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Sujet: In your heart shall burn [+18][PV] Mar 2 Jan 2018 - 17:39
L'endroit s'était transformé en un casino géant à cette heure. Un casino mêlé à un genre de club où la musique tapait fort et où les gens étaient en extase, entre les boissons bien alcoolisées, la drogue, et les vues plus qu'appréciable sur les danseurs et danseuses engagés pour animé la soirée. On remarquait une grande piste de danse aménagée directement dans la plus grande salle du "palais" hors-norme de Nemor, où se déhanchait des magnifiques créatures sans distinction de sexe, de toutes espèces. L'endroit ressemblait à ce qu'on pouvait s'imaginer de l'antre des plaisirs d'Aphrodite, ou quelque chose de très attrait à la luxure dans le genre. Bien que cela n'était pas le dada de Queen, cette dernière n'était pas sans savoir que la fête, le sexe, l'alcool et la drogue, c'était ce qui amenait les gens. La masse représenté par la populace ne l'interpellait globalement pas, mais parmi eux se trouvaient des personnalités influentes. Homme d'affaire, politiciens, scientifiques, stars de la TV, musiciens, peu importe le domaine du moment qu'ils étaient de son côté.
Les danseurs et danseuses portaient des habits fluorescents. Certains dansaient dans des espèces de "cage d'oiseau" suspendues en l'air via un processus sécurisé. D'autres maniaient leurs danses corporelles à bien sur le devant de la grande scène, où se déroulait en même temps un genre de cabaret où des artistes, eux aussi habillé de manière légère, se donnaient en show. Le spectacle tournait surtout autours du feu. Les danseurs avaient chacun un objet enflammé avec lequel ils ne semblaient faire qu'un le temps de leur spectacle. Une jeune femme magma dansait avec un cerceau enflammé autours de sa taille, vêtue d'une tenue en cuir rouge criarde, quant un homme namek dansait avec un fouet enflammé qu'il faisait ondulé tout autours de lui et de ses fesses dévêtue en deux ronds grossier, ouvert à la vision, sur sa tenue en latex. Il y avait "de tout" et pour "tout le monde". Nemor ne semblait pas être dérangé par autant de débauche, tant que cela lui servait.
"Tu ferais mieux d'éviter, je t'assure. Une fois, il parait qu'elle a coupé le doigt à une pauvre danseuse parce qu'elle lui a touché la cuisse." Disait une femme en coulisse pendant qu'elle enfilait sa tenue de scène.
"Nemor paye bien, mais il paraît que c'est une froide au lit. Elle vérifie les talents de tout ceux qu'elle engage mais pour essayer de la baiser, n'y pense même pas. C'est une riche snob qui avec des toiles d'araignées dans la chatte, j'te l'dis." Venait de dire une autre femme, tout en coiffant sa longue chevelure en un chignon coiffé/décoiffé très sexy.
"Pfff, je suis certain qu'elle ne résisterait pas à mon charme, j'ai bien vu comment elle me regardait à mon entretien" Rétorqua alors un des hommes présent qui finissait d'enfiler son costard. "Moi, je fais des tours de magies, je ne suis pas un gogo danseur ou je ne sais qu'elle autre connerie à deux balles."
Les deux femmes levèrent les yeux au ciel en entendant sa réflexion, puis l'ignorèrent avant de rentrer sur scène. Les autres personnes qui avaient entendu leur discussion chuchotaient à voix basse en regardant le bel homme qui prétendait pouvoir séduire l'hôte de la soirée. Son costard ne manquait pas de goût, ni même son allure soignée et ses mains expertes des tours de magie qu'il maniait avec brio.
Pendant ce temps, Nemor était assisse autours de la table principale de la soirée, en hauteur et en plein milieu de l'immense pièce. Elle savait que les personnalités connues aimaient qu'on les voit, qu'on les remarques, qu'elles soient le centre de la soirée. Alors elle avait fait en sorte de créer un grand carré VIP en plein milieu de la pièce, avec tout autours la foule qui dansait et les admiraient. Dans leur carré privilégiés, en hauteur pour surplomber les autres, les stars venaient dépensé leur argent dans des jeux comme au casino, principalement. Queen, elle, jouait surtout au blacjack, tout en buvant à outrance en compagnie de ceux qui avaient de l'intérêt à être dans sa poche.
"Pas croyable ! L'hôte de la soirée nous déflore tous au blackjack comme si nous étions de vulgaires blanc-bec !" Disait un homme d'affaire sur le ton de la plaisanterie, bien qu'il riait un peu jaune de perdre.
"Notre chère Nemor nous ferait-elle l'honneur de nous accompagner pour une nouvelle partie ? Je vais finir par vous battre !" S'exclamait une femme connue en se penchant sur la table de blackjack pour relancer les "hostilités".
Queen se prêtait à leurs jeux avec une grâce naturelle qui lui apportait beaucoup d'admirateurs. Sa beauté et son don de persuasion mettait de son côté tout le monde qui y était sensible. Il était donc facile d'avoir les médias et les gens influent comme la population "banale" de son côté. Cela dit, elle aimait jouer au jeu de la vie, des relations humaines qu'elle détestait souvent, et elle aimait surtout continuer de donner une image d'intellectuelle capable d'organiser des soirées à en faire pâlir de jalousie le reste de l'univers. Puis, il fallait avouer que c'était toujours drôle de voir les autres s’enivrer jusqu'à ce qu'ils ne tiennent plus debout, ou des personnalités suffisamment tarés pour se jeter dans la foule et faire la rockstar, avant que la sécurité ne viennent les récupérés, de peur que "la foule" ne les abîment. Les gens célèbres sont vraiment des peigne cul, majoritairement.
"Cette fois je vous ai eu, Queen !!" S'écriait l'homme qui râlait plus tôt.
Cette dernière lui adressa un sourire tellement gentil qu'il ne pouvait qu'être faux. Cela dit, la scientifique jouait au "noble jeu" de la tromperie depuis un bon paquet d'années, pour ne pas dire plus de deux cent. Cette dernière savait amadouer et manier les nobles de toutes les galaxies, puisque tout et tout le monde a un prix. Et puis, faire gagner ses invités en leur proposant une revanche, c'était aussi bien vu. Alors Nemor perdait aux jeux de façon intelligente, quelque fois, ce qui faisait s'extasier ses invités de joie. Elle les regardaient en riant doucement et d'une manière sensuelle bien à elle. Mais au fond, Queen les trouvaient répugnants. Tous ces êtres qui ne vivent que pour faire des choses vicelardes, jouer à des jeux futiles, perdre puis regagner leur fric. Les voir se réjouir de gagner à des jeux de casino était d'une stupidité astronomique, mais nécessaire pour son image.
La dame de la soirée portait une longue robe rouge à la Jessica Rabbit, fendue sur le côté et mettant en valeur sa poitrine généreuse. Il ne faisait aucun doute qu'elle était le rubis étincelant, le coeur même de toute la soirée. Tous les regards fixaient Queen Nemor, qui restait sans faille, qui ne commettait aucun faux pas, comme un robot parfaitement programmé. C'était ce qu'elle était lorsqu'elle agissait en société, après tout.
Souvent, elle avait des "blancs". Des phases où son regard se perdait sur les tables de jeux. Des moments où chacun croyait qu'elle réfléchissait aux probabilités et à sa stratégie pour se décider quoi faire. En vérité, ça l'arrangeait qu'ils pensent ça. Queen était ailleurs dans ce genre de moment.
Spoiler:
Elle repensait à l'époque de son apogée, dans on ancien univers. Dans lequel les soirées qu'elle organisait étaient pour fêter ses triomphes, ceux des sayens qu'elle commandait, ceux de ses généraux. Ses yeux se perdaient dans le trouble, là où ses souvenirs s'éveillaient, là où elle revoyait son visage aussi stoïque que le sien analyser ceux qui festoyaient aux soirées qu'elle organisait. Les bras croisés, droit comme un i, il semblait aussi infaillible qu'elle. Celui qui était son commandant en chef, son bras droit, mais aussi le seul homme dont son coeur s'était éprit, bien que leur amour était platonique... et cet homme ne fut jamais son premier époux, le Roi Végéta. C'était d'un tout autre homme qui continuait de la hanté, et ce n'était nul autre que...
"... Raditz, ma dame. Il est dans la foule. Je pensais que vous teniez à le sa... Nemor ?" Dit alors le majordome de Nemor, penchant légèrement sa tête sur le côté.
La reine leva son regard, jusqu'ici perdu, pour croiser celui de son majordome, Lavi. Il constata alors que, de la sphère vide dont avaient l'air ses yeux, naquit une genre de lueur profonde, à la fois douloureuse et pleine de gaieté. "Raditz..." dit-elle comme par réflexe, alors qu'elle ne semblait pas totalement sortie de sa "transe". C'était l'un des rares moments de faiblesse de Queen, passager, heureusement.
Son majordome prit une expression désolée en voyant le visage de sa maîtresse. Il était à ses côtés depuis le début. Depuis qu'elle était venue dans cet univers-ci. Il savait ce qui l'animait, il savait ce qu'elle ressentait, bien qu'elle reste mystérieuse sur son passé. Il n'était pas moins qu'un shinigami, et Nemor savait qu'il avait des dons lui permettant de lire dans chaque individu comme dans un livre ouvert. Alors, il savait. Mais il se taisait, à la fois par respect pour Nemor, et par respect par Akuma, qui était maintenant le mari de cette dernière.
"Voulez-vous que je l'amène jusqu'ici pour vous, ma dame ?" Reprit Lavi en reprenant un air sérieux, ne souhaitant pas alourdir la peine de sa maîtresse.
"Non, je... J'y vais moi-même" Répondit-elle sur un ton hésitant, puis ferme, ce qui ressemblait bien mieux à l'image qu'elle se donnait habituellement.
"Oh, une autre personne de renommée de votre race nous fait honneur ce soir ? J'ai hâte de voir à quoi ressemble ce fameux Raditz, vous n'en dites toujours que du bien !" S'exclama une femme près de la table de blackjack. D'autres invités commencèrent à parler du fameux Raditz par rapport à ce que Nemor disait de lui, entre autre qu'on pouvait compter sur des guerriers de sa trempe pour assurer la survie et la dignité du peuple.
Peut-être que beaucoup de sayens de cet univers n'y croyaient pas, comme beaucoup ne croyaient pas en Raditz dans son propre univers. Mais Nemor savait qui il était au fond. En lui donnant sa chance, il avait prouvé sa valeur et était devenu mieux que l'élite de leur peuple, il était devenu son Roi sans l'être officiellement. Il possédait cela dit le rang de bras-droit, ce qui était tout comme. C'était une époque de gloire infinie, cette époque où Nemor régnait en maître sur son peuple aux côtés de ses généraux...
Cette dernière ferma les yeux et le repéra d'instinct. Comme une lumière éclatante parmi la foule. Nemor le connaissait si bien que c'était comme s'ils étaient intimement liés. Même si ce n'était pas le Raditz de son univers, c'était tout de même lui à quelque chose près, même parfois sans aucune différence. Pour avoir voyager maintes fois à travers les univers et cloner un tas de monde, dont elle-même, elle savait bien cela. Cette dernière descendit donc les marches de son carré VIP en hauteur et s'incrusta dans la foule, entourée de ses bonobos de gardes qui écartaient ceux qui tentaient d’effleurer ou de demander des autographes à la Reine. La foule en délire la sifflait et lui lançaient des fleurs, impossible de ne pas se faire remarquer. En même temps, c'est ce que la populace attend toujours: qu'une star descende près d'eux, comme s'ils étaient des dieux vivants.
Cette dernière ne pu s'empêcher de sourire -sincèrement, cette fois- en découvrant enfin Raditz devant elle. Un long frisson remonta son dos péniblement, une sensation aussi stressante que d'avoir la boule au ventre à l'idée de voir quelqu'un d'importance.
"Bonsoir mon général, j'espère que vous n'avez pas été importuné jusqu'ici. Autrement, je me ferais un plaisir de torturer sur la place publique la personne qui a osé vous déranger". Dit-elle sur un ton plaisantin. "Je suis navrée de ne pas t'avoir prévenu que j'organisais une petite soirée ce soir. Je ne pensais pas te revoir de si tôt à vrai dire, et je ne crois pas que tu sois très friand de ce genre de fête." Cette dernière revoyait Raditz dans son coin, peu bavard et repoussant la moindre femme qui l'approchait dans son propre univers, lors des soirées. "Viens, on sera plus à l'aise en haut." Dit-elle en pointant du doigt le fameux carré VIP. "Je ne sais pas si tu es très à l'aise dans ce genre de conditions, mais on peut au moins aller boire un verre cinq minutes ensemble là-haut, qu'est ce que tu en dis ?"
Cette dernière ouvrit la marche, accompagnée de ses multiples gardes du corps qui faisaient en sorte que personne ne touche à Raditz ou à Queen. Ils les accompagnèrent jusqu'à l'endroit où les privilégiés se réunissaient. Une fois qu'ils furent en haut, des personnalités connues commencèrent à saluer Raditz et à le complimenter, à dire du bien du fait qu'il soit venu ce soir - ils ignoraient certainement qu'à la base il n'était pas prévu.
Les serveurs apportèrent les boissons désirées par Raditz et l'hôte de la soirée sans tarder. Cette dernière le prit un peu à part en écartant avec des jolies courbettes verbales ceux qui venaient assaillir de question le sayen. Les deux protagonistes étaient maintenant confortablement assis sur une banquette douillette, avec une table où se trouvait divers alcool, une chicha, des "bonbons"(drogues, évidemment haha) en tout genre, des véritables friandises, des petits canapés... bref, de l'abondance de tout ce qui est coûteux et luxueux, une fois encore.
"Tu avais peut-être un service à me demander, d'où ta présence ? Je t'avoue que je suis surprise. Même si tu étais de passage sur Dösatz et que tu as entendu parler de ma soirée, je ne te voyais pas venir. Mais ne le prend pas mal, je suis agréablement surprise de t'avoir avec moi ce soir." Cette dernière lui adressa un charmant sourire, une fois de plus. Il n'était pas possible qu'elle n'ait pas ce genre d'expression faciale, près de lui. "Comment vont notre cher peuple et ses souverains ? Et plus important: je te sens encore plus fort qu'à notre dernière entrevue. J'espère que tu me montreras ton nouveau potentiel durant la soirée. On s'éclipsera dès que tu te sentiras trop étouffé ici."
Raditz.
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Mer 3 Jan 2018 - 12:05
C’était en manque de repères qu’un certain saiyan rebroussa son chemin en recherche de guidance. Bien qu’il était suspicieux de ses agissements, Nemor représentait comme un phare pour le caporal. Perdu, il avait rien à perdre à retourner dans sa luxueuse demeure pour avoir les conseils de la scientifique. Au pire, même s’il ne trouvait pas de direction avec l’aide de la reine d’une autre dimension, il pouvait toujours profiter du chaleureux accueil. Il se mentirait à lui-même si être traité comme de la royauté ne lui plaisait pas. C’était sans but précis qu’il se dirigea vers la propriété du génie scientifique.
Et c’est avec un certain choc qu’il vit la demeure transformé en un véritable casino doublé d’un club de strip-tease, il ne s’attendait pas à cela de la part de Queen, de ceux qu’il avait vu, ce n’était pas son genre d’organiser une telle soirée. Le lieu était noir de monde, dur de distinguer quoique ce soit parmi la masse de personnes variés, que ce soit de race ou de classe social. Néanmoins, parmi tout ce monde, Raditz faisait tache. Toujours dans son armure, il attira quelques regards confus de la part de certains invités dont l’accoutrement était adapté à la fête en cours, des regards que le caporal n’appréciait pas. La salle était rempli de danseurs et de danseuses pour satisfaire tout les goûts possible que les divers participants de la réception mais cela ne faisait rien envers au général de Nemor. Il ne comprenait pas comment on pouvait être diverti par un tel spectacle. Tellement futil, tellement éphémère, l’appel de la chair n'intéressait clairement pas Raditz. Il était en dehors de son élément et il commençait à sentir un malaise parmi cette foule trop occupée à la débauche. Il était sur le point de partir alors que les spectateurs commençaient à s'agiter pour aucune raison apparente avant qu’une voix familière l’interpella. Il se retourna pour voir Queen Nemor entourait pas des gardes de sécurité. Elle avait un sourire sincère sur ses lèvres, il se mit à sourire à son tour mécaniquement. C’était agréable de voir un visage familier parmi tout ce foutoir. La reine plaisanta en proposant de torturer quiconque aurait pu l’importuner durant la fête avant de l’inviter à la suivre pour boire quelques verres dans un environnement moins chargé. Il n’allait pas refuser de trinquer en compagnie de ce qui pourrait être la seule personne qui le respecter et qu'il appréciait.
“Je ne peux pas refuser de boire quelques verres en ta compagnie, Nemor. Je te suis.”
C’est avec ces mots simple mais clair qu’il se mit à suivre l’hôte de la partie, tout en se faisant escorter par la sécurité. Être traité de la sorte lui plaisait bien, ce sentiment de supériorité que cette situation lui prodiguer le rendait heureux. Des gens dans la foule le regardaient jalousement, comment un simple saiyan lambda méritait de se faire chercher par la grande Queen Nemor en personne pour être invité dans le carré VIP? C’était avec un sourire arrogant qu’ils répondaient à ces membres de l’audience, ce qui enragea certains qui venaient se faire remettre à l’ordre par les gardes.
C’est avec une pluie d'éloges de la part de l’élite que Raditz arriva dans le carré VIP. Il ne s’attendait pas à cela, lui qui était devenu habitué de se faire rabaisser par de tels membres de la société. Il prit place alors qu’il était remercié d’être venu, comme si c’était prévu. Toute cette attention dirigé droit à lui le rendait heureux mais également un poil nerveux, c’était trop inhabituel pour qu’il se sente vraiment à l’aise. Alors qu’il se faisait bombarder de questions, la scientifique faisait de son mieux pour contourner cela et lui épargner la tâche de répondre à des questions aussi variés qu’inutile. D’un simple regard, il fit comprendre à l’hôte qu’il appréciait ce qu’elle faisait, il était loin d’être un orateur de génie et aurait eu des difficultés à répondre face autant de questions. Il était maintenant installé à côté de Nemor, buvant plusieurs boissons alcoolisé tout en restant silencieux et observant les festivités, du moins jusqu’à la Reine lui adresse directement la parole. Elle le questionna sur la raison de sa venue et admit qu’elle était heureuse de le voir avant de sourire sincèrement. Il se mit à sourire brièvement avant de continuer à boire l’alcool qui lui était servi. Pendant ce temps, elle le questionna sur leur peuple et leurs souverains avant de noter qu’il était devenu plus puissant qu’à sa dernière visite. Il posa son verre sur la table tout à riant timidement à la dernière remarque de Nemor. Il le regarda dans le blanc des yeux un court instant, il se sentait à l’aise avec qu’elle contrairement au reste de l’assemblé qui constituait le carré VIP.
“La vérité est que je ne savais pas pour cette petite fête que tu as organisé, je suis venu ici pour te voir, aussi simple que cela…”Disait-il avant de prendre une gorgée de son verre tout en souriant à Nemor. “Concernant notre peuple, on est toujours en train de faire de notre mieux pour remplir le vide sur Vegeta 2 causé par Kyouma et nos souverains sont toujours aussi obsédés avec leur idée de faire de nos confrères la police de la galaxie… Tu as raison, éclipsons nous.”
Le caporal commençait à se sentait submergé par le peuple qui l’entourait, il était préférable qu’ils soient seuls pour continuer à parler. Il resta assis en attendant que Nemor ouvre la marche, prêt à la suivre.
Queen Nemor
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Mer 3 Jan 2018 - 14:05
L'atmosphère était soit une tare, soit un élément dans lequel on aimait se perdre. Tout comme Raditz, Nemor n'était de base pas à l'aise dans ce genre de situation. Cela dit, elle avait apprit, à travers le temps et les années, à comprendre et à faire sien ce genre d'ambiance, de soirée, pour le bien de ses intérêts. Alors, même si tout cela lui inspirait un dégoût aussi profond que les relations humaines basiques, cela ne se voyait guère. La fière dame se tenait toujours avec beaucoup de grâce et de délicatesse, moulé dans des tenues à son avantage afin d'attirer l'attention sur elle. Queen avait, petit à petit, décanter le château de cartes qui représente les humains et leurs désirs, leurs psychologies, leurs envies, et l'avait étudier pour devenir ce que tout le monde veut être. En se servant de tels moyens réfléchi à son avantage, elle avait peaufiner la moindre petite chose, que ça soit par rapport à elle ou à ses fêtes. Maintenant, on pouvait dire qu'elle était un hôte d'exception, capable de répondre au moindre besoin de ses invités - et bien qu'elle était proche de nombreuses personnalités connues, les rumeurs n'arrivaient pas à s'enflammer, puisqu'elle était connue pour être très froide vis à vis des avances qu'on pouvait lui faire.
La presse et les médias essayent toujours de créer des scandales. Ils en trouvent toujours à toutes les soirées, donc les soirées de Nemor ne font pas exception à la règle. Cela dit, ils ne trouvent jamais rien de croustillant sur la Reine: de quoi finir par s'arracher les cheveux. Cette satané Queen semblait tellement parfaite, trop parfaite. Et aucun ne connaissait ses secrets, beaucoup avaient fini par accepté avec le temps que le fait qu'elle soit bien plus intelligente que la moyenne lui permettait de conserver une image exceptionnelle quant à sa petite personne.
Pourtant, il y avait de rare failles dans son comportement. Comme maintenant. Son regard pétillait, au lieu d'être juste noir et profond comme un abysse dangereux où l'on est tenté de se plonger malgré l'avertissement clair qu'il nous fait passer. Nemor était objet de désir; de tentation pour le reste du monde, mais aucun n'osait l'approcher par peur de s'en mordre les doigts. Sa réputation violente envers ceux qui se montraient trop tactile avec elle la précédait. Et bien que cela soit vrai, son comportement était celui d'une petite fille en ce moment, émerveillé par le plus beau jouet de l'univers s'agitant sous son nez.
*Nemor....* pensait son majordome en les observant de loin. Il restait à l'écart et ne comptait pas se mêler des affaires de sa maîtresse. Il la connaissait depuis suffisamment longtemps pour appréhender la souffrance profonde qui lui dévorait l'âme en ce moment, mais aussi la passion ardente qui la consumait aussi. Il ne pouvait en être autrement, face à Raditz. Lavi ferma les yeux un instant et pensa à Akuma, qui était devenu quelqu'un qu'il appréciait aussi. Il soupira. Chercher à comprendre ce genre de situation le dépassait, surtout qu'il était loin des sentiments mortels, bien qu'il puisse en saisir le fond.
Ses joues se mirent à rosir, et elle eut du mal à avaler sa gorgée de champagne, alors que Raditz lui disait qu'il était venu simplement pour la voir. Elle. Nemor tourna son regard vers lui, à moitié surprise et à moitié subjugué par une joie folle qu'elle tentait de dissimuler. Impossible de répondre maintenant. Les muscles de sa gorge s'étaient contracté.
Le fait qu'il parle d'autre chose lui retira cet effet "crispé" à la fois agréable et désagréable qui l'avait tenu un instant. Même si le sourire naturel de Raditz la perturbait, d'une part parce qu'il était bien plus détendue avec elle maintenant, de l'autre car cela lui remémorait des flash de son passé avec lui dans son ancien univers, Nemor arrivait à reprendre le contrôle d'elle-même.
"Je suis flattée que tu aies eu l'envie de venir me voir... Comme tu as pu le constaté, je parle de toi à mes "amis" d'influence. Je me dis que ça pourrait t'aider si tu as besoin de services, d'argent ou de quoi que ce soit à l'avenir. Pour toi ou les sayens bien entendu... mais je m'occupe de notre peuple en général s'il a besoin de quoi que ce soit. Je suis là pour ça après tout. L'anomalie chez les sayens que je suis est au moins utile à quelque chose, parfois." Cette dernière eut un petit rire. "Une police, les sayens ?" Elle s'esclaffa. "C'est une très bonne idée ! J'espère qu'on vous fournira des uniformes d'enquêteurs ou autre en fonction de votre affiliation dans la "police"...!" Elle ria de nouveau. "Promis, j'arrête de me moquer. La vérité, c'est que ce n'est pas si bête. Les sayens ont toujours une mauvaise image dans cet univers. S'ils se dirigent vers un avenir où ils comptent devenir un genre de justice, "de balance" avec les horreurs que d'autres commettent, alors on ne nous verra plus comme une menace à travers l'univers, mais bien comme des alliés potentiels pour tous ceux qui défendent les mêmes valeurs d'équilibre que nous. Sharotto et Pythar étaient des chef de guerre dans mon univers, connu pour le fait qu'ils fassent plus de prisonnier qu'ils n'en tuaient. Probablement que leur bon fond leur est commun dans plusieurs dimensions, sous différents angles." Concluait-elle en reprenant une gorgée de champagne. "J'ai deux trois personnes à qui parler avant de partir avec toi ailleurs. C'est toujours délicat que l'hôte ne soit pas présent à sa propre soirée, mais j'ai une solution pour ça. Je reviens."
Cette dernière se leva de la banquette et fit signe à Raditz de l'attendre un moment. Cette dernière se dirigea vers quelques scientifiques connu et commença à leur parler en détail du plan d'amélioration d'une de ses machines, puisqu'ils étaient en gros là pour en savoir davantage à ce sujet, ainsi que faire bonne image, car un tas de scientifiques souhaitaient travailler sur ce projet, et surtout pour Nemor.
"Bonsoir beau gosse ! Alors c'est toi le petit protéger de Queen ?" Dit une charmante jeune femme en venant prendre place près de Raditz. "Elle nous parle souvent de toi et te décrit comme l'avenir de votre peuple.... Tu as l'air tellement musclé, tu t'entraînes tous les jours, pas vrai ?" Continuait la jeune femme en touchant doucement les bras du guerrier sayen.
Lavi haussa un sourcil en voyant la scène au loin. Il ignorait s'il devait éclater de rire ou s'inquiéter pour la jeune femme. En fait, il regrettait d'avoir lever un sourcil. La moindre petite réaction de sa part, sa maîtresse le remarquait. Queen avait les yeux partout, et surtout sur son majordome puisqu'ils communiquaient de loin souvent dans les soirées pour se prévenir l'un l'autre au cas où. Bien qu'elle soit actuellement de dos par rapport à Raditz, cette dernière comprit que quelque chose se déroulait de son côté, puisque Lavi regardait dans la direction du guerrier et qu'il venait de ciller.
Le majordome resta à sa place et reprit son air aimable et à la fois neutre. Le sang de Queen ne fit qu'un tour et elle fit volte-face sur ses hauts talons pour regarder en direction de là où elle avait laissé son général. Cette dernière fronça les sourcils dans un rictus peu aimable, ce qui était prévisible.
Délaissant les scientifiques qui tentaient de se vendre auprès d'elle dans l'espoir de travailler à ses côtés, cette dernière marcha d'un pas sûr vers là où elle avait laissé Raditz.
"Eh bien, Madame Délany, votre mari n'est-il pas assez musclé pour assouvir vos désirs sexuels ? Ou bien malgré son apparence de playboy il ne sait pas comment s'y prendre avec vous ? Je vous en prie, évitez d'être aussi tactile en publique. Les paparazzi se sont déjà empressé de vous prendre en photo, et que verrons nous dans le journal ? "Madame Délany cherche du réconfort auprès d'un sayen gradé et se fait vulgairement rejeté par ce dernier" ?"
Le regard de Nemor était hautain et suffisant, et elle adoptait souvent cette posture dominante avec les gens qui abusaient de sa gentillesse, des autres, ou qui se pensaient supérieur à elle d'une quelconque manière. La jeune femme qui était assise à côté de Raditz avala difficilement sa salive, puis prit un air vexé.
"Madame Queen, je ne voulais qu'être de bonne compagnie pour..."
"La ferme."
Le visage totalement fermé et le regard terrible que lui jetait Nemor glaça le sang de la jolie jeune femme. Cette dernière prit un air tellement affligé qu'on aurait cru qu'elle allait pleuré, comme une gamine réprimandée par sa mère.
"Maintenant tu lèves ton cul mal baisé de ma banquette et tu dégages avant que je ne te fasses trancher la gorge par mon majordome."
Comme un ordre obligatoire, la jeune femme se leva de la banquette telle une marionnette animée par la seule voix de Queen. Elle s'inclina devant Raditz en lui présentant des excuses et s'empressa de se barrer d'ici. Nemor la suivi du regard jusqu'à ce qu'elle se taille loin, très loin d'ici. Son regard noir la fixait comme un prédateur prêt à lui bondir dessus au moindre faux pas.
"Désolée pour le dérangement, ces gens ne s'intéressent qu'aux autres pour des futilités sexuelles. Des personnes inintéressantes en somme. Cela dit, c'est logique tu attires les femmes." Son regard s'adoucit immédiatement lorsqu'elle regarda Raditz. "Nous y allons."
Cette dernière claqua des doigts, et malgré tout le brouhaha environnant, son majordome se téléporta à côté d'elle.
"Vous m'avez demandé, maîtresse ?"
"Tu vas appeler C-172 pour qu'elle prenne ma place. Et téléportes nous dans le laboratoire 7."
"Bien entendu, ma dame."
Le rouquin qui lui servait de majordome posa sa main sur l'épaule de Raditz et sur celle de Nemor. Il les téléporta à l'intérieur d'un grand laboratoire, vide, ce qui faisait bizarre pour une fois, puisque d'habitude une foule de professionnels en foulait le sol. Lavi se téléporta de nouveau, cette fois sans Raditz et Nemor qu'il avait laissé dans le labo. Il revint vers eux après quelques instants avec un plateau plein de boisson alcoolisé, des bouteilles, et de quoi les rassasier en cas de petit creux.
"Bonne soirée à vous..." Prononçait le majordome en lançant un regard inquiet envers Nemor. Il se téléporta ailleurs et les laissa là sans dire un mot de plus.
"Je sais que ça ne parait pas très chaleureux comme endroit à la base, mais on sera à l'abris de la fête ici, et des femmes qui essayent de te tripoter." Elle se mit à rire de façon mesquine. "Je nous ai fait venir ici parce que j'aimerais beaucoup te montrer certaines choses... pour ne pas dire milles choses, en fait. Mais je te montrerais ce qui importe le plus, en temps voulu." Cette dernière prit place dans un fauteuil, face à une machine imposante au milieu de la pièce, et invita Raditz à s'asseoir lui aussi. "J'ignore quelle vie tu as mené dans cet univers, et j'espère qu'elle te sera glorieuse à l'avenir, qu'importe ce que tu entreprends. Comme je te l'ai déjà dit, tu es un élément de choix quand on te laisse l'opportunité de faire tes preuves. Je comprends que tu sois septique par rapport à toutes ces histoires que je te raconte, et il me semble qu'il est l'heure de te montrer ce que j'avance." Nemor avala cul sec le reste de son verre. "Cette machine que tu vois devant toi a été entièrement pensé et construite par mes soins. C'est une machine qui te transporte dans un autre plan de la réalité. Dans cette autre "dimension", tu peux utiliser le cerveau central qui régit la machine pour montrer ton passé, tes souvenirs, reconstruire comme si tu y étais les champs de bataille que tu as foulé, les événements qui se sont déroulés... Je l'ai construite en pensant à toi." Elle marqua une pause et détourna le regard, un peu honteuse de dire ça, quelque part, à cause de ses sentiments envers lui. "Dans cette autre dimension de la réalité, on ressent et on vie tout comme si on y était réellement... puisqu'on y est réellement. Ton âme et ton enveloppe charnelle y sont reconstituées. C'est comme un "entre-deux": tu n'es ni dans la réalité que tu connais, ni dans un autre univers, tu es juste dans un genre de plan parallèle à la réalité." Cette dernière se leva de son siège et marcha doucement pour s'approcher de sa machine, les mains jointes dans son dos. "Si ça te dis, nous pourrions donc faire un tour tout les deux là-bas. J'ai des choses à te montrer qui sont difficiles à croire et qui ont pourtant bien fait parti de mon existence. Je voudrais te montrer comment tu étais, ce que nous avons accompli. Les triomphes, le chaos et la gloire que nous avons semé, nous, l'élite des sayens. Et je voudrais surtout te montrer comme tu es un élément important pour notre race..." Comme pour moi, aurait-elle eut envie d'ajouter. Mais elle s'était retenue...
Nemor se retourna vers lui et attendit ses appréhensions ou son approbation. Cette dernière souriait de plus belle en admirant son général. Il était bien réel, et à ses côtés..
Raditz.
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Jeu 4 Jan 2018 - 0:13
L'ambiance commençait à monter à la tête du caporal. Lui qui était habitué à la solitude et à être dans l'ombre, le voici maintenant dans la foule et l'un des centres d’intérêt de la soirée. Autant c'était un plaisir narcissique de se voir complimenté et couvert d’éloges, autant que le manque de familiarité avec ce genre d'événement le rendait particulièrement nerveux. Si ce n'était pas la présence de Nemor, il aurait déjà décampé d'ici pour des lieux plus calmes et moins agités.
Il gardait son regard primordialement sur l’hôte de la fête, étant la seule chose qui l'intéressait dans cette soirée. Il sentit son visage devenir rose mais il mettait cela plus sur le compte de la surabondance d’alcool sur la table que d’une réaction affectueuse de la part de la Reine. Il continua son discours et finit son verre après avoir mis au clair son désir de s’isoler avec elle pour discuter entre amis sans avoir des centaines de regard braqués sur lui en même temps.
Nemor commença à lui parler à son tour. Son sourire s'agrandit quand elle remarqua qu’elle était flattée par sa présence. Il se sentait bien à ses côtés, et le fait que ce soit réciproque ne pouvait que faire plaisir au guerrier habituellement solitaire. Elle rebondit en révélant qu’elle était derrière la bonne réputation de son général parmi l’élite présente et qu’elle avait l’intention de l’aider s’il venait à manquer quelque chose pour lui ou ses congénères. C’était clairement apprécié mais le caporal ne fit aucun commentaire là dessus, il continua d’écouter attentivement son amie en se servant un autre verre d’alcool.
Elle continua sur sa contribution à son peuple, un point qui rappela toute l’histoire concernant les clones auquel il était contre. Ceci le mit mal à l’aise pour un moment et il tenta au mieux de cacher cela en buvant d’un trait le verre qu’il venait à peine de se servir. Néanmoins, le rire de la scientifique suivant la réflexion qu’il avait eu sur les saiyans devenant la police de la galaxie l'envahit mystérieusement de bien-être, visible sur l’expression soulagée du soldat. Ceci ne dura pas longtemps alors que Queen se moquait ouvertement de la terminologie qu’il venait d’utiliser pour désigner l’armée saiyan sous la tutelle de Pythar et Sharotto.
“Vu nos deux souverains, ça me surprendrait pas que ce soit dans leurs plans de nous déguiser en tant que forces de l’ordre terriennes.”
Disait-il avec une once de sarcasme dans sa voix. Il avait vu les deux souverains, ayant eu l’occasion de discuter tête à tête avec eux. Il savait bien qu’ils avaient les meilleurs intentions pour son espèce, mais c’était une véritable erreur de limiter les conquêtes planétaires aux peuples considérés comme étant tyranniques, même si d’un plan purement stratégique et surtout politique, c’était sensé. Nemor souligna les avantages d’un tel stratagème, elle mit bien en avant la possibilité de se faire des alliés qui partageaient la même vision qu’eux. Le jeu des alliances en était un plutôt ardue mais le caporal n’allait pas en débattre avec elle qui était une experte dans le domaine, il connaissait sa place. Elle parla rapidement d’ailleurs des deux hommes dans sa dimension d’origine, disant qu’il était plus du genre à faire des prisonniers que des victimes. Raditz était toujours aussi sceptique sur l’histoire de la Reine, mais il pourrait bien croire que ça serait la vérité si les deux têtes de la dyarchie étaient des chefs de guerre.
Nemor avait néanmoins des choses à finir avant de pouvoir s’éclipser avec lui. Elle lui fit signe de l’attendre. Il se servit encore une fois un autre verre et le bu calmement en la gardant dans son regard. La seule personne qui le respectait à sa juste valeur et qui n’était pas insignifiante à ces yeux…
Avant de pouvoir réfléchir davantage sur cela, sa pensée fut troublée par une jeune femme qui semblait avoir pris goût au physique du caporal. Elle s’asseya à côté de lui et le complimenta tout en lui touchant son bras droit. Il le retira brusquement hors de portée de la femme et la canarda d’un regard noir. Il était incommodé par les tentatives de flirt de l’inconnue mais avant qu’il puisse la réprimander à sa manière, Queen revint à la charge, chassant brutalement la femme hors de son palais. Raditz était clairement amusé par le spectacle, souriant sadiquement durant la durée de l’échange entre les deux. Il lâcha un soupir haineux quand la dénommée Délany tenta de s’excuser auprès de lui avant de fuir pour sa vie. Nemor s’excusa pour le dérangement occasionné en notant le peu d'intérêt de ces personnes recherchant le plaisir charnel, une chose que le caporal ne pouvait qu’approuver. Elle annonça leur départ, ce qui fit se lever aussitôt le général, prêt à partir. Néanmoins, la façon dont ils se déplacèrent surprit le saiyan. La scientifique claqua des doigts et son majordome apparut de nulle part, elle ordonna de se faire remplacer avant qu’ils ne soient téléportés dans un laboratoire.
D’un instant à l’autre, il était loin de la populace, du bruit et la débauche, il soupira de soulagement. Il était maintenant en privé avec Nemor. Le majordome disparut pour revenir quelques instants plus tard avec de quoi se désaltérer et grignoter, la base pour un saiyan. Il marqua son départ en leur souhaitant une bonne soirée sur un air désapprobateur.
