Sujet: Une deuxième famille [PV nakshidil] Sam 1 Sep 2018 - 23:10
Cela faisait cinq jours qu’une capsule fendait l’air spatial vers sa destination. En son sein dormaient deux êtres aux formes rappelant les grandes créatures appelées Dragons. Leur sommeil était paisible, contrôlé par leur engin spatial. Un sommeil artificiel, mais plus que bienvenu pour ce long voyage dans le cosmos. Alors que la sphère continuait sa route, une planète fut enfin en vue. Pas bien grosse comparé à d’autres peuplant cette immensité noire parsemée de grains lumineux, mais elle avait le mérite d’être vivable.
La capsule entama sa descente vers la dite planète qui avait une belle couleur verdâtre, signe d’une flore abondante. L’entrée dans l’atmosphère enflamma l’engin spatial qui, heureusement, remplit son travail de protéger ses occupants de cette chaleur insupportable, puis ce fut l’atterrissage. Un cratère fut formé par la capsule, affolant les animaux qui partir en courant, sautant, volant ou galopant selon leur espèce puis le silence revint. Finalement, la porte de la capsule s’ouvrit pour laisser le plus grand des dragons sortir. Ce dernier grimacé à cause de son corps ankylosé par son long voyage et surtout par sa position qui avait était des plus inconfortables.
Le deuxième occupant, une femelle, semblait encore prise dans le sommeil. C’est soupirant que le mâle entreprit de la sortir, passant un de ses bras sous les délicates jambes de la demoiselle, tandis que l’autre lui retenait le haut du corps. Cette dernière vint s'agripper à lui par pur réflexe. Son écharpe vint même s’enrouler autour d’elle pour la garder au chaud. Apparemment, elle aimait bien cette petite. Il entreprit alors, une marche active au travers de l’épaisse forêt devant lui. La vie avait vite repris son court, les oiseaux reprenaient leurs chants, les insectes grouillaient dans tous sens et les plus gros animaux reprenaient leurs vies. Le dragon semblait connaître le chemin, car pas une seule fois il ne s'arrêta pour réfléchir. Très vite, il sortit de la forêt et vit au loin les murs d’un village. Sa marche s'accéléra et bientôt, il fut devant deux immenses portes en bois.
- Qui va là ? Déclinez votre identité ! - C’est comme ça qu’on accueille un vieil ami ?
Une petite trappe s’ouvrit sur le côté du mur et laissa voir la tête d’un être reptilien confus. Il sourit très rapidement en reconnaissant le dragon.
- Ça alors Laahab ! Ça fait longtemps ! - Je sais, tu comptes me laisser dormir devant la porte, Idarl ? - Bien sûr que non, attend un peu.
Un bruit de mécanisme, un cliquetis puis les portes commencèrent à s’ouvrir lentement. Laahab pus enfin entrer dans le village. Celui-ci était très rustique, toutes les habitations étaient faites de bois ou de pierres, la végétation y était très présente avec quelques cabanes dans les plus grand et fort arbres. Rapidement, la venue du dragon rouge fit le tour et il fut chaleureusement accueilli. On lui posa beaucoup de questions, mais a chaque fois, il refusait d’y répondre prétextant devoir déposer la jeune femme toujours dans ses bras chez lui.
Il poussa la porte de la maison qui lui était destinée pour chacune de ses visites. L'endroit n’avait pas changé, toujours cette odeur de bois frais, ce sol en pierres taillées, ces arches en bois poncé. Il monta à l’étage et déposa la belle sur son lit avant de redescendre et d’allumer un feu pour réchauffer la maisonnée. Le bruit de la porte qui s’ouvre puis une main sur son épaule.
- Que veut tu Naira ? - Oh juste te dire bonjour. Après tout cela ne fait que 30 ans que tu es partis.
Il soupira puis se tourna vers la fameuse Naira. Une belle Gahba a la peau d’un jaune clair et aux longs cheveux bruns coiffés en une multitude de tresses puis remonté dans une queue-de-cheval haute. Ses yeux d’un vert sapin, pétillaient de joie de revoir son ami.
- Tu aurais pu envoyer une lettre quand même ! - Je n’avais pas le temps… Tu le sais bien… - Toujours ta quête de vengeance hein. Pourquoi tu ne l’oublierais pas ? - Parce que… on en a déjà parlé, je ne veux pas revenir sur le sujet.
Il jeta quelques bûches dans le foyer de la cheminée puis soupira.
- Je vois, le chef veut te voir, il a littéralement sauté de joie en apprenant ta venue. Ne le fait pas attendre.
Naira sorti, laissant Laahab enfin seul. Le dragon se passa une main sur le visage avant de prendre la direction de la salle d’eau. Il jeta un regard à la belle dans sa chambre, toujours en train de dormir. Les premiers sommeils artificiels étaient toujours assez durs à supporter. Il entreprit de prendre une douche, puis de changer de vêtements, enfilant un pantalon en toile brune et une légère chemise couleur crème, son écharpe préféra rester avec Nakshidil, enroulée autour des épaules de la bleutée endormie pour lui tenir chaud. Un dernier coup d’œil à la jeune femme et le voilà parti en direction de la hutte du chef. Il avait 30 ans de nouvelles à rattraper après tout.
Nakshidil
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Sujet: Re: Une deuxième famille [PV nakshidil] Dim 2 Sep 2018 - 9:49
Je bouge doucement, alors que la brume des limbes de Morphée me laisse peu a peu revenir a la conscience. Mon corps s'étire doucement alors que je vient enfouir mon nez dans l'écharpe qui me couvre, remontant mes mains sur mon visage pendant ce geste. L'odeur est familière a présent, alors qu'un sourire ourle mes lèvres charnues.
- Hum....Laahab?
Je me tourne un peu, cherchant du plat de la main une présence chaude. L’évidence me frappe avec une certaine violence alors que mes yeux s'ouvre et que je me redresse sur le lit. Je suis seule, et il n'y as aucune chaleur résiduel a mon flanc. D'ailleurs.... je suis dans un lit?! J'observe un peu la chambre, avant de me décider a me lever. Mon pied se pose au sol, alors que ma main reste pelotonnée dans l'écharpe.
M'aurait'il lâchée, seule, sur cette planète avec ses ''amis'' sans même un au-revoir? Non, il n'aurait sans doute pas laisser quelque chose de précieux pour lui, comme l'étoffe a mon cou. Je laisse les doigts de ma main libre courir le long du mur alors que je réfléchis un peu. Puis, mon ventre râle a nouveau et je remue le nez sous cette réalité... j'ai dormis un moment, j'ai faim et je... j'ai besoin d'une ablution. Convaincue par ma propre objectivité, je me met en devoir de vagabonder dans la masure a la recherche d'une salle d'eau.
Loin d'être difficile a trouver, je dénoue l'étoffe de mon coup et la dépose délicatement sur le porte serviette, avant d'enlever ma robe et de me glisser sous l'eau pour me laver et repousser la sueur de ma peau. J'ai l’impression de revivre alors que le liquide tiède fini de me réveiller. Une fois fait, je me sèche, et observe un moment ma robe, circonspecte. Il me faudra une autre tenue, la mienne ne me permet pas d'être lavée, sous peine de devoir rester nue le temps qu'elle sèche. Je hausse les épaules, mieux vaut une robe un peu moins propre que de me promener dans mon plus simple appareil.
Je prend ensuite l'écharpe avec moi, les déposant sur mes épaules en la laissant s'enrouler autour de moi dans un petit rire malicieux. Caressant l'étoffe, je quitte la pièce et pénètre dans la principal, avisant d'une porte d'entrée. Avant toute chose, j'inspire et souffle , déplaçant l'étoffe pour libérer mon dos alors que mes ailes s'échappe du dessin, laissant a nouveau les deux immense appendices couler au sol comme une longue traîne protectrice et douce.
- Voila qui est mieux. Dis moi toi, tu ne serais pas me guider vers ton maître... hum, on dirais bien que je vais avoir besoin de le chercher, mais je compte sur toi pour me donner du courage.
Je déposer un doux baiser contre l'étoffe en riant un peu de ma capacité a parler a un tissus magique ou habité par un esprit. Levant la main, je fais les pas qui me sépare de la porte et l'ouvre doucement, sortant de la masure. Je marche, mes ailes sous l’impulsion de mon épaule revienne vers l'avant, glissant sous l'écharpe pour venir s'agripper l'une a l'autre pour former un manteau de chair. Certaines personnes me regarde avec surprise, je ne serais dire si c'est a cause de l'écharpe, de mon physique ou de mes organes de vole. Mais une chose est sur, le village est grand, et si je ne demande pas mon chemin, je vais passer des heures a marcher et surement me perdre. C'est donc naturellement que j'approche d'un enfant qui jouait devant moi, m'accroupissant pour lui en soufflant d'une voix mélodieuse:
- Bonjour petit, pourrait tu m'indiquer ou se trouve Laahab, un grand mâle a la peau rouge et a la tignasse en bataille?
Le gamin rit et me sourit, sourire que je lui rend, alors qu'il me répond.
- Pas besoin de préciser tu sais, tout le monde connais Laahab! Il est avec les anciens, vient, suis moi!
Je me redresse, lui prenant la main alors que je le laisse me guider avec toute la confiance aveugle dont j'ai toujours fait preuve. Une chance pour moi, ce petit ne s'est pas jouer de mon ignorance et m'as conduite vers un cercle au milieu duquel se trouve le fameux mâle rouge. Je me tourne vers le gamin, me penchant pour déposer un doux baiser sur son front.
- Merci mon merveilleux petit guide. Je vais le rejoindre, je te laisse donc la.
