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« Tu n’es pas un Moojuu. »

C’est mots me jetèrent un froid. Le roi des Moojuus et toute la communauté m’ont rejeté, juste parce que j’étais différent. Ce n’est pas ma faute si je suis né comme ça, on ne peut pas me juger sur mon apparence ! Je tentai de les convaincre que j’en était bien un, mais au fond de moi je savais la triste réalité, et que tout ceci était une perte de temps. Je commençais tout doucement à m’éloigner de ces félins, et je jetais un dernier regard à cette communauté puis je m’en allais. Ce jour-là je venais d’avoir 13 ans.

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Baelfire n’était à présent qu’un lointain souvenir, j’arrive à présent sur mes 18 ans. Je n’ai pas chômé, et j’ai passé tout mon temps à m’entrainer pour faire comprendre à mes semblables l’erreur qu’ils avaient fait. L’entrainement était relativement simple, mais très efficace : 100 abdos chaque jours, 100 pompes chaque jour et ainsi que 100 squats. J’ai tenu un jour. Depuis je regarde la télé, avec chaque jour qu’une idée en tête : demain je reprendrais. Cela fait 5 ans que j’ai cette philosophie, et je commence à trouver le temps long. Bon ok en fait, j’avais plus de télé du coup forcement je commençais à m’ennuyer. Ah tiens il pleut dehors, ah non c’est seulement l’arrosage automatique. Soudainement j’entendais du bruit.

« Il est encore là celui-là ! »

Mince on m’avait repéré, j’ai donc choisi la solution de la fuite, la solution la plus approprié à mon gout. Bon ok la maison que j’occupais était un de mes nombreux squats, c’est comme ça que je vis depuis que j’ai fuis Baelfire.

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Trois ans se sont passés depuis, je ne me suis toujours pas entrainé, mais je suis toujours aussi bon en math. Néanmoins quelque chose en moi était en train de changer, je commençais à réaliser des choses. Je suis unique et personne ne veut de moi. Pendant longtemps j’ai pensé à qu’une seule chose : rien foutre. Ouai c’est bien de rien foutre, mais au final ce n’est pas assez bien, manger et ne rien foutre c’est pas mal aussi. Mais je crois que j’ai encore trouvé mieux que ça. Vous me direz, que vous ne me croyez pas. Je vous répondrai que je n’en ai rien à foutre. J’ai vu la Terre se faire prendre et j’ai compris une seule chose. J’étais l’élu, celui qui devait gouverner ce monde. Si on me rejetait c’est pour une seule chose : car j’étais trop bon pour tout le monde. Oui ils avaient peur de moi, peur que mon charisme légendaire puisse être supérieur à celui du roi. Oui car j’avais l’étoffe d’un roi. Non d’un empereur. Non mieux d’un dieu. Oui je serais le dieu de ce monde, et dans quelques années on me fera des prières. Oui c’est cool ça comme projet. Bon d’abord je vais faire une sieste.