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 Coupable

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Williams Auguste
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MessageSujet: Coupable   Coupable ClockMar 25 Sep 2018 - 18:45
Williams… je sais que tu te sens coupable pour la perte de toute ces vies par les flammes provoquées par Mammon, mais courir à s'époumoner ainsi ne changera en rien cela. Est-ce là la seule solution qui te vient à l’esprit, d’ailleurs ? La fuite ? S’éloigner au maximum et le plus rapidement possible de l’incident en pleurant toutes les larmes de ton corps ? Bon, c’est un fait, tu es tout sauf un super héros qui pourrait secourir toutes les victimes de cette atrocité causée par un être à la moralité tordue et maléfique. Tu n’es pas non plus un secouriste qui pourrait aider à évacuer et protéger les blessés. En fait, tu n’es… qu’un homme qui a été au mauvais endroit au mauvais moment. Avec un don que tu considères comme une malédiction et que tu ne sais pas comment utiliser pour le bien de tous. Qui sait ce qui se serait passé sans ton intervention dans ce casino ? Peut être ça serait passé pire, bien que ce soit peu probable. Mais faut-il vraiment t’accuser, à tort, comme unique responsable de ce drame ?

Monsieur Auguste finit sa course folle dans un parc avec peu de personnes aux alentours pour le déranger par cette belle nuit sous les étoiles. Malgré les meilleurs efforts du traumatisé pour courir loin de la vérité, il pouvait voir au loin la lumière des flammes dansantes s’échapper de l’immeuble que Martis Sins avait embrasé. La main contre le tronc d’un arbre et les poumons vides, il respira lourdement pour récupérer l’air dont il avait tant besoin tout en continuant de pleurer sa misère. Bien que je le châtie souvent, je ne vais pas vous partager ses pensées pour le moment, par respect envers lui.

“Tout est de ma faute !”

Par contre, s’il commence à les exprimer dans un monologue avec lui-même comme seul interlocuteur, je n’en suis pas fautif.

L’encapuchonné posa ses deux mains sur l’arbre avant de baisser sa tête vers le sol. Il avait beau avoir les yeux fermés, les larmes ne faisaient que chuter violemment dans l’herbe. Il laissa ses avant-bras se reposer contre le support physique pour un moment avant de retirer son bras droit et de donner un coup de poing contre l’écorce.

“Si je n’avais pas été aussi con, je l’aurais laissé tranquille ! Mais non, regardez moi, j’ai un pouvoir de MERDE de voir le passé des gens !”

Williams…

“Il fallait que tu fasses le curieux. Et que le moment auquel tu t’en sers volontairement, tu tombes sur le Diable en personne et que tu causes la mort de milliers d’innocents !”

Il glissa sa main dans la poche droite de son pantalon pour prendre la fameuse pierre. Cette gemme qui lui avait conféré son pouvoir. Ce pouvoir qu’il haïssait tant. La tenant fermement dans sa main, il frappa violemment le tronc de l’arbre avec à répétition, y allant de plus en plus fort à chaque coup au point qu’il se fasse plus mal à la main qu’à l’arbre, bien que la marque se forgeait un peu plus à chaque choc.

Auguste, pourquoi tu fais cela ? Dans l’espoir de la briser et ainsi rompre le sort ? Tu n’y arriveras pas… personne n’y arrivera. Ce n’est pas en détruisant cet artefact pour te libérer de sa magie que tu pourras te séparer de la responsabilité que tu as dans l’événement de ce soir. Tu penses peut-être qu’ainsi, un tel incident ne se reproduira pas ?

“Redonnes moi ma vie ! Je veux que les choses redeviennent normal…”

Il s’écroula sur ses genoux, abattu par le destin. Il arrêta de tenter de briser la roche verte et la lâcha. Et malheureusement, à se forcer ainsi, il s’était ouvert au niveau de la paume de la main droite. Il se faisait plus mal que le démon aurait pu lui faire, que ce soit mentalement ou physiquement. La seule chose qu’il lui restait à faire maintenant était de pleurer lamentablement sur sa vie passée et sur les morts dont il se disait responsable.

Si seulement ce fichu caillou était tombé sur quelqu’un d’autre… si seulement.
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockDim 7 Oct 2018 - 18:00
[HRP : Coucou ! J'espère que ma venue ne te dérange pas et que le post te conviendra !
Pour mon reboot, j'ai tenté une nouvelle forme de narration. J'ignore ce que cela va donner et si je vais parvenir à m'y tenir, c'est juste un essai. ]



Cela faisait longtemps que l'on ne t'avait pas vue dans le coin, Alicia. Quand était-ce, la dernière fois que tu es venue à Satan City ? Tu ne t'en souviens probablement plus... Était-ce la fois où tu avais rencontré ce Moojuu, Doki Dulicki ? Cette histoire paraît tellement loin, dans tes souvenirs... Tu as l'impression que c'était il y a des années, voire peut-être même des décennies. Ou peut-être simplement quelques semaines ? La notion du temps est quelque chose de subjectif, tu es bien placée pour le savoir. Ou bien était-ce quand tu as rencontré cet étrange ninja aux cheveux noirs ? Tu ne t'en souviens plus. Les évènements sont confus, dans ta tête. Tu es incapable de les replacer dans un ordre chronologique. Tu ne sais même pas faire la part entre la vérité et tes rêveries. Doki a t-il seulement existé, dans cette réalité ? Où n'est-ce qu'un autre de tes innombrables souvenirs d'une réalité que tu aurais effacée par inadvertance, en revenant en arrière ? Il t'est impossible de le savoir. Mais fort heureusement, tu ne te poses pas ce genre de questions.

Tu sembles apparaître soudainement dans ce parc, tel un fantôme surgissant du passé. Personne ne te remarque, tu sais te faire discrète et te faire oublier. Tu ne cherches pas à te faire remarquer, contrairement à ce que l'on pourrait penser en voyant ta tenue vestimentaire très... XIXéme siècle. Une longue robe blanche si démodée qu'on n'en trouve plus dans aucune boutique à notre époque. Mais elle n'est pas tant usée, elle est encore en bon état, parfaitement propre et parfaitement blanche ; on voit que tu prends soin de tes affaires. Il faut dire que tu as tout le temps que tu veux pour cela, et tu n'as pas grand chose d'autre à faire. Ta vie n'a pas été très palpitante, ces derniers temps. Tu continues de vivre ta longue vie monotone, sans vraiment y prendre goût. Chaque jour se ressemble, ils sont tous oubliables. La routine habituelle. Tu rêves d'aventures et de grands voyages, mais tu ne sais pas quoi faire pour les vivre. Tu n'oses pas te lancer. Alors tu plonges le nez dans tes bouquins, tu lis des aventures de voyages spatiaux et des contes de fées, mais aussi des histoires fantastiques dans des mondes imaginaires. Ils te font voyager pour quelques heures, avant que tu ne puisses revenir à la dure réalité ; celle d'un monde ordinaire dans laquelle tu es condamnée à vivre une vie toute aussi ordinaire, et éternelle, tandis que ton corps reste immuable, comme s'il était bloqué dans le passé.

Mais aujourd'hui, tu as décidé de sortir, pour te changer les idées. Car à force de rester enfermée chez toi, tu finis par oublier qu'il existe d'autres personnes. Alors tu t'es décidée à prendre l'air, espérant tomber sur une personne extraordinaire, espérant que ta longue vie prenne enfin un sens. Après plus d'un siècle, il serait temps. Tu as voyagé loin, aujourd'hui. Il t'a fallu plusieurs heures de train pour arriver à Satan City, car tu n'habites pas la porte d'à côté. Tu viens d'un petit village tranquille à plusieurs centaines de kilomètres d'ici, dans lequel il ne se passe jamais rien. Pour espérer sortir de ta routine, il faut au moins miser sur la capitale de la Terre. Satan City, la ville idéale pour faire du shopping. Et tu pourrais peut-être même rencontrer le grand Champion qui a vaincu Cell par le passé, M. Satan. Ce serait la chose la plus extraordinaire qui te serait arrivée.

Et finalement, la journée est passée à une vitesse folle. Tu n'as pas rencontré le héros des terriens, et tu as beau avoir fait du lèche-vitrine, tu n'as rien acheté. Il faut dire que tu ne roules pas sur l'or non plus, ta pension de retraite te donne à peine de quoi te loger et te nourrir. Car comme tous les terriens, tu as eu droit à la retraite lorsque tu as eu l'âge requis. Tu avais toujours ce corps aussi juvénile, celui d'une adolescente presque adulte, mais ta carte d'identité ne mentait pas : tu avais plus de soixante ans, presque même soixante-dix, et il était temps de céder ta place de bibliothécaire à la jeune génération. Tu n'as donc pas beaucoup d'argent à dépenser dans les vêtements et les loisirs - c'est peut-être pour cela que tu portes toujours ces vieux vêtements datant d'il y a un siècle et que tu leur accordes autant de soin.