Me redressant, je m'élance, déployant mes ailes au dernier moment pour faire un léger bond et venir sauter dans le dos de l'homme, mes bras sur ses épaules et suivant ses clavicules, quand mes jambes s'enroule autour de sa taille. L'écharpe s'enroule aussi a son propriétaire alors que ma queue s'attaque a s'enrouler a moitié autour de son ventre. Pour finir, mes ailes se referme sur nous, ne laissant que nos visages visibles alors qu'un merveilleux sourire s'épanouie sur mes lèvres. C'est suivit d'une petite moue boudeuse que je souffle:
- Tu es cruel Laahab, je me suis réveillée seule, dans un lit froid, inconnue, avec la faim au ventre et la peur de ne pas te retrouver seule.
Je viens frotter ma joue a son épaule avant de tourner le regard vers le ''conseil'' et de sembler soudainement un peu intimidée. Mais loin de relâcher mon captif, je souffle d'une voix douce:
- Je suis Nakshidil Ikhban, enfant de Sabia. Pardonnez moi d'avoir fait irruption dans une discutions surement importante.
Ma petite moue est adorable, candide et réellement désolée pour cette apparition surprise. Mais pas le moins du monde navrée pour avoir sauter sur mon compagnon. A son attention j'ajoute:
- Tu veux peux être que je te rende ton ami?
Dis je a montrant l'écharpe. Parce que franchement, vous pensiez vraiment que j'allais lui proposer de me détacher de lui? Huhu, vous êtes encore plus naïf que moi.
Laahab
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Sujet: Re: Une deuxième famille [PV nakshidil] Dim 2 Sep 2018 - 15:34
Il respira un bon coup, un sentiment de sécurité envahissant son corps et son esprit. Depuis combien de temps n’avait-il pas ressenti cela? Bien trop longtemps selon lui. Un vent frais vint soulever ses mèches bleu indien et rafraîchir son corps alors qu’il prenait la direction de la hutte du chef. Tout le monde le salua, heureux de revoir celui qui leur assurait une vie plus paisible, une vie loin des horreurs et du travail forcé. Le dragon leur rendit avec maladresse leur salut, ce qui fit doucement rire les villageois. Le social de Laahab était encore à travailler. Soudain, il reçut une grosse tape dans le dos qui le fit partir en avant. Le temps de retrouver son équilibre puis de se retourner, le coupable avait disparu. Sur le qui-vive, Laahab regarda les alentours, captant chaque son, il finit par entendre un léger glissement venant une nouvelle fois derrière lui. Rapidement, il fit un demi-tour et attrapa une main à seulement quelques centimètres de son visage. Le dragon fixa longuement celui qui avait essayé de l’attaquer avant de laisser un sourire naître sur son visage.
- Toujours à tenter de me tuer, Zalaam ? - Tous les moyens sont bons pour avoir ta peau, Laahab …
Un grand silence s’installa entre les deux hommes puis Zalaam éclata de rire, suivit plus discrètement par Laahab.
- Comment vas-tu mon vieux ? Pas trop dur les voyages dans l’espace ?
Zalaam était un Sakhra lui aussi, plus jeune que Laahab d’une vingtaine d’années. Ce jeune guerrier arrivait au niveau du cou de son aîné, avait une peau d’un gris pâle, de longs cheveux couleur ébène coiffés en une longue tresse et un regard mutin d’un orange flamboyant. Ce jeune Thyrionis avait suivi Laahab durant sa fuite de la planète, il était également son seul et véritable ami.
- En tout cas ça fait plaisir de te revoir, mon vieux. Où tu vas comme ça? - Voir le chef. Il m'a fait demander. - Aaah ce bon vieux Bomen, tu sais qu’il arrive encore à foutre des raclées aux jeunes. Tu devrais voir ça ahahaha! - Je te rappelle que fut un temps, c'était à nous qu’il foutait des raclées. - Oui je sais, mes fesses ne s’en remettent toujours pas d’ailleurs.
L'ambiance maintenant plus légère, Laahab reprit le chemin accompagné par son ami. Chacun racontant ce qui s’était passé durant ces trente années. Puis ils entrèrent dans la hutte du chef. Cette dernières avait une atmosphère solennelle, une lumière tamisée par de nombreux étendards, une longue table prenant tout le centre de la pièce et devant elle un siège plus imposant, celui du chef. Assis dessus, un vieux Gahba, sa peau marquée par les âges passés était d’un vert sombre, striée par de nombreuses rayures jaunes mais aussi par un grand nombre de cicatrices, souvenirs de son ancien passé d’esclave. Des cheveux courts et gris, surplombant un regard fatigué mais sage. Bomen eut un grand sourire en voyant arriver le duo.
- Laahab, quel plaisir de te revoir. Comment vas-tu? - Plutôt bien, Chef. - Allons, allons, tu sais bien que je n’aime pas quand tu es aussi sérieux mon garçon.
Zalaam eut un rictus moqueur avant de se prendre une savate en pleine face.
- Par contre, toi, tu devrais en faire un peu plus preuve Zalaam. - Oui, Chef!
Bomen descendit de son fauteuil avant d’attraper un long bâton et de rejoindre les deux jeunes.
- Venez avec moi, allons discuter avec les autres au cercle des fêtes.
Ils contournèrent la hutte pour rejoindre un chemin terreux, passant entre de grands arbres et apportant ombre et fraîcheur. Au-dessus d’eux gambadaient de jeunes enfants, jouant sur les ponts suspendus et autres jeux de cordes, améliorant leur agilité et leur vitesse tout en s’amusant. En dessous, on pouvait trouver quelques bancs en pierre où se reposaient parents et anciens. C’était l’endroit le plus calme du village et Laahab s’y sentait bien, plus tard, il essayera de se trouver une branche pour une sieste tranquille. Au fond de cette mini forêt se trouvait une clairière circulaire, plusieurs tables formaient un cercle autour d’un autre plus petit en pierre. Quelques tonneaux étaient disposés ça et là et le tout était éclairé le soir par de nombreuses lanternes accrochées aux branches des arbres.
Les tables étaient déjà prises d’assaut par quelques Gahba mâles qui arrêtèrent de parler en voyant arriver le trio. Un salut respectable pour le chef, quelques railleries pour Zalaam et un accueil chaleureux pour Laahab qui se joignit au groupe. On lui offrit une chope d’un breuvage rappelant la bière terrienne mais en un peu plus sucrée, puis les questions fusèrent.
- Alors qu’est-ce que tu as vu de nouveau là-haut ? - Tu as réussi ta quête? - Raconte nous tes aventures ! - C’est qui la jolie bleue que tu as ramenée ?
Cette dernière question avait placé un blanc dans l’assemblée.
- Hum … c’est juste une fille que j’ai sauvé … rien de plus …
Il but une gorgée avant de soupirer. Immédiatement toutes les questions furent sur la demoiselle. Comment s'appelait-elle ? Quel âge avait-elle ? Avait-elle déjà un mâle ? Quel élément maîtrisait-elle ? Une veine apparut rapidement sur le front du dragon rouge qui finit par poser violemment sa chope sur la table avant de rugir un bon coup.
- MAIS J’EN SAIS RIEN MOI!!!! VOUS LUI DEMANDEREZ!!!
Les sourcils froncés à l’extrême et les yeux lançant des éclairs, Laahab revint prendre une gorgée alors que tout le monde avait éclaté de rire.
- Aahahaha!!! C’est bien notre Laahab! Dès qu’il s’agit de filles, il sait plus comment réagir! - La ferme …
Et alors qu’il allait vider son verre pour éviter de frapper ceux devant lui, il reçut un poids en plein dans son dos, un poids qui vint entourer ses bras autour de ses épaules, ses jambes autour de sa taille et sa queue autour de son ventre avant de les recouvrir de ses ailes bleues. Nakshidil était réveillée et semblait ne pas avoir apprécié d’avoir été laissée seule dans la maison au vu de ses dires.
L’assemblée entière était choquée de la scène qui se passait devant eux. Une femelle sortie de nulle part, qui saute sur Laahab avant de le serrer contre elle. La scène était irréelle. Laahab eut tôt fait de grogner.
- Lâche moi! Je peux savoir pourquoi tu fais ça ?
La belle bleue semblait ne pas vouloir l’écouter et frotta sa joue contre lui, ce qui eu le don de faire blêmir le Thyrionis. Mais qu’est-ce qu’elle avait ? Elle se présenta alors, demandant pardon pour le dérangement. Bomen eut un sourire.
- Il n’y a aucun mal, jeune Nakshidil, je suis même content de te compter parmi nous et j’espère que tu combles notre cher Laahab de ta présence. Il en a bien besoin. - Quoi?! Mais pas duHummmppphh …
L’écharpe venait d’entourer la bouche du dragon, étouffant ses paroles alors que toute l’assemblée était clairement morte de rire. Zalaam finit par venir en aide à son ami, proposant à Nakshidil un repas et un rafraîchissement . Une fois le pot de colle parti, Laahab pu respirer de nouveau.
- Je vous jure, je sais pas pourquoi elle me colle comme ça. - Tout simplement parce qu’elle t’ai redevable de l’avoir sauvée, comme nous le sommes tous d’ailleurs. - Oui, mais vous au moins vous n’êtes pas étouffant. - Tu as encore tant de choses à apprendre, Laahab. Mais ce seront des choses que seule cette fille pourra t’enseigner.
Bomen partit après cette dernière phrase, rejoignant la bleutée attablée avec Zalaam qui faisait connaissance avec cette dernière.
- Peux-tu nous laisser un moment seul à seul ? - Bien sûr, Chef. En espérant pouvoir discuter de nouveau avec toi. A plus tard!
