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 Cul-de-sac et cul-de-bouteille.

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Jade Highwind
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MessageSujet: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockDim 26 Jan 2014 - 3:39
Pourquoi avait-elle ce réflexe merdique de compter quand elle courrait ? D'ailleurs les nombres se succédaient sans logique tellement elle était claquée... 2568... C'était sans doute loin du compte, elle courrait depuis plus longtemps que ça... Ses poumons lui brulait la poitrine et ses jambes semblaient ne plus sentir le sol, mais elle avait bien trop flippé en fuyant le bar de la zone désaffectée pour laisser son corps décider pour ses tripes.
*aller, jusqu'à cette ruelle et après on se pose. Encore un effort... Un dernier.*
Les derniers mètres parurent interminables et Jade finit sa fuite en se laissant presque tomber entre deux immeubles, près des poubelles. Sa respiration ne semblait pas réussir à retrouver un rythme normale et même sa gorge lui faisait mal... Le sport, c'était pas son truc, définitivement.

Les yeux fermés, elle plaqua sa tête contre le mur de béton et se laissa glissé pour se retrouver à genoux ; les cheveux ébouriffés et ses deux cul de bouteille sur les yeux, la métamol en ranger se ressemblait pas à grand chose dans la noirceur de la nuit. Juste à une créature essoufflée qui crache ses poumons. Putain, même aux gencives elle avait mal, à force d'expirer et inspirer de l'air froid comme un animal.

Elle finit par totalement se laisser tomber la tête entre ses bras, vidée.
"oh bordel... bordel.... ... putain de bordel."
Elle se calmait un peu, et sentit même qu'il faisait froid... Même si elle avait encore un peu chaud de sa course. La terre était un planète pourrie, malgré ce qu'on en disait. Anarchie complète, temps merdique... Putain et cette odeur de détritus à côté, c'était quand même dégueulasse. Se disant que c'était plus de son âge et qu'elle avait besoin de trouver un style de vie plus approprié à sa personne, la technicienne qui avait déserté avait presque envie de pleurer : la fatigue, les nerfs qui lâchent... la solitude... Le froid... l'ambiance magique d'une nuit à Satan City.
Elle devrait se trouver un hôtel ou un truc dans le genre, mais l'envie de bouger était trop dur à solliciter. Son corps était aux abonnés absents et son courage était momentanément indisponible.

(je ferai plus long la prochaine fois ^^')
Stanley O.
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockDim 26 Jan 2014 - 17:44
Stanley avait abandonné son meilleur ami alors que la joie et l'alcool commençait à redescendre en eux. Il se sent mal, comme sur le point de vomir sans pour autant le faire. Ne sachant comment gérer la situation, il décide de s'asseoir sur le bord du trottoir et de s'allumer une cigarette. Il secoue le paquet... Merde, plus rien. Il jette le paquet aussi loin qu'il peut (environ 1m50) sur la route et manque de tomber dans son effort. Toute action entraîne une réaction. Il se relève droit et va s'appuyer contre la porte de l'immeuble le plus proche avant de s'assoupir quelques instants.
En se réveillant, il constate avec joie deux choses. La première est le fait qu'il est désormais assez lucide pour tenir une conversation, la deuxième est que sa bouteille de Tequila est toujours dans sa main et est toujours à moitié remplie. Pas encore tout à fait désinhibé, il poussa un cri de joie d'une voix enroué et changeante à l'instar d'un adolescent en train de muer.
Il prend une gorgée. T'es con, la tequila c'est pas si bon quand c'est pur n'est-ce pas ?

"Mission: trouver un liquide acide s'apparentant ou étant du citron.
Objectif facultatif: trouver du sel."

Putain, arrêtes de parler à haute voix, les gens vont te prendre pour un débile mental doublé d'un geek si tu continu. Quel abruti ce Stanley...
Bref, il se met à marcher, guidé non pas par son instinct de survie lui ordonnant de trouver des citrons, mais par ses pieds.

"La meilleure façon de marcher, c'est encore la nôtre, c'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer."

A la suite de quoi il commence à chanter diverses chansons allant de Stupéflip à Woodkid. Puis, il voit une jeune fille rousse, probablement une durnambule, courir et se réfugier dans une ruelle, ou du moins dans un espace entre deux immeubles. Son cerveau fonctionne alors à tout allure et une idée lui vient en tête, il se met à marcher en direction de la fille et lui dit d'un ton sérieux et sincère (en gros, on ne dirait pas qu'il a bu, même s'il a une bouteille à la main):

"Hola... T'aurais pas un citron par hasard ? Ou au moins une clope ?"
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockDim 26 Jan 2014 - 19:20
Ne pas chialer... Ne pas chialer... Bordel elle en avait vu d'autre, et elle n'était plus une gamine. Plus de trente balais à trainer ses nerfs merdiques et son émotivité de fillette... Eh beh, frôler la mort sur le front d'une des plus grandes batailles de cette foutue galaxie ne changea rien au fait qu'un type avec un flingue lui faisait toujours aussi claquer des dents.
C'était méga frustrant : elle savait pourtant qu'elle était du genre nerf solide, à jeter la première pierre à qui chier dans son froc devant l'adversité. Elle détestait la lâcheté et elle se considérait comme une battante... Peut-être que l'alcool ingurgité avait eu raison de son caractère. Peut-être seulement qu'elle en avait ras le bol de tourner en rond en ne s'attirant que des ennuis dans la galaxie entière.

Putain de karma.

Elle tentait de reprendre un peu forme humaine, respirant normalement et se redressant, mais ses yeux cachés derrière ses mèches en pétard un peu partout sur son crâne elle se cachait du reste du monde.
Si je ne vois rien, on ne me voit pas... Logique imparable d'une âme fatiguée qui a la flemme de se bouger. Sauf que la physique du monde est sévère et une voix de jeune homme la fit sursauter, l'obligeant à redresser sa tête, surprise.

On lui demandait du citron. Ou une clope. Elle regarda complétement hébétée le type sortit de nul part : était-elle elle-même altéré dans son jugement, ou bien ce qu'il demandait était complétement vide de sens... Un citron au milieu de la nuit entre deux ruelles... Elle fronça ses deux petits yeux derrière ses lunettes pour s'habituer à la noirceur de la nuit et aux contraste des réverbères : Un gamin, maigrichon à faire peur... longue asperge qui la dépassait d'au moins 2 têtes.

" Je... Nan désolée. "
En fait son air désolée était quasi-sincère : désolée de pas comprendre où tu veux en venir mec, avec ton citron. Mais comme si l'envie de rester seule ou de perdre la face face à un gamin lui plaisait pas tant que ça, elle se sentit obligé d'ajouter : " Mais c'est une bonne suggestion. J'y penserais." Elle baissa les yeux et remarqua la bouteille de Tequila et sourit, doucement, comprenant. Elle avait déjà vu ça dans un bistro terrien sur une route commerciale interstellaire. Un shot plutôt sympa... ça avait un nom court... bang ? pouf ? ... paf. Ah oui.
En tout cas, la métamol se doutant que toute personne un brin logique se douterait que personne ne trimballe un citron dans ses poches : elle conclut que le jeune gamin l'invitait donc à boire avec elle par la présente, l'excuse de la recherche d'un citron étant une sympathique prise de contact.

" On dirait que je suis pas la seule à avoir soif. " Sourit-elle, toujours fatiguée. Après tout elle avait courut, normal d’avoir la bouche sèche. Elle plongea sa main dans les nombreuses et désordonnées couches de son accoutrement, et en sortit une flasque : Un fond de vodka citron... Faute de mieux. Amusée elle lui balança après en avoir pris une gorgée. Après tout elle était bien placée pour savoir que le besoin de s'hydrater était parfois plus que naturel, quasi-vital.
Mais en étant face à lui sur ses deux jambes, elle se rendit compte qu'elle avait un peu forcée sur une suspension de sa jambe. Son matos commençait à manquer de révision, mais à vivre en clocharde de planète en planète, elle avait pas trop eu l'occas' de faire dans le support technique. Cordonniers, mal chaussés... toussa.
Elle regarda l'ado en s'appuyant sur le mur, forçant un peu sur sa jambe comme pour se dégourdir. Hésitant à être un peu directe mais se disant que ce serait con de passer à côté de l'occas' elle reprit la parole : " Dis, je débarque un peu... Mais tu connaitrais pas un endroit où je pourrais passer le nuit ? " Avec son air de gamin paumé, nul doute qu'il serait un bon indic, ou du moins assez démerde pour lui dégoter un truc : vu l'heure et son look, l'alien se doutait qu'aucun hôtel ne lui ouvrirait ses portes. Restait plus qu'à espérait qu’il l'emmènerait pas dans un autre merdier... Vu qu’elle avait le chic pour toujours se retrouver là où il ne fallait pas...
Stanley O.
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockLun 27 Jan 2014 - 23:36
Comment ça c'est une bonne suggestion, elle se foutrait pas un peu de sa gueule là, putain, en plus d'être naine faut qu'elle soit chiante ? Non, mais non. Il doit juste mal interpréter les choses. Quel abruti fini alors ce Stanley, même pas foutu de comprendre trois mots de manière correct. Heureusement que même éméché, il prend assez de recul pour voir s'il ne se trompe pas. Parce que sinon, il serait probablement déjà en train de la taper... Et se faire rétamer, qui plus est par une fille, n'était pas la meilleure des choses à faire (PS: cette phrase n'est pas du tout machiste... Mais voilà quoi, une fille ! C'est la honte. Bref...).
Il remarque alors deux traits bizarre sur ses joues, comme des larmes. C'était à la fois étrange et très classe. Mais quelle genre de fille irait se faire tatouer des larmes alors que c'est déjà une rousse. Faut être suicidaire, ou aimer l'attention... Ou les deux. Remarque, un suicide, c'est le plus souvent une sorte d'appel à l'aide, donc une forme de demande d'attention. De plus, si on se suicide, c'est car les gens oublie de nous prêter attention et donc, ne voit pas à quel point on souffre... Est-ce que je ne viens pas de dire deux fois la même chose de manière différentes ? Et surtout, est-ce que je viens d'épiloguer sur le fait qu'une rousse à des tatouages ?

