Vengeance d'une femme ...

La reine, de retour passa les portes de son domaine : ses hommes entre quelques courbettes d'usage et tremblements de peur, s'empressèrent d'annoncer qu'ils n'avaient pu empêcher la venue d'un intrus. Un dénommé Majin Végéta s'était donc frayé un chemin jusqu'à son siège.

L'ange caressa le torse du messager. "J'imagine que tu es dû être désigné volontaire pour m'annoncer votre incompétence : tu as de la chance, sa présence ne me gène pas." Le soldat reprit son souffle, rassuré, avant de finalement voir Tytoon le saisir par la gorge et l’étrangler. "Vous avez cependant été battu par un type qui ne voulait faire aucune victime... Quand apprendrez-vous à vous faire respecter, kanasiens ?" Le corps du soldat tomba à terre. Tytoon l'enjamba et fredonnant un air enjoué se dirigea vers la salle du trône.

Bientôt elle fit face à l'air accusateur de ce justicier raté : sans même le regarder elle avança jusqu'à lui pour poser un doigt sur ses lèvres et lui chuchoter à l'oreille : "Laisse-moi deviner : tu n'es pas satisfait de l'issue de la guerre ? Moi non plus saches-le : Si Kratos avait survécu, vous seriez venus tous les deux pour me réclamer des excuses..." Elle sourit. "Et j'adore voir vos deux petits culs côte à côte."
Ses talons claquèrent jusqu'au trône où elle s'assit. On lui avait préparé plusieurs petites attentions : une bouteille, des douceurs, mais Tytoon choisit de se saisir du flacon de parfum qui lui été proposé sur un plateau : Elle pulvérisa sa poitrine, se rafraichissant au passage. "Mais maintenant que tu es là... Je t'écoute !" Elle le regarda enfin, presque amicale.

Y avait-il plus grand spectacle comique que celui d'un homme que l'on a mis hors de lui ? L'ange se permit à rire à gorge déployée, se régalant du regard pleins de colère du sayen devant elle. De plus, ce petit homme avait tord :

"Haha, c'est adorable... D'autant plus que tu te trompes." Elle se leva et vint à son niveau, posant son pouce sur le menton du guerrier. "J'ai prévenu l'intégralité des troupes et Kratos y compris, de la retraite... Mais peut-être que ton petit ami a omis d'utiliser son communicateur. Qui est l'incompétent dis-moi ?"

Majin végéta lui reprochait tous les mots du monde : une femme de pouvoir comme elle avait bon dos pour soulager la conscience de ce petit justicier incapable. C'était presque touchant, vraiment, de voir un homme bon croire à ce point en la bonté du monde qu’il faisait endosser à sa Némésis toute noirceur, faute de réussir à mieux purifier le monde.

"Oh, quelle tragédie, comment vais-je supporter toute cette haine que tu éprouves pour moi ?" Elle fit semblant d'être peiné en lui faisant la moue. "Je ne sais pas si tu as remarqué mais l'amour de mes compatriotes n'est pas ma priorité : je ne suis pas la présidente d'une association caritative. Déteste-moi, crains-moi, tu ne seras pas le premier ni le dernier, et c'est exactement ce que j'aspire à inspirer à autrui !" Elle lui sourit. "Mais j'avoue avoir été attristée quand j'ai cru que Toma et les autres clowns t'avais tué." Elle fit glisser sa main vers la nuque de son interlocuteur et murmura : "Mais qui va à la chasse perd sa place : pendant que toi et ton petit angelot mercenaire vous câliniez au lieu de me donner signe de vie, il se trouve qu'un de mes fidèles a assailli Dark : oups !"


Ce pauvre homme solitaire devait sentir son corps s'emplir de haine : comme elle aimait atteindre le cœur de ses pairs ainsi... Les faire vibrer de rage, accélérer leur respiration... Quel sensualité il y avait à se faire détester par un homme !

"M'amuser dans mon château ? ... Eh bien si tu insistes... Je vais suivre ton conseil." Elle avait en effet l'air bien décidée à se jouer de lui et toujours contre lui elle lui lança un regard assez révélateur de ses intentions, un regard qui se posa sur les lèvres du Majin tandis qu'elle gloussait de plaisir, se régalant en avance de ses projets pour lui.

Il bafouilla une phrase si ridicule qu'elle n'avait même pas de contenu : il n'arriva même pas à l'insulter, cherchant ses mots qui devaient être en vadrouille ailleurs, avec sa dignité de sayen sans doute. C'était un classique, d'ailleurs, le cliché du petit justicier si pur qu'il ne parvient même pas à cracher trois jurons et montrer ne serait-ce qu'une quenotte. Réellement, c'était presque aussi simple de voler une sucette à un bébé, ce guerrier (pouvait-on vraiment qualifié cette poupée docile ainsi ?) n'avait aucune résistance à offrir.
"Où est passé ta combativité, petit héros ?" lui glissa-t-elle en lui léchant le cou. Elle finit sa course contre son oreille où elle chuchota : "Si tu veux, je peux t'aider à la retrouver... laisse-moi voir..." Dit-elle en passant sa main sous la chemise de son invité.
Même si Majin Végéta n'avait pas l'air très joueur, ni de représenter un quelconque challenge vu sa résistance, elle n'allait pas se priver de ce petit plaisir. Elle et lui s'étaient déjà affrontés et leur rivalité était réelle. Jusqu'à maintenant ils avaient chacun eu une victoire sur le champ de bataille mais aujourd'hui le défenseurs était sur son terrain et elle comptait bien lui faire jouer un match selon ses règles.
Dan un battement de cil, Tytoon les téléporta dans une chambre du palais kanasien. Une chambre chaleureuse, remplies de coussins où il n'était pas difficile d'imaginer la Reine se vautrer, lasse et détendue, en bonne compagnie.