Nemor commença par s’excuser du choix de la salle mais elle précisa qu’il serait à l’abri de la fête et des femmes en recherche d’action avec le caporal. Il se mit à rire avec Nemor à cette mention qu’il considérait absurde.
“Ça ne risque pas de me manquer.”
Dit-il en se servant un verre. Il le sirotait tout en écoutant sa seule amie qui avait apparemment beaucoup de choses à lui montrer. Elle se dirigea vers l’une de ses inventions et l’invita à s’asseoir avec elle devant la machine. Raditz ne fit pas d’histoire et se mit à l’aise dans le siège tout gardant du regard sa Reine. Il l’écoutait attentivement, il pouvait sentir dans ses paroles la sincérité avec laquelle elle lui disait qu’elle lui espérait le meilleur dans la suite de ses péripéties. Elle continua à le complimenter sur son potentiel : ceci était suffisant pour que le caporal ait un sourire sincère envers la scientifique.
Elle enchaîna sur son histoire et le scepticisme du caporal à son propos, mais il était temps de montrer ce qu’elle avançait. Elle expliqua le fonctionnement de son invention : une machine qui était capable de faire revivre les mémoires de quiconque et qu’elle avait conçu avec lui en esprit. Le regard de Queen se détourna, tout comme celui de Raditz en entendant cela. Il ne savait comment réagir, c’était si étrange pour lui. Il finit son verre avant de reprendre un contact visuel avec elle. Son regard était devenu bizarrement apaisant alors qu’elle lui proposait d’utiliser son invention pour parcourir son histoire dans cette dimension parallèle et lui montrer son importance à la race saiyan. Il regardait son sourire s’illuminait après lui avoir fait l’offre, de quoi faire tourner son regard gêné. Il plaça sa main sur son visage brièvement avant de la garder au niveau de la bouche, comme s’il avait quelque chose à cacher. Probablement sa face qui gagnait en couleur. Il soupira lourdement ; difficile de déterminer la raison.
“Je me rappelle encore de notre première rencontre, lors de laquelle tu m’avais dit que tu créais une machine pour transférer tes souvenirs à moi afin de me prouver de la véracité de tes propos… Et tu l’as fait. Je vais pas décliner ton offre après tout le mal que tu t’es donné à la concevoir… Voyons à quoi ta dimension ressemble, ma chère.”
Il se stoppa brusquement quand il réalisa comment il avait appelé Queen Nemor. La gêne l’envahissait. Il toussa plusieurs fois comme s’il essayait de sortir cette appellation de la phrase et pour créer comme un divertion, mais c’était trop tard...
Queen Nemor
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Jeu 4 Jan 2018 - 23:16
Nemor était continuellement perçue comme un pilier fait de marbre et d'une glace si dure qu'elle était impénétrable. Son air constamment dédaigneux envers ceux qui osaient faire quelque chose de déplaisant envers elle avait alimenter les rumeurs à son sujet. Bien entendu, elle avait la réputation d'être une des figures les plus importantes au monde au niveau scientifique, et toutes les actions de pub, d'interview, de conférence et d'apparition dans les soirées mondaines la lançait bien au devant de la scène, même plus que le nouveau Stinger lui-même, puisque cet idiot s'était d'ailleurs suicidé. Une peine de coeur, n'est-ce pas ? Comme c'est charmant... et pittoresque.
Queen avait ressenti à la fois de la pitié et une forme de haine envers Gilean, lorsque ses agents s'étaient pointé ici avec sa concubine à moitié crevée et enceinte, par sa faute. Comment un homme avec une place aussi importante au sein d'une société aussi renommée pouvait se permettre une telle faiblesse ? Et comment un homme qui porte le monde sur ses épaules peu, à la fois, tout assumer ? Quand elle regardait les Stinger - peu importe lequel, chacun d'entre-eux avaient des épaules assez lourde pour gérer le business familial- elle voyait un reflet d'elle-même. Pas dans la personnalité ou les actes, mais dans le fait que leur seul véritable fardeau était les sentiments. Ces mêmes choses ignares qui les rendaient faible et les avaient tous mené à la mort d'une manière ou d'une autre. C'était une tradition dans la famille Stinger que de mourir par amour.
Cela était à la fois aberrant et l'ultime vérité. Chaque personne aime ou désir plus que tout quelque chose ou quelqu'un qui le conduit à sa perte d'une quelconque manière, et il faut se faire violence pour sortir d'une telle fatalité. Alors Nemor avait créer ce fameux clone du Boss afin d'aider son entreprise, étouffer l'affaire, que personne ne sache la vérité. Il était lui en tout point, il aimait Kym au plus profond du gouffre plein de tendresse qu'était son âme, et pourtant il n'était qu'un clone sans âme. Lorsqu'il mourrait, il n'aurait jamais l'espoir de retrouver celle qu'il a aimé. Une vie encore pire que les "originaux", ceux qui ont été la base de création des clones - parce qu'eux ont bien une âme et iront quelque part après leur mort. Toute cette histoire pitoyable l'avait secouée plus qu'elle ne voulait l'admettre, puisque cela lui rappelait l'époque inévitable où elle se noyait dans les yeux de Raditz, peu importe à quel moment, son coeur se serrait et son attention ne pouvait pas être ailleurs que sur lui.
Le temps n'avait rien fait pour l'aider à ce sujet. Nemor se retourna vers lui et son regard enjoué était teinté d'une mélancolie certaine: il lui avait manqué plus qu'elle ne saurait l'admettre. Sacré Gilean, impossible de ne pas comprendre ce qui t'anime. Même si c'est dur pour des esprits comme nous de consentir au fait que des sentiments peuvent jouer à ce point sur nos actions... pensait secrètement Queen.
La gêne pesait dans l'atmosphère. Nemor se retenait... de quoi, exactement ? Lui parler sincèrement, L'enlacer, pleurer de joie ou de peine ? Tout ça à la fois, très certainement. Le voir comme ça, quelque part intimidé... c'était à la fois une aubaine et une façon de lui faire remonter des vieux souvenirs à la surface. Mais ces souvenirs étaient agréables, et son cœur glacé semblait petit à petit se réchauffer en constatant qu'ils avaient toujours ce lien particulier... qu'importe l'univers.
Ma chère. Cela résonna dans son esprit. Un effet de surprise marqua son visage quelques instants. Mais bientôt, il se transforma en un sourire accueillant et touché. Cette dernière admira la "position de faiblesse" sentimentale de son général quelque instants, comme si c'était un moment à graver dans son esprit. Pas que c'était amusant, non, pas cette fois. C'était justement extrêmement rare de voir Raditz expressif, et laisser échapper de lui une telle douceur...
"Je considère cette machine comme l'oeuvre de ma vie dans cet univers. Parce qu'elle me permet de dévoiler le coeur de mon vécu à la personne qui était le centre de ma vie jadis, et il y a de ces choses dans la vie qui font partie de l'inéluctable malgré nous..." Dit-elle cette fois avec une intonation à la fois dramatique et sensible. "J'espère que tu vas apprécier le voyage." Cette dernière s'avança vers lui lentement. Même s'il était toujours assis, Nemor resta debout devant ce dernier et lui saisis les mains. " Édium, active le processus YAMR, nous sommes prêts."
"Bien maîtresse. Les modules sont activés. Lancement de la transition dans 3...2...1..."
Le vide. Puis une grande lumière. Leurs yeux avaient mis plusieurs secondes à s'adapter à cette réalité parallèle qui pouvaient recréer des instants passé grâce à des souvenirs, entre autre, puisque la machine avait d'autres utilités. Un léger mal à l'arrière du crâne, une impression de migraine, puis... plus rien. On se sent comme dans la réalité. On ressent les choses. Le vent, notre corps, on entend notre respiration. Nemor lui accorda un sourire rassurant. Autours d'eux, un village sayen. Ils étaient uniquement observateurs pour l'instant.
"C'est... un gamin ? Qu'est ce qu'il fou là ?... C'est un sayen, pourtant il n'a pas de queue."
"Ouais, étrange. Mais on devrait le prendre et l'élever avec les autres marmots, qu'importe, il servira toujours dans l'armée au moins."
".. Elle, tu veux dire, c'est une fille."
Ils ramassèrent un bébé grossièrement enveloppé dans des draps près des poubelles et l'emportèrent.
Le temps s'accéléra autours d'eux. Les saisons défilèrent à une vitesse folle. La végétation passait d'hivernale à aride en un clin d'oeil. Les sayens défilaient dans le village, s'entraînaient chaque jour, mangeaient des tonnes. Rien d'inhabituel. Le bambin était devenu petite fille, on la voyait courir pour aller chercher ceci ou cela pour des personnes qui lui demandaient des services. On la voyait aider les vieux sayens à manger et à se coucher. On la voyait prendre des tannées à ses entraînements avec les autres enfants car elle n'était douée pour rien.
Le temps reprit un court normal alors que le bébé était devenu une adolescente d'environ 14 ans. Les gens qui passaient à côté d'elle crachaient à ses pieds et voyaient en elle une sorte de diablesse incapable. "Tu es inutile !" Hurla un instructeur sayen sur sa jeune élève. "Tu n'es même pas capable de manier le KI comme nous tous ! Qu'est ce qui ne va pas chez toi ?!". Une gifle lui tomba sur le coin du nez et la fit tombée par terre. La jeune fille se releva comme si rien ne s'était passé malgré les larmes qui dévalaient le long de ses joues. Son regard semblait vide. "Petite insolente !" continuait son supérieur, la battant sur la place publique pour servir d'exemple à ce qu'il considérait comme de l'insolence.
Le temps s'accéléra de nouveau. Nemor restait droite et impassible en regardant les scènes qui se déroulaient devant eux.
Le court de ce fameux temps s'arrêta alors que la jeune fille avait maintenant 22 ans, l'âge à lequel les guerriers sayens étaient envoyé à la capitale pour servir l'armée. "Tu es condamné à l'exile, traînée ! Tu ne vaut rien, même pas capable de servir ton peuple !" vociféra le dirigeant de ce petit village. La jeune femme avait déjà préparé ses affaires et marchait sans rien dire, alors que les habitants lui balançaient des pierres à la gueule comme des gueux. "Non, laissez-la ! Nemor !" Criait une femme sayenne dans la foule, une imprudente qui lui avait servie plus ou moins de mère durant toute sa vie ici. Cette dernière fut réprimander par la force et retourna se terrer dans le silence morbide qu'elle avait toujours plutôt gardé face aux injustices qu'avait subit la jeune sayenne sous son aile.
Alors qu'ils pouvaient voir la jeune femme marcher inlassablement sous un soleil ardent de longues heures, désespérée bien qu'elle essayait de ne pas perdre la face, une étrange créature lui fit face. Ils échangèrent quelques mots que Raditz ne pu entendre. Le temps s'accéléra et il fut clair que la créature était un tsuful, qui entraînait Nemor de la bonne manière pour dévoiler ses pouvoirs. Au bout de très longs mois, la jeune femme avait enfin réussi à exploiter tout son potentiel caché et la nature de ses pouvoirs, en effet bien différent de ceux de ses congénères. On la voyait résoudre des plans mathématiques bien au delà des capacités intellectuelles des sayens, même des sayens scientifiques ou plus intelligent que les autres. C'est auprès de cet étrange bonhomme qu'elle découvrit son intellect sous toutes ses coutumes, mais aussi ses pouvoirs spéciaux.
Le temps s'accéléra. On vie Nemor s'installer à la capitale de la planète. Là-bas, elle se fit petit à petit un nom. Non seulement on disait d'elle qu'elle était un genre de divinatrice, mais en plus elle était capable de faire repousser les membres perdus des guerriers. Les histoires sur cette mystérieuse sayenne fit le tour des villages et des maisons, puis des nobles. Bientôt, le Roi Vegeta la fit demandé pour vérifier si elle était aussi extraordinaire qu'on le disait.
Le temps s'arrêta totalement.
Nemor leva sa figure en direction de Raditz. Les choses passaient en vérité à très grande vitesse, et cela ne faisait que quelques minutes qu'ils étaient ici.
"Si je te montre tout ça... c'est parce que j'avais promis à Raditz de lui faire comprendre pourquoi j'étais différente des autres sayens. Lui aussi, je lui avais dit que je réussirai à créer une telle machine. Mais j'ai été séparé de mon univers et... de lui, avant de pouvoir honoré ma promesse.... et c'est aussi justement pour ça que je te montre cela."
Cette dernière pointa du doigt une nouvelle scène qui se déroula autours d'eux.
Nemor avait été invitée à une réception organisée par le Roi Vegeta. Elle était assisse sur un sofa en attendant que le fameux Roi vienne la voir en personne. Alors qu'elle observait consciencieusement les invités pour les cernés, une personne qui allait s'avérer être le point culminant de sa vie arriva dans son "viseur". Bien sûr, ce fut Raditz. Ses yeux analysaient l'homme devant elle comme s'il était un animal inconnu au bataillon. Bien qu'il était un sayen d'apparence à n'en pas manquer, quelque chose d'étrange émanait de lui. Quelque chose de spécial qui retenait son attention. Lorsque leurs yeux se croisèrent, les sourcils de l'homme se froncèrent, visiblement à la fois troublé et énervé qu'elle le fixe aussi longtemps.
"Qu'est ce que tu veux ?" Dit-il d'un air peu aimable, s'arrêtant de marcher pour faire face à Nemor.
"Tu es... spécial. Je ne pensais pas un jour que mon cerveau me force à regarder quelqu'un de la sorte. Je sais que les autres disent de toi que tu n'as pas le potentiel pour être gradé dans l'armée."
Le visage de ce dernier vira au rouge, visiblement encore plus contrarié. Avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, le Roi Vegeta se pointa et prit le bras de Nemor pour l'emmener faire un tour et discuter, ce qui fit serrer les poings de Raditz. Il ne pouvait déjà pas blairer cette femme, visiblement.
Tout le décors changea entièrement suite à cette scène. Cette fois, Nemor et Raditz pouvaient se voir plus loin, assis dans l'herbe sur un champ de bataille où des ossements traînaient encore.
"Je n'avais pas saisis sur le moment que c'était un compliment, à l'époque. Difficile d'y croire vu comment tu t'es adressé à moi !" Dit-il sur un ton détendu. "Mais cela fait tellement d'années que nous nous connaissons à présent, et j'ai compris comment tu marches. Grâce à ta clairvoyance, on gouverne le monde entier, ou presque. Alors j'ai bien fait de ne pas te réduire en bouillit ce soir-là." Il riait de plus belle.
"Mais j'avais raison. Regarde où notre rencontre nous a mené aujourd'hui: Je suis la reine, et toi tu es tout comme... mon roi." Cette dernière avala difficilement sa salive et détourna le regard. Il en fit autant. " Il n'y a pas de place pour le hasard" rebondit-elle, "Les gens appellent cela ainsi mais il s'agit des probabilités qui gouvernent nos vies chaque instant. Nous les créons et elles nous font parfois douté. Mais j'ai toujours su, Raditz, que tu étais l'élu d'un destin hors du commun. Les gens sans intérêt, mon cerveau les considèrent comme des objets inanimés, des normalités déplaisantes. Et toi, tu étais une ravissante lumière dans la grande réception du Roi Vegeta, bien plus éblouissante que le souverain en personne."
Cette fois, elle osa le regarder. Ce dernier le fit aussi. Ils se sourirent mutuellement bien que le fait qu'ils soient quelque peu gêné se faisait sentir.
"J'aimerais bien savoir comment ton cerveau qui marche à deux cent à l'heure fait pour distinguer les gens sous leurs apparences. Tu as toujours décrypter les gens, même les menteurs, et reconnaître le potentiel de ceux qui le méritaient. Si seulement on pouvait apprendre ton savoir, le secret de ton intellect et l'inculquer à plus de sayens, on deviendrait tous reconnu pour être extrêmement intelligent, et pas juste toi. Je suis curieux de savoir qui tu es vraiment. Tu n'as jamais parlé de ton enfance et de ton passé avant d'arriver à la capitale."
"Promis, dès qu'on aura fini nos dernières conquêtes, j'élaborerais une machine qui te feras découvrir qui je suis. D'ici là, il va falloir te contenter de retourner faire le beau à la soirée !" Dit-elle en se relevant de sa position.
"Erf...." Il eut un soupir. "Tu as raison, on devrait y retourner. Mais je passe mon temps à rester dans mon coin, je ne suis pas à l'aise comme tu le sais. Je ne sais pas comment tu as fait pour apprendre aussi vite à être à l'aise et à satisfaire tous tes invités, ta gêne ou ton dégoût pour les autres ne se fait même pas ressentir. Tricheuse." Il se releva toujours en soupirant.
"Allez mon général, allons-y ! Ils vont encore se demander où on est passé à force de s'éclipser à chaque fois. T'en fais pas, je viendrais te sauver des griffes des dames qui viendront te faire du rentre dedans." Répliquait Queen en lui adressant un sourire mesquin.
Ce dernier se mit à rougir et à avoir une expression blasée du même coup. Le temps s'arrêta une nouvelle fois sur cette scène.
La Nemor du présent qui était resté silencieuse aux côtés de Raditz avait un regard lointain, perdu à travers cette scène qui pouvait paraître banal, mais qui était l'un des souvenirs qu'elle chérissait le plus de son passé. Cette dernière reprit ses esprits peu à peu, cherchant le bras de Raditz du bout des doigts. Lorsqu'elle posa sa main sur son bras, cette dernière releva de nouveau sa tête vers lui.
"Aujourd'hui je peux enfin honoré cette promesse. De plus, il est l'heure de te montrer vraiment de quoi était faite la vie dans mon univers, à mes côtés." Cette dernière caressa lentement, du bout de ses longs doigts l'avant-bras du guerrier d'un geste affectueux. "J'imagine que tu dois avoir des questions... eh bien, ça peut attendre, non ?" Cette dernière lui fit un clin d'oeil sympathique. "Passons aux choses sérieuses et réellement amusante. Édium, programme YAMR-OT."
Ils n’entendirent pas l'approbation de son système informatique intelligent d'ici, mais quelque chose se passa vraiment. Toute la scène disparut et ils se retrouvèrent alors dans la salle principale du château de Végéta. Des aliens de galaxies et planètes inexplorée dans l'univers de RPGDBZ étaient présent. Des émissaires de plusieurs planètes trinquaient joyeusement et parlaient économie. Le Stinger de l'époque était présent à la soirée, Robert White, bien qu'il s'agissait du Stinger de l'ancien univers de Nemor. On y distinguait aussi Mr. Satan, le conseil régant de Dösatz, l'ambassadeur des Nameks, Warui qui était l'émissaire de Magma... et bien d'autres personnes qui existaient aussi dans l'univers de RPGDBZ, bien que le contexte soit totalement autre.
"Enfin !" S'exclama Thalès en arrivant vers Raditz et Nemor. Il leur donna chacun une coupette d'alcool et se servi lui-même. "Vous êtes parti assassiner des petits plaisantins en cachette ou quoi ? J'espère que votre escapade en valait le coup, parce que vous avez raté une baston." Ce dernier semblait avoir une personnalité sadique, mais plus détendue que dans d'autres univers. En même temps, dans cet univers, les sayens gouvernaient presque la totalité du monde. "Plus que quelques planètes et on sera enfin les seigneurs du monde, rien de plus logique. J'espère que vous êtes prêt pour le massacre la semaine prochaine. Toma a reçus un rapport de nos éclaireurs, les soldats sont dissimulés selon nos plans et prêt à assaillir la capitale de la planète Varl à notre signal." Il leva son verre pour trinquer.
Nemor trinqua avec lui et donna un petit coup de coude à Raditz pour qu'il en fasse de même. Il devait être bouleversé par ce qui se passait, parce qu'ils vivaient en ce moment même des instants propre au passé de Queen, une époque révolue et antique.
"Nous marcherons sur cette civilisation d'indisciplinés s'ils refusent de coopérer. Mais j'ai cru comprendre que les Hutt étaient une espèce peureuse et seulement douées pour se faire de l'argent. Je pense qu'il sera donc inutile d'en venir aux mains de façon sérieuse, bien qu'ils ont toujours des mercenaires avec eux... rien d'alarmant pour la super puissance que nous sommes."
Thalès acquiesça et se mit à sourire. Ce dernier leur fit un signe de tête et leur souhaita une bonne soirée avant de s'éclipser.
Queen tourna son visage vers Raditz. "Nous vivons dans un moment de mon passé. Mais tout cela est à l'intérieur d'une réalité parallèle où nous sommes réellement physiquement, mais qui n'impactera pas sur le passé que j'ai vécu ou sur notre véritable univers. C'est un genre de simulation où nous pouvons vraiment vivre, c'est un réel univers, mais où nous pouvons absolument tout contrôler. Alors je me suis dit que ça serait encore plus immersif et parlant que de vivre quelques moments dans le passé où tu étais mon général, que tu puisses comprendre l'ampleur et l'importance de tout ce que nous avons accompli, ensemble." Cette dernière eut un sourire à la fois enfantin et amusé, quelque chose de très improbable à constater sur le visage de Queen Nemor, la Reine au coeur de glace ! et pourtant.... "Amusons-nous. Va voir qui tu veux, parler à qui tu veux, profite de ton statut pour faire ce que tu as envie. Aux yeux des gens ici, tu es mon égal. Si tu claques des doigts, ils s'agenouilleront devant toi. On était les Roi du monde, et ici nous pouvons encore l'être. Je trouvais que vivre cette réalité serait une idée fascinante, et j'espère que tu approuves cela."
Cette dernière souri de plus belle, fini d'une traite son verre et le déposa sur le plateau d'un serveur. "Bon, on part d'une soirée dans notre univers pour en retrouver une autre ici, mais ce n'est pas n'importe quelle soirée. C'était non seulement pour fêter notre triomphe sur les dernières planètes que nous avions conquise... mais aussi pour célébrer ton anniversaire !" D'un air enjouée, elle claqua des doigts, et une foule de serveurs se bougèrent pour faire amener un énorme chariot où avait été façonné un gâteau à l’effigie de Raditz. Il était représenté dans une position fière, les bras croisés, un petit sourire en coin et dans sa tenue traditionnelle de sayen. Un tonnerre d'applaudissement se fit entendre dans la salle et des photos furent évidemment prises. "Et voilà le cadeau que je t'avais fait faire. Ce n'est pas grand chose pour quelqu'un qui a déjà le monde dans ses mains, mais j'ai trouvé l'idée originale... et ça faisait en même temps ton éloge. Nul doute que les médias en parleraient pendant des siècles ! Le général préféré de Nemor en gâteau !" Cette dernière lui adressa un clin d'oeil. Le gâteau fut amené près de Raditz et quelques photographes lui demandèrent poliment de prendre la pose à côté. "Profite ! C'était la gloire que je t'avais promise quand nous avions appris à nous connaître, et c'est ce que j'avais de mieux à t'offrir. J'aurais aimé pouvoir faire de même dans notre univers... faute de cela, je te propose de le vivre quand même ici." Nemor souriait, les yeux pétillants. Tout le monde admirait Raditz comme s'il était un Dieu vivant. Queen s'écarta et, bientôt, elle fut hors du champ de vision du général.
La garde royale débarqua et s’aligna devant Raditz pour le saluer et s'agenouille devant lui. Toma et Thalès trinquèrent avec lui, et bientôt des tonnes de personnalités connues faisaient la queue pour avoir la chance de parler avec l'homme de la soirée.
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Plusieurs heures s'écoulèrent. Raditz avait eu le temps de vivre dans la luxure et de comprendre une partie de ce que l'autre lui de cet univers avait vécu aux côtés de Queen. Il avait sûrement pu parler à des personnes de l'univers de RPGDBZ qui avaient des rôles bien différent ici, prendre des photos à la demande des médias et boire 50 coups avec tout le monde, faire le beau même s'il le désirait. Il pouvait tout obtenir en levant le petit doigt dans cette réalité. Une foule de femmes et d'hommes squattaient près de lui pour entendre ce qu'il disait et ce qu'il faisait. Nul doute que nombre d'entre-eux étaient éprit du général si grandiose et populaire qu'il était. Certaines femmes lui faisaient des avances encore plus carabinées que Délany avait pu lui en faire dans la réalité.
Nemor se tenait dans un coin, dans l'ombre, dissimulée. Elle l'observait, adossée au mur, un verre à la main. Comment faisait-il pour lui foutre des frissons plein le corps même à cette distance ? Encore aujourd'hui, rien n'avait changé. Le moindre regard qu'elle posait sur lui la faisait se sentir minuscule, comme si elle n'était plus rien d'autre qu'une admiratrice de plus. Elle avait l'impression d'être au même rang que toutes ces minettes qui le désirait pour des raisons stupides. Pourtant, personne d'autre ne lui avait fait ressentir ça. Son corps semblait répondre au moindre mouvement de Raditz, comme si elle était son pantin. Elle se crispait involontairement lorsqu'ils étaient physiquement trop proche. Son coeur s'affolait pour lui dire d'agir, mais il ne lui disait jamais quoi faire. Et Nemor restait comme une idiote, là, devant lui, la plupart du temps. Perdant jusqu'à son âme en mêlant son regard au sien...
Une femme un peu ivre commença à se coller à lui et à lui chuchoter des choses salaces devant tout le monde. Bien sûr, avec le bruit, la musique, les gens saoul, les gens qui dansent, les stroboscopes pour créer une soirée encore plus animée, on remarquait moins ce qui se déroulait. Mais quand même, le grand Raditz était souvent épier.
"Et c'est ce pourquoi je dois être née, je vais finir par y croire !" S'exclama Nemor en arrivant près du général qui se faisait encore dragué, et qui devait être bien blasé. "Je suis ta protectrice qui va enlever les sales pattes de cette indigne créature de ton magnifique corps moulé dans ton armure, dommage il ne manque que l'huile, huhu !" Cette dernière lui donna un gentil petit coup de coude en passant à côté de lui, un sourire ironique pendu aux lèvres, visiblement dans un état encore un poil plus joyeux que tout à l'heure grâce à l'alcool qu'elle avait ingéré entre temps. "Aller, aller, la fête est finie, le général est déjà prit."
La jeune femme à moitié ivre ne sembla pas vraiment tenir compte des paroles de Nemor, et les gens autours qui voyaient la scène retenaient leur souffle: ignorer les paroles de la gouvernante de la galaxie, c'était sacrément culotté... et Queen n'était pas tellement connue pour être indulgente avec le manque de respect. Ils étaient tous terrifié à l'idée qu'elle réduise en néant cette jeune femme, voir même qu'elle la torture - et à la fois, ils en brûlaient évidemment d'envie. Les paparazzi et journalistes conviés à la soirée s'empressaient déjà de prendre des notes, des photos et vidéos de cette scène qui allait être mémorable.
Queen garda le sourire malgré le fait que la jeune femme continuait de faire des choses bizarres à Raditz. La reine posa sa main sur l'épaule de la femme et l'écarta doucement. Trop enivrée d'alcool pour protester, cette dernière tomba même par terre, ce qui fit s'esclaffer l'assemblée. Au moins, elle pouvait se réjouir de ne pas être morte.
"Eh oui, j'ai dit qu'il était déjà prit !" Répétait Nemor devant toute la foule. "Je voulais profiter de la soirée pour ça." Cette dernière se tourna vers Raditz. Son regard était tendre et à la fois intimidé, un mélange explosif qui lui tourmentait le coeur.
Cette dernière posa l'une de ses mains sur le visage du général qui regardait ailleurs d'un air outré probablement, ou intimidé. Délicatement, elle tourna son visage pour qu'il la regarde, elle et son sourire provocateur... qui cachait ce que son coeur voulait lui faire comprendre. C'était ce qu'elle aurait voulu faire à l'époque et ce qu'elle n'avait pas eu le cran de faire.
La Reine se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur la joue de Raditz. Tout ce temps, tous ces souvenirs... c'était avec lui qu'elle les avaient, qu'importe l'univers. Il était bien plus qu'une simple enveloppe charnelle, il était l'âme à laquelle la sienne avait toujours été accroché.
La foule en délire se mit à les siffler dans le bon sens, et tout le monde s'empressait d'applaudir ou de prendre des photos. Nemor n'avait pas pour habitude - bien au contraire, même - d'être aussi proche de quelqu'un. Alors cet acte signifiait aux yeux de tous qu'elle avait bel et bien décider de demeurer amoureusement auprès de son général préféré, ce qui n'était pas étonnant aux yeux du reste du monde étant donné leur relation spéciale de base.
Cette dernière se mit à rire, taquine, donnant une petite tape sur le bras de Raditz pour qu'il se détende. Elle lui prit la main et l'obligea à la suivre afin qu'ils soient de nouveau seul: après tout, cela faisait plusieurs heures qu'elle l'avait laissé "vivre sa petite vie", et dès qu'elle le retrouve, elle lui colle une nouvelle fois le regard de tous aux basques.
Ils débarquèrent sur un balcon privé où il n'y avait plus personne à part eux. Cette dernière lâcha sa main et adopta une posture provocatrice, séduisante dans sa robe de soirée d'un rouge éclatant. Un petit sourire satisfait et de défi s'installa sur ses lèvres.
"J'estime que vue ton expression, tu en attendais plus, pas vrai ?" Cette dernière lui fit un petit clin d'oeil, puis elle se mit à rire. "Personne n'osera plus t'approcher ici, maintenant. Tu es officiellement tranquille, ta protectrice a accompli sa mission !" Nemor riait de plus belle. Son regard brillait d'une lueur vive, heureuse. Jamais personne ne l'avait connu sous cet angle, du moins dans l'univers de RPGDBZ. "Tout ça a dû être éprouvant, je le conçois. Mais ça faisait partie des choses les plus importantes que je devais te faire vivre, te montrer. Tu restes ma priorité absolue..." Cette fois, son regard redevint doux et réfléchi, attentionné et sérieux. "...N'oublies jamais"
Ils étaient deux bizarreries de ce monde, capable de toucher l'âme l'un de l'autre. En un regard, tout était fini. Ce qu'on appelait "le monde" pouvait s’effondrer. Son véritable monde était là, sous ses yeux, palpable, grandiose. Il était si spécial...
Raditz.
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Sam 6 Jan 2018 - 11:10
Des émotions inconnues au bataillon enivrèrent l’esprit du Général. Lui qui avait passé sa vie à être humilié et rabaissé par ses semblables et à nourrir une rancune envers ceux qui partageaient sa vie en tant qu’esclaves du Seigneur Freezer, il avait du mal à assumer ses sentiments naissants envers Queen.
Comment était-il supposé réagir ? Il n’en savait rien.
Ce bien-être lui était étranger, voir même alien. La seule chose qu’il savait pour sûr en était la cause : Nemor. Il arrêta de tousser pour cacher sa gène et son regard croisa celui de la Reine d’un autre monde ; il était doux et accueillant. il était tellement incommodé de voir une telle bienveillance à son égard dans les yeux d’une autre personne qu’il détourna une seconde fois la tête, les joues rosées.
La scientifique lui parla de sa machine, l’oeuvre de toute sa vie dans cet univers, dédiée à montrer son vécu à l’homme qui jadis était le centre de son existence. La face du saiyan vira au rouge en entendant une telle confession, il ne savait plus quoi dire ou penser. Elle s’approchait de lui lentement, son coeur commençait à accélérer et partit en vrille alors qu’elle lui saisissait les mains.
La machine se lança suite à l’ordre de son inventeur et d’un instant à l’autre, rien. Le vide le plus complet avant l'apparition d’une grande lumière ; on pouvait croire à la naissance d’un nouveau monde. Il voyait flou et l’arrière de son crâne fut inconfortable pendant quelques instants avant que sa vision ne devienne claire et la douleur disparue. Le caporal était confus de l’expérience qu’il venait de vivre mais toutes ses craintes disparurent à la vue du sourire de sa collègue. Il ne comprenait pas comment il pouvait se sentir aussi rassuré par sa présence mais il ne se questionna pas plus longtemps, il profita du sentiment de bien-être qui l’envahit.
Ils étaient dans un village saiyan, dans lequel il pouvait voir une orpheline se faire recueillir par une famille adoptive. Même là, il était évident qu’il s’agissait du passé de celle qui se tenait à côté de lui. Le temps se mit accélérer autour d’eux, le guerrier à la longue crinière gardait son attention sur la fillette qui devenait une adolescente sous ses propres yeux, qui aidait la populace à des tâches que beaucoup de son peuple considéraient comme ingrates.
Le temps redevint normal pour montrer une scène qui a estomaqué Raditz : la jeune Queen Nemor se faisant maltraiter par un instructeur pour son incapacité à contrôler son Ki et montrer de l’insolence à son insu. Ceci n’était pas une scène si inhabituelle pour le peuple saiyan, lui-même avait eu droit à une correction similaire pour sa faiblesse, mais sachant qui l’adolescence allait devenir, cela le rendait particulièrement agité. Il souhaitait intervenir pour la défendre mais avant qu’il ne puisse s’intercaler, le temps s'accélèra de nouveau. Il dirigea son regard vers la Reine qui restait impassible devant les événements qui venaient de se dérouler. C’est avec une once d’embarras qu’il retourna à ses côtés, prêt à voir le reste du passé de sa chère amie.
Le temps retrouva sa cadence normale, cette fois-ci pour la mise en exil de la jeune adulte. Elle se faisait caillasser comme un vulgaire animal alors qu’elle quittait le village, la seule personne qui osait la défendre se faisant martyriser par le reste de la communauté. La respiration du général était lourd,e il faisait de son mieux pour garder son calme face à cette injustice. Il regarda sa Reine, toujours aussi inflexible devant ces souvenirs douloureux. Ils pouvaient observer la jeune femme traverser le désert pendant des heures sous le soleil ardent de Vegeta avant de rencontrer une créature inconnue pour le saiyan : ils s'échangèrent des paroles qui étaient incompréhensible pour le guerrier à la longue chevelure.
Le temps passa encore une fois en accéléré, il pouvait observer sa Reine réaliser son potentiel, réussir des exploits mathématiques qu’aucun de ces congénères ne pouvaient, ne serait-ce que, comprendre la prémisse. Le saiyan arriva enfin à reconnaitre l’enseignant, un Tsuful, et c’est avec un regard concerné qu’il regarda la femme. Il ne savait pas quoi en penser, devait-il s’en inquiéter? Étrangement pour la mauviette qu’était Raditz, il ne questionna pas cela. Sans son aide, il n’aurait jamais connu la génie qui se trouvait à ses côtés, il en était presque reconnaissant pour l’ancien ennemi de ses confrères.
Les choses s’accélèrèrent, ils étaient maintenant à la capitale saiyan où elle se fit un nom grâce à ses compétences régénératrices au point d’attirer l’attention de la royauté en personne. Le temps s’arrêta suite à cela et Queen Nemor se mit à expliquer pourquoi elle lui avait montré ces souvenirs : elle lui en avait fait la promesse dans l’autre dimension, avant qu’elle soit séparée de lui pour atterrir dans sa dimension actuelle. Raditz déglutit suite à cela. Il ne savait pas comment réagir suite à cette révélation, il se contenta de sourire timidement et de la regarder dans les yeux, avant qu'elle ne change le décor.
Les scènes s’enchainèrent. D’abord la rencontre pour le moins houleuse entre Nemor et le Raditz de son univers dans une réception organisée par le roi Vegeta. Le début de leur relation avait été sous le signe de l’énervement du guerrier à la longue chevelure avant que la prodigieuse femme ne soit prise a part pour discuter avec le Roi Vegeta. Raditz soupira face à la scène, il ne pouvait que comprendre son propre comportement. Sa rencontre avec sa Reine avait été pour le moins houleuse dans la tour de combat, entre sa haine d’antan envers la dyarchie et son désir de faire taire ses provocations. Les choses ont bien changées depuis...
Ensuite, une conversation entre la Reine et son Général au milieu d’un champ de bataille. Le caporal porta beaucoup d’attention à la discussion qu’ils avaient. Il était loin d’être insensible aux mots qu’ils s’échangeaient, que ce soit la réussite d’avoir conquérir le monde, le destin hors norme qu’il avait ou encore sa position non officielle de Roi au côté de la Reine… Le visage du Raditz du présent devint rougissant, et ce fut avec difficulté qu’il ravala sa salive. Le couple continua leur bavardage et il assista à la promesse qu’elle avait faite à son amant : une promesse qu’elle était en train de réaliser.
La discussion se finit sur le retour à la fête au désarroi du Raditz d’une autre dimension, n’ayant pas les capacités sociales de sa bien-aimée et de la garantie que Nemor viendrait le secourir des femmes trop aguicheuses. Raditz se remémora un instant de Nemor qui renvoya Délany de sa fête. C’était un pur acte d’affection à son égard et il venait à peine de le comprendre. Il adressa un regard attendri à sa Reine.
Le temps s’arrêta une dernière fois. Nemor attrapa son bras du bout des doigts avant de relever sa tête vers lui. Normalement, le caporal aurait réagit négativement à cela. Mais c’était différent… c’était sa Souveraine. Alors qu’elle l’effleurait lentement et que le coeur de Raditz s'emballait, Nemor annonça qu’elle avait réussi à tenir sa promesse et qu’il était temps de montrer vraiment à quoi ressembler sa vie dans son monde et à ses côtés. Elle ordonna à sa machine de lancer un nouveau programme. Le champ de bataille disparu pour faire place à la salle principale du château royale. De nombreux aliens se retrouvaient et bon nombres de célébrités s’y retrouvaient ici, certains que le caporal pouvaient reconnaitre, d’autre dont l’espèce lui était encore inconnue.