"Tais-toi cerveau ! T'es bourré !"

Est-ce qu'il vient de parler à haute voix une nouvelle fois... Le con.
Bref, à son tour, l'inconnue sort une bouteille rempli d'un liquide qui est sans doute aux antipodes de l'eau quant aux effets qu'elle produit sur le corps et l'esprit. Quelle alcoolique... Récapitulons, naine, rousse, chiante et alcoolique... C'est sans aucun doute la Reine Mère des Durnambules, il faut la brûler !
Bref, arrêtons d'épiloguer là-dessus, c'est ridicule t puéril...

"Dis, t'as une âme au moins ?"

Bonbonbon... Passons, directement à sa question, trouver un endroit pour dormir, là-dessus, Stanley savait quoi répondre:

"Un endroit pour dormir ? Héhé, mais regarde autour de toi, dit-il en tournant sur lui-même tout en écartant les bras, la rue est notre terrain de jeu ! Bordel, il faut apprécier la rue, aimer la rue. C'est là que repose la vie d'une cité aussi grande que celle-ci. Bordel quoi ! Aimez la rue !"

En définitive...

"Moi je dors dans la rue,, mais si tu insistes tellement, j'ai un appartement bien moisi à une grosse heure de marche d'ici... Libre à toi de faire ce que tu veux. Mais bon... La rue quoi !"

Stanley aime la rue autant qu'il aime toutes les autres choses qu'il aime. Mais par la rue, il n'entend bien sûr pas que l'architecture, il parle métaphoriquement, des gens qui passent et du spectacle fabuleux qui en découle. Il aime la rue. Vraiment.
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockVen 31 Jan 2014 - 11:47

L'espace, frontière de l'infini... La hauteur d'Archimède son vaisseau li donnait ne vue imprenable et magnifique sur les étoiles et la Lune, particulièrement belle ce soir la. Mais Blake s'en foutait royalement. Pour ,lui, c'était grand, froid, et terriblement inutile à sa vie. Les deux jambes posé sur le manche du vaisseau, le cigare à la bouche, la radio passait un Hard Rock des plus fameux, le tout entrecoupé de débats houleux sur les agissement général des héros de la galaxie. L'un affirmait l'intérêt de leur présence, et défendait leur cas, l'autre crachait à la figure de la protection offerte par ces hommes et femmes. Un petit gout de déjà v fit son apparition, avec la loi Keene... On sentait que le public avait été bien endoctriné, car il hait le défenseur des héros, lui hurlait des insultes et lui lançant divers objets. Edward ria alors, il s'imaginait à la place de ce pauvre malheureux, et en train de frapper à mort tout ceux qu'ils le contrediraient et offrant une salade de plomb au présentateur.

La terre était bien calme depuis quelques mois, et Le Comédien n'avait rien à se mettre sous la dent à part quelques bolcheviks résistant dans les bas fond de Satan city. C'était évidemment un bon petit défouloir, mais rien de bien incroyable, par rapport a ce qu'il avait pu vivre ces dernières années. Entre la transformation d'Archi en vaisseau spatial, le combat avec l'amazone dans la forêt... Ah! ce combat était plus qu'un bon souvenir, c'était comme du caviar dans son esprit. Une petite rebelle vilaine comme il aimait. Il avait senti a quel point la femme pouvait aller loin avec ce corps divin. L'utiliser comme une arme avait été une chose bien dommage. Mais cette bimbo du fin fond de la forêt  n'avait pas été que le seul combat qu'il avait exécuté...
Ix... un gout amer dans la bouche, celui d'un combat non terminé, d'une vengeance non assouvi. Il était a la merci d'Eddy, mais un homme était apparu lui voler son trophée, le sauver. Minable et si peu gentleman dans le combat... Il lui rappelait Moloch sur certains aspect : pas assez noble pour accepter la défaite, trop fier pour se faire capturer. Bref! Le comédien avait besoin d'un combat, et pas n'importe quoi comme combat, un bon combat défouloir ou il pourrait faire le maximum de mort, au prix de sa vie, si il le fallait, mais au moins quelque chose qui l'amuse, bordel c'était pas sa vie ça, c'était trop doux et mignon!

Il avait entendu des bruits de couloirs, sur un groupe qui agirait dans l'ombre, un groupe ou on ne connaissait aucun de ces membres et qui ne se serait pas encore révélé, ou en tout cas on n'en avait que des retours confus. Voila un bel objectif qui lui ferait plaisir : combattre une bande de taré qui veut terroriser la galaxie : Après tout, le comédien  était la pour protéger la veuve et l'orphelin non? Ou du moins protéger la veuve et l'orphelin, puis demander une récompense, le minimum dans se monde bien vide. Mais avant de partir à l'aventure, il fallait recueillir des information sur les membres de cette escouade bien étrange, rechercher ou ils vont et d'ou il venaient. Il fallait trouver des fantômes dans une galaxie trop calme. Et Blake savait que pour trouver ce genre d'information, il n'y avait que les bars miteux qui étaient capable de lui fournir ce genre de fouille merde. Alors il devait faire la tournée des bars ce soir, et peut être en profiter. Il espérait seulement que cette histoire soit vrai : l'univers était bien trop calme. Alors Le comédien écrasa son cigare sur sa botte, pris le manche du vaisseau et descendis en piqué avec la vitesse d'un aigle et la discrétion du vent. Il transperça les nuages, offrant une vision nocturne de la ville et une activité sans précédent. Le comédien savait qu'il devrait faire les rues les plus dangereuses de la ville, (mais elle était dangereuse parce qu'il la fréquentait souvent évidemment !) pour trouver les renseignements qu'il désirait. Alors qu'il se dirigeait vers un bar particulièrement intéressant/douteux, il vit une femme sortir, et courir le plus vite qu'elle pu, la pensant poursuivi par des hommes... Et elle avait raison! Cinq hommes aux allures particulièrement douteuse elles aussi sortir en trombe du bar, quelques secondes après elle. Blake comprit qu'une femme pourchassé par des hommes pouvait être une mine d'or d'information, sur n'importe quel sujet et peut être cette histoire inquiétante : il fallait donc arrêter ces hommes, Yes!
Le comédien attendis quelques instants, le temps que la femme soit assez loin pour qu'elle ne le voit pas, et que les poursuivant soient perdus dans les ruelles de la ville menant a centre de Satan City. Alors, délicat comme un éléphant, il mit Archimède juste au dessus du premier homme et l'assomma simplement en lui assénant un coup de pied bien senti par le haut.


" Coucou les enfants, c'est papa qui rentre avec des tartines de baffe!"


