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 Le jour où la Terre s'arrêta

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Seven Deadly Sins
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Démon
Masculin Age : 47
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MessageSujet: Le jour où la Terre s'arrêta   Le jour où la Terre s'arrêta ClockSam 3 Aoû 2019 - 14:48
[HRP : Ce sujet se passe le jour de l'invasion Saiyanne sur Terre, le jour même de l'explosion des bombes ravageant la Terre et éradiquant 2/3 des terriens]


Samedi matin. Un homme se réveillait au milieu de cartons et d'ordures, dans une ruelle de Satan City. L'air renfrogné, des cheveux blonds, ébouriffés, ornaient sa tête.

"Bordel de merde, Veneris !"

Il se leva et épousseta ses vêtements. Ce sale fainéant de Veneris s'était encore allongé n'importe où dans la rue, dormant au milieu des ordures comme un vieux clochard. C'était la même chose presque tous les Samedi, et ça avait le don de mettre Saturnis de mauvaise humeur.

Justement, en parlant de clochard, il y en a un qui clopinait vers lui, s'aidant d'un vieux bâton pour se tenir debout. Il est vieux, faible et sale, il avait de longs cheveux gras et une barbe qui n'est pas entretenue. Et il puait l'alcool et la merde. Ce genre de personnes dégoûtaient Martis et Solis, les voyant comme des êtres immondes. Saturnis s'en foutait. Pour lui, ce clochard n'était ni pire ni meilleur que les autres mortels. Il n'était pas dégouté par lui, mais à l'instar de tous les autres êtres humains, sa seule présence l’insupportait. Quand Saturnis se réveillait de mauvaise humeur à cause de l'endroit où son prédécesseur de la veille avait décidé de dormir - ce qui était très souvent le cas - il valait mieux ne pas lui adresser la parole, en fait le plus prudent était de l'ignorer.[/i]

"T'as bien dormi, vieux ?" demande le clochard.

Peut-être cherchait-il un peu de compagnie. Les temps étaient durs, surtout pour des gens rejetés par la société tels qu'eux. Alors, entre SDF, il valait mieux se serrer les coudes.


"Dégage de ma vue, connard."

Saturnis lui adressa à peine un regard, tandis qu'il marchait dans la direction où se trouvait le clochard dans le but de quitter la ruelle.

"Woooh doucement, j'essaye juste de faire la causette..."

Le SDF essaya de calmer celui qu'il croyait être dans la même situation que lui. Une erreur qu'il n'aurait pas dû commettre.
Aussitôt, Saturnis, se trouvant désormais juste à côté de lui alors qu'il s'apprêtait simplement à le croiser pour continuer son chemin, agrippa la tête du vieux clochard avec sa main droite, et la fracassa violemment contre le mur à trois reprises tout en s'écriant :


"J't'ai dit de dégager, t'es sourd ?!"

Il lâcha sa prise, le clochard s'effondra au sol. Sa tête ne ressemblait plus à rien, une marre de sang coulait sous son crâne brisé. Le mur était tâché de sang et fissuré suite à la violence des trois chocs d'un crâne homo sapiens contre la paroi.

Saturnis mit les mains dans les poches et continua son chemin, tout en pestant à voix basse :


"Putain d'connard..."

Il avait besoin d'une douche. Pour cela, il fallait trouver un hôtel. Un peu plus loin, se trouvait une station de métro. Il s'y engouffra.

Il était bloqué aux portiques de sécurité. Il n'avait pas de ticket. Il regarde autour de lui. Des caméras de surveillance situées au plafond l'observaient. Il se souvint des règles de Solis. Éviter de se faire remarquer. Il allait falloir privilégier la légalité. Il acheta un ticket de métro (-1 zénie) et le passa.

Il descendit sur le quai et fit les cents pas en attendant le métro. Il arriva après environ deux minutes d'attente.


"Pas trop tôt..."

Les portes s'ouvrirent, quelques personnes en descendirent.