" Je veux t'aider, mon ami. Tu sembles si perdu... Je ne peux te laisser repartir comme ça, tout triste, si seul. J'ai un minimum d'éducation." Elle se laissa tomber sur lui sur un matelas d'eau, au milieu des couvertures satinées et dorées. Elle empoigna les bras musclés de son partenaire. "Tu es si crispés, tu devrais lâcher prise... Kratos t'a laissé, laisse-moi te consoler." L'ange maléfique lui sourit alors, menaçante : "Ou essaie de te débattre mais saches que je suis plutôt bonne en rodéo." Elle venait de passer sa jambe pour le plaquer sous elle, à califourchon sur lui. Je pense qu'à présent les intensions de la femme étaient relativement claires pour le petit candide.

Le Majin s'était enfin décidé à réagir, pour le plus grand plaisir de la tyrannique Reine de Kanasa qui préférait baiser un guerrier qu'un mannequin en carton pâte : il commença par critiquer son mobilier.
"Oh, chéri, je suis désolée si la décoration ne te plait pas... La prochaine fois on ira ensemble au magasin mon amour." mima-t-elle, faussement affectée, plutôt amusé de se petit jeu de rôle ridicule. Il tentait de montrer qu'il ne paniquait pas, restait maître de ses volonté avec de telles remarques futiles. Elle le regarda ensuite, lui dire qu'il préférait rester seul que de la rejoindre, le genre de blabla auquel elle se préparait. Un lieu-commun de super gentil, presque décevant de manque d'imagination, de surprise.

"Je n'attends que ça, que tu me passes sur le corps... hinhin."

Cette surprise pourtant, il lui réserva et c'est d'un coup qu'il inversa le rapport de force en la plaquant sous lui, une main sur sa gorge. Le héros parler de libérer le peuple mais se refusant à la tuer pour ne pas se mettre à son niveau, démontrant encore une fois à quel point le sayen était prisonnier de sa condition de justicier parfait, de héros immaculé, d'homme de principe.
Tytoon, elle, avait toujours trouvé en cela de la lâcheté : en quoi épargner un tyran était héroïque ? La laisser en vie condamnerait sans doute des milliers d'âmes innocentes... Des âmes qui dans la balance de justice des défenseurs devaient compter bien plus que la vie d'une ange démoniaque. Ce n'était ni par principes héroïques, ni par lâcheté, cela ne pouvait qu'être que de la connerie pure... Ou bien une hypocrisie. Une hypocrisie de ces "héros" qui se dise en avoir quelque-chose à foutre du peuple mais qui le sacrifie au nom de la justice, parce que "tuer ma némésis c'est me rabaisser à elle."


"Héros, ton honneur ne vaut-il pas moins que le monde que tu souhaite libérer ?"

Voilà pourquoi Tytoon détestait ces justiciers merdiques, parce qu'ils n'étaient que des caricatures de mauvaises foi. Majin Végéta sembla s'énerver puisqu'il resserra sa prise et elle sentit sa main chaude la serrer, la posséder. C'était presque excitant de sentir les muscles tendus de son adversaire autour d'elle, d'avoir le souffle coupé par sa volonté, de le voir la regarder aussi passionnément, intensément. Elle ne tenta pas de se libérer et leva une de ses mains vers lui, pour lui caresser le bras, l'épaule. Il la traita alors de trainée, ce qui ne put qu'arracher un sourire à Tytoon qui dut faire un effort pour gonfler sa poitrine et répondre :

"Ça veut dire que ma réputation a déjà fait le tour de l'univers... Parfait !"

Puis, contre toute attente, il se servit de son autre main pour attraper le haut de sa robe et lui arracher, la déshabillant partiellement. Décidément, encore une surprise ! Miraculeux ! Mais bien qu'ainsi il pouvait jouir de ses attributs féminins, il ne sembla pas y prêter attention, puisque c'était sur le sceau que son regard était tombé.
Elle aurait volontiers applaudit si elle n'était pas entravée : cette initiative était plutôt digne d'un ennemi à sa hauteur, et pendant un instant elle ressentit quelque-chose qu'elle ne ressentait pas souvent... Elle s'inquiéta.
Il venait de la faire douter de sa victoire en démontrant qu'il avait de la ressource, de la hardiesse, de l'esprit. Elle savait qu'elle devait réagir avant de manquer de souffle de trop, mais elle ne put s'empêcher de l'admirer, là, celui qui était en train de la soumettre, de la combattre, de se rebeller, de mettre à nu ses faiblesses... Oh, voilà ce qu'elle appelait un guerrier. Enfin. Elle n'en espérait pas tant et il venait de lui faire le spectacle de toute sa splendeur sayenne. Majin Végéta était passé à l'action et elle n'en perdait pas une miette, admirant son regard enragé, ses muscles crispé de haine, sa posture dominante et écoutant ses respirations intenses. Elle ne l'avait jamais autant estimé et une chose était certaine : elle ne l'avait jamais autant désiré.

Elle gémit, alors : il venait d’enfoncer sa lame dans son corps et le cri qu'elle venait de lâcher, étouffé par l'étranglement, était difficilement identifiable : était-ce un râle de douleur ou de jouissance ?
L'ange, son regard dans le sien, avait les lèvres tremblotantes dû au choc d'avoir été empalée sur l'épée de MV. Elle ne souriait plus, mais ne semblait pas paniquer d'avantage, toujours une once de défiance et d'impertinence dans la voix.

"Ce n'est pas ce que j'avais en tête quand j'imaginais que tu me pénétrerais..." Elle respira fort, forçant pour récupérer un peu d'air, et resserrant à son tour ses mains sur lui pour le faire lâcher. Ses ongles le griffèrent, avant qu'elle ne le repousse avec un coup de pied : dès qu'il la lâcha, elle eut une grande inspiration, et toussa, avant de se tenir le ventre, ensanglantée.
"Tssk." Elle retint un sarcasme sur le sang de son dépucelage, trop affaiblie momentanément, et dont le ventre luisait d'une lueur magique.