Il observait la scène en soupirant, encore l’une de ces fêtes qu’il n’appréciait guère. C’était juste qu’à Thalès vienne les rejoindre en leur offrant chacun un verre d’alcool. Ceci fut un choc de pouvoir le revoir en chair et en os, lui qui était certain de sa mort sur le planète Desset, c’était comme voir un fantôme de son passé. Il se savait encore dans la simulation de la machine à souvenir de sa Reine mais tout cela semblait si... réelle. Son expression de surprise fut bref, il fut rapidement ramener à la réalité quand Nemor lui donna un petit coup de coude pour trinquer ensemble. Il ne pouvait rien faire d’autre qu’écouter la dirigeante de tout un univers pour comprendre un tant soit peu le concept de ce souvenir. La conquête d’une planète pour y rajouter son joyaux à l’Empire saiyan.
Thalès les salua avant de s’éclipser parmi la foule. C’était avec un air assez mélancolique qu’il le regardait partir mais l’expression morose disparue bien vite quand sa collègue lui expliqua ce qui se passait sous ses yeux. Ils vivaient ensemble un souvenir de sa dimension. Ils pouvaient comme bon leur semblait parmi cette reflection d’une époque révolu que le guerrier aurait jamais connu sans son aide. Il avait l’autorité d’un roi sur ses sujets à présent, il pouvait goûter à la luxure que le Raditz de cette dimension vivait quotidiennement. Raditz était émerveillé par la perspective d’expérimenter cette vie et de rattraper le temps perdu avec l’un des plus anciens amis. Il regarda Nemor d’un grand sourire et avec des yeux pétillants.
“Jamais je pourrais te remercier assez pour ce cadeau, ma chère.”
Cette fois, aucune hésitation dans sa voix, c’était avec confiance et pur sincérité qu’il le disait. Il buva d’un coup sec son verre en même temps que la charmante femme. Elle lui expliqua la raison de son choix. La fête était non seulement à l’honneur de la victoire proche pour l’Empire saiyan mais également une réception pour fêter son anniversaire. Elle claqua avec un air sur son visage irrésistible pour le fils de Bardock. Un immense gâteau en son effigie fut amené en chariot dans la salle sous une pluie de flash photographique. Raditz avait du mal à croire ce qu’il voyait, il lâcha un rire court mais clairement joyeux.
“Cocasse comme idée. J’aime cela.”
Rapidement, le gâteau était à ses côtés et des photographes lui demandaient de prendre la pose à côté du glorieux dessert. Le général était d’abord peu coopératif, avant que son amie lui disait de profiter de la gloire qu’il lui avait promise. À défaut de pouvoir le vivre dans leur galaxie, cette simulation pouvait quand même lui offrir cela. D’un sourire sincère et d’un hochement de sa tête envers Queen Nemor, il se décoinça. Posant avec le gâteau pour le plaisir de tous, il perdit rapidement du regard celle qui lui importait mais tout aussi rapidement, il se laissa aller avec les festivités en son honneur.
Il ne voyait plus le temps passé, il profitait de ce temps pour en apprendre plus ses triomphes de guerres et sur son passé d’une autre dimension: La chute d’Hélios, les guerres mandaloriennes, la conquête de Freezer et tant d’autres. Il récupéra le temps perdu avec Thalès, auquel il considérait plus comme son frère que son véritable semblable. Il se laissa profiter de beaucoup d’alcool et de nourriture, ils discutaient avec les plus grand de son monde en tant que supérieur. Il pouvait observer avec amusement les différences plus mineur de la dimension de Queen, comme le couple de Toma et Motta qui restaient dans leur coin ou Pythar et Sharotto qui s'agenouillaient devant lui. Il était en extase comme un enfant dans un magasin de jouets. Il profitait au maximum de cette opportunité, il était véritablement heureux, une joie difficile à cacher. Le seul désagrément était les hommes et femmes qui essayaient de lui faire des avances.
Une femme particulièrement bourrée tenta sa chance avec lui en lui proposant moultes péripéties avec elle. Raditz l’ignorait du mieux qu’il pouvait pour continuer à boire et rire en compagnie de Thalès mais elle commençait à porter atteinte à son bonheur à persister ainsi. Heureusement pour lui, comme dans le monde réelle, la Reine revient juste à temps pour le sauver des griffes de la dame. Elle en profita pour le complimenter sur son physique, ce qui rosit légèrement ses joues. Elle disait que le Général était déjà prit, ce qui le fit rougir davantage et sourire timidement face à cela.
Mais la femme ivre ne laissait pas d’une semelle pour le désagrément de Raditz, la fête normalement plein de vie retenait son souffle, comment cette insolente pouvait bien tenir face à l’impératrice du monde? Heureusement pour elle, la seule chose que Queen fit était l’écarter. Trop ivre pour protester, elle tomba pour l’amusement de tout le palais, y compris pour le caporal devenu Roi. La reine répéta une nouvelle fois qu’il était prit avant d’annoncer à l’assemblé qu’elle voulait profiter de la soirée pour cela. Le regard du caporal se tourna vers elle, plongeant dans les siens alors qu’elle posa ses mains sur son visage. Encore une fois, il ne savait pas quoi faire face à cela, perdu dans son si beau sourire.
La Reine embrassa son Roi sur la joue, son teint ne pouvait pas devenir plus rouge. Il s’en retrouvait figé alors que l’audience éclata en un tonnerre d'applaudissement et un éclair de flash. Il fut sorti de sa transe par la frappe sur son bras par sa bien-aimée. Elle le prit par la main et elle pouvait la guidait où elle voulait, le Général n’avait plus de défense en place face à elle. Elle l’amena sur un balcon surplombant la ville où ils auraient la paix. Queen Nemor se posa dans une posture provocatrice et un sourire que le saiyan n’arrivait pas à décoller son regard dessus. Elle était heureuse et amant. Il avait encore du mal à y croire que tout ceci se produisait, peut être qu’il rêvait éveillé.
Son amoureuse le titilla davantage, il détourna son regard un instant ne sachant pas quoi faire face à cela. Elle se mit à rire davantage en disant qu’elle avait accompli sa mission, ce qui fit lâcher prise à Raditz qui rejoint dans la hilarité. Elle lui avait montrer son monde et proclama qu’il restait sa priorité absolu. Il ravala sa salive en entendant ces mots.
“Je l’oublierait jamais, ma Reine.” Son regard était encore une fois plongé dans le sien, ce bien-être continuait à l’envahir, il n’arrivait pas à s’y accommoder. Dans un instant où il écouta à ses tripes , il attrapa par les hanches de sa bien-aimée et l’embrassa langoureusement. Il ne pouvait plus dire si le baiser avait duré quelques minutes ou quelques heures, il se sentait tellement bien d’être avec elle. Mais à un moment, il s’arrêta. Il avait un air embarrassé sur son visage, comme s’il ne savait pas comment continuer après une telle preuve d’affection envers elle.
Queen Nemor
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Lun 8 Jan 2018 - 18:52
Pouvoir à nouveau, revoir celui qui détenait son âme, être à sa réelle place dans ce monde, glorifié et auprès d'elle était son vœu le plus cher. Le plus grand rêve des vestiges de son passé qu'elle aurait voulu pouvoir rendre vrai une nouvelle fois. Raditz n'avait pas nécessairement besoin d'elle pour briller: à ses yeux, il était déjà l'étincelle dans ce monde capable de tout changer. Mais Queen, elle, s'était rendue dépendante de lui. Elle avait conçut ses plus grandes œuvres en sa présence à son époque, lorsqu'il venait déposer sa main réconfortante sur son épaule en lui disant de relâcher un peu la pression. Quand il venait lui embrasser le front lorsqu'elle s'était assoupie devant ses travaux scientifiques ou devant un plan de bataille. Quand il la portait dans ses bras pour l'allonger dans son lit pour qu'elle se repose au mieux. Quand il la regardait droit dans les yeux et qu'il lui faisait comprendre qu'elle était tout autant sa reine qu'il était le roi de son être....
Nemor se sentait comblée de pouvoir passer du temps auprès de lui, et surtout de cette manière. Même s'il ne s'agissait que d'un univers générer par sa machine et à partir de ses souvenirs, tout était techniquement bien réel. Ils vivaient tout ici comme dans la réalité, et c'est ce qui faisait de ce genre de moment des instants grandioses et inoubliables. Revoir Raditz sous son "vrai jour", pas derrière ses apparences habituelles qui lui servent de "défense" face au monde, c'était ça qui était réellement fantastique. Cela faisait des années que Queen avait été privé de sa présence, vitale aux yeux de la Reine. Et ça avait été une ultime bataille intérieure pour ne pas se laisser tenter par le suicide suite à la perte du seul être qui lui importait. Son mental de battante et ses promesses l'avaient fait se relever et avancer, pour lui... encore. Toujours. Inlassablement.
Ses airs gênés. Ses manières qui traduisaient le fait qu'il soit embarrassé. Queen l'était aussi, mais cela l'attendrissait encore plus. Parce qu'elle se souvenait de ces mêmes réactions que Raditz avait dans son univers lorsqu'ils étaient tout les deux. Toujours dans l'embarras de pouvoir se parler franchement. Dans la gêne de s'approcher trop près de l'autre, de faire un faux pas, d'avoir peur de se perdre mutuellement, d'hésiter quant au fait de savoir s'ils ressentaient bien la même chose l'un envers l'autre. Des trucs bêtes. Des trucs niais. Pourtant, des trucs absolument beaux et capable de transcender l'âme des mortels...
...Tout comme le baiser qu'il lui offrait en ce moment. Queen resta comme une idiote. Ses bras retombèrent le long de son corps alors qu'il venait de la saisir par les hanches. Il avait dit qu'il ne l'oublierait jamais. Queen l'espérait... et, surtout, elle, elle n'avait jamais pu l'oublier.
Ses yeux s'étaient clos naturellement, et elle déposa ses mains sur les joues de Raditz. C'était un acte d'amour immuable, banal aux yeux de ceux qui ne respiraient et ne vivaient pas l'amour véritable. Il venait de l'achever en la touchant en plein milieu de son âme, envolée à ses côtés pendant de si longues années... qu'elle retrouvait auprès de lui.
Comme un automatisme, les plus beaux et à la fois les pires souvenirs de son existence faisaient inévitablement leur apparition, allant de pair avec ce baiser langoureux que lui offrait l'homme de sa vie.
Les souvenirs étaient si puissant que le temps s'affola. De la neige dégringola dans leurs cheveux. Du vent les balaya. Quand ils cessèrent de s'embrasser, Raditz s'employa à avoir cet éternel air embarrassé sur le visage. Nemor quant à elle avait les larmes aux yeux et souriait bêtement. Cette dernière glissa de nouveau ses mains dans les siennes, et tout changea autours d'eux, une fois encore, les rendant spectateurs du passé....
Même après leur séparation forcée, Nemor avait continuer à œuvrer dans le seul but de pouvoir le retrouver. Tout ce qu'elle avait accomplit avec brio depuis qu'on l'avait lâché dans l'univers de RPGDBZ n'avait été que dans le vain espoir que de pouvoir un jour comprendre où était Raditz. Bien qu'elle savait que les Dieux s'étaient ligués contre elle pour l'expulsé de son monde d'origine, elle savait aussi qu'un des Dieux était de son côté. Ce n'était ni pure spéculation ni pure vantardise. Si Queen avait été "renvoyée" de son univers d'origine, ce n'était pas anodin. La moins que rien pour qui on la prenait était devenue littéralement la Souveraine de son univers entier, faisant de sa race la royauté implacable, dominante sur toutes les autres civilisations. Les Dieux s'étaient amusé d'elle et de ses envies de conquête, ils ne la pensaient pas capable d'élaborer des stratégies assez avancées et des inventions assez puissantes pour qu'elle s'empare réellement du monde entier. Les Dieux de son univers venaient parfois rendre visite aux mortels, et la plupart s'étaient moqué des ambitions de Nemor. D'autres partageaient ses idées, tantôt parce que du chaos le plus total naît aussi la création, tantôt parce que cela n'arrive certainement que dans peu d'univers qu'un seul mortel puisse un jour dominer le monde.
Nemor avait fini par charmer les Dieux par sa prestance, sa subtilité scientifique et à la fois sa férocité. La voir accomplir des exploits à en faire pâlir les Roi des autres planètes, la voir renverser tous les royaumes sans jamais faillir, la voir s'entourer des meilleurs et ne jamais abandonner leurs avaient donner une sorte d'admiration ou de pitié bienveillante à son égard, allez savoir. Voyant que leur univers de mortel entier était réduit à être sous le joug de Queen, ils ne lui laissèrent pas le choix. Nemor et ses "sbires" venaient de conquérir la toute dernière planète de son univers. Sous les cri de victoire totale de ses guerriers, ils festoyèrent jusqu'au bout de la nuit, et même plusieurs jours durant. Queen, fidèle à ses habitudes, s'était éclipsé de la fête avec Raditz. Ce dernier portait un accoutrement royal que lui avait fait confectionné Queen, et cette dernière portait une robe du même acabit, assortie aux vêtements de son général. Ils étaient d'ailleurs sur le même balcon où se trouvaient nos deux protagonistes durant leur long baiser.
"Je veux officiellement que tu sois Roi à mes côtés, Raditz." finit-elle par dire à son plus proche général après s'être donné du courage en avalant d'une traite un de ses verres bien alcoolisé. "Je n'ai plus envie de cacher ce que tu représentes dans mon esprit. Nous avons toujours veillé l'un sur l'autre avec une bienveillance que les gens de l'extérieur ne nous connaissent pas. Nous changeons et montrons nos véritables "nous" quand nous sommes près l'un de l'autre. Alors j'en ai déduis ceci: si je suis née, c'est pour toi. Si je vivais dans un monde où tu n'étais pas, la vie ne serait qu'un douloureux mirage. Si tu n'était pas là avec moi, alors mon âme s'envolerait à tes côtés, et moi, je ne serais plus qu'une coquille vide." Nemor arrêta de fixer l'horizon et leva son visage vers le sien. "Ni mon intelligence ni le fait que je sois douée pour apprendre à me mettre les gens dans la poche ne m'apporteront le bonheur qui m'envahit quand je sens ta présence là, tout près de moi."
Cette dernière lui adressa un sourire timide, et pourtant assuré du bon fond de ses sentiments. Ce dernier avait l'air surpris, mais dans un sens plus profond que son expression faciale: il savait à ce moment que rien n'était illusoire, tout ce qu'ils avaient partagés était réel et nourrirait leurs âmes éternellement, sous les feux éternels des triomphes qu'ils avaient menés ensemble en foulant chaque terres de cet univers.
Il s’approcha d’elle. Il passa l’un de ses bras dans le dos de Queen afin de la rapprocher de lui. Avec son autre main, il entremêlât ses doigts à moitié dans ses cheveux, près du visage de Nemor. Il ferma les yeux, serein. La Reine posa la paume de sa main gauche sur son torse et elle ramena timidement sa deuxième main vers le menton de son promis, touchant du bout du doigt cette partie de son corps. Ses yeux se fermèrent petit à petit, alors que leurs positions suggéraient leur futur baiser passionné à venir...
C'est ainsi que tout devint noir, vide et froid autours d'elle. Tout devint brume aux alentours, et Nemor se découvrit téléportée dans un endroit inconnu; où les Dieux l'attendaient avec un air peu commode. Cette dernière tomba à genoux, déjà dépitée sans savoir ce qu'ils lui voulaient. Ils n'avaient jamais fait ça auparavant: la couper du monde des vivants. L'interrompre dans le moment le plus crucial et important dans sa vie, et l'emmenée dans un endroit à part où ils étaient tous réunis. Même toute son ascension pour devenir Reine ou ses plus glorieuses batailles n'étaient que des conneries absurdes au moment où elle avait avoué ses sentiments à Raditz... alors, les Dieux venaient de la tuer de l'intérieur... en brisant en quelque sorte LE moment de sa vie, celui qu'elle avait attendu plus que tout durant son existence.
Nous n'allons pas te tuer. Tu es un joyau précieux de cet univers, et tu rayonnes mêmes à travers les différentes dimensions. Nous allons d'ailleurs t'envoyer dans une autre dimension que la notre, là où d'autres univers existent et sont totalement en contradiction avec tout ce que tu as pu connaitre ici. Nous savons que tu as encore des choses incroyables à accomplir et nous ne manqueront pas de te surveiller. Disait l'un d'entre-eux. Cela nous chagrine de nous séparer de toi, mais nous ne pouvons pas te laisser régner en maître absolue sur toute la galaxie davantage. Disait un autre. Cependant, en gage de dédommagement pour tout ce que tu vas perdre, nous te laissons emporter une seule chose que tu désirs de cet univers, alors réfléchis bien.... Venait de trancher un autre.
Raditz.Répondit-elle sans hésitation, bien qu'à genoux devant les Dieux de son univers, les bras oscillants le long de son corps dans des tremblements étranges, et le visage abaissé vers le sol. Les yeux perdus dans le vide le plus profond et le plus noir. Un vide recelant la haine et le désespoir, mais surtout la souffrance. Toi qui passe ton temps à faire cogiter ton esprit, je te sens totalement sûre de toi sans que tu n'aies besoin de réfléchir. Admirable. Articulait l'un des Dieux qui la regardait tout de même comme si elle n'était qu'un insecte. Tout perdre. Devoir tout recommencer à zéro, c'est un sentiment immonde qui vous tue sur le champ, pas petit à petit. Avoir passé sa vie à devoir faire ses preuves pour en arriver là... c'est une déception profonde. Mais le pire serait de perdre Raditz. Expliquait-elle devant les Dieux. Certains riaient de bon cœur devant tant de bonté de la part d'une personne pourtant si inflexible et cruelle sur d'autres points. D'autres, plus assagi peut-être, la regardaient avec un air compréhensif. Beaucoup de mortels dépendaient de ce sentiment incontrôlable qu'est l'amour, et il est fort probable que même les Dieux puissent le ressentir sans parvenir à le dominer.
Ton souhait sera exaucé. Le Raditz que tu as connu dans ton univers sera épargné et renaîtra de ses cendres dans le monde où nous t'envoyons. Mais il ne se rappellera ni de toi, ni de tout ce que vous avez pu vivre. Toi seul portera le fardeau des souvenirs et de ton oeuvre.
Le visage crispé de douleur de Nemor qui tentait maladroitement de retenir ses larmes céda. Cette dernière, chancelante, releva doucement son minois pour regarder une dernière fois l'assemblée de Dieux qui lui faisait face. Sa gorge était tellement nouée après leurs dernières paroles qu'elle se retrouvait dans l'incapacité totale de répondre. Elle aurait voulu avoir la force d'hurler. De se lever et d'essayer d'en étrangler un ou deux, d'en transpercer un ou deux. De leur cracher à la figure ou même juste de leur faire un doigt d'honneur. Ils lui accordaient une faveur qui était aussi une malédiction. Ses sourcils se froncèrent dans un rictus laissant véhiculer sa détermination inébranlable.
Je ne me laisserais pas abattre...finit-elle par chuchoter, alors qu'elle s'était tellement mordue les lèvres pour retenir ses larmes qu'elles saignaient. Raditz est tout ce qui m'a vraiment importé dans cette vie... et cela perdurera même dans la prochaine.
Son sang dégringolait avec une certaine violence le long de son menton. Les gouttes qui s'écrasaient au sol semblaient résonner dans la pièce où aucun Dieu ne ria cette fois. L'un d'eux rétorqua alors: Nous ne doutions pas de ta détermination. Je vais parier sur toi, je suis convaincu que tu peux réussir. Tu es...brillante, pour un être aussi fébrile. Nous nous reverrons peut-être un jour, Reine Nemor, conquérante de l'univers 2 de la dimension 6. S'il est au moins une vérité que je peux prédire, c'est qu'en ton cœur brûlera toujours cette passion qui t'as fait choisir Raditz.
S'en suivi le transfert de Nemor, qui fut téléportée au milieu de la forêt sur terre. Seule. Désemparée. Allongée à même le sol en pleurs. Recroqueviller sur elle-même. Sa ferme résolution que de retrouver Raditz un jour, dans ce monde qui lui était si étranger, et de faire en sorte de lui montrer son passé, leur passé, comme seule motivation. Une si forte motivation qu'elle se releva bien vite de son état pitoyable.
Le temps s'accéléra énormément. On voyait Queen passer des heures à rétablir les plans de ses anciennes machines et à en créer des nouvelles pour se faire connaître dans cet univers. On la voyait participer à des séminaires pour briller en publique avec ses remarques scientifiques avancées, on la voyait rencontrer du monde et se faire très vite une réputation, comme dans son propre univers. On voyait Nemor prête à tout pour accomplir son seul et unique but: retrouver l'élu de son cœur, peu importe le prix à payer.
Leur "visite" dans les souvenirs de Nemor en tant que spectateurs s'arrêta à ce moment précis. Raditz et Nemor étaient de retour sur le fameux balcon, mais cette fois en vivant bien le moment, et pas en revivant un événement passé.
Cette dernière était éplorée. Ses larmes n'avaient cessé d'affluer le long de ses joues, alors qu'elle tenait les mains de son bien-aimé en revoyant son propre vécu. Elle s'était affligée tant de contraintes et de peine pour pouvoir avoir la chance de le côtoyer de nouveau comme elle le faisait aujourd'hui...
"... Et ça fait bientôt quarante-ans que j'ai été envoyé dans cet univers Raditz... " Ses yeux en disaient bien plus long que ses mots à ce moment précis. "Je suis restée dans l'univers où ils m'avaient envoyé pour cette seule raison: parce que je savais que tu y serais, toi aussi.... mon seul but depuis a été de t'approcher en douceur, d'être là pour toi sans te brusquer. Comme ça a été difficile..." Cette dernière déglutit avec beaucoup de peine. "Retrouver la personne que tu aimes au plus profond de ton âme, qui a animé toute ta vie et savoir qu'elle, elle ne peut pas se souvenir de toi ou de ce que vous avez vécu ensemble. J'ai dû me faire violence pour jouer à "la normalité" et à "l'indifférence" lorsque je t'ai revu après tout ce temps. J'ai dû ravalé mes sentiments et me concentrer sur mes objectifs, afin de parvenir au moment que j'attendais. Au moment que nous vivons enfin...." Cette dernière serra doucement ses mains dans les siennes. "Quarante putains d'années et mon âme ne répond toujours fidèlement qu'à toi... "
Il était rare de l'entendre dire des injures, mais, c'était mérité cette fois. Cette dernière le regarda intensément dans les yeux, et lui caressa délicatement la joue.
"J'aurais été capable d'écraser tout les univers si les Dieux l'auraient désiré, dans le seul but de retrouver celui qui anime mon cœur glacial et brisé."
Cette dernière lui adressa un de ses sourires sincères, une fois de plus, l'attrapant doucement par le menton et se mettant sur la pointe des pieds pour lui administrer le meilleur des remèdes antidouleurs: un baiser.
Son cœur s'emballa une fois encore. Et cette fois, toute la tristesse et le fardeau qu'elle avait porté jusqu'ici s'envola loin, très loin d'ici. Seul l'amour absolu et infini que Queen avait loyalement gardé envers lui emplissait l'atmosphère.
Lorsqu'elle détacha ses lèvres des siennes, ses yeux s'ouvrirent avec de la peine, comme si elle aurait voulu figé cet instant précieux à jamais.
"Maintenant que mes efforts ont payé, et que je peux enfin être à tes côtés... J'aimerais te rendre ta gloire passé." Ses yeux brillaient d'une lumière si intense et sincèrement qu'on aurait cru voir une autre personne, fragile et sentimentale, quelqu'un qui n'avait rien à voir avec la Nemor que l'on connaissait. "Être riche et célèbre, créer des machines et m'inventer une vie sans histoire est à peu près tout ce que j'ai été capable de faire jusqu'ici, jusqu'à ce que je puisse ne faire qu'un avec toi. Il est temps pour moi de te rendre heureux comme tu le mérites." Queen tenait véritablement à trouver des moyens pour en faire toujours plus. Quand on aime, on ne se lasse jamais d'essayer de rendre heureux l'autre, c'est un fait. "Toi et moi, on a toujours été les moutons noirs. Sous-estimé et mal aimé, sans véritables parents ou proches. On a fait nos chemins dans l'ombre des autres. Mais quand notre réel potentiel est révélé, alors nous devenons des véritables Dieux mortels"
Cette dernière fit glisser l'une de ses mains dans la ravissante longue chevelure de son partenaire et y mêla avec la plus grande attention ses doigts. Nemor semblait émerveillé rien qu'en caressant les cheveux de son conjoint: après tout, la dernière fois qu'ils avaient été aussi proche, ils n'avaient même pas eu le temps d'échanger quoi que ce soit que les Dieux l'avaient privé du bonheur ultime.
"Je demeure là où tu es. Si je meurs, je reviendrais pour t'épauler. J'ai découvert depuis longtemps que la mort peut être réversible pour certains d'entre-nous. Certains reviennent. Je ferais en sorte d'être de ceux qui reviennent si jamais cela doit m'arriver. Je veux pouvoir être là pour toi, Raditz. Tu es l'essence même de mon existence. Tu es le maître incontesté de mon être entier. Mon âme t'appartenait, t'appartiens, et t'appartiendras toujours. Aucun Dieu, aucune dimension ni aucun univers ne pourra y remédier. J'ai bien peur que ça soit très grave, docteur...." Plaisantait-elle.
Cette dernière se tourna un moment pour admirer la vue du balcon. D'ici, on voyait les étoiles, et une planète voisine de très près. C'était une vue idéale d'après ses goûts, et sa préférée des souvenirs qu'elle gardait. Cette dernière abaissa son visage pour regarder sa bague de mariage. Cette dernière la retira et la prit entre son index et son pouce, la ramenant près de ses yeux comme pour l'inspecter. Son visage reprit un air plus sérieux, et ses yeux fixèrent cette fois l'horizon après un temps d'observation de sa fameuse bague.
"J'aime beaucoup Akuma. C'est un homme bon et sérieux. J'apprécie nos enfants, même si ma fille me déteste." Cette dernière soupira. "Je ne peux pas nier que me marier avec lui était pour me faire une bonne pub. Mais je ne peux pas dire qu'il est répugnant et me jeter dans tes bras pour me consoler, tout ça n'a rien à voir. Je voulais parler de ça sérieusement avec toi. Parce que maintenant que tu sais tout, tu te doutes que même si j'aime d'une certaine façon Akuma, ce n'est en rien comparable avec ce que tu représentes dans ma vie." Nemor détacha ses yeux des étoiles et posa son regard craintif dans celui de Raditz. "Je t'aime. C'est la fatalité sur laquelle est basée ma vie. Personne d'autre ne saurait rivaliser avec toi." Queen avait un air désolé par rapport à ce qui s'était déroulé avec Akuma, bien qu'elle l'aimait lui aussi d'une manière tendre. Mais il était impossible de comparer son âme-sœur à une relation comme celle qu'elle entretenait avec le père de ses enfants. "Si tu acceptes d'être avec moi malgré le fait que j'ai côtoyé une autre personne jusqu'ici, alors je ne serais qu'à toi, même si c'est évident que je et tu vas t'attirer les foudres d'Akuma. Mais ce n'est pas le plus important à mes yeux, et qu'il me pardonne ma sincérité... mais tu es le seul et l'unique avec qui je veux être, Raditz."
Nemor ferma les yeux un instant. Tout ce qu'elle avait traversé avec Akuma n'avait pas été rien, bien évidemment. Il faut juste voir la réalité en face. Comment comparer l'oeuvre de sa vie aux travaux qui ont permis d'y parvenir ? Tout ça n'a rien à voir. Et c'est ce pourquoi sa relation avec le démon ne pouvait avoir un quelconque lien avec l'ampleur de ses sentiments pour le sayen.
La Reine se détourna du balcon, son alliance dans la paume de sa main gauche. Celle-ci déposa sa main libre sur l'un des avant-bras de Raditz pour qu'il la suive à l'intérieur. Cette dernière rentra donc probablement en compagnie de son général favori, là où se trouvait la chambre de Queen, qui était évidemment munie d'un salon. Cette dernière ferma les deux grandes portes transparentes qui menaient au balcon et alla s'asseoir sur son confortable divan en entraînant une fois encore Raditz avec elle, afin qu'il prenne place à ses côtés.
La dame déposa son alliance sur le centre de la table basse, comme si elle était l'épicentre problématique de toute cette belle escapade. Cette dernière posa la paume d'une de ses mains sur la cuisse de son compagnon et la caressa gentiment, mais d'un air perdu. Perdu parce que c'était impossible de savoir ce qu'il allait décider dans un tel moment. Elle jouait toute sa vie en ce moment même. Alors Nemor plongea son regard dans le sien et continua:
"Tu es mon monde. Tu es ce qui occupe mes pensées à chaque instant. Chaque fois que je travaillais, c'était en pensant à mon but: toi. Je n'arrive toujours pas à croire que ce rêve... le plus grand souhait de ma vie se réalise, après toutes ces années à ne plus dormir.... à repenser à ton regard bienveillant, à la chaleur de ta main protectrice sur mon épaule... à quel point mon corps et mon esprit s'affolent quand je te vois...."
Queen était tiraillée parce qu'elle retrouvait son grand amour, mais qu'elle préférait aussi jouer à la sincérité et mettre les choses au clair par rapport à sa relation avec Akuma. C'était risqué. Elle pouvait tout perdre si Raditz décidait de ne pas vouloir d'elle malgré tout cela, à cause du fait que Queen avait entretenu jusqu'ici une relation avec le démon. Son corps entier craignait le pire et en tremblait. Son visage d'habitude inexpressif et son air plongé constamment dans un calme supérieur s'étaient tout deux transformés à cet instant. L'appréhension se lisait sur les traits fins de sa figure, et son air était chargé de tristesse et de peur; bien que seul l'amour immanquable qu'elle éprouvait pour Raditz outrepassait largement le reste.
Raditz.
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Mer 10 Jan 2018 - 18:12
Tous ce qu’ils venaient de vivre n’était qu’une simulation d'événements passés voire même inventés, mais le bonheur de Raditz, lui, n’était pas fictif. Bien au contraire ; à aucun moment de sa vie solitaire il n’avait ressenti autant de joie. Jamais il ne s’était sentit appartenir à quelqu’un à ce point mais le voici, ses lèvres posées sur celles de Queen Nemor alors que le monde autour d’eux s'emballait. Mais il se moquait des caprices du temps ; il prolongea son baiser encore quelques instants avant de finalement relâcher sa bien aimée, désorienté par sa prise d'initiative et hésitant quant à savoir quoi entreprendre ensuite.
Ses mains capturèrent les siennes, et le balcon sur lequel ils se tenaient disparut dans le néant. Le général ne s’en n’était pas aperçu directement tant son regard était plongé dans les yeux émus de sa tendre. Il fut seulement réveillé de sa transe par la voix de cette dernière ; il détourna le regard pour se voir paré d’une magnifique armure digne d’un roi tandis qu’elle était habillée dans une robe tout aussi majestueuse, sur le même balcon au bord duquel ils se tenaient précedemment. Il comprit rapidement que sa chère avait encore autre chose à lui montrer.
Il écouta attentivement ce que la Nemor du passé lui racontait. Chacun de ses mots le toucha au plus profond de son âme, même s’ils n’étaient pas adressés directement à lui. Les sentiments qu’elle avait à cette époque étaient sincères, et les doutes qu’il aurait pu avoir envers ce qu’elle lui avait présenté jusqu’ici se dissipèrent. Aucun de leurs gestes n’étaient laissés au hasard, ils étaient sur le point de se partager un second baiser mais avant que leurs lèvres ne puissent se toucher, il disparut du décor.
La scène se changea en un endroit brumeux, sa Reine désormais seule était entourée par des créatures qui lui étaient inconnues. La confusion et la colère embrouillèrent Raditz, qui ne comprenait pas la raison de ce changement brutal. Ces mauvais sentiments ne firent que s’aggraver en écoutant leurs paroles. Ces êtres venaient d’interrompre ce moment décisif pour des affaires qu’il ne comprit pas dans un premier temps jusqu’a ce que le déclic le fasse : ces créatures étaient divines et à cause de l’emprise qu’avait Nemor sur leur monde, elles allaient l'expulser de leur dimension tel un vulgaire animal. La seule chose qui le retenait de charger ces enfoirés était les mains de Nemor pressées au creux des siennes.
Il avait du mal à y croire. Leurs paroles étaient remplis d’éloges envers elle mais leurs actions étaient purement malveillantes. Comme compensation à son bannissement, ils lui autorisaient d’emmener une seule chose avec elle : cette chose fut Raditz. Le regard du caporal se retourna vers le visage envahi de larmes de la scientifique, alors que son double expliquait aux dieux sans pitié la raison de ce choix. Il lâcha ses mains un instant avant de l’enlacer dans ses bras. Ce fut avec la tête de Nemor contre sa poitrine qu’il entendit le jugement dernier de ces êtres infâmes : il allait la rejoindre dans l’univers dans lequel elle allait être châtiée mais sans aucun souvenir d’elle et de tout ce qu’ils avaient vécu ensemble.
Il la serra davantage contre lui, la douleur d’entendre la vérité sur son existence dans ce monde si était intense qu’il ne pouvait tout simplement pas y rester indifférent. Tout ce qu’il avait vécu jusqu'ici n’avait été qu’une cruelle punition envers sa bien aimée. Tout cette vie n’était plus vraiment la sienne. Celle dont il ne se rappelait plus auprès de Queen l’était. Il commençait à sangloter ; à ce point, il ne savait pas si c’était de joie ou de tristesse. Ses pensées se mélangèrent et lui-même n’arrivait plus à trouver un sens à ses émotions ; mais ses sentiments étaient clairs comme de l’eau de roche. Ils n’avaient pas traversé tout ceci en vain. Il se mit à pleurer davantage quand il entendit Nemor promettre de ne pas se laisser abattre et de ce que les dieux avaient à dire face à tout cela. Il ne pouvait que distinguer vaguement les souvenirs qui passaient en face d’eux à toute vitesse parmi ses pleurs.
Ils étaient de retour au point de départ sur le fameux balcon, là où ils avaient été séparés à l’origine, mais cette fois en tant qu’acteurs, sans divinités pour les arracher l’un à l’autre. Raditz avait enfin donner à Nemor ce fameux baiser qu’elle avait désiré depuis si longtemps. Il continua à l’étreindre avant de l’entendre parler de nouveau. Il arrêta de l’embrasser et la repris par les mains comme ils étaient à l’origine, avant de craquer sous le poids des émotions. Cela faisait quarante ans qu’elle l’avait perdu et qu’il l’avait oublié, qu’il avait recommencé sa vie en tant qu’un guerrier sous-estimé et maltraité par ceux qui étaient au dessus de lui. Elle se mit à lui caresser la joue et il lui répondit avec un sourire sincère et amoureux et d’un regard affectueux alors qu’elle lui racontait jusqu’où elle serait allé pour le retrouver. Elle se mit sur la pointe de ses pieds et l’embrassa. Il ferma ses yeux. Toute les larmes qu’ils avaient versées plus tôt semblaient s’évaporer. Toute la tristesse et la colère qu’il avait ressenti n’étaient plus. Son coeur s’était emballé encore une fois, il aurait pu rester ainsi jusqu’à la fin des temps. Mais toute bonne chose doit avoir une fin, et Nemor mis fin à l’union de leurs lèvres.
Ces efforts avaient bel et bien payés, ils étaient à nouveau ensemble malgré les nombreux obstacles mis sur leurs chemins. Elle lui raconta qu’elle voulait lui redonner sa gloire d’antan. Etait-ce possible dans cet univers si hostile et violent d’en arriver au même point qu’auparavant? Il ne le savait pas et il s’en foutait. Ses yeux rayonnaient d’une sincérité inégalable et cela lui suffisait amplement ; il ne voyait devant lui que celle qui lui avait été destiné depuis si longtemps. Elle continua son discours et le général l’écouta attentivement, lui souriant de bon coeur et rougissant de plus en plus. Ils étaient vraiment les moutons noirs de cet univers dans lequel ils n’avaient aucune place. Alors qu’elle vantait ce dont ils seraient capables une fois leurs potentiels découverts et que sa douce main traversait sa chevelure, il ne pouvait pas ressentir plus grande plénitude ; tout ce qu’il avait vécu jusqu’à présent en valait la peine.
Elle continua son monologue en lui promettant d’être à ses cotés malgré la mort. Elle avait appris avec le temps que certains revenaient parmi les vivants et elle s’assurerait qu’elle soit l’une d’entre eux, rien que pour lui. Cela lui rappela un instant sa propre résurrection aux côtés de son espèce. Était-il également parmi les élus qui pouvaient échapper aux griffes de la mort? Il l’espérait, ainsi il pourrait lui rendre la pareille. Ses doigts effleurèrent tendrement sa joue avant de remonter lentement dans ses cheveux, les balayant alors qu’elle lui disait qu’elle lui appartenait, peu importe ce qu’il pouvait les séparer. Elle plaisanta courtement, comparant sa condition à une malade incurable. Ceci fit rire sottement le guerrier qui ne la quittait pas du regard.
“Et contagieux… Je te promet de rester à tes cotés également, même la mort ne pourra pas nous séparer, Nemor!”
C’était niais de sa part mais c’était également le plus sincère qu’il pouvait être. Le regard de sa tendre se tourna vers le ciel étoilé ; il tourna également le sien, observant la scène qui leur était offerte par la machine. Ce fut juste a ce moment précis qu’il sentit ses mains se retirer de lui. Ses yeux se posèrent sur sa bien aimée. L'expression de Nemor était devenu plus sérieuse, observant la bague. Pendant un court instant un silence pesant s’installa autour d’eux, comme si la réalisation qu’elle était déjà promise avait refroidi l’ambiance chaleureuse jusque là omniprésente. Le regard de Raditz se focalisa sur l’alliance qui se trouvait entre ses doigts avant qu’elle se mette à expliquer sa relation actuelle avec Akuma.
