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Sujet: Souvenirs du Roi Cold Dim 26 Juin 2022 - 0:30
Ces événements se déroulent avant l'attaque d'Auros sur la planète Vegeta
L’incohérent mais caractéristique vacarme d’une paire de réacteurs spatiaux résonnait dans les confins cosmiques. Ce bouquant paradoxal était l’œuvre d’un véhicule dont la conception l’était tout autant : un navire de transport aux proportions dantesques. Ce monument technologique était le plus éminent bijou de savoir-faire des arsenaux de planète Wulhut II, elle s’apparentait à une soucoupe volante sur laquelle était ajoutée un lourd blindage, des canons lasers et environ cinq mille soldats. Cette fiche technique impressionnante n’était pourtant que passablement à la hauteur de son propriétaire. Car le maître à bord était aujourd’hui accompagné de son fils le seigneur de la galaxie du nord, des retrouvailles qui faisaient suite à une longue séparation de presque trois ans. Cette période pourtant courte à l’échelle d’une vie démoniaque avait provoqué la déconfiture de l’empire sur plusieurs plans. C’était une période de crise rythmée par le joug martial de Broly, le retour d’un Cooler plus faux que nature et la résilience habituelle des mouvements contestataires que constituaient les alliances anarchistes. Un cocktail qui forçait la cohésion familiale et poussait le patriarche à l’action.
Cold gisait au centre d’une salle qu’il ne connaissait que trop bien, ce navire, celui de son fils, était bâti sur un modèle générique en tous points identiques au sien. Il se trouvait donc dans le hall diplomatique, une vaste salle, quoique pas si grande si on prenait en compte la taille du Roi. La pièce avait été aménagée pour que lui et sa progéniture profitent d’un repas digne de leur rang. Tout autour de lui, le colosse constatait la danse organisée de ses pions, un effort express destiné à la disposition des derniers détails, une fontaine de vin ici, un distributeur de glaces par là. Après quelques minutes de préparatifs finaux, le buffet fut fin prêt, les serviteurs disparurent à l’exception de quelques gardes. Que ce soit Freezer ou son père, la présence de soldats maintenus au garde à vous était un élément de décoration à part entière participant à la crédibilité de leur famille. Oui, tout se jouait dans les apparences et bien qu’ils ne servaient à rien, ces quelques militaires du rang alimentaient l’égo de leurs maîtres.
Le sas menant aux quartiers du cadet s’activa, libérant alors le dangereux spécimen. L’héritier au trône était habillé des mêmes pourtours que son géniteur : une lourde armure partiellement couverte d’une cape de velours bordeaux. La principale différence résidait dans la masse du jeune noble, il se présentait sous sa première forme, limitant sa taille au mètre cinquante. Freezer n’était pas aigri à l’idée de discuter de Stratégie auprès d’un être respectable comme son père, il affichait donc une amabilité rare, négligeant les courbettes des valets l’accompagnant au profit d’une assise confortable aux côtés du Roi.
Leur vaste table faisait face à un écran gigantesque affichant en temps réel toutes sortes d’informations relatives à l’état des différents secteurs impériaux. Avec une présence dans tout l’univers, la tyrannie était organisée en plusieurs entités administratives. Il en existait trois types : La région « Freezer » et sa jumelle la région « Cooler », plus bas se situait les délimitations galactiques « Nord » « Ouest » « Sud » et « Est », le dernier niveau représentait les secteurs solaires. La carte affichée se concentrait sur les territoires de la galaxie nord.
Doté d’un respect confiné à la personne sacrée qu’était son père, Freezer exécuta une petite courbette de salutation avant de prendre place.
« Bonjour, père. »
Contrairement à ce chien galeux de Cooler, le souverain d’Héra n’avait jamais cessé de vouvoyer son aïeul. Il fallait dire qu’ils étaient d’avantage proches.
« Les nouvelles sont-elles bonnes ? »
Interrogeât-il tout en faisant signe à homme de main de lui apporter deux coupes de vin, le dévoué se précipita à la fontaine et ramena rapidement les breuvages. Le jeunôt servit son paternel avant de mettre à l’épreuve la qualité de ce jus de raisin.
« C’est du Neufchâteau 1973. »
Remarquât-il après la première gorgée. Comme dans la réalité, les vins Français étaient les meilleurs du monde et les Colds étaient parmi les plus grands actionnaires du secteur vignoble terrien, quoi que ça veuille dire. Il agita habillement sa coupe, observant le liquide s’agiter sans jamais déborder.
« Mais nous ne sommes pas là pour discuter du vin, n’est-ce pas ? »
Il déposa son verre, poussant un bref soupire dans la foulée, il savait que son père s’était confronté à Broly dans ce qui s’apparentait à des négociations. Un marché de soumission dont Artic était le principal ouvrier, une honte qui salissait le nom de la famille.