"C'est marrant..." maugréa-t-elle, entre ses dents, affrontant la souffrance avec un rictus, la main sur la plaie. Une goutte de sang coulait du coin de ses lèvres. "On dirait que tu es comme moi, que l'on a la même fascination pour les sceaux maléfiques..." Elle se redressa pour coller son front à celui de son partenaire de jeu, un brin agacée par la douleur. "Le pouvoir qu'ils renferment, le mystère..." Elle appuyait fort sa tête contre la sienne, jusqu'à se faire mal, pour le défier, tête contre tête, le regardant droit dans les yeux. "Le caressant de ta dague, désirant y gouter... Tu n'as pas pu t'en empêcher... Toi aussi, de te faire marqué par le mysticisme d'un sceau." Elle recula sa tête pour prendre de l'élan et lui donna un coup de boule : le M sur le front du Majin saignait à son tour tandis que l'ange se releva pour se mettre debout. Elle enleva enfin sa main de son ventre pour essuyait le sang de ses lèvres : elle ne saignait plus, soignée par ses pouvoirs de soin qui avait œuvré sous sa paume. "Nous avons tous les deux un point commun..." Elle sourit enfin, rétablie. "Je suis sûre que l'on peut s'en découvrir d'autres..." Sur ce elle finit de déchirer sa robe et le tissus restant glissa sur ses hanches pour tomber au sol le dévoilant en sous-vêtement. La guerrière tyrannique passa un doigt sur son ventre pour essuyer un peu de sang qu'elle lécha sensuellement en avançant vers lui. "J'ai un secret pour toi..." Elle revint contre lui pour lui glisser à l'oreille : "Mon sceau ne peut être détruit que par un être pur, et c'est amusant mais il semblerait que tu n'en sois pas un... mon cher MAJIN." Sur ce, Tytoon lui flanqua un coup de poing dans le ventre : c'était un prêté pour un rendu : eh bien qu'elle ait été impressionnée, elle n'avait plus l'air du tout aussi calme et langoureuse qu'avant : la mijaurée avait cédé sa place à une amazone violente qui ne voulait plus laisser passer le moindre affront. Sans mot dire, elle revint à son contact et lui donna de nouveaux coups sans lui laisser le temps de se reprendre : Elle tendit la main vers lui, chargeant une salve d'orbes violacées qu'elle lui assena également : il tomba sur le matelas en eau qui ne survécu pas, délivrant son contenu sur le sol et inondant les tapis où les talons de la femme étaient plantés. S'il était sonné, elle en profita pour le saisir par le col et le relever pour à son tour lui arracher son haut. Moins locasse, sans crier garde, elle le projeta à nouveau d'un coup puissant contre le mur. Elle alla vers lui qui était littéralement au pied du mur, assis contre la brique, et elle s’agenouilla au dessus de lui : elle lui saisit la main qu'elle vint plaquer contre sa gorge qui était toujours rouge, le défiant de recommencer. "Aller, vas-y, brise-moi, tues-moi !" Les lèvres de la belle étaient contre le M du front du héros, le dominant. S'il la tuait, il prouverait qu'elle avait raison de croire qu'il n'était pas si héroïque, qu'il se mentait... Dans tous les cas Tytoon était gagnante, et risquer sa vie en valait la peine : c'était d'ailleurs une des raison pour laquelle elle était folle de rage en ce moment-même. Pas seulement parce qu'il avait été effronté, mais parce qu'elle se rendait compte à quel point elle le voulait, à un point presque malsain. Des hommes elle en avait à la pelle, des prisonniers, des héros, des Rois, elle en avait connu... Mais lui, elle ne voulait pas seulement le séduire, ou abuser de lui. Elle voulait plus. Elle ne savait pas quoi, mais elle voulait plus... Et sentir que son cœur battait trop fort était ce qui inquiétait l'ange et rendait le moment encore plus intense. Il paierait pour avoir séduit la Reine. Pour lui donner des émotions qu'elle ne voulait pas. Il paierait et souffrirait bien plus qu'aucun autre s'il le fallait... Mais il serait à elle, tout à elle, qu'importe le prix.

Elle était à son tour dos au mur : et la main de son invité sur sa gorge la plaquait tandis que son regard la perçait. N'importe se serait senti, face à la rage d'un sayen et sous sa poigne, réduit à un simple objet à accoler aux murs, aussi cassant qu'un miroir, aussi impuissant qu'un tableau fixé du regard... ou d'un coup de marteau.
Tytoon était sous sa prise mais elle avait le regard du dominant : elle l'observait. Il s'était réveillé, enfin. Il commençait à montrer les dents et manifestement ce qui avait accéléré sa éveil avait été de lui dire qu'il était son semblable : et pour se défendre il avait évoqué qu'au contraire ce qui les rapprochait étaient les différences, drastiquement opposées.

L'ange l'avait écouté sans l'interrompre, comme on écoute la plaidoirie d'un homme perdu. Bon ou mauvais ? L'ange ne pouvait imaginer ce touchant justicier en réel homme pur. Il était un sayen et au dessus de tout, il venait de lui faire le plus grand plaisir...

Quand il eut fini son laïus, l'ange toujours la gorge entravée laissa un rire éclaté. C'était sans doute vexant pour lui d'autant plus que ce rire dura plusieurs longues secondes... Tytoon était loin d'être stressée, au contraire elle était comblée.

