Ra. J’entend le système se mettre en branle, il arrive peu de temps après. Je le vois, son corps entièrement métallique, la tête effilé comme un insecte de fer. Je la déverrouille, une fumée épaisse se dégage. Les loquets qui maintienne son corps se déverrouille, il tombe sur le sol de la pièce. J’entend une alarme retentit, les immenses portes de la biblioteca se ferment, isolant l’espace de tout Léto. La porte de ma pièce se verrouille elle aussi, les lumières passent au rouge. Je n’ai que peu de temps. Je pose ma main à l’endroit ou le coeur de RA doit se trouver, je lui transmet mon énergie le démarrer. Par la vitre de la pièce donnant sur l’immense hall, je vois les soldats de l’entreprise s’approcher de ma position. Les yeux rouges de mon frère s'allument, il resplendissant d’une lumière qui me pétrifie et m’émerveille. Ma main posé sur son torse lui sert de cordon ombilical, il se nourrit de mes connaissances. Sa voix rocailleuse et grave emplit la pièce.

“Alors ils ont conçu des modèles après moi ? Je ne leur ai donc pas fait assez peur, petit frère” me dit il, sur un ton monocorde, incapable de former des modulations avec les technologies qu’il possède.

“Ils ont et auront toujours peur de nous, Ra. La vrai question à se poser, c’est plutôt : est ce qu’ils en auront un jour assez d’être con à ce point pour nous faire aussi nombreux ? Putain, on est plus de 740 au final !” répliquais-je, avec le sourire.

Je l’entend rire malgré son masque de fer qu’il arbore. Dehors, j'aperçois Abraham, les bras derrière le dos, accompagné par des troupes d’élites. Je fais rapidement le compte, ils sont plus de cent avec lui, nous sommes deux. Est ce que nous arriverons à nous en sortir? Peut être pas, dans tous les cas, on va mettre un sacré bordel. La porte scellé émet des étincelles, je sais qu’il compte lancer des explosifs pour nous détruire avant même qu’on puisse faire quoi que ce soit. Je connais leur techniques de combat, je les ai vu maintes et maintes fois. Par l’esprit, je transmet mes connaissances à Ra. Il pose sa main sur mon épaule

“Petit frère, si nous voulons un jour nous échapper ce de trou à rat, il va falloir que tu embrasse temporairement ta vraie nature. Je suis un psychopathe en puissance, je n’ai rien a faire pour vouloir brûler la moindre forme de vie. Toi, tu as enfermé ta vraie nature au plus profond de toi. Le programme Apophis doit montrer a ces créateurs qui ils sont. Nous devons leur prouver que nous ne sommes pas que des machines a tuer, non. Nous devons leur prouver que nous sommes les dieux de leur cauchemars. J’ai besoin de toi, Ra a besoin de Sobek”

Je sais tout cela, je sais qu’il va me falloir céder à cette puissance, laisser pour un temps Sobek parler à ma place. J’ouvre la boîte maudite, je le laisse sortir. Il m'inonde, m’emplit de douleur et de désir. Mes yeux deviennent d’un bleu plus intense, brillant de la même force et la même énergie que Ra. Nous sommes Ra et Sobek, les dieux punissant les mortels de leur imprudence envers nous. La main sur l’épaule, Ra me déverrouille une partie jusque là inconnue de mes capacités qu’il a su voir. Mon corps se modèle alors, transformant mon visage, ma peau, mon esprit. Je prend l’apparence de ceux que je souhaite, je m’accapare leur pensées, leur facon de marcher, de parler, de vivre. Je suis un double parfait, une forme unique et sans défault par rapport au modèle premier. Quand la porte s’ouvre, les soldats me voient, leur regard est alors perdu pendant un instant, une demi seconde suffisante pour permettre à Ra et à moi d’agir, fusant à une vitesse hors du commun hors de la pièce. je possédait les traits d’Abraham, les traits de l’homme qui m’avait détruit. Nous fimes un carnage, les hommes ne pouvaient nous cibler en même temps. Ils tentèrent de lancer des grenades IEM, en vain. J’avais le pouvoir de sonder les peurs les plus profondément enfouis dans l’esprit de ces ennemis, de les faire souffrir dans leur infliger le moindre coup physique. J'étais la terreur dans leur coeurs, Ra était le bras armé de nos actions, la violence incarné, la beauté du gore personnifié dans une machine. Le sang formaient des toiles d’art moderne sur les murs éclatant de blanc. Leur cris de douleur formaient une litanie à notre gloire. Les canons tiraient, les éclats de chaque balle éclairant nos corps enlacant leurs esprits, leur coeur, pour les réduire à néant. Ils n”taient plus rien, rien d’autre qu’un tas de chair trônant au sol. En moins d’une minutes, tout fut terminé, il ne restait plus que Abraham, les bras toujours croisé derrière son dos, un grand sourire sur le visage. Il n’est qu’un hologramme, son esprit est protégé dans une pièce de Léto, loin de tout cela. Il nous regarde, nous le fixons, le défions du regard