Le trajet pour rentrer chez toi étant long, tu avais réservé un hôtel qui allait te coûter quelques économies. Mais, avec ton sens de l'orientation, tu aurais dû te douter que tu ne parviendrais jamais à le trouver toute seule. Et maintenant, te voilà perdue au milieu d'un parc, il est minuit passé, ton hôtel est peut-être déjà fermé, tu ignores totalement où tu es et encore plus où tu dois aller. Mais malgré ta situation, tu n'es pas paniquée, bien au contraire. Tu restes calme, tout cela ne t'alarme pas ; tu pourrais même presque t'en réjouir, tant cela te change du confort habituel de ta petite chambre en campagne.

La tête plongée dans une immense carte de la ville que tu as dépliée devant tes yeux rouges, tu marches tout droit sans même regarder où tu vas, tâchant non sans peine de retrouver ton chemin. Ce serait bien plus facile s'il y avait une flèche avec un intitulé "Vous êtes ici", n'est-ce pas ? Non, ce serait bien pire, car tu te déplaces avec ta carte, mais la flèche, elle, restait fixée toujours à la même position. Cela t'aurait davantage embobinée, à coup sûr.


"Crow !"

C'est le cri du corbeau. Ce cher Monsieur Corbeau, ton seul ami depuis que tu es une enfant, toujours en vie après tout ce temps, et qui reste pour le moment posé sur ton épaule. En l'entendant ainsi croasser, tu fronces légèrement des sourcils.

"Qu'est-ce que tu racontes, Monsieur Corbeau ? Bien sûr que je sais lire une carte !" t'exclames-tu à voix haute.

Les quelques personnes à l'entour doivent te prendre pour une folle, en t'entendant parler toute seule - ou plutôt à un animal de compagnie très singulier. Mais tu n'apprécies pas énormément qu'il mette en doute ton sens de l'orientation et tes capacités à te repérer sur une carte, et tu le lui fais comprendre, même si, au fond, tu sais qu'il a raison, et tu n'es pas réellement fâchée contre lui, tu fais juste semblant.

Tu continues de marcher tout droit, maintenant la carte devant ton visage, t'empêchant de voir vers où tu te diriges.


"Crow ! Crow !" s'exclame t-il avec un brin de panique.

"Un arbre ? Quel arbre ? Aouch !"

Cet arbre. Tu ne l'avais pas vu car tu ne regardais pas devant toi, et maintenant, tu viens de foncer dessus et de le heurter la tête la première. Ta carte est toute chiffonnée par le choc. Ton ami le corbeau déploie ses ailes majestueuses et les bat précipitamment, dans la panique, pour quitter ton épaule en prenant son envol. Il en a visiblement eu assez, il ne souhaite pas retenter l'expérience de se prendre un arbre : demeurer sur ton épaule semble être trop dangereux pour lui.

Tu te masses le front péniblement, te plaignant légèrement de la douleur, tout en abaissant ton autre main qui tient la carte. Maintenant, tu vois le tronc d'arbre situé juste devant toi. Mais quelque chose d'autre attire ton regard. Sur le sol, non loin de tes pieds, un objet brille d'une lueur vert émeraude. Et à côté de cet objet, un homme vêtu d'un sweet rouge à capuche est agenouillé. Il n'a pas l'air bien.

Et là, tu ne réfléchis pas très loin, et tu te dis que c'est peut-être à cause de toi qu'il va mal. En te cognant à l'arbre, peut-être que tu t'es cognée aussi à lui ? Ou peut-être qu'il était sur une branche et qu'il est tombé lorsque tu as heurté le tronc ? Hypothèse la moins probable, cela dit, ce n'est pas comme si tu étais physiquement capable de faire trembler le tronc. Quoiqu'il en soit, ce jeune homme semble avoir besoin d'aide, et tu te tiens prête à le lui en apporter.


"Ex-excusez-moi, Monsieur...? Vous allez bien ? ...Je suis terriblement désolée, je ne regardais pas devant moi, et je me suis cognée contre cet arbre... Vous avez mal quelque part ?"

Tu as l'air véritablement inquiète, à son sujet. Tu es moins détachée des humains qu'on ne pourrait le penser, finalement. Ce n'est pas si étonnant, tu étais dotée d'un cœur pur lorsque tu as obtenu tes dons, c'est d'ailleurs pour cela que tu as été choisie. Les pouvoirs fournis par Chronos n'ont pas encore totalement corrompus ton âme. En fait, ils ont sans doute à peine commencé, car le processus prend du temps, et il faudra encore plusieurs siècles au Dieu du Temps pour qu'il puisse revenir. En attendant, il doit continuer de se reposer dans ton corps, sans même que tu en sois consciente.

Alors que tu attends une réponse du jeune homme que tu crois avoir blessé, dans ta grande naïveté, que l'on pourrait parfois qualifier d'idiotie, Monsieur Corbeau atterrit sur l'herbe, à côté de la jolie pierre d'un vert brillant, comme s'il était attiré par elle. C'est bien connu, les pies sont des voleuses et adorent les objets précieux - et les corbeaux font partie de la même famille que les pies. Avec son bec, il tente de s'emparer de la pierre précieuse, et s'il y parvient, nul doute qu'il prendra son envol pour se poser sur une branche du même arbre, juste au-dessus de vos têtes.

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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockLun 8 Oct 2018 - 16:04
La tablette qui fut mentionnée dans les trois lignes réglementaires demandées par les posts de base de lancement s’était retrouvée dans l’espace, car la pollution sonore provoquée par les bruits montrant la recherche des incapables de mourir s’était définie comme fortement indésirable. Ainsi, joignant le soleil et empêchant probablement un autre scénario à la superman de se déclencher, elle ne pouvait qu’embêter le cadavre de couleur dans le noyau d’hydrogène. Mais ça, Mark II ne le savait pas. Lui était occupé à des tâches bien plus importantes, comme par exemple corrompre les gardes chargés de prévenir à travers des mégaphones d’une potentielle attaque extraterrestre. En vérité, ce qu’il y avait à présent était deux gardiens de la paix qui avaient de quoi payer des vacances à leur famille pendant plusieurs générations et un insecte qui se demandait quoi donc mettre à côté du micro pour briser les gonades de tant d’homo sapiens concentrés dans tant d’infrastructures. Il prit un instant du temps illimité qui se trouvait devant lui. Puis soudainement, l’épiphanie vint joindre son désir sadique d’annihiler les fonctions auditives de son prochain. Il prit un portable de sa poche et le brancha à l’aide d’un câble USB sur l’un des prises conçues à cet effet. Généralement c’était pour répéter des enregistrements. Mais là, il n’y avait rien d’autre que l’envie d’un insecte conçu pour détruire et percer des tympans. Il ne prit donc pas une musique de qualité, mais bien l’une des choses les plus atroces ayant jamais existé : un mash-up de Gangnam Style et de Despacito.



Il sortit alors dans la rue pour observer les résultats de son crime contre l’humanité. Tout le monde semblait avoir perdu la moitié de sa jauge de bonheur. Peut-être pourrait-il y avoir des révoltes ou des baisses de production ? Qu’importe, l’insecte était content. Il était à noter qu’il semblait bien plus calme qu’avant, mais cela n’était pas de grande importance. Parmi tous ces piétons qui considéraient la mort de Dieu comme scientifiquement prouvée et la ligne temporelle comme brisée, Mark II s’était retrouvé au milieu de la rue, bloquant la circulation et ajoutant les klaxons à sa torture sonore qu’il venait de faire rebondir dans tous les murs de la cité. Si l’on était pas tracassé par le ridicule de la situation ou bien frustré par le ralentissement soudain, on pouvait se dire qu’il avait un minimum de talent. Alors qu’il était en train d’accumuler ce que des afro-américains coincés en deux-mille douze appelleraient le “swag”, il commença à avancer, comme s’il était chef de la file de multiples véhicules cherchant à atteindre le point B après être partis du point A. Ces mouvements de malades, diraient les anglo-saxons, provenaient de multiples observations de parties de cette aberration que l’on appelait Dance Dance Revolution. L’espace vacant dans la mémoire de l’abomination aux ADNs multiples s’était contenté d’aspirer cette connaissance comme un ver solitaire aspirerait la nourriture de son hôte. Il était amusant donc de voir peu de gens venir se plaindre de sa position bien dérangeante dans la disposition de la rue, car ils étaient tous fascinés par sa grande classe qui détrônerait même l’Empereur de Star Wars Kinect.

Malheureusement, cela ne pouvait éternellement durer, car la chanson se termina. En effet, cela représentait à la limite du tapage nocturne, et l’insecte n’eut pas forcément envie de refaire entièrement le trajet jusqu’à la station de radio. C’était pas comme s’il pouvait voler sans difficulté, mais il avait probablement oublié cela comme les catholiques ont oublié le massacre de Rhineland. Cela représentait un oubli colossal. C’était donc assez énorme. Mais avant que ce comique de répétition ne devienne barbant, il serait temps d’informer la prochaine étape de son trajet : le parc. C’était ainsi car il était pile devant et sa maigre attention ne pouvait lui dire que d’aller marcher sur l’herbe verte. On ne pouvait pas vraiment voir à quel point il y avait de la verdure car la nuit n’était pas une bien grande fan de la luminosité et des couleurs. Dans son costume d’homme d’affaire, les mains dans les poches, le plus chanceux de tous les abrutis marchait tranquillement dans la zone réservée aux animaux de compagnie et à leurs esclaves.