"Tu viens de m'embrasser... Tu tentes d'utiliser tes charmes, me manipuler... Tenter de me raisonner en te rapprochant de moi. Tu penses vraiment que ne me ressemble pas ? Même pas un peu ? Pourtant tu viens d'utiliser mon arme." Dit-elle en se pinçant les lèvres, en rappel du baiser. Elle le regarda dans les yeux, son sourire réjouit semblait invulnérable. "Et tu es doué pour ça..." Elle caressa le bras de MV tendue vers elle. "Nie-le si tu veux... Dans ce cas disons que ce baiser n'était pas celui d'un méchant manipulateur, mais celui d'un homme honnête, mais simplement et sincèrement amoureux ?" Elle ouvrit rond la bouche, comme une ado choquée par une révélation romantique dans son feuilleton préféré. "Tu préfères quelle version ?"

Sur ce, il fallait pas déconner, elle lui donna un coup de pied pour se défaire de sa poigne et se libérer. Elle ne le propulsa pas, juste elle l'écarta. Elle était calme, l'heure était au débat, leur petit échange musclé était passé. Leurs corps s'étaient entrechoqués, il était temps que leurs esprits se mêlent à présent.
Tytoon regarda l'armoire cassée, et la porte bancale qui résistait tant bien que mal à la gravité où un miroir en pied lui révélait son apparence : en sous-vêtements, plusieurs plaies ouvertes et le ventre en sang. Le pire était ses cheveux ébouriffés : elle dénoua sa chevelure et laissa ses longs cheveux couler sur ses épaules et son dos. Oubliant presque MV elle s'approcha du reflet pour nettoyer le sang au coin de ses lèvres. Réajustant des petites mèches autour de son visage elle parla sans le regarda :
"... Tu me demandes te retirer mes troupes... Pour toi. Il en faut de la prétentions pour croire que je vais simplement le faire parce que tu me le demandes... pour tes beaux yeux." Elle se redressa enfin pour le regarder. "Mais c'est vrai qu'ils sont beaux... emplies de naïveté et d'espoir." Elle eut un sourire moqueur et tendit le bras pour attraper une robe de chambre en soie dans l'armoire et se couvrir avec : le nouant à sa taille, l'ange marcha vers lui.
"J'accepte." Fit elle, les bras croisés. Elle était sérieuse. "J'accepte de retirer mes troupes de ta petite planète chérie. Je n'attaquerais plus ceux que tu protèges." Elle marqua une pause, malicieuse. "Mais bien sûr à une condition..." Son air ne laissa rien présager de bon. "Que tu te soumette à moi. Que tu sois ma chose et que tu reste ici, dans mon château. Tant que tu resteras ici, docile et raisonnable, je ne toucherai plus un cheveu de ton peuple." Elle haussa les épaules. "Tu es un héros non ? Saute sur cette occasion de te sacrifier pour garantir la paix et la vie des tiens..." La Reine resta devant lui, les bras croisés, attendant sa réponse.

Il avait eut l'air surprit, presque enfantin, quand elle accepta. C'était bien la preuve que lui-même n'y croyait pas à sa demande de paix, pour être surprit de la sorte.... Et ce n'était pas si étrange puisqu'en effet, l'acceptation n'était pas complète : l'ange demandait une contre partie.
Cette condition qui sembla s'abattre sur le sayen comme un coup de masse : elle le vit alors tituber vers la fenêtre, regarder au dehors comme pour y trouver une réponse, de l'aide.

Alors, dans un laïus digne du héros qu'il était, il accepta. Non sans émettre sa crainte qu'elle le trahisse et non sans rappeler que si son corps était sous son emprise jamais son cœur ne battrait pour autre chose que ses convictions.

"Je n'ai jamais parlé de ton cœur." Fit-elle, presque agacée par cette déclaration romanesque : sans doute un besoin d'homme asservi de parler de ses sentiments libres et gnagnagna et gnagnagna. Encore un cliché risible qu'elle ne releva même pas, fatigué par ce que Majin Végéta était, dans son costume de défenseur... Il valait tellement plus, lui et son animosité, sa force, son charisme. S'il n'était pas un pleureur défendant des terriens minables, il aurait été si rayonnant !
Cet animosité qui transpirait par tous les pores du sayen quand il la tira vers lui en tirant sur ses vêtements. Il posa ses conditions, sur l'accord de non agressions mais surtout sur son petit cul à lui. Elle regardait le visage de ce sayen qui s'essayait à une énième tentative d'autorité sur elle, jouant au violent passif agressif, le gentil qui grogne, la bête qui s'hérisse mais ne mord pas. Tytoon gloussa de plaisir alors qu'il la tenait contre lui. Dans son ivresse, victorieuse, elle laissa sa tête tomber en arrière, exultante. Elle ne le saisissait pas, il le faisait. Déjà si accro à sa maitresse le toutou ?
Elle cessa doucement son rire fou, et se redressant elle revint face à son visage.


"Tu es déjà ma chose. Cela prouve ma bonne foi : Laisse-moi t'expliquer MV, tu n'es pas une menace pour moi. Si tu en avais été une en venant ici seul tu m'aurai donné l'occasion de régler ce problème. Tu serais mort sur le champ et tes couilles seraient déjà sur le mur de la salle du trône terrien où j'aurai élu domicile." Elle lui souriait. "Je n'avais pas besoin de cet accord pour te neutraliser, je le fais parce que je tiens à te faire comprendre que tu es déjà ma chose. Depuis le début. Cesser mes attaques sur ses péquenauds sans importance me coute peu à côté du plaisir de te savoir piégé... Mais MV, depuis le début tu es déjà piégé !" Elle lui disait ça presque sur un ton maternelle, pédagogue, et compatissant. Elle lui attrapa le menton. "Tu es venu seul ici prétextant une demande d'explication suite à l'abandon sur Végéta de Kratos... et puis tu me supplies de faire un geste gentil. A moi. On dirait que tu voulais me donner une occasion de t'humilier ! MV... Si je n'avais pas proposé ce marché tu ferais quoi ? Tu me menacerais encore naïvement jusqu'à ce que je te tue ? Non, sois réaliste..." Elle lui tapota la joue. "Tu voulais que je te donne la fessée et jouer au petit martyr. Heureusement tu as une gentille maîtresse."
Sans même lui donner l'occasion de réponse à cela, elle s'éloigna et ne le regarda même plus. Elle ouvrit la porte et la laissa ouverte : La maléfique interpella alors la garde dans le couloir.