Il récupéra Laahab qui avait déserté le cercle, passablement de mauvaise humeur. Bomen regarda la jeune femme avant de sourire.
- Peux d’entre eux ont fait attention mais tu as dit être une enfant de Sabia. Serais-tu une élue, ma fille?
Il lui sourit comme le ferait un père à son enfant, attendant la réponse de cette dernière.
Nakshidil
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Sujet: Re: Une deuxième famille [PV nakshidil] Dim 2 Sep 2018 - 21:25
Le dos large de Laahab m'offre un support stable, agréable, alors que je reste installée ainsi. Je sermonne le tyrionis, avant de me présenter en présentant mes excuses a l'ancien, souriant adorablement. On accepte mon égarement et mon incartade sans mal, ajoutant même que l'ancien est heureux de me voir et espère que je comble de ma présence Laahab. Le fou tente de répliquer et l'écharpe l'en empêche, sous mon rire cristallin.
- Je ferais tout pour cela L'ancien, soit en sur.
Elle n'as pas se respect profond et soumis, mais se montre semblable a une enfant parlant a son grand père. Cette manière d'être typique des enfants de Sabia. L'homme qui se présenta sous le nom de Zalaam s'approcha de moi et me proposa un repas et de quoi m'hydrater.
- Laisse donc ce bougon ruminer. Vient donc manger et boire avec moi, tu me racontera un peu ta rencontre avec mon ami ici présent. - Avec plaisir!
Je relâchais doucement mon étreinte sur lui, tombant au sol souplement alors que mes ailes trop grande s'étale au sol, me recouvrant entièrement. Je viens donc prendre place a coté de l'homme qui se présente a moi en tant que Zalaam. J'ouvre finalement mes ailes pour me dévoiler, prenant garde a ne toucher personne avec la peau fine et délicate de mes appendices aériens. Tous peuvent voir mes épaule constellées de taches minuscule, blanche, ainsi que mon buste avantageux. Zalaam me sers en commençant me poser une série de question, visiblement curieux d'en savoir plus sur moi.
- Alors ma petite Nakshidil c'est ça? Combien d'année tu as? - J'ai 103 ans depuis peu. Pourquoi cette question? - Juste pour savoir, je suis un gros curieux ahahah. Et quel élément maîtrise tu? Moi par exemple je fais de la neige, c'est pas d'une grande utilité mais c'est marrant. - Aucun élément... je... je ne sais pas faire grand chose... juste... soigner et protéger... je suis incapable de me battre, mais mon père a veillé a ce que je soit capable d'esquiver. Une forme de combat a base de mouvement de danse... ce n'est pas très prestigieux. Enfin, c'est plutôt naturel pour une fille de Sabia d'être inapte dans les domaines commun, non?
Alors que je répond, souriante, je tourne le regard vers Laahab qui parle a l'ancien, rougissant un peu, avant de prendre mon verre fait de bois et de le porter a mes lèvres. Je me retourne vers mon interlocuteur, qui me tend une assiette avec un fruit visiblement cuit a l'intérieur. Curieuse, je prend le tout et me sers d'un couvert de bois pour manger. C'est sucré... et terriblement juteux.
- Comment ça pas prestigieux? Au contraire! Soigner et protéger est aussi important que de porter un coup. Tu peux avoir une armée de mille hommes, si tu n'a rien pour les soigner, tu ne ferra pas loin feu. En tout cas chez nous, chaque pouvoir, quelque qui sois a son importance, ne l'oublie jamais. - D'accord! C'est compris! Alors sache que je suis douée avec les plantes pour les remèdes... J'ai... vécu en lisière de foret. Alors mon père Sakhra m'as apprit beaucoup de choses... dont des connaissances botanique de ma mère. C'étais une Gabha, elle est morte en me donnant naissance. - Oh je suis désolé pour ta mère , c'est dur de perdre un proche, je connais cette sensation ... Enfin bref! Dis moi plutôt comment ta rencontré notre grognon intersidéral ? - J'ai été enlevée, transportée loin de chez moi, et vendue sur un marché aux esclaves. Laahab est venue, a terrassé les hommes de celui qui m'avais achetée, avant de venir me libérer. Il était blessé, j'ai... pris le soin de le tirer a l'écart, dans une ruelle, avant de le soigner. Et depuis? Je ne l'ai pas quitter d'un semelle. Nous avons partager le lit, mais je crois qu'il n'aime pas que j'empiète un peu sur sa vie. Mais la vie est ainsi faite, non?
Zalaam a un moment de blanc avant de jeter un regard sur Laahab qui boude dans son coins avec le chef. Je suis son regard, souriant en gloussant un peu, écoutant les paroles de l'homme.
-Ah quand même ... enfin malgré les apparences, Laahab n'est pas aussi renfermé que ça, faut juste lui laisser le temps de s'habituer a ta présence. et fais moi plaisir, Continuer de le coller comme tu fais, Le voir rager n'a pas de prix.
il me fait un clin d’œil avec un sourire moqueur. Le genre ami qui aime pourrir son pote. Ce genre de véritable frère sur qui on peux compter. Savoir que Laahab n'est pas aussi seul qu'il le croit, m'apaise énormément.
- Je ne comptais pas arrêter. Et puis, si il rage, ça ne l'as pas empêcher de me tenir pelotonner a lui, de me sourire en dormant alors que je lui caresse les cheveux, ou ce genre de...
C'est sur ses mots que l'ancien arrive. Il se tourne immédiatement vers Zalaam et lui parle, lui demandant:
- Peux tu nous laisser un moment seul a seul? - Bien sûr, Chef. En espérant pouvoir discuter de nouveau avec toi. A plus tard! - Je ne vois pas de raison pour laquelle tu ne pourrais pas, Zalaam!
Zalaam rejoint Laahab, me laissant seule avec l'ancien qui prend place a coté de moi, souriant.
- Peux d’entre eux ont fait attention mais tu as dit être une enfant de Sabia. Serais-tu une élue, ma fille? - Oui, je suis sa championne, même si le terme est plutôt faux. Je suis sa fille, sur qui elle veille. Elle guide et illumine mon chemin dans la nuit et elle m'as permise de rencontrer Laahab et de sceller ma vie a la sienne. Je sais qu'il n'aime pas ma dévotion, qu'il préfère son libre arbitre... mais la volonté de ma déesse rejoint parfaitement la mienne. Je ne veux plus jamais le laisser seul, je ne veux pas le voir se complaire dans sa colère, je veux le voir vivre... et c'est ce qu'il fait ici, non? Je n'ai pas besoin qu'il partage la dévotion que j'ai a son égard, pour être heureuse, tant que son bonheur est la, alors je m'en satisferais. - Le destin est parfois facétieux mais il va de pair avec la chance. Disons que tu a eu beaucoup de chance ce jour là . - Mais suis je seulement la seule a avoir été sauvée ce jour la?
Ma moue malicieuse et joueuse semble cacher quelque chose derrière, comme une connaissance paisible et apaisante. C'est au tour des femmes du clan de venir m'approcher et de me faire me lever. C'est sous le regard amusé du chef et les rires des femmes que je suis escortée vers le village, une masure plus précisément. Apparemment, une fête a lieux ce soir, et je ne peux pas être présentée ainsi aux mâles du village pour une telle occasion!
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Sujet: Re: Une deuxième famille [PV nakshidil] Lun 3 Sep 2018 - 15:30
Laahab avançait d’une démarche rapide et souple vers le village, grognant sur l’envahissement de Nakshidil. Heureusement, son ami Zalaam avait réussi à décoller la bleutée en lui proposant à boire et à manger. Ce dernier arriva vers lui en courant.
- Attends-moi, tête de Muruble! - Tu devais pas tenir compagnie au pot de colle ?
Zalaam posa une main sur l’épaule de son ami avec un sourire.
- Allons, sois pas aussi grognon! De ce que j’ai compris, elle te doit beaucoup et n’a nulle part où aller. Tu es son seul point de repère. - Je sais et j’aime pas ça. Tu sais mieux que personne que je suis un solitaire. - Oui et tu devrais arrêter. Crois moi, ça va te tuer un jour. - Le jour où ça arrivera, je serais prêt à accueillir la mort et je le ferais pas seul.
Zalaam soupira avant de frapper un bon coup la tête de pioche de son ami. Laahab émit un grognement sourd avant de pousser le jeune qui eut un sourire.
- Allez, je te propose un petit duel de lutte, ça va te faire du bien crois-moi. - Je ne lutte plus depuis longtemps, je préfère éviter. - Ah mais je te demande pas ton avis, mon grand. Aller ramène ta sale tronche au cercle de combat, que je te fasse mordre la poussière ! - Dois-je te rappeler que tu n’as jamais gagné contre moi ? - T'inquiète pas, cette fois ce sera la bonne!
Laahab eut un sourire moqueur et suivit son camarade vers le dit cercle de combat. C’était une petite arène circulaire creusée avec des gradins autour. Quelques mâles s'entraînaient déjà, améliorant leurs prises ou encore testant leurs armes sur les mannequins de bois disposés un peu partout dans l’espace terreux. Entrant dans le vestiaire, Laahab eut un frisson, non pas d’excitation mais d’appréhension. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas lutté. Il fit tomber sa chemise pour une armure légère en cuir brun, un ensemble de protections vint rejoindre son bras le plus faible, pareil pour ses pattes. Une fois prêt il entra dans l’arène, Zalaam était déjà là, parlant avec quelques mâles qui saluèrent Laahab avant de partir, laissant le terrain pour le duo.