Son regard fut subtilisé par une vision verte, qui brillait dans cette zone éclairée par quelques lampadaires. Un zoziau était en train de malencontreusement tripoter du bec ce qui semblait être de l’uranium. Oh non ! Quelle pauvre bête ! L’insecte piqua un court sprint sur les deux mètres et demi qui le séparaient de l’animal avant de sauter par-dessus de la branche pour l’attrapper tel un joueur de baseball qui empêcherait le home-run de l’équipe adverse. Il fit une roulade pour accompagner l’élan de son atterrissage, tenant ce qui semblait être une hirondelle d’Afrique. Fort heureusement, il ne jugeait pas sur la couleur des plumes. De ses doigts délicats il attrapa le caillou radioactif avant de se le caler entre les dents, faute de troisième main. Car une fois sa seconde libérée, il tira un rubis de sa poche et le plaça dans le bec de la bestiole, avant de la laisser s’envoler avec un nouveau présent. Il replaça le radium dans sa main droite.

”Je me demande si le soleil exploserait si je l’envoyais dessus ?”

Fort heureusement, il faisait nuit. Cette expérience attendrait quelques instants. Et avec le faible temps de concentration de Mark II, cela signifierait probablement qu’elle ne se réaliserait jamais. Il regarda l’arbre sur lequel le dupé de Renard s’était placé auparavant. Peut-être y avait-il d’autres déchets nucléaires dans le tronc ? Il décida rapidement de grimper. Une fois en haut, il put observer qu’il ne s’était inquiété pour rien. Malheureusement, un énorme insecte-canard de deux-mètres dix et avec le poids s’accordant à sa taille et sa carapace eu du mal à rester en équilibre dans les branches. Cela fit qu’il s’écrasa par terre, devant deux témoins oculaires. La branche qui venait de craquer sous son poids lui tomba sur le crâne, comme pour aggraver les choses. Cela n’était pas bien sympathique de la part de la nature de le faire souffrir tant, surtout après qu’il ait sauvé une cigogne des pays chauds ! Ou c’était un autre piaf ? Il savait plus trop. En attendant, il était devant ce qui semblait être une fantôme qui devait avoir une histoire bien tragique et un mec lambda et bien triste. Se ressaisissant avec difficulté, il craqua ses articulations avant de sortir la pierre verte et brillante de son oreille en la regardant un instant avec incrédulité. Comment s’était-elle retrouvée là ? Enfin, passons. Il la plaça dans sa poche, ce qui, nous le savons tous, était un endroit bien sûr pour contenir les radiations toxiques et destructrices des cailloux trouvés par Marie Curie.

”S’cusez-moi messieurs-dames. J’étais en train d’empêcher un oiseau de souffrir des conséquences désastreuses d’un fragment d’uranium. J’ose espérer ne pas interrompre une séance de hantise de la part de la jeune fille.”

Il était vrai qu’il était bientôt Halloween. C’était le parfait moment pour qu’un fantôme vienne hanter un vivant. Peut-être que c’était sa soeur morte ou un truc du genre ? Enfin, le bonhomme semblait vraiment détruit. Genre… l’explosion atomique dont provenait le fragment, c’était sa tête. Ou bien son équilibre émotionnel. Pov’ chou. Il se mit à regarder un instant le gars qui semblait souffrir d’un coup dur, avant de s’accroupir près de lui pour lui poser une question.

”Hé mec ? Ça va pas ? La fantôme te fait tourner en bourrique émotionnellement ? Ou alors ç’t’un autre truc ?”

Il tourna la tête vers la gamine aux yeux rouges.

”Ç’toi qui l’a mis dans cet état où…? ‘Fin, j’veux pas accuser mais s’il y a des problèmes à résoudre faut essayer de pas se mettre à mal, hein ?”

Eh beh. On ira pas bien loin avec ce mec dans les parages.
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockMer 7 Nov 2018 - 12:28
T’accabler sur ton sort ne résoudra rien, Williams. Certes, si tu n’avais pas été là ce jour-ci et à cette heure-là, plusieurs vies auraient pu être épargnées d’une mort affreuse dans des flammes dignes de l’enfer. Mais réfléchis pour une seconde : es-tu la personne qui a allumé le feu à cet immeuble et causé autant de peine ? Non, toute cette situation était hors de ton contrôle. Tu n’es pas coupable ! Mais les pleurer ne les ramènera pas ! Exploser ta main en frappant une pierre contre un tronc non plus ! Tu veux faire quelque chose concernant ce drame ? Soit tu peux retenir la fameuse leçon “la curiosité est un vilain défaut”, soit tu trouves un moyen pour que ce genre de crime ne se reproduit pas ! Pour le moment, tu laisses Mammon et ses frères en liberté si Hish-Qu-Ten n’a pas réussi sa tâche de les aider. Si ce guerrier baraqué n’a pas suffit, c’est de ton devoir de trouver un moyen de contenir ce mal ! Mais bien sûr, tu ne pourras pas le faire seul. Tu n’es qu’un simple humain frêle dans un monde où seule la puissance semble avoir de l’importance. Tous ces rois à la puissance démesurée et tous ces combattants acharnés à prouver leur valeur sur le champ de bataille ou dans un ring ; et toi… tu es juste un simple figurant, avec un don qui dépasse l’entendement et dont tu ne sais pas se servir correctement.

Mais alors que tu te lamentes encore et toujours, à condamner tous tes malheurs sur une pauvre gemme, il semblerait que quelqu’un ait remarqué ta présence. Enfin, elle semblait pas des plus lumineuses, vu que la première chose qu’elle trouva à faire fut de se cogner contre un arbre en parlant avec un oiseau de mauvaise augure. Pour le moment, tu n’as pas encore pris connaissance de la femme avant qu’elle ouvre la conversation en… s’excusant. Je veux dire, en quoi elle aurait bien pu faire de mal à l’autre écervelé. Elle a cru l’avoir fait tomber de l’arbre ? Avec un gabarit pareil, je serais choqué qu’une simple feuille ait bougé au moment de l’impact. Mais bon, une personne semblant bienveillante envers toi, surtout dans un tel moment, tu n’allais pas tout simplement l’ignorer. Tu tournes ta tête vers elle, elle a la peau d’un pâle effrayant, des pupilles rouges perçant ton âme et d’un habit vraiment en retard sur la mode. Mais tu ne sembles pas paniquer par ce qui pourrait bien être un fantôme ou une autre créature de la nuit. Son ton inquiet semblait, aux oreilles du bluffeur, authentique. Elle posa sa main contre le tronc de l’arbre pour se relever, et de l’autre tu faisais de ton mieux pour sécher tes larmes en passant la tienne sur ton visage, probablement pour ne pas l’alarmer davantage. C’était bien tenté, mais on pouvait facilement lire sur ton visage que tu as chialé pendant longtemps.

“Je… je vais bien… bien. Pas la peine de vous inquiéter…”

Pour un joueur de poker, tu te débrouilles mal quand il s’agit de mentir. On peut voir du sang goutteler de ta main et ta face était définitivement marquée par toutes les larmes que tu as versé, c’est à se demander si il y a encore de l’eau dans ton corps. Mais bon, faut dire aussi, qu’est-ce que tu aurais pu lui dire d’autre ? Lui raconter les événements au Casino Royale de Satan-City d’un point de vue biaisé dans lequel tu t’accuses comme responsable de l’incident ? Ouais, il y avait peu d’options à prendre sans passer pour un dégénéré.

Le prochain événement est tellement ridicule que je ne me chargerai même pas de le retranscrire. Sachez juste que le cerveau de Williams n’eut pas le temps de traiter l’information entre la vitesse de l’action et la confusion générale de la chose. Notre cher ami avait compris seulement que le piaf avait maintenant un rubis rouge dans son bec et que sa pierre, celle qu’il a tellement malmenée, se trouvait à présent dans la paume de la main d’une certaine célébrité tout droit venue de Dösatz, Maruko Odo. Avec sa façon de traiter ses employés, il était tout sauf inconnu dans les médias, surtout sur l’internet à travers lequel les gens critiquaient ses actions sur les réseaux sociaux, généralement entre une image de chaton et le dernier “dank meme” à la mode. Généralement, les gens ne le prenait pas au sérieux, Auguste lui-même regardait ce genre de site pour les images et les blagues et non pas pour la partie politique de la chose, et avait donc comme habitude de défiler rapidement ces pavés. Néanmoins, voir cette créature avec l’artefact entre ses mains… un rapide conflit commença à se mettre en marche. Je vais vous épargner directement ses pensées qui vont à 5450 mots à la seconde. Mais je vais vous faire un résumé rapidement : le conflit mental du jour est de savoir commencer réagir face à cela, alors qu’il était encore sous le choc des effets pyrotechniques de Martis Sins et de tous les figurants qui y ont participé. Devait-il récupérer la pierre ? Devait-il voir cela comme un moyen de se libérer du joug de la malédiction ? Même si, petite parenthèse, Auguste, tu n’es pas maudit : ce que tu as est une bénédiction !