« Je suis bien conscient de notre pacte avec ce « Roi » des guerriers de l’espace… Ce misérable Broly. Néanmoins, je m’interroge sur nos solutions, ce monstre semble invincible. »
Le cadet en savait quelque chose, il avait lui-même affronté cette légende quelques jours auparavant. Une bataille qui avait tourné court : chaque seconde de combat rendait le fils de Paragus plus puissant. Même aidé de sa sacro-sainte forme divine, Freezer n’avait rien pu faire, il avait été humilié. Par quel moyen la victoire pouvait être acquise quand la force d’un dieu ne suffisait pas ? Peut-être que la sagesse tactique supérieure du monarque allait offrir une solution dont sa progéniture n'aurait jamais imaginé les rouages...
Roi Cold
Démon du Froid
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Sujet: Re: Souvenirs du Roi Cold Mer 29 Juin 2022 - 3:13
« Mon fils. » le salua-t-il, un léger sourire sur le visage. « Approche. »
Freezer était peut-être l'empereur en place - en plus d'être ici chez lui - mais Cold n'en restait pas moins le chef de famille. Aussi pouvait-il encore se targuer d'avoir une certaine autorité en ces lieux. Certes, son fils cadet en était la principale figure de proue depuis qu'il lui avait remis les clefs du pouvoir, mais factuellement, il s'agissait davantage d'une hydre dont ils seraient les différentes têtes. Seul Cooler avait en son temps tenu à faire bande à part, blessé dans son orgueil après qu'il lui ait fait comprendre qu'il n'y avait pas de place pour lui à la tête d'un empire... Mais même lui avait fini par revenir dans le giron familial. Cela n'aurait au final pris que quelques décennies -et un passage de vie à trépas. Ces choses ont tendance à vous faire revoir vos positions sur la vie, disait-on - bien que Cold n'ait, pour sa part, pas l'impression d'être revenu très différent de son séjour dans l'au-delà. Qu'importe.
Les dernières heures avaient été pour le moins mouvementées. Les Saiyans - ceux-là même qui avaient si longtemps été leurs laquais - avaient finalement pris leur revanche sur l'Empire, et ce par l'intermédiaire du plus incontrôlable d'entre eux. Comment cet énergumène s'était retrouvé sur le trône ? L'ex-empereur n'en avait aucune idée, mais il n'avait pas le luxe d'investiguer cette curiosité. Dans l'immédiat, il était bien trop occupé à tenter de mitiger les dégâts de cette prise de contrôle contre laquelle ils n'avaient rien pu faire - sinon accepter les conditions qui leur étaient dictées. Ne serait-ce que pour leur fierté, peut-être aurait-il encore mieux valu qu'ils soient détruits que d'accepter.
Freezer vint donc s'asseoir à sa table - laquelle lui appartenait, en vérité - alors que les soldats et autres domestiques se pressaient autour d'eux, qui pour présenter ses respects, qui pour venir déposer un rapport de mission. Autant d'insectes qu'il était parfois difficile de ne pas écraser par inadvertance, surtout pour un individu de son gabarit - ce n'était pas pour rien que ses propres vaisseaux étaient bâtis à sa taille -, mais c'était là une précaution qu'il leur fallait prendre s'ils voulaient garder un semblant de main d’œuvre. Bien qu'il n'ait jamais rechigné à sacrifier les vies qui avaient besoin de l'être pour atteindre les objectifs, le roi n'en avait pas moins été surpris de trouver leurs vassaux encore fidèle au poste à leur retour. Une loyauté dont il n'était pas sans s'attribuer les mérites ; bien qu'il ait quitté sa fonction depuis près de quarante ans maintenant, ce n'était pas le règne de terreur de son fils qui aurait pu à lui seul provoquer une telle ferveur.
Enfin, peu importe à qui ils devaient cette féauté : tout ce qui comptait était qu'ils n'aient pas eu à reprendre le contrôle de ce qui leur appartenait par la force. À peu de choses près, c'était comme s'ils n'étaient jamais parti - qu'on avait gardé la place au chaud pour eux en leur absence. Mieux encore, les plus zélés de leurs sujets s'étaient eux-mêmes chargés d'exécuter les félons et autres déserteurs. Ainsi avaient-ils pu procéder à un retour aux affaires dans les plus brefs délais, sous les acclamations de ceux dont ils avaient pourtant réduit les peuples en esclavage.
C'était là ce à quoi il avait œuvré toute sa vie.
Et le souvenir de leur dévouement ne rendait que plus désagréable l'état d'agitation dans lequel l'Empire - avec un grand E ; de quel droit y en aurait-il d'autres ? - était plongé depuis leur annexion par une bande de singes puants. Même leur mort n'avait pas suffi à plonger leurs forces dans une crise comme celle qu'ils étaient en train de traverser. Cette parfaite soumission sur laquelle ils avaient pu compter pendant si longtemps touchait à ses fins, et il ne saurait le tolérer.