Elle le décrivait comme une bonne personne et qu’elle aimait les enfants malgré le dégoût que sa fille a envers elle, ce qui semblait la peiner un tant soit peu. Elle lui admit que son mariage avec lui était surtout motivé par la bonne pub qu’elle allait obtenir ainsi. Mais malgré ses sentiments pour le démon, elle lui assura qu’ils étaient rien comparé à ce qu’elle ressentait pour lui. Raditz ne savait pas de quoi penser à ce moment-là, troublé par cette révélation. Elle lui promettait de rester avec lui s’il l’acceptait, peu importait qu’elle ait cotoyé un autre homme que lui ou qu’il s’attire des représailles en assumant ouvertement leur relation. Queen Nemor posa sa main sur l’un de ses avant-bras et l’invita à la suivre. Il attendit quelques secondes à regarder le ciel étoilé d’un air attristé avant de soupirer et de suivre le pas. Son visage avait changé entre temps, il était devenu déterminé. Il la suivit jusqu’à sa chambre et jusqu’au divan où ils s’asseyèrent. Queen Nemor posa son alliance et Raditz pouvait comprendre facilement que tout le dilemme qui la tourmentait reposait autour de cet anneau doré.
Leurs regards se croisèrent encore une fois, elle continuait de le charmer comme elle seul pouvait. Elle posa sa main sur sa cuisse et commença à le caresser tendrement, mais son regard était chargé de peur et de tristesse, probablement à la pensée que Raditz puisse refuser de rester avec elle, que ce soit la peur de devoir affronter la colère d’Akuma ou pour des raisons morales qui lui auraient été inhabituelles. Il posa la paume de sa main contre son menton, son regard avec fixé dans le sien, et il l'embrassa pour la calmer de ses émotions aussi exubérantes. Il donna tout ce qu’il avait avec ce baiser pour ramener sa bien-aimée près de lui et non égarée dans ces pensées aussi stériles où elle le perdrait à nouveau. Quand leurs lèvres se séparèrent une fois de plus, Raditz regarda Nemor avec un air presque ému.
“Il a fallu des dieux pour nous séparer la première fois, et bien que j’ai entendu parler du terrible pouvoir de la presse, un coup de pub n’arrivera pas à nous arracher de l’un de l’autre une seconde fois.” Moitié plaisanterie, moitié aveu. Le saiyan cherchait de son mieux pour remonter le moral de sa Reine, ne supportant pas de la voir rongée par la peur. Il riait nerveusement en esperant que sa conjointe se mette a faire de même. Il attrap ses mains et lui adressa un regard amoureux.
“Akuma peut s’opposer à notre amour et chercher à m’en faire payer les conséquences, cela m’importe peu. Si je suis là aujourd’hui c’est pour toi, et rien pourra empêcher ce moment.”
Il trouvait à peine les mots pour la réconforter, s’ouvrir ainsi était si dur pour quelqu’un comme lui qui était naturellement renfermé sur lui-même. Il continua à l’admirer avec passion. Jamais il n’avait été aussi sûr de ses sentiments envers quelqu’un sans que ce ne soit tâché de mépris ou de haine. Elle était spéciale… si irremplaçable à ses yeux. Il était venu au monde uniquement pour elle et il allait assurer son rôle en tant que partenaire coûte que coûte.
Queen Nemor
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Dim 14 Jan 2018 - 22:50
On dit que rien n'est jamais éternel...mais, alors, qui peut expliquer comment est-ce possible que l'on puisse n'appartenir toute notre vie durant qu'à une seule personne ? Sentir que son âme est vouée à être une part de la personne dont les moindres mouvements nous émerveillent, sentir que jamais nos sentiments ne pourront se dégrader à mesure du temps ou périr en se consolant dans les bras d'un autre... N'est-ce pas là ce que l'on désigne comme étant le "véritable" amour ? Cette notion abstraite sur laquelle on cherche toujours à déposer des mots qui ne sont qu'une pâle expression de ce que cela est réellement. Les mots ne sont jamais assez beaux, jamais assez bien tourné, jamais assez forts pour exprimer la force avec laquelle ce ressenti vous transporte mentalement dans une toute autre dimension, créé entièrement par votre passion pour l'autre. Parfois cette dimension n'est qu'un doux rêve impossible à obtenir dans nos esprits étriqués. Et parfois, il y a de ces mortels sans intérêt prêt à conquérir le monde pour les beaux yeux de l'être aimé. Parfois, il y a des personnes « jusqu'auboutiste » en amour, comme Nemor.
Si Akuma n'était qu'une sorte de « passade », il n'était pas non plus un lot de consolation dans son esprit. Nemor le voyait vraiment à part de son passé. Elle ignorait si un jour le but de sa vie serait accompli, bien que cette dernière mît toute son énergie et mobilisait toutes ses ressources pour y arriver. Le démon avait été un genre de "heureux hasard" dans sa vie, quelqu'un qu'elle avait réussi à apprécier plus que le reste du monde. En tant que grande misanthrope, Nemor a un mal de chien à prendre en considération, de manière sérieuse, la vie d'autrui en général. Les autres ne sont pas moins que des pions, des moutons ou des « êtres vivants sans intérêt » qui arpentent le monde à ses yeux. Akuma avait su faire la différence, il lui avait surtout montrer qu'il n'y avait pas que des profiteurs dans son entourage. Quelqu'un s'était intéressé à Queen pour d'autres raisons que sa notoriété, et derrière le sérieux d'Akuma se cachait un cœur pur qui avait su la séduire dans un certain sens.
Malgré tout le bien qu'elle et lui avaient pu tirer de leur relation, il ne faisait pourtant aucun doute que dès le départ, Nemor n'avait jamais fait ça pour oublier Raditz. Elle avait dissocier sa relation avec son âme-sœur de celle qu'elle possédait avec le démon. L'amour que celle-ci pouvait ressentir pour l'un et l'autre étaient très différents, et il n'y avait aucune chance pour qu'elle hésite entre les deux. Son but n'avait jamais dévié à un seul moment de sa vie. Jamais elle n'avait eu de doute. Jamais Nemor ne s'était dit : « Et si je devais être simplement avec un autre plutôt que Raditz ? ». Aucune pensée de ce genre n'avait su passer à travers les filtres passionnels qui s'étaient profondément incrusté dans sa tête, enlaçant l'idée de pouvoir côtoyer de nouveau Raditz un jour. Rien qu'à l'idée de finir sa vie sans lui la vidait de toute sa joie, la vidait de tout espoir de continuer à vivre. Alors pensé à être sérieusement avec quelqu'un d'autre lui était tout bonnement bannie. C'était Raditz, seulement lui. Personne d'autre n'était capable de faire briller les yeux de Queen à ce point, personne ne pouvait arriver à la cheville du guerrier qui l'avait de prime abord détesté, puis aimé plus que n'importe quel autre être de ce monde entier...
Les réactions de son aimé, alors qu'ils revoyaient ensemble leur passé, et ce qui était advenue de Nemor pour qu’elle se retrouve ensuite dans le monde de RPGDBZ, embauma le cœur de la demoiselle d'un élixir réconfortant. La Reine se sentait aimé plus que jamais entre les bras de celui qui constituait à lui seul son plus grand rêve. Cette dernière avait forcément les larmes aux yeux de s'infliger à nouveau tout cela, mais c'était surtout le fait que cela tiraillait aussi Raditz au plus profond de son coeur qui la faisait s'émouvoir autant. Ses sanglots avaient éveillé la totalité des sentiments enfouies de Nemor à son égard. La scientifique le reconnaissait là, entier, n'ayant pas peur de se livrer devant elle même sous ses pires instants de faiblesse. C'était d'une beauté sans pareille, avoir la confiance absolue de la personne désirée, au point où l'autre accepte que l'on puisse le voir sous un angle où il est le plus vulnérable. Cela veut dire que l'autre accepte que l'on puisse potentiellement un jour le détruire... il remet entre nos mains la fragilité de son être, complète et magnifique...
Ceci dit, il ne semblait pas vouloir la quitter des yeux, peut-être parce qu’il avait du mal à se dire qu’il ne rêvait pas éveiller – tout comme elle, qui avait encore l’impression de partir loin, seule, dans ses souvenirs, en s’imaginant qu’elle vivait vraiment cela avec Raditz. D’ailleurs, était-ce vraiment réel ? Difficile à dire. Ce monde qu’elle générait avec sa machine était bien un univers parallèle. Un univers où elle avait le total contrôle du temps et des moments qui se déroulaient, cela dit. Elle en était la déesse incontestée d’une manière encore plus vivace que dans son ancien univers. Et c’était logique, puisqu’il s’agissait de sa création. Alors, peut-être que Nemor s’était encore une fois perdue dans la spirale incessante de son imagination infinie, là où résidait tous ses espoirs et ses plus grands souhaits. Là où elle aimerait emmener Raditz et vivre enfin une vie paisible à ses côtés, dans ce monde qui leur appartenait il y a de cela si longtemps déjà… Là où ils étaient des Dieux mortels pourtant protéger contre le temps qui s’écoulait, grâce à une invention de Nemor permettant l’immortalité chez les sayens. Cette époque était l’âge d’or de leurs vies conjointes et respectives, c’était le reflet de tout ce qu’elle avait pu accomplir avec ses propres ambitions, mais au fil du temps surtout pour plaire à Raditz. Au final, il était la tempête infernale et à la fois si attractive, autours de laquelle Nemor était en orbite constamment, sans jamais arriver à l’atteindre…
… Mais aujourd’hui c’était différent. Dites-moi que je ne rêve pas. Se perdre si profondément dans son imagination n’était pas une coutume rare pour Nemor. Combien de fois elle s’assoupissait, ayant apprit à contrôler ses rêves ? Imaginant alors les contrées qu’elle avait foulée en compagnie de ses troupes, aux côtés de ses généraux, aux côtés de son aimé. Fantasmant sur des moments privilégiés et intimes avec lui, sur des sentiments de désir charnel qu’elle ne ressentait avec une telle vigueur pour personne d’autre que lui. Son cœur s’emballait à chaque fois à l’idée d’embrasser Raditz. Alors aller plus loin, pouvoir sentir ses mains brûlantes défilées le long de son corps et de ses membres… c’était déjà dur d’imaginer cela sans ressentir des frissons exagérément longs engourdir son corps entier. Nemor avait vécu tellement dans l’espoir, et dans la seule motivation que de pouvoir regagner le cœur de Raditz, qu’elle n’était même pas cent pour cent certaine de ne pas juste être en plein délire en ce moment. Elle se tourmentait l’esprit avec une férocité grandissante à mesure du temps, et celle-ci commençait à ne même plus discerner la réalité de sa putain d’imagination. Après tout, elle aurait largement été capable de s’imaginer que Raditz était vraiment là tout du long, et de l’avoir fait générer inconsciemment par sa machine dans cet univers parallèle. Cette ironie la prenait aux tripes et la faisait rire jaune, intérieurement. Oui, elle en était largement capable... Son esprit si doué n’avait jamais oublié le moindre détail sur le visage ou le corps de Raditz. Et sa dépression grandissante, qu’elle enfouissait derrière sa tonne de travail, ne l’aidait pas à être lucide…
C’est la fougue de son aimé qui lui faisait dire que c’était irréel. Ou réel… merde. Nemor se perdait dans ses pensées et ne savait plus si tout cela était une part de la réalité, parce qu’elle était dans un état de stress comme elle en avait rarement connue. Cette dernière n’allait pas tarder à se ressaisir. Queen s’était entraîné toute sa vie à être maîtresse de ses sentiments… mais auprès de Raditz, c’était impossible. Son cœur et ses gestes devenaient incontrôlés et maladroit, comme si c’était son premier véritable rencard, ou le seul qui ait vraiment de l’importance dans toute sa longue vie. Ce n’était pas qu’une supposition, mais bien une affirmation. Il était tout simplement inconcevable de rater l’expression des yeux de Nemor, qui véhiculaient à chaque instant toute la folle passion qui enfiévrait son être entier lorsque Raditz était dans son champ de vision…
Les plaisanteries de son conjoint la ramenèrent vraiment à la raison. Elle arrêta de divaguer à ce moment. Elle voulait pleinement se concentrer sur l’objet de ses convoitises, enfin bel et bien en face d’elle. Compréhensif, qui plus est. Véritablement éprit de cette dernière comme Nemor pouvait l’être de lui. Ses yeux brillaient une nouvelle fois, émue par le crédit qu’il lui accordait, et le fait qu’il comprenne totalement tout ce qui était arrivé, avec une humanité que personne sauf Queen ne lui connaissait.
Son expression faciale se détendit et la scientifique ria doucement. Elle se décrispait lentement, grâce au fait qu’il savait la rassurée. Cette dernière pensait sincèrement qu’elle pouvait mourir en paix. Si vraiment elle le devait, alors son âme partirait sans regrets. Quand elle regardait Raditz, elle pouvait voir à travers le noir intense de ses yeux jusqu’où ses sentiments transperçaient son être… pour venir transpercer à leurs tour le sombre cœur cruel de la Reine, ce dernier devenant baigné d’une lumière des plus éclatantes lorsque le sayen était près d’elle… C’était un sentiment de plénitude si plaisant qu’il lui offrait… et même si cette pensée rassurante que de partir en paix emplissait son être, cela se confrontait à une certaine dualité. Sa hargne. Qui disait qu’elle ne se laisserait pas mourir, ou qu’elle reviendrait le cas échéant. Car maintenant, sa perspective d’avenir était d’être là pour son aimé enfin retrouvé. Pas question de l’abandonner.
« Tu m’as tellement manqué... te voir sans pouvoir avoir de gestes affectueux envers toi, comme je l’ai stipulé, a été l’une des pires tortures que j’ai vécu… » cette dernière déposa son front contre celui de Raditz et ferma un instant les yeux. « Toi... je n’ai jamais rien ressenti de tel… » dit-elle en repensant aux premiers regards qu’ils s’étaient échangés il y a de cela des années lumières, à présent. « Il n’y a aucun mot avec une justesse assez prononcée pour exprimer cette sensation que tu génères en moi… » Nemor se rapprocha davantage de lui, glissant ses mains autours de lui pour l’enlacer. « Je ne laisserais personne gâcher notre relation, pas Akuma, ni même mes enfants. Aucun d’eux n’a assez de pouvoir pour y mettre un terme. Je te suis vouée à jamais… » Chuchotait-elle à son oreille, déposant son menton contre l’une des épaules de son général préféré.
Même si la colère d’Akuma risquait d’être quelque chose de dément à surmonter, elle n’avait pas peur. Le confronter était un problème, mais ce n’était rien face à tout ce qu’elle avait déjà dû affronter pour arriver à cet instant présent. Cet instant crucial où elle avait le droit de donner, et de recevoir, un tendre câlin de l’être qu’elle avait toujours attendu et désiré. Ses yeux se fermèrent quelques instants, alors que son étreinte se fit plus forte. Là, entre ses bras réconfortants, elle soufflait enfin. Nemor respirait enfin le bonheur, après toute cette longue période de malheur… qu’elle s’infligerait volontairement de nouveau s’il le fallait, rien que pour pouvoir ressentir encore une fois l’étreinte de Raditz sur son corps, frêle et vulnérable en ce moment affectueux si précieux.
…Et son corps devenait aussi ardent. Queen détacha ses mains du dos de Raditz et les posa sur ses propres cuisses, afin de remonter sa longue robe. Cette dernière la remonta jusqu’à mi-cuisse et, avec l’un de ses index, appuya sur le torse à Raditz pour le faire reculer et asseoir bien au fond du divan. Son regard était devenu malicieux, et son sourire en coin laissait deviner le fait qu’elle était joueuse. Cette dernière monta à califourchon sur lui, raison pour laquelle cette dernière venait de remonter les étoffes de sa robe si haut.
« Il faut que je te montre à quel point tu m’as manqué, mon amour… » dit-elle d’une voix suave, ses mains glissant le long des pectoraux de Raditz, à travers son plastron. « C’était une abomination que d’avoir mon apollon qui se trémoussait sous mes yeux sans même pouvoir parcourir son corps... » dit-elle en arrêtant la lente course de ses mains le long du torse à Raditz avant qu’elles ne puissent toucher autre chose, plus bas. « … et pas qu’avec mes mains, bien entendu… » ajoutait Nemor en se mordant la lèvre inférieure d’un air coquin, encore plus prononcé qu’auparavant.
Cette dernière déposa les paumes de ses mains sur celle du guerrier sayen. Alors que son visage affichait un rictus d’une malice sans pareille, elle se saisi en douceur des mains de sa « proie ». Elle posa les mains de Raditz sur ses clavicules et les fit descendre lascivement le long de son buste, ne le quittant pas des yeux, son air de prédatrice profondément ancré dans ses prunelles. Insistant d’une manière un peu exagérée, volontairement, sur sa poitrine, elle lui fit malaxer cette dernière avec assez… d’entrain. Du moins, assez pour que ça puisse potentiellement éveiller quelque chose en Raditz de dur et proéminent… huhuhu.
Nemor se tenait droite comme un i, les attributs bien en avant… et pas juste sa poitrine. Elle fit glisser les mains de son aimé jusqu’à son fessier, lâchant l’emprise qu’elle avait sur ses mains à ce moment précis, le laissant donc libre de toucher à sa convenance cet endroit. Cette dernière se pencha légèrement en avant, assez pour venir lécher du bout de sa langue les lèvres de Raditz, d’un air toujours aussi provocateur… et amusé.
Sa langue caressa les lèvres de son partenaire dans un rituel indécent et qui appelait ouvertement aux plaisirs amoureux… cette dernière immisça sa langue à travers les lèvres de son conjoint pour échanger un baiser passionnel de plus, mais avec quelque chose de salace, d’obscène mais séduisant, cette fois. Quelque chose d’attrayant et d’excitant, une ambiance bien plus mêlée aux plaisirs charnels planait maintenant entre eux deux… Et Nemor se délectait de la timidité naturelle du guerrier pourtant si grand et fort qui lui faisait face.
Les mains de la Reine s’étaient subtilement glissées sous l’armure de Raditz. Ses doigts traçaient les lignes définissant les muscles du torse du général d’une manière habile, et, avec ruse, ils se glissèrent lentement sous ce qui les empêchaient de rentrer en contact avec sa « chair ». Le contact de ses petites mains plutôt froides avec la peau chaude du conquérant fit réagir immédiatement le corps de Queen, comme un déclic. Son corps entier fut épris de longs et langoureux frissons. Ses doigts continuèrent, adroitement, de caresser les muscles bien tracés de son concubin, alors qu’elle déposa une fois de plus son front contre celui de son amour.
Les yeux fermés, les joues rosies par les agréables attraits physiques qu’elle touchait enfin ! après toutes ces années, et l’intimité parfaite qui les liaient en ce moment… Un moment des plus parfaits à ses yeux. Son sourire en disait long sur l’amour incroyable qui l’avait fait survivre et continuer à se battre pour lui. Même en cet instant où elle jouait aux plus mesquines, on ne pouvait pas ignorer l’intensité des regards qu’elle lui adressait.
« J’espère pouvoir t’offrir ce que tu désirs dans le monde où nous vivons actuellement. Ce sera ma préoccupation principale dorénavant. Peu importe avec qui tu t’allies, ou de « quel côté » tu préfères être : je serais toujours de ton côté à toi. J’aiderais ceux pour qui tu te bat, que ça soit notre peuple ou non. Seul ton avis et ta façon de voir le monde peut influencer le mien, alors je me réfère à toi comme guide du bon chemin à prendre dans cet univers. » Cette dernière fit quelques dernières caresses sur le torse à Raditz, retirant ses mains par la suite. « Ici, bien que nous sommes dans un univers parallèle générer par ma machine et que j’y règne en ayant le total contrôle de ce qui s’y passe, nous pouvons pourtant bien y périr. Parce que même si ce n’est pas notre réalité dans l’univers où nous subsistons de base, c’est une réalité viable dans cet univers que j’ai créé. Si je te dis ça, c’est parce qu’à défaut de pouvoir te ramener dans notre ancien univers, je peux te montrer à partir de mes souvenirs comment la vie et les choses étaient là-bas. Tout ce que nous avons bâti ensemble, ce que nous avons pu conquérir ensemble. Et j’ai encore quelques petites choses plaisantes à te montrer, mon cher. »
Elle appuya doucement sur le nez de Raditz avec l’index de sa main droite pour le taquiner, un sourire agréable sur les lèvres. Leurs lèvres se mêlèrent une autre fois avec une certaine… ardeur. Nemor pressa son buste plus intimement contre le plastron de l’être aimé, toujours dans son esprit de provocation. Ce dernier devait ne plus savoir où se mettre… ou être aux anges. Ou les deux à la fois ! Et cette idée faisait rire intérieurement Nemor. Sadique qu’elle était… huhu.
En parlant de sadisme, cette dernière se releva de sa position actuelle, laissant son bien-aimé seul sur le divan où ils siégeaient confortablement. Il devait être un peu déçus, pauvre petite chose ! Nemor se mordit la lèvre une fois de plus d’une façon sensuelle et rusée, redescendant les pants de sa robe qu’elle avait remonté jusqu’ici. Celle-ci tendit l’une de ses mains à Raditz pour qu’il la saisisse et se relève lui aussi.
« Je sens ta déception à l’idée de te relever de cette position où nous étions si proches et intimes… Ne t’en fais pas, nous y retournerons sous peu…J’ai très envie de te sauter dessus moi aussi, ne t’en fais pas ! … Et de te montrer mes talents de maîtresse au lit…huhu. » Queen lui fit un petit clin d’œil plein de malice, alors que son sourire laissait suggérer des belles perspectives à venir… et surtout un humour qui risquerait de faire virer le visage de Raditz au rouge tomate. « Promis, ça vaut le coup d’œil. Viens. »
Cette dernière garda son petit sourire amusé face à la PLS imminente de son aimé face à ses dires. Ils sortirent ensemble de sa chambre, où des gardes royaux étaient posté devant l’entrée. Ces derniers semblaient tellement sérieux qu’on se disait que rien ne pouvait les perturber. En même temps, ils n’entendaient jamais rien de très dérangeant, surtout en provenance de la chambre de Nemor qui était souvent vide… et disons qu’ils allaient certainement se faire briser bientôt leur routine, quand la Reine serait de retour avec son plus beau trophée… huhu, la prochaine fois qu’elle y mettrait les pieds avec Raditz, ça promettait, d’avance… !
Après avoir joué avec lui pour l’embêter un peu – et surtout parce que, voir Raditz aussi confus et tout rouge, c’était drôle – et suite à la traversée de plusieurs corridors, ils débouchèrent sur une large salle où se trouvait plusieurs dispositifs de cryogénisation. Mais pas n’importe lesquels : ces derniers étaient entourés de champs magnétiques semblant être impénétrables. De nombreux gardes faisaient la ronde dans ce secteur. De plus, dans toute la largeur de cette pièce, on distinguait des ingénieux systèmes de tortures. Parfois directement reliés aux « tombeaux » de cryogénisation où se trouvaient les individus, parfois sur des machines extérieures où on devait transporter les sujets. Il y avait entre autres différent poison capable de tuer, bien sûr, mais aussi d’amener proche de la mort quelqu’un sans lui donner la paix recherchée au final. Il y avait aussi des capteurs d’ondes cérébrales, afin d’en brouiller ou d’en « coupé » certaines, ce qui a pour effet de créer des décharges électriques chez un sujet et de lui inculquer une migraine du feu de dieu. On y trouvait des choses très classiques mais revisitées pour que ça soit plus pratique. Par exemple, via une simple manette, on pouvait contrôler l’afflux sanguin des personnes emprisonnées en cryogénisation. Ce qui peut être, comme vous vous en doutez, très pénible à subir pour les effets que cela engendre dans le corps. Nemor est très intelligente, ce n’était plus à prouver, mais était-ce de l’intelligence ou une monstruosité gargantuesque que d’inventer de tels procédés ?
« Bienvenue dans la résidence de mes prisonniers de guerre. » Déclara la Reine en déambulant le long de l’allée où des centaines et des centaines d’appareils étaient disposés côte à côte, contenant des individus qui s’opposaient donc à elle durant ses conquêtes. « En général je suis clémente, et je fais exécuter ceux qui nous mettent des bâtons dans les roues. Mais comme tu le sais, certains ne méritent pas autant de gentillesse. On ne peut pas se permettre de manquer de cruauté, il faut faire des exemples pour que ça dissuade les autres personnes tentées de se rebeller. » Queen avait les mains jointes dans son dos. Les gardes les saluaient, Raditz et Nemor, dès qu’ils passaient devant eux, avec un salue militaire respectueux. « Ma gouvernance sur le monde a apporté plus qu’elle n’a desservie, je peux te l’assurer. Tout le monde vie dans la richesse depuis que je suis au pouvoir. Nos guerriers ont les mêmes tentes luxueuses et fournitures de voyages que moi, la même solidité d’armure ou les mêmes ornements. Je ne délaisse personne. Aucun de mes citoyens ne vie dans la misère. Je m’assure que chacun vive dans des conditions assez agréables pour qu’ils soient en forme pour se battre, et pour qu’ils soient motivés pour continuer à servir la cause. Mais quoi que tu fasses, quand tu es dirigeant, il y a toujours des gens pour s’opposer à toi… pas forcément pour comment tu traites ceux qui te suivent, parce que sur cela, je pense qu’il y a peu à redire de mon côté. Mais bien parce que, tu sais… ils se prennent pour les grands sauveurs de l’univers. »
La Reine s’arrêta devant une rangée de différentes cuves à cryogénisation. Cette dernière tourna son visage vers Raditz, toujours souriante et calme.
« J’ai pensé que ça te ferait plaisir de revoir certaines personnes… et de décider de leurs sorts. Après tout, ils se sont opposés à nous pour des raisons saugrenues. De mon avis, de celui de mes généraux, de celui du peuple… je ne prends aucune décision seule. Tous ceux qui se retrouvent ici le sont car la majorité le voulait. Tu sais, j’ai un mode de direction consultatif, je ne fais jamais rien sans avoir l’avis du cœur de l’empire : c’est-à-dire nous tous. Chaque voie compte. Et c’est ce pourquoi toute cette rangée sous nos yeux est constituée des personnes qui ont voulu défendre la planète Terre quand j’ai été m’en emparé. Tu te doutes par avance de qui je parle, entre autres… » Nemor approcha d’un panneau de commande sur le mur. Elle tapota quelques informations sur la borne digitale. « Ne t’en fais pas, les cuves de cryogénisation les maintiennes en vie mais leur pompe leurs énergies. Ils ne pourront rien faire de grandiose, à part nous crier leur haine à la figure comme les vulgaires insectes qu’ils sont. »
A ses paroles, diverses cuves s’ouvrirent, dévoilant les personnes qui y étaient emprisonnées. Bien vite, quand la fumée dû à l’extrême sensation de froid fut dissipée, Raditz pouvait distinguer… Son frère, Goku. Végéta. Bulma. Chichi. Gohan. Goten. Broly (gentil dans cet univers).
« J’ai pris soin de rendre muette Chichi. Cette grognasse ne cessait de crier à vrai dire, ça en devenait barbant. » Nemor croisa les bras tout en revenant aux côtés de Raditz. Par « rendre muette Chichi » elle voulait signifier qu’elle lui avait fait retirer les cordes vocales. « Bientôt, ils vont reprendre conscience. Je vois déjà Bulma se mettre en colère et me gifler. Tu sais qu’elle l’a déjà fait ? Je l’ai laissé approcher et je l’ai laissé faire parce que je trouvais ça amusant, son culot. » Nemor se mit à rire de nouveau en y repensant. Puis, avec un air cruel : « Mais elle l’a vite regretté. »
En effet, lorsque l’effet de froid s’était totalement dissipé sur la cube de Bulma et qu’elle ouvrit lentement les yeux… on pouvait constater qu’elle n’avait en fait plus d’yeux. Ses orbites étaient vides. C’était dégueulasse à voir, d’ailleurs.
Le premier à reprendre conscience fut Vegeta, toujours aussi impétueux et en colère. Il frappa du peu de force qu’il avait sur le champ magnétique qui entourait le peu d’espace entre lui et sa cuve d’où il était sorti. Son regard plein de haine fit rire de plus belle Nemor, qui l’applaudit.
« Toi, mon petit singe, tu es mon préféré ! Toujours en forme pour te donner en spectacle. Tu regorges d’énergie cela dit, tu aurais fait un bon élément dans mon armée si tu avais plus de neurones. Dommage mon grand. » Vegeta n’était pas encore assez éveillé pour répondre convenablement, mais le rictus sur son visage laissait deviner dans quel état de colère il se trouvait déjà. Goku ne tarda pas de s’approcher de son propre champ magnétique, mais son regard qui commença à appréhender le monde autours de lui se focalisa sur Raditz. Ses sourcils se froncèrent.
« Je te propose diverses tortures. Ou alors, si tu es joueur, je te propose de les affronter dans une arène. Avec ou sans petits artifices, comme des armes imposées, ou des techniques interdites… ne t’en fais pas, j’ai créé des puces pour empêcher le lancement de certaines techniques, donc ils seront obligés de se soumettre aux règles. J’ai pensé que d’avoir la totale liberté sur la vie de ceux-là te ferait plaisir. Oh, et n’oublie pas tes neuveux. Je ne sais pas quelle relation vous entretenez, mais ils sont du côté de leur cher et tendre papa, évidemment. » Elle eut un petit sourire moqueur sur le visage.
Les prisonniers étaient tous enfin bien conscient. Seule Bulma semblait véritablement terrifié, puisqu’elle était aveugle, et entendre la voix de Queen ne la rassurait pas plus que ça. Les autres semblaient surtout animé par des remords et un gros, gros lot de haine.
« Je laisse ta créativité parlé. Tu ne vivras peut-être pas ça dans notre véritable univers, mais ici tu le peux. Sans retenue. Profitons-en, mon amour. » Nemor lui lança un regard tendre, malgré le fait que tout ce qui ornait la pièce était… monstrueux. Comme quoi, le reste ne lui importait pas. Son visage et ses expressions n’étaient capable de changer qu’en présence de Raditz… le véritable Roi.
Raditz.
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Jeu 18 Jan 2018 - 18:11
L’amour est une notion tellement abstraite que même les plus grands esprits de ce monde n’arrivaient en comprendre les mystères et là en était le meilleur exemple : Queen Nemor, la plus grande scientifique connue à ce jour, une personne froide et manipulatrice, était maintenant en transe grâce à ce sentiment si mystérieux mais si fort ; tout cela à cause d’un seul homme, Raditz. Ce dernier, lui-même un guerrier calculateur et vicieux, était également sous l’emprise du charme : son regard planté dans le sien, il savourait chaque seconde de ce moment et pouvait sentir la passion les qui les envahissait. Même si toute l’histoire qu’il venait d’observer en sa compagnie n’avait été qu’une machination pour qu’il tombe amoureux d’elle, il n’en aurait rien eu à faire. Il se sentait comblé simplement en étant à ses côtés.
Ce fut avec un tendre baiser et une plaisanterie bien placée qu’il avait réussi à sortir Nemor de ses inquiétudes, de la peur que sa relation avec Akuma puisse briser ce lien qui avait perduré parmi les dimensions. Mais il n’en était rien : le caporal se moquait entièrement qu’il y ait eu un autre homme que lui. Le fameux démon était le cadet de ses soucis pour le moment, même si cela se finira certainement par un affrontement sanglant entre les deux.
L’expression de sa Reine s’adoucit et elle se mit à rire, au plus grand bonheur du général d’antan. La joie de sa chère lui était une priorité désormais et la voir ainsi comblée lui faisait se dire qu’il n’avait pas failli a sa mission. Elle colla son front contre le sien tout en continuant le charmer avec le doux son de sa voix. Elle n’avait pas les mots pour décrire de façon précise la sensation qu’elle ressentait en étant proche de son bien-aimé, et lui non plus malgré que le sentiment soit partagé.
Elle l’enlaça et le caporal fit de même, sourire aux lèvres. Il était radieux alors qu’elle lui promettait de laisser personne ruiner leur relation, pas même sa propre chair et sang. Le câlin qu’ils se faisaient était un véritable havre de paix pour le guerrier, toute la pression qu’il avait accumulé jusqu'à cet instant venait de décamper de son esprit. Ce moment était tellement réconfortant, le saiyan espérait que cela n’en finisse jamais alors que l’étreinte de la scientifique se faisait plus forte. Tout ce temps séparés par des êtres divins, et il pouvait enfin se reposer dans la chaleureuse embrasse de sa Reine…
Néanmoins, elle avait d’autres plans pour son aimé, et ce dernier dut rompre leur embrassade pour ne pas gêner sa muse dans ce qu’elle voulait faire. Elle remonta sa robe rouge et le poussa gentiment du bout du doigt au fond du divan, ce dernier se laissant faire malgré qu’une certaine tension commençait à s’instaurer en lui. Son teint devient complètement rouge quand elle grimpa sur ses genoux et lui murmura qu’elle voulait lui montrer à quel point il lui avait manqué. Alors qu’elle caressait ses pectoraux à travers son plastron jusqu’au plus bas, la tête du général partit en vrille. Il ne savait pas comment réagir suite à ce changement d’atmosphère si soudain. Son visage passa au rouge complet alors qu’il ne pouvait détacher son regard de sa bien-aimée se mordant les lèvres d’un air provocateur. Son cœur battit à toute allure dès l’instant où elle lui prit ses mains avec son sourire de prédatrice et qu’elle lui fit parcourir le haut de son torse jusqu’à sa poitrine, l’invitant a malaxer l’endroit avec ardeur… Son regard était fixé sur celle-ci alors que les penchants primaires du supposé asexuel commençaient à prendre le dessus, l’excitant davantage.
Rien que cela suffit à faire surchauffer complètement l’esprit de la pauvre proie de Nemor. Elle guida ses mains jusqu’à son postérieur où elle lâcha enfin prise. Maintenant ses mains fermement posées sur son arrière, il savait plus quoi faire ! Devait-il se laisser aller à ses instincts les plus rudimentaires et peloter ce qu’il avait sous ses mains, ou devait-il se contenter de cela dans la peur d’aliéner sa bien aimée ? Il était parfaitement étranger à tout cet d’univers et le regard empli de malice de sa Reine ne l’aidait pas à calmer sa précipitation. Bientôt, ceci se transforma en un baiser indécent que le caporal ne pouvait rien faire d’autre qu’apprécier. Il lâcha enfin prise et commença à masser le derrière de sa tendre de façon spontanée. C’était très agréable comme expérience, mais à la fois si étrange pour lui. La douceur sensuelle de son fessier, le contact humide de sa langue qui jouait avec la sienne, et maintenant ses doigts qui se faufilaient habilement sous son armure ; toutes ces sensations faisaient connaître à Raditz un monde et un plaisir qui lui étaient encore inconnus à ce jour. Son corps frissonna au gré de ses caresses sur chaque muscle de son torse. Son regard se détourna timidement durant une courte seconde et sa gorge se serra lorsqu’elle posa son front contre le sien, le faisant rougir davantage.
Son regard perçait le sien, et il pouvait facilement ressentir tout l’amour qu’elle avait pour lui à travers son sourire toujours aussi charmeur. Malgré cela, le saiyan ressentait une forme de gêne dans tout ceci ; bien que ses instincts avaient eu le meilleur de lui pour l’instant, sa raison et sa timidité le gardaient prudent face à cette situation des plus torrides. Queen Nemor lui assura qu’il était devenu sa priorité et que peu importe quel camp il choisirait à l’avenir, elle le suivra, qu’importe ce qu’il déciderait d’entreprendre. Les caresses tortureuses mais si agréables prirent fin, et c’est avec un sentiment liant déception et soulagement qu’il fût libéré de ce délicieux supplice.
Mais ce n’était pas la fin du tourment du général pour autant : Queen Nemor continua de jouer avec lui en touchant son nez du bout de son index, le plongeant davantage dans la confusion avant de repartir à l’assaut avec un autre baiser plus ardent encore que le précédent. Alors que leurs lèvres se mêlèrent et que leurs langues dansèrent une autre fois, la chaleur de sa douce poitrine pressée contre son torse le rendait dingue. Il ne savait pas comment se sentir mais son cœur cognait de plus en plus fort et le sang lui montait davantage à la tête. Il était à la fois au paradis et en enfer.
Mettant un terme à leur embrassade, la séductrice se leva, laissant son aimé seul et déconcerté dans le divan. Il la regarda d’un air déçu mais à la fois demandeur avant de cacher ses yeux dans un moment d’embarras. Lui qui se considérait si fort face aux désirs de la chair, le voici complètement esclave de ses pulsions suite aux taquineries initiées par sa Reine. Et alors qu’il laissa fuir un soupir à mi-chemin entre la frustration et le réconfort, elle continua à le tourmenter avec des phrases explicitant ses intentions en retour. Il rougit davantage et détourna son regard avant de se racler la gorge de façon gênée. Il attrapa la main de sa chère pour se relever ; peu importe ce qu’elle voulait lui montrer, c’était un moment de répit avant d’entamer une bataille qu’il avait déjà perdue aux préliminaires.
Ils sortirent de sa chambre alors que Raditz faisait de son mieux pour dissimuler sa face encore rosie des stimulations précédentes. Les gardes maintenaient leur sérieux malgré cette situation ridicule qui était de voir leur supérieur dans un tel état, le guerrier à la longue chevelure aurait explosé de rire s’il avait été à leur place. Dans sa tête, ils se demandaient s’ils seront capable de garder cette attitude lorsqu’il retournera dans la chambre accompagné de sa conjointe. Cette pensée le fit rire intérieurement malgré son appréhension concernant la suite des événements dans cette fameuse salle.
