L'ange vengeur.

C'est sous le ciel sombre de Kanasa et sur le toit d'un immeuble que se trouvait cette nuit Riku. Les jumelles devant les yeux, il observait un bar au sol ou se trouvait quelqu'un qu'il connaissait bien après plusieurs semaines passer à l'observer. C'était un homme riche du nom de Nidal Lennar. Vous vous demandez sûrement ce qu'il faisait pour être aussi riche ? Eh bien il faisait dans le trafic de contrebande et d'esclaves. Le loup blanc détestait ce genre d'hommes sans âme ni cœur. C'est alors avec plaisir qu'il avait accepté le contrat quand on lui avait demander de le tuer. Car oui, depuis quelque temps, Riku avait opté pour le métier de mercenaire pour un certain temps, en espérant que comme ça il pourrait trouver quelques moojus et les rallier à sa cause. Ça lui permettait de vivre en mangeant à sa faim et en logeant dans les hôtels. Le dernier descendant des Okamaeda ramassa toutes ses affaires étalé sur le toit, s'apprêtant à rejoindre le bar ou sa cible semblait prendre un verre. Il enfila son sac sur ses épaules, puis passa une cape par dessus en rabattant la capuche pour dissimuler son visage. Le mooju sauta du toit, se laissant tomber droit vers une petit ruelle. Au dernier moment, il se rattrapa dans les airs avant de se laisser tomber sur ses pattes tout doucement.

La porte du bar s'ouvrit laissant entrer un personnage revêtu d'une cape du cou au pieds et d'une capuche lui dissimulant les traits de son visage. Le mystérieux personnage s'avança déployant son instinct d'Alpha et intimida la plupart des personnes présentes ici. Les gaillards les plus robustes baissèrent les yeux, totalement sous le contrôle de Riku. Le mooju éprouva une certaine satisfaction en voyant les personnes se soumettre aussi facilement à sa volonté. Il tira un tabouret près de lui pour ainsi poser son postérieur velu dessus. Sa cible était juste à côté. Il pouvait tuer le bonhomme d'un seul coup ou le forcer à se suicider mais ce n'était pas vraiment intéressant. Le loup blanc commanda de la limonade kanasienne avec une paille, de quoi se désaltérer en restant sobre et totalement lucide. Une fois la boisson servi, le serveur s'éloigna prendre d'autres commandes, laissant Riku et sa cible seul. Le mooju sirota d'une traite son verre examinant sa cible du coin de l'oeil. Sa cible n'était clairement pas un combattant. Il avait deux yeux jaunes, une peau écailleuses et une crête partant du haut de son crâne pour partir jusqu’au bas du dos. Il n'avait que quatre doigts sur chacune de ses mains qui était terminé par des ongles noir et sales. Il était plutôt trapu, il avait un bide énorme pour de toutes petites jambes et de tout petits bras. Habillé luxueusement, il pouvait faire penser à un homme politique véreux. Quoique , un trafiquant et un politique, c'est à peu près la même chose non ? Riku s'approcha de lui, il approcha sa gueule de son oreille pour murmurer ces quelques mots.

« Je sais qui tu es et comment tu es devenu riche. Je suis l'ange vengeur, je suis venu venger toutes ses âme innocentes que tu as réduites à la mort ou à l'esclavage. Il est temps de payer Nidal. »

Le trafiquant n'en revenait pas, ce que lui avait dit Riku... C'était surprenant ! Il prit son verre pour essayer de l'écraser sur la tête du loup blanc. Celui-ci arrêta facilement sa main en attrapant son poignet, le brisant en mille morceaux. Il allait souffrir, voir sa vie défilé, demander pardon maintes fois, promettre d'arrêter ce qu'il faisait, mais Riku ne l'écouterai pas, il était l'ange vengeur. Il envoya l'homme traverser une fenêtre l'envoyant hors du bar. La vitre explosa et l'homme fit un roulé boulé sur lui même, gémissant de douleur. Sous la surprise du loup blanc Nidal se releva en fuyant comme un lâche. Les gens autour étaient tétanisé. Non pas qu'ils avaient peur, mais l'instinct Alpha était presque à son paroxysme. Riku était vraiment énervé, malheureusement pour Nidal, fuir ne ferait qu'augmenter sa souffrance.

Le mercenaire suivit la trace du trafiquant, flairant son odeur parmi les rues kanasiennes. Il aboutit sur un cul de sac, ce qui le fit légèrement froncés ce qui lui servait de sourcils. Il n'y avait aucune issue il ne pouvait avoir disparu comme ça. Ce qu'il décida de faire fût assez simple, avec quelques coups de poings, il frappa le mur jusqu'à l'enfoncer, ce qui se tenait derrière le surpris un peu. Un escadron de soldats pointant leurs blasters vers lui en lui hurlant de ne pas bouger. Le loup blanc sourit, ils ne savaient sûrement pas à qui ils avaient affaires.