- Alors voici les règles : pas de pouvoirs sinon c’est pas marrant. Trois manches, pour les remporter tu vas devoir me tenir en soumission pendant cinq secondes. On vise pas les yeux et surtout pas l’entrejambe, sinon tout est permis. Cela te va? - Parfait, j’espère que tu es prêt à compter une nouvelle victoire à mon effectif. - Ne prends pas tes rêves pour des réalités.
Les deux lutteurs reculèrent avant de se mettre en place. Les autres mâles avaient rejoint les gradins et commençaient à parier sur le futur gagnant. La tension monta d’un cran alors que les deux adversaires se fixaient du regard, les muscles tendus, prêt à attaquer. Ce fut Zalaam qui enclencha la première manche, fonçant sur Laahab qui prit appui sur ses pattes afin de réceptionner la charge. Le jeune fut donc accueilli par un mur de muscles, il agrippa le dos de Laahab et commença à pousser.
Laahab sentait ses pattes s’enfoncer dans le sol alors qu’il poussait à son tour. Pendant un moment les deux hommes étaient à forces égales mais Laahab finit par faire reculer son adversaire qui tentait de le stopper.
- Je te l’avais dit. Tu peux rien faire. - Ahahaha, n’en sois pas si sûr !
La queue de Zalaam vint s’enrouler autour de la cheville gauche de Laahab puis il tira d’un coup sec. Son équilibre maintenant faussé, le dragon partit en arrière et heurta le sol, le choc lui coupa légèrement le souffle alors que le poids de Zalaam se fit sentir sur son torse. Le jeune lutteur lui fit une prise de soumission, lui coinçant les bras alors que sa queue venait lui serrer la gorge. Laahab tenta de se défaire, mais plus il bougeait et plus la queue le serrait, rendant sa vision floue et ses gestes plus lents.
- J’ai gagné cette première manche! - Ah … ah … Bravo … je l’avoue … tu as fait des progrès … - je t’avais prévenu~
Laahab se releva et se massa la gorge avant de secouer la tête. Il avait sous-estimé son adversaire. Ce dernier avait vraiment progressé depuis leur dernière rencontre. Il allait devoir y aller sérieusement cette fois. N’attendant pas que Zalaam soit de nouveau prêt, il le chargea. Se baissant pour lui attraper la base des cuisses, l’élan lui permit de le faire basculer et avec ses bras, il souleva le jeune thyrionis avant de le plaquer violemment au sol. La lutte se fit donc à terre, chacun tentant de prendre le dessus sur l’autre, esquivant les tentatives d'agrippement par d’habiles contres bien placés. Dans les gradins, l’ambiance montait en même temps que le sérieux du combat. D’autres spectateurs rejoignaient les gradins, grossissant les paris.
Le groupe de femmes qui avait kidnappé Nakshidil s’était arrêté pour admirer cette démonstration de force, typiquement masculine. Certaines d’entre elles étaient pour Zalaam, tandis que d’autres encourageaient son opposant.
- Y’a pas a dire, ils se sont bien trouvés ces deux-là. - Oui, Shamalii a vraiment de la chance d’avoir Zalaam.
Zalaam finit par se défaire de la prise en envoyant son adversaire voler grâce à un bon coup de pied dans le torse. Laahab émit un grognement étouffé alors qu’il se rattrapait grâce à une roulade arrière. Il posa un regard déterminé sur le jeune, qui lui fit signe de se ramener de nouveau. Un sourire joueur naquit sur le visage du rouge qui prit appui sur ses pattes avant de revenir à la charge. Le combat prit alors une tournure d’arts martiaux, les prises étant remplacées par des techniques de poings et un jeu de jambes fluide et souple. Chaques coups étaient calculés puis contrés avec rapidité mais cette fois l'expérience de Laahab lui fut utile et il attrapa le bras de Zalaam avant de lui faire un croche-patte et de le maintenir au sol. Manche gagnée par le ténébreux Thyrionis. Le combat reprit de plus belle, chacun faisant une démonstration de ses talents, son intelligence et son endurance.
Les gradins étaient maintenant noirs de monde, chacun soutenant son favori, l’encourageant à pleine voix, explosant de joie quand Zalaam remporta sa deuxième manche. Mais Laahab était un adversaire hargneux et eut tôt fait de remettre une égalité. Les deux hommes se fixèrent, le souffle court, le corps luisant par la sueur et l’effort.
- Ah, je dois l’avouer, tu te débrouilles plutôt bien maintenant. - Je te retourne le compliment … Allez, offrons-leur le combat de leur vie, Laahab.
La phrase retentit comme en écho dans la tête du dragon avant de s’accompagner d’un florilège de souvenirs brumeux. Une arène, des gradins remplis et bruyants. Un commentateur moqueur, la douleur puis cette sensation. Un frisson parcourut entièrement le corps du lutteur alors que la phrase tournait en boucle.
- … offrons-leur le combat de leur vie, Laahab …
Zalaam haussa un sourcil devant le comportement de son ami, celui-ci avait la tête baissée et tremblait alors qu’il serrait et déserrait ses poings.
- Laahab? Tout va bien ?
Un grognement sourd sortit de la gorge de son frère de sang puis il lui fonça dessus. Mais la charge était différente. Zalaam l’esquiva d’une roulade sur le côté avant de révéler la tête et de se prendre un coup de patte en pleine mâchoire, le faisant cracher une gerbe de sang. La queue de son ami vint par la suite s’enrouler autour de sa gorge avant de l’envoyer violemment contre le mur derrière lui. Le choc lui coupa le souffle et lui fit tourner la tête. Sa vision floue, il vit une tâche rouge revenir à la charge. Il sentait une attitude bestiale se dégager de son ami, une envie de tuer. La sensation d’être une proie le prit et lui donna la force d’esquiver la charge en se jetant une nouvelle fois sur le côté.
- Bordel, mais qu’est-ce qui t’arrive, Laahab? Reprend-toi bon sang !
Les gradins étaient devenus silencieux, une atmosphère pesante avait prit la place de la joie et de l’excitation. Personne ne comprenait le soudain changement de comportement du dragon carmin. Ce dernier fixait Zalaam avec le regard digne d’une bête sauvage, les crocs à découvert, il hurla un grand coup avant de fonçait une nouvelle fois sur son adversaire, à quatre pattes pour plus de puissance et de vitesse. Il voulait le broyer, le lacérer, l’entendre hurler de douleur et le supplier de l’épargner. N’ayant plus le choix devant la situation, Zalaam activa son pouvoir, qui fit blanchir ses mains, créant une légère fumée blanchâtre. Le contact était imminent.
- IL SUFFIT !
Un bâton frappant le sol, un tremblement puis plusieurs grosses lianes sortirent du sol de l’arène pour agripper Laahab avant de le soulever et de le plaquer au sol. Le captif se débattit comme un dément, mordant les végétaux, hurlant sa rage à pleins poumons. Bomen arriva dans l’arène, un air sérieux sur son visage ridé.
- Le combat est terminé.
Il s’approcha de Laahab puis avec un air désolé, l'assomma avec un bon coup sur la tempe.
Le noir, le silence. De nouveau cet endroit sans vie et froid dans lequel il flottait. Comment était-il arrivé ici? Pourquoi y était-il? Il n’arrivait pas à se souvenir. Zalaam puis des bruits de lutte, un sentiment de joie puis de colère et de haine. Une envie de tuer, de dominer. Il ouvrit brusquement les yeux avant de grogner de douleur, portant une main sur son crâne. Il sentit le contact d’un tissu sous ses doigts. On lui avait bandé la tête. Il resta un moment allongé, les yeux clôs, tentant de faire le point. Pourquoi était-il allongé avec un bandage sur le front? Que s'était-il passé?
- Tu es enfin réveillé.
Il ouvrit de nouveau les yeux avant de tourner la tête vers la voix. Bomen se tenait à côté de lui, le visage fatigué.
- L’ancien? Qu’est-ce que je fais ici ? Je … me souviens pas … - Tu te souviens absolument de rien? - Juste de ma lutte avec Zalaam, puis après c’est le trou noir. - Je vois … Laahab, il semblerait que tu ne m’aies pas tout dit la dernière fois.
Le dragon carmin resta silencieux, venant contempler le plafond avec un regard vide de toute émotion.
- Je veux pas en parler … pas maintenant … - Je comprends, quand l’envie te prendra, viens me voir. Maintenant repose toi, ce soir est un soir de fête. Tâche d’être présent, cela rassura tout le monde.
L’ancien partit, laissant Laahab seul. Ce dernier vint poser un de ses bras sur ses yeux alors qu’il lâchait un profond soupir. Il avait de nouveau basculé, il avait faillit tuer son meilleur ami. La culpabilité lui vrilla l’estomac alors qu’il serrait fortement le poing, perçant sa peau avec ses griffes, faisant lentement couler le sang le long de sa main. La soirée se passera sans lui, l’envie y était pas et rien que d’imaginer les regards sur sa personne, le jugeant pour son comportement et ses actes, le rendait profondément amer. Il se tourna et ferma les yeux, espérant qu’on l’oublie et qu’on le laisse tranquille.
Nakshidil
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Sujet: Re: Une deuxième famille [PV nakshidil] Lun 3 Sep 2018 - 18:15
Ma discutions avec l'ancien fini, je suis littéralement embarquée par un flot féminin et femelle visiblement aux anges de s'occuper de moi et ayant en bouche, mon potentiel. A les écouter, elle sera aisé de me rendre désirable et d'une beauté a couper le souffle après qu'on se soit occupée de me laver, de me coiffer et de me parfumer. Sans parler de me trouver des vêtements propres. Je ne suis pas contre l'idée, mais j'avoue que j'aurais fortement aimée pouvoir avoir mon mot a dire. C'est alors qu'on me tire, me pousse et m’entraîne, que les femmes s’arrêtent et me font pivoter sur mes appuies pour admirer les deux mâles qui sont en train de lutter.
