Ryu'Zan Sôjibi

Description physique : Doté d'une musculature non-négligeable et d'une silhouette longiligne. De fait, il est un homme agile et vif, effectuer un geste de combat ne lui est donc d'aucune difficulté. En restant dans une description globale de l'apparence de cet homme, on pourrait dire que par sa simple présence, il instaure un climat pesant, comme s'il exerçait une pression afin de s'imposer dans une assemblée de personne. Pour un combattant, il dispose de proportions aimables. Un nez droit, petit, trônant au milieu d'un visage que l'on décrit comme angélique. Ses iris sont teintées d'un vert apaisant. Des cheveux bruns, à la nuance brillante. Ils sont très souvent coiffés originalement et sont extrêmement lisse. Du reste, à une échelle plus immédiate de la description physique de Sôjibi, on note qu'il est constamment vêtu de vêtement amples, lui laissant une possibilité indéniable de mouvement.

Description mentale : Sôjibi est un homme énigmatique et mystérieux. Fier de son art, et sûr de lui, il détient une détermination sans limite à même de le porter là où il le désire. Il est ainsi capable de se faire endurer les pires chose dans le seul but de progresser. Il n'est pas homme à faire parler de lui, aussi fait-il son possible pour se fondre dans la masse dès son arrivée même si derrière un masque impassible se cache un homme aux ambitions monstrueuses. Méticuleux et calme, tout laisse penser que Sôjibi détient une grande sagesse. Il lui arrive d'être accompagné de ce que l'on pourrait juger de compagnon, il est loin d'être le personnage solitaire par excellence, mais est-ce facette ? Observateur et réfléchit, cet homme au combat est un atout majeur, il aime s'adonner au repérage des faiblesses de son adversaire. Enfin, il ne laissera jamais tomber un de ses pairs si tant est qu'il en détienne un jour. Personne ne lui étant semblable.

1398, Galaxie du Centaure.

Les landes autrefois placide de cette planète avait laissées place à une terre en pleine effervescence, empli d'une exaltation profonde. Un masque impassible vivote au gré de ses pas entre les vents candides. Fut-ce un sentiment de plaisance que ressentie à ce moment là la silouhette qui au loin s'approchait ? Absurde, paradoxal et pourtant, nul ne saurait à l'instant comprendre l'enchevêtrement des songes de cet homme sibyllin. Et dans les ténèbres, il s'avançait... A chaque nouveau pas sa vareuse tangant... Celle-ci même teintée de très fines goutelles cinabres, du sang nul doute. Aube en vue.. l'astre diurne fit son apparition peu à peu tandis que le ciel auparavant bleu encre, se teintait en une palette de couleur variée. Belle journée pour la mort, disait-on. Au même instant, la planète se dévoilait une fois de plus... Réduite en cendre. Cette créature venu des cieux avait sévi durant ses pérégrinations nocturnes. Ce fut, une fois toute forme de vie anéantie qu'enfin il se livra à une introspection fortuite, n'étant pas à certains moments mettre de son puissant esprit.

* Qu'ai-je fais ? ... Suis-je l'auteur de cette horreur ? Devrais-je m'en soucier ? Etait-ce ma destiné que de me livrer à ceci ? ... J'ai tant de questions sans réponses... Mais ce n'est pas en attendant de manière éternel que je les trouverais. Cette planète détient des humains potentiellement intéressants, m'y rendre pour savoir... Cet esprit qui rôde en mon âme va sûrement encore reprendre le dessus, je vais apprendre à le contrôler et devenir puissant, plus puissant ? Mais je n'ai aucun but.. Dois-je m'en fixer un ou est-ce par une illumination divine que ceci me sera livré ? ... N'y pensons pas... une chose suffit... Me rendre sur Terre. Pardonnez-moi, vous n'êtes que pion dans une destiné à qui l'on promet les meilleures choses. *

Et dans un râle atroce, le sibyllin quitta cette planète assis sur son trône de fortune dans une capsule spatiale. La direction affichée sur le tableau de bord de celle-ci était la planète bleue. C'est ainsi que l'histoire, la vraie, de Ryu'Zan Sôjibi commença. Ses origines restèrent inconnues, certains pense qu'il fut abandonné dès son jeune âge tandis que d'autres aiment à penser qu'il n'est pas des leurs, un être venu d'ailleurs. D'ailleurs, les conditions dans lesquelles fut trouvé le jeune bambin étaient étonnantes. C'était il y a dix-neuf années avant le fameux évènement, la planète était encore habitée d'un vent soufflant avec émoi sur les collines et falaises nombreuses tandis qu'un atmosphère paisible régnait sempiternellement en cette étendue. Alors que dans la nuée de chant d'oiseaux qui baîgnait une colline située non loin d'une forêt, une tumulte de plaintes à caractère strident se fit entendre durant cinq minute au plus. Personne ne vint pendant une vingtaine de jour recueillir le bambin qui s'éveillait à une nouvelle existence, même si ceci avait plutôt allure de cauchemar jusqu'à l'instant présent. Et c'est enfin que, ces vingts jours passés, une femme vint.

Qui ne se souviendrait pas de son délicat minois ? De ses filins finement taillés, tombant avec douceur en une chute de rein ? De son éblouissant sourire à même de revigorer toutes âmes ? Le plus étonnant fut ce regard envoûtant, le jeune bambin ne se lassera plus jamais de poser les yeux sur la femme qui, par extension devint sa mère, chacun n'y trouvant à y redire. Et ce fut des années ternes en évènement que le jeune, devant adolescant par la suite, vécu aux côtés de sa mère. Rien de bien intéressant jusque là, il ne s'était jamais dévoilé et lui-même ne connaissait pratiquement rien de lui. Si ce n'est une puissance hors du commun de nature capable d'en étonner plus d'un... Mais ce fut surtout lorsque la mort de sa mère survint, que l'être changea radicalement. Tout ceci était pourtant écrit dans l'histoire du monde... Il connaîtrait le bonheur et le malheur, malgré lui. Un masque impassible intervint, comme une sorte de protection, puis des mois suivants conduisit à cet épisode décrit plus haut.