« Elles pourraient être meilleures. » Si maussade que soit son humeur, qu'on vienne remplir son verre sur ordre de son fils lui mit un peu de baume au cœur. Même quand les choses n'allaient pas en son sens, il pouvait compter sur un vin inestimable pour lui remonter le moral. « L'on me rapporte que notre... Accord avec les forces du roi Broly font grand bruit au sein de notre armée. Certains parlent déjà d'annexion. » Il prit une gorgée du breuvage. « Je me suis bien sûr assuré qu'ils n'aient pas l'occasion de le répéter. »
Bien sûr, ils n'auraient pas forcément tort - les Saiyans ne leur avaient laissé que peu de choix dans cette affaire -, mais toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Il était impensable qu'ils laissent de telles rumeurs se propager, même s'ils devaient pour cela faire arracher la langue de tous leurs soldats - et museler autrement ceux qui n'en possédaient naturellement pas. Ces bruits de couloir étaient de ceux capables d'effriter même les fondations d'un empire millénaire si on n'y prenait pas garde ; le ver dans la pomme de leur hégémonie si longtemps inchangée. Ce n'était pas aujourd'hui qu'il tolérerait de la voir s'effondrer, encore moins à cause d'un vulgaire primate.
« Il va falloir prendre des mesures rapidement. Faire en sorte qu'ils n'aient pas l'occasion de penser que nous avons perdu le contrôle. Les convaincre que tout ça fait partie du plan. » Pensivement, il fit remuer l'alcool au fond de son verre, les yeux rivés sur sa robe pourpre. « ...Et bien sûr, concevoir de quel plan il peut s'agir. »
Car s'ils n'en avaient pas encore, il était évident qu'ils n'allaient pas rester sans réagir. Ce « Broly » - cette brute écervelée - pensait-il réellement qu'ils allaient accepter cette domination ? Que ce soit Freezer ou à fortiori lui-même, ils jouaient déjà à ce jeu bien avant qu'il ne naisse.
« Par chance... » reprit-il en sirotant le grand cru qu'on lui avait apporté, plus assoiffé qu'il ne l'aurait cru. « ...Il n'a pas l'air de savoir ce qu'il fait. Sans doute n'est-il au pouvoir que depuis très peu de temps. Il ne devrait pas être trop compliqué de lui faire regretter son geste. »
Peut-être était-il un valeureux guerrier, tout abruti qu'il soit, mais cela ne le rendait pas pour autant capable de commander - et il ne tarderait pas à apprendre la différence. Si Cold n'avait pas beaucoup plus d'estime pour le roi Vegeta III en son temps, au moins celui-ci avait-il le bon sens de ne pas venir le provoquer inutilement. Bien sûr, sa puissance n'était en rien comparable à celle que démontrait aujourd'hui le « Super Saiyan Légendaire », mais c'était aussi ce qui rendait ce dernier bien plus susceptible de tomber dans un piège, rendu trop confiant par ses capacités. Sa première erreur avait été de ne pas connaître sa place. À leurs pieds - comme tous ceux de son espèce.
« Nous allons devoir jouer finement. » dit-il en se redressant dans son siège, mettant plus en évidence sa silhouette démesurée, même face à sa progéniture. « Dans leur état actuel, nos troupes ne peuvent pas se permettre un assaut frontal. Mais le temps joue en notre faveur. » Il reposa son verre sur la table, vidé de son contenu. « Rappelle-moi combien de temps vivent ces barbares ? Cinquante ans ? Même si nous ne faisons rien, il ne lui faudra pas longtemps pour être trop vieux pour régner. Surtout à la tête d'un peuple qui ne jure que par la puissance. »
Certes, c'était par la puissance que sa lignée s'était imposée aux autres Démons du Froid, spécimens d'exception à la force incomparable, mais ils ne se résumaient pas à cette seule qualité. Tout au plus cela leur avait-il donné les moyens d'asseoir sans heurt leur politique. Considérant qu'ils étaient encore aujourd'hui à leur tête, n'était-ce pas la preuve qu'ils avaient bien fait de revendiquer cette position ? Ce qu'ils en faisaient n'était peut-être pas du goût de certains, mais on ne pouvait renier leur prospérité... Du moins jusqu'à maintenant. Appuyant l'angle de la mâchoire sur son poing, il planta son regard dans celui de son héritier de l'autre côté de la table, un rien de sévérité dans l'expression.