Je ne peux pas dire goutter au plaisir de voir deux mâles se battre, même amicalement, mais je reste tout de même appréciatrice de voir Laahab aussi prédateur. Je crois que c'est une chose qui lui correspond. C'est un guerrier, et aussi patient soit'il avec moi, je ne devrais pas l'oublier. Observant ses mouvements, je retiens mon souffle quand le duel part a son désavantage. Ma seule pensée a présent? M’inquiéter pour son intégrité physique. Je ne veux pas qu'il souffre, je veux le protéger. Est ce trop impétueux de ma part qu'un tel besoin impérieux?
Et voila que les femmes s'y mettent de petit commentaire. Soutenant l'un ou l'autre, l'une d'elle m'affirmant que mon mâle allait gagner... chose qui me mit le rouge aux joues. Je n'osais même pas les contredire, trop occupées que j'étais a braquer mon regard sur lui. A trembler pour lui, de peur de le perdre? Je ne sais pas, mais mon cœur tambourine dans ma poitrine comme si ce dernier voulait sortir de ma poitrine.
Puis, les choses dérapes, je ne sais pas ce qu'il as vécu, mais son aura change, sa gestuelle change a son tours. Il n'est plus le Laahab que je connais, c'est un animal, c'est le prédateur que je vois derrière le masque blasé et aux aguets. Sans les mains qui agrippe mes bras et mes ailes, je me serait jetée a corps perdue dans la mêlée en faisant fit du danger. Il a besoin d'aide! Personne ne le voyait ou quoi?!
Je tourne mon regard paniquée vers les femmes qui me retiennent avant que mes yeux se posent sur l'ancien qui semble partager mon avis et fini par intervenir. Il arrête le combat avant qu'il ne soit trop tard, usant de son affinité avec la nature pour séparer les deux hommes et en arrivant même a assommer le Thyrionis fou. C'est un petit cri angoissé qui s'échappa de mes lèvres alors que personne ne me laissait approcher ou même bouger.
Je commençait a me débattre, alors qu'on me tenais plus fermement. Je demandais a approcher, a pouvoir le soigner, mais chacun était d'accord sur le fait que c'étais trop risqué pour le moment. Je n'étais pas d'accord. Je ne pouvais pas l'être alors que je le voyais inconscient, une fine ligne de sang roulant et coulant sur sa peau rouge sombre. Des hommes l'embarquèrent et on m'informa qu'il allait être ramené chez lui. Je suppliait du regard a pouvoir le suivre, mais on ne me laissa pas faire tout de suite. Pire, les femmes commençaient a m'embarquer pour les préparatifs de la fête.
Me laissant faire, défaitiste, je me surpris a user de malice pour le rejoindre. Une fois docile, on me relâcha et d'un simple bond, j'étais déjà en l'air, les ailes déployée. Inutile de dire que je mis un moment a retrouver la masure, mais je fini par me poser sur le perrons, mes tortionnaires mise sur le carreaux. L'ancien passa devant moi, me croisant alors qu'il sortais et que moi, j'allais entrer. Un regard, et je lui souris, acquiesçant silencieusement. Puis, me voila qui m'élance dans la demeure que je connaissais a peu près.
Trouver la chambre fut simple et rapide, tout comme trouver un Laahab allongé sur le flanc, dos a moi, sur le lit. Je m'approche doucement, le laissant soupirer alors que je pose mon genoux contre le matelas et approche, venant lover mon visage a son cou. Mes mains, elles, passent viennent remonter le long de son torse pour finir par se poser l'une sur son front, l'autre dans sa tignasse que je commence a papouiller. J'enlève de mes doigts habiles le bandage, avant de frôler de la pulpe de ma chair la blessure, lui soufflant d'une voix douce:
- Ne bouge pas, ça ne vais pas être long.
J'use de mon don pour les soins léger, soufflant doucement alors que la douce chaleur se propage de mon corps au sien. Mon nez se glisse le long de sa nuque, jusqu'as ses cheveux que je continue de papouiller de bon cœur.
- Ne me fais pas aussi peur Laahab. Je ne supporterais pas de te perdre...
Je rougit un peu plus avant d'ajouter:
- Je.... je veux dire, tu es mon seul point de repère ici... j'ai... besoin de toi... tu...
Je toussote avant de me blottir dans une forme de mutisme, retissant ma main, il ne souffre plus, il se sent même surement plutôt bien. Pas le temps d'en dire plus, on frappe a la porte de la chambre, Zalaam est la, ayant l'air un poil amusé, un poil mal a l'aise. Je me redresse, baissant la tête pour cacher mon visage alors qu'il annonce:
- Les femmes t'attendent dehors, ça commence a râler.
Il rit légérement avant que je ne relève le visage et partage un sourire complice avec lui.
- Oui, surement parce que si je ne rapplique pas assez vite, elles n'auront pas tout leurs temps pour me rendre jolie.
Avançant vers la porte, je me tourne et souffle a mon compagnon d'un air sérieux:
- Ne m'abandonne pas Laahab, s'il te plait.
Je descend alors les escaliers en courant a moitié, sans me retourner, rejoignant les femelles, prête a subir des heures d'attention pour correspondre a leur critères. Inutile de leur dirent que je suis désolée, a peine sortie, la plupart rit de bon cœur alors qu'elle me voit arrivée rougissante et gênée. Aucune ne m'en veut et c'est le plus naturellement du monde, qu'on reprend le lourd planning imposé par la préparation a la fête.
Laahab
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Sujet: Re: Une deuxième famille [PV nakshidil] Lun 3 Sep 2018 - 23:43
Il était allongé sur le côté, les yeux fermés, tentant de se reposer et d'assimiler ce qui s’était passé il y a quelques temps. Il savait qu’il aurait dû refuser l’idée de Zalaam. Avec un esprit aussi tourmenté que le sien, les chances qu’il bascule étaient grandes et c’est ce qui s’était passé. Il avait failli tuer son meilleur ami et ne savait pas si il pourrait le regarder de nouveau en face après ça. Il soupira longuement avant d’ouvrir les yeux et de fixer le mur en face lui. Il voulait disparaître, être oublié de tous.
Doucement il sentit le matelas s’enfoncer au niveau de ses jambes puis un contact doux eut lieu dans son dos, puis deux mains vinrent effleurer son torse avant de se perdre dans sa chevelure verte d’eau. Un contact qui lui fit du bien malgré lui. Il savait parfaitement qui se trouvait derrière lui, alors qu’elle lui retirait son bandage avec une grande délicatesse. Le contact avec sa blessure eut le don de le faire frémir. Un picotement assez désagréable jusqu’à ce qu’une douce chaleur ne vienne le soulager. Un soupir d’aise s’échappa de ses lèvres alors qu’elle lui grattait le cuir chevelu.
Sa douce voix lui demandait de ne plus faire aussi peur, avant de donner comme excuse qu’il était son seul point d'ancrage et qu’elle avait besoin de lui. La douleur avait totalement disparu, laissant à la place une sensation de bien-être fictive car il savait au fond de lui que ce n’était pas le cas et que très vite, il retomberait dans la noirceur de son esprit.
On frappa quelques coups sur la porte puis Zalaam fit irruption dans la pièce, hésitant entre l’amusement et le malsain en voyant la scène. Il prévient Nakshidil de l’impatience des femmes dehors. La jeune Thyrionis usa de l’humour pour lui répondre et son poids quitta le corps du dragon carmin et le lit avant de lui souffler doucement qu’il ne l’abandonne pas. Elle finit par quitter la pièce, la porte se ferma et il entendit le raclement d’une chaise sur le sol.
Il finit par se tourner pour regarder vaguement son ami maintenant en face de lui.
- Comment tu vas? - C’est plutôt à moi de te poser la question … - Comme tu peux le voir je vais très bien … Mais je t’avoue que tu m’as fais peur toute à l’heure. Qu’est-ce qui t’est arrivé? - Une longue histoire dont j’ai pas envie de parler … Excuse moi … - T’inquiète pas, je comprends, mais il va falloir qu’un jour tu t’explique. Tu vas pas pouvoir garder tout ça en toi. Tu vas finir par exploser un jour ou l’autre. - Je le sais déjà … je t’en ferais part quand je trouverais le bon moment … pour l’instant, évite de m’en parler s’il te plait. - Tu es vraiment borné, tu mériterais que je te corrige là maintenant.
Zalaam arborait un large sourire. Il ne pouvait en vouloir à son ami, pas après tout ce qu’ils avaient vécu ensemble, leurs 400 coups et leurs délires. Il se leva puis poussa le dragon toujours couché.
- Allez, lève donc ton gros derrière et va prendre une douche, on fait la fête ce soir. - Je ne viens pas … - Pardon? J’ai cru mal entendre. - J’ai dis que je venais pas. - Alors mon gars, je crois que tu n’as pas ton mot a dire. Cette fête est pour toi et tu va y participer. Je te fais sortir du lit à coup de latte dans le cul s'il le faut.
Laahab grogna avant de prendre son oreiller et de se le mettre sur la tête, espérant que l’objet étouffe la voix de l'insupportable être qui commençait à le tirer par la queue.
- Allez, tu pues à dix kilomètres, mon frère. - Lâche moi! - Pas tant que tu ne seras pas levé! - Ok! Ok! Je me lève!
Il rejeta l’oreiller puis se leva en bougonnant. Il n’y avait vraiment que Zalaam pour lui donner ainsi des ordres sans recevoir une correction juste derrière.
- Voilà! Tu es content maintenant? - Oui, très content, va à la douche.
