Mr et Mme brief veillent sur Bulma

Mr Brief, en navette avec comme bagage le corps inanimé de sa fille rentra chez lui. Son enfant dans un plaid il ouvrit la porte.
Il se dirigea directement vers l'infirmerie et posa la jeune femme sur un lit coquet et douillet.

Non loin de là, Mme Brief qui cru entendre quelqu'un entrer réagit et cria :

" Qui est-là ?"
" chérie, c'est moi... "
" oh déjà rentrer mon amour ? "

Brief laissa un temps. il regarda sa fille inconsciente.

" Chérie, je suis dans l'infirmerie. Viens... il s'est passé quelque chose d'affreux."

tout d'un coup moins enthousiaste, mme brief s'exécuta et retrouva son époux. En découvrant sa fille allongée elle fut surprise.

"Bulma ?"
"Elle était sur Dosätz. Quelqu'un l'a empoisonné. Un ami à elle mène l'enquête... Sa vie ne semble pas en danger mais nous n'avons aucune idée de qui lui a fait ça et de la nature du poison."

La femme terrassée agrippa son enfant et pleura avant de se blottir dans les bras de son époux.
Bulma resterait là, à recevoir les meilleurs soins.

Elle se réveillerait peut-être un jour....

Mme Brief était au chevet de sa fille... Bulma était sous surveillance depuis les longs jours qu'elle avait passé ici depuis qu'Enki, son ami, l'ait confié au Docteur Brief.
Son état était stable.

Mais depuis quelques heures, Mr Brief était plus serein ; il venait d'avoir Enki au téléphone et leur échange avait été positif... Non seulement Enki avait retrouvé les coupables, mais en plus ils avaient appris que le poison qu'elle avait reçu n'était qu'un puissant anesthésiant. Bulma se réveillerait donc tôt ou tard.

" Chéri ? "

Le professeur Brief entra dans la chambre de Bulma, d'où sa femme venait de l'appeler.

" Chéri, j'ai l'impression qu'elle a meilleure mine."

Le père sourit en regardant sa fille. Endormit ainsi, elle était si ravissante ! Il s'assit près d'elle et utilisa les instruments de mesures cardiaques laissés par le médecin. Il se concentra.... Et son regard s'illumina.

" Son coeur reprend un rythme normal ! Elle va sans doute bientôt se réveiller !! Ahah !! "
Avec précausion, les parents baissèrent le front de l'endormie. Radieux, il s'embrassèrent aussi, soulagée de cette amélioration.
Monsieur Brief se leva.

" Tu devrai rappeler ce garçon... Il avait l'air inquiet."
" Enki ? oui, je vais lui dire. "
" Enki... Mais c'est pas le nom de son ami dont elle nous avait parlé à Noël ? "
" C'est fort probable. "

Alors que Monsieur Brief s'éloignait pour prendre le téléphone, la mère souriait : Enki... Sa fille lui avait beaucoup parlé de lui. Elle avait même déclaré qu'elle l'inviterait ici un de ses jours, même si le café dans lequel il travaillait lui prenait du temps.

" Dit lui de venir, je pense qu'il sera ravi. " ajouta-t-elle.

( je suis connecté d'un cyber-café pendant mes vacs, si c'est pas une preuve d'amitié ça ! :p )


Enki arriva en volant près de Capsule Corp. Il avait une fleur cueillit en chemin avec lui : revoir Bulma, alors qu'il croyait de plus la revoir, qu'elle était endormie à tout jamais... C'était un rêve, le plus beau rêve du monde ! Il cherchait ce qu'il allait lui dire, mais c'était idiot... Bulma serait sans doute fatiguée et ne se rendrait pas compte du temps qu'elle avait passé à dormir. Il espérait juste qu'elle allait bien, et qu'elle serait rassuré de le voir.

Le démon avait prit des risques ces derniers temps : courant après les hommes qui l'avaient empoisonné, tenter de faire justice, de se venger.
Mais il n'était plus question de ça maintenant, seul le réveil de la belle et son sourire importait.

Enki sonna à la porte.
Le docteur Brief, apparemment ravi, lui ouvrit la porte. Enki lui sourit et le père de Bulma lui montra le chemin.