« Mais j'espère que tu ne comptes pas rester gentiment à attendre. »
Freezer avait déjà quelques décennies de règne au compteur, il est vrai - mais une si courte période était insignifiante pour des êtres capables de leur longévité. Bien qu'il lui ait d'ores et déjà succédé, il ne lui en restait pas moins quelques petites choses à apprendre - et son père serait là pour le guider, aussi longtemps qu'il le faudrait. C'était, après tout, une affaire familiale, et il n'avait pas l'intention de la laisser s'effondrer. Oui, il allait y mettre bon ordre, et qu'importe le nombre de singes qu'il lui faudrait personnellement étriper.
Freezer
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Sujet: Re: Souvenirs du Roi Cold Lun 4 Juil 2022 - 11:34
Si la salle du buffet n’était naguère dérangée que par le bourdonnement des instruments électroniques, il semblerait que même eux se soient tuent lorsque père et fils furent réunis. Une concentration d’autorité qui pliait la volonté de quiconque était assez malin pour le concevoir, la robotique ne faisait pas exception. Et face à un espace plus silencieux que jamais, les tyrans firent le bilan quant à la précarité de leurs possessions. Car pour certains, la domination hégémonique de la famille Cold touchait à sa fin. Ces rumeurs étaient accentuées par la défaite récente de Freezer face au Roi des saiyans, une débâcle qui avait couté cher à sa crédibilité. Le cadet fulminait intérieurement, il ne digérait pas la raclée que lui avait infligé le super guerrier de la légende. Le jeune démon du froid s’était élevé au rang de dieu, il avait atteint un niveau prodigieux qui avait fait de lui un génie du combat presque imbattable. Mais cette belle histoire était devenue un cauchemar qu’il allait devoir supporter pendant des siècles.
Fort heureusement, le patriarche Cold veillait au grain.
Impérieux, il s’était chargé personnellement des quelques contestataires. Il fallait dire qu’ils avaient surement servis d’exemples ; rares étaient les officiers traitres dans cet empire oppressant ou la liberté personnelle n’était qu’un mythe interdit.
« Votre diligence est appréciable, père. »
Remarquât-il en sirotant son breuvage, assuré que son géniteur fut un commissaire probant.
Mais de telles mesures n’étaient que des remèdes périodiques, il était néccéssaire d’agir avant que cet état d’esprit anarchiste étende son emprise sur toutes les instituions impériales. La tyrannie ne devait éviter de marcher dans les pas de la sublime porte Ottomane.
« Ces « mesures » ne doivent pas se résumer à un jeu politique. »
Rétorqua le souverain d’Héra suite aux allégations de son père quant à la stupidité de Broly.
« Je pense justement que son insouciance le rendra invulnérable à toute intrigue de palais. Ce singe est certainement invincible à la plupart des poisons, et gare à nous s’il nous sait responsable. »
Cette situation plongeait le jeune empereur dans de profondes réflexions, il connaissait mal son adversaire au-delà de ses évidents préjugés. Mais encore une fois, la sagesse du Roi Cold calibra correctement les pensées de son fils.
« C’est vrai qu’il n’a rien d’un commandant, ni même d’un monarque. »
Le démon du froid cadet ne frotta le menton, abandonnant sa coupe vide au profit d’une posture du penseur.
« Il est fort probable qu’a l’avenir, il soit officieusement supplanté dans la direction de son ersatz d’empire. Mais qui sait combien de temps cela prendra ? Et il nous faudrait être assez agiles pour saisir cette place de choix. »
Le Roi Artic était aligné aux dernières pensées de son fils : le temps jouait en leur faveur, chaque minute passée affaiblissait l’organisation administrative de l’hégémonie de Broly. Il souleva également la question de l’âge, mentionnant qu’un saiyan ne vivait pas bien longtemps à l’échelle d’un millénaire. Malheureusement, les singes de l’espace étaient aussi de grands copulateurs, nul doute que le guerrier légendaire convoitait une progéniture nombreuse pour assurer sa suite.
« 50 ans, ça doit être ça. »
Les deux Colds étaient bien bêtes, ils se basaient sur ce qu’ils voyaient et non pas sur la science. En réalité, un saiyajin pouvait vivre jusqu’à 150 ans.
« Mais il aura sans doute une descendance, plusieurs itérations de sa propre personne, sans doute avec le même potentiel. »
Il affuta son regard d’un peu de malice.
« Il faudra, eux aussi, les faire disparaitre. »
Finalement, le patriarche intima à Freezer de présenter ses propres projets de soutien à l’empire. Fort heureusement, le cadet s’était préparé à cette question et n’était pas venu les mains vides. Il prit possession de la télécommande située à équidistance de son géniteur et pianota quelques instants. S’en suivit l’animation de l’écran situé face à eux qui leur exposa le visage d’un homme qu’ils ne connaissaient que depuis peu.
« Le dieu de la destruction Auros. Voilà mon plan, père. »
Répondit-il fièrement en abandonnant sa manette.