"Vous allez réunir les chefs d'armée. Je veux que toutes les troupes, tous les mercenaires, soit retirés du front terrien. Je veux que personne ne s'attaque à cette planète et à ses citoyens, où qu'ils soient sous peine d'être personnellement punis par votre Reine." Le garde surprit hocha de son corps entier avant de partir en courant. Tytoon interpela un autre garde. "Quant à vous, allez préparer le plus belle suite du Château. Qu'on nomme un majordome attitré à Majin Végéta, qui sera notre nouveau résident. Il aura jouissance de tous notre infrastructure et de ses denrées sans aucune limite." Le garde à son tour se courba et alla s'exécuter au triple galop. Elle se tourna devant son invité et le regarda de bas en haut.
"Maintenant, mets toi à poil." ordonna-t-elle regardant le guerrier, satisfaite. Elle se délecta de l'expression qu'il du faire et amusée regarda l'homme déjà torse nu commencer son effeuillage. Il était adorable : contre toute attente elle resta à distance et au lieu de venir tâter de son cadeau enfin déballé elle reprit la parole. "Je vais avoir de la paperasse, et des convocations militaires à faire : Pendant que maman travaille tu devrais aller te détendre dans un bain et prendre possession de tes appartements. A bientôt mon petit lot."

La Reine avait dit cela d'un ton sérieux, presque professionnel si l'on faisait abstraction de petit sobriqué qu'elle lui avait affublé gratuitement. Cette dernière phrase avait sonné son départ et elle abandonna Majin Végéta en tenue d'Adam pour gérer cette libération de la Terre. Alors qu'elle marchait on lui apportait sa tenue officielle, une sorte de tenue de combat juste au corps mais doté de quelques broderies argentés et au col roulé élégamment fendu. Elle passa alors plusieurs heures à régler les signatures administratives, n'arrivant pas à ôter de son esprit le fait que son rival était chez elle, qu'elle pouvait le retrouver là maintenant. Qu'elle pouvait le posséder, l'humilier, le dévorer, qu'il était tout à elle. Elle tiendrait sa parole et elle affronterait les conséquence de ce marché avant de profiter de cette récompense... Cette gâterie qu'elle venait de s'offrir, son nouveau canari en cage.

De son côté, le Majin pouvait profiter du luxe de sa nouvelle demeure... Et le bain qu'on lui coula était royal. Des servants et servantes lui proposèrent des douceurs et des musiques durant sa baignade, et on lui apporta une nouvelle tenue, choisit spécialement par la Reine : Bien que les sous-vêtements soit d'un étrange tissus, la combinaison elle était facilement identifiable pour le sayen. C'était une tenue de soldat d'élite, sombre et élégante, décorée des plus beaux ornements. On était loin de la tenue d'esclave sexuel qu'il aurait pu craindre recevoir... Tytoon semblait le traiter avec respect, honorant son marché et lui offrant le confort qu'il méritait.
Il était tard dans la soirée quand un soldat vint quérir le Majin : "Sa majesté vous réclame."
Le soldat alors précéda la "chose" de la Reine qui pouvait s'attendre à être conduit dans une chambre remplie d'accessoires suspects : au lieu de ça il trouva Tytoon devant la salle de réunion gigantesque du château.
"Tu voulais libérer la Terre n'est-ce pas ?"
Elle lui lança une cape munit d'une capuche au cas où il ne voudrait pas être reconnu et entra, l'invitant à marcher dans ses pas?
A l'intérieur un brouhaha mêlant les généraux des armées et milices qui entraient encore, suivis par les chefs et cheffes de mercenaires qui s'étaient alliés à l'ange et à son alliance maléfique, convoquée aussi. Ceux qui n'avaient pu être là étaient en conférence distancielle via des hologrammes.
Elle lui demanda de rester debout à quelques mètres d'elle. Il assisterait à la scène muet, dans l'ombre. Tytoon passa sa main sur sa bouche comme pour mimer une fermeture éclair, désireuse qu'il ne se mêle pas à ça et elle prit place face à eux dans un fauteuil digne de son rang et y donna ses nouvelles instructions à effet immédiat : retrait des troupes, fin des embargos, interdiction aux alliés d'attaquer la planète bleue. La guerrière était ferme et ne donna aucune justification : bien qu'agacés les généraux se turent et acceptèrent les ordres, non sans grogner.
Une seule personne tapa du point sur la table et l'ange haussa un sourcil mais se bougea pas.

