Le réveil de Nikushimi ! [Libre]

Au milieu d’une clairière peu claire, assombrie par les arbres aux alentours, était installé un arbre. Cet arbre se distinguait des autres par sa sombre sombre couleur : Il était noir comme de l’encre de chine, et n’avait comme autre couleur que du rouge de quelques feuilles qui étaient attachés un peu ici là, et une trace de linken au plus haut du tronc. C’était un arbre très original, présent dans de nombreux écrits d’écrivains (Wouaw !) des temps anciens. En vrai, on sait pas trop pourquoi il est là, mais il est là depuis longtemps. Il était devenu une star du parc de Satan-city, parc réputé pour être le parc de la capitale, pour avoir au moins cinq milles espèces d'arbres différents, et surtout pour l’arbre “tracé de pinceau”, comme il fut nommé. C’était donc un bel arbre qui faisait rentrer un bel argent et ça, c’était quelque chose de bien pour la capitale Terrienne. Surtout que nombreux sont les Nameks qui viennent et disent qu’il parle. Quelle idée ! Un arbre qui parle ? ça c’est jamais vu. Après il y en a qui dise qu’il bouge aussi. C’est encore plus stupide !

Enfin, ça, c’est ce qui était dit avant aujourd’hui. Ce qui est dit aujourd’hui, c’est qu’il bouge pour de vrai ! Et il n’y avait pas de tempête, pas d’ouragan, pas de vent provoqué par une blague de Mr. Satan. Il bougeait pour de vrai ! Les deux branches les plus grandes, ornées de petites branches à leurs extrémités, étaient en train de s’agiter un peu partout. On dirait qu’elles s’étiraient. La presse, ainsi que plusieurs passants, étaient sur les lieux. Il y avait aussi bien entendu la police, (car un arbre qui bouge pouvait être un acte terroriste, n’est-ce pas ?) prête à défendre sa population à l’aide de fumigène irritants et de gros bâtons. On pouvait se dire qu’ils comprennent rien. C’est quand qu’ils auront des vraies armes, hein, cher lecteur ? Dés qu’il y a un chien qui parle avec une mitraillette, c’est la panique. que fait le leader de la terre, bon sang ?

Mais on s’égare, on s’égare, l’arbre continue de bouger ! En fait, on dirait que l’écorce se casse. Non, l’arbre change de forme ! De la base se forme des jambes, du haut, une tête cornue, le linken forme des yeux, et les feuilles de magnifiques et grand sourcil de feux ! C’était tout bonnement extraordinaire ! Oui, extraordinaire ! Car un arbre qui devient une grande madame de trois-quatre maîtres, c’est énorme ! Et que fait la grande madame, à présent ? La grande madame fixe l’horizon, de façon extrêmement creepy. Il y avait des arbres à perte de vue…

D’un geste soudain, elle lève ses bras au ciel, et balance son corps de droite à gauche, comme une horloge inversée, échauffant son bassin. Puis elle tend ses bras devant elle, et fait des tractions sur ses jambes. Son ensuite échauffe-t-elle ses coudes, appuyant avec l’un sur l’autre tendu, puis faisant de même avec l’autre, quatre fois. Des craquements horribles de planches se font entendre, comme si elle était encore un peu arbre à l’intérieur. Cette madame, bien sûr, est Nikushimi. Un lourd baillement se fait entendre, et le vestige du mal absolu se courbe sur lui-même. On dirait que notre protagoniste a du mal à se réveiller.

”À nouveau, je suis libre de châtier le monde comme je l’ai fait il y a des jours passés depuis longtemps...
Enfin, je crois que c’est ce que je suis supposé dire...”

Ses yeux se ferment alors que des flashs d’appareils photos emplissent le mètre carré. On dirait que les spectateurs de cette renaissance n’avaient pas entendu ce que Nikushimi venait de dire. Tant mieux, sinon ils auraient fusillé, et ça aurait été embêtant. Pour eux. Les yeux fermés, elle agite mollement sa main, pour faire coucou.

”Bonjour le monde…”

Un autre bâillement plus tard, elle décida d’allonger ses jambes, afin de faire des grands pas, et pouvoir enjamber cette énervante populace. elle sentait qu’elle aurait pu avoir une meilleure alternative, une qu’elle aurait fait il y a plusieurs centaines d’années. Mais elle ne savait pas quoi.

*C’est pas un beau réveil. Ouille ouille ouille...”

Ainsi prit-elle soin de faire des pas avec lesquels elle n’écraserait personne. Elle évitait ainsi de tuer les pauvres journalistes, avançant tranquillement, faisant coucou au derniers étages d’appartement. Et puis… Elle fut interpellée par autre chose. se retournant vers cet autre chose, elle l’observa avec l’innocence typique du mal absolu.