« Vous n’êtes pas sans savoir que cet « envahisseur » s’est débarrassé du seigneur Beerus ? »
C’était arrivé il y a peu, les deux forces de la nature avaient combattues dans l’espace lors d’une bataille épique. Ce duel avait vu l’Elyséen en sortir grand vainqueur, l’univers 7 ne disposait plus d’aucun rempart pour assurer sa survie face aux super-menaces extérieures. Tyrannique, Auros parcourait depuis l’univers à la recherche de criminels qu’il souhaitait voir mort, anéantissant tout brin de résistance au passage.
« Nul doute qu’un dieu de son genre ne cherche à étendre son empire encore d’avantage… Il ne combat que pour la vengeance. »
Le démon du froid se tût, faisant vaguement signe à un de ses laquais de le servir. La coupe pleine, il sirota le divin breuvage avant de poursuivre.
« Nous pourrions en profiter. Je compte le rencontrer dans quelques jours, j’ai ouïe dire qu’il se dirigeait vers la planète Vegeta. »
L’immense armée Elyséenne n’était pas difficile à suivre, elle ne dissimulait pas sa présence et déclarait clairement ses prochaines visites. Pourquoi se cacherait-elle ? Rien ne pouvait ralentir son inexorable progression.
« J’essaierais de m’attirer ses bonnes grâces à l’aide des efforts diplomatiques que tu me sais capable de faire. Et biensûr… »
Il claqua des doigts, la grande porte par laquelle il était venu s’ouvrait de nouveau, laissant ainsi passer quatre soldats portant un lourd coffre aux fioritures transpirant le luxe. Cette mallette aux trésors était couverte d’or et de joyaux, profitant d’une poignée en Crystal et d’un sceau « Cold » en uranium enrichi brillant.
« J’ai mal à la tête depuis que je traine à coté de ce truc. »
« Silence en présence du maître Freezer ! »
Les hommes de main déposèrent le butin, dévoilant son contenu en soulevant le clapet. A l’intérieur se trouvait une véritable caverne des merveilles : de l’or en tonnes, des joyaux, rubis, diamants et du mythril. Mais l’œil observateur du monarque pouvait aussi remarquer la présence d’un métal plus rare encore : le Kuronium, précieux quoique qu’inutile.
« Bien que je sois persuadé qu’il soit infiniment riche, vous devez me concéder qu’un avare n’est jamais rompu de richesses. »
Une fois que l’ancien aura convenablement observé le contenu du coffre, ce dernier fut refermé puis ramené dans la réserve. Ce genre de cadeau était couteux, mais l’empire Cold pouvait aisément se permettre de telles exceptions pour des invités aussi prestigieux. C’est avec un brin de d’assurance que le cadet repris son discours.
« Faites moi confiance, père. Bientôt, ce dieu de la destruction nous mangera dans la main et nous offrira l’univers entier en concession de notre amitié. Hinhinhin… »
Terminât-il en poussant un petit rire narquois, il était persuadé que son projet était le meilleur et qu’il porterait ses fruits. Ce que ne savait pas Freezer, c’est que sa fantastique idée allait le mener droit au tombeau. Il entama ensuite sérieusement sa coupe de vin, il devait aborder un second sujet qui lui semblait tout aussi important que le premier.
« Maintenant, nous devons parler de l’imposteur… Nous devons agir pour en finir avec cette machine revendiquant le titre de mon frère ! »
S’exclamât-il avec une sensible frustration. L’idée de revoir Cooler dans la course aux héritiers était une terrible nouvelle, qui combinée à cette histoire de grand guedester, la rendait insupportable. Car jamais il n’avait caché sa profonde aversion pour son frangin, ils étaient depuis toujours des rivaux mortels. Et maintenant que sa némésis naturelle n’était plus qu’une boite de conserve, sa légitimité s’en trouvait renforcée. Mais ça ne lui suffisait pas, il voulait convaincre son père de la dangerosité, avérée ou non, de l’influence de l’étoile de métal.
« Vous l’avez vu de vos propres yeux, cette créature mimant les traits de Cooler. Ce spectacle immonde ne peut pas durer plus longtemps. Ce Guedester nous fait tourner en bourrique comme nous cherchons à le faire avec Broly ! »
Le jeune tyran y mettait beaucoup d’émotion, il trouvait le retour de cet imitateur injuste.
« Souvenez-vous de ce qu’il vous a répondu lorsque vous lui avez demandé qui contrôle entre lui et la machine ! »
--------------------------------------------------------- 1020 – Palais d’Héra, résidence de l’empereur-dieu Freezer
Artic se souvenait des plusieurs détails de cette scène : Les décorations orientales extravagantes du hall, l’absence de la moindre poussière ou plus simplement la liste des protagonistes de cette scène. Il était face à son fils cadet qui avait pris position sur le trône de sa récente acquisition, à ses côtés se tenait Lava, un ami de sa plus jeune progéniture. Ensemble, ils discutaient des méthodes à adopter pour traquer efficacement l’important groupe de rebelles de la planète.
