Mr et Mme brief veillent sur Bulma

A ce moment précis, l’esprit de la jeune scientifique était concentré par les nouvelles qu’avait prononcées le père de Bulma. L’absence soudaine d’Enki ne l’avait pas frappé, directement, à l’esprit. Elle le remarquerait sans doute quand ses pensées seront plus claires. Il est inconcevable, pour une mère, d’oublier la croissance de ses enfants, d’avoir oublié les étapes essentielles de leur vie. Jamais elle n’aurait pu penser qu’elle deviendrait amnésique sur ce point là. Encore, si elle avait été amnésique sur un chapitre de sa vie qui n’était pas important, comme la course-poursuite dont elle a été victime, sur Namek, par un dinosaure. Ca, elle s’en ficherait mais oublier ses enfants : ce fut tout bonnement impossible. Sa mère vint la serrer dans ses bras alors que des larmes coulaient le long des joues de la jeune femme. Malgré tout, un infime sourire vint s’étirer sur les lèvres de la fille de Mme Brief. En effet, la mère de notre jeune héroïne trouvait les mots pour la rassurer. Les films, les photos de famille seront très utiles pour qu’elle puisse retrouver rapidement ses souvenirs. Une génie, peut-être, mais elle savait qu’en étant amnésique, elle pourrait avoir des flashs-backs en voyant ou même en touchant une photo ou un paysage de ses souvenirs effacés. Bulma remerciait sa mère avec un sourire et un regard reconnaissant. Madame Brief quittait la pièce, laissant ainsi le père et la fille seuls. Elle allait sans douter préparer le goûter.

Bulma s’était levée avec peine mais l’avait fait et partit vers une fenêtre d’où reposait, sur une table à chevet, une photo de famille avec Végéta, elle-même, ses parents, Trunks et une jeune fille qui la ressemblait très fort. La jeune femme eut comme un blanc : elle était figée. Ce fut comme si c’était une goutte d’eau qui allait faire renverser le vase. Monsieur Brief l’eut regardé et ajoutait que cette jeune enfant était sa fille nommée Bra. Les larmes de la jeune femme continuaient de s’encourir le long de ses joues. Elle avait une deuxième enfant et elle ne le savait guère. Elle se haïssait. Comment a-t-elle pu l’oublier… BULMA ~ « Bra… » Prononçait-elle dans un murmure. Une battante, le même caractère que sa mère… Elle commençait par tomber vers l’arrière mais eut l’appuie de son père. Elle était interloquée, elle se détestait. Certes, elle n’a pas demandé à être amnésique mais elle ne pouvait pas supporter ses souvenirs de famille envolés… Elle fermait les yeux, des larmes tombaient au sol, lorsque son père eut posé une main douce, presque réconfortante, sur son épaule. BULMA ~ « J’aimerais tant que tu aies raison, papa… Je l’ai oublié… C’est atroce… » D’un revers de main, elle essuyait ses larmes. Ses parents avaient raison, elle retrouverait rapidement la mémoire grâce à leur aide, elle ne devait pas s’endormir sur ses lauriers, tout allait bien se passer. Elle reposait délicatement, avec douceur, le cadre avec la photo de famille sur la table de chevet. Elle allait, ensuite, dans les bras de son père : elle avait besoin de lui. BULMA ~ « Papa, je t’aime, tu le sais. Je remercie le seigneur qu’il ne m’ait pas retiré votre image de mes souvenirs : ça aurait été trop dur à supporter. »

Le père et la fille furent installés sur le lit de la jeune femme. Cette dernière ne voulait plus rester confiner dans sa chambre. Elle avait passé trop de temps sur à l’intérieur de ses couvertures. Des larmes solitaires continuaient de couler le long de ses joues. BULMA ~ « Allons rejoindre maman… » Bulma se levait alors, prête à quitter cette pièce pour une autre. Cependant, elle s’arrêtait près de la porte. BULMA ~ « Papa… » Disait-elle en se retournant afin de l’apercevoir. BULMA ~ « Le jeune homme qui était ici… Enki, je crois… Qu’était-il pour moi ? »

Devenue adulte, la jeune femme n’embrassait plus ses parents comme elle le faisait autrefois. Elle les aime toujours mais nous oublions parfois de montrer l’amour que l’on ressent à ses parents. Cette fois-ci, la jeune scientifique avait montré une douce attention à l’égard de son père en le prenant dans ses bras. Elle avait besoin de le sentir auprès d’elle : ce fut comme si elle l’avait perdu depuis plusieurs années. Cependant, la silhouette de l’être humain, qui s’était présenté à eux, l’intriguait. Ses expressions posées sur son visage laissaient prévoir que quelque chose les liait. Elle avait une drôle de sensation au niveau du ventre lorsqu’elle eut demandée à son père qui il était au juste pour elle. Un très bon ami à elle ? C’est fort possible. Elle haussait alors les épaules jusqu’au moment où son père lui eut divulgué qu’Enki le lui avait confié et qu’elle avait souvent parlé de lui… Bulma ne parlait pas à ses parents d’un homme qu’elle rencontrait du jour au lendemain. Il devait vraiment beaucoup lui compter pour qu’ils aient eu la chance de le connaître… Qui sait ? Peut-être que sa mère en savait plus à son sujet. Comme on dit, une fille se confie plus à sa mère qu’à son père, c’est prouvé. Son père disait également qu’il faisait peut-être parti de la bande de Sangoku et compagnie. Elle fronçait les sourcils. BULMA ~ « Je leur poserai la question... » Elle souhaitait vraiment s’entretenir avec ce dernier et découvrir quelles étaient, très exactement, leurs liens…