Le démon, timide, presque comme s'il entrait dans un domaine sacré - la chambre de Bulma- se fit discret et silencieux, sa petite fleur en main.
Il appercut la belle, étendue, légèrement relevée, avec sa mère à son chevet. Mais sa mère avait l'air un peu abasourdit.

Enki ne s'en inquiéta pas et sourit à la jeune femme.

" Je suis ravi de voir que tu vas mieux. Bon retour parmi nous. " dit-il souriant, sa fleur toujours en main, adressant au passage un hochement de tête poli à la mère de son amie.

( désolé j'ai pas le temps dde faire plus long, à très vite )

Mr Brief venait de finir de mener Enki dans la chambre. Il n'avait pas entendu les questions de Bulma concernant le prochain arrivé... Mais la mère de la jeune fille avait l'air inquiète. Peut-être que si elle n'avait pas en tête l'identité d'Enki, c'était à cause du choc, du réveil, de la fatigue... En tout cas, elle surveillait la moindre phrase de sa protégée : après tout, après un coma, il peut y avoir des séquelles... La mère allait dire une nouvelle phrase, pour intéroger sa fille sur ses souvenirs, mais fut interrompu par l'entrée e son mari et du fameux Enki.

Mr Brief lui était plus que souriant. Il alla s'assoir près de sa fille et lui baisa le front. "Enfin réveillée mon trésor, tu nous as manqué... Tu as dormi un peu moment. "

Les deux parents attendirent les futures réactions de la convalescente, ne voulant pas la précipité.

( "bon retour parmi nous" :p )


Enki resta à mi-distance, gêné par la présence des parents de son amie qui manifestement avait plus leur place autour d'elle que lui. Les liens de la famille, l'inquiétude puis le soulagement des parents prévalait sur celle d'un ami, aussi proche soit-il.

Bulma le remercia. Elle avait l'air un peu perplexe mais rien de moins étonnant après un coma : après tout elle ne devait pas comprendre tout.
Enki la regarda... Il sentait son coeur se remplir de cette drôle de sensation électrique à chaque fois qu'il posait ses yeux sur ce visage animé qu'il avait peur de ne plus revoir éveillé.

" Enfin réveillée ? J’ai dormi combien de temps ? "
" Plusieurs semaines... Tu étais dans le coma... " dit-il calmement, n'ayant pas envie d'en dire plus pour ne pas l'inquiéter à peine réveillée... inutile de lui dire qu'elle avait été empoisonnée...

Le démon, ayant oublié toute animosité pourtant ressenti envers les coupables de cette attaque auprès de Bulma, était comme apaisé par le regard de la belle sur lui. Il ne sut l'expliquer mais le premier regard qu'elle lui avait porté l'avait flatté... Comme si elle le regardait comme un homme et non comme un ami... Rien de plus agréable que de se sentir regardé par une si charmante demoiselle ! Bulma... Il n'avait jamais osé pensé qu'il était amoureux d'elle. Il avait toujours clamé qu'elle était sa meilleure amie, une femme mariée, et qu'avec tous ses soucis la pauvre épouse au mari peu présent avait plus besoin d'un confident qu'un amant. Une raison qui avait laissé au démon qu'un simple rêve d'amour et non le désir de poser ses lèvres sur celle de la belle.
En ce moment même il ne savait plus quoi penser cependant : il avait passé ces derniers jours à broyer du noir, craintif d'avoir perdu pour toujours celle qui comptait le plus pour lui. Sa raison d'être, son trésor... Son ange. La violence de sa colère envers les coupable de l'empoisonnement avait finalement ressemblé à celle d'un homme voulant venger celle qu'il aimait.

Et si ?

Si oui, c'était peut-être le moment. Une occasion à saisir pour lui dire : après tout ce réveil inespéré était comme une deuxième chance. Peut-être... Après tout elle l'avait déjà serré dans ses bras, elle avait déjà poser ses lèvres sur sa joue, elle avait avoué passer des moments rares et précieux à ses côtés, et il avait déjà surprit -comme quand il était entré- l' oeil malicieux de l'héritière de la Capsule Corporation suivre les lignes de son corps avec plaisir.
Une deuxième chance, ou un nouveau départ. Il regarda la fleur dans ses mains. Il avait peur d'être ridicule... Lui, démon, elle aussi belle et précieuse qu'un ange.