Ce brain-storming fut interrompu par l’arrivé d’une quatrième entité : Cooler lui-même. Robotisé, l’ainé se présentait au sein d’un corps totalement mécanique et revendiquait ce qui revenait à son enveloppe charnelle. Freezer s’était aussitôt offusqué, refusant de croire qu’il s’agissait de son frère. Quant au patriarche, il avait pris l’initiative de poser une question cruciale.
« Cette intelligence artificiel. Dispose t-elle d’un nom? Et es-tu en contrôle? Ou bien est-elle en contrôle? »
L’automate lui répondit aussitôt.
« Oui. Le superordinateur répond à un nom. Il s'agit du Grand Guédester. C'est avec ce dernier que j'ai été réuni. Aujourd'hui, lui et moi, nous ne faisons plus qu'un. Nous avons pleinement fusionné. C'est à ses côtés que je siège aujourd'hui, au sein de son noyau. Comprenez bien que de l'ancien 'moi', il ne reste qu'une parcelle de mon visage s'accrochant à la vie, connecté à un réseau sans volonté propre que j'influence à ma guise. La question ne se pose donc pas de savoir qui contrôle qui. C'est une symbiose parfaite entre le démon du froid et la machine. C'est le nouveau moi. Mais, concrètement, je n'ai pas de preuves à vous fournir. »
--------------------------------------------------------- « Vous ne devriez pas prendre ce sujet à la légère ! Accepter cette machine comme votre fils revient à légitimer n’importe quoi ! Je suis le seul héritier à l’intégralité de l’empire ! »
Pestât-il, terriblement agacé à l’idée de devoir recommencer des batailles d’influence contre son frère.
Roi Cold
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Sujet: Re: Souvenirs du Roi Cold Sam 23 Juil 2022 - 7:31
D'une certaine manière, les troubles récents n'avaient pas que de mauvais côtés ; on leur devait notamment d'avoir rassemblé Cold et ses fils. Là où ils vaquaient d'ordinaire à leurs occupations - souvent délétères - aux quatre coins de la galaxie, une attaque directe contre l'empire impliquait nécessairement de présenter un front solidaire. C'était de leur patrimoine, leur héritage qu'il était ici question ; ils ne pouvaient pas se permettre de laisser qui que ce soit le menacer. Il en allait de la pérennité de leur affaire - de leur dynastie toute entière.
À quoi bon en réchapper, si c'était pour perdre tout ce qu'ils avaient construit ? D'une manière ou d'une autre, ils devaient trouver un moyen de se sortir de ce guêpier - mais ne sacrifieraient rien pour y arriver. L'ex-empereur n'avait pas sué sang et eau pour amener leurs forces là où elles étaient aujourd'hui pour en donner quoi que ce soit à un babouin ignorant où est sa place. Même s'il n'était plus seul capitaine à bord - ni même le principal -, il n'en gardait pas moins droit de regard sur ce qu'il advenait de son organisation, et comptait bien faire entendre sa voix.
Par chance, sur cela au moins, Freezer et lui étaient sur la même longueur d'ondes. Des deux enfants auxquels il avait donné naissance, c'était toujours du cadet qu'il s'était senti le plus proche ; que ce soit à lui qu'il ait remis son affaire n'était dès lors pas si surprenant. C'était, finalement, dans leur manière d'exercer le pouvoir qu'ils s'étaient le plus distingué, son plus jeune fils faisant montre d'une cruauté étonnante même pour lui. Il n'y avait cependant que peu trouvé à redire : il convenait de le laisser prendre ses aises dans ce qui était à l'époque son nouveau rôle - et les chiffres à la hausse attestaient de l'efficacité de ses méthodes.
Ce qui ne l'avait pas empêché de rester présent ; se mettre en retrait ne voulait pas dire s'effacer complètement. Et si Freezer, pratiquement né pour régner, n'avait que rarement eu besoin de lui, il aimait croire que ses conseils occasionnels n'étaient pas dénués de valeur. Et aujourd'hui plus que jamais, il semblait nécessaire de mettre leurs ressources en commun ; de travailler de concert à se tirer de ce mauvais pas. À faire payer ceux qui en étaient responsables - avec les intérêts.
