💟Pythar c'est le meilleur ! [+18] <PV>

Pythar n’en croyait pas ses yeux, en écoutant la réponse de sa bien-aimée, le guerrier de l’espace était encore plus abasourdi qu’il n’aurait jamais pu l’être, si étonné que la colère ne montait même pas en lui, il ne comprenait rien. Yuno affirmait de la plus simples des manières d’avoir des pouvoirs lorsqu’il meurt, cependant, le Dyarque n’avait jamais entendu parler de la nécessité de siphonner de l’énergie vitale pour y arriver, troublé, le saiyan se passait les mains sur le visage, lentement. Était-ce juste un mauvais rêve ? Cette journée était quand même étrange, entre les drames et les apaisements, le fils de Thalès était peut-être simplement bloqué dans une phase du sommeil, une chose du genre. Mais non la réalité était bien là, la Reine était aussi irresponsable qu’inconsciente, épuiser une « certaine » quantité d’énergie au monde, ça voulait dire quoi ? L’air abasourdi, perdant son sourire, Pythar craignait le pire.

« Oh Bordel Yuno, ça veut dire quoi siphonner l’énergie ? C’est quoi cette histoire de devenir Dieu ? »

Si Yuno était esclave de Zeno pourquoi pouvait-elle devenir une déesse, parce qu’ainsi, elle serait au même grade que Zeno, et pourquoi n’a-t-elle actuellement pas ses pouvoirs ? Avant de répondre au père de ses enfants, la blessée déclarait que ce destin était celui que les Dieux lui avait choisi, cela pouvait finalement faire référence à Sisyphe, le travail éternel et sans aboutissement. Mais le guerrier de l’espace ne pouvait pas cautionner ce genre de choses, le saiyan espérait juste que cette énergie, à l’image de Son Goku et son Genkidama, était donnée de plein grès, pas de manière violente et imposée.  L’air perdu, le Z-Warrior essayait de se rassurer.

« Cette énergie tu la siphonne d’où ?»

Demandait Pythar, inquiet.

Cette histoire de 27 fois, c’était quand même beaucoup, Yuno devait avoir une incroyable patience pour attendre l’homme de sa vie, mais la question phare pour le moment était de savoir comment la Reine faisait réellement ses voyages, le dyarque craignait le pire. Si le seul moyen pour rejoindre Pythar qu’utilisait la belle était le sacrifice humain ou son exploitation, ce qui serait le pire des cas, le pauvre saiyan se retrouverait à devoir faire le nécessaire pour faire prendre à Yuno la conscience de ses actes envers le monde, du moins, les mondes. Car si le pire se révélait être la vérité, cela signifierait que cette magie siphonnant quelque chose aurait sévi dans 27 dimensions différentes.

Le fils de Thalès était terriblement inquiet en angoissé, il craignait de découvrir une terrible nouvelle, sachant sa bien aimée insouciante de certains de ses actes, Pythar redoutait de la savoir destructrice dans d’autres univers. C’est pour cela que l’esprit et le bien être du saiyan s’étaient congelés, il venait de perdre tout bonheur dans l’attente insoutenable de la réponse de sa femme, cette réponse qui pouvait changer le destin du couple pour le restant de leurs jours. Pour ce faire, il suffisait que Yuno dise l’absolue vérité en révélant que c’est par le sang des innocents qu’elle était parvenue à voyager autours de tant de mondes pendant tant de temps, une réalité froide et traumatisante que le Dyarque se refuserait d’accepter. Mais la jeune Reine était maline, inventant un beau mensonge pour tromper Pythar sur ses réelles actions, évidement, le guerrier au bouc ne pouvait discerner le vrai du faux et n’avait jamais entendu un mensonge de la part de Yuno, donc il la croyait parfaitement.