Ils traversèrent plusieurs couloirs, le temps suffisant pour le saiyan de calmer ses ardeurs, avant d’arriver dans une véritable salle de trophées : des cuves de cryogénisation protégées par des champs magnétiques où résidaient les fous qui avaient osé s’opposer à Queen Nemor durant son âge d’or, ainsi que divers dispositifs de torture plus inventifs et cruels les uns que les autres. On y voyait toute l’ingéniosité de la scientifique mais également toute la barbarie dont elle était capable de faire preuve. Le guerrier contempla les divers individus maintenant bloqués à jamais dans ces tubes de glaces, certainement tirés de leur sommeil par la douleur. L’idée de finir ainsi lui traversa l’esprit, et bien que certain que cela n’arrivera jamais, il ravala sa salive à cette simple pensée. Comment ne pas être intimidé face à un destin plus atroce que la mort elle-même ?
Nemor reprit la parole pour lui présenter la “résidence” de ses captifs en lui expliquant la raison derrière l’existence d’un tel lieu. Raditz ne pouvait qu’approuver son raisonnement : l’art de la guerre d’une part, mais surtout, maintenir ses conquêtes demande toujours de se salir ses mains pour éviter que d’autres ne puisse prendre ou récupérer ses possessions. Elle continua dans sa lancée en expliquant à son amant le bien qu’elle avait fait pour les gens sous sa tutelle. Plus de pauvreté et un certaine luxe pour les guerriers qui étaient sur le champ de bataille. Personne était délaissé des bienfaits de la Reine : une véritable utopie aux yeux du guerrier. Seul un dieu pouvait réaliser cela et pourtant, c’est une mortelle qui avait réussi à faire ce que des millions ont essayé sans succès. Il afficha un sourire empli de fierté face aux accomplissements de sa tendre.
“Je n’attendais pas moins de toi, ma chère. Ton génie ne connait vraiment aucune limite.”
Un compliment parfaitement mérité pour de tels exploits. Néanmoins, la scientifique n’avait pas fini, elle rajouta que malgré tout le bien qu’elle avait fait sous son règne, il y en avait toujours pour vouloir y mettre un terme en pensant stopper un mal incontrôlable.
“Ces idiots ne méritent pas mieux que de finir congelés ici. Vu tout ce que tu as réalisé dans ta dimension, je me demande comment certains pourraient encore te résister.”
La réponse ne tarda pas. Alors qu’elle rentraient quelques commandes sur un tableau de bord, elle mentionna qu’elle pensait que revoir quelques faces familières ayant voulu défendre la Terre pourrait lui faire plaisir, tout en expliquant que c’était la volonté de l’Empire de les emprisonner pour l’éternité dans ces cuves glaciales. Le regard de Raditz se retourna avec une certaine panique a ces mots, il savait déjà à qui s’attendre parmi les prisonniers de guerre qui allait se révéler à lui mais il avait du mal à y croire que ça serait eux. Queen le rassura en lui expliquant que les stations de cryogénisation pompaient leur énergie, qu’ils seraient inoffensifs en dehors des insultes qu’ils pourraient crier à leur intention.
Les cuves s’ouvrirent et la fumée glaciale se dissipa pour dévoiler enfin les captifs provenant de la Terre. Parmi les détenus, il pouvait y distinguer clairement son frère, Kakarot, son ancien prince, Vegeta et son neveu maintenant grandi, Gohan. Ces trois-là avaient la pleine attention du lâche qui allait certainement profiter de la situation pour décharger sur eux toute cette haine refoulée à vivre dans leur ombre, en particulier sur celui qui l’a toujours rabaissé à un moins que rien. Il prêtait néanmoins toujours attention à ce que sa Reine lui racontait, comme quoi elle avait rendu la dénommé Chichi muette vu qu’elle n’arrêtait pas d’aboyer ou comment elle a fait payer à Bulma son affront de l’avoir giflée en lui enlevant ses globes oculaires. Ce dernier visuel fit naître un malaise visible sur son visage, c’était une punition pour le moins créative mais également des plus troublantes. Il ne garda son regard sur la femme aux cheveux bleus plus longtemps, il se focalisa sur son ancien supérieur qui reprenait enfin connaissance. Le voir tellement impuissant… était un véritable délice pour Raditz. Vu qu’il était sur Terre durant sa conquête, il pouvait facilement imaginer que leur histoire en restait là, même malgré les dimensions. Tant mieux, au moins, sa cible sera pourquoi il sera la victime de tant de supplices. Nemor se permit de faire son petit commentaire sur le prince sayan, qu’il était son petit favori de toute la troupe qui se tenait devant eux. Le général ricana face aux remarques de la scientifique avant d’en rajouter par-dessus.
“J’espère que tu n’y es pas trop attachée, je compte bien avoir mon fun avec notre cher ami.”
Son air ne cachait en aucun cas les pensées sadiques qui circulaient dans son esprit alors que la Reine lui proposait d’amples moyens de les torturer ou de les affronter si il se sentait d’humeur belliqueuse. Néanmoins, cet air disparu un instant dès qu’elle mentionna ses neveux. Un air comme mélancolique pouvait être lu sur son visage avant qu’il ne secoue sa tête et reprenne son attention sur le prince qui continuait en vain de frapper contre le champ magnétique et son frère qui le regarder d’un regard accusateur. Il garda aussi d’un coin de l’oeil ce nommé Broly, il ressemblait étrangement à l’assassin du Roi Vegeta.
“Tu es trop aimable, ma chère.”
Dit-il avec un air tendre adressé vers son amour avant de l’embrasser affectueusement sur la joue, ce qui sembla dégoûter les témoins emprisonnés de la scène. Son regard se détourna de nouveau sur ses jouets d’un air sinistre, tout en faisant craquer ses mains, il allait profiter pleinement de ce que Nemor lui avait donné en main. Il était maintenant aux commandes, admirant tous les opportunités qu’il avait en face de lui. Son regard se riva sur Vegeta avec un sourire sadique qui ne faisait que grandir à mesure qu’il l’observait.
“Alors, votre Majesté, qu’est-ce que ça fait d’être du mauvais côté de l’histoire?” Il laissa fuir un rire arrogant suivant ces mots, Vegeta le regardait d’un regard meurtrier comme si son seul désir à présent était d’étriper le général mais il ne répondit pas à la question qui lui était posé, sûrement en signe de résistance face à son interlocuteur. Ceci le fit rire davantage alors qu’il appuya sur l’un des nombreux boutons sur la panneau de contrôle. Tout le groupe se fit électriser de façon intense, ils tombèrent tous à genoux sous le choc intense. Ils hurlaient et grognaient tous de douleur à l’exception de Chichi, qui ne pouvait qu'émettre un gémissement étouffé alors que le guerrier riait devant cette horreur.
“Espèce... de sale pourriture...”
“Je ne sais pas ce qu’il y a avec la Terre mais quiconque y vit semble dénué de sens… Je vais me répéter, Prince : qu’est-ce que ça fait d’être du mauvais côté de l’histoire?”
Le sadique avait ses mains sur la console, prêt à délivrer une autre forme de torture si ce dernier refusait de répondre à sa question une seconde fois. Son sourire montrait qu’il n’attendait que cela, que son ancien chef continue de faire son rebelle mais…
“Te servir de cette femme pour m’atteindre… est-ce donc ainsi que tu fais honneur au sang qui coule dans tes veines ?”
Le sourire tant marqué sur la face de Raditz disparu en entendant la tirade de prince déchu, ses poings se serraient. Comment osait-il insinuer que sa nouvelle relation n’était qu’un moyen de l’atteindre? Peu importe la dimension, il restait toujours le même. Alors qu’il faisait de son mieux pour garder son calme, le prince commença à sourir voyant qu’il le touchait avec ses provocations.
“Tu es… et restera faible…”
Le prince, malgré son état affaibli, demeurait clairement empli de fierté. Quand à son ancien laquais, son air était devenu sinistre. Il lâcha un long soupir, rempli de colère et d’agacement. Il se tourna vers le tableau de bord, sûrement en recherche d’un moyen de le punir. Au bout d’un moment, il trouva la solution à son problème.
“Bulma est bien ta femme, c’est ça?”
Avant qu’il puisse répondre à la question, le caporal appuya sur le bouton. La cuve de Bulma se remplit de gaz toxique, assez pour faire souffrir et faire des dégâts durables mais en aucun cas suffisant pour amener la mort. Elle éternua violemment alors que le Prince ne pouvait rien faire d’autre que regarder, impuissant de pouvoir stopper cela.
“Je comprends mieux pourquoi ma Reine a fait enlever les yeux de cette chienne.”
Rajouta-t-il pour prolonger la rage et la détresse de Vegeta. Son expression de désespoir et haine rendait le caporal particulièrement heureux. Le sadique en avait pas fini ; avant que le prince puisse réagir face à la torture de sa tendre, il activa le gaz dans sa propre cuve. Le couple était maintenant en train de tousser alors que le poison s'infiltrait dans leur peau, leur faisant connaître des tourments que nul ne mérite de connaître.
“Ne sont pas t-ils mignons ensemble?” Disait le guerrier sadiquement en jetant un regard amusé vers Queen, qui devait surement apprécier le spectacle qui lui était offert. Sa tête pivota vers Kakarot, qui le regardait toujours avec le même regard froid et furieux. Le guerrier à la longue chevelure resta immobile un court instant avant d’émettre un petit rire sombre, il fit craquer son cou d’avant et en arrière tout en gardant son frère dans son champ de vision.
“Ne pense pas que je t’ai oublié, mon frère. Toi qui a été prêt à trahir ton propre sang et espèce pour le bien d’une race minable. Est-ce qu’il y a quelque chose parmi tout cela qui émulait la souffrance que tu m’as fait connaître avec ton ami Namek?”
Raditz recherchait un moyen de lui faire revivre cette douleur qu’ils avaient partagé à l’époque, mais rien ne semblait lui convenir malgré la diversité de supplices que l’ingéniosité de la scientifique lui offrait. Indécis mais déterminé à faire souffrir son congénère, il resta contemplatif durant un moment, pensif alors que les éternuements de Bulma et de son homme renforçaient l’ambiance macabre du lieu. Il pouvait évidemment lui percer le bide mais ceci pourrait lui offrir une mort trop rapide. Il continua à balader son regard sur le panel d’options qu’il avait à sa disposition. Il perçut quelque chose qui lui fit sourire machiavéliquement. Il pressa un simple bouton et une machine apparut à travers la cuve avant de s'enfoncer au niveau de la nuque de Goku. Ceci le fit hurler de douleur mais là n’était pas encore la fin. Il continua à pianoter des commandes et Goku se pliant en deux au niveau du ventre, rétractant ses bras au niveau bide comme si ce dernier était ouvert et qu’il essaie de tout garder à l’intérieur. Cette invention de Nemor permettait de simuler la souffrance sur n’importe quel membre sans directement blesser la personne, en dehors de la connexion de base. Le héros pouvait ainsi revivre sa terrible blessure du Makankosappo alors que le conquérant l’observait. Néanmoins, quelque chose le gênait : le battement constant d’un poing contre le champ magnétique et ce n’était pas le Prince cette fois-ci. Il s’agissait de Chichi qui s’agitait dans le moindre espoir d’arrêter le tourment de son mari.
“Même muette, tu réussis à te faire remarquer. Je vais rapidement calmer cela!”
Il envoya un choc plus puissant qu’avant sur la femme au chignon. Le coup fut de trop pour la femme qui s’évanouit mais elle était encore vivante, la machine captait encore des signes de vies chez elle. Tant mieux, le but était d’enlever cette distraction sans l'épargner de son destin. L’attention du guerrier se retourna à nouveau sur son frangin, et tel un jeu, il explora la possibilité de l’invention de sa tendre en lui faisant connaître multiples douleurs. Le guerrier au kimono orange pouvait avoir la sensation que sa tête se faisait arracher, que chacun de ses os se brisaient lentement ou encore que son cœur s'accélérait au-delà du raisonnable.
Il le laissa ainsi avant de détourner son regard vers ses neveux, qui étaient clairement énervés par les actions de leur oncle. Mais son regard n’était pas sadique mais plutot neutre, voir même respectueux dans un sens. Il avait promis à l’un d’eux une mort digne d’un saiyan à l’époque où il était qu’un enfant mais le peuple en avait décidé autrement apparemment, peut être lui-même avait voté en faveur de son emprisonnement. Bien que c’était qu’une simulation des souvenirs de Nemor, le fait de les voir ainsi le chagrinait presque. Il détourna rapidement son regard vers le dernier du groupe, le fameux Broly. Il le connaissait pas mais sa similitude avec l’assassin qui l’avait ruiné sur Vegeta ne lui avait pas échappé. Ceci le mettait mal à l’aise. Était-ce la même personne d’une dimension à l’autre ou juste une énorme coïncidence? Néanmoins, juste pour cette ressemblance frappante, il méritait de souffrir pour ce que l’assassin lui avait fait subir. Mais il avait une simple idée en tête. Il se retourna vers Queen Nemor avec un air assuré, même si on pouvait y sentir l’inquiétude derrière la façade qu’il se mettait.
“Ma chère, peut être peux-tu me montrer le meilleur que tes inventions de torture ont à offrir sur celui-ci?”
Déléguant la tâche à sa tendre, il se mit sur le côté pour admirer la démonstration de ses connaissances sur la totalité des engins disponibles : ceci promettait d’être un spectacle de grande qualité pour les deux sadiques qu’ils étaient.
Queen Nemor
Saiyan
Age : 32 Date d'inscription : 01/08/2016 Nombre de messages : 246Bon ou mauvais ? : Neutre, penchant mauvais à cause de ses actions Zénies : 770 Rang : -
Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Dim 21 Jan 2018 - 20:31
La moindre réaction physique de la part de Raditz lui donnait un sourire narquois. Le voir se tordre dans tous les sens au point de ne plus savoir comment réagir était tout à fait charmant à observer. Son manque d’expérience évident dans ce genre de « domaine » était adorable – remarque que le sayen prendrait certainement plus pour une agression qu’un compliment, lui qui se voulait viril et dominant d’apparence. Mais ce n’était là que du paraître : Queen savait bien qui serait la maîtresse, la dominante dans leurs premiers rapport, et qui serait à sa merci, surtout. Cette idée constante qui planait dans sa tête lui décrochait des sourires ironiques, des expressions faciales provocatrices qui défiaient le général et l’invitaient à la fois à des choses exquises et un brin excitantes… huhu. On voyait que la Reine était tout à fait disposée à continuer d’enquiquiner Raditz et à la soumettre à son jeu à l’avenir. Cette dernière avait vraiment hâte de le découvrir sous tous ses angles… et bien particulièrement sur ce plan-là, qui était souvent un tabou dans la vie de son aimé. Elle le connaissait assez bien pour savoir que le Raditz de son monde était de toute évidence complètement étranger aux pratiques sexuels, il suffisait de voir ses réactions de dégoût face aux femmes qui s’approchait de lui – ou même des hommes – pour vite le voir comme un asexuel. Cela dit, Queen savait pourquoi il réagissait ainsi. Personne n’avait apprit à le connaître de la manière dont elle, elle avait réussi à percer à travers sa carapace, et à plonger tout droit dans son âme. Jusqu’à y trouver son coeur… et c’était certainement cela qui faisait la différence avec tous les autres qui avaient osé s’approcher de trop près du général. Lui et Queen, ce n’était pas qu’une question d’attirance physique, même si s’imaginer par avance les ébats tumultueux auxquels ils pourraient s’adonner était une mine d’or pour l’imagination…
C’était tout autre chose. C’était une relation qui avait mal commencé, et qui pourtant, était arrivé à un stade où Queen ne vivait que part Raditz. Il n’y avait alors rien de plus logique que de ressentir du désir pour l’autre. La Reine ne pouvait pas nier que d’avoir des relations sexuelles avec Raditz était son fantasme le plus torride. Ce serait là le véritable instant de sa vie, le voyage au paradis tant attendu, dans ses bras. Aux yeux de ceux qui vivent de part l’intensité réelle de l’amour, il n’y a rien de mieux sur quoi fantasmer. Vivre l’amour de la façon la plus passionnée qui soit… Et à cette pensée, Queen fondait intérieurement certainement tout autant que son conjoint. La différence, c’est qu’elle avait déjà l’expérience dans ce domaine. Et donc…. Nemor prenait un malin plaisir à le couvrir de ses taquineries, et c’était d’ailleurs toujours par ce « jeu » subtil de provocation qu’elle aimait communiquer avec lui ! Tout comme faire communiquer leurs corps ensemble dans une délicieuse symphonie mêlant la timidité de Raditz à l’assurance de ses caresses sur ce dernier... Ses yeux braqués sur sa proie, elle savait comment le gêné en bougeant rien que le petit doigt. Queen était douée pour intimidé ceux qui l’approchaient en général, mais elle excellait d’autant plus pour intimidé Raditz sur un plan bien plus intime… et c’était ce qui l’amusait le plus.
Nemor paraissait toujours très calme. Bien que cela soit vrai la grande majorité du temps, cette fois ce n’était pas vraiment pareil. Même pour une experte capable de cacher ses émotions, planquer le fait qu’elle était totalement ensorcelé par les charmes de Raditz n’était pas une tâche simple. Au fond d’elle, Queen brûlait d’un feu ardent depuis des temps immémoriaux à l’encontre de son aimé. Alors éteindre un incendie pareil n’était pas aisé, d’autant plus après s’être fait tripoté par l’objet de ses convoitises depuis des années lumières… hem. Autant dire que la petite culotte de Nemor n’était pas indemne après le passage des mains du sayen sur son corps… mais bon ! L’attrait au jeu était trop fort pour qu’elle s’adonne à lui dès maintenant. La perspective de se jeter contre son corps bien bâtit pour entamer une fascinante partie de scrabble était grisant, certes, mais jouer avec lui l’était tout autant ! Alors la Reine se faisait aussi violence pour tenir malgré l’excitation évidente que cela produisait, le fait d’être l’objet dans la poigne puissante de Raditz… ! Ce genre de pensée la faisait se perdre dans ses fantasmes inavoués et secrets, là où son imagination lui montrait les coups de bassins robuste de son cher général… et cette idée plus que plaisante la titillait aussi profondément qu’il allait pouvoir la visité, à vrai dire… huhuhu.
Alors que ses pensées à ce sujet la tourmentait avec une violence rare, la remarque de son amour sur son intelligence qui n’était plus à prouvé la tira de ses fantasmes. Cette dernière était légèrement rougissante, un peu bébête, comme s’il l’avait prit sur le fait alors que logiquement il ne pouvait pas savoir à quoi elle pensait. C’était caractéristique de Nemor, ça : penser à des choses pareilles alors qu’il y avait des prisonniers sous son nez. Elle n’était vraiment pas sensible à grand-chose, et torturer ces « pauvres personnes » ne l’atteignait d’aucune manière, puisque la Reine avait les idées ailleurs, très ailleurs même… dans différentes positions avec Raditz ! Cette dernière déglutit difficilement en repensant à ce que son esprit - interpeller par une évidente attirance physique qui résidait entre eux depuis tout ce temps – lui montrait, lui dévoilait de ce qu’elle désirait au plus profond d’elle-même en ce moment même… alors qu’il était temps de faire plaisir à son aimé d’une manière plus sombre et sadique, s’éloignant énormément de ce à quoi Nemor rêvassait.
« Si mon intellect peut servir à te satisfaire, alors il est tout autant à ta disposition que je le suis moi-même, physiquement, et sous tous les angles que tu désires... » cette dernière étouffa un rire. Encore des références à autre chose de plus croustillant même dans ses conditions… sacrée Nemor, bordel ! N’est-ce pas Raditz ?
Gohan la regarda en fronçant les sourcils. Cette dernière tourna son attention vers ce dernier et lui servi un sourire des plus provocateurs, accompagné d’un petit clin d’oeil, ce qui paraissait étrange. Ce dernier préféra détourner le regard, ce qui ne ressemblait clairement pas d’habitude à un jeune homme de sa trempe.
Cette dernière, toujours les bras croisés, riait doucement alors que, d’après les dires de son aimé, il allait s’en prendre à Vegeta. Cette dernière « aimait » particulièrement le prince parce qu’il était très facile à fâché – d’une certaine façon, tout comme Raditz. Ces deux personnes pouvaient s’accorder sur le fait qu’ils ont tout les deux le sang chaud, ça c’est sûr! Et du coup, être mauvais envers Vegeta l’énervait vite, ce qui était un passe-temps des plus divertissants pour la Reine. Le voir faire le malin alors qu’il n’avait aucun moyen de se tirer des griffes de l’empire de Nemor d’une manière satisfaisante pour lui et ses petits copains, c’était comme jouer au chat et à la souris : le chat sait d’avance comment la partie va se finir, pourtant cela ne fait que l’amuser davantage.
Le baiser de son compagnon sayen sur sa joue la fit ricaner comme une gamine gênée par les premières approches du mec qu’elle a en vue. Nemor éclaircit sa voix d’un air timide pour reprendre un air sérieux et impénétrable, mais personne n’avait pu manqué le fait que Raditz avait une emprise extrêmement puissante sur cette dernière.
« J’ai hâte de voir la petite scénette que tu vas nous offrir Vegeta ! » Se permit Nemor en guise de commentaire, à l’avance – et pour sortir de l’atmosphère sexuellement trop attractive que lui faisait vivre le moindre contact avec Raditz depuis leurs caresses sensuelles de tout à l’heure.
Cette dernière se mit un peu à l’écart, se saisi d’un appareil qui ressemblait à une mini tablette et commença à chercher des informations à l’intérieure de celle-ci. La Reine gardait un œil amusé sur ce qui se déroulait entre le prince et Raditz. Celle-ci rigolait allègrement en entendant les remarques de Vegeta, qui n’allait pas tarder à connaître la fureur du général. Il n’était qu’un insecte sous leur botte, alors les dires peu sympathiques de Vegeta envers Raditz n’étaient rien. Ce dernier n’était pas une menace, et en plus il ne valait rien aux yeux de Nemor. Peu importe ce qu’il pourrait dire à Raditz, ce dernier avait en plus les moyens de lui faire cracher les poumons et de lui briser tous les os sans mal. La Reine fit ses petites affaires de façon détendue, se dirigeant vers l’une des cuves de cryogénisation. Elle ouvrit cette dernière et attrapa sans aucune délicatesse la personne qui se trouvait à l’intérieur, par les cheveux.
Entre temps, Nemor s’esclaffa d’un rire mignon – et donc terrifiant – alors que son général préféré venait de remettre une couche sur le compte de Bulma. Non seulement il l’avait traité de chienne, mais en plus il venait de se servir du fameux gaz toxique que Nemor avait retravaillé pour en faire un moyen de pression menant la victime très proche de la mort, sans le lui accorder. Bientôt, la zone où se trouvait Vegeta fut elle aussi inondée par le gaz.
« Très. Ils sont d’autant plus mignons quand ils ferment leurs mouilles. » admit-elle en trimbalant le protagoniste, par les cheveux donc, qu’elle venait de sortir d’une cuve, et qui était encore endormi.
La reine rendit naturellement le regard amusé que lui avait lancé Raditz Le voir se divertir de cette manière lui apportait une certaine paix intérieur. Justice était rendue, et il serait même plus tranquille pour dormir la nuit maintenant qu’il pouvait rendre la pareille à toutes ces personnes qui l’ont déprécier, qui ne l’ont pas juger à a juste valeur. C’était un retour logique de bâton dans leurs figures d’idiots.
Bientôt, c’était à Goku de goûter à la vengeance de Raditz. Cela fit sourire jusqu’aux oreilles la Reine, qui se délectait par avance de ce qu’il allait se prendre dans la tronche. Les coups d’électrocution n’étaient pas assez pour le grand « héros » de l’univers ! La bonne idée qu’avait eut ce cher général en lui faisant revivre des blessures passées était bien plus inventive et adaptée à ce cher Goku. Nemor posa sur une table la personne qu’elle avait trimbalée par les cheveux jusqu’ici. Normalement, des sécurités auraient dû attaché la personne sur la dite table, mais Queen les désactiva, jugeant que « sa victime » n’était pas un danger potentiel de toute évidence. Personne ne l’était ici, de toute manière, alors c’était surtout pour humilié la dite personne, au final.
La Reine posa ses avant-bras sur la table où se trouvait sa future victime, admirant Raditz qui n’était pas bien loin faire connaître toute l’étendue de sa colère à ses victimes. Même si elle ne le disait pas – parce que bon, merde, ça la ferait encore plus passer pour une bizarrerie de naissance, bien qu’elle l’était haha – le voir déchaîné toute sa haine le rendait sexy. Nemor voyait cela avec un œil très amusé, mais aussi excité par le fait qu’il soit si… sûr de lui, capable de prendre les devants avec beaucoup de violence. Le voir tantôt sous un angle soumis, tantôt sous un angle bien plus dominant était d’un charme non négligeable !...Le constater sous un jour aussi brutal lui donnait des frissons tout partout… arf. Dur de détourner le regard !
La victime de Nemor commençait à ouvrir doucement les yeux. Gohan frappa contre son champ magnétique sans émettre pour autant un seul son. Déjà qu’il était remonté par les agissements de son oncle, il semblait prêt à se transformer en super sayen et même plus si on lui offrait l’occasion…. Mais il était faible, soumis à la volonté de ses persécuteurs, au même titre que les autres.
Queen n’était d’habitude pas divinatrice, mais elle connaissait si bien Raditz qu’il lui était impossible de ne pas remarquer qu’il était moins à l’aise avec… Broly. Ce dernier lui demandait de lui montrer ce qu’il avait de pus « tendance », de plus « choc » pour ce beau spécimen un peu trop musclé qu’il était.
« Bien sûr mon amour ! Tout ce que tu voudras. Laisse-moi taquiner ton neveu un instant, et je fais bénéficier ce cher Broly de toute mon expérience dans le domaine de la torture. »
Un sourire sauvage, carnassier comme on le dit couramment, s’empara du visage de la Reine. Alors qu’elle claquait des doigts, des sports éclairèrent la table sur laquelle elle était à moitié appuyé – là où notamment résidait sa future victime. Qui n’était qu’autre que Videl. Gohan frappait comme un malade contre le champ magnétique qui l’entourait, sans espoir de réussite. Le regard qu’il adressait à Nemor était au moins aussi féroce que celui qu’il avait pu avoir contre Cell à une certaine époque.
« Oh ne me regarde pas comme ça Gohan ! » La Reine se redressa de sa précédente position, elle tourna lentement la tête vers ce dernier. « Je sais que Videl te manques, pas besoin de me reluquer comme si j’étais un bout de viande cela dit. » Elle s’esclaffa de rire, s’approchant d’un pas félin vers le champ magnétique du demi-sayen qui retenait ce dernier de l’atteindre. L’air de ce dernier avoisinait le dégoût mêlé à une haine générale et palpable. « Eh oui, j’ai eu une charmante aventure avec ton propre neveu ! Avoues que ça te surprends, mon aimé. » Dit-elle, en regardant Gohan dans les yeux. Son air de prédatrice amusée par son joujou laissait supposer qu’il lui plaisait d’une certaine manière, au moins assez pour éveillé son intention. On sentait même une certaine sympathie derrière toute cette ironie. Gohan avait détourné le regard suite à ses paroles.
« Crois-moi, s’il pouvait il parlerait pour se défendre. Mais j’ai coupé le son de sa zone de champ magnétique, comme celle de son frère. Ces deux là ne font que jacter pour ne rien dire de plus que leur père, déjà qu’il est mou….Enfin, pas comme toi la première fois qu’on s’est rencontré ! » Sa petite voix douce était certainement une torture aux oreilles du couple, étant donné que Videl était maintenant bien consciente. « Bien sûr ce n’est pas aussi simple que ça. J’ai connu Gohan avant qu’il ne rencontre Videl, et à l’époque où j’ai voulu m’emparer de la Terre, personne ne connaissait encore ma notoriété là-bas. Ce qui a été pratique pour me fondre dans la masse bien que je sois une sayenne…. J’ai réussi à attirer l’attention de ce magnifique jeune homme... » elle lâcha un rire sadique et reprit : « j’ai rencontré son frère Goten, Piccolo – que j’ai été forcé d’abattre, dommage, j’en aurais bien fait aussi mon jouet ! – ce lâche de Yamcha, Krillin…. Bref, toute la jolie petite famille qu’ils formaient. J’ai réussi à les tromper sans trop de mal. Puisqu’il est évident que j’ai un talent poussé pour séduire et amadouer, disons qu’avec des gens aussi crédules ce n’était pas si difficile ! » Elle s’esclaffa de rire, ses yeux quittèrent ceux de Gohan pour observer ses parents en pleine souffrance dans leurs « cellules ».
« J’ai servi leur cause sur Terre, pendant que mes généraux s’occupaient de conquérir une autre partie de la galaxie. Je suis restée à peu près une année à leur côté en infiltration, afin de connaître leur planète par cœur. Évaluer leurs potentiels respectifs, l’étendue de leur puissance. J’ai étudié la structure de la vie de la Terre, leurs habitants, la moindre parcelle scientifique des lieux qu’elle abritait. Même si eux ne me connaissaient pas, moi si. J’étudiais, en envoyant des espions d’autres races sur place en éclaireur, chacune des planètes avant de les conquérir. Connaissant la réputation de toute cette belle brochette de héros sur Terre, j’ai voulu personnifier et réaliser un plan des plus travaillés pour les mettre hors jeu et m’approprier la Terre, en l’honneur de notre grande patrie, bien entendu. » La Reine joignit ses mains dans son dos. Videl était maintenant assise sur la table, les mains sur son crâne. La sortie de cryogénisation était difficile en principe, et même si les guerriers s’en sortaient mieux car ils étaient plus résistant, elle, elle semblait peiné. « Bref, tout ça pour dire que je suis vite devenue proche de ton neveu, qui était loin de s’imaginer mon âge véritable… En même temps, personne ne peut dire que je ne suis pas bien conservée. Huhuhu. » Cette dernière lui lançait un regard de défi. Gohan aurait certainement voulu lui emmancher un pain dans son jolie petit minois, mais il en était bien incapable.
« Un jour il a rencontré Videl. Je n’étais pas vexé qu’il ait un béguin pour cette mignonne petite chose, parce qu’elle n’a de mignon que son apparence. Une fois que tu connais cette garce, elle est tout autant une emmerdeuse que Chichi. À croire que ce sont les femmes comme sa petite môman qui l’attire ! Dégueu. » Nemor planta ses yeux animés par une cruauté sans nom dans ceux de Gohan, une fois de plus. Il avait les larmes aux yeux. Peut-être de honte de s’être laissé berné par Nemor, mais surtout de colère de ne pas pouvoir libérer la rage qui le hante et de défendre sa famille et Videl. « Quoi qu’il en soit, notre jolie aventure a durée pratiquement toute l’année où je suis resté. Au moins, ça a été un divertissement agréable durant mon séjour. » Queen pouffa de rire, les bras croisés, un air supérieur sur la figure. « Ensuite, j’ai simulé ma mort pour pouvoir retourner sur la planète Végéta, où j’ai pu mettre mon plan à exécution pour le piéger lui et sa famille. Je suis revenue avec un plan infaillible plusieurs années après. J’aurais pu revenir plus tôt, mais j’ai fini par apprécier ces idiots. Alors je leur ai laissé un peu plus de temps, un répit de paix avant que je ne vienne m’emparer de leur planète...et ensemble Raditz, nous avons vaincu les grands héros de cet univers. »
Sans même se retourner, elle attrapa la jambe de Videl. En effet, la jeune femme venait de reprendre totalement le contrôle de son corps et avait forcément essayer d’attaquer Queen. Avec une force qu’on ne lui accordait pas en la voyant physiquement, Nemor balança Videl contre le champ magnétique de Gohan, écrasant sa pauvre face contre ce mécanisme « magique ».
« Toujours aussi ridicule. Faire les justiciers pour gamins sur Terre ce n’était pas bien compliqué au vue de la force aussi pitoyable que la tienne des résidents de cette planète. » Alors que Videl était tombée au sol suite à son écrasement contre le champ magnétique, Gohan tapait toujours violemment du poing. « Comme si ça allait changer quelque chose, Gohan. Peut-être que si tu t’étais servi à bon escient des neurones que tu as en plus que les autres, tu aurais pu devenir véritablement quelqu’un. Mais tu as gâché ton potentiel en étant confiné dans les pleurs pittoresques de ta mère et en allant dans une école terrienne, sans chercher à étudier via tes propres analyses du monde qui nous entoure. Ça va te coûter cher, mon mignon. »
Videl se releva avec une certaine agilité, mais vaine face à Queen, qui ne faisait que rester immobile et paré ses coups avec une facilité déconcertante. Cette dernière l’attrapa subitement par le cou et la souleva sans aucun mal. Videl de débattait tant bien que mal.
« La seule chose que j’admire c’est ta force mentale Gohan. Quand j’ai simulé ma mort, tu étais anéantis. Mais tu as réussi à avancer, et à construire ta vie auprès de Videl. C’est pour ça que j’ai de la sympathie envers toi. Quelque part, moi aussi j’ai dû tenir bon même lorsqu’on m’a enlevé la seule personne qui avait de l’importance à mes yeux dans tout l’univers. Et grâce à ma dévotion pour lui, j’ai réussi à le retrouver. » Le demi-sayen et Videl ne devaient pas bien comprendre de quoi elle parlait, puisque dans l’univers de Nemor, personne ne pouvait savoir ce qu’elle avait traversé par la suite – et surtout, il avait été redémarré à 0 après son expulsion.
Qu’importe. La Reine avait reprit son air stoïque habituel. Cette dernière était entrain de tuer Videl par étranglement. Gohan fit trembler son champ magnétique à force de le rué de coups, ce qui donna un nouveau sourire plein de sarcasme à Nemor.
« Joli, mais insuffisant, Gohan. Toute ta détermination ne t’es d’aucune utilité dans ce cas... Mais je t’aime bien malgré tout. Tu as un bon fond. Nous n’avons juste pas la même manière d’appréhender le monde. » Nemor relâcha sa pression autours du cou de Videl, qui tomba une fois de plus au sol, violette. « De toute façon, il n’y a plus d’espoir pour vous. Puisque vous avez refusé de vous rendre, vous n’aurez aucune fin heureuse. Nous sommes tous maître de nos destins. Je respecte votre choix. »
Queen commanda à distance sa machine, qui envoya un courant électrique visible sur Gohan, ce qui le forçait à rester à genoux dans sa cellule. Nemor désactiva le champ magnétique de la cellule de ce dernier et y entra, traînant une fois de plus Videl par les cheveux sans aucun respect. Elle la déposa près de Gohan, lentement, sans aucune peur palpable d’un possible retournement de situation. Nemor jeta un regard glacial au demi-sayen, malgré que son geste prouvait sa bonne volonté s’ils avaient accepté de vivre dans le monde qu’elle avait construit. Cette dernière sortie de la cellule et activa de nouveau le champ magnétique, ainsi que l’effet électrique qui bloquait Gohan sur place. Ce dernier s’empressa évidemment de prendre Videl dans ses bras.
« Profitez de la vie qu’il vous reste. »
Nemor se détourna d’eux d’un air froid. Gohan leva les yeux vers elle avec une certaine incompréhension dans le regard. Souvent, les « gentils » ne comprennent pas non plus que ceux qu’ils peuvent percevoir comme « les méchants » ne le sont pas forcément au fond d’eux.
« C’est donc l’heure de s’occuper de notre cher Broly. Celui qui tenait tant à tuer Goku pour le traumatisme qu’il lui a fait subir à cause de ses pleurs quand il était bébé… ridiculement attendrissant. »
Nemor fit un geste de la main, et un gaz se rependit dans la cellule de ce dernier. Il s’agissait là d’un gaz paralysant qui allait donc bloquer tout contrôle de Broly sur son corps. Elle désactiva le champ magnétique de la cellule du colosse et le tira par le bras, encore une fois avec un je m’en foutisme prononcé. Disons que cela était vite visible lorsqu’elle ne respectait pas autrui.
Trimbalant l’imposant sayen jusqu’à une table adaptée à sa largeur d’épaule, elle le déposa dessus, ce qui prouvait encore une fois sa force insoupçonnée. Cette dernière désinfecta ses mains, enfila des gants, et s’empara d’un genre de stylo entièrement blanc, sous les yeux inquiets de Broly.
« Ceci est l’une de mes inventions. Cette étrange chose qui ressemble fortement à un simple stylo est en réalité un outil permettant de pratiquer des opérations au laser. Puisque tu me demandes du spectacle Raditz, je vais t’en donner. J’ai étudié les arts médicaux, ceux des chirurgiens. Être une scientifique est une chose enivrante, mais il faut savoir ouvrir son esprit aux autres savoir. Et apprendre comment inciser autrui pour les torturer sans les tués me semblait primordial. » Son regard de tueuse au sang froid fixait Broly. Un petit sourire atroce s’accrocha à son visage. « Je vais détacher sa peau de sa chaire. Ensuite, je décrocherais un par un ses organes, tout en faisant bouillir sa chaire sous les lumières pulsées des spots qui nous éclairent. » Le calme supérieur de Queen la faisait passé pour un monstre. Elle ne semblait en aucun cas atteinte par ce qu’elle prévoyait de faire. « Il mourra certainement de la douleur trop intense sur la durée. Même s’il a un corps de gros costaud, personne ne peut endurer une telle torture indéfiniment. Tout cela semble simple, mais ça demande d’être perfectionniste et patient. »
Une lumière rougeâtre définissait le laser qui sortait de son outil. Cette dernière commençait à tracer les contours du visage de Broly avec minutie, commençant alors à le scalper vivant. Ce dernier hurlait déjà comme un dégénéré. Même s’il ne pouvait plus bouger son corps, il ressentait toujours les choses qu’on pouvait lui faire. Nemor fit un autre geste de la main et une musique commença à résonner dans la salle alors qu’elle « opérait » Broly. Une musique… spéciale. De quoi faire rire les gardes. Queen avait des goûts spéciaux musicalement en fonction des moments, et écouter ce genre de musique très différente du contexte dans lequel elle opère semblait lui plaire !