Avant que l’humain puisse se décider ou émettre un moindre son, la sauterelle anthropomorphique noire commença à s’exprimer. Il venait de sauver un oiseau d’un fragment d’uranium ?  Le propriétaire de l’objet soit-disant radioactif pouvait faire la connexion et comprendre son inquiétude mais quelque chose ne collait pas. Je suis heureusement pas le seul à le réaliser. Le fait qu’il l’ai mis dans sa poche après ça pouvait signifier qu’il était soit incroyablement idiot, soit un menteur de piètre qualité cherchant à voler quelque chose de valeur. Il faut dire que la roche avait de quoi attirer l’oeil des plus avares. Une émeraude resplendissante qui brillait de mille feux ! Comment résister ?

En attendant, au lieu de te demander comment réagir, peut-être que tu devrais l’écouter alors qu’il se penche vers toi, inquiet, en te demandant ce qu’il va pas avant de se retourner pour questionner le possible ectoplasme qui te hanterait selon lui.  Et voilà que l’être lambda remet sa main au niveau des yeux pour retenir aux mieux qu’il pouvait ses pleurs qui revenaient à la surface avant de les sécher avec son avant-bras. Il jeta un dernier regard vers la poche du PDG qui était illuminée, avant de reporter son attention vers la face du type certainement pété de thunes.

“J-Je…”

Allez, ce n’est pas compliqué de dire une phrase, au lieu de détourner ton regard vers la luminosité décroissante des flammes du bâtiment au loin. Qui sait, peut-être qu’ils comprendront que tu es responsable d’un accident alors que tu l’es pas !  

Williams lâcha enfin sa main de l’arbre pour constater qu’il venait de l’ouvrir à force de frapper comme un idiot ! Une pierre contre le tronc robuste d’un arbre, tu t’attendais à quoi ?

“J’ai… commis l’irréparable...”

Et merde, mais quel idiot !

À ce moment précis, la poche dans laquelle l’artefact semblait être confortablement installée se déchira : le fond de celle-ci semblait relativement décousue. Le minerai tomba à terre puis se mit à rouler, grâce à la légère inclinaison du terrain, avant de se loger aux pieds de l’homme au foulard bicolore. Il le prit dans sa main pour le regarder de plus près. Son expression faciale devint de plus en plus colérique et quelques larmes tombèrent dessus.

“Et tout ça est la faute de cette saloperie !”

Pas la peine de hurler, tu sais ? Il l’envoya au loin, du moins, il essaya. La pierre toucha le poteau d’un lampadaire du parc avant de rebondir directement dans le sens opposé à toute vitesse sur le tronc de l’arbre au-dessus du joueur de cartes. Après, tout comme une pomme attirée par la gravité, la science fit son travail et elle retomba directement sur le crâne de l’imbécile. Heureusement qu’il avait une capuche pour amortir un tant soit peu le choc. La pierre atterrit encore une fois devant lui alors que ce dernier se frottait le haut de la tête pour amoindrir la douleur. Je me demande quand est-ce qu’il comprendra qu’il ne pourra jamais se débarrasser de cette pierre qui lui avait donné un don extraordinaire.
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockDim 23 Déc 2018 - 18:08
Le jeune garçon qui traîne aux pieds de l'arbre se relève tout en tournant la tête vers toi et en passant une main sur son visage. Ses yeux sont rouges, mais pas comme les tiens. En fait, c'est plutôt le contour de ses yeux qui est rouge, tandis que ses iris sont aussi vertes que la pierre qui se trouve à ses pieds. Il répond qu'il va bien et qu'il ne faut pas s'inquiéter. Naïve, tu le crois sur paroles et tu es rassurée. La rougeur autour de ses yeux doit probablement être due à une allergie, tout du moins c'est ce que tu penses.

C'est à ce moment-là que ton vieil ami ailé s'est intéressé à la pierre précieuse. Mais à peine l'a t-il mise dans son bec qu'un nouveau protagoniste apparaît. Pour toi, le temps ralentit, ce qui te permet de suivre ses mouvements avec une grande fluidité. Il prend l'oiseau en plein vol, atterrit avec une roulade, et échange son émeraude par un rubis avant de le laisser s'envoler. L'oiseau de malheur bat des ailes nerveusement et s'envole avec précipitation, car il n'aime pas qu'on le touche sans sa permission. En outre, il relâche le rubis tout en poussant un petit cri plaintif, car il n'y voit aucun intérêt, contrairement à la pierre verte qui suscitait grandement son intérêt. Peut-être est-il conscient du pouvoir qu'elle renferme, peut-être voulait-il se l'approprier. Qui sait quelle peut être l'étendue du savoir de ce vieux corbeau qui n'est autre que l'assistant du Dieu du Temps lui-même ? Il existe depuis au moins la nuit des temps, et il est au courant de bien des choses que toi-même tu ignores. Il a ses petits secrets, après tout, et n'a aucune raison de te les révéler. Il finit par se poser sur une branche non loin de là, et vous observe silencieusement.

De ton côté, tu prends le temps de regarder le nouvel arrivant. De toute évidence, il n'est pas humain. Tu ne le connais pas, car tu n'es pas friande des mêmes d'internet et que tu ne suis pas toujours les médias. Le tournoi de Dösatz ne t'intéresse aucunement et tu ne l'as donc pas suivi. Néanmoins, son visage éveille un souvenir en toi, un souvenir lointain. Il ressemble à ce monstre qui avait menacé la Terre quelques années plus tôt, et qui avait été terrassé par le champion M. Satan. Mais contrairement à lui, il est vêtu d'un costard, il semble être un homme d'affaire. Se tournant vers les deux humains, il s'excuse de son arrivée impromptue, prétextant sauver le bel oiseau.

"Oh, merci beaucoup d'avoir sauvé Monsieur Corbeau !" dis-tu naïvement.

Tu te tournes vers ton ami emplumé et fronces légèrement des sourcils.


"Tu vois, M. Corbeau ? Tu devrais faire plus attention, je n'arrête pas de te le dire... Et puis, ça ne se fait pas de jouer avec les affaires des autres."

L'homme en costard évoque ensuite un fantôme. Tu écarquilles des yeux, étonnée.

"Un fantôme ? Où ça ?" demandes-tu en regardant autour de toi, avec un vif intérêt.

Néanmoins, tu ne sembles pas effrayée par l'idée qu'il puisse y avoir un fantôme à proximité. Tu es sans doute trop vieille pour avoir peur de ces choses là.
Puis l'homme d'affaire s'adresse à toi, te demandant si tu es responsable de l'état du jeune homme, avec un air accusateur.


"Je suis désolée, je me suis perdue alors je regardais une carte tout en marchant, et je me suis cognée contre cet arbre."

Le jeune homme en sweat finit par balbutier quelques mots avant d'affirmer qu'il avait commis l'irréparable et que c'était à cause de la pierre. Il la ramassa et la balança au loin, mais une seconde plus tard, la pierre revint vers lui, ricocha sur sa tête et tomba à ses pieds. Tu baisses la tête pour regarder le fragment fluorescent.

"Il faut faire attention, c'est très dangereux de se balader avec un fragment d'uranium vous savez."

Puis tu lèves la tête vers lui et souris avant d'affirmer sur un ton rassurant :

"Mais ne vous inquiétez pas, quelque soit l'erreur que vous avez pu commettre, rien n'est irréparable. Il faut simplement aller de l'avant et ne pas rester bloqué dans le passé."

Tu peux parler.
En parlant d'aller de l'avant, il serait peut-être temps que tu y ailles, toi aussi, vers l'avant, et surtout vers la destination que tu cherches désespérément. Peut-être que l'une de ces deux personnes peuvent t'aider.

"A propos, j'ai réservé une chambre dans un hôtel mais je n'arrive pas à le trouver. C'est un grand hôtel en face du Casino Royal, en plein centre-ville... Est-ce que vous sauriez où il se trouve, par hasard ?"

Tu n'as, apparemment, pas remarqué la fumée qui émane du lieu que tu cherches.

[HRP : Désolé pour l'attente...]
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockDim 23 Déc 2018 - 22:05

Paye ton malheur expliqué un mot à la seconde ! Le malheureux semblait tellement attristé qu’il semblait incapable d’expliquer un mot de quoi que ce soit qui le tracasse. Il pointa juste la pierre d’un air excessivement dramatique en disant que tout était de la faute de ces quelques centimètres de pierre brillante verte. Peut-être était-il responsable d’une attaque nucléaire ? Ainsi, ce bout d’uranium n’était peut-être qu’un fragment de son massacre quelconque ? Un autre flot de sang pour recouvrir l’entièreté de son cerveau et pour être une virgule dans l’histoire de ce monde. De nos jours, il était assez probable qu’on compte les massacres de planète en planète ainsi. “Oh bonjour, avez-vous entendu parler du massacre dans le supermarché de Dösatz ?”, direz-vous un jour, et on vous répondra “Non. Il était important ?”. En fait, on pouvait probablement les compter bourré dans un bar sombre à une heure tardive. Cela devenait de moins en moins original de massacrer les gens. Ainsi Mark II avait arrêté de faire ce genre de truc. Mais Maruko Odo, lui, semblait être atteint d’un autre type de problème vis-à-vis de ce genre de saloperies. Une sorte… d’empathie. Certe, il maltraitait ses “pauvres” employés, ces malheureuses grosses têtes payées à la dizaine de milliers par mois pour avoir gagné à la loterie des prises de maturité et d’attitude travailleuse, ainsi que des cerveaux pour accompagner ces recherches. Bref, des nerds qui pensaient avoir tout réussi dans la vie. Il fallait les remettre en place à présent, leur dire qu’il y avait plus dans la vie que leur QI multi chiffre et l’humour de Dan Harmon. Éventuellement les convaincre qu’ils étaient à peu près aussi basiques que le reste. Aucun d’entre eux daignait lui expliquer cette fameuse “faim dans le monde”. Du nom, ça a l’air vraiment mauvais, mais il lui faudrait peut-être savoir comment y remédier. Faut dire, on parle de l’envie de manger des planètes ? Il mange quoi, le monde ? Peut-être des plantes ? De la lave ? Va savoir.  En attendant, l’énorme insecte en costard venait de sortir son téléphone portable, prenant une photographie du malheureux. Et son profil était assez simple : un random du nom de Williams Auguste, témoignant de signes de stress dernièrement. Pas de carrière militaire ou quoi que ce soit. L’autre par contre n’avait pas de véritable profil. S’il ne pouvait pas espionner les prolos, à quoi servaient donc les réseaux sociaux ?