La jeune exploratrice annonçait donc son cruel destin, sa malédiction, elle était contrainte par les Dieux à rejoindre Pythar dans les dimensions, car ce dernier mourrait quoi qu’il arrive, un scénario assez particulier qui était néanmoins bien peu confortable à entendre pour le saiyan. Savoir que dans une grande majorité, le fils de Thalès était déjà mort depuis longtemps n’arrangeait pas ce dernier à se sentir en sécurité, être 28 ème, cela formait une longue liste de nombreux essais de Yuno dans l’espoir de renverser un destin tragique. Puis le mensonge vint, la mère de famille annonçait que l’énergie qu’elle récoltait pour ouvrir les portails venait de forces maléfiques qu’elle affrontait avec ces pouvoirs divins, si seulement c’était la vérité, mais malheureusement non. Néanmoins, Pythar acquiesçait en hochant lentement la tête, à ses yeux, son amour venait de révéler la honte d’une malédiction divine, un calvaire qu’elle cherchait peut-être à cacher à son homme par tous les moyens, mais maintenant, il le savait, et comprenait.

« Je vois, je comprends mieux, mais ne t’en fais pas, les Dieux ne me font pas peur. »

Déclarait le père d’un air compréhensif et désolé pour sa pauvre bien aimée qui avait tant souffert, Pythar avait son super saiyan blue, il se sentait amplement capable de s’opposer aux plus puissantes des entités divines, que ce soit Satan, Zeus ou Silvain Pierre Durif. Yuno vint ensuite caresser la joue droite de son homme avec douceur, expliquant que ce n’est qu’a la mort de ce dernier que la paix revenait dans le monde.

Mais du par conséquent… si Pythar venait à mourir, cela signifiait que le monde serait sauvé ? La présence du roi était finalement l’explication des soucis de ce monde ? Une idée farfelue qui retenait tout de même l’esprit du guerrier. En tout cas, cette histoire bien que fausse était belle et animait le Dyarque d’un grand respect pour sa bien-aimée, mais aussi d’une grande compassion, souriant amoureusement en la regardant dans les yeux. Prenant de nouveau par les hanches son amour, Pythar allait lui exprimer son soutien de la meilleure des manières.

« Tu sauves chaque univers ? Tu me rends en fait bien fier de toi mon amour. »

Suite à cela et dans un grand sourire, Pythar embrassa langoureusement sa Reine, frottant de manière irrégulière les hanches de cette dernière, aujourd’hui était censé être un beau jour pour les deux seigneurs. Après avoir longuement embrassé sa chère, le jeune homme l’amena vers d’un arbre, il s’essaya dos à ce dernier, laissant Yuno se poser contre son amour. Les mains du saiyan étaient jointes au niveau de l’abdomen de la belle, les laissant tout les deux observer le beau paysage, le lac, le ciel bleu et la timide faune locale qui ne semblait pas dérangée par la présence des deux tourtereaux.

« Je t’aime Yuno, moi non plus je ne veux pas te perdre, tu es merveilleuse. »

Avouait l’amoureux qui avait blottit sa femme contre lui, il était terriblement heureux de retrouver la femme qu'il aimait et n'avait pas vu pendant si longtemps.

Le guerrier au bouc ne s’en doutait pas, mais il passait sa journée avec une génocidaire aveugle et sans pitié, un être infâme au visage angélique et aux airs de parfaite innocente. Mais tout cela, Pythar ne le savait pas, il était toujours adossé à un arbre auprès de sa bien aimée dans une atmosphère sereine et romantique, les deux tourtereaux admiraient la nature en se cajolant, traduisant leur attirance l’un l’autre.  Le soleil dorait progressivement les plaines, l’eau du lac reflétait la soir approchant dans une lueur douce et agréable, il était bientôt temps de rentrer, le pauvre saiyan avait de la route malgré la compagnie de sa chère femme qu’il aurait préféré ne pas quitter. Néanmoins le monde était ainsi fait, le fils de Thalès avait des préparations à mener, des alliés à récupérer, tant de missions qui lui étaient confiées, c’était le nécessaire pour sauver l’univers.

Au fil de quelques minutes de câlinerie, Yuno se leva non sans quelques difficultés, jetant une de ses capsules au sol, cette dernière fit une petite explosion, libérant dans un petit nuage de fumée une grande teinte aux sceaux de la famille royale. Quelque peu surpris par l’attirail de sa chérie, le Dyarque appris alors que cette dernière avait reçu cette tente comme cadeau pour sa générosité dans de beaux banquets, ce n’était que l’ordre naturel des choses. La Reine entra ensuite dans la tente, précisant que Pythar pourrait la rejoindre quand elle le dirait, laissant l’ami de Charlo attendre dehors face au coucher de soleil.