S'en suivi alors ne belle dérouillée de ces hommes de main qui semblait en vouloir toujours plus, se relevant après chaque assaut. Parfait se dit le comédien, un amuse bouche est toujours intéressant! Après un coup de poing monumental, le dernier s'effondra, la mâchoire totalement décharné. Blake laissa les corps ici, avec sa carte de visite : l'avantage d'être a service de l'état, c'était qu'il pouvait tuer des hommes sans se soucier de la prison, tant que bien sur cela ne compromettait pas l'état évidemment ! Le héros remonta dans le vaisseau puis retraça le chemin de la jeune femme qui s'était caché dans ne ruelle. Le comédien en avait tracé des imbéciles dans la ville, mais elle s'en était bien sorti : enchaînant les virages a droite et a gauche, sans une vue du ciel il ne l'aurait pas retrouvé.
Alors qu'il allait garer le vaisseau et parler à la femme, il vit un homme a l'allure bien étrange arriver, probablement saoul. Il plaça le vaisseau pour qu'il ne soit pas vu, et démarra l'écoute de conversation a distance, pour entendre la teneur de leur paroles. Il ria alors : l'homme demandait un Teq-paf, une des boissons préféré de Blake. Il sortir alors le vaisseau de son mode camouflage, se gara juste au dessus des deux personne et sortit du vaisseau avec son kit : on ne sort jamais sans pouvoir se rafraîchir le gosier. Rangé dans un étui à guitare banal, il y avait : des verres, un couteau, du sel dans une salière en forme de cactus, deux bouteilles de tequila et des citrons gardé dans une poche de frais. Il donna l'étui à guitare à l'homme


"Amuse toi coco, me siffle pas toute la tequila, et on dit merci"


Il se dirigea alors vers la femme, qui semblait totalement dépassé par les événements. Le comédien arbora un sourire et pris ne voix mielleuse


"Chaton, ne traîne pas dans les endroits pour monsieur, tu risque de te faire bobo à la tête! C'est dangereux la nuit dans des coins si peu éclairés"


Eddy savait qu'il l'avait probablement vexé, il repris alors juste après sur un ton plus dur, plus sec


"Je t'ai sauvé la peau chaton, cinq gars bien gros t'avait chassé et t'aurais découpé en morceau. Vu l'état dans lequel tu est, il vaut mieux que tu évite une connerie face à moi, je suis pas du genre à être sympa deux fois de suite... Bon ! Maintenant, ma récompense !"


Il avait pensé à la violer puis l'interroger, mais elle n'était pas à son gout et il était pressé


"Je cherche des réponses à mes questions, et tu sais peut être quelque chose. Toi aussi, gros naze, viens voir!"


Il attendis que l'homme se rapproche de la conversation. Il prit un air sur, et fit comme si cette légende était vrai, qu'il y connaissait un rayon mais qu'il voulait des précisions Cependant, il était en plein doute, et avançait dans le brouillard :

"Je cherche une bande d'imbécile qui agit dans le dos de tout le monde et se croit tout permis... Il paraîtrait qu'ils ont a leur tête un mec qui reste dans l'ombre. Moi j'en sais rien, mais toi chaton, vu comme t'as fui, tu sais peut être un truc. Alors les enfants, est-ce qu'on a des infos pour tonton le comédien ?"


Avec un grand sourire, il attendait des réponses, et de préférences positive. Cependant, il avait d'éclipsé son étui pour un de ces pistolets, au cas ou quelque chose arriverait, on ne savais jamais...
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockMer 5 Fév 2014 - 1:13
Même si Jade n'était pas spécialement méfiante envers les inconnus, elle se demandait ce que ce gamin allait lui apporter comme surprise : après Mak et Ban aux bars qui avaient fini par l'abandonner l'un après l'autre avant qu'elle se retrouve dans seul au milieu de tarés armé, elle se retrouvait avec un gamin saoul dans une ruelle sombre de la ville la plus imprévisible de la Terre... En fait, les emmerdes, elle devaient les chercher un peu, se dit-elle en souriant, voyant l'ado parler seul à son cerveau. Pauvre mioche, quelle vie avait-il du avoir pour en arriver là, maigre comme un clou, saoul et seul dans la ville, semblant en tenir une bonne couche ? Le sourire amical de Jade se dissipa un peu quand le petit lui demanda si elle avait une âme après avoir un peu buggué sur son visage : peut-être qu'il n'avait jamais vu d'extra-terrestre... C'était un peu dur à croire quand on vit dans une grande ville de nos jours. Peut-être simplement jamais de Métamol, ça s'était plus probable. Après c'était pas une raison pour se demander si les Métamols avaient une âme... Mais bon venant d'un mec bourré, elle ne chercha pas plus loin et se contenta de froncer les sourcils un brin incompréhensive sans poser plus de question.

(oui, on vanne pas les roux sur métamol :p)

L'écoutant raconter que dormir dans la rue était une joie, elle se demanda si elle avait bien fait de lui filer sa flasque... Mais il y avait quelque chose de fascinant dans le regard de ce pauvre paumé, sincère en parlant de son royaume sauvage, vendant pas trop mal son ode à la liberté. Drôle de gamin. Toujours appuyée au mur, elle eut un petit sourire amusé en baissant le regard. Elle fit jouer sa cheville, se rendant compte qu'elle aurait bien besoin de se poser un peu pour revoir ses articulations, et n'ayant pas envie de jouer à l'éclopée en retirant sa jambe mécanique assise dans une ruelle, comme une mendiante.

Alors qu'elle allait ouvrir la bouche pour lui répondre, ils furent interrompue par la vision d'un vaisseau qui sortait de son mode camouflage juste au dessus de leur tête. Le pauvre mioche imbibé allait sans doute halluciné avec un truc pareil : Jade, elle, se décolla du mur pour se redresser, son bras en visière devant ses yeux pour voir quel type de vaisseau c'était, même pas méfiante et plutot zen : Qui que ce soit, de toute façon, elle pourrait pas fuir, un vaisseau à va plus vite qu'une petite mécano. C'est la dure loi de la physique.

Sortit un drôle de type masqué... Il avait l'air de très bonne humeur et portait un étui à guitare. La théorie d'un musicien itinérant ne fut même pas effleuré, remarquant la tenue et les grosses munitions qu'il avait sur sa ceinture. Bordel, des mafieux, des gamins ivres et des justiciers armés comme des tanks... La Terre, la belle planète bleue verdoyante et paisible des magazines... Quelle grosse blague !! Elle n'était pas prêt de revenir ici pour se balader !! Elle qui voyageait pour fuir son passé d'ingénieure en armement... youpi.

Le nouvel arrivant fit un geste poru ouvrir son étui, sans un mot. Le bras de Jade se tendit un peu inconsciemment pour se mettre symboliquement -mais de façon totalement inutile- devant le garçon avec qui elle parlait, mettant son autre main dans son dos pour toucher la crosse de son blaster, s’apprêtant à voir une arme apparaître dans l'étui à guitare.
C'était finalement un mini bar... ou plus précisément de quoi exaucer les souhaits du jeune habitant de SatanCity : citron frais, téquila, sel...
"Tu vas pouvoir me rendre ma flasque." dit-elle un peu sur le cul à son premier interlocuteur.
Elle lança un nouveau regard incrédule, vers le comédien cette fois-ci, puis vers le maigrichon, se demandant s'ils se connaissaient : mais l'attitude un peu hautaine de l'inconnu qui offrit les rafraichissement la fit douter de cette hypothèse, surtout quand il sembla être plus intéressée par elle et que dans un sourire et d'une voix mielleuse, il lui fit un peu la moral, en homme savant avisé. Quel galant homme... Jade lui adressa ce qu'elle voulait être un regard un peu méprisant mais elle était trop impressionnée pour être crédible. C'est pas avec ces nerfs d'acier qu'on va faire avancer le féminisme.
Il continua, un peu plus froid, expliquant qu'il lui avait sauvé la vie : Jade n'en perdit pas une miette, imaginant bien la scène, et un peu rassurée de ne pas avoir été rattrapé par les cinq hypothétiques malfrats. Et maintenant, le mercenaire réclamait une récompense... Des infos. Manifestement elle avait l'allure d'une indic. Un peu rassurée -bien qu'il l'ait menacée- elle reprit assez de courage pour parler.

