Retour à la case départ

Les yeux du seigneur Cold n’avaient qu’une envie , se fermer à jamais , conserver leur détenteur dans le réconfort du noir intérieur. Mais alors qu’on le poussait inexorablement vers le palais qu’il avait entrevu avant de se reclure sur lui-même , il dut ouvrir ses lourdes paupières , son regard tenté d’observer la lumière angélique, et pourtant si terriblement annonciatrice, des lieux. Un tel comportement n’était pas digne de sa magnificence mais ce retour inexpliqué à la frontière séparant vivants et morts ne signifiait qu’une chose , sa mort , il se souvint alors qu’un saiyan l’avait emmené sur Vegeta et qu’un autre l’y avait tué avec un technique particulièrement redoutable qui avait littéralement séparée sa tête cornue de son corps massif. Et sa mort ne s’enchainerait que par une seule option possible , les enfers , encore cette vaste étendue rocheuse pour le moins ennuyeuse où régnait chaos , folie et désarroi . Qu’allait-il devoir faire cette foi pour sortir de cet épouvantable endroit , chercher sans relâche une nouvelle faille dans cette prison immense. On le poussa brusquement , dépassant tous les autres, devant sa sommité le gigantesque Enma. Plus grand que Cold ne le serrait jamais, le Roi au caste barbare et à la barbe qu’on qualifiera par le même adjectif , gardait une posture professionnelle redoutablement impeccable , aussi impeccable que le coup de marteau qui vous envoyait tout droit aux enfers, pensa le démon du froid.

_ Ravis de vous revoir , lança Cold sur un ton ironique, je présume que ma destination n’a pas changer, grogna-t-il en attendant avec peur et colère le verdict du grand homme, qui n’avait visiblement pas l’air de vouloir opérer un nouveau jugement, et à raison.

Enma vit arriver à son bureau un individu qu'il avait déjà aperçu au post frontière. Il le regarda, c'était bien celui qui se faisait appelé le roi Cold. Lors de leur dernière rencontre il était accompagné de son fils Freezer. L'alien cornu prit la parole. Il n'avait pas changé, Enma lui répondit presque immédiatement.

"Puisque vous connaissez déjà votre destination, alors je vous laisse y aller."

Il lui fit un signe pour lui dire de disposer.