Peut-être... bientôt... Peut-être qu'il lui dirait... Si les parents de Bulma les laissaient seuls... que se passerait-il... Oserait-il ? ... Enki stressait doucement, ne sachant plus où il en était...

Une chose était sûre, qu'il l'aime par amitié ou amour, la seule chose dont il avait envie était de la serrer dans ses bras.

« Est-ce que Végéta est là ? J’ai besoin de lui parler. ... Il est toujours mon mari et le père de Trunks… D’ailleurs, où est il ? »

Paf. Voilà le signe... Enki ravala en un instant douloureux toutes ses fantaisies et redescendit aussi sec sur Terre. Végéta... Bulma ne l'avait pas vu depuis des années, il n'avait jamais été là pour elle, même quand elle était en danger de mort... Enki sentit de la jalousie... Il avait remplit le rôle protecteur et vengeur de cet incapable en son absence... Mais il restait le mari de la belle. Enki l'avait presque oublié ces dernières minutes... Il reprit ses esprits, contenant toutes ses pensées et émotions. Il mit ses idées amoureuses sur le compte de la folie, de l'ivresse des retrouvailles de cet être cher. Il devait se faire une raison... Enki ne serait que le meilleur ami...

A moins... A moins que... Qu'elle n'ait pensé pareil ? Et qu'elle veuille touché mot au sayen pour le quitter ?!!!!
Enki sentit une sensation d'appréhension courir en lui... Se défendant d'avoir des espoirs aussi infondés et immorales... Mais en même temps, trouvant un plaisir fou à envisager ce scénario.

Mme Brief senti dans le regard et le timbre de voix d'Enki comme un zeste de sentiment amoureux. Elle avait déjà vu sa fille parler de cet "ami" mystérieux avec engouement... joie, et étincelles dans les yeux.
Mais... elle avait dit ne pas savoir de qui il s'agissait...

Mr Brief lui n'avait pas l'air de comprendre que quelque chose était en train d'arriver, que Bulma n'était pas dans un état normal... Il répondit simplement à la question de sa fille :

" Végéta ? Il n'est pas passé ici depuis un moment... Je n'ai aucune idée de l'endroit où il pourrait se trouver... Mais j'imagine qu'il y aura bien un moyen de le retrouver ! "
Il imaginait déjà un nouveau dispositif de communication à distance, avec tracking... Mais bon, il aurait fallut que son gendre possède déjà un communicateur... Ce qui n'était pas le cas. " Enki t'as déjà bien aidé jusque là, je pense qu'il pourra aussi nous aider pour ça ! Vous l'avez peut-être croisé dernièrement, entre guerrier, huh ? " Demanda-t-il en posant une main amicale sur l'épaule de l'homme qui avait finalement ramené sa fille ici afin qu'elle soit soignée.

Enki était toujours là, debout, à attendre que le destin fasse son boulot. Bulma avait l'air étrange... Pas seulement à cause du coma... il y avait quelque chose d'autre. Lui aussi savait que ces retrouvailles avait changer quelque chose en lui... une ambition, une envie, un espoir en plus. peut-être était-ce la même chose pour elle ? Bulma avait demandé les raisons de son coma ; le démon ne répondit pas, pensant que le père de la demoiselle le ferai : il était le scientifique et surtout le papa.

" Enki t'as déjà bien aidé jusque là, je pense qu'il pourra aussi nous aider pour ça ! Vous l'avez peut-être croisé dernièrement, entre guerrier, huh ? " dit le docteur alors en parlant du mari que Bulma avait réclamé. Enki se retint de grimacer : il n'avait pas envie de voir l'homme qu'il enviait depuis toujours ouvertement, mais qui n'était pas assez intelligent pour profiter de la chance qu'il avait. Il ne savait pas non-plus pourquoi Bulma voulait le voir... Et il avait beau y réfléchir quel qu'en serait la raison il n'avait pas envie d'être là... Le démon un peu destabilisé par la suggestion de Monsieur Brief ne sut que répondre mais il n'en eu le temps de toute façon : immédiatement, la belle ouvrit la bouche... Enki fut soulagé... Elle avait sans doute compris que ce genre de rencontre avec Végéta n'allait pas le mettre à l'aise... Le démon la regarda, reconnaissant de l'intervention imminente de sa meilleure amie.