" Une bande d'imbéciles... Vous en avez une face à vous non ?"
elle sourit mi-navrée, mi-ironique et amusée. "Des petits clans de crétins qui font le boxon à la sournoise, y'en a des pelletés, ça me parait maigre comme signalement... Et même avec de l'alcool je ne pourrais pas retrouver la mémoire et vous aider, je n'ai aucune idée de ce qui se trâme, j'ignore même qui étaient ces connards qui ont voulu me trouer. Merci... au fait. " Elle lança un regard à Stanley qui devait sans doute se désaltérer. " Après, j'ai pas pour habitude de refuser la politesse de quelqu'un qui ne débarque pas les mains vides." Elle se servit un verre en le toisant. " C'est d'ailleurs bien cool le petit côté je-débarque-où-il-faut-avec-ce-qu'il-faut... Il me faudrait un million de zénis pour ma part. " dit-elle en levant faussement les yeux au ciel pour voir un nouveau vaisseau sortir de nulle part exaucer son voeu. Elle but son shot, déçue que cela n'arrive pas. "J'ai pas dû être assez sage."
Sur ce elle s'avança un peu pour se rapprocher du comédien et s'éloigner un peu de Stanley. Un pas ou deux, tout au plus. Elle regarda à nouveau le vaisseau avant de lui demander : " Et vous m'espionnez depuis combien de temps ?" Il y avait de quoi se demander si en effet il était déjà dans les parages quand elle était en train de faire son poker. Mais comme une question sans contre partie n'était pas poli, elle lâcha aussi un "Mon prénom est Jade. Pas chaton." D'un ton léger, pas vraiment pour lui faire une remarque désagréable -si elle lui devait en effet la vie, elle n'avait aucune envie de se mettre à dos un drôle de type armé-, plutôt pour l'informer avec un brin de malice. Elle souriait même, espérant qu'elle avait raison de supposer qu'il ne la traquait pas et qu'il n'était que par hasard là avec eux.
Après tout, c'est Satan City. Le meilleur endroit pour croiser des gens improbables en pleine nuit.
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockSam 8 Fév 2014 - 22:48
Il en avait vu des choses étranges, des actes troublants. Il avait vécu pas mal de choses que des gosses de 17 ans n’ont pas besoin de vivre. Ce genre de choses, d’expériences qui ne font pas grandir, qui ne font pas mûrir, ou ne vous rendent plus mature. Juste qui vous prennent à la moelle et vous déchire de l’intérieur comme si un petit diablotin s’amusait à jouer au Pinball avec vos entrailles. Votre corps souffre, en permanence. Et quant à la tête… Disons qu’elle est bien plus mal en point que tout ce qu’on puisse imaginer. Il suffit de le regarder putain, il a l’air normal ? Non. Il a juste l’air perdu, triste. Comme s’il était nostalgique, comme s’il avait le mal du pays. Le mal d’un pays qui n’a jamais était réel, la nostalgie d’un temps qui n’a jamais existé. Certaines personnes ont du mal à s’intégrer dans certaines classes sociales, mais lui, c’est à toute cette bordel d’humanité qu’il n’y arrive pas. Il n’est pas le seul, mais ça reste cool malgré tout d’en faire un martyr, un porte-parole, un héros du monde moderne hurlant à la gloire d’une putain d’apocalypse qui n’arrivera jamais.
Oui, il en avait des choses étranges. Mais un clown masqué descendant du ciel faisait parti de ces trucs qui n’en faisait pas parti (des choses étranges). Clown masqué, ça fait tellement cliché de répliques de super vilains de toutes époques. Bref, un mec tombe de là-haut, alors, réaction normal, Stanley regarde en l’air et voit le vaisseau du héros. Plutôt cool. Ca le fait sourire, et ça c’est bien. Puis il se rend compte que le mec à un étui à guitare. Il a vu trop de films pour savoir qu’il y a sans doute une Thompson, la fameuse arme de la mafia. Avant. Et il semblerait que la rousse aussi s’est dit qu’il y avait sans doute une arme là-dedans, elle a donc pris soin de se foutre entre Stan et le clown à moustache.
So fut extrêmement surpris de cet acte. Ce n’est pas quelque chose de rationnel, Je veux dire, dans la vraie vie, si quelqu’un dégaine, il n’y aura personne pour se mettre dans la trajectoire de la balle au moment où elle atteindra votre visage, même si vous êtes une putain d’huile avec une armée de gorille garde du corps. Ca s’appelle l’instinct de survie, et même le dernier des demeurés en ait doté. Certes, elle aussi avait une arme, une sorte de blaster. Il n’aime pas ces armes récentes, il préfère les balles aux lasers, leurs sorties est plus marquante. Bref, donc, bien qu’elle ait un flingue laser, ça n’explique pas son geste. Elle n’aurait donc aucune forme d’intelligence ? Ou bien fait-elle partie de cette poignée de gens héroïque qui parcoure les mondes ? Quelque soit la réponse, cette personne n’est pas quelqu’un d’anodin.
Qu’est-ce qu’elle a dû se sentir conne quand il s’est avéré que l’étui ne contenait qu’un kit de Tequila Paf… Attends, un kit de Teq’ Paf ? Qui est-ce qui se trimballe ça sur lui en plein milieu de la nuit ? QUI ? Quand je l’appelais clown masqué tout à l’heure, ce n’était pas qu’un cliché en fait, ce mec est bel et bien un putain de clown avec un putain de vaisseau et qui se trimballe avec des putains de trucs inutiles dans la vie de tous les jours en plus d’être putain d’encombrant. Putain.
Mais bien qu’il ait eu l’amabilité de lui tendre ça, un autre truc lui taquinait le coin du crâne. Elle avait essayé de le sauver, je ne reviendrais pas là-dessus, j’ai déjà bien épilogué à ce sujet. Mais à quel moment lui a-t-il demandé de le sauver ? Et s’il n’avait pas envie d’être sauvé. Sérieusement, quel genre de gosse se trimballe à cette heure dans des ruelles sombres en demandant un citron aux premiers étrangers qu’il croise ? Pas le genre qui pense que sa vie à la moindre importance en tout cas. Il aimerait lui hurler à la gueule tout ce qu’il a sur le cœur, mais voilà, il est con. Et donc, il se tait.
Mais alors qu’elle baisse sa garde étant rassuré par le fait qu’il n’y a aucun danger, Stanley en profite pour se saisir discrètement de son arme, le blaster de la main gauche tout en lui rendant comme demandé sa flasque. S’il était réellement bourré, il n’aurait jamais réussi à lui voler sans qu’elle ne s’en rende compte, mais voilà, c’est un bon comédien ce gars. Alors, ouais, pour jouer le type bourré afin de commencer une conversation, il savait le faire. Il prend donc l’arme et la coince dans la poche extérieure de sa veste la crosse dépassant grossièrement de celle-ci. Mais personne ne semble le noter, tant ils sont occupé à parler de truc de merde tous les deux.
Il ouvre le kit de Tequila, se sert un verre et jette le contenu derrière lui.
Il se lève et écoute plus attentivement. Ils parlent de trucs très… cinématographique ? Comics ? Des trucs très -comment dire ?- stéréotypés. C’est ça en fait ! Ce mec est juste un stéréotype de super-héros classique à la recherche d’une organisation secrète et qui cherche des infos tard le soir tout en en profitant pour sauver les demoiselles en détresse. Clown. Clown de merde.

"Quand vous aurez fini de faire des bébés tous les deux, vous m’appelez, que je puisse moi aussi me joindre à la conversation. Bon, je reconnais que je n’ai pas la foutre idée de où est ou ce qu’est ce que tu recherche, mais ça fait du bien de savoir qu’on ne nous ignore pas. Après, si vous voulez parler en… privé… Je peux vous quitter et vous montrer un hôtel pas trop cher à quelque pas d’ici."

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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockVen 14 Fév 2014 - 11:08


Mon prénom est jade, pas chaton

Il regardait la femme, avec un grand sourire, le cigare calé sur les dents. Il se mit alors a rire et à trouver la situation aussi drôle que frustrante: même  si la femme avait réagi exactement comme il l'attendait (se petit air peureux et énervé qu'il aimait tant), elle n'avait aucune information pour lui, et ne servait donc à rien actuellement . Fausse piste, du temps perdu pour rien, retour à la case départ. Il voulut partir alors, pour continuer ces recherches, mais il savait que  la soirée était foutu, le temps qu'il trouve quoi que ce soit il serait déjà le matin, et pas sur que les informations soit utiles. Alors il décida de passer un bon moment, parce que tant qu'a faire, la soirée pouvait bien être plus marrante que ca, rien n'était encore arrivé bordel! La femme en face regarda le vaisseau, puis pensait que le comédien la suivait, du style à l'espionner. Encore une fois, il ria presque trop fort


"Haha, tu l'aime mon gros vaisseau hein! J'aime débarquer à l'improviste surtout quand il y a de la belle femme en jeu!  Quand t'entre à l'intérieur de mon gros engin, tu verrais, c'est tout chaud et tu t'envoie bien en l'air! J'ai failli l'appeler "Salope", mais un gros naze a décider de l'appeler Archimède! T'en fais pas chaton, je n'ai jamais eu l'intention de te suivre ni de te faire faire un tour dans mon camion, j'ai même pas de bonbons sur moi, si tu vois ce que je veut dire héhé"


Il en riait, mais il était fier d'Archi, et remerciait encore le Hibou de lui avoir offert cette magnifique machine. Sans elle, il y a de nombreuses choses qu'il n'aurais pas pu faire, ni accomplir certaines vengeances... Malheureusement, elle avait été démilitarisé avant que Blake la reçoive... Il ne savait pas pourquoi et c'était bien dommage. Peut être Dan avait il peur que Eddy fassent trop de dégâts avec le vaisseau? Cette simple pensée le fit sourire, c'était très probablement ca...