”La petite gothique dit vrai, tu sais, mec. Si tu te morfonds trop tu deviens un fou furieux extrémiste qui veut révolutionner la société à travers des gestes violents ou une connerie du genre. Ou pire, un fou tout court. Les psychos font pas long feu et n’attirent que les adolescentes. Vaut mieux rester sain, trouver l’amour sain, et toucher des seins sains. Crois-moi, la vie est bien plus facile c’est tu fais du jour-le-jour. Du Carpe Diem, du Giorno… no… depresso quoi.”

“Paragon plus deux”, lui disait une voix à l’intérieur de son crâne pour venir tuer sa solitude. Il était très fier de son discours anti-dépresseur. Meilleur que toute drogue, la conversation avec Mark II. Il était probable qu’il l’ait fait rire un tout petit peu avec ses conneries. Mais voilà que la petite mime se demandait où il fallait aller pour retrouver son hôtel. Contrairement aux Saiyen, le grand insecte était capable de se servir d’un portable pour profiter du GPS intégré. Voyons voir… “Casino Royale”... C’était pas le James Bond où il viole une lesbienne pour la rendre hétéro ? Putain, ces films d’espion, je vous jure. Tous plus cons et surfaits les uns que les autres. Enfin, Maruko ne savait pas si cette dimension bénéficiait de l’apport des James Bond ou pas. D’une dimension à l’autre, les films existent ou pas. C’était assez malheureux, car cela signifiait que le géantissime monstre bien habillé ne pouvait pas se plaindre de Star Wars Huit auprès de tout le monde. Généralement, quand une dimension ne dispose pas d’une oeuvre de fiction, alors les personnages de cette oeuvre de fiction se trouvait dans la dimension susnommée. Cela signifiait qu’il devait y avoir une galaxie lointaine, très lointaine où se trouvait une histoire ne faisant aucun sens et… Non, ce n’était pas le moment de se concentrer sur ça. Le Casino Royal, donc...

”On dirait qu’il y ait eu un problème dans la zone demandée, Loli Vampire. Une attaque énergétique ou quelque chose du genre… Hum ?”

Plusieurs points rouges clignotants sur la ville. Une attaque était donc en cours. Cela était dangereux. Les yeux du grand con s’élargissèrent. On dirait que l’heure n’était pas à se créer des liens avec deux hurluberlus. Il joignit ses mains autour de son appareil de communication rapide à longue distance, tapotant de ses doigts sur l’écran tactile à grande vitesse, cherchant quelque chose.

”Incroyable… On dirait que la ville est en train de souffrir d’une attaque. Je vais donc vous offrir un truc.”

Une voiture volante apparut soudainement à côté de ce beau monde.

”Ceci est une Voiture Volant Véritable Vite, ou une VVVV pour faire court. Elle vous transportera loin de la ville, pour vous éviter de crever dans d’atroce souffrances. On dirait que quelques attardés sont en train d’attaquer la ville. Toi, Williams, tu dois avoir des possessions importantes qui risquent d’être détruites, je vais donc t’offrir ceci.”

Il lui offrit alors un autre téléphone portable, qu’il transportait dans sa poche. Ce dernier flasha alors le visage de Williams.

”Félicitations ! Tu es désormais patron d’une start-up se centrant sur la création de vestes et pantalons de laines résistant aux Kikohas. Je la finançait dans mon temps libre, mais cela devrait te couvrir financièrement pendant un long moment. Et si elle foire, tu peux toujours la revendre. C’est pas génial ? Et toi, fille fantôme ou en tout cas très zarbi...”

Il ouvrit le coffre de la voiture pour en sortir un crucifix, une fiole d’eau bénite, une balle en argent, un calice doré et une bible.

”Voilà de quoi t’exorciser si jamais t’as envie de quitter cette planète malheureuse pour t’envoler vers l'au-delà. Il y a mon numéro sur le portable, si jamais vous avez des emmerdes. Moi, j’ai à gérer des mecs qui attaquent la ville de mes actionnaires. Eloignez-vous au max !”


Il les prit tous les deux par le col, et les envoya magistralement dans la voiture à travers la portière, sur le siège arrière. Le pilote automatique, un robot programmé à tenir la conversation, fit décoller alors le véhicule, pour les faire se déplacer loin de toute emmerde. Avec un peu de chance, il pourrait leur parler un autre jour à travers Discord ou une connerie du genre… Mais pas tout de suite. Il se retourna. Des emmerdes sur Satan-City. Un mardi comme les autres pour cette ville.

[Considérez ça comme un départ du personnage du topic ah ah. On dirait que les évènements s'accordent mal pour que ce dernier reste. À une autre fois !]
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockJeu 17 Jan 2019 - 18:57
Tant de choses s’étaient passées en si peu de temps : tu dois certainement te frotter la tête dû à toute cette confusion, en plus de la bosse que la pierre t’a donné en atterrissant dessus. Tu étais seul à te lamenter sur ton sort dans un parc en pleine nuit avant que tu ne tombes sur une femme à la peau aussi pâle qu’une morte et un insecte de grand taille surprenament altruiste. Tu disais commettre l’irréparable alors qu’ils essayaient de te remettre tes idées en place, t’assurant que tout peut être réparé tant que tu ne laisses pas ton passé prendre le dessus. Et je sais ce que tu dois être en train de penser concernant cela : tes actions ont provoqué des décès parmi les civils et tu ne sais pas comment empêcher un mal comme Mammon de perpétrer ses crimes. À ça, je te répondrais que le seul moyen de te repentir pour cette faute serait de ne pas la culpabilité laisser prendre le contrôle de la vie et de comprendre comment utiliser les merveilleux pouvoirs que cette pierre t’a donné à bon escient, mais encore il faudrait que tu puisses m’entendre.

Te voilà maintenant à l’intérieur d’un véhicule avec une IA intégrée qui est en train de t’amener loin du danger qui menace Satan CIty, un second téléphone cellulaire qui te donne le pouvoir sur la vie financières de plusieurs personnes toi y compris, et la pierre à tes pieds que tu as embarqué sans faire attention dans ta fuite. Tu ne pourras pas t’en séparer, même si les circonstances semblent idéales pour la perdre.

Monsieur Auguste ne savait plus quoi faire ou penser. Il regardait bêtement son nouveau portable, l’air ahuri. Il tapota sur l’écran tactile pour voir le numéro du fameux Maruko Odo en sa possession et bien d’autres qui lui rappelaient bien des choses. Parmi les contacts à sa disposition, il avait bien sûr le standard de l’entreprise que le mégalomane lui avait offert, mais également celui de Queen Nemor, une scientifique saiyan extrêmement populaire. Personne ne semblait lui avoir des choses à dire à l’encontre de ses actions ou décisions. Et autant vous dire que Williams ne faisait pas objection à la régle. Il était flatté d’avoir réussi à avoir un moyen de la contacter, même si il n’allait pas oser appuyer sur l'icône du téléphone pour le faire. Oui, tu fais bien d’éviter de l’appeler, tu n’es qu’un inconnu qui va cependant devenir petit à petit connu grâce à ta petite entreprise obtenu par simple chance, si du moins elle n’échoue pas misérablement. Et vu que tu es à sa tête, ça me surprendrait loin de là.

Il mit le portable en veille avant de le glisser dans sa poche arrière droite, toujours avec un air qui en disait pas deux sur le choc que ça lui faisait. J’imagine que quand tu pars du principe que tu es un homme comme un autre dans la vie de tous les jours, et que maintenant tu as non seulement le numéro d’une des femmes les plus influentes du monde mais aussi celui d’un scélérat qui t’a offert de quoi survivre pour des années durant sans aucune explication, il y a de quoi subir un BSOD à l’échelle personnelle. Il s’affala contre le dossier du siège en laissant son regard s’envoler à travers la fenêtre du VVVV pour assister au spectacle désagréable qui se passait à l’extérieur. Encore des vies en danger pour lesquelles rien ne pourrait être fait. Au moins, tu ne pourras te sentir coupable pour leurs pertes cette fois. Il détourna rapidement son regard de l’horrible vérité, tel le lâche qu’il était, avant de le tourner vers sa partenaire dans cette fuite forcée de la ville. Il resta silencieux un moment, il cherchait certainement ses mots pour éviter de passer pour un plus grand dégénéré qu’il n’avait paru être tout à l’heure. Il sécha les quelques larmes qui lui restait au coin des yeux avec sa main gauche avant d’adresser la parole avec un ton faiblard mais sincère.