"Allez, grouillez-vous un peu !" affirma t-il à voix haute, n'accordant aucune importance au regard des gens.

Il pouvait enfin entrer dans le wagon. Il s'adossa contre une paroi et attendit. Au fur et à mesure que le métro s'approchait du centre-ville, de plus en plus de gens montaient. Le wagon commençait à être bondé, et s'il y avait bien une chose que Saturnis détestait, c'était la foule. Il avait l'impression d'étouffer. Il soupira. Nerveusement, son pied tapotait contre le sol.

Un bambin dans une poussette commença à pleurer.


"Gnnnh..."

Les secondes s'écoulaient. Le bébé continuait de pleurer. Il chialait, encore et encore, de plus en plus fort. Ça avait le don d'agacer le colérique. Bientôt, il n'en pouvait plus. Les gémissements du morveux lui cassaient les oreilles. Sa mère avait beau tenter de le bercer et de le calmer, rien n'y faisait, le sale mioche continuait son cinéma. Saturnis fulminait de rage. Il fallait que ça sorte. Soudain, il s'écria :

"TU FERMES LA GUEULE DE TON MIOCHE OU JE LE BALANCE PAR LA FENÊTRE !!!"

Les gens autour étaient outrés, poussant de petites exclamations, faisant des messes basses. La mère rétorque :

"Mais enfin ça va pas, espèce de malade !"

Alors là, c'est la goutte d'eau de trop. Saturnis s'avança vers elle et la gifla violemment, elle tomba à terre. Quelques personnes s'avancèrent vers Saturnis et le prirent par les bras pour protéger la mère.

"Tu te calmes !" s'exclama un type à l'encontre de Saturnis.

Ce dernier sourit et lui donna un puissant coup de tête qui lui cassa le nez, puis il se débattit, poussant les personnes qui le tenaient pour les faire tomber.


"Vous voulez vraiment vous battre contre moi, bande d'enculés ?! Allez-y, venez !"

Le bébé continuait de pleurer. Saturnis se tourna vers lui puis le prit par la gorge.

"Oh mon Dieu mon bébé ! Lâchez-le je vous en prie !" s'exclama la mère en pleurs, toujours au sol.

Des personnes se ruent sur Saturnis pour essayer de le forcer à lâcher le bébé, mais trop tard.


"Avec plaisir !" s'exclama le démon.

Puis il fit passer le bambin à travers la vitre en explosant cette dernière, des morceaux de verre s'enfoncèrent sur le visage et un peu partout dans le corps du bébé, puis il le lâcha au moment où des gens tirèrent Saturnis en arrière pour tenter de l'empêcher de commettre l'irréparable. Le métro filait à une vitesse de 70 km/h au moment où Saturnis lâcha le bébé à travers la vitre. Le corps du bambin percuta violemment le sol et rebondit à plusieurs reprises avant de faire quelques rouler-boulets, laissant plusieurs tâches de sang derrière lui.


"NOOOOOOOOOON !!! Mon bébééééé !" hurla la mère.

Puis, subjuguée par l'angoisse et la douleur, elle se mit à vomir tout en pleurant. Tous les gens étaient choqués, certains mettaient la main à leur bouche, la plupart tremblaient, ils ne savaient pas comment réagir face à cet homme qui venait de jeter un bébé par la fenêtre du métro, et qui riait juste après son geste odieux.


"Ha ha ha ha ! Ça t'apprendra à faire des gosses, sale pute !"

"Espèce d'ordure ! Meurtrier !" s'exclama un homme ordinaire en envoyant son poing sur le visage de Saturnis.

La tête de Saturnis tourna vers la gauche sous l'effet du coup, puis se tourne de nouveau vers l'homme, et il sourit.


"Il faudra faire mieux que ça, mon salaud !"

Saturnis le prit par les cheveux et cogna violemment la tête de l'homme contre une barre verticale du métro, l'assommant d'un seul coup.

Soudain, une voix retentit à travers les haut-parleurs du wagon.