"Ça aurait été sympa de concerter l'alliance ! Hors de question que je cesse d'attaquer les terriens ! Tu m'avais promis qu'on les réduirait en cendre !"
"Je t'ai promis qu'on les attaquerait, et c'est ce qu'on a fait Deidara. Du reste je ne crois pas que ton avis ait une quelconque valeur."
"Pourquoi ?! On allait les buter !"
"Eh bien on ne le fera pas. Va déchainer ta frustration et ton besoin de détruire sur d'autres innocents."
"Tu te ramollis ! Je savais qu'on ne pouvais pas compter sur une femme aux commandes !"
Le terrien se précipita vers elle pour la frapper : elle esquiva le poing charger de Ki mais le rayonnement de l'attaque lui brula sa tenue au niveau de l'épaule, dénudant une partie de son cou.
Elle soupira avant que son allié ne revienne à la charge. Tytoon riposta sans mal et prit le dessus rapidement jusqu'à le maîtriser : Lui brisant les deux bras elle le contorsionna afin qu'il ne puisse plus bouger.
"Au contraire, mon ambition est grande... Et ce n'est pas un être qui ne peut même pas croiser les jambes sans se plaindre qui m'empêchera d'arriver à mes fins."
L'assemblée put alors assister à la mort de Deidara, transpercé par la jambe de Tytoon qui venait de planter son talon dans son buste. Loin de calmer les autres, cette exécution souleva la colère de tous. L'ange, exaspérée, retira sa jambe pleine de sang du cadavre et essuya son mollet contre un connard qui alla au corps à corps à son tour. La mêlée fondit sur elle et elle se contenta de faire un signe calmement pour inviter Majin Végéta à contrer cette rébellion.
Des dizaines de guerriers et guerrières assez robustes avaient besoin d'être remis à leur place : Ici on était en présence de la fine fleur des racailles de l'univers, des chiens qui devaient régulièrement être dressés. Quand ils auraient reçu une bonne claque, tous redeviendrait bien plus dociles.
Tytoon donc recula et admira sa "chose" se battre pour elle. Majin Végéta frappait en réalité ses ennemis de toujours, cela n'était pas si nouveau comme situation pour lui mais Tytoon se délecta de l'avoir à sa botte.
En reculant l'ange avait rejoint d'autres membres de l'alliance maléfique :  Yamcha et Peter, regardant le chaos sans bouger. Tous trois regarder le sayan mater les rebelles.
"Majin Végéta..." murmura Peter surprit.
L'ange pour toute réponse afficha un large sourire.
"Tu crois vraiment que ça vaut le coup ?" Fit Yamcha, déçu de ne pas prendre la Terre mais respectueux des décisions de son Leader. L'ange alors sortit une petite télécommande de sa poche et appuya sur un bouton : le boxer du Majin se contracta et des vibrations commencèrent à le masser à l'entre-jambe... le mettant dans une situation très gênante et inconfortable alors même qu'il échangeait des coups. Tytoon se délecta de la réaction de son nouveau jouet, alors que Yamcha et Peter échangèrent des regards gênés, préférant ne pas commenter d'avantage et quittant la pièce. Elle arrêta les stimulations pour laisser MV continuer plus facilement son combat et rapidement l'ange perdant patience finit par taper dans ses mains comme pour annoncer la fin de la récré : elle émit une énorme onde de ki qui fit basculer les derniers abrutis encore debout.
"Je crois que les ordres sont clairs, sur ce l'alliance maléfique et votre Reine vous remercie de votre collaboration et dévouement."
Elle sortit de la pièce en claquant des doigts, attirant l'attention ainsi de son esclave afin qu'il la suive.
La situation était complexe et elle avait ébranlé ses soutiens politiques... Mais elle semblait ne rien craindre de tout ça. Bien entendu son choix auraient de lourdes conséquences mais elle avait confiance en sa force et sa réputation pour que cela ne change rien à sa position actuelle. La Terre n'était qu'un cailloux... Lui il était un diamant. Si ses hommes étaient mécontents elle les buterait. Non, mieux elle demanderait à MV de les tuer pour elle. Un de perdu, un autre de retrouvé.

Le guerrier Saiyan était dans une très mauvaise posture, en effet Tytoon semblait jubiler devant l'acceptation du roi de Kanasa, son sort était scellé désormais et il ne pouvait plus reculer. Il faisait le sacrifice ultime en se livrant délibérément à cette ange si sournoise et maléfique. Chacune de ses phrases était si travaillée et semblait viser à chaque instant le coeur du majin, lui qui défendait l'Univers tant bien que mal des attaques de Tytoon depuis si longtemps. Le majin le savait, il ne serait plus le protecteur désigné de cet Univers, mais il œuvrait en ce sens, ou du moins il tentait de le faire, et sa seule chance était ce plan où il était le seul perdant, préférant se livrer corps et âme dans cette bataille qui était la sienne.

Mais elle ne parlait pas de son coeur apparemment, sons sous-entendu semblait laisser paraître tout autre chose, mais on sentait dans sa réponse une pointe d'agacement devant un majin toujours aussi bon orateur, ce qui semblait agacer la propriétaire des lieux, ce qui donna une raison supplémentaire au majin d'afficher un sourire narquois ne serait-ce qu'une seconde.

Elle tenta toutefois de lui prouver que ce piège n'avait été en réalité qu'un aboutissement de ses propres plans. Il était déjà sa chose selon elle, mais cela l'énervait au plus haut point qu'elle puisse penser avoir déjà gagné avant même sa venue, avant même qu'il n'accepte tout ceci, comme si elle avait vu l'avenir et qu'elle savait que ce moment allait arriver, et que quand bien même il ne serait pas arrivé nous serions arrivés aux même conclusions ... écœurant tellement cela débordait d'orgueil mal placé. Elle avait beau lui tenir le menton ou lui tapoter la joue pour l'infantiliser, il gardait la tête haute pour le moment, tout ce qu'elle pouvait raconter ruisselait sur lui telle de la pluie fine. Mais finalement elle tint sa promesse et se rendit dans le couloir sans regarder Majin Vegeta, elle interpella un garde de son armée et ordonna qu'on réunisse ses généraux afin de retirer l'ensemble de ses troupes du front terrien. Il avait réussi, Majin Vegeta avait réussi à rendre leur liberté aux terriens, il jubilait intérieurement, du moins pour le moment ... En effet, elle annonça également que sa suite devait être préparée, enfin une suite qui allait devenir sa geôle pour le reste de sa vie, bien que luxueuse son calvaire allait débuter.

