BIO-BROLY ▬ the thing that should not be

Tout commença lorsque, vaincu par Son Goku et ses amis, le Broly original - le seul et l'unique - dut fuir la nouvelle planète Vegeta pour échapper à la comète Comori. Lancé à travers l'espace à bord de sa capsule, le hasard voulut qu'il s'écrase sur Terre, la planète d'où provenaient ceux l'ayant mis en échec après un combat mémorable.
Grièvement blessé, le véritable Super Saiyan Légendaire sombra dans le coma durant sept longues années, assez longtemps pour permettre à une gangue de glace de se former autour de lui, dissimulant sa présence. Déjà catastrophique, cet atterrissage ne fut pas sans conséquence pour le village le plus proche, les privant d'accès à leur source d'eau principale et attirant une bête féroce sur leurs terres.
Accablés par ces maux, ils finirent par faire appel à de jeunes guerriers de passage. Parmi ceux-ci se trouvait Son Goten, fils cadet de Son Goku, dont les pleurs finirent par tirer Broly de sa torpeur. Hélas, il fut  battu une nouvelle fois, les puissances combinées de ses adversaires l'envoyant rôtir dans le soleil... Mais pas sans avoir laissé quelque chose derrière lui.

En effet, Broly était peut-être mort - au moins pour le moment -, mais avait perdu du sang lors de cet affrontement. Assez pour fournir du matériel génétique exploitable à qui saurait quoi en faire. Tombé en disgrâce après que les enfants aient prouvé son inutilité, le prêtre du village se fit fort d'en récupérer un échantillon et de le vendre au plus offrant. C'est ainsi que l'ADN de Broly atterrit entre les mains de Lord Jaguar, un vieux rival de Mister Satan, depuis lors devenu champion du monde.
D'ores et déjà versé dans les manipulations génétiques - ce afin de créer une armée de guerriers supérieurs à des humains ordinaires pour prendre sa revanche -, celui-ci mit à profit sa nouvelle acquisition en tentant de cloner l'être auquel ce sang avait appartenu. Néanmoins, il n'avait pas prévu que sa vieille connaissance viendrait accompagnée, encore moins par des enfants dont la simple présence déclencherait une réaction de la part de son nouveau jouet.

Percevant la menace représentée par les deux jeunes Saiyans - lesquels prévoyaient de l'éliminer avant qu'il ait pu être pleinement activé -, cet « autre Broly » déploya ses pouvoirs et sortit trop tôt du caisson au sein duquel il avait été créé. Inachevé, son intégrité aussi bien physique que mentale commença à rapidement se détériorer, jusqu'à ne plus laisser de lui qu'un monstre visqueux bien moins menaçant qu'il n'aurait dû l'être.

Profondément défectueux, il sera vaincu avec aisance par ses ennemis. Devenu gigantesque dans ses derniers instants, il répandit la substance dont il était couvert - ce fameux « fluide de culture » qui avait fusionné avec lui - sur la totalité de l'île privée, rendant celle-ci inhabitable pour les années à venir. Non que nombreux soient ceux à vouloir y demeurer après avoir été témoins de son existence aussi brève que dévastatrice.

Mais ce second Broly - Bio-Broly, comme le nommaient les documents consacrés - ne mourut pas ; peut-être parce qu'il n'était pas vraiment en vie, pour commencer. Une partie de lui continua d'exister dans cette matière qui l'avait constitué, assez pour laisser croire que quelque chose pouvait encore être fait. Qu'il pouvait encore être sauvé - et, cette fois, mené à son terme.
Jamais les derniers à s'intéresser à un projet scientifique pouvant potentiellement être utilisé à leur avantage, le Ruban Rouge fit main basse sur le titre de propriété de l'île à travers une société, Jaguar étant tombé en disgrâce après le scandale lié à tous ces événements.

Récupéré - du moins la partie de lui qui pouvait encore l'être -, « Bio-Broly » retrouva le confort du caisson numéro 13 qui l'avait vu grandir, dans l'espoir que celui-ci lui permette d'enfin arriver à terme. Cela aurait pu prendre encore des années si le vrai Broly, mystérieusement ramené à la vie, n'était pas plusieurs fois revenu sur Terre depuis, semant sur son passage d'autant plus de bribes de son ADN. Collectées et utilisées à bon escient, celles-ci rendirent au clone sa forme première, bien qu'il soit encore trop tôt pour dire s'il va pouvoir la conserver...