“Bon ben, on dirait qu’on est bloqués tous les deux dans cette situation… Je m’appelle Williams Auguste. Quel est votre nom ?”

Suivant la réponse de la terrienne, il sourit avant de ramasser l’artefact qui lui avait causé tant de soucis sur la maquette du véhicule. Sa poigne était faible, voir même tremblante. Je ne pourrais dire si le fait qu’il ait pu éviter l’apocalypse grâce aux pouvoirs que lui avait donné la pierre, même si c’était au prix de plusieurs innocents, ou encore l’appel bas de l’argent qu'il affectait tant, mais il semblait reconsidérer sa relation avec l’étrange minerai. Je préfère également éviter de sonder sa pensée, ça doit être un bordel de réflexions introspectives, d’émotions négatives et de fatalisme sans nom. Que quelqu’un le sorte de cette transe, par pitié !

“Nous quittons Satan City. À quel lieu sauf désirez-vous aller ?”

Ah ben, merci ! La voix était celle de l’intelligence artificielle de la voiture volante. Elle parlait comme une hôtesse de l’air alors que sa voix ressemblait celle d’un protagoniste de film noir. Une mélange inattendue qui aurait certainement fait sourire notre anti-héros, si ce n’était pas après avoir essuyé autant d'événements bouleversants d’affilée. Mais au moins, ça a eu le mérite de le faire sortir de ses pensées négatives.

“Euh… La capitale de l’Ouest !”

Pour notre ami, il n’y avait pas plus sûr sur la Terre. Après tout, il n’y a jamais eu de soucis la-bàs, et c’était surtout là où il vivait. Rentrer chez soi et offrir un toit à la personne dont il s’estimait encore coupable d’avoir détruit l'hôtel dans lequel elle était censée se reposer. Personnellement, si j’avais été un faiblard sans expérience au combat, j’aurais quitté cette planète avant que…

“Veuillez nous excuser, mais ce lieu n’est pas sûr. Veuillez choisir une autre destination.”

Merci !

“Pardon ?!”

La voix de notre protagoniste semblait être plus tremblante et anxieuse que jamais, il se redressa d’un coup pour faire face au volant qui bougeait par lui-même. Certainement sans aucun meilleur endroit où poser son regard paniqué, mais quel génie !

“Une attaque récente de l’armée de Terre sur la Capsule Corporation me suggère de rester loin des lieux de l’attaque. Veuillez choisir une autre destination.”

Williams tombait des nues. Il laissa son torse chuter en arrière contre le dossier du siège pour la seconde fois avant de poser ses deux mains sur son visage. Williams…? Je sais que la sécurité de ta maison est en péril, mais ce n’est pas le moment de désespérer. Hey, la blancharde, aide-le !
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockVen 18 Jan 2019 - 23:34
Tu baisses la tête lorsque tu entends la réponse de l'homme d'affaires déguisé en insecte - à moins que ce ne soit l'inverse - à la question que tu as posée à propos de l'hôtel que tu cherches. Une attaque dans le centre-ville de Satan City ? Ton hôtel touché ? Ce n'est vraiment pas de chances. Peut-être une nouvelle attaque terroriste au nom d'un prétendu dieu ? Il y a peut-être eu de nombreux morts, d'innocentes vies détruites qui engendreront des familles décomposées et malheureuses et des gens traumatisés pour le reste de leur vie. Mais tu ne penses pas à cela, en fait ces malheurs ne t'effleurent même pas l'esprit, et tu ne fais pas non plus le lien avec l'irréparable erreur commise par le jeune garçon à la casquette. Non, il n'y a qu'une seule chose qui te vient en tête quand tu apprends cette nouvelle :

"Ah bon... Mais où vais-je bien pouvoir dormir, alors...?"

Tu essayes d'être gentille avec les gens que tu croises, mais au fond, tu te fiches pas mal du sort des inconnus. Peut-être que tu fais comme s'ils n'existaient pas. Comme s'il n'y avait pas eu de morts ni de blessés malgré l'attaque. Peut-être es-tu naïve au point de véritablement le croire. Ou peut-être que les morts des autres te passent un peu par-dessus la jambe. Après tout, tu as côtoyé la mort tellement de fois. Tu as enterré tous ceux que tu aimais car ils sont tous partis avant toi. Tu vois les autres vieillir et mourir, alors que toi, tu restes jeune et immuable, bloquée dans ton corps du passé. Tu as bien dû apprendre à vivre avec, à relativiser, et à reconsidérer la valeur de la vie. A admettre que la mort en était une étape obligatoire, que personne n'était éternel, que tout avait une fin, et que cela ne servait à rien de s'en attrister.

Cela ne semble pas être le cas de l'homme d'affaire, puisqu'il semble vouloir aider la population en danger. Pris d'une grande volonté de générosité, il te fait cadeau d'objets réputés pour combattre les vampires, et t'engouffre dans une voiture avant même que tu ne puisses te demander ce qu'il se passe. Enfin, tu aurais pu arrêter le temps et prendre plusieurs secondes à t'interroger sur la situation et à estimer sa dangerosité pour savoir si tu devais fuir ou le laisser faire. Mais tu n'y as pas pensé.

Te voilà embarquée dans une voiture pilotée par une intelligence artificielle, aux côtés du jeune garçon qui ne semblait pas vivre le moment le plus glorieux de sa vie. Tu poses tes mains sur tes genoux et regarde par la fenêtre, d'un air inexpressif, les lumières de la ville qui s'éloignent rapidement. Alors que tu te demandes où tu vas te retrouver, le garçon t'adresse la parole. Tu tournes lentement la tête vers lui, poses ton regard doux dans ses yeux verts, et souris gentiment alors qu'il se présente.


"Oui, au moins on n'est pas tout seul, c'est une bonne chose. Moi c'est Alicia, enchantée." affirmes-tu en souriant poliment.

"En tout cas, l'homme d'affaire de tout-à-l'heure est quelqu'un de très généreux. Je me demande ce qu'il s'est passé à l'hôtel..." fais-tu avec un air pensif.

Puis Williams ramasse le morceau d'uranium qui s'était retrouvé à ses pieds et semble perdu dans ses pensées quelques instants. Est-ce que le morceau d'uranium a un rapport avec l'attaque à l'hôtel ? Serait-il à l'origine d'une explosion ? Tu sais de tes lectures diverses que l'uranium peut produire une grande source d'énergie, et l'insecte en costard a précisé que l'hôtel avait subi une attaque énergétique. En outre, Williams a affirmé qu'il avait commis l'irréparable à cause de ce fragment d'uranium. Si l'on suppose que l'hôtel ne peut pas être réparé à cause de dégâts trop important, on pourrait supposer également que ces dégâts ont été causés par une explosion d'énergie libérée par de l'uranium dont pourrait provenir ce morceau... Cela signifie t-il que Williams est un chimiste expérimenté ? Un savant fou ? Ou bien peut-être un ingénieur en nucléaire ? Il n'y a qu'une façon de le savoir...


"Dites, pourquoi est-ce que vous gardez ce morceau d'uranium avec vous ? A moins qu'il ne s'agisse de kryptonite et que vous voulez pouvoir vous défendre contre Superman ?"

Serait-ce un trait d'humour ? Difficile à dire, car tu restes très sérieuse dans ta façon de parler, comme si tu lui demandais sincèrement, sans la moindre marque d'ironie.

L'IA prend la parole et demande où ils veulent aller. Avec plus d'enthousiasme, Williams répond vers la Capitale de l'Ouest. Tu restes silencieuse. La Capitale de l'Ouest ou n'importe quelle autre ville, tant que tu peux dormir dans un lit douillet, tu es prête à aller n'importe où.


"Vous croyez qu'on trouvera encore un hôtel de libre à cette heure-ci ?"
demandes-tu avant que l'IA demande une nouvelle destination.

Apparemment, cette ville avait également été attaquée.


"Mais pourquoi l'armée royale aurait attaqué une entreprise comme la Capsule Corporation ?"

Pour toi, cela n'a aucun sens. C'est comme si, dans notre monde, le gouvernement de Trump envoyait l'armée des états-unis pour détruire le QG d'Apple. Et Williams semble être de ton avis puisqu'il est également abasourdi par cette nouvelle.

"Crow !"

Tiens, le majestueux corbeau est là, lui aussi, à l'intérieur de la voiture. Il a dû passer par la fenêtre avant qu'elle ne démarre et il s'est posé sur le dossier d'un siège.

"Quitter la planète, dis-tu ? Mais pourquoi faire ?" demandes-tu en regardant l'oiseau de malheur.

"Crooow ! Croooow !"