Elle ordonna froidement au majin de se mettre nu, il bouillonnait de haine envers elle à cet instant, mais elle se délectait de chaque seconde désormais et le majin, qui était un homme d'honneur avant tout, ne pu se résoudre à tenir son engagement. Majin Vegeta retira alors lentement le reste de ses vêtements, se tenant debout, nu, face à cette diablesse qu'on appelait Tytoon. Il lança alors ses vêtements aux pieds de cette dernière et prit la parole :

"Alors, satisfaite ?" Dit-il d'un air écœuré.

Elle se contenta de le laisse tout seul dans cette pièce, complètement nu, préférant s'occuper ailleurs de ses papiers et autres démarches de souveraine. Majin Vegeta n'en revenait pas, elle l'avait laissé là tel un vulgaire morceau de papier chiffonné lancé dans la corbeille. Son "petit lot" avait tout ce qu'il voulait désormais, mais elle ne semblait pas presser d'utiliser son dernier jouet, elle avait laissé ses gardes et son personnel s'occuper de sa chambre personnelle, un bain avait été coulé et le majin plongea dedans. Le personnel lui avait demandé d'être propre pour le retour de la Reine, et il comptait bien profiter de ce moment rien qu'à lui avant de subir les agissements de Tytoon. Il s'était posé un gant de toilettes chaud sur le front, il posa sa tête sur le rebord de cette baignoire gigantesque et on lui amena sa tenue pendant qu'il essayait de s'enfuir ne serait-ce qu'un instant de la réalité au sein de ce bain aux odeurs délicieuses.

Après une bonne demie-heure il quitta le bain pour s'essuyer et se sécher dans le plus grand des luxe, on lui avait posé des nouveaux vêtements pour remplacer les anciens. Les vêtements étaient particulièrement luxueux eux aussi, elle ne se moquait pas de lui finalement, elle accueillait le majin en hôte privilégié, cela lui fit oublier quelques instants l'horrible proposition qu'il avait accepté, toutefois les sous-vêtements qu'elle avait fait confectionner pour lui étaient d'un tout autre genre, un boxer de ce type, le majin n'en avait jamais vu. Une fois cette tenue de soldat d'élite agréable à regarder et à porter, le majin tenta de trouver le sommeil dans sa chambre, mais il fut interrompu au bout d'une petite heure, sans jamais avoir trouvé le sommeil, par un garde qui devait venir le chercher pour rejoindre Tytoon, elle semblait en avoir fini avec ses occupations ... il ne savait pas à quoi s'attendre, sûrement au pire.

Il accompagne le garde dans les méandres de ce château et il retrouva finalement Tytoon devant une grande porte, elle semblait l'attendre avec impatience, elle tenait un large drap en tissu qu'elle envoya vers le majin, qui l'attrapa au vol. Il s'agissait d'une cape surmontée d'une capuche, elle semblait ne pas vouloir qu'il soit reconnu. Il l'enfila et enfonça la capuche au maximum, hors de question que qui que ce soit le voit tenir sa réputation avec elle.

Ils entrèrent alors dans cette grande salle où il y avait bien plus de monde qu'on aurait pu le penser. Tytoon lui fit comprendre qu'il se devait de rester muet et elle commença à négocier avec ses alliés, qui ne semblaient pas du tout en faveur du fait de se retirer du front de la planète bleue. Le majin reconnut Deidara, un homme qu'il avait pu affronter par le passé et qui restait un redoutable adversaire, si le majin se faisait reconnaître il aurait sans doute plus d'un ennemi puissant à affronter dans ce lieu si grand mais pourtant si exigu pour un combat. Tytoon ne se laissa pas démonter devant le refus catégorique de certains et brisa les bras d'un de ses alliés, sans doute son meilleur moyen de pression : la violence.

Deidara mourut sous ses yeux, embroché par le talon de la reine démoniaque. Elle l'avait tué avec une facilité déconcertante et le majin ne put intervenir sous peine de lui-même se faire tuer. Mais quand ce fut au tour de la bonne dizaine de soldats de se ruer vers l'ange, elle se contenta de s'écarter, "invitant" le Saiyan à se battre à sa place, et quelle ne fut pas sa surprise d'apprendre cela ?! Majin Vegeta enleva sa capuche et fonça vers eux, ils stoppèrent leur progression mais la reprirent quand ils eurent dissipés leurs angoisses. Majin Vegeta sous le contrôle de Tytoon, quand elle parlait du fait qu'elle ne parlait pas de son coeur, elle devait sûrement parler de ce genre de choses. Se battre pour Tytoon, cela était déplorable selon le majin, mais il n'avait pas le choix, s'il refusait, il serait réduit en miettes par les alliés de Tytoon, dont faisaient parti Yamcha et Peter, eux aussi présents.

Le Saiyan s'empressa de mettre un terme à leur offensive, en essayant de ne pas les tuer, ce n'était pas son objectif. Il les assomma tour à tour, faisant preuve d'une hargne au combat qu'on lui connaissait, mettant à mal chacune de leur offensive par des ripostes assassines. Tytoon semblait se délecter de ce spectacle, mais elle sortit une télécommande qui allait corser le combat, son boxer se mit à vibrer selon les désirs de Tytoon. Cela compliqua fortement le combat et Majin Vegeta se prosterna au sol par moments, sous les vibrations de plus en plus intenses, il fut frappé à de nombreuses reprises par les soldats alliés à la cause de l'ange. Il était assaillit et littéralement tabassé de tout les côtés. Tytoon semblait perdre patience, et dans une explosion de ki elle en termina avec ce pseudo affrontement qui tournait à la blague. Ils tombèrent tous au sol et le majin, encore au sol après la rafale de coups subis, se releva péniblement.