« Tu n'as pas tort. » Constatant que son verre restait vide, son regard se posa sur l'un des soldats en poste, choisi au hasard. Ce dernier, heureusement pour lui, réalisa rapidement que sa vie tenait à sa capacité à s'improviser échanson. Il fut donc resservi généreusement, et ce malgré les mains tremblantes qui tenaient la bouteille. « Qui aurait pu croire que la bêtise de cette engeance serait un jour à leur avantage ? »
Si l'ex-empereur avait entretenu un rapport cordial avec les Saiyans à l'époque, cela ne voulait pas pour autant dire qu'il les tenait en haute estime : ce n'était que courtoisie professionnelle de sa part. Laquelle s'arrêtait au moment où ils croyaient pouvoir se retourner contre eux - mordre la main qui les avait nourris. Où en seraient ces barbares, si l'empire n'avait pas été là pour partager avec eux sa technologie ? De son point de vue, ils les avaient pratiquement sortis de la soupe primordiale. Cette trahison - car c'en était une, qu'importe comment ils voudraient l'appeler - n'en était que plus infâme. Cold n'était pas sans s'attribuer une partie du blâme. S'il avait fait preuve de plus de fermeté envers eux à l'époque - par exemple en détruisant leur planète avant que son fils n'ait à le faire -, peut-être que les graines de la révolte n'auraient même pas eu le temps d'être plantées ; qu'une aberration comme ce Broly n'aurait pas eu l'occasion de voir le jour. Et en même temps, comment auraient-ils pu prévoir qu'ils reviendraient des tréfonds des enfers après qu'on les y ait envoyés ? C'était au-delà de tout contrôle. Il ne servait à rien de chercher un responsable.
« Je crois me rappeler qu'ils vieillissent rapidement lorsqu'ils atteignent les quatre-vingt ans. » fit Cold en reprenant sa boisson, se remémorant le déclin progressif du roi Vegeta deuxième du nom. « À supposer que ce soit également vrai pour cette erreur de la nature. »
Après tout, Broly défiait toute logique en terme de puissance : de quel droit pouvait-on affirmer qu'il grandirait et vieillirait comme un membre ordinaire de son peuple ? Il ne manquerait plus qu'il reste éternellement jeune - ou trouve un moyen de souhaiter cette immortalité que son fils avait tant recherché. Ils auraient alors un sérieux problème sur les bras. Non que ce ne soit pas déjà le cas, mais même le temps ne serait alors plus de leur côté.
« Fort heureusement, je doute que son éventuelle progéniture partage les mêmes qualités. Et même si c'est le cas, il leur faudra des années avant qu'ils soient capables de l'exploiter. »
Ce qui leur laissait tout le loisir de les exterminer avant qu'ils arrivent à maturité, évidemment. Pour autant qu'il sache, le « Super Saiyan Légendaire » n'apparaissait qu'une fois tous les milliers d'années ; même son propre père n'avait jamais eu l'occasion d'en rencontrer un. Il y avait donc fort à parier que ce statut ne se transmette pas par les gênes, à moins que les précédents tenants du titre n'aient pas eu l'occasion de se reproduire avant d'être exterminés. Quant à savoir ce qui causait l'apparition de ces entités... Questionner Zuno à ce sujet ne serait peut-être pas une mauvaise idée.
« Je doute qu'il ait le respect de son peuple. Il est puissant, c'est vrai, mais leurs précédents leaders avaient au moins la tête sur les épaules. » Et le bon sens de ne pas les défier ouvertement. « Il y a sans doute une partie de la population qui le voit comme une sorte de messie, mais l'autre moitié se retournera contre lui au moindre signe de faiblesse... Ne serait-ce que pour se prouver qu'ils ne sont pas si faibles. »
Un sourire étira ses lèvres. Il avait côtoyé ces primates assez longtemps pour savoir comment ils fonctionnaient. Les différents rois Vegeta étaient peut-être puissants à leur manière, mais pas à un point dépassant l'entendement. En comparaison, ce Broly était tellement incomparablement plus fort que le Saiyan moyen qu'il serait difficile pour eux de ne pas en concevoir de la peur... Et il était bien placé pour savoir exactement quel risque entraînait un règne de terreur. Tant qu'il aurait l'air intouchable, ils suivraient ses ordres sans discuter, mais qu'ils voient la moindre ouverture dans sa garde et il y trouverait plus de poignards qu'il n'en saurait compter. Là encore, un peu de patience pourrait très certainement suffire à ce que les choses rentrent dans l'ordre, mais ce ne serait pas dans leur intérêt. Il fallait une démonstration de force. Et de toute évidence, son fils savait déjà comment s'y prendre.
Ses yeux se plissèrent lorsqu'il exposa son plan. Celui-ci avait le mérite d'être audacieux ; forcer rien moins qu'un Dieu de la Destruction à faire le sale travail à leur place n'était pas donné à tout le monde.