Le jeune se dirigea vers l’armoire alors que Laahab allait lui dans la salle d’eau en traînant des pattes. Son ami avait raison sur un point, il puait la sueur à plein nez. A ce demander comment avait fait Nakshidil pour supporter l’odeur. Il se débarrassa de son armure avant de rentrer dans la douche et de faire couler l’eau. Cette dernière enleva toute trace de sang, de sueur et les dernières douleurs qui sévissaient encore, pour ne laisser qu’une sensation de propreté et de bien-être. Il sorti rapidement et se sécha les cheveux avant de revenir dans sa chambre. Il fut accueillit par un slip en plein visage.
-Couvres-toi, sérieux j’ai jamais compris comment tu faisais pour te balader à poil comme ça. -Juste l’habitude. Et puis on est pareil, à moins que tu ne sois jaloux. Rassure moi, tu arrives a contenter Shamalii ? -Quoi? Mais bien sur que je la comble, tu as cru quoi ?! -Je me posais juste la question.
Il enfila le sous-vêtement avant d’hausser un sourcil en voyant ce que lui avait sorti son ami.
- Attends, tu a vraiment cru que j’allais porter ça? - C’est tenue de fête obligatoire, donc oui tu vas porter “ça”. - Hors de question! Plutôt crever que de m’habiller de la sorte! - Ok, je te laisse choisir alors. Je vais me changer. Tu as intérêt à être au cercle des fêtes, sinon je te jure que je t’y emmène par la peau du cul. - C’est ça, essaye pour voir.
Zalaam le laissa enfin seul. Le dragon carmin vint s'asseoir sur son lit, se demandant toujours si aller à la fête était une bonne idée. Avait-il besoin de ça ? Il savait son ami capable de mettre à exécution ses menaces. Autant ne pas lui donner cette satisfaction, du coup il se leva et regarda ce qui pourrait faire vêtements de fête sans être aussi extravagant que ce que lui avait sortit Zalaam. Il jeta son dévolu sur un marcel noir en tissu léger, un pantalon d’un brun sombre tenu par une ceinture de la même couleur. Il passa une main dans sa tignasse pour essayer de la discipliner un peu mais peine perdue : celle-ci restait toujours aussi rebelle. Laissant de côté l'esthétisme de sa chevelure, il sortit et prit la route du cercle des fêtes. Dehors la nuit tombait doucement, petit à petit les lanternes furent allumées, montrant le chemin entre les arbres. On pouvait voir des couples avancer tranquillement, des enfants courir en riant alors qu’au loin on entendait quelques notes de musiques traditionnelles.
Laahab arriva finalement à destination avec une certaine dose de malaise en lui. La clairière avait était joliment décorée de fleurs multicolores, les tables étaient occupées et on entendait les éclats de rires et les conversations qui allaient bon train, les gens étaient heureux. Une main se posa sur son épaule et il vit Zalaam en compagnie de sa femelle Shamalii.
- Aaaah! Je t’avais dit qu’il viendrait ! - En effet, ravi de te revoir Laahab. - Le plaisir est pour moi, Shamalii.
La femme eut un rire mutin avant d’attraper le bras de son compagnon. Le trio s’installa à une table libre et commença à discuter, enfin c’était surtout le couple qui faisait la conversation, Laahab se contentant de répondre quand l’envie le prenait. Bientôt tout le monde fut là. Tout le monde? Pas vraiment. Il manquait un certain pot de colle que Laahab cherchait du regard. Soudain, le volume des conversation diminua pour ne devenir que des murmures. Les regards étaient tournés vers quelqu’un, qui arrivait doucement, témoignant d’une certaine timidité. Les yeux de Laahab s’agrandirent lentement en voyant la créature illuminée par les lanternes.
- Nak … Nakshidil ?
Nakshidil
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Sujet: Re: Une deuxième famille [PV nakshidil] Mer 5 Sep 2018 - 0:11
Voila, j'avais dis ce que j'avais a dire a ce solitaire. J'avais lancée des mots qui me laisserons un peu trop rougissante. Et le pire dans tout ça, c'est que je vais devoir revenir au milieux des femmes du clan... qui vont me voir ainsi. Tant pis, je dois assumer! Je sors de la masure et est accueillit par un flot de sourires et de mains. Loin de m'en vouloir, la plupart se montre compatissante et viennent même m'ébouriffer la tignasse avant de me conduire vers la demeure de l'une d'elle.
Le cheminement est calme, alors que nombreuses sont celles qui me questionne sur qui je suis... mais aucune ne me parle de Laahab, comme si il s'agissait d'une sorte de tabou. Comme si ma réponse était soit trop mystérieuse, soit quelque chose de si évidant qu'il n'y avait pas besoin de mot pour exprimer une quelconque réponse. C'est finalement une nouvelle porte s'ouvrant sur un intérieur rustique, qui me ramena a la réalité.
Mon pied sur le plancher grinçant me mis un peu plus a l'aise, se simple son familier m'apaisait alors que déjà, la porte se fermait, me laissant prisonnière des facéties des femmes du clan. L'une d'elle commença a me dénuder pendant que deux autres préparait la salle d'eau pour moi. J'avais l’impression d'être une princesse entourée par une horde de servante papillonnant autour de ma personne. Pourtant, j'étais juste une invitée. Doucement, deux mains se flanquèrent contre mes omoplates pour me pousser vers la salle d'ablution ou l'eau avait remplis une baignoire. Le délicat parfum de fleur qui s'en échappait me fit soupirer de bonheur.
Quand ma patte glissa dans l'eau chaude, le doux souffle de contentement qui m’échappa me fit monter le rouge aux joues. Puis, c'est tout mon corps qui s'imerga dans le liquide, me délassant dans l'eau alors que les conversations s'activait autour de moi. Plongeant ma tête dans l'eau, je m'isolait dans un monde de silence, me coupant un instant du monde. Remontant, j'inspirais l'air et fit abstraction des discutions, ne laissant que des brides de mots me parvenir... comme le fait qu'une femelle comme moi ne devrait pas être seule. Ou qu'on allait faire en sorte que Laahab soit jaloux de tout les hommes qui se retournerais sur moi. Je les laissait me savonner, glisser leurs doigts dans mes cheveux et puis, on m'invite a sortir.
Me glisser hors de l'eau provoqua de vif frisson, mais les serviette sur mes épaules eurent vite fait de me réchauffer, alors que déjà, on me frictionnait les cheveux et le cœur, m’embarquant dans la salle a manger pour m'asseoir et commencer a me coiffer. Autant vous le dire, je n'ai jamais été autant chouchouter de ma vie entière. Une fois coiffée, ce fut une véritable guerre d'avis pour savoir quoi me faire porter. C'est finalement sur une sorte de sarouel, une ceinture avec pan de tissus, et un haut minimaliste, qui furent sélectionner pour me mettre en valeur. Enfilant les étoffes, puis les bijoux, on me forçait ensuite a m'asseoir pour me maquiller.
Une fois fini, les femmes me laissèrent seul, allant elle même se préparer pendant que j'observais mon reflet. Mon regard souligné de noir me semblait encore plus profond que d'habitude et ma peau bleu... étaient a la fois en accord et en contraste avec les colories de ma tenue. Ce vieux rose violacé me semblait parfait.. mettant en valeur mon corps, mais me rendant surtout un peu trop désirable. Allais je oser sortir ainsi? Est ce que ça plaira a Laahab? Un seul moyen de savoir.
Prenant mon courage a deux mains, je me levais et me dirigeais vers la sortie, mais perdant a nouveau dans le village, avant de retrouver mon chemin et surtout, le lieux de la dite fête. Alors que j'approchais, les rires et les discutions animée semblèrent diminuer en volume, jusqu'as ce que cela ne devienne que de délicat murmure. Des visages se tournaient vers moi, m'observant. Certains les yeux rond et a bouche entrouverte, d'autre avec adoration, d'autre encore avec passion... mais le seul regard qui m'intéressais, était celui d'un certain mâle a la peau carmin.
Et ses yeux, s'agrandirent, m'observant comme si il ne m'avais jamais vu au paravent. Passant une main pour repousser une mèche de cheveux derrière mon oreille, j'approchais de lui, rougissante, alors qu'il buta sur mon prénom. Son hésitation me fit avoir un pauvre sourire timide alors que d'une voix que j'espérais suffisamment dépourvue de toute la gêne qui m'étreignais, je répondais:
- Oui Laahab?
C'est tout? C'est tout ce que j'étais capable d'articuler?! Je reprenais donc:
- C'est pas trop ... bizarre sur moi, tout ça?
Sans attendre sa réponse, j'approchais de lui, glissant ma main a son bras, pour poser ma tête contre son biceps et observer les gens qui commençaient a reprendre la fête normalement... apaisant ma timidité. Mes ailes n'étais pas visible, laissant deux marques dans mon dos, mais aussi la place a un superbe dos nue. Sans parler des bracelets a mes biceps, laissant de long voilages translucides voleter autour de moi et mettant en valeur ma peau.
Les quelques notes suivantes, me fit presque peur alors que je reconnaissais la danse des retrouvailles. Les femelles commençais doucement a inviter les mâles, qui n'avait pas le choix d'accepter ou non. Sans me rendre compte de l'approche d'une femelle vers nous, je me tournais alors vers Laahab, mordillant ma lèvre inférieur, demandant en m'écartant un peu de lui.
- Tu... veux bien danser avec moi Laahab?
Son air resta blasé, mais il glissa la main dans la mienne, me laissant rougir sous le geste qui me servais de réponse bien plus que tout les mots du monde.