Monsieur Brief avait posé, gentiment, sa main sur l’épaule de la jeune femme. Elle pouvait tomber à tout moment, à cause de son léger coma, de son amnésie même, il prévenait à l’avance ce qui pourrait arriver. Lui souriant, ils quittèrent la chambre de Bulma pour se diriger vers le salon. L’odorat de la scientifique fut alerté par la douce odeur qui s’émanait des petites douceurs que sa mère avait préparées avec soin et amour. Madame Brief sortait des albums photos et demandait à son époux où se trouvait les films de Noël. BULMA ~ « Ne t’inquiète pas pour moi papa, ça va aller. Je ne risque rien. Vous êtes là... » Revoir des évènements passées mais oubliées dû à un accident amnésique peut être lourd à supporter pour le cerveau et donc, elle pourrait avoir un étourdissement ou un mal de tête qui ne serait que léger… Elle voulait retrouver rapidement la mémoire pour ses enfants, pour elle, pour son mari, ses parents, ses amis. Elle ne voulait pas que ses souvenirs effacés restent trop longtemps loin de son esprit. Elle prit place sur l’un des canapés qui comblaient le salon, se penchant légèrement vers l’avant afin de prendre une petite douceur, faisant attention de ne pas mettre partout. BULMA ~ « Je me souviendrais toujours de ta bonne cuisine maman. » Disait-elle, souriante. Elle n’allait pas se laisser abattre. Elle était avec ses parents après tout. Regardant son père avec un sourire, elle prit un des albums photos posé sur la table et le feuilleta page par page, restant plusieurs secondes sur chaque page pour bien visualiser les photos et tenter de se souvenir du contexte de l’illustration.

Bulma se rendait compte que son père était inquiet, qu’il était, sans doute, trop tôt, pour elle, de mettre la clé dans le moteur afin qu’elle puisse retrouver les souvenirs qui se sont effacés de sa mémoire pendant une durée indéterminée. La curiosité de la jeune femme l’avait amené à se questionner sur la personne d’Enki. Il semblait étrange mais à la fois inquiet et presque affecté par la mésaventure de la jeune femme. Elle ignorait totalement les réponses sur sa venue mais elle allait tout faire pour le rencontrer et avoir des réponses à ses questions vides. Cependant, pour l’instant, elle mettait cette histoire de coté. Elle est présente avec ses parents et pour le moment, c’est tout ce qui comptait.

Bulma avait laissé échapper un léger rire quant à la réponse de sa mère concernant sa cuisine. Son rire n’était que de courtes durées. Sa mère lui montrait, soigneusement et par ordre chronologique, en premier lieu, les photos de son fils qui grandissait. Elle restait stoïque face à ces illustrations. Il était tellement adorable, bourrée d’entrain et d’énergie. Il montrait, vraiment, qu’il était heureux. Des larmes solitaires vinrent à couler le long de ses joues. Pour une mère, qui a subit une perte de mémoire, s’était difficile de voir des photographies de l’évolution de son enfant. Ensuite, vint le tour des visionnages de films sur les premiers pas de Trunks. En aucun cas, elle ne voulait craquer devant ses parents, s’obstinant à rester forte mais ce fut comme une goutte d’eau qui fit déborder le vase. Des sanglots de larmes s’en allaient de ses yeux pour s’encourir sur ses joues. Se fixant à l’écran, elle écoutait les paroles de sa mère, reniflant presque. BULMA ~ « Il… il est tellement… je ne veux pas qu’il me voit sans souvenirs de lui… » Disait-elle à travers quelques larmes. Le visionnage fut arrêté sur une séquence dans laquelle Trunks faisait un grand sourire face à la caméra. Bulma se levait alors, assez péniblement, s’installant devant le grand écran, posant son index sur la vitre de la télévision, comme si elle voulait caresser la joue de son jeune fils. Elle ne s’imaginait pas sa vie sans lui. Quand elle a appris qu’elle était enceinte d’un petit garçon, elle était, tout simplement, heureuse. A présent, elle a raté tellement d’évènements le concernant… Elle allait faire payer la personne qui lui avait infligée autant de mal pour des choses futiles. Bra… cette jeune fille qu’elle avait aperçu sur la table de son chevet de chambre… Sachant qu’elle était sa fille, son deuxième enfant, son état fut figé face à cette image. Elle n’avait absolument aucun souvenir d’elle, vraiment aucun. Elle fit comprendra à sa mère qu’elle n’avait pas le courage de regarder des photos, des vidéos sur Bra. BULMA ~ « C’est trop dur maman. Je pensais réussir, je ne peux pas... »

La porte se fit à faire du bruit : quelqu’un frappait à la porte. Bulma s’était allongée sur un canapé, se rendant compte qu’elle était trop faible. Elle ne cessait de verser des larmes et de se ronger de l’intérieur. Elle avait pensé très fort qu’elle supporterait cette situation mais elle a trop cru aux rêves… Cependant, ses oreilles étaient en action et elle se demandait qui avait sonné à la porte pour que son père puisse durer à revenir. Malgré les paroles de sa mère lui demandant de rester, elle se levait et marchait, d’une petite lenteur, vers la porte d’entrée. La silhouette de son Monsieur Brief se fit apercevoir. BULMA ~ « Papa… Qui sait ? » Elle ne réussit pas à bien visualiser l’interlocuteur : ses yeux étaient trop embués du à ses sanglots.

( Ce n'est pas un soucis . Tu réponds quand tu le souhaites après tout ^^)