Jamais il n'aurait pensé que Tytoon soit assez fourbe pour en arriver à ce type de subterfuge, mais elle semblait pleine de ressources et les premières heures en tant qu'esclave de l'ange ne semblaient pas donner une suite suite positive à son "calvaire" qui venait de débuter. Majin Vegeta se permit toutefois une remarque qui n'allait pas plaire à sa "maîtresse" :

"Bien ... je vois que tu as enfin trouvé un nouveau hobby, mais cela ne va pas plaire à tes alliés ce qui vient de se passer. Après tout ils vont enfin découvrir ta vraie nature ... tu n'es qu'une pute."

"Bien ... je vois que tu as enfin trouvé un nouveau hobby, mais cela ne va pas plaire à tes alliés ce qui vient de se passer. Après tout ils vont enfin découvrir ta vraie nature ... tu n'es qu'une pute."

Tytoon qui avait quitté les lieux sans se retourner s'arrêta. Elle se contenta de montrer la télécommande et d'appuyer à nouveau sur un bouton, activant un nouveau "massage" à l'entre-jambe du héros.
"Hum, venant de celui qui a vendu son cul pour sauver une planète, je trouve ça fortement ironique" rit-elle. Elle se retourna finalement vers lui, un sourire inquiétant aux lèvres. La maléfique monarque savait prendre un regard diaboliquement sensuel mais son sourire lui n'était que la traduction de sa carnassière soif de pouvoir et de violence.
Elle aurait pu paraître affectée par cette insulte mais semblait au contraire exulter : elle roucoula et déboutonna son propre col, de toute façon déchiré par Deidara, laissant sa naissance de poitrine s'exprimer hors de ce carcan qu'était cette tenue guerrière moulante qu'elle avait revêtu.
"Embrasse ma poitrine." Ordonna-t-elle, autoritaire en le fixant des yeux. Majin Végéta ne s'exécuterait sans doute pas de suite, elle ajouta donc, arrêtant de sourire : "Je pourrais te tuer ici et maintenant. Toi mort, je relance aussitôt mes armées sur Terre et je mets à feu et à sang tout ce que tu aimes. Le moindre enfant, le moindre petit chiot, seraient immédiatement massacré. Leur survie dépend de ta prestation en tant que jouet. Qui est la pute dis-moi ?" La tyrannique guerrière s'approcha de lui et mit son corsage sous le menton de son prisonnier. "Je renouvelle ma demande... Embrasse ma poitrine."

Qu'importait quel tentatives minable de sarcasmes il pourrait avoir, le comportement impertinent du Majin avait réveillée la tyrannique maitresse qui finit par se détourner de lui et reprendre sa marche dans le couloir, ne lui adressant plus la parole. Il n'avait d'autre choix que de la suivre de toute façon, en brave petit toutou.
Il régnait dans la coursive une odeur alléchante : les cuisines du château étaient en pleine préparation du souper royale. L'ange, sensible à tous les plaisirs de la vie, huma le fumé qui flottait dans l'air.

"Tu ne te rends pas compte encore de ta chance. Il est temps que tu goutes aux délices que renferme ta cage dorée." L'ange claqua des doigts et un soldat se précipita pour faire face à sa Reine. Elle toisa alors Majin Végéta qui était partiellement blessé suite à la révolte qu'il avait essuyé, et elle parut un brin dégoutée.
"Je suis couverte de sang et ce pauvre petit s'est fait tabassé : avant de passer à table, nous aurons besoin de nouvelles toilettes."
Tytoon tapota sur la tête du jeune serviteur avant de le renvoyer plus loin d'un petit geste de la main. Elle marcha comme la Reine qu'elle était jusqu'à une suite où déjà des soldats gardait l'entrée : on avait déjà pour elle fait venir des femmes de chambre pour lui proposer de nouvelles tenues et de la buée chaude commençait à s'envoler depuis une salle de bain luxueuse.

La scène qui suivit semblait être habituelle et quasiment chorégraphiée ; un homme et une femme se pressèrent contre elle pour lui ôter sa combinaison moulante et la mettre à nue, comme des écuyer retirent une armure. Elle fit un signe de tête vers le Majin et une demoiselle vint à lui pour le dévêtir aussi.
Il n'y avait rien de gênant... Une acte quotidien, pour peu qu'on mette de côté la vision du divin corps nu de la maléfique Tytoon.
On fit signe à la Reine de passer derrière un rideau tiré. Une sorte de bassin de 50 cm de profondeur, remplit d'eau rosée et chaude attendait la Reine qui s'allongea : des serviteurs, femmes et hommes vinrent passer des éponges douces sur sa peau.
Sans même qu'on leur en donne l'ordre, des servantes vinrent également laver Majin Végéta qui fut installé non loin. Ses blessures furent lavées des traces de sang qui avaient éclaboussé son cou, ses joues, ses membres. On lui massa le cuir chevelu, les épaules, on lui chauffa les reins avec des pierres agréablement apposée contre ses flancs. Le traitement était royal et de temps à autre, si le regard du sayen se perdait vers la Reine, il pourrait la voir elle aussi, profiter des caresses bienfaisantes de son équipe, sans sa tenue d'Eve, aussi belle qu’elle était redoutable.
Elle n'eut pas un seul regard pour lui. Comme s'il n'était pas là. Pourtant le moment était une invitation au plaisir charnel et le prisonnier devait se demander quant il serait la proie de cette insatiable monarque. Cela faisait plus d'une journée qu'ils étaient ensemble, il s'était lavé deux fois, il s'était battu, et elle n'avait pas encore consommé son butin.

"Madame, voulez-vous que l'on fasse porter ici le repas ? Votre invité et vous-même pourriez en profiter ici."
Tytoon regarda enfin le Majin. Son regard intense le transperça, aussi aiguisé qu'une lame.
"Hum, laissons à notre invité choisir. Où veux-tu manger ?" Fit Tytoon, sincère, comme si elle interrogeait un général vis à vis d'une tactique militaire. Qui savait si la Reine n'était pas en train déjà d'élaborer une stratégie pour le piéger d'une manière ou d'une autre...