Tu te tournes vers Williams et affirmes la chose suivante :

"Il dit que la Terre court un grave danger... Vous pouvez le croire, généralement il ne se trompe pas. Je crois que les animaux ont un don pour ressentir le danger à l'avance... Mais je ne suis jamais allée dans l'espace, où pourrions-nous aller...?"
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockVen 25 Jan 2019 - 14:02
Hé ben, Monsieur Auguste est bien chanceux : il a en sa compagnie une personne qui semblait plus intéressée par le minerai d'émeraude et par où elle pourrait éventuellement dormir que le bien-être de notre malchanceux protagoniste. Heureusement pour lui, il était trop plongé dans ses pensées pour entendre la douce voix de la femme blafarde le questionnant sur la raison pour laquelle il gardait encore la pierre sur lui. Peut-être qu’elle verra son absence de réponse comme un manque de respect, ou au contraire qu’elle aura suffisamment de compassion pour comprendre qu’il était dans un état peu réceptif au moment de l’interrogatoire.

Elle lui demanda si il y avait encore des hôtels de libre à cette heure-ci. Une question parfaitement idiote : les plus grandes villes de la Terre ont suffisamment d’infrastructures d'hôtellerie pour héberger la population d’une petite planète, ça serait un choc qu’il n’y ait aucune place de disponible pour la demoiselle. Au pire des cas, l’encapuchonné était disponible pour l'accueillir chez lui. Elle dormirait sur son lit pendant qu’il profiterait du canapé comme le dernier des tires-au-flanc. Néanmoins, ce plan de secours des plus pitoyables fut interrompu par le fait que la belle ville qui abritait son appartement n’était plus considérée comme sûre par la machine qui les avaient accueilli à bord sans plus de questions après y avoir été balancé par un businessman à la force inattendue. Et pour arranger davantage la situation alors que notre protagoniste était en train de tomber dans un désespoir total, voilà qu’un corbeau commença à croasser à tout va avec la jeune femme, qui s’empressa de traduire ce qu’il disait. Apparemment, la Terre serait en danger et il fallait quitter d’urgence la planète bleue pour garantir leur sécurité. Génial, tu es tombé sur une barge de première.

Williams gardait ses mains sur son visage, la paume de ces dernières sur ses yeux, il ne savait pas comment réagir et entre nous, je ne souhaite pas savoir ce qui se passe dans son esprit. Tant de tourments et de retournements de situation en si peu de temps, ça doit être comparable à se jeter dans l’oeil d’un cyclone pour en contempler l’intérieur. Il laissa s’échapper un faible soupir avant de poser ses mains sur ses cuisses. Son visage n’était pas beau à voir, il retenait visiblement ses larmes. Serait-ce du chagrin, de la culpabilité ou de la peur ? Certainement un mix des trois, si on me le demandait. Encore tremblant, il regarda un instant la maniaque, avant de jeter son regard à l’avant du véhicule.

“Es… Est-ce vrai ?”

D’une voix faiblarde et terrifiée, ces quelques mots sortirent de sa bouche à l’intention de l’intelligence artificielle. Alors que la voix de détective ne disait rien, il observa au loin la ville prise d’assaut. Ils n’étaient plus saufs, ici. Si même l’armée de SK ne pouvait arrêter ce mal et était plutôt concentrée à assiéger une compagnie aussi salvatrice et innovatrice que la Capsule Corporation… qui lui disait que leurs chances de survie allaient être grandes en restant sur la terre ferme ? En même temps, l’ami, cette planète a toujours été en proie aux ambitions d’êtres maléfiques et génocidaires, et c’est seulement maintenant que tu le réalises ? Il se retourna vers Alicia et fixa le corbeau quelques secondes. Est-ce qu’il pouvait se fier à un animal quelconque ? Dans tous les cas, elle avait marqué un point, même en tant que simple interprète. La planète était en danger… constant ! Et vous tirer d’ici est probablement le meilleur choix si vous tenez à votre vie. Le lâche acquiesça, avant de ravaler sa salive.

“Rends-nous à la base de lancement la plus sauve !”

Il disait ceci à haute voix, du moins, aussi haute qu’il le pouvait tout en ayant la gorge serrée suite à toutes ces péripéties. Enfin un bon choix ! La voiture volante fit un détour brusque avant de se remettre en ligne droite vers le nord de la planète. Pendant ce temps, notre héros se frotta les yeux pour se débarrasser de ces satanés larmes qui s'accrochaient aux coins de ces derniers. Il souffla un grand coup avant de contempler une nouvelle fois la pierre.

“Je sais où on peut aller… Leto, c’est un endroit sûr de ce que j’en ai lu. Aucun pouvoir ne fonctionne là-bas apparemment… Peut-être même ceux de cette saloperie… Il n’y a qu’une seule façon de le savoir, hein ?”
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockSam 9 Fév 2019 - 17:34
Le jeune homme que le destin a placé sur ta route semble toujours aussi malheureux, et tu comprends qu'il aurait préféré être seul et au calme. Tu t'en veux de l'avoir dérangé lorsqu'il méditait au pied de l'arbre, tu voudrais être gentille avec lui, mais tu ne sais pas comment t'y prendre. Consoler les gens n'a jamais été ton fort, les comprendre non plus, d'ailleurs. Tu sais mieux que personne qu'il est inutile de pleurer les morts, et qu'il faut éviter de vivre avec des regrets. Mais cela ne signifie pas pour autant que tu es insensible à la détresse des êtres vivants, bien au contraire. Mais que pourrais-tu dire ? Que pourrais-tu y faire ? Ce n'est pas comme si tu avais le pouvoir de changer le passé... Bon, en fait, si, techniquement, tu l'as. Mais tu ne peux pas te permettre d'en parler au premier inconnu venu, et tu sais bien que la plupart du temps, il faut laisser les choses se faire et éviter d'influer sur le passé et le destin. Sauf quand cela t'arrange, évidemment.



Williams semble avoir un peu de mal à croire ce cher Corbeau, il est hésitant, mais finalement il prend une décision. Il fait le choix de te croire, et demande à la voiture de vous conduire à la base de lancement. Pour toi, c'est une superbe nouvelle. Tu as toujours voulu quitter la Terre et voyager dans l'espace, mais tu n'as jamais eu le courage de le faire toute seule. Et désormais, voilà qu'une occasion se présente, avec un illustre inconnu dépressif.



Il propose d'aller sur Leto, une planète sur laquelle aucun pouvoir ne fonctionne. Tu te souviens avoir déjà lu des choses là-dessus à l'époque où tu travaillais à la bibliothèque. La planète est recouverte des technologies de Stinger Industries, qui sont les raisons pour lesquelles les pouvoirs ne fonctionnent pas. Mais tu n'as jamais pu tester cela par toi-même. Est-ce vrai ? Ton pouvoir se désactivera t-il là-bas ? Cette idée t'intrigue autant qu'elle t'effraie. Tu vis avec ce don depuis si longtemps que tu ne sais plus ce que ça fait de ne pas l'avoir. Tu te sentiras certainement très vulnérable, fragile. Peut-être que tu vieilliras à nouveau ? Et si c'était pour toi l'occasion d'avoir une vie normale ? De vieillir, de fonder une famille, d'avoir des enfants, de devenir une vieille grand-mère... Cette vie dont tu as toujours rêvé mais que tu n'as jamais pu avoir, enfermée dans ce corps d'adolescente.


Tu souris au garçon.


"Oui, j'ai lu cela aussi dans des livres comme L'incroyable réussite des Industries Stinger, ou encore Leto, merveille technologique de Stinger. " affirmes-tu d'un ton gentillet.


Le bolide fonce à vive allure vers la base de lancement, au grand damne du corbeau qui ne supporte pas très bien le voyage. Peut-être aussi que l'idée de te voir perdre tes pouvoirs ne l'enchante pas énormément.



Tu fixes l'émeraude que Williams tient dans ses mains, pendant plusieurs secondes, puis tu finis par lever lentement la tête pour regarder son visage. Il a vraiment l'air mal, et tu aimerais comprendre ce qu'il s'est passé, tu voudrais pouvoir l'aider, lui permettre au moins d'accepter son passé... Finalement, tu te décides à agir. Tu ne sais pas vraiment si c'est la bonne manière, ni même s'il attend quoique ce soit d'une simple inconnue avec qui il est contraint de partager la route, mais tu tentes quelque chose, espérant le réconforter.

Lentement, d'un geste hésitant, tu approches une main vers le jeune garçon, et tu finis par la poser sur son bras, en pensant effectuer une action réconfortante, tout en prononçant ces mots d'une voix douce :

"Écoutez, Williams... J'ignore ce que vous traversez... Mais tout fini toujours par s'arranger, croyez-moi. Bientôt, nous serons à l'abri. Il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintenant."