Mais alors qu'il parlait, il se rendis compte qu'il avait vraiment raison de se méfier: l'homme soi disant saoul avait réussi a subtiliser l'arme que Jade portait à sa ceinture, juste devant son nez, espérant que ni la femme ni Blake ne le vit. Grossière erreur, Blake avait l'habitude des malades dans son genre (rien que Moloch était un bon exemple) et ils était tous trois seul dans la petite ruelle,il était impossible pour Blake de ne pas voir un truc aussi énorme


*Oh ouais mon cochon, fais une grosse connerie, s'il te plait, j'ai vraiment envie de tuer quelqu'un*


Mais il fit semblant de ne rien voir, de se concentrer toujours sur la discutions avec la femme en face de lui, trouvant cette blague particulièrement nulle sur les camions et les violeurs (il en étais quand même un peu fier). Puis le type louche pris la parole, d'un air totalement torché. Maintenant, le Comédien savait, et il ne pouvais plus ignorer: il ne savais même pas si son MAGNIFIQUE kit à tek-paf avait vraiment servi, quel gâchis! Il paraissait avoir un ton excédé et impatient. C'est alors que Blake se mit a penser qu'il aurait peut être un truc à cacher. Pour vouloir prendre une arme et tenter de se protéger, c'est bien que on avait un truc a cacher. Alors, le comédien pris a cœur son nom de héros, et fit semblant de parlé a un homme bourré. Avec cependant le pistolet prêt, chargé d'une munition a haute vitesse, prêt a en découdre. Il lui posa une main sur l'épaule et le regarda droit dans les yeux, un grand sourire et le cigare au bec


"Mais ne t'en fais pas ma couille, je ne t'ignore pas! j't'aime bien tu sais, si tu aime la tequila, tu ne peut qu'être un mec bien comme moi! Bon sinon, sa te tente pas un plan à trois alors? Je suis sur que chaton t'aimerais bien, toi et tout ton attirail de pochetron! héhé"


Il cherchant une réaction, un mouvement qui trahirait l'homme, qui le révélerait sous son vrais jour. Le comédien était de plus en plus convainc qu'il avait quelque chose a se reprocher.

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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockJeu 20 Fév 2014 - 0:46
Stanley était silencieux... Il se servit un verre adroitement et bu en écoutant Jade parler au comédien. De son côté, l'homme masqué avait l'air de se marrer face à elle... Jade haussa une paupière, un brin affectée de le voir rire ainsi. A peine sorti de son rire moqueur, il annonça d'un ton qui se voulait sans doute drôle -parlant de son vaisseau comme d'un... d'une... bref, s'amusant avec une métaphore grasse- qu'il ne l'avait en aucun cas suivit. Il ajouta qu'il n'avait pas voulu l'inviter dans son vaisseau non plus, la comparant à une enfant. Elle n'eut pas de réaction en apparence, un peu blasée des vannes sur sa taille mais trouvant tout de même ça drôle... cependant un peu de fierté -et de vexation- l'empêcha de montrer qu'elle avait aimé l'esprit.

Jade, toujours son verre à la main entendit alors Stanley se plaindre d'être mit de côté et elle le regarda à son tour. Le comédien eut alors un geste envers lui, posant une main sur une épaule du gamin, se voulant sympathisant. Il finit par lui parler de projet à trois moins engageant -et peu sérieux- ce face à quoi Jade ne se démonta pas, et ce coup-ci elle eut un mini sourire en coin, les yeux baissés.

" Je remarque surtout que je suis la seule à m'être présentée... Je ne connais même pas vos prénoms. Je ne veux pas passer pour une de ces filles compliquées et exigeantes qui aiment savoir avec qui on lui propose ce genre de pratique mais la moindre des choses serait de vous montrer polis avant d'envisager quoique ce soit." Bien sûr elle n'envisageait pas du tout de répondre favorablement à cette demande qui n'en était pas une, mais si le mec au vaisseau voulait plaisanter, elle pouvait montrer qu’elle savait rentrer dans le jeu et ne pas réagir comme une demoiselle coincée et choquée... Bien qu'elle était plutôt traditionnelle en réalité à propos de ce genre de genre -mais le débat n'était pas là.
Toute façon c'était pas compliqué de deviner avec son air tout sans engageant qu'elle avait envie de quoique ce soit de ce genre et qu'elle était plus qu'ironique. Le type à l'étui à guitare l'avait étél lui aussi de toute façon... n'est-ce pas ? .... Il rigolait c'était sûr hein.... hein ? ..... Pas la peine de flipper .......... ou Alors juste un peu. Au cas où. La petite peur si féminine de se sentir proie potentiel face à plus fort... La seule chose uqi la rassurait, c'était de savoir qu'elle n'était pas physiquement le genre de poupée qui excite les déglingués. De l'avantage d'être une petite mécano sans grande beauté.

Elle se donna un air un peu effacé, se demandant si rester avec les deux hommes lui apporterait grand chose de totue manière : elle n'était pas de leur monde et elle commençait à avoir un peu froid... Les nuits terriennes étaient fraiches et la fatigue n'aidait rien. La métamol avait une température corporelle basse et aimait plutôt les environnements chauds : son année à vivre sur Magma n'avait pas été un problème pour elle, et sur sa planète natale il faisait un peu plus sec qu'ici. Et puis sa jambe lui donnait des difficultés... Se poser pour réviser ça au calme avec de la bonne lumière serait bien chouette... Le vaisseau de l'autre comique serait parfait mais elle n'avait aucune envie d'y aller avec lui, bien qu'elle soit un brin curieuse de voir quel type de niveau technologique ce beau joujou abritait.

Elle rangea la flasque que le jeune lui avait rendu dans sa poche après l'avoir tourner nerveusement dans sa main et alla se prendre un autre shot avant de s'appuyer à nouveau contre un mur. Elle ne mettait que peu de poids sur sa jambe mécanique, sachant qu'elle avait morflé : elle avait boité un peu mais y'avait peu de chance que les deux rigolos le remarque et c'était tant mieux.
Elle reposa son verre et se dit qu'elle allait se bouger pour trouver un coin où squatter... Ouais, mais elle avait vraiment la flemme de parcourir encore de longues rues avec une cheville gripée et la chair de poule. Que c'était naze d'être une lopette... Elle se sentait déjà crevée alors qu'elle n'avait fait que voyager, picoler, et bon, piquer le sprint de sa vie mais y'avait pas de quoi être aussi rincée. Jade était pas une femme de terrain c'était tout.
La métamol se pinça le haut du nez entre ses yeux, en signe de fatigue. Elle allait devoir se motiver à prendre une décision : rester ou partir...?
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockJeu 27 Fév 2014 - 16:27
Le clown masqué lui parle mais impossible pour Stan de se concentrer sur ce qu’il avait à lui dire. Sans doute des broutilles inutiles comme la plupart des mots qui sortaient de sa bouche. T’as beau être un génie, porte un masque de foire et du lycra et plus personne ne te prendra au sérieux. Franchement, imaginez Einstein en tutu et en collant, c’est juste un taré un peu décalé. Mais il a beau crier que le temps est relatif et tout le monde lui rit au nez. En bref, les enfants, les collants et les déguisements c’est bien pour la déconade, pas pour la vie courante.
Puis la durnambule sort qu’il doit se présenter. Seul problème, il a beau être quelqu’un de bien élevé, poli et tout, il n’aime pas du tout donner son prénom. Il laisse donc couler cette phrase et l’ignore comme la majeure partie de cette discussion. Comme la majeure partie de sa vie d’ailleurs… Putain, c’est profond ça. Mais sérieusement, Stanley est ce genre de personne avec le raisonnement classique que la vie est absurde et que donc il ne sert à rien d’accorder de l’importance à tout. Oui, Stanley est ce genre d’abrutis qui passe pour un glandeur jemenfoutiste aux yeux des autres. Ce qu’il est, soit dit en passant.
Il veut alors se saisir du blaster qu’il avait laissé dans sa poche de veste, mais se rend compte qu’il n’est plus là. Il tourne alors sur lui-même de manière assez maladroite, à la manière d’un certain Jack Sparrow. Puis il comprend et regarde par terre. Il le voit alors laissé là, nonchalamment sur le sol à la portée d’une main innocente. Il s’en saisit.
Il se relève et se rapproche du couple/duo de fortune qui s’est formé devant lui. Ils ont l’air de bien s’apprécier ces deux-là. Il se sent de trop.
Il n’aime pas, ou plutôt il déteste se sentir de trop. Il veut dire quelque chose qui pourrait relancer le débat mais à cette heure de la nuit, son cerveau n’est pas en pleine possession de ses moyens. Alors, le blaster dans sa main droite, il décide de se gratter la tête avec le bout du canon comme pour réfléchir. Il ne trouve toujours rien. Il vise alors le pseudo super héros et fait mine de lui tirer dessus en faisant le bruit avec sa bouche puis le tend à la rousse.