Seul pendant quelques instants, le saiyan repensait à cette histoire de pouvoirs, quand il mourrait, Yuno sauvait le monde, elle éliminait le mal, mais dans ce cas-là, pourquoi le guerrier de l’espace ne mettrait-il pas fin à ses jours ? Le regard du jeune homme s’assombrissait, il était plongé dans ses pensées. En se suicidant, le Roi assurait la survie de cet univers entier, peut être que le simple fait qu’il vive en sachant cela faisait de lui un égoïste ? C’était comme si l’on venait vous voir en vous annonçant que votre mort rendrait le monde parfait et beau, ne vous sentiriez vous pas mauvais ? radin ? Le guerrier passait ses mains sur son visage en soupirant, fixant le sol d’un air mélancolique ; Devait-il parler de tout cela à Tentra ? Pythar n’en avait pas envie, il ne voulait pas mourir ainsi, pas sans se battre.

Soudain, le père fut tiré de ses pensées, Yuno l’appelait d’une voix quelque peu dérangée, quelle idée farfelue venait-elle d’avoir ? Le Dyarque était au moins content de pouvoir se tirer de ses pensées les plus sombres, poussa la toile de la tente royale pour découvrir l’idée certainement ingénieuse de sa femme. Une fois à l’intérieur, le Z-Warrior se mit immédiatement à rougir, comprenant immédiatement à quel jeu voulait tenter de jouer sa bien-aimée, elle qui expliquait avoir entendu des saiyans vanter les mérites de jeux SM. D’un air embarrassé et mal à l’aise, Pythar observait là scène, son amour était en petite tenue de latex, tenant dans ses deux mains un fouet et une cravache, outils d’un jeu auxquels il ne voulait pas s’essayer. Néanmoins, il fallait reconnaitre la beauté de la chose, Yuno voulait faire plaisir à son homme du mieux qu’elle pouvait en essayant de découvrir des choses avec lui, un acte mignon qu’il reconnaissait comme tel.

Proposant d’échanger les places avec Pythar dans le rôle du dominateur, il gloussa de stupéfaction en voyant les deux objets tendus par sa bien-aimée, attrapant ces derniers, bien qu’il ne comptât pas s’en servir. D’un air aussi respectueux que mignon par sa gêne face à la scène présente, le guerrier de l’espace adressa un regard timide à sa conjointe, ils n’étaient clairement pas faits pour ça. Toujours rougis par cette découverte aussi surprenante qu’inattendue, le guerrier allait essayer de faire plaisir à son amour sans de tels jeux de rôle.

« Tu sais bien que je n’ai pas besoin d’objets pour t’aimer. »

Affirma-t-il t’elle un canard, ou simplement un homme sincèrement amoureux, souriant alors en direction de sa Reine, il appréciait néanmoins l’effort de Yuno et n’allait pas cacher son excitation face à la tenue provocante la mettant en valeur. Retirant alors son plastron sans un mot, Pythar dévoilait sa musculature avancée à celle qu’il aime, s’avançant ensuite vers cette dernière pour l’embrasser de nouveau, les deux amoureux chutaient lentement vers le lit. La lumière se perdait progressivement, la nuit s’installant lentement, laissant les deux esprits s’échauffer ensemble dans la plus grande intimité. Poursuivant ses embrassades, toujours très animé par ses précédentes scènes avec sa bienaimée, le jeune père portait ses lèvres vers le cou de Yuno, lui offrant l’amour qu’elle attendait surement de recevoir aux vues de sa tenue provocante. Pendant ses opérations amoureuses, l’homme au bouc commençait à détacher le haut de la tenue de sa belle, si cette dernière jouait le jeu, bien entendu.