Alors que tu prononces ces quelques paroles en espérant lui remonter le moral, tu ignores la conséquence de ton geste pourtant anodin. Tu ignores qu'il vient d'apprendre tous tes secrets, de partager chaque instant de ta vie, même les plus intimes. Tu ignores qu'il sait à présent tout de toi, même ce que tu voudrais que personne ne sache. Chaque moment de faiblesse que tu as pu avoir au court de ta vie, chaque moment gênant ou honteux, ainsi que tout ce que, même toi, tu as fini par oublier. Et surtout, tu ignores qu'il est au courant des centaines de réalités alternatives que tu as vécues, chaque fois que tu revenais dans le temps pour changer des évènements mineurs, effaçant ainsi toute une réalité au profit de nouvelles plus arrangeantes pour toi, et ce tout au long d'un siècle entier. Mais désormais, il sait. Et il a certainement appris que tu étais beaucoup plus âgée que ce que laisse supposer ton apparence juvénile.
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockDim 10 Fév 2019 - 15:30
“Je suis plus un internaute qu’un lecteur. Leto est grandement apprécié par certaines communautés en ligne pour être un refuge pour les temps de conflits. Et si une guerre s’approche à grands pas vers la Terre, je ne vois pas de meilleure alternative pour nous sauver. Après, je m’y connais peu dans Stinger Industries.”

Et ose me dire que tu ne profites pas de la situation pour y aller pour voir si le don que l’émeraude t’a donné pourrait être miraculeusement annulé sur l’ancien centre névralgique des Stinger Industries. Dans un coin de sa tête, il savait que c’était l’une des raisons primordiales pour y aller au lieu d’un endroit qu’il connaissait davantage : Namek. Mais bon, jusqu’à là, il n’avait aucune excuse pour y aller. La possibilité que son foyer finisse en flammes et en ruines dans un combat entre les forces terrestres et les saiyans était l’excuse parfaite. Et en plus, il avait avec lui une personne sur laquelle tester si son toucher révélateur fonctionnait toujours. Un plan trop bien huilé pour que cet abruti puisse l’avoir eu sur l’instant. Il a certainement pensé à la possibilité durant ses longues heures à ne rien faire dans son appartement entre sa navigation hasardeuse sur la toile et ses parties de poker. Mais j’imagine que si ça se réalisait véritablement, ça ne lui faisait pas spécialement plaisir non plus. Possiblement perdre son toit et devoir voir toutes ces vies perdues à la gloire d’une idéologie au-dessus d’une autre l'attristait plus qu’autre chose.

Et il retourna encore une fois son attention sur la pierre qu’il haïssait tant. Je pense qu’il commence à plus mettre la responsabilité de la tragédie au casino sur elle que sur lui. Ce qui est une bonne chose j’imagine, il perdra moins de temps à s’accabler sur le fait qu’il est fait tuer indirectement des gens en utilisant à tort et à travers son pouvoir. Mais ça ne me plait pas du tout qu’il se serve d’un objet inanimé comme bouc émissaire. Mais avant qu’il ne recommence à se faire un discours interne sur à quel point il déteste son pouvoir et le minerai magique qu’il lui a donné, le contact d’une main vint se poser sur son épaule avec quelques mots d’encouragements. Vous savez ce que ça veut dire, on va avoir droit à l’histoire de cette adolescente au ton blafard. Ou du moins, l’apparence qu’elle lui donnait.

Mère décédée à 9 ans, surmenage total par son père, le corbeau comme seul ami, expulsion de son lycée à cause de sa fatigue, renvoyée de chez elle par son père suite à cette-dite expulsion : tu parles d’une enfance de merde. Durant cette micro-seconde, tu te sentais mal pour la jeune fille à tes côtés, c’était une vie cruelle qu’elle avait affronté jusqu’à là, tu en oublierais presque ton propre chagrin envers toi-même.

Mais attendez, ce n’est pas tout ! Corbeau qui parle aux savoirs incommensurable, montre à gousset avec le symbole d’un corbeau dessus, pouvoir de voyager dans le temps suite à un contact direct avec elle. À cet instant, l’encapuchonné commençait à faire des parallèles entre lui et Alice. Bien qu’il n’avait jamais eu d’animal de compagnie avec la capacité de parler de façon éloquente; rentrer un contact avec un objet qui donne des pouvoirs était loin d’être quelque chose d’inconnu pour notre ami. Malgré la vitesse des événements, il se demanda si elle appréciait ce nouveau pouvoir. Un peu de patience, tu vas l’avoir, ta réponse.

Retour à la case départ : une meilleure vie au début, impossibilité de vieillir, voir ses proches mourir ou la laisser derrière eux, déconnexion du monde, corbeau toujours à ses côtés  ; malédiction ! C’est la première conclusion qui te vient à l’esprit. Et je n’ose pas fouiller ton esprit à l’instant même mais je ne serais pas surpris que tu la comprennes plus que personne d’autre aurait pu la comprendre si elle lui avait raconté la vérité. Je sais que tu comprends le fardeau d’avoir un grand pouvoir avec des conséquences désastreuses. Sauf que toi, tu as encore une date de péremption contrairement à elle. Ton “malheur” ne sera pas éternel. Dans un sens tu t’estimes heureux de ne pas être tombé sur cette montre, comme quoi, le malheur est relatif.

Et quelle fut la réaction à ce flux soudain d’informations ? Il commença à pleurer… encore ! Bordel, je commençais à être sympathique avec lui mais il refait son pleurnichard. Quoi ? L’histoire tragique de la vieille t’a fait craquer ou c’est de savoir que tu n’es pas celui qui est le plus malheureux entre vous deux ? Il sécha ses larmes rapidement avant de prendre une longue inspiration, puis de soupirer. Maintenant, il compte faire quoi ?

*La pauvre… De mon côté, je ne suis qu’un malheureux qui verra d’une façon ou d’une autre la fin de ses malheurs. Quant à elle, elle la connaîtra probablement jamais. Bon… Calme, calme… Réfléchis, tu fais quoi maintenant ? Je lui dis en face que je connais son passé et je tente de sympathiser avec elle, ou je garde ceci pour moi ? Je connais pas sa réaction, elle pourrait très bien reculer le temps pour éviter qu’on se croise et je me retrouverais seul dans cette situation… pour le pire, j’imagine. Soit, je vais garder ça pour moi, je lui dirais la vérité au moment opportun.*

En voilà une sage décision, pour une fois ! Mais quel sera ce moment opportun ? Sur Leto, j’ose imaginer. Mais ce que je me pose comme question, c’est comment ce foutu corbeau savait pour la montre ? Je serais tenté de le toucher, personnellement, mais notre héros préféré semble ne plus vouloir faire son curieux.

“Merci pour ces mots… On ne devrait pas tarder à arriver à la base de lancement. Là-bas, on prendra une capsule chacun et on se retrouvera sur Leto, d’accord ...? Je vais être sincère, ça me fait mal de quitter la planète, mais brûler vif m’en ferait davantage."

Il laissa le temps à la manipulatrice du temps de répondre avant de lancer son regard à travers la fenêtre pour admirer le paysage enneigé du Nord. C’était si beau à regarder, si on aime le blanc cela dit. Le véhicule arriva enfin à la base de lancement.

“Nous vous remercions d’avoir utilisés VVVVV. Nous vous souhaitons une bonne sauvegarde de votre existence sur Leto et espérons que votre argent soit contribué à EDD pour un meilleur lendemain !”
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MessageSujet: Re: Coupable   Coupable ClockSam 16 Fév 2019 - 15:05

Lorsque tu touches le bras de Williams, le Corbeau noir surveille ton geste avec une grande attention. Puis, il tourne brusquement la tête vers la tête de Williams, qu'il observe rapidement, avant de tourner une nouvelle fois la tête dans un mouvement saccadé comme le font habituellement les oiseaux, pour poser son regard sur la pierre de couleur émeraude. Puis il lève à nouveau la tête vers Williams, lui adressant un regard noir. Est-il en train de comprendre ce qu'il se passe ? Est-il au courant du pouvoir de la pierre ? Après tout, il a voulu la voler un peu plus tôt, était-ce simplement parce qu'il était attiré par sa couleur émeraude ou bien ressentait-il un pouvoir particulier émanant de cet artefact ? Le corbeau est très vieux, et il sait beaucoup de choses. Il a de grandes connaissances sur les objets et artefacts magiques, après tout, il savait pour cette montre à gousset. Est-il également au courant de l'existence de cette pierre ? Peut-être a t-il simplement reconnu en elle un objet magique sans pour autant savoir ce qu'elle renferme ? Peut-être a t-il comprend qu'il se passait quelque chose sans pour autant savoir ce dont il s'agit exactement ? Quoiqu'il en soit, il ne te dira rien, car tu n'as pas besoin d'en savoir plus que nécessaire. Après tout, il ne t'a jamais dit qu'il t'avait piégée afin que tu puisses servir d'hôte à l'esprit d'un Dieu du Temps jadis enfermé par les Kaïo, et ce afin de libérer le-dit dieu ; opération qui prendra plusieurs siècles durant lesquels il devra veiller sur toi.

Tu es quelque peu étonnée lorsque tu constates qu'il se remet à pleurer après que tu l'aies touché. Aussitôt, tu recules ta main tout en espérant ne pas avoir aggravé son moral, et tu restes silencieuse, tout en te sentant gênée d'avoir peut-être davantage remué le couteau dans la plaie. Finalement, il sèche ses larmes puis te remercie d'avoir voulu le réconforter. Il explique ensuite son plan : base de lancement, capsule vers Leto puis retrouvailles là-bas. Tu acquiesces d'un signe de tête tout en répondant :


"D'accord, faisons ainsi."

Vous arrivez enfin à destination.

[Suite à la base de lancement.]
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