"Votre attention s'il vous plait, la ville est en état d'évacuation d'urgence. Tous les voyageurs doivent quitter le métro à la prochaine station et suivre les instructions de l'armée pour évacuer la ville."

Et ce fut le début de la folie, le début du chaos, le début de la fin. Les gens se mirent à crier et à paniquer. Et bien que Saturnis adorait voir les expressions terrorisées se dessiner sur les visages des humains, il ne supportait pas le bruit des cris et les bousculades de la foule.

Le métro s'arrêta et les portes s'ouvrirent. La plupart des gens se précipitèrent et se bousculèrent pour sortir, mais aucun ne sortit par les portes à proximité de Saturnis, cherchant tous à l'éviter. Saturnis put donc sortir tranquillement, laissant derrière lui un homme inconscient et une femme en pleurs qui finissait de rejeter son petit-déjeuner en pensant à son bébé.

Dans la station, des militaires guidaient la population et leur donnaient des instructions pour que les gens sortent dans le calme, ce qui n'était évidemment pas le cas. Un citoyen se dirigea vers un militaire.


"Monsieur ! Ce type a tué un bébé dans le métro !"

"Avancez, continuez d'avancer, on ne s'arrête pas." répondit le militaire qui n'avait probablement pas écouté.

C'était la panique, il fallait guider et calmer la population, ce qui était loin d'être le cas. Les militaires étaient donc bien trop occupés pour écouter ce genre d'histoires.

Saturnis ne supportant pas la foule, il resta à l'écart. Un militaire l'interpella.


"Monsieur, rentrez dans le rang."

"J'peux pas, j'suis agoraphobe." affirma le colérique.

"Rentrez dans le rang immédiatement, c'est le protocole d'évacuation, la ville est en état d'alerte."

Saturnis s'approcha du militaire, et d'un mouvement trop rapide pour que l'humain puisse réagir, il l'attrapa par la gorge et le souleva, avant d'affirmer sur un ton menaçant :

"Ecoute-moi bien, petit salopard, de tous mes putains de milliards d'années d'existence, je ne suis JAMAIS rentré dans le rang ! C'est certainement pas aujourd'hui que je vais commencer."

Les autres militèrent braquèrent aussitôt leurs armes vers lui.

"Lâchez-le et mettez-vous à terre les mains sur la tête !"

"Si vous le prenez comme ça..."

Il balança le militaire sur un autre, puis il fléchit les jambes et fit un énorme saut tout en essuyant une rafale de tirs, causant encore plus la panique parmi la foule. Il passa à travers le plafond pour se retrouver à l'étage supérieur, puis sauta de nouveau en repassant à travers le plafond, pour cette fois-ci se retrouver dehors, au-dessus de la station de métro. Il fit un troisième grand bond, cette fois pour atterrir sur le toit d'un immeuble, et observa l'évacuation des civils.

"Protocole d'évacuation, mon cul. J'me demande bien ce qu'il se passe pour qu'ils évacuent une ville entière."
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MessageSujet: Re: Le jour où la Terre s'arrêta   Le jour où la Terre s'arrêta ClockDim 20 Oct 2019 - 13:37
Des cris de panique, des gens qui couraient dans tous les sens, le chaos s'était emparé de la ville. Un sourire aux lèvres, Saturnis sautait de toit en toit en regardant la folie qui se déroulait sous ses yeux. Une évacuation d'urgence de toute la ville, voilà qui était inattendu. Mais le démon savait ce que cela signifiait. En tant que Satan, durant des milliers d'années il avait été l'instigateur de la Guerre elle-même. Il était à l'origine même du Cavalier de l'Apocalypse qui montait un cheval rouge. Satan était celui qui, par la colère, était parvenu à faire en sorte que les hommes se détestent entre eux, il les avait conduit à la violence. Il était à l'origine des différences d'interprétation des textes bibliques, qui avaient poussé les différents organismes religieux à se faire la guerre. C'était à cause de lui que des humains ressentaient de la fureur et de la haine à l'égard d'autres êtres humains pour des raisons aussi stupides qu'une différence de couleur de peau, d'origines, de cultures ou de croyances. Alors, quand une guerre se présentait, il savait parfaitement en reconnaître les signes. Cela ne faisait aucun doute. La Terre était en guerre.