Les gardes restaient stoïque, droit, et ne disaient face à tout ça. Certains se permettaient de rire avec une cruauté au moins aussi poussée que la Reine. Cette dernière ne les réprimandaient pas, rire c’est essentiel dans la vie ! Hahaha !
« Viens donc observer cela de plus près mon aimé. » Cette dernière invita donc le général à se rapprocher de la scène, arrêtant deux secondes de charcuter soigneusement sa victime. La Reine passa derrière Raditz et lui mit son outil de découpe laser dans les mains. Cette dernière colla lascivement sa poitrine dans son dos bien comme il fallait, histoire de le provoquer un peu au passage ! « Je vais t’apprendre comment faire. Tout d’abord, la posture est essentielle : reste bien droit, respire le plus calmement possible. Si tu as la tremblote des mains, la découpe sera forcément moins nette. Mais on ne peut pas arriver à un résultat parfait sans entraînement. »
Que de romantisme me diriez-vous ! La Reine se tenait donc derrière son général et lui montrait comment réaliser la découpe de la peau de quelqu’un de la manière la plus méticuleuse possible. Entre temps, elle lui avait fourni des gants et de quoi se désinfecter les mains au préalable. Pendant que Broly ne faisait que hurler aussi fort qu’il le pouvait, la Reine faisait profiter de ses savoirs à son homme. Ça aussi ça avait quelque chose de très excitant… qui ne laissait pas indifférente Nemor. Lorsque Raditz commença à prendre le coup de main pour la découpe, cette dernière posa doucement son visage contre son dos et caressa ses cheveux un moment, pour le détendre dans sa tâche.
Les personnes encore conscientes dans leurs cellules se retenaient de vomir, et de tout casser, pour changer. Seule Bulma qui était aveugle était épargnée par le spectacle.
« Je t’ai senti inquiet vis à vis de notre cher ami Broly tout à l’heure… Tu ne peux pas me cacher tes émotions, Raditz. Je te connais aussi bien que moi-même. Alors puis-je t’aider par rapport à cela ? » Chuchotait-elle avec une douceur que seul lui pouvait obtenir de Queen.
Lorsqu’il eut terminé d’ôter la peau entière du corps à Broly, cette dernière prit les devants pour lui montrer comment extraire ses organes, alors que l’odeur de la chaire brûlée se rependait dans l’atmosphère. Les spots cramaient sa chaire au point où de la fumée s’en dégageait. Les cris incessants de Broly ne semblait même pas déstabiliser Nemor. À ses oreilles, cela était un genre de champ d’absolution pour ceux qui s’opposaient à elle.
« Je trouve ça plus attrayant de travailler manuellement ensemble, je t’apprends au moins quelque chose qui pourrait t’être utile… et puis, avoir du doigté te servira plus tard dans la soirée…. »
Sa plaisanterie la força à donner un petit coup de coude complice à Raditz, alors qu’elle lui adressait une œillade qui en disait long sur ses plans futurs.
Le spectacle de l’horreur perdura jusqu’à ce que Broly rende l’âme, comme l’avait prévu Nemor. D’ailleurs, cette dernière avait fait un décompte à haute voix, ce qui horrifia ses autres prisonniers. Parce qu’au « 0 », Broly venait bien de mourir. Facile pour une femme de sa trempe que de ne pas se tromper quant à savoir à quel moment précis se situerait le dernier souffle de sa victime.
« J’espère que la séance d’initiation à la... « médecine » version torture t’as plu, Raditz. » Nemor retira ses gants et se désinfecta de nouveau les mains. Il ne restait de Broly qu’un tas de chair sanguinolent avec peu d’organe encore présent dans sa chaire. Les gardes arrivèrent pour transporter Broly ailleurs, plus précisément pour foutre son corps dans un bac d’acide géant, dans lequel on voyait ce qui restait de lui se réduire en toutes petites miettes.
« Et maintenant, je te propose de les regarder s’entre-tuer dans une arène tout en dînant. »
Cette dernière tendit sa main à Raditz. « Ensemble, nous marchons sur la galaxie. Et nous dînons avec des divertissements digne des Dieux que nous sommes. » Son sourire réconfortant paraissait d’une cruauté sans nom pour d’autres. Cette dernière attendit qu’il accepte son invitation, et elle l’emmena dans un ascenseur. Une fois en haut, et après avoir traversé quelques couloirs, ils débouchèrent sur un élégant balcon, très grand, puisqu’il couvrait l’arène qui était visible en bas. Une table était déjà prête. Ils avaient leurs petites habitudes dans ce monde, et dîner devant un « spectacle » en était une.
En bas, des gradins pouvant accueillir des millions de personne s’y trouvait. En plus, ils étaient plein à craqué de monde. On pouvait voir un type qui était animateur chauffé le publique pour rendre le « spectacle » de ce soir chaud comme la braise ! Par ailleurs, les futurs combattant allaient devoir se battre dans la boue et à main nue selon la volonté du publique ce soir. En effet, le peuple votait au préalable pour les conditions de bataille de l’arène chaque semaine. Et ils avaient aussi le droit d’exprimer leurs avis pour savoir qui envoyer dans l’arène se battre à mort.
Des serveurs arrivèrent pour leur servir du champagne et leur apporter de la nourriture à foison une fois qu’ils avaient prit place. L’un d’eux amena un cigare pour Nemor et en proposa un à Raditz par politesse. Ce dernier alluma le cigare de la Reine.
« Alors mon cher et tendre, qui envoyons-nous dans l’arène ? Vu ce que scande le publique, je pense qu’on devrait vraiment envoyer Bulma contre Chichi et les foutre à moitié à poil, au moins à défaut d’avoir un cerveau leur corps sera une attraction touristique. » Le serveur se retenait de rire, bien qu’on voyait au sourire sur ses lèvres qu’il avait du mal à retenir son rire. « Et sinon, rien à voir, mais que penses-tu d’avoir des enfants ? » Nemor regardait en direction des tribunes de l’arène, là où le monde s’affolait à leurs pieds. Cette question soudaine était fait exprès, mais elle gardait son sérieux physiquement… alors qu’intérieurement elle rigolait vicieusement d’avance. Peut-être que Raditz allait recracher le contenu de son verre en entendant ça ! Hihi !
Raditz.
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Mer 24 Jan 2018 - 19:38
“Si mon intellect peut servir à te satisfaire, alors il est tout autant à ta disposition que je le suis moi-même, physiquement, et sous tous les angles que tu désires... “
Il ne suffisait pas d’être un génie pour comprendre ce qu’elle insinuait ainsi. Bien qu’en temps normal un tel sous-entendu aurait été accueilli avec dégoût de la part de Raditz, ce n’était pas le cas envers Queen Nemor, devant laquelle il se contentait de se voiler le visage de sa main pour cacher son embarras. Elle avait vraiment su comment transpercer la carapace émotionnelle de son général favori, et en atteindre le coeur froid. Elle seule pouvait y arriver, tout comme seul lui pouvait la faire passer d’un femme froide et stoïque à une gamine timide et jouasse en un simple baiser. Sa réaction à sa bise attendrit le guerrier, le faisait sourire sincèrement avant qu’il ne retourne son attention vers les captifs qui ne pouvaient rien faire de plus que de regarder avec dégout l’affection que les deux protagonistes s’offraient.
Alors qu’il était occupé à jouer avec la souffrance des prisonniers de guerre comme un enfant s’amuserait avec de nouveaux jouets, il prêtait néanmoins attention aux réactions de sa tendre face au spectacle qu’il lui procurait. Malgré qu’elle soit occupé à extraire une jeune femme qui lui était inconnue de sa cuve, elle continuait à réagir positivement face à la torture des insouciants qui s’étaient opposés à elle durant son invasion de la Terre. Bien que le but était de recracher toute la haine qui était enfouie en lui au responsable de toutes ses années passées dans l’ombre, à être humilié et sous-estimé, il comptait néanmoins plaire à sa douce durant le processus. Ses éclats de rire et son sourire ne faisait que lui donner davantage de confiance en ses actions, et à pousser le vice plus loin qu’il ne l’aurait fait normalement. Son plaisir sadique se devait ’également d’être celui de sa chère.
Malgré ce spectacle qu’était le supplice subit par Goku et l’étourdissement de Chichi qui avait suivit pour calmer le bruit des coups contre le champ magnétique, une seconde source de perturbation fit son apparition ; il s’agissait de Gohan qui s’excitait contre la barrière infranchissable, certainement pour les mêmes raisons que sa mère. Mais le caporal de l’armée saiyan, malgré le dérangement que ceci lui procurait, ne lui infligea pas autant de douleur qu’il avait pu le faire avec la femme au chignon. C’était là une forme de respect que le caporal donnait à son neveu, contrairement au reste de la troupe, de pouvoir exprimer son dégoût envers lui ouvertement, même si en réalité la cause de son agitation n’était pas la torture de son père.
Après tant d’amusement, il était temps de laisser la main à son amour sur celui dont il pensait que son expertise méritait toute son attention, Broly. La ressemblance physique avec l’assassin du roi Vegeta qui l’avait laminé sur la planète du même nom et qui lui avait imposé un ultimatum qui l’avait tourmenté pour plusieurs jours, ne pouvait pas être qu’une simple coïncidence. Sa souffrance aux mains de la scientifique allait être exquise mais il allait devoir prendre son mal en patience. Elle voulait avant cela taquiner le neveu du général et son visage annonçait rien de bon pour le pauvre.
“Fais-toi plaisir ma tendre, surprends moi!”
Peu importe toute l’estime qu’il avait pour lui, il n’allait pas pour autant s’opposer à la volonté de sa Reine. Il se mit à croiser les bras et s’écarta des cellules pour lui laisser libre champ. D’un claquement de doigts, des spots s’allumèrent pour bien mettre en avant la fille qu’elle avait extirpée de la cuve. La fréquence et la brutalité des coups de Gohan ne faisait que grimper à ce moment-là, et l’expression qu'il affichait était clairement celle d’une haine féroce. Raditz comprit rapidement que, peu importe qui était cette gamine, elle était la prunelle des yeux de son neveu. Vu sa position sur la table d’opérations, elle allait l’être la victime des taquineries de Nemor, et c’était avec un joie peu simulée qu’il attendait ceci. Mais comme d’habitude, elle avait d’autres plans, plus particulièrement celui de dévoiler son ancienne relation avec le demi-saiyan. La surprise de Raditz était clairement visible sur lson visage, les sourcils relevés et les yeux grands ouverts avant de supprimer cette expression de son visage et laisser échapper un rire déconcerté devant l’audace de la Reine.
“En même temps, qui pourrait résister à tes charmes? N’est-ce pas, Gohan?”
Il pouvait voir son neveu clairement essayer de communiquer avec lui, certainement pour se défendre ou encore l’insulter, mais aucun bruit ne pouvait s’échapper du champ magnétique ; telle était la volonté de la scientifique. Elle expliqua que tout cela faisait partie de son plan pour envahir la Terre, profitant que sa notoriété y était encore inconnue pour manipuler les fameux héros de la planète bleue avec une facilité déconcertante. Faut dire que Queen Nemor avait toujours eu l’habilité de se mettre les gens dans la poche, et autant ceci pourrait signifier que c’était également le cas pour Raditz, autant ce dernier s’en moquait, il était complètement sous son charme. Il ne pouvait qu’être admiratif de l’histoire qu’elle lui racontait, ceci était le plan parfait! Même si, du point de vue du caporal, se rapprocher de son neveu à ce niveau était superflu.
Durant tout le long du discours, Raditz restait silencieux, les bras croisés, à écouter sa chère lui raconter la rencontre de Gohan et de Videl. Il ne faisait qu’observer son neveu d’un regard vexé, voir même jaloux, avant que son attention ne revienne vers Queen qui lui raconta qu’elle avait simulé sa mort pour pouvoir rejoindre sa planète et exécuter son plan plusieurs années plus tard, leur laissant un temps de répit pour avoir gagner l’appréciation de la Reine. C’était avec un sourire fier sur son visage et son regard planté dans celui de son frère souffrant qu’il réagit à l’inévitable conclusion de leur succès sur Terre. Bien qu’il ne connaissait pas les détails de son passage sur la planète bleue dans cette dimension, ceci restait des plus satisfaisants de savoir que peu importe sa mort, cette fichue planète de faiblards avait fini par tomber malgré les efforts de Kakarot pour la défendre.
Son attention sur son propre congénère se finit suite au choc violent de la justicière contre le champ magnétique. Il comprit rapidement avec les dires de Nemor qu’elle avait essayé l’impardonnable acte de l’attaquer, mais en vain. Alors qu’elle commentait sur le manque de puissance déconcertante des terriens, le général ne pouvait pas se retenir de rire pleinement face à cela. Il se retenait à peine de rajouter son commentaire sur la situation, mais c’était l’heure de briller pour sa tendre et il comptait respecter cela. Gohan ne faisait que taper sans succès contre la barrière indestructible. Était-il à ce point enragé qu’il ne réalisait pas que ses efforts était futiles? Les provocations constantes de Nemor devait certainement pas l’aider.
Videl se releva et se lança vers Nemor ; le guerrier à la longue chevelure était prêt à intervenir mais il n’agit pas, voyant la facilité déconcertante avec laquelle sa chère parait chacune des attaques de la jeune femme. La voir dans une position aussi dominante le charmait davantage. Il savait déjà qu’elle était une combattante experte, lui qui avait perdu face à elle dans la tour de combat, mais la voir en action en tant que spectateur était une tout autre affaire ; elle était tellement sexy en tenant cette moins que rien par la gorge et en la soulevant comme si elle n’était rien.
Nemor termina sa tirade en évoquant sa sympathie envers Gohan pour avoir réussi à reconstruire sa vie après sa “mort” ; elle compara sa force mentale à la sienne, en faisant référence à tout le chemin qu’elle avait du faire pour retrouver son bien-aimé. Gohan jeta des regards confus vers les deux tourtereaux, ne comprenant pas de quoi elle parlait, : à leurs yeux, les deux ont jamais été ensemble pour commencer. Seul Raditz savait le parcours du combattant qu’elle avait vécu après son expulsion de son univers pour tenter de le reconquérir. À quoi bon expliquer cette histoire à ce qui n’était qu’au final que du code simulant des êtres vivants ? Ce n’est pas comme si les gens qu’ils représentaient en valaient la peine de toute manière. Raditz resta stoïque malgré le champ magnétique qui commençait à céder sous les attaques de son neveu, il avait confiance en la technologie de la scientifique pour contenir l’enragé dans sa cellule.
Queen Nemor complimenta le demi-saiyan en admettant qu’elle l’appréciait malgré tout, que seule leur vision différente du monde qui les entouraient faisant d’eux des ennemis, avant de lui rappeler qu’il avait choisi cette destinée en refusant de coopérer avec l’Empire qu’elle avait construit. Elle électrisa Gohan pour le mettre à genoux et elle désactiva le champ magnétique qui les séparaient. Raditz était moins à l’aise de voir cela, il connaissait que de trop bien le potentiel du jeune adulte, mais s’il tentait quoi que ce soit malgré la puissance du choc électrique, il sera là pour intervenir, ses techniques étant capables de le neutraliser sans pourtant le tuer. Elle déposa Videl aux pied de Gohan, un clair acte de générosité rare de la part de la Reine. Elle ressortit de la cellule et réactiva la barrière indestructible, laissant les deux amoureux ensemble avant la fin que Nemor leur réservait. Le général fut surpris par l’attention de cette dernière mais il ne dit rien, il se contenta juste de les observer se prendre dans leurs bras avant de pousser un second soupir.
Un sourire carnassier se dessina sur le visage de Raditz quand sa tendre annonça qu’il était temps de s’occuper du sort du dénommé Broly. Un être qui voulait se venger également de Goku mais pour les raisons les plus ridicules qu’il soit : car il ne supportait les pleurnicheries de son frère quand ils n’étaient que des bambins. C’était vraiment pitoyable aux yeux du général. Nemor se mit à gazer la cellule de l'intéressé, le paralysant totalement, avant qu’elle le déplace par le bras comme si rien n’était. Elle le déposa sur la table de torture adaptée au tour de bras surprenant du guerrier légendaire, démontrant aisément pour la force qu’elle possédait, de quoi séduire davantage le général qui suivait le pas.
Elle enfila des gants avant de s’emparer une chose qui ressemblait vraisemblablement à un stylo, au début, à la confusion du général avant que cette dernière ne lui révèle que c’était l’une de ses inventions conçue pour des opérations au laser. L’esprit de Raditz commençait à s’envahir d’idées sadiques à cette simple annonce, avant même qu’elle puisse lui exposer son plan qui était des plus atroces ; elle comptait détacher la chair de son organisme puis retirer ses organes internes un par un. Ceci était une torture abominable, complètement inhumaine, mais bon ; il fallait bien que quelqu’un souffre pour apaiser l’envie tordue de justice du général.
L’opération commença, et les cris de souffrance de Broly se mirent à résonner dans toute la salle, une douce musique aux oreilles du caporal. En parlant de musique, elle fit un geste de la main pour lancer une chanson particulière, qui avait rien avoir avec le situation en place, tellement hors de contexte que certains gardes se mirent à rire cruellement. Raditz lui même était amusé par le ridicule de la petite chansonnette en l’honneur du supplice de l’assassin, un petit sourire en coin.
Queen Nemor demanda à son aimé de se rapprocher d’elle pour voir de plus près le fameux spectacle, ce qu’il fit sans question. Il se mit au même niveau de la Reine pour observer l’état de sa pauvre victime, le visage maintenant décharné. C’était un spectacle qui ne laissa pas différent, c’était dégueulasse à voir, bien plus que Bulma qui avait perdu ses globes oculaires. Mais d’un autre côté, il se rassura en disant que ceci n’était que le karma qui s’abattait sur un idiot qui avait osé croiser le chemin de l’Empire de son amour, et du sien sur Vegeta. La Reine passa derrière lui et lui mit le laser en main ; d’abord confus, il comprit rapidement où elle voulait en venir, i allait prendre un cours en chirurgie sur le pauvre cobaye. Il posa le stylo sur la table, le temps de se désinfecter les mains et d’enfiler les gants que sa douce lui avait donné. Elle s’appuya contre son dos tout en lui expliquant la manoeuvre à suivre pour produire le meilleur résultat de la façon la plus aisée possible. Plus facile a dire qu’a faire, surtout avec la chaleur de sa poitrine contre lui. Il reprit l’outil dans sa main droite, et prit une grande inspiration avant d’expirer un grand coup. Il était temps de se mettre à l’action.
Restant le plus droit possible, il commença la torture de Broly. Au début, le trait était hasardeux mais petit à petit, il commençait à devenir de plus en plus droit, proche de ce que Nemor était capable de faire. C’était dur de garder son calme, entre les hurlements de douleur de Broly mélangés à la musique, il faisait de son mieux pour ne pas finir par éclater de rire, et les caresses de Nemor dans sa chevelure était un autre type de distraction...
Alors qu’il était concentré sur son oeuvre, sa Reine lui chuchota quelque mots sur l’inquiétude de son aimé, lui proposant son aide. Son attention toujours portée sur la trajectoire du laser, il lui répondit avec la même douceur qu’elle lui avait questionné.
“Ne t’inquiètes pas, ma chère, il s’agit d’une affaire que j’aimerais régler seul. Je t’en parlerais plus en détail tout à l’heure si tu le souhaites.”
Dit-il alors qu’il était sur le point de finir la découpe de la peau de Broly, qui arrivait encore à hurler de toutes ses forces. Il devait l’admettre, il était tenace. Alors que la scientifique reprit les devants pour lui montrer comment extraire les organes fumants de la victime, l’odeur de la chair envahissait la salle, certains gardes en étaient nauséeux. Il se mit à l’aider dans sa tache, profitant pleinement de la souffrance du cobaye. Nemor admit qu’elle aimait travailler manuellement avec Raditz, et lui apprendre des choses qui pourraient lui être utiles à l’avenir. Bien qu’il en voyait pas avoir l’opportunité de faire ce genre de torture dans leur univers, il se mit quand même à lui sourire sincèrement en retour, avant qu’elle lui fasse un autre sous-entendu à peine déguisé par son regard, ce qui fait légèrement rougir le général. Comment pouvait-il rougir dans une telle situation, face à la douleur de l’un de ses semblables? L’emprise de Nemor sur lui était-elle tellement vraiment aussi grande? Peu importe…
Nemor commença le décompte à voix haute avant de prononcer le 0, auquel les cris du cobaye cessèrent finalement. Encore une preuve de son intellect, d’être capable d’estimer avec autant de précision la fin de ses victimes. Raditz en était admiratif. Retirant ses gants et désinfectant ses mains, elle lui demanda s’il avait apprécié cette séance d’initiation à la chirurgie esthétique. Il se mit à rire, doucement mais sinistrement, avant de se retourner vers elle.
“J’ai hâte de voir ce que tu as d’autres à m’enseigner plus tard, ma douce.”
Répondit-il avec un rictus qui ne cessait de grandir. Était-ce la un sous-entendu de la part de Raditz, un homme normalement écoeuré par cela? Oui. C’était évident que leur relation sera remplie de ce genre de taquineries à son égard, et il était curieux de voir comment sa douce réagirait quand elle se retrouvait dans le cas échéant. Son regard était planté dans le sien, l’observant attentivement avant que le bruit de l’acide décomposant ce qu’il restait du corps de Broly le sortit de ses pensées un court instant.
La reine lui proposa de regarder les captifs s’entre-tuer tout en dînant, une offre alléchante pour le sadique. Son ego ne faisait que grandir à chaque mots qu’elle lui disait et il lui attrapa tendrement la main, avec un sourire aussi affectueux pour sa chère qu’affreux pour les captifs.
“Ça serait un plaisir d’admirer ces moins-que-rien se laminer en ta compagnie, ma douce.”
Il se laissa guider dans l'ascenseur par Queen Nemor. Durant le trajet, Raditz ne pouvait pas se retenir de l’admirer silencieusement. Son intellect, son charme, sa cruauté et même son physique… Ils arrivèrent enfin sur un grand balcon décoré de façon digne de la royauté qu’ils étaient dans cette dimension simulée. Surplombant le reste de l’arène qui contenait des millions de spectateurs provenant de tout l’empire, le Général apprit rapidement les conditions des affrontements de ce soir via l’annonceur qui chauffait le public. À mains nues et dans la boue ; rien de mieux pour les chiens qui allaient s’affronter aujourd’hui. Des serveurs se mirent à venir de tous les côtés pour leur proposer du champagne et les plus fins mets du royaume à leur disposition. On lui proposa même un cigare que le général refusa d’un simple geste de sa main.
Ils étaient maintenant tous les deux, glorieux et inséparables, au sommet du monde. Rien ne pouvait gâcher ce moment. Nemor proposa d’envoyer Bulma et Chichi en petite tenue pour démarrer les hostilités, de quoi très certainement exciter la foule déjà en délire. Entre deux bouchées d’une viande qui lui était à ce jour inconnue, mais clairement délicieuse, il se permit de rire allègrement à la recommandation de sa bien-aimé.
“Un combat entre une aveugle et une muette à moitié vêtus? Clairement un spectacle digne d'intérêt pour nos spectateurs, haha! Qu’il en soit ainsi!”
Il prit une coupe de champagne qu’il leva en l’air avec une expression enjoué, gardant dans les yeux Nemor avant qu’elle détourne son regard vers le colisée. Alors qu’il buvait la boisson alcoolisée, cette dernière lui demanda une chose auquel il ne s’attendait pas. Voulait-il avoir des enfants avec elle? Il recracha le contenu de son verre sur le serveur le plus proche dû à l’effet de surprise. Le sourire de ce dernier avait disparu mais il gardait néanmoins son professionnalisme et ne dit aucun mot concernant l’incident. En même temps, qui aurait le courage de se plaindre de l’amant de la déesse mortelle qui dirigeait le monde entier? Elle avait certainement attendu qu’il commence à boire avant de poser la question, son air stoïque ne trompait pas le saiyan, il savait très bien qu’elle prenait un malin plaisir à le taquiner ainsi. Il se mit à tousser, embarrassé par ce que sa Reine venait de lui dire. Il détourna le regard, ne sachant pas quoi répondre à cela. L’idée lui était jamais venu à l’esprit et soudainement, sa muse lui en parlait comme si rien n’était. Il plaça sa main sur son visage pour cacher son rougissement alors qu’il regardait bêtement les gradins, comme si la réponse à son souci s’y trouvait.
Néanmoins, un échappatoire à cette question se présenta. Les deux femmes venaient de rentrer dans l’arène, ne portant que le strict nécessaire et un collier avec un magnifique bouton rouge autour du cou. Les deux amies restaient en face l’une de l’autre, elles avaient clairement aucune envie de s’affronter mais elles allaient y être forcées d’une manière ou d’un autre. La situation de Bulma amusa grandement Raditz, comme elle ne voyait rien, elle se déplaçait vaguement les bras devant elle pour trouver son futur adversaire. Elle l’attrapa par les épaules et elles commencèrent à parler, rien de bien audible depuis la position d’où la Reine et son Roi se trouvaient. Cela commençait à ennuyer le caporal, elles refusaient catégoriquement de s’affronter, enfin, c’était le cas avant qu’un petit événement bien sympathique ne se produise. Les deux femmes furent électrifiées, a un tel point que des éclairs pouvaient se voir autour d’elles. Si elles continuaient à s’entêter bêtement à rester pacifique, elles allaient connaitre des douleurs peu appréciables. C’était suite à ce choc que les deux se mirent enfin à se frapper, pour le plus grand plaisir de Raditz et probablement celle de sa bien-aimée.
“C’est bien pensé comme façon de les forcer à se défier, j’aurais pas fait mieux!”
Son regard était porté sur le duel, qui était clairement à l’avantage de Chichi, une ancienne combattante ayant encore sa capacité à voir ce qui l’entourait. Le public était en feu face à cette confrontation mais Raditz n’avait d’yeux que pour sa tendre, il posa son verre sur la table et cessa un instant de s’empiffrer de tout ce que les serveurs leur proposait. Il semblait pensif, peut être sa tentative de fuir la question n’était pas si efficace ou était-ce quelque chose d’autre?
“Je repense à tout ces événements, tout ces souvenirs que je n’ai plus de notre dimension d’origine. Je me demande… Serait-ce possible que tu puisses me les faire revivre, tous ces moments perdus, ensemble?”
Son expression devint attristée : cette pensée d’avoir perdu toute sa mémoire due à la volonté des dieux semblait soudainement le tourmenter. Tout ces moments oubliés… Il continua néanmoins le festin, mangeant plus lentement que d’habitude, en attendant une réponse de sa tendre. Il avait pu en observer quelques-uns auparavant grâce à l’invention de Nemor mais il avait le désir d’en savoir plus sur la relation qu’ils avaient eu dans leur dimension d’origine.
Queen Nemor
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Jeu 1 Fév 2018 - 21:30
Always yours, Raditz
"If I exist, it's for you "
La gestuelle d’habitude si incertaine de Raditz lui donnait un charme inestimable. Et cette élégance s’amplifiait quand il jouait au « bad boy » en rentrant dans la peau de celui qui châtie – quelque chose qui était loin de rebouté Queen Nemor, qui l’observait d’un œil amusé et pleins de fantasmes en tête. Le voir passer du mec totalement paumé entre les mesquineries de Nemor à son encontre à ça, ce type ayant soif de justice sadique, c’était deux faces de sa personnalité aussi sexy l’une que l’autre à analyser. La Reine se réjouissait de pouvoir le revoir sous un jour plus cruel et dominateur, tel qu’elle lui en avait offert maintes fois l’occasion dans le passé en torturant à ses côtés leurs opposants. C’était un plaisir interdit et horrible qu’ils s’offraient là, et pourtant… si passionnel. Si Raditz admirait Nemor, alors la réciproque était aussi foutument vraie. La sayenne ne pouvait pas le quitter des yeux plus d’une minute : Le général savait comment alimenter sans cesse le brasier de fanatisme qu’elle lui vouait.
L’épisode auprès de Gohan et Videl avait ressourcé Nemor. La Reine ne ressentait rien pour le demi-sayen hormis un genre de sympathie mélancolique, bien qu’ils aient passé pratiquement 1 an à se côtoyer, et même sur des plans intimes. Si Raditz pouvait être un poil jaloux, alors il avait dû comprendre qu’il pouvait vite arrêter. Le pauvre fils de Goku n’avait été qu’un pion de choix et un amusement, par-dessus le marché, aux yeux de la Reine. Gohan avait d’ailleurs quelque part de la chance qu’elle ressente à son égard une forme de sympathie, autrement il aurait déjà fini liquéfier sous ses tortures en compagnie de Videl. Au lieu de cela, ce dernier avait eu le droit à un traitement de faveur dont il ferait bien de profiter avant l’heure cruciale de son décès.
Après avoir remit à sa place ce pauvre Gohan – qui avait déjà subit assez d’humiliation comme ça – cette dernière s’était attaquée à Broly… notamment en compagnie de son général préféré. Son béguin plus qu’hérétique envers Raditz était d’autant plus visible alors qu’elle lui adressait de nombreuses petites caresses attentionnées… alors qu’il découpait un de ses semblables. L’odeur de la mort, de la chaire et du sang bouillonnant, les relents gastriques des soldats… rien ne semblait l’atteindre. A vrai dire, Nemor avait même plutôt l’air dans son élément pendant toute la durée des odieuses tortures. De toute façon, cette dernière s’attelait surtout à tripoter tendrement son aimé tout du long de sa petite vengeance… on comprenait que son esprit était ailleurs. Continuellement mêlé à celui qu’elle désirait si fort… et même ce moment terrible aux yeux de la majorité n’était qu’un autre moment chaleureux aux yeux de Nemor, qu’elle partageait sereinement avec l’homme de ses rêves.
Bien que légèrement alarmé quant à la réaction de son cher général face à Broly, cette dernière ne tenait pas à l’enquiquiner par rapport à ce sujet. Elle se tenait prête à recevoir ses inquiétudes lorsqu’il serait disposé à lui en faire part. Ce qui avait plutôt retenu son attention, en réalité, c’était le fait que son cher et tendre s’était apparemment prit au jeu des taquineries… ! et cela avait eut pour conséquence de faire tirer une tête étonnée à la Reine – qui bien vite, plissa ses yeux en un rictus plein de malice, visiblement ravie qu’il réponde à ses insinuations…. Intimes. Petit joueur, huhuhu…
La proposition d’envoyer Bulma l’aveugle et Chichi la muette faire un combat super cliché en petite tenue avait été retenue par Raditz. Dès qu’il donna son approbation à son idée, le mot fut transmis et le spectacle commença. Cela indiquait que Queen Nemor ne prenait aucune décision sans l’avis et l’accord de son général favori, ce qui prouvait une fois de plus la place qu’il avait dans sa vie – et au sein du royaume.
Egayée à la vue de voir ces deux greluches dans l’obligation de se taper dessus, Queen affichait un sourire satisfait. Son cigare au coin du bec, une main posée sur la rambarde du balcon, l’autre déposée sur l’une des mains de Raditz. Elle respirait la vie et la joie en ce moment. Ils étaient les Rois du monde, là où résidait réellement chacun d’eux. Ils étaient faits pour diriger conjointement, la preuve en était qu’ensemble, ils avaient dominé une galaxie entière. Nemor avait du mal à déglutir. Ce moment n’était qu’une petite partie de toutes ces choses qu’ils avaient partagés, et pourtant elle sentait que cela était entrain de l’émouvoir aux larmes. La Reine ne pouvait pas se permettre d’être dans un tel état en public – bien qu’ils étaient sur leurs terrasse privée, des gardes royaux et des servants l’arpentait. Cette dernière évitait donc le regard de son aimé, parce que la Reine savait qu’il serait inévitable qu’elle se perde dans les prunelles de Raditz… et qu’elle pleure pour de bon, envahit intérieurement par toute la beauté de son être et le bonheur à l’état pur qu’ils partageaient enfin…
La possible faim de Nemor s’éteignit complètement lorsqu’il lui posa cette fameuse question. Déjà que de base, elle était intérieurement stressée -même si physiquement elle ne le laissait pas deviner, être aussi proche de Raditz la rendait nerveuse à un point…- ce qui l’empêchait d’avoir envie de manger, le questionnement de son aimé n’arrangeait pas les choses. En fait, la Reine était tellement retournée par ce qu’il venait de dire que ses yeux avaient quitté l’arène où se battaient à mort les deux femmes absurdes.
« … » Ses yeux cherchaient ceux de Raditz. Son expression semblait figée, choquée, profondément. «.. B-bien sûr que je peux…. Te montrer… » La paume de sa main sur celle du général sembla se crispé quelque peu.
On pouvait interpréter cette réaction comme quelque chose de louche, pourtant ce n’était pas de ça qu’il s’agissait. Nemor était toute retournée de constater, une fois encore et d’une manière encore plus intense à quel point Raditz faisait preuve de sensibilité à ses côtés. Elle détourna très vite le regard, dès lors où le général semblait regarder en sa direction, les larmes aux coins de ses yeux plus visible que jamais… tellement il avait réussi à la toucher par cette demande des plus criantes d’amour.
Polie, la Reine attendit que son tendre soit rassasié avant de changer de contexte. Lorsque ce fut fait, cette dernière ferma les yeux et en un instant, tout changea autours d’eux. Leur vision se troubla, comme à chaque fois qu’elle lui montrait un nouvel instant de leurs vies. Bientôt, ils se retrouvèrent assis dans l’herbe. Visiblement, ils n’étaient plus sur la planète Végéta. La végétation de cette planète était assez semblable à celle de la Terre, néanmoins, il n’était pas difficile de constater qu’ils étaient dans un autre lieu que la planète bleue. En effet, ils étaient entourés par d’étranges ruines dont les murs étaient parsemés de glyphes et d’écritures oubliées, très anciennes… et le dessin d’un gigantesque loup noir à six yeux bien rouges reposait dans les décombres d’un des murs écroulés. Les plus fins observateurs auraient vite fait le parallèle avec l’entrée de la demeure de Nemor, Queen’s Bay sur Dösatz, dont l’allée était agrémentée de deux grandes statues de loup allongés, chacune d’un côté de l’entrée de sa demeure… où reposaient, comme un indice d’un temps perdu, les fameux six yeux sur les visages des loups.
Ainsi assis dans l’herbe, côte à côte, le ciel se dévoilait à eux sous une perspective magnifique et étoilée. C’était très cliché, et pourtant un phénomène incroyable vu d’ici. Les étoiles avaient l’air très proche, énormes, brillantes de milles feux, et d’autres planètes semblaient être visible au loin, nappée d’une sorte de couche brumeuse. En somme, une vision parfaite pour une nuit romantique à en couper le souffle, ce qui ressemblait bien à la Reine de dénicher des endroits aussi sublimes juste pour les beaux yeux de son général. Nemor posa son visage contre l’épaule de Raditz tout en observant le ciel.
« Nous venions de conquérir Namek lorsque je t’ai emmené ici. » dit-elle calmement, plus zen qu’à table il y a quelques instants. « Je te savais très stressé parce que nous avions retrouvé la trace de pas moins que tes parents… alors je voulais t’offrir un moment de détente à l’écart, dans un endroit où tu pourrais te sentir en confiance et serein à mes côtés. » Elle ignorait comment le Raditz d'aujourd’hui allait prendre la nouvelle.
« Je voudrais savoir ce que tu penses d’eux. Le toi d’autrefois a vécu une vie qui n’a rien de semblable à ta vie dans cette galaxie. Si tu souhaites savoir comment cela s’est passé dans notre monde de jadis, je serais disposée à te le montrer, bien entendu. »
Cette dernière ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie. En vérité, difficile de dire si cela l’atteignait ou non. Nemor avait toujours observé Raditz de loin dans l’univers de RPGDBZ, mais sans jamais venir chambouler sa vie avant un bon bout de temps. Cette dernière ne pouvait pas imaginer s’il avait un raisonnement assez similaire à son lui du passé concernant sa famille, ou non. D’ailleurs, la Reine ne s’était pas spoilé ce qui était advenu des parents de Raditz dans le monde de RPGDBZ. Elle ne savait même pas s’ils avaient vécu de la même manière que dans leur monde d’origine. Nemor était donc curieuse d’apprendre, et surtout de comprendre.
« Tes parents étaient des grands guerriers dans notre monde. Pour tout dire, on les croyait morts. Toma est un jour revenu sans ton père dont il était très proche, et son rapport comme ses dires indiquaient qu’ils avaient péri. Mais à la surprise générale, nous les avons retrouvés…ou plutôt, tu et je. »
Une histoire des plus étonnantes à vrai dire. Queen comptait rester muette comme une tombe à ce sujet pour l’heure. Comme d’habitude, elle voulait essayer de mettre Raditz dans un cadre réconfortant pour qu’il ait envie de se confier. Cette dernière voulait donc en premier lieu écouter ce qu’il avait à dire à ce sujet, et surtout, connaître la nature de ses sentiments envers ses parents à l’heure actuelle, par rapport à sa vie dans ce monde-là. Mais, en attendant, quelque chose les attendaient.