- Tu devrais faire plus attention à tes affaires. N’importe quel clown peut s’en saisir.

Il commence à s’ennuyer dans le coin. Il regarde alors le ciel, et les nuages passer. En fouillant dans sa poche, il tombe sur des restes de tabac, il prend avec ça une feuille et un filtre et se roule un cigarette qui fait une sale gueule puis se l’allume.

- Ça ne vous dirait pas de mettre un peu de musique ? Quelqu’un ? Sinon, je me dévoue…

Manière d’insinuer qu’il a envie de foutre son son. "sonson" héhé…


[Désolé du post court, mais comme je l'ai expliqué mon PC a planté donc je me démerde comme je peux (; ]
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockLun 3 Mar 2014 - 15:13
[Pas de soucis, c'est pareil pour moi, promis je fais mieux la prochaine fois! ]

"- Ça ne vous dirait pas de mettre un peu de musique ? Quelqu’un ? Sinon, je me dévoue…"

"Ha, bonne blague! Pleure pas chaton, je vais te dire qui je suis!"


Il activa alors sa télécommande, archi vint se poser juste a coté de lui et il monta a bord. Rapidement, il se mit sur le toit de l'engin volant, lui fit prendre un peu d'altitude et sortit son autoradio.


"Ca tombe bien que tu veuille un peu de musique, moi aussi je trouvais cette situation trop calme"


Il activa alors l'autoradio



"Qui je suis? On me donne plusieurs noms... Le faiseur de veuves, tueur de président, violeur de ces dames, l'humoriste rouge... Ils ont tous cette délicatesse acerbe et fier d'exister, je suis un peu de tout ca en même temps, avec l'évident besoin de protéger ma patrie, bien souvent d'elle même. Mais pour vous, parce qu'on est déjà bons copains, je vous offre mon vrai pseudonyme"


Il se pencha alors en avant, tout en les surplombant assez pour éviter tout débordement de la part de l'un ou l'autre.


"Je suis le comédien, pour servir la terre et tout ces beaux enfoirés dont je fais partie, ceux qu'on appelle les humains. "


Il se mit alors de nouveau a observer l'homme étrange, qui semblait en cacher plus que ce qu'il ne voulait. Mais alors qu'il commençait à se demander si celui ci serait véritablement un adversaire sérieux ou juste un jeune un peu éméché et désabusé par la vie. Blake eu sa réponse a même moment ou il se questionna: Stanley, maladroit, lâcha prise sur son arme. Eddie se sentis alors particulièrement bête, d'avoir soupçonné un homme si simple. Cependant, quand le comédien se sentait bête, il devenait vite méchant. Cependant, il garda un œil sur l'homme, tout pouvait encore être simplement un grand piège tendu, ce qui lui était déjà arrivé par le passé.

Malheureusement, il comprit qu'aucun des deux n'avait aucune information sur ce qu'il cherchait, et il savait qu'il aller devoir casser les deux bras a son informateur pour ces "indications" foireuses et sorties de nulle part... Pourtant, Blake avait vraiment cru qu'il allait enfin s'amuser sur cette planète aussi morne et silencieuse que le con de sa proprio: une équipe de fou qui voulait reprendre le flambeau de l'alliance maléfique éteinte depuis longtemps, ca aurait été tellement beau, tellement bon! Le soleil allait se lever, il fallait donc maintenant se dépêcher, le comédien avait besoin d'une bonne douche et d'une prostituée dans son lit.

Laissant  la musique tourner, Le comédien garda son grand sourire, pris une grosse bouffée de son cigare puis pointa Stanley avec son arme chargé avec des munitions à tir rapide: un simple humain ne pouvait pas éviter ces balles, même l'homme le plus malin de la planète. Mais alors qu'il allait appuyer sur la gâchette et en finir avec cette farce bien trop molle, il voulut tenter une fois de plus de s'amuser. Qui sait, peut être cet homme serait enfin distrayant ?


"Qui t'est, l'imbécile ? Non seulement tu ne me répond pas directement, tu ne me remercie pas pour mon étui a guitare génialissime, mais en plus tu te permet de ne pas rire de mes blagues! Bordel, faut être sacrément con pour ne pas les comprendre, Haha. "
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockLun 10 Mar 2014 - 1:10
Jade, fatiguée, un peu paumée hors de son élément, ne savais plus quoi trop faire ni penser : Stanley lui avait tendu sa propre arme, qu'il avait subtilisé, et lui conseilla d'être plus vigilante : un peu hébétée, elle la reprit, pas trop sûre de comprendre si Stanley avait fait pas pour son bien, pour la faire chier, parce qu'il avait craint d'en avoir besoin... ou simplement parce que ce mec était un taré sans raison qui faisait n'importe quoi.
Elle avait ouvert la bouche en réponse au gamin, et la bafouille qui en sortit fut un "merci" d'habitude stoppé quand elle se rendit compte qu'elle n'avait absolument pas à le remercier et que la sueur froide de se rendre compte qu'elle avait été désarmée aussi facilement la fit articuler des syllabes sans logique. Un truc qui ressembla à : " Mer... Mm...h? "Du coup elle se sentit ridicule et d'un geste naissant d'une surprise et d'un sentiment de honte, elle regarda quand même si la sécurité était toujours mise avant de la ranger bien contre elle.

L'envie de partir après un tel sentiment d'insécurité, de déshonneur et de ne pas appartenir au même monde que ces deux personnages atypiques ne put que grandir, et à nouveau elle se sentait sur ressors, l'envie de se laisser tomber un peu en avant pour faire un pas vers la sortie de la ruelle et de trouver la force de dire "Sur ce, bonne nuit."

Mais elle n'en fit rien, et fut sortit de ses pensées par Stanley qui proposa de la musique et par le comédien qui vit à cette demande une occasion de se mettre en scène : le vaisseau descendit à leur niveau, un bon son comme Jade les aimait se fit entendre, et l'autre taré de faire son numéro.

Le vaisseau était plutôt singulier, et Jade en admira les contours : un truc terrien, possiblement,  bien foutu malgré sa forme originale : deux gros hublots, un vaisseau deux places sans doute, qui lui donnait un air de gentil robot qui vous fixe innocemment.
Le regard vicieux du Comédien -c'était donc par ce pseudonyme qu'il voulait être appelé- n'allait pas du tout avec cette carcasse de métal simple et sans prétention qui flottait devant la métamol et l'ado.
Certes il parlait de viol et d'assassinat, mais son côté théâtral, la musique décalée et ses manières hyperbolée donnèrent à sourire à Jade. En vrai, elle apprécia un instant la fantaisie... L'odeur de la fumée de cigare lui arriva aux narines. Une odeur forte que son odorat assez délicat ne savait considérer comme agréable : et pourtant sans qu'elle ne comprenne pourquoi elle se rendit compte qu'elle adorait cette odeur, qu'elle la rendait même nostalgique. Elle cherca dans sa mémoire une raison qui expliquait pourquoi elle inspirait d'un coup plus fort pour gonfler ses poumons de cette fumée nauséabonde... Et regarda, absente, le personnage qui jouait avec ses nerfs : elle ne comprenait pas trop qui était ce mec qui l'avait sauvée, qui avait l'air sympathisant mais donnait l'impression qu'il allait vous tuer d'un instant à l'autre... Et d'ailleurs après une bouffée de son cigare, il dégaina son arme et la pointa sur le gringalet.
Jade avait beau être une femme pas très hardie, elle avait côtoyé des soldats, et avait vécu ce qu'était une guerre... Et en plus d'être experte en arme, elle avait un peu d’expérience pour savoir quand une arme est dangereuse : l'index souple mais qui ne tremble pas du comédien, son poignet tendue et musclé prêt à encaisser le retour du choc du tir... à chaque instant, il était possible que la vie de Stanley cesse. Comme ça. Il suffirait de quelques impulsions électriques, de quelques nerfs qui se crispent et que l'index du comédien se plie légèrement.

Il y avait danger.
Elle ne souriait plus du tout et même si la musique continuait, elle ne l'entendait plus.
L'adrénaline sans nul doute.

La petite scène de comédie pour trois acteurs dans cette ruelle pouvait basculer en un drame burlesque en un instant, avec une fin rapide et absurde comme elle les détestait... et sa fin à elle aussi, si le comédien décider de tirer deux fois.
Tout reposerait sur la satisfaction du comédien devant ce que lui répondrait le gamin qui n'avait pas encore dit son nom, et vue à quel point l'un comme l'autre avaient l'air sain d'esprit, ça puait grave la mort.

Jade regarda la peur au ventre son voisin à sa droite. Elle se mit à imaginer la balle percer la poitrine. Elle se dit qu’elle devait imaginer aussi la possibilité où la balle n'arrivait pas. Elle n'y arrivait pas. Sweet home Alabama... C'était devenu un cauchemar oppressant... Un rythme mi-lent mi-rapide qui ressemblait à un requiem de mauvais gout.