Il ressentait plusieurs sources d'énergie très puissantes à plusieurs kilomètres de là, vers le château du roi de la Terre. Il jubilait, et pour celui qui était presque toujours en colère, c'était extrêmement rare.

Et puis, soudain, les explosions retentirent. Les immeubles s'effondrèrent, une onde de choc ravagea tout sur son passage, rasant la ville entière. Saturnis fut emporté par l'onde et se retrouva enseveli sous les décombres d'un immeuble, le corps partiellement brûlé. Le choc fut tel qu'il perdit connaissance.
A minuit, alors qu'il était toujours inconscient et bloqué sous un tas de pierre, il changea d'apparence et de personnalité, sans même s'en rendre compte. Quelques heures plus tard, il fut retrouvé par les secours terriens, et traité comme n'importe quel être humain, soigné dans un camp de réfugiés.

La personnalité de Saturnis, quant à elle, était retournée dans la Salle, cette zone psychique où se retrouvaient les six personnalités inactives en attendant que leur tour vienne. Dans cette zone, les six personnalités pouvaient discuter entre elles et s'échanger des informations, mais elles n'avaient aucun contact avec celle qui contrôlait actuellement le corps, à savoir Solis désormais. Chaque jour, la personnalité qui revenait dans cette zone racontait ce qu'elle avait vécu aux autres, afin que tous soient conscients de leur environnement et des actions de chacun, pour maintenir un semblant de cohésion entre eux même si les disputes étaient fréquentes.

Saturnis apparut donc au milieu des cinq autres.


"Oh putain c'est grave le bordel !" s'exclama t-il.

"Que s'est-il passé ?" demanda Mercurii.

"Y a une guerre, la ville a été rasée et j'ai été emporté par une putain d'explosion !"

"Et notre corps, il est dans quel état ?"

"J'en sais foutrement rien, j'étais inconscient, mais au moins, on a pas clamsé alors estimez-vous heureux ! Vous aurez qu'à demander à Solis plus d'informations, maintenant foutez-moi la paix !"

Cela laissa les différentes personnalités songeuses. Ils attendirent patiemment le retour de Solis, 24 heures plus tard, qui échangea sa personnalité avec Lunae.

"Solis, Saturnis nous a dit pour l'explosion, qu'est-ce qu'il s'est passé ?" demanda Martis.

"L'heure est grave, mes frères. La Terre telle que nous la connaissions n'existe plus. Une guerre a éclaté entre les Saiyans et les Black Feathers, je n'ai hélas pas tous les détails mais toutes les grandes villes ont été réduites en cendres et une grande partie des terriens ont été éradiqués."

"Mais... Et la bourse ? Comment vont nos finances...?"

"Martis, il n'y a plus de bourse, plus de banques, tout est parti en fumée. Le système entier est détruit, les terriens vont devoir tout reconstruire et cela va leur prendre du temps."

A cette nouvelle, le corps imaginaire de Martis, dans cette dimension psychique, tomba à genoux, les yeux écarquillés, et se prit la tête entre les mains.

"Non ! Toutes mes économies... perdues à jamais ?!"

Solis acquiesça d'un signe de tête puis se tourna vers Jovis.

"De même que tes trafics de drogues et d'organes ainsi que tes restaurants de façade pour blanchir l'argent, Jovis. Il ne reste plus rien du tout."

"Et merde !" s'exclama le gourmand en serrant le poing.

"La Terre ne peut plus rien nous apporter désormais, raison pour laquelle j'ai pris une capsule pour que nous nous dirigions vers Héra. Là-bas, nous pourrons y créer une boutique sur la Place du Marché afin de nous faire un peu d'argent et ainsi remplacer nos activités sur Terre. En outre, nous trouverons peut-être des informations sur la malédiction là-bas. "
 
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