« Nous nous sommes déjà rencontrés si je comprends bien… Je vous ai rencontré dans quel endroit ? »

Enki mit une poignée de seconde à comprendre la phrase qu'il n'avait pas vu venir. Elle lui parlait ? ... Manifestement oui, personne d'autre dans la pièce... Mais ... que pouvait-elle vouloir dire ?.... Enki eut presque un sourire, ne réalisant pas. Mais en moins d'une seconde il sentit alors son coeur s'arrêter et le sol s'effondrer sous ses pieds. Il n'était plus qu'un meuble dans la pièce, presque tué sur le coup... Immobile, debout comme un crétin devant les deux yeux brillants qui le regardait du lit.
Comme si la vie venait de s'envoler de son corps un instant... Il se sentait comme une sorte d'objet inanimé, incapable d'exprimer physiquement son sentiment interne : de toute façon, s'il n'était plus rien dans la mémoire de Bulma, il ne pouvait être qu'un objet... A quoi bon être autre chose ici ?
Le démon malheureusement sentait son corps lui obéir à nouveau, au bout des quelques instants qui lui avait paru les plus douloureux et longs de sa vie. Il venait de réaliser que son amie, sa seule amie, sa chère Bulma l'avait oubliée.
Il avait beau essayer d'ouvrir la bouche et dire quelque chose, mais que dire ?

« Où avez-vous connu mon mari ? Lors d’un combat ? »

Non, Bulma, non... Enki te connait toi ! Il te connait si bien !!!! Et cette question était comme un second coup qui venait confirmer la douleur du premier : jamais Bulma ne se serait permise, dans n'importe quelle comédie, de lui poser cette question. Bulma était amnésique. Comme porté par la force du désespoir, le démon retrouva la parole.

" Je ne le connais pas... en fait. Je suis propriétaire d'un bar... Un bar sur Dösatz, proche du grand tournois où les combattants des plusieurs planètes se réunissent... C'est d'ailleurs là que tu... vous avez été empoisonnée. " Il reprit son souffle. Ses poumons ne se remplissaient pas de façon naturelle... Mais il avait apprit toute son enfance à faire semblant... Il affichait un air neutre derrière son voile de sympathie... remarquablement neutre. Peut-être même trop : Difficile de bien jouer la comédie quand c'est pour berner votre raison d'être... C'était un peu comme se berner soit même et se donner un faux espoir de survie...
Il sourit. Sincèrement. Avec une pointe de compassion envers Bulma. Le sourire qu'il affichait sonnait vrai... Il n'était pas forcé. ...... L'ironie du sort... Sa souffrance le menant à la démence lui donnait un rictus remarquablement approprié à ses paroles. " J'y vois beaucoup de monde... Si j'entends parlé de lui, je ne manquerait pas de mener ma petite enquête pour vous le ramener. "

Sa tête lui tournait. Une volonté inexplicable de fuir le gagnait... Fuir Bulma... C'était absurde.
Absurde, comme cette situation irréel de lui vouvoyant celle qu'il avait serrer dans ses bras... Cette chambre était une chambre d'asile ! tout ne devait être que mascarade !! Une comédie !! Un cauchemar d'où il devait s'échapper au plus vite...

La jeune femme devait être satisfaite du baratin d'Enki... elle se retourna vers sa mère et posa une question. Enki ne l'entendit pas... En proie à sa confusion. Concentré sur son apparence... rester debout, rester neutre... Un vrai jeu d'équilibre. Enki n'était qu'un pantin sur un fil prêt à basculer à tout moment... à basculer dans la folie.

« Pourquoi me regardez-vous ainsi ? »

Parce que tu es magnifique... Parce que j'en ai l'habitude... Parce que tu es tout ce que j'ai à regarder dans ce monde où je ne crois qu'en toi... Parce que j'ai cru avoir perdu à jamais la chance de pouvoir te revoir... Parce que je t'aime. Voilà toutes les réponses qu'il aurait eu à dire.