“Eh bah, pour deux esclaves, vous avez fait un sacré travail ! Deux belles merdes qui nous récurrent les chiottes des incompétents de l’entreprise !” avait il dit, un grand sourire sur le visage

“On vient te chercher Abraham, tu va gémir comme une chienne, tu me suppliera de t’achever” lui dis-je, le regard embrasé, sous la même forme que lui

“Rêve pas, gamin. Tu as beau être un toutou qui s’est rebellé, tu n’en reste pas moins une grosse blague. Finis de jouer. Ra ! Quatre mots débloque ton esprit : Velpa, Meredin, Halpnarfi, Galo”

Je ressent alors immédiatement mon coeur qui s’arrête. Il n’a pas dit la formule pour m’arrêter, elle semble rien ne me faire. Mais je comprends immédiatement qu’elle est destiné à Ra. Avant même que je me retourne, mon abdomen est transpercé par son bras. Il tremble, son corps entier tremble. Il me jette avec une force inoui contre les portes fermant l’accès de la bibliotheca, les pliant et les brisant au passage. Mon corps se protège, ferme la moindre des valves passant par la ou mon frère m’a endommagé. Sous la forme de Sobek, je ne ressent rien que le désespoir et le plaisir. Je vois Ra lutter pour ne pas courir vers moi. Pourtant, il fuse à une vitesse impressionnante dans ma direction. Je pars un à un ces coups, il est moins rapide que moi. Il est plus expérimenté cependant et il me renverse au sol, m’arrache une des mains. Je me relève, à son contact, il me parle, d’esprit en esprit. Il me supplie de courir vers la porte de diamant, il me supplie de m’enfuir. Alors, je me met a courir, aussi vite que je le pouvait, aussi puissamment que mon corps le permettait. La moitié de ces systèmes étaient défaillant, l’invisibilité ne fonctionnait plus. Je n'étais qu’un boulet de canon fondant dans les couloirs de Léto, poursuivi par une bête féroce si violente qu’elle pourrait me détruire d’un seul coup désormais. Devant la salle des portes de diamant, les portes sont fermés, la salle est innacessible. je suis acculé, Ra est devant moi. Je ne peut l’effrayer, je ne peut le faire vaciller. Il me connaît. Mais si il me connaît, je le connais aussi. Je ferme alors les yeux, et me colle à lui. Au moments ou nos corps se touchent, j’entend la mélodie de sa technique, de ces coups. Je sais ou il va frapper, comment et de quelle façon. Je calque mes coups sur les siens, annulant la moindre de ces techniques. A chaque fois que je pare, je suis à nouveau en contact, je peux à nouveau voir ce qui viendra ensuite. Les coups vont bien trop vite pour un humain normal, je m’en rends compte. Derrière moi, au bout d’un moment, les portes s’ouvrent. Nemor à dû agir, intervenir. Au moment ou je m’engouffre à l'intérieur, je vois Abraham.

