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 [PV] A call from Nature

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MessageSujet: [PV] A call from Nature   [PV] A call from Nature ClockMar 15 Aoû 2017 - 14:56


Trois jours étaient passé depuis la défaite de Raneas au grand tournoi de Dosatz. Il avait été vaincu au premier tour par un sayen qui n’avait absolument pas craint l’ours gardien. Se pouvait il que ce déchaînement de puissance ne permettent en aucun cas de prédominer en combat ? La rage de la bête, la puissance intérieure qui brûlait en lui ne semblait pas pouvoir dominer les combats comme il l’espérait. Il y avait aussi eu la puissance étonnante de son ennemi, le déchaînement total dans l’utilisation du ki. Il semblait avoir été vaincu avec une simplicité étonnante alors que son ennemi n’avait même pas encore utilisé ses transformations les plus avancées. Sa situation semblait bien difficile, la tâche plus ardue qu’il n’y paraissait. Malgré l’étendue de ces blessures, il n’avait été qu’une journée à l'hôpital, la nature soignant ses blessures bien plus vite que la moyenne, utilisant ces pouvoirs dès qu’ils étaient utilisable, rendant la forme originelle de son corps. Il se rappelait, l’orage, l’intensité des coups, la puissance de la nature contre la puissance du ki. Deux forces s’était frappé avec un choc si grand que cela lui tournait encore la tête. Si il avait contrôlé mieux son combat, il aurait pu s’en sortir plus longtemps. Mais la vanité et l'excès de confiance lui avait valu une défaite cuisante mais impressionnante. Le combat lui avait donné un nouveau souffle, il avait retrouvé quelque chose qu’il aimait tant auparavant, une rage qui animait ces muscles, qui faisait s’échapper de son esprit d’anciens démons, d’anciennes connaissances, d’anciens remords… Sur le combat, il n’était plus Raneas Swir’en Ra, mais bien une bête féroce qui dévorait tout sur son passage, cherchant le chaos et la destruction, l’entropie de la nature et son invasion infernal sur le monde des morts et des vivants. Il était un des messagers de ce pouvoir, le dernier de son clan à transmettre cette parole. Sur Dosatz, cette planète quasiment déserté par la nature sauvage, il méditait dans un des grands parcs, au plus loin de toute civilisation, dans une forêt qui était gardé quasiment intact. Ici, la voix de la nature était faible mais audible, elle pulsait à son propre rythme, certes diminué ici, mais toujours aussi implacable, inarrêtable. Les jambes croisées, la respiration contrôlée, il était torse nu, ces longs cheveux attachés en arrière, sa barbe fraîchement taillée. En tailleurs, les animaux s’étaient couchés près de lui : deux biches, un cerf, trois lapis et des oiseaux se sentaient en sécurité autour de lui. Il restait un gardien, moralement diminué par sa défaite, mais un gardien de la nature avant tout. Des ondes pulsait des animaux alentours, de la vie et de la mort qui semblait effectuer son ballet infernal autour d’eux. Un lynx les rejoint quelques minutes après, posant paisiblement sa tête sur le ventre d’une des biches. La bestialité de la nature était quelque chose de beau : jamais dans l’excès, jamais dans la démesure, les animaux prenaient ce dont il avaient besoin et s’en allaient, leurs ambitions limités par la simple présence des autres animaux. Certaines brebis galeuses cherchaient leur profit personnel, mais ils étaient en grande infériorité. Si les proies avaient peur des prédateurs, ils cohabitent ensemble sans jamais briser un équilibre parfait. Cette perfection, ce calme ordonné malgré le désordre ambiant contrastait tant avec la vie des hommes, ou le désordre régnait malgré une fausse apparence d’ordre établi. La nature face à l’homme paraissait bien plus belle tout à coup.