" Je suis soulagé... De voir la plus charmante de mes clientes remise de cet horrible incident. " Dit-il avec son habituel sourire charmeur.

Il la regarda un instant. Qu'elle était belle alors qu'elle venait de dormir des jours... Pas de doute les moments qu'il avait passé avec elle depuis le début devaient être un cadeau des anges. Mais les démons ne méritent sans doute pas un tel présent et les anges eux-même, sans doute, venait de rétablir l'ordre.

« Dans le coma ? Pendant plusieurs semaines ? Qu’est ce qui m’est arrivée ? »
" Tu as été empoisonnée... On ne sait pas encore exactement qui ni pourquoi, mais Enki a déjà mené son enquête et on sera bientôt fixé : apparemment des sales types intéressés par notre argent... En tout cas, ils ont échoués, car tu es saine et sauve ma petite fille ! " Le docteur ravi alla serrer dans ses bras Bulma.

Il se sentait un peu coupable d'être en partie avec son entreprise responsable du danger que sa fille chérie avait courut et espérait qu'il n'y aurait plus de problème.
Quand Bulma parlait de Végéta, il espérait en effet qu'il viendrait vite à ses côtés pour la protéger... En attendant Enki était là et pour le vieil homme c'était un peu rassurant.

Mais ce qui était bizarre était que Bulma n'avait pas l'air de connaître Enki... Lui aurait-il menti ? N'était-il pas comme il avait dit un ami de sa fille ? Et s'il était un imposteur ?
Heureusement Bulma lui avait déjà parlé de lui et puis Mme Brief avait l'air de lui faire aussi confiance.

Bulma demanda justement à sa mère : « Tout va bien maman ? »

Madame Brief, comme son mari, commençait à sentir qu'il était arrivé quelque chose. La mère de Bulma posa sa main sur le bras de son enfant.

" Tu es ami avec cet homme... Tout nous a déjà parlé de lui... Tu... aurai oublié ? "
Monsieur Brief qui était aussi proche de sa fille ajouta :
" Quels sont tes derniers souvenirs ? " Il se demandait si sa fille n'était pas un peu amnésique... c'était possible après un coma. Il hésita même à lui demander en quelle année elle penser être...

( désolée pour le retard !!! J'avais une énorme semaine de projet 3Dqui a même achevé mon ordi -j'écris sur un flambant neuf ^^' - Encore Pardon !! )

« Je fus une de vos clientes ? C’est improbable, je n’ai jamais mis les pieds sur Dö… Dösatz… »

Enki tiqua... En effet si elle se souvenait plus de lui, elle ne se souvenait plus de Dösatz. Il n'avait pas été très malin ; Il essaya de se rappeler si avant leur rencontre Bulma avait déjà voyagé beaucoup... Il l'avait rencontré sur Terre et elle ne lui avait peu parler de voyage en effet... Mais il était clair qu'elle avait découvert Dösatz à ses côtés, il aurait pu s'en souvenir.

Il ne savait pas trop quoi dire... Et c'est finalement la mère de Bulma qui brisa le court silence : elle demanda à sa fille si elle ne se souvenait vraiment plus de lui. Si Enki n'était pas touché par l'embarra de la mère à son égard, il lui aurait supplier de ne pas enfoncé le couteau dans la plaie... Bien sûr que sa fille était amnésique... Il devrait être dur pour une mère de l'admettre...

« Maman, je ne le connais vraiment pas. Son visage ne me dit rien… »

Et pan. Nouveau coup au coeur pour Enki. Déjà meurtri il ne réagit même plus. Son esprit avait déjà depuis quelques minutes compris qu'il était préférable de se mettre en veille et de déconnecter l'extérieur du centre des émotions... Le démon qu'il était, avant sa rencontre avec Bulma, quand il était encore un peu brute, aurait déjà face à un tel choc détruit quelque chose.

Le Professeur Brief, visiblement plus calme que Mme Brief, posa une question sencée :

" Quels sont tes derniers souvenirs ? "

... Enki ouvrit un peu plus grand les yeux, comme si cela lui permettrait de mieux entendre. L'état de Bulma serait clair après cette révélation...

« Je viens, tout juste, de donner naissance à ton petit fils, papa. » Sourit-elle.