”Coucou !”

La petite madame qui parlait à la grande madame était posé sur un arbre. Elle venait de lui dire “coucou” en retour au “coucou” de Nikushimi, ce qui faisait qu’on devait être dans un nid d’oiseau, pour autant de “coucous” en un seul point. Cette blague nulle venait de traverser la tête de notre chère, et cela manqua de la faire sourire. Cela aurait été visible si son visage était possesseur de plus que deux yeux manquant d’iris. Ou de toute autre couleur que du blanc d’ailleurs, en fait. C’était un peu bizarre de parler à un individu qui n’avait comme seule véritable couleur que le rouge de ses GRANDS SOURCILS ENFLAMMÉS. Bref, elle avançait tranquillement, jusqu’à ce que la dame en robe continue sa phrase : elle lui disait que les humains étaient facilement remplaçables. Comment ça ? On peut pas acheter d’humains pour remplacer les humains cassé, pourtant ? Est-ce qu’on peut les réparer ? Peut-être que les humains sont en pièce détaché ici ? Cela donnait à réfléchir. La petite Nikushimi grande de taille se gratta la tête, insensible à la pointe de ses doigts qui ressemblait à des griffes. Ce geste typique de la réflexion était accompagnée de son dos toujours courbé de personnage fatigué. Et puis elle lui demanda si elle était d’ici, ou pas.

”Si, je suis d’ici. Enfin, j’étais d’ici il y a beaucoup beaucoup beaucoup de temps. Et puis j’ai fait dodo et puis maintenant je suis là. Pourquoi ? ”

Et puis la madame avec des pensements sur la poitrine se mit à faire plein de couteau d’énergie jaune. Nikushimi, elle, réfléchissait. Elle avait déjà vu une allure comme ça quelque part. Peut-être dans son ancienne vie ? C’était quoi déjà son ancienne vie ? Elle se grattait toujours la tête, avant de voir que les couteaux allaient dans la poitrine des petits gens aux alentours. Ils étaient morts, maintenant. Le dernier vestige du mal absolu, terreur des temps anciens, et souffrance incarnée, fit légèrement la moue face à cela, faisant un petit ”Oooooooh…” de tristesse. Elle attrapa doucement l’un des petits humains par le bras, l’agitant un peu, avant de toucher la trace rouge sur le torse. C’était rouge sang. Comme du sang. Car c’était du sang en fait. C’était triste, qu’ils meurent comme ça. Et puis ils disparurent dans de petites explosions jaune soleil. Nikushimi fut très triste pendant deux secondes, et puis elle avait déjà oublié ce passage.

La petite dame qui avait fait des couteaux et qui portait deux bracelets dorés à chaque bras était en train de l’observer, tournant autour d’elle, les bras dans le dos, comme si elle était un monument. Elle y était habitué à présent. Quant on était la star du parc, on était habitué à être observé. Ainsi donc elle regarda elle se laissa se faire tourner autour. Cependant, maintenant qu’elle avait du rouge sur le doigt, elle devrait en faire quelque chose, non ? En regardant de plus prêt, celle qui lui posa alors une question ressemblait à une danceuse du moyen-orient. Mais oui ! C’est pour ça qu’elle a une grande robe qui laisse une jambe dépassé, et plein de bijoux d’or ! Ainsi eut-elle une idée. Avec le sang, elle créerait un voile rouge. Usant de l’encre qui la constituait, elle dessina en un rien de temps un tissus transparent couleur sang, qui devint presque immédiatement réalité. Quand la danseuse s’arrêta de tourner, elle lui posa délicatement le voile sur la tête, avec gentillesse et bonté. Elle rigola après sa manoeuvre.

”Qui je suis ? Je suis Nikushimi ! La Haine incarnée, le mal absolu, la terreur des terreur et la maîtresse des maîtres !
Enfin, je crois ? Je sais plus trop. Je crois que je suis censé dire ça mais bon, j’ai un peu oublié. De toute façon, c’est pas grave. Tu es qui toi ?”

La dame lui répondit, et elle se nommait Brolya. Elle venait d’une planète végétale. Elle était “enchantée de rencontrer” Nikushimi. Cette dernière décida de diminuer de taille, afin de prendre la même taille que la danseuse. Faisant désormais la taille de la Saiyan, elle tomba par terre, car sans ses grande jambes, plus rien ne la soutenait à plusieurs mètres du sol. Elle n’eut heureusement pas mal, mais fut surprise par la soudaine chute. Cependant, au sol, après s’être relevée, et assise en tailleur, elle continua de parler à celle qui l’avait accosté.

”Tu es danseuse, non ? Tu as des vêtements de danseuse, alors normalement tu es danseuse ? Ils dansent sur ta planète végétale ?”