Laahab
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Sujet: Re: Une deuxième famille [PV nakshidil] Ven 14 Sep 2018 - 11:25
Malgré sa perte de contrôle durant sa lutte avec Zalaam, Laahab avait quand même décidé de faire acte de présence durant la fête qui était organisée pour son retour. De toute façon il se serait retrouvé avec tout le village à sa porte pour le faire sortir, alors autant y aller. Habillé sobrement tout en restant un minimum classe, le dragon était sorti de chez lui et avait rejoint le cercle des fêtes. Ce dernier était déjà comblé par la populace du village, enfants, anciens et parents avaient le sourire aux lèvres et l’accueillirent avec joie, malgré ce qui s’était passé quelques heures auparavant. Il retrouva Zalaam et sa femelle Shamalii qui lui fit un superbe sourire. Prenant des nouvelles du ténébreux Thyrionis, le trio finit par s'asseoir à une table pour continuer leur discussion.
Tout le monde était là, discutant, riant et trinquant pour le retour de leur jeune sauveur. Tout le monde? Pas vraiment, car Nakshidil n’avait pas encore montré sa tête de pot de colle. Laahab l’avait vaguement cherchée du regard, surpris de ne pas avoir encore senti le poids-plume de femelle sur son dos et entendu sa douce voix dans son oreille. Elle avait dû se perdre dans le village, après tout ce dernier était assez grand, ressemblant plus à un bourg qu’à une petite ville.
Finalement, la belle bleutée avait trouvé son chemin et se montra enfin, créant l’espace d’un instant l’étonnement général. Sa beauté naturelle avait été rehaussée par la tenue qu’elle portait : de magnifiques voilages d’un violet pâle et d’un bleu clair, le tout accompagné d’un sarouel et de quelques bijoux. Nakshidil arriva devant un Laahab aux yeux légèrement écarquillés et la voix pas trop assurée. La belle femelle lui demanda si la tenue ne faisait pas bizarre sur elle. Le dragon carmin reprit très vite cet air blasé qui le caractérisait si bien avant d’ouvrir la bouche.
- Ouais ça passe… Il y a pire…
Le poing de Zalaam eut vite fait de trouver le chemin vers le crâne de son ami, le frappant avec force pour lui faire comprendre que sa vision de la tenue de Nakshidil était bien fausse.
- L’écoute pas ma grande, tu es magnifique dans cette tenue. Elle te met en valeur. N’est-ce pas Shamalii? - Parfaitement, Laahab n'a jamais eu une vision correcte sur la beauté des vêtements. C’est pour ça qu’il se balade à moitié nu. - Hey! Déjà c’est pour des raisons pratiques, ok!
Le couple se mit à rire de bon coeur, laissant une petite place à la femelle bleutée pour qu’elle puisse s’asseoir.
La nuit avait finalement pris sa place, recouvrant le ciel d’un voile obscur percé par une multitude de points scintillants. Pas un nuage pour cacher ce magnifique spectacle. La forêt était éclairée par une farandole de lanternes aux multiples couleurs chatoyantes. Une douce odeur de nourriture s’éléva dans les airs, faisant doucement gronder les ventres des plus affamés alors que les premières notes de la célèbre danse des retrouvailles parvenait à leurs oreilles.
Immédiatement, toutes les femelles vinrent convier les mâles qui ne pouvaient refuser une telle invitation. Naira se leva et s’avança vers Laahab avec dans l’optique de l’inviter mais elle fut devancée par Nakshidil qui fit sa demande au mâle taciturne. Ce dernier, bien que blasé, finit par déposer sa main dans celle de sa partenaire et la guida vers le cercle de danse.
Ce dernier était fait d’un bois sombre et lustré, entouré par une balustrade blanche décorée de fleurs. Les musiciens étaient un peu plus loin dans un renfoncement prévu pour eux. Plusieurs couples étaient déjà présents et avait entamé la danse. Laahab se tint devant sa partenaire puis s’inclina légèrement comme le voulait la danse avant de lui prendre la main et de la guider sur les notes lentes de la flûte et du violon.
Tournant une fois puis une deuxième fois, posant une main sur la hanche de la bleutée, le dragon carmin se faufila aisément entre les autres danseurs. Il jetait parfois un regard discret à sa partenaire qui semblait parfaitement suivre le rythme.
- Je ne pensais que tu savais danser. Qui t'a appris?
Sa curiosité était réelle, normalement c’était les mères qui apprenait la danse à leur enfant et il savait que celle de Nak était décédée. Il l’écouta attentivement alors qu’il croisait Zalaam et Shamalii qui partageaient un regard complice avec lui. Il soupira avant de tenir un peu plus fort la hanche de Nak. La musique accéléra alors, l’échauffement était terminé et la vraie danse pouvait enfin commencer.
Les couples se mirent à voltiger en cercle en changeant de place régulièrement, leurs pattes frappant en rythme de la musique. Un échange de femelles se fit, Laahab se retrouva avec une ancienne qui fut contente de trouver un beau mâle. Il la fit voltiger un temps avant de refaire un échange et de récupérer sa partenaire. Elle semblait heureuse au vu du large sourire qui éclairait son doux visage et de ses yeux pétillants. Laahab était loin d’être un piètre danseur, mais il n’était pas non plus le meilleur, il accorda un léger sourire à sa partenaire qu’il fit de nouveau virevolter.
- Ne va pas croire que je te ferais danser toute la soirée ... C'est exceptionnel pour cette fois-ci …
La musique accéléra encore un coup et le duo se retrouva emporté dans une farandole au rythme parfait. Les coeurs palpitaient fortements tandis que les griffes frappaient le bois avec ferveur. Les sourires étaient présents tout comme la joie qui se dégageait de cette danse si particulière. Finalement, les dernières notes furent jouées et les mâles clôturèrent cette danse par un baise-main avant de raccompagner leurs partenaires aux tables. Laahab fut bien content de poser ses fesses sur le banc, on lui servit un verre qu’il accepta avec plaisir. Cela faisait longtemps qu’il avait pas dansé et il avait un peu rouillé. Zalaam le rejoignit alors que Shamalii discutait avec Nakshidil.
- Et ben, je pensais pas que tu accepterais de danser avec elle. - Tu sais très bien qu’on ne peut pas refuser l’invitation d’une femme pour cette danse. - Ouais mais te voir valser comme ça … Ça fait remonter des souvenirs ahahaha. - Par pitié, tais-toi ... Je me suis déjà assez ridiculisé pour ce soir … - Abuse pas non plus, tu fais honneur aux cours de ta mère. Elle aurait était fière de te voir danser de la sorte. - Peut-être … Qui sait …
Le Thyrionis carmin porta sa choppe à ses lèvres, regardant Nakshidil rire avec Shamalii. Elles semblaient bien s’entendre. La plus vieille vint toucher le voilage de la plus jeune, lui demandant sûrement si le contact était agréable ou bien si elle n’avait pas trop froid avec si peu de tissu sur elle.
Une main vint se poser la cuisse gauche de Laahab qui baissa le regard sur celle-ci avant de remonter pour apercevoir le visage de Naira.
- Jolie danse. - Merci … - J’aurais aimé que tu la fasses avec moi. - Fallait être plus rapide … - Hey, ne sois pas aussi froid tu veux. - Tu devrais avoir l’habitude non ?
La jeune Gahba fit la moue en gonflant ses joues avant de sourire de nouveau.
- M’accordera-tu la prochaine danse? - Je sais pas, on verra plus tard. - Tu pourrais faire un effort pour ton amie, quand même ! - Naira, tu me saoules. Laisse moi boire avant de venir envahir mon espace vital.
La jeune femme eut un air contrarié sur son visage avant de partir, profondément déçue du comportement de son ami. Laahab lâcha un profond soupir avant de reprendre une gorgée de sa boisson. Ce que ces femelles pouvaient être envahissantes, tout ce qu’il voulait c’était être seul et poursuivre son but, rien d’autre. Mais apparement, les Dieux avaient décidé de le faire tourner en bourrique. Les rires de Nakshidil et Shamalii se rapprochèrent et elles finirent par s’asseoir de chaque côté du dragon carmin qui tira un peu plus la tronche.
- En effet, Zalaam a beau faire le grand guerrier, il reste sensible et très protecteur. Tiens la dernière fois je voulais ranger un panier plein de légumes, il est venu le faire a ma place en prétextant que je pourrais me faire mal. J’ai bien ri.
Ce pauvre Zalaam, lui qui était si fier et qui avait juré qu’il resterait un être libre, s’était retrouvé avec une femelle attendant un enfant. En vérité, Laahab était heureux pour son ami. Il avait réussi là où beaucoup d’autres mâles avaient échoué. Il avait une femme et bientôt une famille qu’il allait aimer et protéger. L’accomplissement de toute vie Thyrionis.
Une tape sur son épaule le fit quitter le fond de son verre, qu’il avait fixé durant son petit voyage mental. Zalaam le regardait avec un sourire.
- Ben alors, on est perdu dans ses pensées? - Un peu … - Ahaha, le banquet est lancé, tu devrais aller te prendre une assiette avant qu’il n’y ait plus rien. - Hum …
Il se tourna vers Nakshidil qui devait lui sourire comme à son habitude.
- Tu viens ? J’ai pas envie de porter deux assiettes.
Il se leva sans attendre la réponse de la belle bleutée et partit vers le banquet qui dégageait un florilège de senteurs toutes plus alléchantes les une que les autres.