« C’est le moment. » Dit-elle en se redressant doucement, décollant sa tête de l’épaule de son aimé. « Place au spectacle. »
Cette dernière se redressa suffisamment pour être à genoux devant Raditz, qui lui était vraisemblablement assis. Cette dernière afficha un grand sourire joueur alors qu’elle posa ses deux mains sur chaque cuisse du général pour les écartées, ce qui allait très, très probablement le gêné… pour des raisons plus qu’évidentes.
« Non, non, ce n’est pas pour tout de suite ça, trésor ! » Son sourire plein de sadisme par l’amusement que cela lui procurait de le voir ainsi était étincelant. « Mais ne t’en fais pas, ton heure viendra bien plus vite que tu ne le penses mon cher… »
Celle-ci riait sarcastiquement, tout en prenant place entre les jambes de Raditz. Le fessier de Nemor était collé contre son entre-jambe (évidemment huhu) et son dos contre son torse. Ainsi, elle s’était assise entre les jambes de son aimé. Elle posa l’arrière de sa tête contre l’une de ses clavicules et pointa du doigt le ciel comme une gamine émerveillée.
Un appareil énorme décolla au loin, provoquant des bourrasques de vent qui bousculèrent leurs longs cheveux. Cet engin ressemblait fortement à un genre de fusée, futuriste, forcément puisque c’était une des créations des nombreux techniciens de l’Empire des sayens. Assister à ce genre de phénomène n’avait l’air de rien, pourtant là, à deux, avec une tranquillité sans pareille, dans les bras de l’être que l’on aime… C’était un moment magique, unique, qui vous en met plein les yeux avec la simplicité du décollage d’un tel appareil. La fusée décolla donc à une allure raisonnable, laissant dans son sillage des tracés colorés dans le ciel qui venaient habiller les étoiles d’une grande palette de couleurs. C’était un spectacle déjà original de voir une fusée avec un carburant aux diverses couleurs, mais le mieux était la finalité de ce spectacle.
Dans un bruit tonitruant, la fusée explosa, et laissa apparaître à sa place…
Les lettres inscrites dans le ciel jetaient littéralement des éclats de lumière si dense qu’ils étaient à fortiori visible depuis d’autres planètes. Les étoiles brillaient toujours de cette diversité exquise de couleurs laissé par le passage de la fusée dans le ciel. Pas de feu d’artifice, pas de paillettes ou de confettis, juste deux âmes liées à travers le temps et l’espace, assistant au spectacle de la promotion de Raditz au plus haut rang de l’Empire après celui de Queen.
« Et c’est ainsi que tu devins mon bras droit. Tu as dirigé l’armée toute entière à mes côtés. Tu donnais même des ordres à Thalès et Toma, eux aussi généraux au même titre que toi, puisque tu étais devenu leur chef. » Ajoutait la Reine en admirant la fin de cette promotion, dont on pouvait dire qu’elle sortait de l’ordinaire. Elle riait d’un petit rire égayé de revivre ce moment.
Après ce spectacle digne de son général en chef, la Reine se releva de sa position, abandonnant la chaleureuse position qu’avait son fessier contre l’entre-jambe de son aimé. (héhé)
« Il faudrait que nous revivions entièrement cette vie pour te montrer tout ce que nous avons traversé, et bâtit… mais pouvoir vivre une nouvelle fois des moments porteurs d’autant de joie auprès de toi… » Cette dernière regardait au loin. Nemor était debout maintenant, toujours de dos à Raditz. « Tu m’as déstabilisée tout à l’heure. Je sais comment tu es, pourtant…. Cette demande… » La Reine se retourna lentement vers lui. Son sourire était des plus tendres. « … prouve qu’il n’y a aucun doute possible, tu es l’homme de ma vie. Jamais rien ne pourra scinder nos âmes qui se touchent, se désirent, s’appellent à travers l’océan des âges… »
Cette dernière souriait avec tant de bonté qu’on aurait cru voir quelqu’un d’autre. De toute façon, Nemor était quelqu’un d’autre, littéralement, auprès de Raditz. La Reine pouvait être celle qu’elle était réellement, sans devoir porter comme ultime parure ses nombreux masques pour extorquer les autres, se les mettre dans la poche.
Le vent continuait de balayer ses longs cheveux. Les yeux de Nemor se fermèrent de nouveau et bientôt une vive lumière commença à les aveugler. Puis, le néant. Comme toujours….
Le décor changea, encore. Ils se retrouvaient maintenant dans ce qui semblait être une jungle. Nemor était habillée avec une tenue royale de combat de l’Empire Sayen, tout comme Raditz. Les couleurs se mélangeaient entre le rouge, le noir et le doré. Ils portaient des tenues à la fois confortable et solide, fait avec des métaux méconnus dans l’univers de RPGDBZ, qui était encore trop arriéré au niveau des armures au goût de Nemor, par ailleurs.
« Bienvenue sur la planète Kashyyyk, avec ses espèces de… chien-ours-humanoïde en guise d’habitant. Tiens, en voilà un d’ailleurs. »
Queen dirigea sa paume de main droite vers ce qui était vraisemblablement… un wookie. Ce dernier hurla dans son langage -que seuls les personnages de Star Wars pouvaient comprendre, bordel- avant de se faire soulever de terre. Eh oui, Nemor savait utiliser l’étranglement de Force dans son monde d’origine !
Le malheureux tomba au sol après s’être fait étrangler comme un vulgaire gibier sans intérêt.
« Nous avons travaillé plusieurs années conjointement avec l’Empire de Sith, lesquels avaient des ambitions similaires à l’Empire Sayen. Ce sont des personnes douées de pouvoirs grâce à ce qu'ils appellent: "la force". Des combattants remarquables pour la plupart. Nous les avons donc aussi aidés à… rétablir l’ordre sur les quelques planètes hostiles à leur gouvernance. » Cette dernière continuait de marcher comme si de rien n’était, atomisant deux trois wookies qui passaient dans les parages du même coup. « J’ai appris leur existence en explorant les fins fonds de notre monde d’origine, et nous avons fait une belle alliance… jusqu’au point inévitable où nous avons dû nous débarrassés d’eux pour dominer le monde entier. Heureusement, beaucoup d’entre eux ont préféré nous servir plutôt que de mourir. »
La Reine, qui servait d’éclaireuse en passant devant son conjoint, s’arrêta près d’une cascade dans un coin dissimulé par plusieurs couches de faune. On aurait même dit que l’endroit était une « maison » naturellement entourée de verdures par la nature qui avait une volonté propre de faire de ce lieu un genre de refuge. La scientifique déposa un appareil au sol qui déploya un champ énergétique invisible autours de la zone, ce qui les préviendraient d’une tentative d’approche d’un individu hostile ou du passage de ces derniers près de l’endroit.
« Une bonne chose de faite. » Nemor se redressa après avoir posé son dispositif et s’approcha de l’eau. Elle déposa un autre appareil à l’intérieur de cette eau, sur une paroi. Ce dernier neutralisa toute possible menace à l’intérieur et rendit même l’eau potable.
« Tu sais, j’en ai marre d’attendre. J’aime bien faire durer le plaisir parce que je suis taquine… » commençait-elle à dire tout en regardant l’eau d’un bleu turquoise magistral qui lui faisait face. « Mais c’est l’heure de voir ce que tu vaux… J’espère que tu t’es remis de tes émotions de tout à l’heure dans mes appartements privé, parce qu’on passe à un tout autre stade maintenant ! »
Dans un déluge de mouvements des plus sensuels et délicat, la Reine ôtait un à un les composantes de son armure. Ses épaulettes tombèrent au sol, tout comme sa ceinture.... et tout le reste, naturellement. Nemor était maintenant en sous-vêtement. Cette dernière qui avait ignoré son général jusqu’ici tourna son visage vers le sien. Son sourire de farceuse puissance mille était revenu. « Je suis gentille, je te laisse le temps de m’admirer en petite tenue d’abord ! » ajouta-t-elle tout en commençant à entrer dans l’eau sublime de la cascade.
Une fois dans l’eau, cette dernière éclaboussa Raditz qui devait toujours être sur la rive, tout penaud.
« Allez, fait pas le timide. Je parlais de voir tes compétences en bataille d’eau, voyons… Rien de plus logique ! »
La Reine ria aux éclats en voyant la tronche qu’il devait se tirer – une fois de plus trollé par sa compagne. Cette dernière nagea quelques mètres pour s’immerger totalement dans l’eau, qui avait une vertu des plus relaxantes sur les muscles. L’ambiance ici était chaude et humide, tout comme devait l’être l’intérieur de Queen, mais bon… Pour l’instant, Raditz ne pouvait pas encore approuver ce fait puisqu’il n’avait pas utilisé l’attaque trempette dans Nemor.
Spoiler:
(Issou désolée c’était plus fort que moi XD)
« Enfin bref, nous sommes venus ici pour une mission de conquête très plaisante durant laquelle nous nous sommes reposés à cet endroit. Imagine la tête que tu as fait à l’époque quand tu m’as vu en sous-vêtements ! Je me demande si ton expression faciale de jadis était pire que celle que tu as faite là… Mais dans tous les cas, les deux étaient extrêmement mignonne et jouissive ! »
Se payant encore une fois sa tête, cette dernière s’approcha à la nage de lui tout en lui envoyant des petites salves d’eau dans la tronche de temps en temps – histoire d’alourdir la taquinerie.
« Et puis, une fois à l’intérieur de l’eau, tu t’es mis tout là-bas, à l’opposé de moi, de dos. T’étais rouge comme une tomate. » Nemor lui adressa un sourire taquin de nouveau. « T’étais tellement crispé que c’était palpable à l’autre bout de la planète je pense. » Ajouta-t-elle, amusée par ces souvenirs. « Du coup, c’est moi qui ai dû briser la glace et m’approcher de toi, et donc… »
La Reine s’approcha doucement de Raditz, là où ils avaient pieds tout les deux. Cette dernière fit le tour du général, un sourire à la fois chaleureux et à la fois ironique pendu aux lèvres. Cette dernière passa derrière lui et l’enlaça, posant l’une de ses joues contre son grand dos musclé. Sa poitrine toute compressée contre son dos et presque à nue contre la peau du sayen devait être…. Une sensation plutôt sympathique pour ce dernier, plus intense que les autres fois où elle avait fait cela - puisqu'elle était presque nue à présent. Ses petites mains se glissèrent le long des hanches du général jusqu’à son ventre, et remontèrent lentement pour se déposer contre son torse.
« J’ai cru que tu allais faire une crise cardiaque quand j’ai fait ça à l’époque... Ooh, mais dis-moi, ne serait-ce pas encore le cas maintenant ? » chuchotait-elle d’une petite voix moqueuse. « Tu étais resté là, figé, tout du long que je t’ai câliné. Tu n’as pas décroché un mot. Je pense que tu étais très… tendu, si tu vois ce que je veux dire… »
Son petit rire facétieux porta de nouveau. La scientifique se décolla de lui après cette dernière phrase et se déplaça pour lui faire face. Elle voulait profiter du spectacle, voir la probable allure de Raditz : « sans le mot » comme souvent, et tout rouge. Cette dernière passa ses bras autours de la nuque de son aimé et se mit sur la pointe des pieds pour l’embrasser sur le bout du nez.
« Tu es vraiment adorable quand tu es tout intimidé comme ça ! Le Grand Raditz qui me fait l’honneur d’être absorbé par le moindre de mes gestes envers lui, que de flatterie à mon égard…huhu »
Ses yeux exprimaient encore une fois son air railleur, mais aussi… tellement d’amour… Personne ne pouvait se vanter d’avoir un jour vu autant d’affection dans les prunelles de la ravissante Reine, à part lui. Cette dernière se colla rapidement contre le torse de son aimé – cette fois par devant pour changer huhu – et l’enlaça un moment. Ils pouvaient profiter du calme du coin, de l’harmonie qui s’offrait à eux en les laissant paisiblement se reposer l’un auprès de l’autre. Cette dernière fermait les yeux et se sentait être dans un paradis tel que, l’idée de revenir à la réalité, à la banalité du reste de la vie, était une souffrance.
Suite à ce long moment affectueux, Nemor se détacha de lui, balayant quelques cheveux de Raditz derrière l’oreille du général. Il était tellement somptueux à admirer en un tel instant que la Reine avait du mal à détacher son regard du sien. La scientifique fini par regarder ailleurs, gêné à force de le dévorer du regard involontairement avec autant de force, et elle baissa son visage en direction de…Ah !
L’un de ses sourcils s’arqua, et elle releva la tête vers Raditz, clignant des yeux comme une idiote, les joues légèrement rosies.
« A-ah… » Cette dernière venait de bugger oralement, c’était inévitable après ce ses yeux venaient de constater…. Et très inattendu de la part de Nemor d’avoir une réaction aussi crédule. « B-bon… ce n’est pas comme si ce n’était pas logique…. Mais… » Elle détourna le regard, les joues de plus en plus rouge à mesure qu’elle essayait de trouver quelque chose à dire qui ne ferait pas tâche dans une telle situation. « B-bref ! » Elle s’éclaircit la voix et se força à regarder Raditz pour faire comme si elle avait le contrôle de la situation. « J-je… »
Mince alors. Qu’elle idée de merde de se forcer à regarder l'homme qui vous hante à travers tous vos fantasmes pour asseoir sa dominance… envolée. Jusqu’ici, Queen feignait souvent d’ignorer le général tout en balançant ses petites vannes pour le taquiner. Elle n’avait jamais eu l’occasion jusqu’ici de détailler d’aussi près et sérieusement le physique des plus… charmant, pour rester correcte, de Raditz. Le corps de Nemor tremblait légèrement, son attention était entièrement distraite par la magnificence du général, torse nu, ses longs cheveux mouillés…. Un cadre des plus agréables pour les yeux de la scientifique…. Pour une des seules fois dans sa vie, Queen avait perdu ses moyens. Elle qui arrivait toujours à se ressaisir et à trouver les bons mots pour prendre le dessus sur ses sentiments… était ensorcelé par l’impressionnant bel homme qui se tenait fièrement devant elle. Tout comme Phèdre devant Hippolyte, son corps et son cœur ne répondait plus à son cerveau. Pour une fois, elle était à la merci de ses sentiments… et de son désir, le plus extrême et absolu de tous les temps.
(c) sweet.lips
Raditz.
Saiyan
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Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Mar 13 Fév 2018 - 17:58
Une simple question : voilà ce qui avait touché le plus Queen Nemor depuis le début de toute cette odyssée à travers ses souvenirs. Une question attisée par l’amour et le chagrin de son amant d’être incapable de se souvenir des moments tendres qu’il avait pu passer avec elle. La muraille qu’était la Reine se fissura un moment, son expression normalement stoïque laissa place au choc et la main doucement posé dans celle de son conjoint se crispa. Raditz fut surpris par cette réaction : lui qui avait pour habitude de la voir en contrôle quasi-parfait de ses émotions, elle était au bord des larmes. Alors qu’elle détournait son regard de son aimé, ce dernier commença à douter si c’était une bonne chose de lui avoir demander un tel service. Peut être aurait-il fallu qu’il profite du moment présent au sommet du monde, au lieu de s’inquiéter de son passé avec sa muse.
Il ne fallut pas longtemps avant que l’appétit du général soit satisfait et que la scientifique ferme ses yeux pour changer à nouveau de décor. Le balcon décoré et somptueux laissa place à de la végétation et à des ruines d’un peuple et d’un temps oubliés. Il était maintenant assis dans l’herbe, côte à côte avec sa tendre sous un ciel étoilé magnifique qui pourrait émerveiller bon nombres de gens. On pouvait facilement y distinguer d’autres planètes, certainement sous leur emprise. L’endroit était d’une beauté que même le guerrier à la longue chevelure ne pouvait qu’admirer. Et la compagnie de son amour, qui venait de poser sa tête contre son épaule, lui permettait de se détendre. Elle lui raconta le contexte derrière ce souvenir. Qu’ils venaient de capturer Namek et qu’ils étaient venus ici pour chasser le stress causé par la découverte des parents du combattant à l’armure brune. Elle lui demanda ce qu’il pensait de ses parents dans la dimension dans lequel il avait naquit. Vu que son passé fut drastiquement différent d’un monde à l’autre, ses vues seraient forcément différentes. Raditz resta un moment silencieux, regardant les cieux étincelants avant de lâcher un soupir.
“Mes parents étaient… l’un des rares couples saiyan à l’époque. Mon père était un grand combattant, je me rappelle encore de la dernière fois que je l’ai vu, il m’avait garanti qu’on irait conquérir une planète ensemble avant… que Freezer détruise la nôtre. Quand à mère, Gine, elle a jamais été une guerrière, elle travaillait dans les usines à viandes mais c’était quelqu’un de bien. Elle était si fière de moi quand j’avais été sélectionné pour partir envahir une autre planète avec le Prince Vegeta... “ Il plaça sa main sur son visage, au niveau des yeux, en finissant son discours. Il ne pleurait pas mais on pouvait ressentir sa douleur d’avoir perdu les deux membres de sa famille aux mains d’un seigneur tyrannique. Bien qu’il était revenu à la vie comme le reste de son peuple sans explications du jour au lendemain, il avait jamais retrouvé ses parents, les rares gens qui avaient de l’estime envers lui. La scientifique lui raconta alors comment ils étaient dans sa dimension : de grands guerriers qu’on avait cru mort suite à un rapport de Toma, mais qu’ils avaient fini par retrouver. Savoir cela réconforta un tant soit peu le général. Il était même tenté d’en savoir davantage sur la relation que son ancien lui avait avec eux mais il se tut. La machine pouvait les envoyer à travers les souvenirs de la Reine et non les siens. Il se contenta de poser sa tête contre la sienne, profitant du paysage et de ce tendre moment.
Sa chère mit fin à cela en se retirant de son épaule, disant qu’il était l’heure du spectacle. Elle était maintenant à genou, en train d’écarter ses jambes avec ce satanée sourire qu’elle adorait afficher. La tête du général devint soudainement rouge, fuyant du regard les yeux de la prédatrice par pur embarras. Mais encore une fois, il n’était que la proie de l’une des nombreuses taquineries de la Reine, le rassurant que ce n’était pas encore le moment pour ce genre d’activité mais que son heure arrivera plus rapidement qu’il ne pensait tout en ricanant. Raditz se contenta de ravaler sa salive et esquissa un rire gêné alors qu’elle s’installait contre son aimé. Evidemment, elle pressa son postérieur contre son entrejambe, ce qui ne l’aidait pas à calmer sa gêne, ou ses ardeurs naissantes cela dit.
Maintenant confortablement allongée, Queen pointa sa main vers le ciel. Raditz suivit du regard le bout du doigt de sa tendre qui suivait une énorme fusée décollant dans les airs, la bourrasque provoquée par le décollage envoya les cheveux de la Reine dans sa face. Les repoussant calmement, il prit dans ses bras sa douce tout en gardant du regard l’appareil s'envoler plus loin dans les cieux. Raditz se sentait bien ainsi, à sa place, tout ses soucis concernant le monde réel étaient loin derrière lui. Il pouvait vivre ainsi, comblé. Il admira la fumée multicolore qui venait peindre l’espace avant que celle-ci explose glorieusement en un message félicitant la promotion du chef des généraux de l’empire saiyan. Raditz eut un énorme sourire en voyant cela, tel un enfant face à un présent, il avait compris que c’était adressé à lui avant même que Nemor puisse l’en informer. Quand elle lui confirma que c’était ainsi qu’il était devenu officiellement son bras droit, l'étreinte se renforça et il posa sa tête sur l’épaule de sa Reine.
“Et tel un bon bras droit, je serais toujours là quand tu auras besoin, mon amour.”
Il se sentait tellement confortable dans cette position et le rire réjouit ne pouvait pas le mettre davantage à l’aise. Alors qu’ils admiraient le message disparaître petit à petit, il lâcha prise de Queen pour la laisser se relever. Il fit de même à son tour tout en portant une oreille attentive à ce que l'impératrice du monde avait à lui dire alors qu’elle était de dos. Elle lui disait qu’il faudrait qu’ils revivent toute sa vie pour lui montrer tout ce qu’ils avaient pu réaliser ensemble, mais partager de tels moments de joie avec lui était merveilleux, et le sentiment était clairement réciproque. Elle admit avoir été surprise par sa demande tout à l’heure. Elle se retourna avec le sourire le plus divin que le général ait jamais vu en lui disant qu’il était bel et bien l’homme de sa vie et que rien ne pourrait détruire ce lien qui avait tenu à travers les dimensions et contre la volonté des dieux.
Le vent soufflait encore, balayant leurs cheveux, et Raditz sourit à son tour ; un sourire tendre et affectueux envers sa douce. Ces deux êtres normalement froid comme le pire des blizzards étaient une fois ensemble aussi doux que le pelage d’un chat. Le guerrier ne savait pas quoi rajouter, il n’était aussi éloquent que son âme sœur mais il s’approcha d’elle en lui prenant ses mains, offrant ses lèvres un tendre baiser alors que le décor autour d’eux disparaissait dans une intense lumière pour laisser place au prochain souvenir.
Ils étaient maintenant dans une jungle inconnue pour le caporal et dans un accoutrement qu’il n’aurait jamais pensé porter : les mêmes que lors de cette fameuse soirée au cours de laquelle les êtres divins avaient décidé de les séparer. Il se sentait bien à l’intérieur et retourna son regard vers sa Reine pour l’admirer dans une tenue de combat similaire à la sienne. À ses yeux, elle était ravissante à l’intérieur de cette armure doré. Elle se mit à présenter encore une fois le lieu où ils se retrouvaient : Kashyyyk, une planète habitée par de bien étranges créatures à fourrure. D’un geste de la main, elle souleva l’une des pauvres bêtes dans les airs. Raditz ne connaissait pas la technique qu’elle utilisait mais il n’en était pas pour le moins impressionné des capacités de la prunelle de ses yeux. À vrai dire, la voir ainsi imposer sa puissance sans effort la rendait encore attrayante.
Elle raconta l’histoire de son alliance avec l’Empire Sith, de l’aide qu’ils avaient fournis pour vaincre leurs adversaires jusqu’à l’affrontement obligatoire entre les deux puissances pour le contrôle de l’univers, tout cela en tuant des habitants de ce monde sans se forcer alors que son conjoint la suivait en faisant de même, par simple plaisir sadique. Leur marche se finit devant une cascade dans un coin reculé. La faune les entouraient, offrant un abri pour les deux tourtereaux. Alors qu’elle posa un dispositif à terre et un second dans l’eau, Raditz l’admira une fois de plus. Son amour pour elle était encore jeune mais il avait le sentiment qu’il avait duré des siècles durant. Sa façon d’agir le charmait totalement, il serait dur d’exprimer pleinement ce qu’il ressentait pour elle. Elle semblait juste… parfaite.
Il sortit de ses pensées avec un air choqué quand la Reine manifesta son impatience. Son regard se porta sur elle qui était dos à lui alors qu’elle commença à le chauffer davantage. Un stade au dessus de ce qu’il avait vécu dans ses appartements privés? Son visage tourna rapidement au rouge. Il était déjà complètement sous le charme de la scientifique dans sa chambre, mais ici? Son cerveau pensait plus vite à ce qui allait se passer qu’il ne pouvait reprendre son calme. Elle commença à se déshabiller lentement et sensuellement devant son général alors que ce dernier observait d’un œil timide le spectacle. Mais ce n’était pas voir son aimée se dévêtir qui l'embarrassait le plus, mais ce satané sourire qu’elle portait tout le long.
Elle rentra dans l’eau en ajoutant une phrase tendancieuse alors que Raditz se trouvait sur la rive, ne sachant quoi faire, l’esprit brouillé par des pensées de plus en plus envahissantes. L’expression sur son visage, déconcertée et rosie, ne cachait pas ce qui se produisait dans sa tête. L'éclaboussure de sa tendre et son rire furent le retour à la réalité dont il avait tant besoin. Même s’il aimait pas se faire mouiller ainsi, il répondit à la plaisanterie de sa douce par un sourire aimant. Elle avait raison, il devait être moins timide. Il commença alors à son tour à enlever ses vêtements, un par un, lentement, plus par gêne que par tentative d'émoustiller sa partenaire. Il finit en caleçon et rentra dans l’eau claire et relaxante de la cascade.
Ayant rejoint sa douce dans l’eau, cette dernière continua à le taquiner davantage sur sa timidité apparente en lui disant que son expression, aussi bien passée que présente, était des plus mignonnes tout en envoyant des salves d’eau à la figure. Ceci ne plaisait pas particulièrement à Raditz de se faire asperger ainsi, il finit par répliquer en lui en renvoyant à son tour, de bonne guerre. Elle lui raconta comment il avait réagi à l’époque, il était encore plus embarrassé que maintenant alors qu’il lui faisait face. Bien qu’il osait pas la regarder directement dans les yeux, ou ailleurs pour la même occasion…. sauf son sourire, il ne pouvait pas s’en passer.
Elle s’approcha de lui alors qu’il restait parfaitement immobile, hésitant à faire quoique ce soit, et elle le contourna pour se retrouver derrière son dos. Elle s’y colla, sa poitrine chaleureuse presque nue pressée contre sa peau était une nouvelle sensation bien agréable pour le guerrier. La Reine commença de le câliner. Son cœur était en train de s’emballer. Quand les mains de l’impératrice arriva au niveau du ventre, son corps frissonna et son abdomen se contracta. Il était vraiment la proie de chaque mouvement de la prédatrice. Et le rire de son amour suite à ses plaisanteries n’aidait pas à le calmer. Pour être tendu, il l’était, dans tout les sens du mot imaginable.
Elle le lâcha pour enfin lui faire face, là où le Général pouvait de nouveau admirer sa chère alors qu’il ne trouvait pas en lui la force de dire quoique ce soit. Il était censé dire quoi, en fait? Elle passa ses doux bras autour de sa nuque et l’embrassa sur le bout du nez. Si il n’était pas complètement rouge avant, maintenant était le cas. Cette gesture anodine pour d’autres avait complètement fondu son cœur de la glace. Il ne pouvait tout simplement pas résister à son charme. Elle le charria davantage sur la sensibilité que le Grand Raditz avait à chacun de ses mouvements, mais comment pouvait résister à ses délicieuses caresses? Il sourit affectueusement avant tout en ayant son regard plongeait dans le sien avant de l’enlacer, au même moment que sa douce se colla contre lui. Bien que la sensation de sa poitrine contre son torse était une sensation des plus excitantes pour le guerrier, il profitait plus du tendre moment que lui offrait sa Reine. Être dans ses bras, loin des tracas de sa dimension, était tout simplement merveilleux. Au fond de lui, il espérait que ce voyage dans les souvenirs de la scientifique n’en finisse jamais, il était avec son amour, vivant des moments plus doux que l’un de l’autre.
Après ce long instant dans les bras de son aimé, Nemor se libéra de l'étreinte de Raditz. Il ne la retint pas, bien qu’il aurait aimé être aussi proche d’elle un brin plus longtemps. Il avait encore ses bras sur ses épaules alors qu’elle lui passait ses mains dans les cheveux. Il ne pouvait pas se lasser de la regarder maintenant : son corps parfait, son air aguicheur et son caractère provocateur mais amoureux était une combinaison qui enivrait l’esprit normalement insensible du général. Le regard de la Reine se mit à se balader ailleurs, baissant son visage pour constater l’état d’excitation dans lequel elle avait mis son amoureux. Alors qu’elle relevait son visage, gênée et surprise, le saiyan détourna son regard et enleva sa main droite de ses épaules pour se masser l’arrière de la nuque, embarrassé. Il ne savait point réagir à cela mais le plus surprenant était la réaction de la Reine : elle, si taquine et dominante depuis le début de cette simulation, était maintenant réduite à être aussi troublée, voire même plus, que sa proie.
Contenu à propos érotique:
La voir aussi perdue était quelque chose que Raditz avait du mal à croire… mais c’était, dans un sens, tellement craquant. Il avait l’occasion de prendre le dessus sur elle, il pouvait prendre les devants, mais aura-t-il le cran de le faire? Contrairement à sa partenaire, il était complètement inexpérimenté en la matière. Il aurait jamais pensé être dans une situation où l’envie de la chair aurait le dessus sur lui.
Son expression originalement embarrassée fit place à un air enjoué. Il fit passer ses bras sur les épaules tremblantes de sa tendre et d’un coup, l’attira près de lui. Il pencha sa tête pour l’embrasser langoureusement alors qu’il lui caressait les épaules avec ses mains puissantes. Leurs langues dansèrent ensemble de façon indécente alors que les caresses descendaient progressivement vers le bas de son dos avant de remonter plusieurs fois le long de son échine, jouant avec les possibles attentes de la scientifique. Raditz faisait tout cela instinctivement, et sûrement en se remémorant une page ou deux de ce que sa muse lui avait montré dans sa chambre.
Après un instant, il plaça ses mains sur le postérieur de sa douce et il commença à le masser vigoureusement alors qu’il mettait fin au baiser passionné qu’il lui offrait. Il admira un instant le visage certainement embarrassé de Nemor avant de l’embrasser d’abord dans le cou puis sur le haut du torse, descendant progressivement à chaque bise, chacune d’entres elles s’attardant de plus en plus longuement, jusqu’à atteindre l’entrejambe de son aimée. Maintenant à genoux devant sa Reine, le menton au niveau même de l’eau, il jeta un regard vers le fantastique visage de sa précieuse tout en faisant lentement glisser le sous-vêtement de cette dernière le long de ses jambes. Il avait encore du mal à croire ce qu’il faisait, lui qui était normalement contre ce genre… d’activité. Mais le voila, en plein milieu de la chose de son plein gré, sans aucune condition autre que le bonheur de Queen Nemor. Bien que la situation lui plaisait, il ne pouvait le nier, il allait le faire principalement pour le plaisir de sa concubine.
Il prit un grande inspiration avant d’expirer un bon coup pour dissiper son appréhension, et posa ses mains sur les cuisses de sa tendre pour les écarter suffisamment et ainsi laisser place à l’action. Son visage était entièrement rouge alors qu’il était sur le point de se lancer. Il ferma ses yeux et se mit à caresser allègrement du bout de sa langue l’endroit qui devrait le plus la faire réagir. Il y allait de toute sa passion qu’il avait pour elle, il voulait être sûr qu’elle puisse ressentir tout l’amour qu’il pouvait lui porter. Les coups de langue étaient maladroits de temps en temps mais bon… première fois oblige. Il donnait de son meilleur pour satisfaire Nemor et avec chaque léchouille, il tendait l’oreille pour écouter les réactions de sa tendre.
Il fut tiré de ce moment si privilégié lorsqu’il sentit la fébrilité de sa Reine arriver à son comble. Il rouvrit les paupières pour poser son regard sur l’impératrice de son cœur droit sans dire un mot. Elle était si délicieuse à contempler...
Queen Nemor
Saiyan
Age : 32 Date d'inscription : 01/08/2016 Nombre de messages : 246Bon ou mauvais ? : Neutre, penchant mauvais à cause de ses actions Zénies : 770 Rang : -
Sujet: Re: In your heart shall burn [+18][PV] Jeu 3 Mai 2018 - 2:04
Always yours, Raditz
"If I exist, it's for you "
Ecchi:
Eh bien, ils avaient bonne mine tout les deux. Rouge comme des tomates, chacun à regarder ailleurs d’un air extrêmement gêné: une drôle de scène ! Pour une fois, Queen était déboussolée. Raditz était son plus grand fantasme, même si c’était logique qu’elle se retrouve un jour dans ce genre de situation, son esprit n’arrivait pas à s’y faire. En même temps, toutes ces années à vivre près de lui à le contempler et à le désirer, et ne jamais avoir pu ne serait-ce que l’embrasser dans sa dimension… ça fait un cumul de nombreuses frustrations ! Dont elle avait enfin l’occasion de se débarrasser… héhé.
Pour une fois au moins, ils échangeaient les rôles. Son général n’avait pas gardé son air gêné très longtemps en remarquant que la Reine était elle-même au moins autant en PLS qu’il l’était. Raditz prit un air assuré, et Nemor se laissa entraîner par les larges mains du colosse, toujours aussi embarrassée. Ce dernier l’embrassa d’une manière très passionnée et sauvage, quelque chose qui commençait à être courant entre eux dès qu’ils se rapprochaient de la sorte… En même temps, depuis le temps ça doit bouillir là-dedans moi je vous le dit ! huhuhu !
Les frissons lui caressait la colonne tout comme les mains de Raditz se plaisaient à le faire. Nemor était paralysée, baigné de bonheur par les aller et venues des caresses du général. Il agrippa ses fesses énergiquement. Elle sursauta légèrement, son regard se plissa en un rictus d’autant plus intimidé. Ses joues trempait dans ce rose-rouge si particulier généré par l’embarras… et le désir. Il la regarde, et elle vacille de timidité. Comme un réflexe incontrôlable, ses jambes se fléchissent et la faisait se cambrer, comme pour accompagner le geste du général. Il l’embrasse dans le cou, sur le buste, elle frémit. Il a le contrôle entier de son corps entre ses mains.
Ses bises entêtantes le guide au point culminant de son corps. Nemor retient son souffle alors qu’il fait glisser son vêtement le long de ses jambes. Leurs regards se croisent: la braise est devenue un feu dangereux, sauvage. Il se saisit de ses cuisses, les écarte. Il rougit. Elle aussi. Ses sens s’affolent, son coeur aussi. Les sensations qu’il lui procure la rendent fébrile et folle à la fois. Sa langue la chatouille et l’emmène vers l’extase. Ses gémissements résonnent à travers la nature environnante, casse le calme de l’endroit. Ses mains se déposent dans la longue chevelure soyeuse de son partenaire, elles le supplient de continuer jusqu’à ce qu’elle soit repu de cette béatitude.
Il ouvre les yeux. Elle halète encore. Il ne dit rien, il est fasciné par la beauté de ses traits. La Reine tire Raditz par le poignet d’un geste assez abrupte pour qu’il se relève. Aussitôt debout, elle le pousse à s’asseoir sur le rebord de la rive. Cette dernière écarte, à son tour, les cuisses du colosse. Debout face à lui, elle se cambre suffisamment pour toucher à son entrejambe. Ses doigts leste lui retirent son bas: à son tour. Dans le vif de l’excitation, elle prend les mains de Raditz dans les siennes. Le fait malaxer fortement sa poitrine, le fait lui retirer le bout de tissu qui gâche encore la vue de ses seins nu. Elle s’agenouille: à son tour de goûter aux voluptueuses sensations du paradis.
Jamais ses lèvres n’avaient goûté à quelque chose d’aussi farouche, d’aussi rude. C’est comme si, tout entier, il était à elle. Un vertige. Ses yeux sont clos à son tour. Elle est suffisamment redressée pour que ses seins puissent aider à oeuvrer dans l’intérêt du plaisir de son général. C’est un concert mélodieux entre sa bouche pulpeuse et sa poitrine généreuse qui cherchent à le rendre fou, à le combler. La cadence se veut effrénée au fil du temps, jusqu’à ce qu’il puisse à son tour, goûter au délice de la satisfaction ultime.
~ ~ ~
Cela faisait quelques heures maintenant qu’ils étaient allongés dans les bras l’un de l’autre, au bord de la cascade. Ils avaient fait une petite sieste des plus reposante après...la petite escapade “mouvementée” qu’ils s’étaient mutuellement accordé. La saiyan se lovait dans les bras de son colosse, allongée sur lui, profitant de la plénitude de l’endroit et de ces moments magiques, simples, loin de leurs quotidiens si différent de tout ça. Ici, c’était leur monde, leur paradis personnel, privé et grandiose.
Après quelques instants à se câliner et à éveiller leurs esprits embrumés par Morphée, la scientifique se leva et s’habilla. Il fit certainement de même. Lorsqu’ils furent prêt à “reprendre la route”, Nemor l’emmena à travers leurs passé à la découverte d’autres scènes touchantes qu’ils avaient pu vivre. Ils traversaient l’espace-temps, main dans la main. Tantôt, ils se voyaient se protéger mutuellement sur les champs de batailles et former un duo en combat plutôt remarquable, tantôt ils se voyaient boire ensemble jusqu’au petit matin pour fêter leurs victoires de la vieille. Une autre fois, ils se voyaient veiller l’un sur l’autre quand l’un des deux se retrouvait affaiblie par une quelconque maladie passagère contractée en visitant d’autres planètes. On voyait Nemor se creuser les méninges, établir des remèdes pour Raditz et son armée, ou pour elle-même si cette dernière était aussi atteinte - ce qui était plus rare à cause de son ADN mélangée avec celle des tsuful. Nemor lui montra toutes ces fois où ils dînaient en tête à tête en prévoyant des stratégies militaires ensemble, mais aussi toutes ces nuits où ils s'éclipsaient de leurs chambres respectives pour se retrouver dehors, assis dans l’herbe à contempler le ciel et à discuter sans faux semblant, sans gêne.
Leur complicité était devenue telle qu’ils ne pouvaient pas s’éloigner plus de quelques jours l’un de l’autre. On voyait Raditz ruminer d’impatience quand la Reine devait partir pour affaires en attendant son retour. On voyait Queen frapper frénétiquement de ses longs doigts sur son établis de travail lorsque Raditz partait en mission de son côté, pressée de le retrouver. Ils étaient devenu inséparables.
“Cette période était la plus joyeuse de ma vie. Je n’ai jamais été aussi proche avec quelqu’un d’autre. On passait notre temps à se chercher l’un l’autre, on était heureux. Mais ce n’était pas ce que je pensais.” Elle baisse la tête. Les souvenirs continuent de déferler sous leurs yeux. “Je croyais que c’était bientôt mon heure… notre heure. Que l’on pourrait enfin être réunis. J’allais saisir la prochaine occasion pour te dévoiler mes sentiments, et….” Cette dernière ferme les yeux quelques instants, elle se remémore. Le paysage change, ils vont se replonger dans un nouveau lointain souvenir. “La vérité est ici.”
