Attente fatidique

Quittant la capitale terrienne pour l’air frais de la campagne, Vegeta venait d’accomplir son devoir citoyen en votant pour la neutralité de la planète bleue, un éloignement de la scène politique qu’il préférait pour sa famille. Bulma et Trunks devaient rester hors des conflits ravageurs qui font lentement mourir la galaxie entière. L’alliance maléfique, Broly, l’empire Cold ; des forces largement en mesure de vaporiser la Terre devaient avoir l’attention ailleurs. Quelques jours après son vote, l’ancien Roi appris l’élection de Draven à une voix près, un soulagement qui lui permet de ressentir l’important d’avoir voté. En misant sur l’industrie de guerre et l’affiliation par alliance du plan des ganshous, la planète aurait été forcée d’envoyer des troupes à la mort partout dans la galaxie, mais aussi d’être une cible de choix pour tous les ennemis de Fugma. Que ce soit vrai ou non, c’est ce que le guerrier de l’espace pensait à mesure qu’il se séparait du paysan l’ayant informé de ces nouvelles. Vegeta vivait encore au cœur de la campagne, dans une zone de collines ou il avait bâti sa cabane en attendant l’appel fatidique de Légion.

En attendant le départ à la bataille, le monarque déchu s’excerçait à un entrainement minimal. En raison de sa santé fragile, il ne pouvait pas se permettre un entretient de sa puissance à la hauteur des autres puissances de l’univers. Eh oui, malgré son ancienneté, le grand-père n’était qu’un simple super saiyan, malade qui plus est, faisant de lui un guerrier incapable de vaincre un tyran comme Cooler ou Freezer. Une déception naturelle en raison de ses problèmes cardiaque et de la limite brute de son potentiel. Pour un saiyan, Vegeta sénior était un véritable génie du genre doté de grandes capacités, malheureusement, le monarque déchu était aussi entouré de prodiges bien plus forts encore capable d’atteindre des niveaux de puissance sans commune mesure.

Des pompes aux abdominaux, le vétéran combattait la lente mais inévitable diminution de sa force. Chaque jour et malgré tous ses efforts, il sentait son potentiel diminuer, sa puissance se taire, une agonie terrible, une perte de moyens injuste. Ou peut être qu’au contraire elle était méritée, vieux et normalement décédé, le saiyan ne vivait en sursit que pour servir Légion, une tâche qui ne lui offrait pas le luxe d’une jeunesse éternelle, ou au moins d’une santé de fer. La seule chose que pouvait maintenant attendre le vieil homme était la libération d’une dernière bataille, un combat d’anthologie le replongeant dans les guerres qu’il avait menés trente ans auparavant, à l’époque ou il était encore quelqu’un.