Pourquoi ne s'était-elle pas cassé avant ?
Nan, pourquoi avait-elle été dans cette ruelle ?
... dans ce bar plus tôt ?
... Pourquoi elle voyageait ainsi alors qu'elle était incapable de survivre à ce genre de stress ?
Elle fuyait dès qu'elle se retrouvait dépassée, et pourtant elle continuait de zoner vers les coins les plus sombres de la galaxie. Qu'est-ce qui tournait pas rond chez elle ?

Pourtant elle était quelqu'un de logique, de malin, une femme de science même. D'ailleurs déjà elle avait calculé ses chances et savait comment optimiser ses espoirs de survie si le regard du comédien déviait vers elle. Elle avait un plan, ou un truc dans le genre.
Mais la question c'était est-ce qu'elle agissait avant que Stanley ne le fasse ? Après tout un geste de la métamol pouvait déclencher le chaos et ces deux tarés étaient assez imprévisibles pour qu'au final tout finisse bien.
Jade bougea nerveusement ses doigts. Elle n'arrivait pas à décider de ses probabilités là... Tout ce qu'elle savait était une vérité qu'elle avait déjà énoncé dans son passé. Une vérité qu'elle ne savait jamais comment interpréter :
"Les hommes sont soit fous, soit dangereux... Mais la plupart du temps, ils s'avèrent être les deux."

Elle ne fit rien, mais était prête à agir au moindre indice sur la tendance de la fin du scénar. Après tout la scène se jouait entre les deux mecs... Mais elle ne resterait pas spectatrice s'il y avait du grabuge... non.... Du moins elle tentait de se convaincre. Tromper la peur. Fuir deux fois dans la même journée c'était trop. Trop, pour une petite mécano binoclarde.


(je voulais agir mais je me dis que Stanley a un droit de réponse ^^')
Stanley O.
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockMer 19 Mar 2014 - 20:53
- Qui t'es, l'imbécile ?
- Heu, t'as pas l'impression que t'as donné la réponse dans ta question ?

Et Stanley de sourire bêtement. Il y avait cette chouette musique en arrière-plan, mais pour d'obscures raisons, il en avait une autre dans la tête qui se supplantait à celle sortant du vaisseau.

- Au fait, chouette vaisseau. Mais putain, pour un comédien, qu'est-ce que t'es en train de nous jouer là ? Un espèce de théâtre de rue, de ruelle, tragique avec à la clef la mort d'un gosse de 16 ans... 17 ans plutôt. Merde mec, t'es quoi ? Un putain de pervers trop lâche qui se cache derrière un masque pour se sentir exister. Toi, un mec qui a des putains de bras plus large que mes cuisses tu te sens obligé de sortir une arme pour menacer un gringalet tel que moi.

Stanley lui-même ne savait pas où il voulait en venir. Il savait qu'il ne devait plus se battre. C'est mal de se battre, il doit arrêter. Mais quand même, le comédien représente un sacré gros morceau, un morceau si imposant que Stanley à conscience que même en pleine possession de ses moyens il n'aurait pas réussi à le mettre à terre. Mais c'était ça qui était marrant. Comme l'avait si bien dit un grand -selon Stan- écrivain: "Rien n'était résolu quand le combat était fini, mais plus rien n'avait d'importance." Cette sensation unique de flottement et de liberté que l'on a après avoir encaissé tant de coup qu'on se demande si on est encore en vie. Ça fait certes mal, mais cet exercice est tant cathartique qu'il finit par à l'inverse procurer un profond sentiment de bien-être. C'est sans doute là qu'il veut en venir.
Faut vraiment être con pour provoquer un type de deux fois son poids.

- Et même, tu comptes sérieusement me tuer pour si peu. Putain de rednecks... Retour dans ta campagne avec ta moustache de paysan. J'en ai marre de traiter avec des abrutis à longueur de journée, et voilà, il faut que j'en croise un avec un flingue ! AU BEAU MILIEU DE CETTE PUTAIN DE NUIT ! Tu sais quoi, tu veux m'entendre pleurer, crier tu veux que je te lèche l'anus en t'implorant de m'épargner ? Et bien va te faire, j'ai déjà assez donné.

Voilà, il venait de s'égosiller. Il a beau dire ce qu'il veut, faire ce qu'il veut, il ne parle pas autant quand il n'a pas une arme prête à lui faire sauter la cervelle. Même s'il n'a pas peur, cela prouve qu'il n'a pas l'habitude de faire face à ce genre de situation et qu'il essaye de renverser les rôles. Sans doute un échec, comme la plupart de ses... de ses... de ses tout. Tout est un échec, du moins selon lui. Il aime bien faire son martyr. Il aimerait être un martyr. Mourir en héros. Rester dans les livres d'histoires, être éternel. Immortel.
Il s'était tant approché du vaisseau du comédien qu'il pouvait le fixer dans les yeux. Il s'éloigne et lui tourne le dos pour dire dans sa barbe:

- Putain, pourquoi il faut que tout le monde ait une arme. Merde, ça fait mal les armes, les poings c'est plus drôle et ça ne tue pas. Un bon petit combat là... Non Stan, tu ne dois pas.

Machinalement, il met sa main droite sur son biceps gauche et caresse l'endroit où un couteau a laissé une cicatrice, elle est à peine visible mais elle est là. Il le sait. Elle est présente, avant d'être sur la peau, c'est dans sa tête qu'est cette cicatrice. Il vérifie qu'elle est toujours là puis reporte son regard sur le clown masqué.

- Avec son masque, ta moustache et ta tenue tu n'aurais pas de mal à passer inaperçu à la Gay Pride, allez, qu'est-ce que tu attends ? Tapette.

Stanley a pour leitmotiv de ne pas réfléchir avant de parler, ainsi, il est aussi surpris que tout le monde en entendant ce qui lui sort de la bouche. Mais bon, des fois, c'est plus préjudiciable et malvenu que d'autre. Stanley, pourquoi es-tu méchant aussi gratuitement ?


Dernière édition par Stanley O. le Mer 19 Mar 2014 - 22:46, édité 1 fois
Charles "SélNat" Wallace
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockMer 19 Mar 2014 - 22:46
Il faisait nuit noir et c’était bien peu que de le dire. Seul perçait de temps à autre le rougeoiement du cigare bon marché que mâchonnait pensivement Stoaks. Il n’avait remis les pieds à Satan-city que depuis la veille et il se sentait quelque peu serein, comme si retrouver la ville dans laquelle il avait grandi le rendais soudainement plus heureux. Son objectif à long terme était les Dragon Ball, mais il venait tout juste d’arriver avec son "gang", il se devait de gagner en influence, en "pouvoir"…

Ne sachant trop par où commencer sa quête, Stoaks se décida à prendre le pouls de l’ancien territoire familial. La bordure nord-est de Satan-city avait grandement perdu de la superbe qu’elle possédait à l’époque. Il semblait que cette zone était devenue l’une des plus mal famé de Satan-city  ainsi que l’un de terrains de jeu favoris de justicier de tout poil et ces derniers était tout autant une raison de misère que la vermine vue les dégâts causés pendant leurs combats de justice.

Les maisons semblaient tout aussi sombres que le reste de la rue, Stoaks était dehors depuis quelques heures deux ou trois groupes avaient déjà tenté de l’agresser, il avait croisé deux squats de drogué et dénombré un nombre de graffiti hallucinant sur les murs. Il songeait à prendre le chemin du retour pensant à combien Charles, son grand-père serait déçu de voir son "fief" dans un tel état.

Il ne fit néanmoins pas demi-tour car un détail attira grandement son attention, une forte musique perça le silence de la nuit pour piquer jusque dans la curiosité de Stoaks. Il souffla la fumée de son cigare et accéléra le pas vers les lieux.

Une fois sur place il examina rapidement la scène et y entra :

Il mit son cigare éteint par le froid dans la poche de son interminable imperméable qu’il enleva avant de s’approcher de Jade pour lui poser sur les épaules. Il justifia rapidement son geste de sa voix râpeuse et traînante.

"Ma femme ne me pardonnerait jamais de laisser une jeune fille comme toi grelotter dans le froid"

Il passa une main veineuse dans ces cheveux grisonnants affichant face à Jade son  sourire le plus niais. Il s’apprêtait à entamer gentiment la conversation mais la situation changea en une petite seconde.

L’homme qu’il avait identifié comme étant le comédien venait de sortir son arme et de mettre ne joue l’autre homme qui semblait jeune,  ce dernier ne semblait pas, au contraire de la jeune fille  juste à côté, se soucier une seule seconde de l’arme braquée sur lui.