Dans la connexion qu’il avait à la nature, il ressentait ces amis, Gin comme Ajito. Il savait qu’ils étaient là, quelque part sur la planète, qu’il pouvait les rejoindre à chaque instant. Pourtant, il n’était pas temps de les voir, il avait d’autres tâches à accomplir : il devait gagner le pouvoir des sayen, récupérer leur puissance pour l’utiliser en lien avec celle de la nature. Il cherchait quelque chose à travers la myriade de planète, un nouvel ennemi qui serait capable de lui montrer la vraie force de son pouvoir. Si il connaissait des ennemis bien plus fort encore que celui qu’il avait affronté, il ne voulait pas n’importe qui, il voulait affronter ceux qui avait un pouvoir qu’ils utilisait à bon escient. Le mal offrait la rage et un mauvais enseignement de leur pouvoir. Le contrôle, la maîtrise et la méditation guerrière devait être les seuls dogmes que les maîtres de disciplines devaient prodiguer, pas l’incitation à la haine et à la rage. Pourtant, dans l’appel de la nature, il ressentait les deux voies, les deux mondes qui se collisionnent, la mort face à la vie. Il était un ardent défenseur de la vie, le dernier des gardiens de Baelfire. Dans le monde si particulier où les élus de la nature pouvait se voir, pouvait s’entendre, il voulait pour une fois basculer de l’autre côté pour observer les grands gardiens des pouvoirs maléfiques. Il inspira un grand coup, posa ses deux mains au sol et concentra son énergie et sa puissance dans une nouvelle configuration. Haine, colère, désespoir, rage, solitude, amour… Ces sentiments le frappèrent comme la mer se brise sur les rochers. Un seul coups, les animaux autour de lui levèrent la tête, cherchant la provenance de cette énergie sombre qui émanait, d'où pouvait venir ce froid terrible qui s'immisçait dans leurs coeurs. Le lynx, jusqu'à la lové calmement près des biches, baissa les oreilles, les pupilles dilatés comme jamais. La rage l’envahissait, la terre semblait vibrer sous une nouvelle forme. En moins d’une minute, le calme si doux qui s’était emparé de cette partie de la forêt se transforma en une haine poisseuse, une rancune violente, une solitude pesante. En un mouvement, le Lynx déclencha les hostilités, mordant violemment la patte du cerf qui répliqua d’un coup de corne. Les oiseaux s’envolèrent, le sang coulait de l’abdomen du prédateur, de la patte de la proie. Tous partirent, la terre elle même devenant sensiblement plus sombre, l’herbe sensiblement moins verte. Dans son coeur, la haine et les tambours de guerre résonnait. Il était de l’autre coté, du coté de la mort, vers l’aspect le plus inverse de ce qu’il était. Il l’avait fait une fois pour traquer un polyformiste qui s’était adonné à des rites barbares et contre les lois. Il sacrifiait des Moojuus au profit d’un culte sombre et sans visage. Il s’était rendu invisible en passant de l’autre côté, en vénérant la mort plus que la vie, la souffrance plus que le bonheur. Aujourd’hui, il était simplement poussé par la curiosité, pour savoir qui étaient ceux qui semblait lutter aussi pour la nature, mais surtout pour eux et leurs propres intérêts.

Dans ce monde si sombre, si lointain de ce qu’il connaissait, il se répétait parfaitement : malgré les sentiments violent qui régnait ici, tout était similaire, des connexions au lumières brillantes d’un éclat pourtant bien plus sombre, bien plus froid. Il cherchait, regardait sans réellement s’attarder. Rien ne semblait valoir la peine : de petits poissons qui semblaient ne pas faire plus de mal que cela, cherchant rarement plus loin que ce qu’il voyait devant eux. Pourtant, au loin, une étoile bien plus brillante, bien plus glacé semblait briller. Un autre monstre comme lui, une autre âme perdu et abandonné dans un monde qui n’était pas le sien. Il regarda de plus prêt, reconnus cette énergie avant de réaliser qu’il savait à qui appartenait cette puissance. La curiosité se transforma en attention, qui se transforma en besoin de savoir. Elle, elle l’avait toujours intrigué de loin alors qu’ils avaient dû s’affronter une fois sur Terre. Elle y était, elle était en train d’agir dans Satan City, la ville ou il avait fui en comprenant qui elle était. Sur Métamol, il avait éludé la question, il ne s’était pas demandé plus que cela ce qu’il devait faire, elle était un ennemi et c’était tout. Mais maintenant, il savait ce qu’elle avait fait a son ami et élève Ajito, il savait ce qui l’animait. Il devait le venger, il devait comprendre ce que cette femme avait pour l’attirer tant. Elle était magnétique alors qu’il ne le voulait absolument pas. Elle était si opposé à lui, si différente de ce pourquoi il luttait, et pourtant… Ces objectifs de puissance pourrait peut être attendre, il lui fallait avant cela savoir qui elle était, quelle pouvoir elle exerçait sur son esprit. Son esprit semblait avoir des similitudes avec Evalia. Il secoua la tête, perdant la connexion involontairement. Il ne voulait pas qu’elle rentre dans sa tête, elle était le mal et l’opposé de lui. Mais jamais il ne laissait ce genre de sentiments de côté, il devait élucider ce mystère, comprendre ce qui faisait que son esprit le poussait à courir encore vers elle. Il devait en avoir le coeur net, il devait l’affronter et ressentir la vraie force de son énergie, ce qui habitait cette guerrière qui l’intriguait tant.