Elle se tait maintenant. Ils se retrouvent dans le grand château de l’Empire saiyans, ils ne peuvent qu’observer sans intervenir devant le flux de memories se présentant à eux…
~ ~ ~
“Nemor, il faudrait qu’on parle....” Disait Thalès en suivant le pas rapide de la Reine, qui entourée de ses sujets, était en train de peaufiner les derniers arrangement avant la soirée.
“J’ai toujours une oreille pour l’un de mes généraux Thalès, je t’écoute.” Répondait la Reine, le nez dans un tas de papiers, de formalités à remplir.
“Il faudrait que ça soit en privé…” Ce dernier détourna la tête.
Nemor arrêta sa course effrenée subitement, ressentant dans l’intonation de la voix de Thalès quelque chose d’étrange. Cette dernière leva le nez de sa paperasse et arqua un sourcil suspicieux en le regardant: il fuyait son regard, en quelque sorte. Ce qui était rare, surtout pour un général…
“Thalès, tu me semble bien énigmatique et je dois avouer que ça me trouble de te voir dans une telle position fuyarde face à moi. Mais ce que tu as à me dire peut attendre ce soir, j’ai fort à faire pour l’heure.”
L’entêté Reine reprit sa marche et ses serviteurs également. Thalès grogna dans son coin. Plusieurs autres fois de la journée il tenta de l’approcher, mais visiblement Nemor était constamment entourée. En même temps, ce soir allait être l’une des plus importantes soirée pour la galaxie entière. Tous les émissaires sous la bannière des saiyan allaient venir ici pour présenter leurs nouvelles avancées en terme technologique et militaire, apprendre à se connaître davantage entres planètes alliées, former des groupes de recherches entres races différentes, tout ça pour pouvoir être encore plus performant à l’avenir. Nemor avait été contrainte d’organiser un bal traditionnel pour ouvrir les “hostilités”, avec un coup de pression que lui avait mis les médias d’ailleurs… qui s’impatientaient de voir le trône toujours vide.
Enfin, depuis la mort du Roi Vegeta, et malgré la masse de prétendant qui s’entassait devant sa porte, Nemor n’avait toujours choisi aucun compagnon. Cela faisait des années maintenant qu’elle régnait seule sur le trône, et tout le monde s’inquiétait surtout de ne jamais voir d’héritier, au cas où il arriverait un mal à leur Reine bien aimée. Beaucoup considérait Queen comme une déesse vivante grâce à son intelligence et à sa force et souhaitait que ses gênes soient conservées et transmises, surtout. La popularité de celle-ci était telle qu’il existait même un culte qui lui était voué. En même temps, elle avait été la première de ses guerriers à obtenir la forme god blue, l’aura divine, ce qui n’avait fait que renforcer les hérétiques dans leurs croyances qu’elle était un Dieu vivant.
Bref, cette soirée avec une ouverture sur un bal dansant n’était là qu’un subterfuge… en effet, la presse attendait que Nemor ouvre le bal avec la personne qu’elle portait dans son coeur et donc… son ou sa partenaire sur le trône. Oui, même une femme était recevable étant donné qu’un enfant pouvait être conçus grâce à la science. Dans cette dimension bien spéciale, non seulement Nemor avait appris au saiyan à devenir compatissant et ouvert d’esprit, mais elle leur avait montré la voie de la science. Alors, pour le coup, même si cela ne se voyait pas de l’extérieur, la Reine s’était préparé pendant des jours…. à élaborer “une stratégie d’approche”... Alors qu’il n’y en avait pas vraiment besoin. Well fuck, de toute façon elle était méga stressée à l’idée de s’approcher de Raditz pour l’inviter à danser et par ce biais donc, lui faire comprendre qu’il était l’heureux élu. Même s’il était difficile de l’admettre pour une fière dame comme elle…. Raditz arrivait à l’intimider rien qu’en la regardant, donc ce n’était pas aussi facile que cela pouvait en avoir l’air !
Entre ses éternelles courses contre la montre pour que tout soit absolument parfait et le fait que dans son esprit réside constamment le: “ce soir c’est le graaand soiiiir Nemor, va falloir tendre la main à Raditz et assumer ta timidité sur ce coup-là” disons qu’elle était assez… irritable à cause du stress. Cependant, la scientifique avait l’habitude de ce genre de situation sous pression et maniait d’une main de maître les préparatifs ainsi que ses serviteurs. Cette dernière savait où placer qui pour un meilleur rendu des travaux demandé dans les temps. Et c’est bien là que ça coince: impossible de prévoir à l’avance la réaction de Raditz par rapport à sa déclaration en public de ce soir…
La journée J passa à une vitesse folle, et la Reine était satisfaite de ses troupes. Le grand hall du château de son Empire était parfaitement apprêté pour l’occasion. Le plus talentueux orchestre de la galaxie, composé de races aliens serait de la partie ce soir pour jouer la musique d’ouverture. Les tables pour les convives étaient dressé, dont la table “VIP” avec ses généraux et les chef de ses alliances avec les autres planètes. On y verrait des personnalités connues et appréciées de Nemor, tel que l’Empereur Palpatine accompagné par ses plus fidèles partisans, entre autre: Darth Vador, Marka Ragnos, BEN SWOL… euh, Kylo Ren, Revan, Exar Kun, Darth Maladi, Darth Lumiya… Gilean Stinger, avec ses troupes également, entre autre le Comédien(bien que Nemor ne puisse pas le blairer), Raneas, Ellias, Sobek, RA-31 et sa femme Kym… Warui, avec son meilleur ami Fugma et leurs partisans tel que Crono, Peter, Yamcha… Et puis il y a aussi un mec fabuleux répondant au nom du “Beau Jack”, avec sa petite copine au caractère très affirmée, Nisha et ses propres alliés qui sont tout aussi allumé que sa compagne. (Et puis, Claptrap finit toujours dans de sales draps dans ce genre de soirée !)
Bien entendu, une bonne partie de la presse intergalactique était aussi conviée, ainsi que des partenaires nouvellement assiégé et soumis à l’autorité de Queen et de ses alliés. Les systèmes solaires étaient nombreux, et il fallait dominer chacun d’entre-eux. Heureusement, la Reine avait su bien s’entourer avec des alliés fiables pour l’heure… et qu’elle avait suffisamment étudié, chacun, pour connaître leurs faiblesses, exploiter leurs ADN dans son laboratoire et, le moment venu, les exterminer s’ils posaient problème. Il n’y avait que des fortes têtes ici, donc c’était probable que certains de ses alliés finissent par vouloir dominer le monde à sa place à la fin de leurs nombreuses conquêtes. Mais ils n’y étaient pas encore, alors ce soir, ils pouvaient profiter et se tapoter chacun gentiment l’épaule en pensant à leurs futures victoires.
Nemor portait une robe longue et élégante, sexy comme toujours, mais qui faisait bien plus “Reine” que ses tenues habituelles, plus cérémonielle, sérieuse. Après tout, ils passaient en direct devant le monde entier, et ce soir allait devenir LA soirée la plus importante de sa vie… Du coup, la dame avait mi une pointe d’honneur à choisir une tenue qui serait à la hauteur de sa déclaration. La scientifique bouillonnait de l’intérieur en s’imaginant le moment où elle devrait s’approcher de Raditz pour lui tendre la main… en espérant qu’il accepte. Après tout, ils avaient eu des débuts difficiles tout les deux, Raditz était resté longtemps méfiant envers elle. Il croyait que Nemor se jouait de lui et cherchait à le rabaisser, comme les autres. Au final, ils étaient devenu bien plus complice et proche qu’il ne l’aurait jamais cru. Et puis il n’était pas moins que son bras droit, celui qui serait de toute façon promu sur le trône si elle venait à mourir. Mais tout bien réfléchi, Queen n’avait pas très envie d’attendre sa mort pour qu’il soit sur le trône… elle ne pouvait pas faire traîner ses sentiments des années encore.
“Queen…!” s’exclamait Thalès à l’autre bout de la salle, voyant la Reine s’avancer dans la foule à la recherche de l’élu de son coeur. “... Merde” finit-il par chuchoter lorsque ses yeux captèrent le fait que Nemor venait de trouver Raditz. Il s’empressa de braver la foule pour aller les retrouver: heureusement, il remarqua Toma non loin de là.
“Ah, ma Reine ! Vous êtes ravissante !” Pour une fois, Raditz avait l’air enjoué malgré la foule. Son compliment fit rougir la scientifique qui se forçait de garder une allure normale et pas intimidé, parce qu’après tout, elle était le centre d’attention de la foule. Cela dit, malgré ce joli compliment, voir Raditz aussi à l’aise dans la masse de gens la surprenait. “Je vous cherchais, justement” continuait-il sur son ton égayé.
“Moi aussi mais… je t’en prie, toi d’abord” Dit-elle poliment et le sourire aux lèvres, malgré le fait que l’enthousiasme de Raditz était assez étrange dans ces circonstances.
“Je vous présente Shaya” dit-il en s’écartant un peu, parce que son immense carrure cachait sa…
“C’est un honneur de vous rencontrer en personne ma Reine, vous êtes encore plus belle qu’en photo.” Une jolie jeune femme saiyan s’inclina devant Nemor avec respect. La Reine était quelque peu… désorientée ?
“... Enchantée.” Son ton n’était pas très accueillant, et cela sembla gêné quelque peu la compagne de Raditz. Ce son n’était sorti de sa bouche que par politesse. Ce dernier tapota gentiment l’épaule de Shaya avec un petit sourire.
“Ne t’en fais pas, Nemor fait cet effet-là à tout le monde au départ !” Plaisantait-il. “Nous nous sommes rencontré pendant l’année où vous êtes parti conquérir la Terre et éradiquer mon abrutis de frère et ses amis, Shaya et moi.” Raditz prit la main de Shaya et le coeur de Nemor commença à se décomposer, tout comme son visage. Mais ses habitudes de faire bonne figure devant le peuple l’empêchait d’avoir l’air aussi pâle qu’elle le devrait. “Je tenais à vous la présenter parce que vous êtes devenu plus qu’une amie Nemor, vous êtes pour moi la réelle famille que je n’ai jamais eu. Vous avez tout fait pour que je puisse être reconnu pour ma véritable valeur, et il me semble légitime de vous mettre au courant des choses importantes concernant ma vie. Et donc ma Reine, que voulez-vous me dire ?”
Elle flanche. Sa tête tourne et sa vision commence à se dédoubler et à vaciller, au moins autant que ses émotions qui la charcutent de l’intérieur. Une main vient entourer sa taille et la maintient droite, Nemor ne percute même pas de suite ce fait. Des millions de fourmis engourdissent son corps, comme au bord d’une crise cardiaque.
“Ah tiens, Toma ! Je ne t’ai pas présenté Shaya, ma compagne.” Dit Raditz en se tournant pour regarder son ami et sous fifre.
“Enchantée !” La saiyan s’inclina devant le général sous les ordres de Raditz.
“Enchanté.” répondit-il froidement, comme à son habitude. “Je dois parler à la Reine, veuillez nous excuser.”
Toma prend la main de Nemor dans la sienne, et garde son autre bras autours de sa taille pour ne pas qu’elle tombe à terre. Il la mène à travers la foule. Il lui chuchote: “Redressez vous ma Reine. Souriez. Vos alliés observent vos moindres faits et gestes.” Personne ne soupçonne quoi que ce soit. Dans cette dimension, Toma est en couple avec Motta, alors il n’y a rien d'ambigu à le voir aussi proche de Nemor.
Et pendant ce temps, c’est la fin. Même si son coeur est brisé, même si ses jambes ne supportent plus le poids de la vie et qu’elle se sent tomber à la renverse si Toma la lâche… une seule chose reste accrochée à ses pensées: Elle n’a aucun désir plus profond que le bonheur de Raditz.
Thalès qui se tenait à raisonnable distance de la scène avait tout entendu et observer. Ce dernier était contrarié, mais il attendait poliment “son heure”. Ses yeux étaient rivés sur Raditz et Shaya.
Une fois à l’abris de la foule, dans une arrière salle, Toma posa Nemor dos contre un mur et ralentit sa chute. Cette dernière avança ses mains tremblantes vers son crâne et le prit entre celles-ci.
“Thalès a tenté de vous prévenir toute la journée. En tant que maître espion, il était au courant. Il me l’a dit juste avant la soirée… Je suis désolé ma Reine.”
Il entend ses sanglots. Elle se terre dans un mutisme qui en dit long sur son état interne. L’air impassible de Toma change, on ressent de la compassion dans ses traits faciaux. Il se met à genoux à côté de la Reine et lui caresse gentiment le dos.
“Je suis d’autant plus navré... que c’est l’heure, Nemor. Il faut ouvrir le bal….” Il se relève, attristé par l’air plus qu’abattu de sa Reine. Il lui prend la main et l’aide à se lever. “Dansez avec moi. Les médias iront au diable. Ils comprendront que vous n’avez toujours pas fait de choix si nous dansons ensemble, et ils n’auront qu’à prendre leur mal en patience.”
La pittoresque Nemor acquiesçe. Que pourrait-elle faire d’autre ? Cette dernière s’approche d’un des miroirs du château pour arranger ses cheveux et sécher ses larmes. Son propre reflet la dégoûte. Qu’à t-elle fait de travers avec Raditz ?
“Mesdames et messieurs, préparez-vous pour l’ouverture du bal ! Nous accueillons Nemor et son partenaire, suivi du Beau Jack et sa femme Nisha, Gilean et sa compagne Kym…”
L’animateur prononça une liste de noms importants alliés à l’Empire des saiyans conviés à venir danser pour ouvrir la soirée. Toma guida une fois de plus Nemor, et ensemble, ils entrèrent au son des premières notes de l’orchestre sur la piste. Le regard des invités étaient assez indécis au départ, pareillement pour les médias. Mais l’article était déjà tout écrit: “La Reine n’a toujours pas trouver de partenaire adapté pour régner à ses côtés, et si c’était vous ?” ou quelque chose d’assez arrogant dans le genre.
“Gardez la tête droite. Souriez Nemor, il le faut.” chuchotait à voix basse Toma, une main sur sa taille et l’autre tenant sa main. “Je suis là ma Reine…”
Elle ne disait rien. Son regard était sans vie, comme si son âme n’était plus. Cette dernière avait les idées bien loin d’ici. Mais ses mécanismes de cohérence la forçait physiquement à sourire et à bien se tenir, comme une vieille habitude pour “faire bien” devant la foule.
Shaya avait lâché son amoureux quelques instants. Quelqu’un en profita pour bousculer le colosse qu’était Raditz. Ce dernier tourna sa tête d’un air contrarié et interrogateur, et son regard tomba sur Thalès.
“Abrutis.” commença son confrère, provoquant un mi-sourire mi-incompréhension de la part de Raditz, qui ne savait pas si c’était une boutade ou…
“Regarde-la !” dit-il en chuchotant assez fort pour qu’il entende, attrapant le bras du chef des généraux de sa main pour captiver son attention. “Tu la trouve comment, toi qui la connaît si bien, hein ?”
Raditz fronça les sourcils et suivit le regard de Thalès jusqu’à Nemor. Ce dernier perdit toute joie en analysant le visage de sa Reine. Il la connaissait assez bien pour distinguer le vrai du faux dans ses expressions faciales. Même à sa posture il comprenait qu’elle était dans le pire état dans lequel il avait pu la voir. Nemor ne pouvait pas tromper Raditz ni ses généraux avec ses bonnes manières et ses sourires fallacieux. Ils ne la connaissent que trop bien.
“T’es stupide Raditz.” il lâcha le bras de ce dernier qu’il tenait fermement jusqu’ici. “T’as tellement pas confiance en toi que tu n’aurais jamais cru ça possible. Tu croyais qu’elle t’appréciait comme Toma ou moi parce que t’as un putain de complexe d’infériorité qui te gâche la vue mon vieux. Maintenant t’as plus qu’à vivre avec ça: tu l’as anéanti.”
Thalès se barre en furie de la foule, mais il tend à s’excuser en dérangeant les gens pour passer afin de ne pas attirer les soupçons. Il y a bien quelques femmes qui cherchent à attirer l’attention de ce dernier, mais il est trop occupé à ruminer pour s’en rendre compte. Il sait que l’Empire de la Reine est fini, il n’est pas stupide. Rien ne l’a jamais atteinte à un tel point. Queen sait toujours se relever et persévérer… mais ce soir, elle s’est fait vaincre par sa seule grande faiblesse.
C’est à son tour de se décomposer. Raditz blanchi à mesure qu’il observe le chaos qui règne au fond des yeux mornes de la Reine… Mais bientôt, sa petite amie revient vers lui et captive son attention… ou presque. Ses yeux cherchent toujours à voir Nemor. Son esprit lui inflige la douloureuse compréhension: c’était lui qui aurait dû danser avec elle.
La soirée se passe bien malgré les circonstances affreuses. Queen sait gérer ses émotions et porter des masques comme si c’était dans sa nature. Cette dernière se tient loin de Raditz, même alors qu’il est assis à table juste à côté d’elle. Celle-ci se barre toujours à droite à gauche pour parlementer avec ses alliés, la presse, ses amis… et Thalès barre le chemin de Raditz dès qu’il cherche à s’approcher de la Reine. Toma aussi. Ce dernier finit par abandonner pour l’heure, ne cherchant pas à provoquer une querelle en public qui pourrait porter préjudice à Nemor.
Il ne se doutait pas qu’il ne la reverrait jamais plus.
à la fin de la soirée, la Reine s’écroule dans ses appartements, comme n’importe qui d’exténuer l’aurait fait. Ce n’était même pas toutes ces mielleuses discussions qui la fatiguait, ça, ce n’était qu’une habitude pour charmer ses alliés à savoir maîtriser. C’était le fait que son esprit comprenait qu’il ne lui appartiendrait jamais. Et il lui était insupportable de penser à l’avenir. Le voir chaque jour, faire comme si de rien n’était… non. Ce n’était pas possible. Ce soir-là, Queen cherchait une solution. Les heures sombres allaient bientôt arriver.
Le temps passe. Ils perçoivent Nemor s’enfermer dans son laboratoire et son travail. Boire comme un trou et s’avachir sur son plan de travail. Rater un suicide à cause du trop plein d’alcool. Pitoyable. Sa conscience l’empêche de faire du mal à Shaya. Nemor connaît milles et une façon de régler ce problème, de la mettre hors piste, même sans la tuer forcément. Pourtant, son amour si pur envers son général l’empêche de faire quoi que ce soit. Son esprit ne peut pas accepter le fait de le rendre malheureux, alors la scientifique reste à l’écart et endure. Elle ne convoque plus que Thalès et Toma pour faire transmettre ses ordres. Raditz se voit interdit d’accès au laboratoire et aux appartements privé de la Reine. Petit à petit, elle lui délègue les droits exécutifs et demande à Toma comme à Thalès de prendre leurs ordres directement auprès de Raditz qui, selon elle, est amplement apte à gouverner. Queen affirme qu’elle n’est plus apte à diriger aussi bien qu’auparavant, que de toute manière Raditz est tout à fait capable de gérer un tel rôle. Son bras droit questionne continuellement Thalès et Toma. Il les supplie de convaincre la Reine de le voir en personne: ça fait des mois qu’il ne l’a pas revu, depuis la fameuse soirée. Ils refusent sans concession possible.
“Madame Nemor, vos paramètres de santé indiquent que votre mort est imminente. Votre indice corporel est à un seuil de maigreur extrême. Je vous recommande de manger ou de vous mettre, le cas échéant, sous perfusion, comme chaque jour.” Affirme la voix robotique de son IA programmée pour gérer différentes manipulations dans son laboratoire, mais aussi sur le reste de son domaine, comme si elle était capable de compassion, d’inquiétudes. “Vous êtes déjà alitée depuis deux semaines. Votre mort est programmée pour dans trois minutes et vingt deux secondes. Ce fut un plaisir de vous connaître madame.”
La Reine n’aura jamais été dans un état aussi pathétique de toute sa vie. N’ayant pratiquement plus que les os sur la peau, elle est enfermée dans ses appartements privés. Cela fait donc déjà deux semaines qu’elle est maintenue en vie par des machines, allongée dans son lit. Pratiquement plus personne n’a le droit d’y entrer. Thalès et Toma l’ont vu se laisser mourir à travers ces quelques mois, simplement témoin, incapable de la stopper dans sa chute inévitable.
“Nemor !” Elle l’entend hurler derrière sa porte, elle l’entend frapper la barrière impénétrable, vainement, qui sécurise l’accès à sa chambre. “Je t’en prie, ouvre moi ! ça fait six mois ! six mois qu’on ne s’est plus vu ! Je veux te voir !”
Le général en chef est impuissant. Il a beau balancer ses plus fortes attaques et se changer en sa plus puissante transformation, rien n’y fait. Le bouclier ne bouge pas. L’IA qui gère le domaine lui adresse la parole pour la 472 fois depuis que Nemor est alitée ici et qu’il peut venir frapper à sa porte.
“Général Raditz, veuillez reculer. Votre accès à la chambre de madame Nemor n’est toujours pas autorisé.”
Il s'effondre à genoux derrière la porte, encore. La Reine l’entend pleurer et ce qui reste de son coeur l’étouffe en se serrant si fort. Queen ne veut pas qu’il la voit comme ça, qu’il ai pour dernière image d’elle une pauvre alcoolique décrépie qui a cessé de se battre. Elle désir qu’il conserve dans sa mémoire sa beauté de jadis, pas ce qu’elle est devenue. La Reine ferme les yeux. La scientifique se remémore ces moments envolés aux côtés de Raditz, ceux qui lui avaient apporté pour la toute première fois du bonheur véritable. Un sourire vient habiller son triste visage creusé. La Reine n’a même pas assez de force pour pleurer physiquement. Pourtant, son âme elle, pleure toujours depuis cette soirée.
C’est l’heure.
Il n’y a plus que le néant.
Nemor se retrouve dans un “paysage” complètement vide. Seule la noirceur semble habiter cet endroit. Cette dernière a retrouver son physique d’antan, avant ces six mois de souffrance. Visiblement, elle devait être morte, ou au purgatoire, qu’importe. Pourtant dans toute cette noirceur, six yeux la fixent. Ils sont d’un rouge rubis, mais leur expression n’est pas effrayante. La scientifique a assez explorer le monde et ses autres dimensions, déjà à cette époque, pour ne pas ignorer qu’il s’agit d’un Dieu. Mais pas un Dieu de son monde, un Dieu d’un monde qu’elle a visité dans le passé.
“Je sais qui tu es. J’ignore si je suis morte ou dans un entre deux, cependant.” Cette dernière balaye les alentours du regard, mais c’est véritablement le néant. “Pourquoi venir à moi ? Je suis au courant des conflits qui règnent dans ta dimension, mais je ne fais même pas partie de celle-ci. Comment se fait-il que je me retrouve avec toi dans ce cas ?”
“Justement, da’len. Tu as un intérêt parce que tu ne viens pas de ma dimension. Tu es la version la plus intelligente de toi-même, la plus accomplie. La plus combative également, du moins jusqu’ici…” Répond le loup aux six yeux. “J’ai du respect pour toi. Tu es la personne la plus capable de ta dimension, tu peux renverser des royaumes et quiconque se dresse sur ta route. Mais tu as choisi le sacrifice au lieu de la facilité parce que ton amour est pur. Tu me rappelles ma vhenan.”
Le loup marche lentement vers Nemor. Sa gigantesque tête se retrouve juste devant la scientifique, qui paraît insignifiante à côté de lui. Cette dernière déglutit lentement: il est quand même impressionnant à voir en chair et en os. La première fois qu’elle a entendu parler de ce loup, c’était sur des fresques peintes par une très vieille civilisation presque éteinte, dans cet autre monde qu’elle avait visité. Cette dernière connaît quelques bribes de ce langage propre au monde du Dieu, et sait alors la signification de “vhenan”.
“Je suis flattée qu’un Dieu me porte en si haute estime… Mais je n’ai aucun mérite, ce n’est ni plus ni moins qu’une combinaison cohérente de sentiments qui m’ont poussé à me tenir à l’écart. Cela dit, pourquoi ne suis-je pas en enfer, au paradis, ou… je ne sais pas. Suis-je dans un genre de néant ?”
“Tu es morte dans la réalité, sans grande surprise. Tu es… dans un endroit qui m'appartient et que j’appel l’immatériel. Si tout est entièrement noir autours de nous, c’est parce que tu le veux. L’immatériel est censé matérialiser tes rêves… Mais ton âme est bien trop souffrante pour t’emmener dans un endroit heureux.” L’énorme bête ne la lâche jamais du regard. “ J’empêche en ce moment même ton âme de partir vers les cieux…” Le loup n’est toujours pas une menace, au contraire, la Reine sens de la compassion dans ses yeux. “... Raditz va se laisser mourir sur un champ de bataille à la prochaine occasion. Je sais que tu croyais bien faire en le laissant vivre sa vie et prendre ta place sur le trône. Mais Thalès lui a fait comprendre qu’il t’a détruit parce qu’il refusait d’accepter que tu puisses l’aimer, lui, que les autres considéraient comme étant un moins que rien au départ.” Les yeux de Nemor se plissent en un rictus douloureux. La souffrance, encore. Elle baissa la tête, ses poings se serrent. Ce n’est pas ce qu’elle voulait, c’est sûr…” Tu seras morte en vain si cela se produit. Tu sais qui je suis, tu es consciente que je ne te mens pas. Alors je te propose mon aide pour remédier à cette tragédie.”
La Reine relève la tête vers le loup.
“Je peux t’offrir tout ce que tu veux si tu fais en sorte que Raditz reste vivant et heureux.”
Le loup acquiesce de la tête.
“Ton âme vaut beaucoup. Je suis content de l’acquérir. Un jour, tu serviras mes desseins avec celle-ci. Mais toi, vivante et pour l’heure, tu me seras encore plus utile. Je vais t’aider, Reine Nemor.”
Sa dernière phrase résonne dans sa tête de nombreuses fois. Sa vision se trouble…
Le son d’instruments… des cuivres, mais pas que. Une grosse douleur dans le crâne… et une vision peu fiable: il fait encore tout noir ? Pourtant, elle entend la marche de millions de soldats regroupé en un endroit. Elle entend la musique de l’armée, solennel, et elle est transportée dans quelque chose qui se fait remuer…
...Son cercueil.
La Reine prend une grande inspiration, douloureuse. Fen’harel, le loup aux six yeux, ne lui a pas expliqué ce qu’il comptait faire…. et donc, ce qu’il va sûrement bientôt faire. En même temps, difficile d’obliger un Dieu à vous dire quoi que ce soit de ses réelles intentions. Et puis… vivre ou mourir, même au moment où elle était “morte” sa conscience n’était pas allégée. Elle ne s’était pas sentie mieux. Est-ce que c’était ce que le Dieu voulait lui faire comprendre ? Même la mort ne guéri aucun maux, aucun regret ?
Au moment où elle sent que son cercueil est déposé au beau milieu de toute la foule, Nemor se dit que c’est le moment. Normalement, elle aurait dû être dans un cercueil ouvert avec des décorations militaires, mais elle avait précisé avant de mourir qu’elle refusait cela. Tout bonnement parce que cette dernière ressemblait à un cadavre, même bien avant de mourir, à cause du fait qu’elle ne sortait plus,ne mangeait plus… Du coup, la Reine était là, allongée dans un cercueil fermé, avec pour spectateurs toute la race saiyan et ses plus proches alliés, ainsi que la presse, forcément.
Bon. Depuis qu’elle était revenue à son corps et que son esprit avait réussi à émerger un peu mieux, la scientifique sentait bien que son apparence physique n’était plus aussi pitoyable que pendant ces derniers mois. Le fameux Dieu avait dû lui rendre son apparence d’antan, musclée et pulpeuse. De plus, une force revigorante et indomptable semblait s’emparer d’elle, comme si Nemor venait tout juste d’obtenir une nouvelle transformation. Ce n’était pas le cas, mais ça fait le même genre de sensation: comme si on devenait surpuissant et qu’un flot d’énergie vous revigorait à balle.
La Reine ferma les yeux et concentra toute cette énergie en un point bien précis de son corps… pour pouvoir mieux l’expulser, d’un seul coup, juste après ! Les débris du cercueil, pourtant en une matière mêlé de diamant, d’or, et de joyaux, volèrent limite aux quatre coins du globe sous la pression de sa puissance.
Imaginez la gueule de toute l’armée saiyan. Leur dirigeante est déclarée comme morte depuis des heures, et pourtant… la voici en chaire et en os, volant fièrement dans le ciel, changée en super saiyan god, éclatante d’énergie et de beauté comme auparavant.
Eh bien, la première réaction de ses guerriers a été de s’incliner, mettre un genou à terre et acclamer le nom de leur bien aimée Reine. Dites vous bien qu’une telle “revenue d’entre les morts”, a, part la suite, renforcer le culte que certains mortels lui vouaient en disant qu’elle était une déesse vivante. Le regard de la Reine balaya son “assemblée” de guerriers. Beaucoup avaient les larmes aux yeux. D’ailleurs, il ne fallut pas longtemps pour que ses généraux volent jusqu’à elle. Personne n’en revenait de la voir belle et bien là, plus en forme que jamais. Ses yeux rencontrèrent ceux de Raditz. Un sourire bienveillant s’empara de ses lèvres, alors que ce dernier la prenait dans ses bras.
Pendant que Queen revenait d’entre les morts, quelqu’un perdait la vie. La scientifique ne savait pas comment l’exprimer, mais elle sentait la mort, loin d’ici, sur l’une des planètes que les saiyans assiègent en ce moment même avec un bout de son armée. Malgré les applaudissements et son nom qui était acclamé de la foule ici, elle n’entendait plus rien… que le son d’un coeur qui cesse de battre. Alors il chuchote dans sa tête: Je suis conscient que ce n’était pas ce que tu voulais. Mais il le fallait. Comme ça, il n’aura pas besoin de la délaissée et d’avoir le coeur lourd. Il savait que cette relation n’était au final que de la poudre aux yeux. Il t’aime aussi.
Queen ferme les yeux et passe ses mains dans le dos de Raditz. Au loin, la scientifique sent et, elle voit, la mort de cette pauvre femme, Shaya, qu’il fréquentait depuis un moment déjà. Le Dieu a raison: il finira par s’en remettre. Queen est là pour lui… et le Dieu voulait l’aider, alors, Raditz pas l’intention de se laisser mourir sur un champ de bataille, cette fois. Pas comme si c’était effectivement Nemor qu’il avait définitivement perdu….
Le retour à cette époque de sa vie se termina sur cette dernière vision, où Raditz et Nemor s'enlacent devant toute leur armée et leurs alliés, profondément heureux de la retrouver - ou pas forcément, parce que ça a renforcé la croyance en laquelle la “grande Reine Nemor est increvable”.
Enfin, ils étaient revenu à la réalité, et dans la royale chambre de Queen comme il ya quelque temps. Cette dernière, qui avait tenu la main de Raditz pendant tout ce retour arrière, leva son joli minois vers ce dernier. Le même sourire bienveillant épousait ses lèvres aujourd’hui.
“Les Dieux sont des ingrats la grande majorité du temps. Ceux qui m’ont arraché à toi le sont. Mais lui, il m’a aidé… C’est le seul être divin qui m’a tendu la main au lieu de m’enfoncer, même si je ne souhaitais la mort de personne...” Pour une fois, elle était tout de même prise de quelques remords. “Je veux être totalement transparente envers toi, Raditz. J’ai fait des choix immoraux pour certains durant ma longue vie, mais chacun étaient fait pour honorer notre peuple et surtout, toi.”
Queen resta muette quant à ses arrangements avec le Dieu Fen’harel, volontairement ou pas. Mais maintenant, Raditz pouvait mieux comprendre pourquoi l’allée de son domaine sur Dösatz était jonchée de statues de loup à six yeux.
La dame lâcha doucement la main de son aimé.
“Tu as déjà accepté beaucoup de choses me concernant. Il aurait été sûrement plus intelligent et tactique de te cacher tout ça, mais… j’en suis bien incapable, malgré mon esprit de logique qui réfute que me dévoile entièrement à toi, parce que je pourrais te perdre. Quoi qu’il advienne, au moins tu sauras que tu peux compter sur moi plus que sur n’importe qui d’autre. Il me semblait plus qu’important... que tu me vois entièrement à nue.”
Suite à ses dires, cette dernière claqua des doigts. Changement radical. Se changez les idées. Vite. Le décor changea autours d’eux. La tenue de Queen également…et celle de Raditz aussi, qui se retrouvait simplement en caleçon ! Pratique, hein ? En plus de ça, la jeune femme était à califourchon au dessus de lui, un air satisfait sur les lèvres. Quoi de mieux pour détendre l’atmosphère que de replonger Raditz en PLS ? Il n’allait certainement pas surprendre Nemor de sitôt en réussissant à l’intimider avec son… monstre, bien au chaud dans son caleçon pour l’heure ! Hé oui ! maintenant elle avait vu la bête de près donc…
“C’est le bon moment pour te proposer de sceller cette union avec une excentrique petite partie de…” elle approcha son visage tout près du sien. Son sourire malicieux était réapparue sur ses lèvres. “...Scrabble bien entendu ! Qu’en dis-tu ?”
Ecchi:
La Reine portait une tenue entièrement noirâtre, très dénudées. Un string, une cape, un bustier, une longue paire de gants, des bas tout ça en latex. Vous voyez le tableau: la dominatrice dans toute sa splendeur ! Nemor voulait repartir sur une note plus légère. Après tout, elle venait de se dévoiler totalement à Raditz sans plus rien à avoir à lui cacher. Cette dernière désirait le détendre un peu plus… spécifiquement qu’il y a quelques heures maintenant. Bien qu’ils avaient très certainement chacun été comblé par leurs petits “tripotages”, ils n’avaient toujours pas liés leurs corps autant que l’étaient leurs âmes… Et le désir se faisait de plus en plus insupportable.
“Je t’ai tellement désiré…” sa main droite caresse de long en large l’imposant torse de Raditz. “Et tu es enfin à moi…” chuchotait-elle sur une note sensuelle. Ses caresses se transforment en des petites griffures toutes mignonnes… Nemor se trémousse lascivement, à moitié allongée sur le général. Son bustier en latex couine doucement, légèrement, en se calant sur la vitesse des frottements de la Reine contre son aimé... Cette dernière lui jette des regards de prédatrice, qu’il n’est probablement pas prêt d’oublier. Ses mains virevoltent le long de ses muscles, et un tantinet joueuse, viennent titiller l’entre-jambe de son compagnon d’un tumulte de caresses. et alors qu’elle claque à nouveau des doigts d’un air provocateur, Raditz se retrouve les poignets attachés à l'en tête du lit. Par des menottes. En cuir. So hot, huhu.
Cette dernière l’embête. Se frotte sur lui sans qu’il ne puisse la toucher, sans qu’il ne puisse la sentir. Nemor retire ses gants d’un geste gracieux, presque digne d’un show burlesque. Pour rire, sans violence aucune, elle donne une petite gifle à Raditz avec l’un de ses gants, avant de le laisser tomber hors du lit. Son rire est doux, il est joueur. Devant les yeux certainement émoustillés de Raditz, cette dernière caresse son propre buste enroulé dans son élégant haut. Ses doigts s’agrippent à la fermeture éclaire, qui descend lentement le long de son dos. Le vêtement tombe pour dévoiler sa poitrine nue. Taquine, elle s’avance vers le général et agite doucement ses attributs à portée de son visage, sans lui laisser une quelconque occasion de s’y plonger. Son regard amusé observe d’un oeil coquin les moindres réactions excitées de son partenaire.
Ses baisers le long du torse de son compagnon le font se raidir. Se cambrer dans tous les sens malgré lui. Ses mains frottent contre son caleçon inlassablement, font monter d’un cran l’atmosphère aride dans la chambre. Ses dents attrapent de manière agile la dernière parcelle de tissu du sayen. Avec ses mouvements à reculons, elle descend son caleçon, son regard de lionne toujours planté dans le sien. Un sourire impossible à éteindre sur ses lèvres. Cette dernière lui retire son dernier vêtement et reviens à la charge, au-dessus de lui, en l’espace de quelques mouvements félin. Ses mains ne taquinent plus vraiment son engin: elles passent à l’action pour le délivrer de l’attente.
Puis les mains s'agrippent, les doigts s'entremêlent, elle se redresse et se place au-dessus de ce qui les délivrera du feu qui les brûlent de l’intérieur. Les cuisses ouvertes de la saiyan laissent entrer la nuit. C’est là que les atomes fusionnent, le liquide et le solide, la chaire et la pierre, c’est un chaos qui crée l’extase. Le cosmos l’envahit. Nemor se penche en avant. Elle le mordille partout, sur ses pommettes, dans son cou, sur le torse. Ses doigts suivent le mouvement des muscles de Raditz pour le lacérer gentiment…
La dominatrice se redresse et inspire de tous ses pores cette odeur si particulière, fauve et humide, qui lui fait alourdir les coups de reins, qui la prend à la gorge et enivre ses pensées. Son corps et son coeur gémissent et lui soufflent je t'aime. Entropie. Le mélange savant des accélérations diaboliques et des glissements harmonieux engendré par les mouvements lascifs de la Reine font leur effet. Sa tête se balance vers l’arrière. Ses cheveux englobent une partie de ses seins, de ses reins, de son corps qui s’adonne et se cambre pour leurs plaisirs. Mélodieusement, la jouissance les font tanguer comme s’ils étaient ivre, un attelage insensé.
Elle tremble. La terre, le ciel, l’infini et la galaxie… et tout son être à la dérive... La plus belle soirée de sa vie s’était accomplie entre les bras de celui qui était son monde.