Arthur ferma les yeux une seconde songeant à combien se quartier avait changé en si peu de temps, le jeune garçon venait d’insulter ouvertement le comédien quand Stoaks ré ouvrit ces yeux, son œil droit roula vers les deux hommes qui devaient avoir remarqué son arrivé.

Son visage asymétrique semblait hésiter entre sourire ou non. Son front plissé et son œil droit vif et en mouvement semblait accentuer le côté curieux de son visage donné par l’œil de verre de son orbite gauche, il prit une inspiration décidant qu’il n’avait pas l’envie de voir un nouveau bain de sang ce soir et ouvrit la bouche s’adressant à Jade

"Vous avez l’air effrayé, ne le soyez pas, le Comédien est un héros…"

Il avait autant prononcé ces mots pour rassurer Jade que pour rappeler sa place au comédien quand un mot coupa Stoaks dans son discours.

"Tapettes"

Stoaks plaça sa main au-dessus de son œil de verre comme blasé par les dires du gamin la bouche entre ouverte de surprise, il avait pourtant essayé de désamorcer la situation, si le jeune devait mourir ce soir, cela n’était plus le problème de Stoaks, ce gamin était décidément suicidaire.
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MessageSujet: Re: Cul-de-sac et cul-de-bouteille.   Cul-de-sac et cul-de-bouteille. ClockMer 19 Mar 2014 - 23:41
Le comédien avais attendu la réponse de Jade, et comme a son habitude, il avait bien évidemment vu la peur s'installer sr le visage de la jeune femme, la peur infectait son sang et diffusait l'adrénaline dans tout l'organisme, pour tenter de se défendre face aux assauts répétés des paroles acérées du comédien. Rien ne lui faisait plus plaisir que voir ce demi sourire, coincé entre l'effroi et l'envie de survivre qu'il avait envie d'effacer avec un tabassage en règle, qu'il aurait du effacer avec un tabassage en règle.

Mais alors qu'il allait descendre et ne laisser qu'une carcasse vide après son passage, quelque chose en lui le retint, il sentit alors ses yeux se fermer et plonger au plus profond de son âme, comme pour revenir sur lui même. Dans le noir, au bout du tunnel, il y avait un homme habillé entièrement de mauve et or, assis sur un siège massif, un félin étrange au pied et une coupe de champagne. Il ne reconnaissait que trop le regard d'Ozymandias, celui qui voulait dire 'Mec, je suis super déçu'. Blake avait déjà tellement vu se regard. En même temps, il l'arborait tout le temps. L'homme le plus malin du monde se mit alors a foncer sur Eddie, la rage au ventre mais le regard toujours aussi dur. Alors que Le comédien allait esquiver par la droite, pour ne pas prendre le choc, son opposant avais tout prévu, le récupéra par la gorge et le plaqua au sol dans une gerbe de sans. Impassible, il ne dit que quatre mots:


"Notre putain d'héritage"


Et comme pour le sortir d'une rêverie, un immense coup de poing en plein visage et le bruits d'os cassés lui fit rouvrir les yeux : il ne s'était passé moins d'une seconde, mais son esprit avait prit comme un coup. Comme pour rappeler ce qu'il était, les Watchmen était revenu dans son esprit, le retenant de faire plus de mal.


*Putain, si je ne me contrôle même plus, bordel ce me fais tellement chier...*


Quand il revint à lui, il vit un nouvel homme rentrer dans la partie. Blake pointait toujours Stanley de son arme mais il observait le nouveau venu, qui tentait tant bien que mal de rassurer la femme qu'il avait en face de lui en la recouvrant d'un manteau de couleur passé, délavé. Cela lui rappelait soudainement le hibou, avec ces manières inutile, son tact légendaire et ces gouts de chiottes. Il avait toujours pensé le voir finir seul, c'était sans compter sur l'intervention de Spectre Soyeux... Perdu de nouveau dans son esprit, il eu un léger rire en repensant a tout ce qui caractérisait sa relation avec Laurie, rien de bien fou. Mais surtout...


"Merde mec, t'es quoi? Un putain de pervers trop lâche qui se cache derrière un masque pour se sentir exister."


Tout ces esprit était retourné dans la situation actuelle, avec le jeune homme qui avais enfin articulé des phrases audibles. Et quelles phrases, il était en train d'insulter le comédien comme rarement on l'avait fait, comme personne en fait. Certain vendeur de drogue l'avait déjà fait et il n'avais que très rarement aimé, eux non plus. Il se souvient si bien, le dernier qui lui avais fait ca avait repeins en sang la maison de ces parents, après les avoir mangé de force. Amusant a regarder, en sachant que ce qu'avait fait ce hors la loi au enfants du quartier quelques semaines avant. Il avait bien ri, puis c'était servi comme d'un cendrier les trippes de son ennemi, lui accrochant un pins sur le visage, pour lui "redonner le sourire, bordel, il sourit pas quoi!".

Mais la, c'était différent, l'homme en face n'étais pas un hors la loi, même pas un petit malade. Et le comédien était sur que si il regardait le casier de ce jeune homme, il trouverait rien... Il laissa parler, écouta avec attention, les yeux a demi plissés, la banane comme jamais. cette scène devenait enfin intéressante ! Enfin le jeune craquait, et exactement comme il l'attendait de sa part, après l'intervention du comédien Même le nouvel arrivant semblait ne plus rien dire tellement la tension était monté d'un cran, c'était si drôle. Il parla pour lui même :


"Ozzy, pour la femme je veut bien comprendre, mais pour le gosse, ta gueule, laisse moi faire hahaha"


Alors, le comédien retourna dans l'habitacle de Archimède, pris avec lui un de ces nombreux fusil à pompe personnalisé avec un simley sur le coté. Il remonta sur le toit de l'engin, puis sauta devant Stanley, dans un ralenti interminable, vomissant par litres la classe et la "badassitude". Un jour, Blake se demandait si il n'avait pas le pouvoir d'user et d'abuser des ralentis, comme un pouvoir. Un don peut être? Il n'en savait rien. Dans une mini onde de choc, juste en face du jeune homme, il cracha son cigare sur le coté, en sortit un autre, le coupa, l'alluma et l'offrit au nouvel intervenant, qui semblait apprécier les bonnes choses. Apres ça, il repris


"Putain, enfin tu te réveille, j'attendais que ça le jeune! Ha, t'as l'air bien désabusé par la vie, j'aime tellement ça les jeunes qui se branle intellectuellement pour passer pour intelligent. Tu ne va pas mourir, tu va vivre, c'est bien pire"


Puis, aussi rapidement que simplement cela pouvait arriver, Le comédien dégaina un de ces flingues, armé de deux balles à hautes vélocité, et tira dans les deux rotules du jeune en face de lui, dans un bruit de craquement plus qu'horrible. Pointant sa deuxième arme sur la femme, lui intimant un regard de pas bouger sous peine de mourir avant même d'avoir pu faire quoi que ce soit, il attendis que le jeune soit au sol, hurlant sa douleur peut-être? Il ne le savait pas, il n'entendais plus que ces tempes battre a tout rompre. Des que Stan fut à terre, Blake  piétina la ou il avait tirer, pour amplifier tellement la douleur que le jeune homme en face s'évanouirait presque. Mais il fit en sorte de ne jamais le faire dépasser cette frontière, lui tordant les deux index pour dernière sûreté. L'homme en face ne ressemblait plus a grand chose, mais il allait survivre sans problème : la médecine de cette planète faisait des miracles. Alors, Le Comédien, qui pointait toujours d'ne arme la femme, sortit sa deuxième arme et la pointa sur le front du jeune homme pour s'assurer que rien n'arriverait, appuyant si fort que l'homme en face commençait a saigner. Mais il lui chuchota


"Devient fort petit, ne crache pas sur les plus fort que toi, fais leur une courbette et poignarde les dans le dos. Reviens me voir un jour, et tue moi ou rallie ma cause, mais arrête de jouer les grands garçons qui savent se battre"


Il s'écarta du jeune, le laissant au sol. Il activa une de ces balises de détresse, appelant l'hôpital le plus proche et demandant le rapatriement du jeune.

Avant de remonter dans Archimède, il jeta son fusil a pompe à Stanley, lui offrant quasiment une part de lui même.


"Commence par ça ducon, et reviens me voir quand tu sera un homme"


Puis le comédien fit un geste à Arthur, lui faisant comprendre de monter a bord d'Archimède, pour qu'ils discutent ensemble sur le chemin. Quand il décollais et commença a s'éloigner, il fit un clin d'œil à Jade alors que le soleil se levait sur Satan City et que la fraîcheur de la nuit gagnait le corps de Blake. Alors l'homme partit du champs de bataille, avec ou sans Stoaks, il espérait avec.


*Nuit de merde*
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