Il leva les yeux au ciel et aperçut la Flèche d’Argent. Est ce que Stinger le suivait, en avait il quelque chose à faire de cette histoire ? Il était probablement de passage pour un autre guerrier, il aurait sinon déjà pris contact avec lui. L’escadron Shadow lui semblait lointain aujourd’hui, une aventure qui lui avait pourtant permi de revoir sa planète natale dans un bien triste état. Il se souvenait juste avant qu’ils décident tous de partir être retourné sur ces terres, la ou sa famille organisait son grand village. Il s’était baladé la, un respirateur sur le visage, reconnaissant les lieux pourtant dévastés. Et au loin, il reconnaissait le portail qui lui avait permi de fuit, qui lui avait donné une chance de survivre malgré tout ce qui s’était passé. Mais aujourd’hui, l’arbre était mort et rien ne semblait indiquer sa fonction première. Il n’était qu’un immense arbre probablement millénaire au feuilles toutes disparues et au tronc gelé par le froid de l’espace. La lumière du soleil illuminait pourtant les lieux, faisant refléter des milliers de joyaux de glace à sa surface, le rendant presque divin, presque éthéré. Il se souvenait avoir touché sa surface froide, s’être rappelé de l’énergie qui provenait de ce lieu… La nature avait presque déserté cet endroit qui avait pourtant été son bastion auparavant. Les terres brisées de Baelfire n’étaient plus qu’une coquille vide, un fantôme d’un âge passé. Se pourrait il qu’un jour elle puisse être remise sur pied ? Qu’ils puissent à nouveau fouler ces immenses plaines, se balader à nouveau dans Terra Moeba ? Son esprit retourna bien vite à celle qui semblait le troubler, celle qui bousculait ces idées pourtant jusque là organisées. Mais avant, il devait travailler sur quelque chose, revoir ce qui faisait sa puissance et qui lui donnait son pouvoir. Il enregistra dans sa tête la présence de celle qu’il devait voir, la femme loup, la bête sombre qui avait vaincu Ajito, et retourna à sa méditation. Le monstre en lui devait être dompté, il devait trouver en son sein une nouvelle forme de puissance, une nouvelle façon d'appréhender la rage bestial qui l’animait. Il ne devait être le défenseur de la vie et ne plus être la violence. Si ces coups devaient être plus puissant, il devait aussi lutter pour la vie, montrer le vrai visage de la vie.

Assis en tailleurs, à nouveau il respirait en prenant en lui une force qu’il connaissait bien. Le calme revint autour de lui, la douceur regagna son coeur, la plénitude revint dans son esprit. L’ours devait être maîtrisé, sa puissance canalisé. Laissé ainsi, il ne pouvait ni gagner ses combats si gagner sur le mal que la Nature pouvait faire. Il devait transformer son pouvoir, récupérer l’énergie de ces ancêtres pour débloquer une autre capacité, un pouvoir plus grand, plus puissant. Après Pythar, il avait compris que la force brute n’était pas le seul atout qu’il devait avoir. Il devait être capable de frapper à distance, de donner du fil à retordre a ses ennemis sans pour autant être au corps à corps. Son souffle devait être de feu, ces bras et ces jambes de pierre, ces mouvement aussi fluide que l’eau, sa vitesse plus rapide que l’air. Les éléments l’entouraient, les animaux étaient en lui. Il était temps que ces deux se combinent pour enfin donner un nouveau visage, celui d’une force de la nature toute puissante
 
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