Quelle ironie : Le premier souvenir qu'ils avaient en commun était leur rencontre dansu n bar où Trunks était entré, possédé par une marque maléfique. Mais à cette époque, le fils de Végéta était déjà adolescent.

« Où est-il ? J’aimerais le voir. »

Enki n'avait plus de nouvelle de lui. Ni de la jeune Bra... Qui avait disparut de la mémoire de sa mère. Plusieurs années avaient donc étaient effacées de la mémoire de la jeune femme...

« Je sais… Végéta est parti se promener avec son petit garçon. N’est-il pas charmant ? »

Là, Enki ne put retenir une nouvelle sensation de poignard dans son coeur. Il ne savaitp as si c'était par jalousie ou par inquiétude, mais Bulma était loin de la vérité : Certes, il était possible que Trunks et Végéta soit ensemble... Mais par pour se promener. Les deux guerriers étaient peut-être même engagés dans une guerre à l'heure qu'il était...

Bulma... Tu allais souffrir quand on allait te dire que tu étais amnésique... Végéta n'est pas là. Trunks est parti de la maison. Tu as oublié ta propre fille... Bulma... Bientôt, tu seras dévastée... Tu pleureras peut-être... Et le pire était que... l'étranger en face de toi... Tu ne le laissera pas te consoler.
Avant que Mr Brief n'annonce la situation, alors que le démon lisait dans les regards des parents la vérité qu'il fallait dévoiler douloureusement à une fille, le démon se sentit de trop. Et surtout, il ne pourrait pas supporter de ne pas pouvoir la réconforter comme un ami.

L'enlacement d'un étranger n'avait aucune valeur réconfortante.
Et surtout, en la prenant dans ses bras, il risquait de craquait lui aussi.

Doucement, sans bruit, le démon recula pour aller jusqu'à la porte. Il posa sa fleur, encore dans sa main devenu moite, sur un petit meuble de la chambre et sortit de la pièce.

Il fit quelques pas et se dirigea vers ce qui était la direction de la sortie à son souvenir - l'endroit était immense ! A chaque pas qu'il faisait il sentait son coeur se gonflait et envoyé à chaque pulsation des larmes derrière ses yeux. Se retenir... Se retenir...

La sortie ne devait pas être bien loin... Et enfin il sortirait de ce cauchemar immonde.

Alors que Bulma confirmait ne plus se souvenir d'Enki, Monsieur Brief lui demanda ses derniers souvenirs... La réponse fit pâlir les deux parents qui se figèrent sur place. Il échangèrent un regard hésitant.

« Je viens, tout juste, de donner naissance à ton petit fils, papa... Où est-il ? J’aimerais le voir. ..... Je sais… Végéta est parti se promener avec son petit garçon. N’est-il pas charmant ? »

Bulma avait oublié plusieurs année. Pour elle trunks venait de naître et Bra n'existait pas... Son amnésie était inquiétante et paralysé par la frayeur, Mme Brief ne remarqua pas le départ du démon.
Mr Brief, lui, ne sachant que faire, se tourna vers Enki, celui qui l'avait seconder dans cette mésaventure en enquêtant sur la cause du mal de Bulma... Mais en se tournant vers lui, il remarqua que sa silhouette qui quittait la pièce...

Le professeur avait pleins de question à lui poser mais il jugea que rester avec sa femme et sa fille était plus important... même si être le seul homme dans la pièce dans un moment dramatique lui faisait peur.

" Bulma.... " dit-il en lui prenant la main. " Ne t'inquiète pas, c'est le choc, tu as dormi longtemps, ça reviendra vite... " dit-il pour tout ménagement. Il ajouta après quelques hésitations : " Tu es un peu secoué c'est normal... Et tu souffre sans doute d'une petite amnésie. "

Mme Brief savait qu'elle n'était pas "petite" mais ne sachant pas mieux comment annoncer ce genre de chose, se tut et se contenta de rester près de sa fille.

" Trunks est grand maintenant... Et de nombreuses années ont passés. " Il ne parla pas de Bra, et lança un regard à sa femme... Pas la peine de dire tout d'un coup, ce serait assez difficile à avaler comme ça.