Les deux amoureux étaient blottis l’un contre l’autre, ils avaient échangé leur amour, démontrés qu’ils étaient ensembles et unis, telles une fusion des âmes. Le temps était figé, les amours aussi, l’un sur l’autre, se couvrant de caresses, comme si leurs précédentes actions ne suffisaient pas à exprimer leurs sentiments tant ils sont forts, Pythar adressait un regard passionné à sa Reine. Cependant le regard de cette dernière n’était pas du même acabit, le visage déformé par une douleur insensible et invisible, la belle laissait des larmes couler sur ses joues alors qu’elle caressait toujours le dos du saiyan en déclarant simplement être déjà suffisamment heureuse. Le Dyarque n’eu nullement l’air étonné, il était au contraire en alerte, se redressant instinctivement pour scrutant la tente. L’action du guerrier de l’espace pouvait paraitre injustifiée, mais à entendre sa femme, quelque chose d’anormal se passait, il cherchait donc une éventuelle trace de magie, un agresseur armé d’une arme quelquonque ou d’un indice aussi faible soit-il afin de justifier la déclaration de sa chère. Néanmoins, rien ne semblait répondre aux vigilances du fils de Thalès, tout était calme, pas d’énergies autour d’eux, Yuno disait cela de sa propre initiative ?

La jeune mère poursuivis en affirmant que Pythar ne doit pas en vouloir pour ce qu’elle va faire alors que l’intéressé se cambrait de nouveau vers elle, muet dans la frustration d’entendre une mauvaise nouvelle. La reine s’expliquait sous l’incompréhension du Roi, elle déclarait en avoir assez de voir Pythar mourir et de recommencer de cycle insupportable de transitions dimensionnelles, c’était tout à fait compréhensible, mais quelle alternative avait-elle imaginer ? Yuno était plongée dans les pleurs, le saiyan ne comprenait rien, tentant de rassurer celle qu’il aimait en caressant les épaules de cette dernière.

« Calme toi mon amour, tout va bien, je suis là. »

Dans l’incompréhension la plus totale face à ce qui s’apparentait être une crise sentimentale nerveuse, Pythar ne savait quoi faire, le regard perdu et stressé dans cette scène dramatique qu’il ne contrôlait pas. Puis vint la déclaration la plus extrémiste pouvant survenir dans une relation, un coup de marteau sur la raison elle-même, Yuno voulait tuer elle-même Pythar pour ensuite se suicider, laissant les deux êtres s’unir pour toujours dans l’au-delà. Si la vénération qu’avait la Reine envers son Roi n’était plus à prouver, le fruit de sa folie non plus, tout de suite crisper par la déclaration, le Dyarque n’aura pas le temps de bouger qu’il sera transpercé par une lame d’argent, un couteau de boucher.

Voici une scène que l’on pourrait retrouver dans une tragédie Grecque, un mélange entre une histoire belle et claire avec un final dramatique qu’on ne pouvait pas voir venir. Ce pauvre habitant des Balkans qu’était le fils de Thalès venait de subir les conséquences d’un amour d’une folie inégalable, si fort qu’il en devenait destructeur, cruelle tragédie et incroyable ironie. Le coup avait été direct, le saiyan n’était pas protégé, pas préparé, consumé par la flamme de son amour, s’écroulant contre celle qu’il aimait, ne comprenant pas, il était encore perdu. La lame avait traversée la colonne du guerrier, la force de la belle n’était pas négligeable et ce coup réfléchi et forcé n’avait pas laissé beaucoup de chances au père d’Akari et Darius, lui qui agitait vainement sa main droite dans son dos, cherchant à toucher ce fameux couteau.

« Pour… Pourquoi ? »

Murmurait brièvement le saiyan en peine de mots pour décrire sa douleur, aussi physique que mentale, son esprit était brouillé, il ne savait même pas ou se rendre, quoi faire ni pourquoi, qu’auriez-vous fait ? Blessé et mourant, trahis par celle avec qui vous avez tout partagé ? Ainsi, le Dyarque ne savait pas ce qu’il devait dire, bredouillant simplement quelques mots pour s’acheter le droit de vivre, toujours sans rien comprendre.

« Yu- Yuno… Si je meurs de ta main… J’irai au Paradis… et toi en Enfer… On ne pourra jamais plus se voir… Je ... je... ... »

Des paroles qui n’étaient pas dénuées de sens, Pythar avait bien raison, peut être que la Reine folle n’en avait pas conscience ? Peut être qu’elle n’avait jamais vue l’au-delà contrairement à son Dyarque qui lui l’avait déjà visité ? En tout cas le guerrier de l’espace souffrait d’une hémorragie interne, sa bourse contenait des senzus qui pouvaient le soigner ; Mais parviendrait-il à les atteindre seuls ?