Nakshidil
Age : 38 Date d'inscription : 29/08/2018 Nombre de messages : 29Rang : -
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Sujet: Re: Une deuxième famille [PV nakshidil] Ven 14 Sep 2018 - 16:01
La réponse de Laahab quand à ma tenue, était digne de lui. C'était d’ailleurs celle à laquelle je m’attendais, si bien que la réaction de Zalaam m’arracha un éclat de rire cristallin des plus franc. Le Tyrionis s’expliquait, apaisant mon hilarité alors que ma petite moue joueuse accompagnait ses dires. J’étais jolie, enfin, magnifique, et je le savais déjà depuis l’instant où le regard du dragon rouge sombre s’était posé sur moi avec cette stupeur admirative. Oh, je n’avais pas besoin des mots pour savoir qu’il m’avait trouvé à son goût, contrairement à ses amis qui le reprenait et le taquinait même sur son manque de vêtements. L’homme se défendit bien piètrement alors que je gloussais à nouveau sous la vision, accompagnant le couple de mon rire.
Nous avons ensuite pris place autour de la table, la nuit s’installant en laissant le manteau sombre taché de lumière nous envelopper. La lumière, l’aspect du village, tout en cet instant était festif, si bien que même Laahab me semblait moins taciturne que depuis que je l’avais rencontré. Aux premières notes de musiques, je proposais à mon compagnon de danser avec moi, occultant l’odeur de graillon qui attirait mon museau. J‘avais tout le temps pour manger, mais danser avec lui, je doute qu’il accepte sans être forcé par nos coutumes.
D’ailleurs, il ne rechigna pas tant que ça, puisque sa main trouva la mienne aisément, m’attirant à sa suite vers le cercle de danse en bois. Mes pas me semblaient résonner sur l’estrade, alors que je suivais l’homme jusqu'à l’endroit qui marquerait le début de la danse. Face a moi, il plongea son regard menthe glaciale dans le mien, me faisant rougir de plus belle avant de s’incliner. Je m'abaisse a mon tour, le saluant de manière féminine avant de glisser ma main dans la sienne et d’entamer la gigue.
Tournant l’un autour de l’autre, je me calquais entièrement sur son pas, me faisant souple et gracile quand il semblait bien plus conquérant dans sa manière de se mouvoir. Demi tour, nous changeons de mains et de sens, alors que sa seconde paluche vient se poser sur ma hanche en amphore, s’y logeant aisément. Mon regard ne quitte pas le sien, alors que mes lèvres s’ornent d’un magnifique sourire de bonheur simple. La question qui s’échappe de ses lèvres me fais m’empourprer un peu plus, si c’était d’ailleurs possible.
- Mon père a décidé que j’aurais une éducation aussi complète que n’importe qui. Il m’a appris la danse et la manière de m’en servir en combat… même si je reste une piètre combattante, je suis parait-il bien meilleure quand il s’agit de suivre le rythme. Il a donc été à la fois mon père et ma mère en ce qui concerne mon éducation.
Le couple d’amis de Laahab passa non loin, la femelle me fit d’ailleurs un clin d’oeil alors que je lui rendis sa complicité sous la forme d’un sourire un peu plus grand. La main à mon flanc me ramena à mon partenaire, alors que le rythme changeait, la danse se faisant plus forte et bien plus rapide. Virevoltant, mes voilages et ma natte semblait tout autant tournoyer et danser que mon corps et celui de l’homme. J’avais l'impression de voler, laissant entièrement le dragon me guider à chaque mesure.
C'était sans mal que je suivais son tempo, enfin, jusqu'à ce que je ne sois confiée à un autre partenaire, un jeune homme qui semblait bien moins à l’aise avec moi que mon ami blasé. Si bien que, imperceptiblement, c’est moi qui me mit à guider le jeune éphèbe pour ne pas le laisser dans sa maladresse. Au bout de plusieurs mesures, le jeunot fut soulager de me confier a nouveau a mon partenaire, que je retrouvais avec un plaisir qui ne pouvait pas lui échapper. Je ne pouvais pas non plus rater le fin haussement du coin de sa lèvre et son regard plus vivant quand sa main repris sa place à ma hanche. Sa voix grave s’échappa à nouveau et je me laissa rire doucement:
- Oh, je ne crois rien Laahab, mais sache que je profite de l’exception à sa juste valeur! Au pire, tu n’es pas le seul mal avec qui danser.
Taquine, je lui laissais sous entendre une chose qu’il savait être vrai. Je pouvais danser avec d’autre, mais je ne précisais a aucun moment que j’y prendrais autant de plaisir.
Ma main se posa à plat contre la sienne, alors que je tournais avec lui, mon regard ne quittant pas une seconde le sien. Mon souffle était plus rapide et chaud, alors que nos pattes sur le bois semblaient faire partie intégrante de la mélodie qui se jouait. Tournant une fois sur moi avant de placer ma main a nouveau dans celle de l’homme, je fini presque collée à son poitrail au moment de la fin. C’est essoufflée que je m’écartais pour le voir prendre avec une délicatesse surprenante ma petite main dans son énorme paluche, avant de déposer les lèvres contre la chair du dos de ma main.
- Merci Laahab.
Sans me lâcher, il me ramena à notre place, s’écroulant sur le banc de manière tout sauf délicate. La femelle de son ami me pris un peu à l’écarte, commençant à parler avec moi de manière si naturel, que je n’éprouvais ni gène ni réticence à dialoguer avec elle.
- Alors ? Comment c'était ? - Merveilleux ? Je n’étais pas sur qu’il se laisse faire… mais j’ai même eu le droit a un sourire alors je me dis qu’il s’habitue à moi. - Je te l’avais dis ! Tu es si magnifique ce soir qu’il ne pouvait que faiblir face à toi ! - Arrête, c’est moi qui rougis toute les secondes ou il me regarde… de son côté il semble… particulièrement insensible à mes charmes. - Détrompe toi petite Nak, détrompe toi. Crois en une femelle comme moi!
Je rit de plus belle alors que la femelle touche mon voilage du bout des doigts.
- Tu n’as pas trop froid ? - Je supporte plutôt bien le froid… c’est le chaud que j’ai du mal à tolérer. Il parait que ça vient de ma mère. Elle maîtrisait la glace. - Si l’autre pouvait se réchauffer un peu…
J’éclatais d’un nouveau rire alors que nous retournions à notre place doucement.
- Et toi ? tu es avec un guerrier fier et fort non ? Tu ne vas pas me dire que c’est simple de vivre avec un membre du clan opposé comme lui. Il doit avoir un sale caractère comme tous les siens. - En effet, Zalaam a beau faire le grand guerrier, il reste sensible et très protecteur. Tiens la dernière fois je voulais ranger un panier plein de légumes, il est venu le faire a ma place en prétextant que je pourrais me faire mal. J’ai bien ri. - Il y as de quoi! Surtout quand un mâle nous crois trop fragile. Nous ne sommes pas si faible que ça!
Me glissant à côté de mon compagnon, je laissais mon flanc frôler le sien, ma queue venant s’enrouler a la sienne sans que je ne fasse attention. Mon partenaire semblait loin, et je n’étais pas la seule à m’en rendre compte, puisque son ami lui tapota l’épaule et lui parla d’un air amusé. Ce n’est que quand Zalaam parla de nourriture, que je me souvenais du merveilleux fumet qui me montait aux narines. J’allais me lever, dénouant ma queue à celle du dragon rouge, quand il se tourna vers moi. Lui souriant tendrement, j'acquiesçais à sa demande, joignant le geste à ma parole… bien que ce fut plutôt l’inverse, puisque je bougeais avant même que mes lèvres ne s’entrouve.
- Je viens !
Je le rattrapais sans mal, glissant mes doigts sur le bord de sa tunique, comme j’en avais l’habitude. Bien que la questions est été froide, j’avais chaud au cœur de la manière dont il avait pensé à moi. Oui, il ne voulait pas porter deux assiettes, mais ça sous entendait que si je ne venais pas, il l'aurait fait! Ne souhaitant pas tester sa patience plus que nécessaire, je pris une assiette, me servant de Laahab comme d’un bouclier pour aisément passer. Mon assiette, tout comme la sienne, fut rapidement remplis de viande, de légumes et autres fruits. Je notais que l’homme préférait largement les fruits aux légumes… et regardant mon assiette, m’amusais d’avoir pris surtout des fruits et peu de viande.
Protéger par Laahab, nous nous retrouvions rapidement à nos places. Pas besoin de mots alors que le Tyrionis et moi mangions de bon cœur. Nous avions faim, et cela se voyait je crois. Un mâle dans la fleur de l’âge s’approcha de moi et déposa une choppe de bois devant mon assiette. Je relevais les yeux vers lui, basculant légèrement ma tête de manière interrogative, le laissant parler:
- Nak c’est ça? Une jolie femme comme toi est trop magnifique pour rester assise dans un coin sans un mâle pour prendre soin d’elle. - Hum? Je…
Ne me laissant pas continuer, il repris:
- Et si tu venais danser avec moi? Tout a l’heure tu étais superbe, j’adorerais te faire tournoyer a mon tour. - Si… tu veux. Mais je n’ai pas…
...Fini de manger ou de parler!
- Parfait! Tu vas voir, se sera bien mieux avec un vrai danseur.
Il tendis sa main, ses doigts s'enroulent autour de mon poignet pour venir m’attirer à lui sans que je n’ai mon mot à dire. Faisant une petite moue sur le coup, je lançais un regard à Laahab, puis à mon assiette. Sérieusement, je n’avais pas envie d’un vrai danseur, juste de m’amuser avec la personne de MON choix, et de manger… Mais bon… Les mâles étaient souvent comme ça… le genre a ne pas forcément avoir la patience de réellement écouter les femelles. Pourtant, il y en as bien un qui respectait mon temps de parole, et qui m’écoutais, même quand ça le faisait profondément chier. Mes oreilles se baissant, je m'apprêtais à aller danser de force, quand...
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Une deuxième famille [PV nakshidil]
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