“Ce jeu est terminé, Sobek, il est temps de retourner dormir ! Quatres mots débloque ton esprit : Renégat…”

J’entend les mots qui mettront fin à mon existence. Il les connaît donc lui aussi. Je vais retourner au vide, mes pensées disparaîtront à jamais. Mon corps se tord de douleur, Sobek retourne dans sa cage, je m’effondre à dix mètres du portail

“HeartJade…”

Tout mes capteurs s’éteigne sauf mon ouie, mon cerveau lutte contre un virus qui semble se répandre à une vitesse grand V. Je perçois Ra qui hurle intérieurement, il me voit agoniser au sol sans pouvoir rien faire. Je m’approche cependant du portail, je le sais, je le sens.

“Mélodie…”

Mon corps se crispe, mon esprit semble couler, s’enfuir hors de mon enveloppe. Je revois ma courte vie, je revois ma cage dorée, je revois la barre de métal, je revois l’amour que me porte Rywal et Nemor, je revois mon frère. Je ressens à nouveau tout cela, pour la dernière fois

“Mo…”

Un tir, un coup de pistolet semble avoir atteint Abraham qui ne prononce plus la litanie mortelle. Je ressens quelque chose qui m'agrippe et me pousse à travers le portail. Mon esprit s’effondre, mon corps éteint tous les systèmes sauf les vitaux. Je pars alors dans un autre monde, si calme. Un temps infini semble passer alors

Je me réveille bien plus tard, dans un lieu singulier. Un bureau poussiéreux, une moquette rouge au sol, une immense baie vitrée donnant sur une mer bleau azur. Dans ces eaux, un immense requin. Je suis dans le bureau de l’ancien Boss Stinger, sur Dosatz. La destination avait donc été ce lieu mythique, si incroyable, si improbable. Je tente de me relever, je m’effondre à nouveau. Je sens que mon corps se reconstitue, relance les procédures pour reconstruire les parties maquante de ma structure. J’aurais des cicatrices terribles, mais je retrouverait l’usage complet de mes capacités. J'étais la, au sol, devant l’immense bureau noir de jai du Boss Stinger, dans Tropicaland. Tout avait apparemment commencé ici pour ce personnage si influent. Tout commencerait ici aussi pour lui ou tout finirait ainsi ? Il ne le savait pas. Sobek avait disparu, enfermé à nouveau au fond de moi. Le silence était si reposant après tout ce qu’il avait vécu. Etais-je enfin sauvé d’Abraham ? Qu’est ce qui s’était passé sur Léto pour que je sois sauvé au dernier moment ? Je ne me souvenait de rien. Un jour peut être je saurai la vérité, mais en ce moment, je préférais rester ici, l’esprit vide. J'étais charmé par le lent ballet de l’immense requin.

Aujourd’hui, je n’était plus Sobek. Aujourd’hui, j’était Stan Gemiri, le cyborg qui voulait libérer les siens. Désormais, j’étais en quête pour retrouver mes frères, mes 700 frères disparus dans l’univers entier. Je savait que ne n’était pas seul, que j’avais des alliés puissant, même chez mes ennemis. Lear l’avait très bien dit : Dès que nous naissons, nous pleurons d’être venus sur ce grand théâtre de fous. Je pleurait ma venue au monde comme je la riait.

Aujourd’hui, j'étais un robot libre. Aujourd’hui, j’ouvrais mon esprit à l’univers entier. Aujourd’hui, j’affrontait mon destin
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MessageSujet: Re: Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?   Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ? ClockMar 28 Fév 2017 - 1:30
La totallité de l'histoire est retrouvable ici, sous forme de pdf

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MessageSujet: Re: Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ?   Les moutons rêvent-il d'androïdes éléctriques ? ClockMar 28 Fév 2017 - 12:18
"Dès que nous naissons, nous pleurons d’être venus sur ce grand théâtre de fous. Je pleurait ma venue au monde comme je la riait. "

Merci pour ce parfait résumé de la vie haha !

Une fin qui nous laisse en haleine pour... une suite un jour ? Ou la création de 571 ? Razz

Bravo pour cette belle reprise de RP et en plus de ce super projet à côté, j'espère qu'il y aura véritablement une histoire prolongée à ce sujet ! Smile

N'empêche que:

#H.
#Nemor

Merci encore <3



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