« Tu n'es pas sans savoir que ces divinités sont capricieuses. » prévint Cold entre deux gorgées. « Ton plan a du mérite, mais je ne sais pas dans quelle mesure nous pouvons lui faire confiance. »
Bien sûr, confiance était un bien grand mot, en particulier dans la bouche d'un membre de leur espèce et de leur lignée plus encore, mais la mise en garde n'en était pas moins pertinente. Non content d'être un Dieu de la Destruction - des êtres pour le moins frivoles, si le leur était une référence en la matière -, celui-ci n'était même pas membre de leur univers. Aussi humain qu'il puisse paraître, qui pouvait savoir dans quelle mesure sa conception des choses était différente de la leur ? Ce somptueux cadeau était peut-être la meilleure manière de l'amadouer, mais là encore, il était difficile de se mettre à la place d'un personnage de son acabit. S'il voulait quoi que ce soit, ne lui suffisait-il pas d'aller le chercher et de s'en emparer ? Qui pourrait lui résister ? Le geste seul suffirait-il à gagner sa sympathie, de par la marque de respect qu'il représentait ? Il n'y avait aucune certitude en la matière, aucun protocole qu'ils puissent se contenter d'observer.
« Sers-toi de lui, mais ne t'implique pas dans ses affaires. » suggéra-t-il. « Nous avons tout intérêt à garder nos distances. »
Du moins s'ils ne voulaient pas finir détruits eux-mêmes sur un coup de tête. S'il n'admettrait pas ses craintes à voix haute, il n'était pas sans savoir de quoi ces Destructeurs étaient capables. Même eux - même son fils, plus fort encore qu'ils ne l'étaient - ne seraient pas de taille contre l'un d'entre eux. Comment combattre un être capable d'effacer jusqu'à votre existence ? Cela en faisait l'arme parfaite pour se débarrasser de Broly, il est vrai, mais de tels instruments sont toujours à double-tranchant. Il ne voulait pas courir le risque de voir son fils réduit à néant - ne serait-ce que pour la pagaille logistique que cela entraînerait nécessairement. Ils étaient suffisamment amoindris pour ne pas en plus courir le risque de perdre leur meilleur combattant. Être revenu d'entre les morts était une chose, mais s'il était victime de son pouvoir, il ne resterait pas même une âme à ramener. Mais puisque sa décision était prise, même lui savait qu'il ne risquait pas de pouvoir l'en empêcher. Advienne que pourrait.
Ils n'en avaient toutefois pas terminé. Il y avait apparemment un autre sujet que Freezer comptait aborder encore une fois avec lui. Un ennui palpable se lut dans son expression alors qu'il ramenait à nouveau sur le tapis ce sujet délicat. Ce dernier était, à vrai dire, l'une des raisons principales pour lesquelles l'ex-empereur n'avait pas recherché davantage la compagnie de son plus jeune fils récemment - ou, pire encore, tenté de réunir les deux dans la même pièce. La seule idée lui donnait la migraine. Conscient des difficultés actuelles, il fit un effort pour se montrer diplomate - mais Freezer lui-même n'était pas sans savoir que trop insister ne serait pas dans son intérêt. Son père n'était peut-être plus en mesure de le discipliner physiquement depuis ses récents progrès, mais il avait d'autres manières de le corriger s'il le fallait.
« Les choses ne sont pas si simples. » soupira-t-il, inclinant son verre dans un sens puis dans l'autre pour y voir s'agiter le grand vin dont il s'humectait les lèvres depuis tout à l'heure. « Il reste une partie de ton frère à l'intérieur de cette chose. Il en sait trop pour que ce ne soit pas le cas. Ce n'est peut-être pas grand chose, mais je dois m'assurer de ce qu'il en est. » Avant qu'il puisse contre-attaquer, son regard se braqua sur le visage de l'actuel empereur, son successeur. « Toi-même, tu étais dans un triste état lorsque nous t'avons récupéré après cette débâcle sur la planète Namek. Je m'en souviens clairement : moins de la moitié de ton corps était encore intacte. Certains de nos soldats ont même suggéré que l'on t'appelle Mecha-Freezer. » Et avaient été châtiés en conséquence, mais là n'était pas le propos. L'ex-empereur fit la grimace tant la simple idée que l'on puisse railler de la sorte un membre de sa lignée - que ce soit ne serait-ce qu'envisageable - lui était insupportable. Les soldats à proximité, qu'importe leur grade, frissonnèrent en voyant une craquelure apparaître sur son verre. Il se retint cependant de le faire éclater, ne serait-ce que par égard pour le breuvage qu'il contenait. « Aurais-je dû alors cesser de te considérer comme mon fils et te laisser dériver dans l'espace, jusqu'à ce que la mort ait enfin pitié de toi ? Non. Je t'ai soigné et donné les moyens d'accomplir ta vengeance. » Ce qui s'était retourné contre eux - mais ni l'un ni l'autre n'avaient envie de revenir sur cet épisode funeste. Malgré le ton mesuré de sa voix, sa queue fouetta l'air, attestant de son état de nerfs. « S'il s'avère qu'il est ce qu'il prétend être, il ne sera pas moins légitime que tu l'étais alors. Garde cela à l'esprit. »