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 Héraclès

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Légion
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MessageSujet: Héraclès   Héraclès ClockDim 15 Avr 2018 - 15:04
La brise chaude de Héra. Un vent sec et peu aimable. Plusieurs centaines de millions de vies vaquaient à leur quotidien avec ce vent sur les épaules. Ils s’y sont habitués, avec le temps. Cela rendait-il le phénomène moins désagréable ? Pas du tout. Mais les mendiants ne choisissent pas. Faute de grives on mange des merles. Dans le désert qui se moquerait du Sahara, les habitants de la planète ne pouvaient que vaquer à leurs occupations normales. Ils étaient juste à présent sous le joug d’un dictateur sans pitié, qui n’usait même pas de culte de la personnalité pour leur donner une impression de bonheur. Il les dirigeait par la peur, et cette peur accompagnait à présent leurs quotidiens. Les bases de lancement n’étaient toujours pas contrôlées, mais pour les mortels il fallait bien une maison, et de quoi manger, après le départ. Et pour cela, il fallait de l’argent. Et pour cela… et bien, ils devaient rester en cette planète pitoyable pour tenter désespérément de gagner un semblant de monnaie qui leur permettrait de fuir la contrée chaude dirigée par celui qui avait le nom d’un congélateur. C’était drôle. Celui qui provenait d’un désert de glace avait conquis un désert de sable. Cela serait bien plus drôle encore si Légion n’avait pas dans son champ de vision ces pauvres Héras réduits en esclavage.

"Que regardez vous, monsieur ?"

”Le désespoir."

Assis en tailleur sur un toît, le spectre observait des travailleurs sans liberté ni même humanité construire des bâtiments. Il semblerait que l’industrialisation de la planète soit en train de se faire par la force, car ces mêmes infrastructures ressemblaient à des usines. Usines de quoi ? Certainement de création d’armes. La guerre est toujours l’un des objectifs de l’empereur de l’espace. Avoir plus d’outils pour répandre la mort était donc une priorité. Ainsi demandait-il toujours des outils pour accentuer le nombre de cadavres adverses. C’était assez morose. Les Héras se blessaient sur les outils, transportaient les tuiles et les plaques de fer avec des dos bossus et des plaques tremblantes. La civilisation réputée pour ses beaux et séduisants spécimens voyait ses enfants s’enlaidir par le travail acharné. Leur dignité à leurs pieds, ils n’avaient en vue que le rationnement et la misérable paie, avec l’espoir qu’un jour leurs enfants, ou leurs encore plus jeunes descendants, puissent quitter ce monde en ruine. La planète, durant le sultanat, n’avait jamais eu de système politique fiable, mais là, nous entrions dans une parodie de l’ancien régime. Le fantôme ne pouvait qu’observer ces pitoyables êtres se faire insulter, ou bien battre, par leurs superviseurs, qui portaient l’armure signature de l’empire du tyran. Ils provenaient de planètes bien différentes, lointaines ou bien proches. Certains étaient même des habitants de ce monde, des anciens prisonniers qui voyaient une occasion de se venger de l’état en attaquant les citoyens. Enfin, citoyen signifiait qu’il y avait des libertés. C’était donc un mauvais mot à utiliser en ce cas là, mais passons. Armés de leurs canons, ou bien de bâtons comme un certain commando catcheur, ils frappaient sur ceux qui osaient souffrir de la fatigue ou bien du besoin d’eau.

"Peut-être qu’essayer d’être un peu moins vague vous permettrait d’agrandir votre cercle de connaissance. Qu’il y ait quelqu’un d’autre que moi pour vous rendre visite."

”Cela ne changerait pas grand chose."

"Vous êtes en train de lamenter le sort de ces gens, n’est-ce pas ? Peut-être qu’il serait bon d’immédiatement laisser votre syndrôme d’héroïsme chronique prendre le dessus."

”Tu as raison."

"J’ai toujours raison, monsieur."

Alors que le serviteur s’éloignait de la scène, incapable d’être détecté par qui que ce soit, Légion se leva. Le vent chaud faisait s’élever sa cape, alors qu’il restait invisible à ces pauvres fous qu’étaient les vivants. De sa bouche sortait une fumée grise, une Toxine qui rendait les esprits plus faibles. Un poison nocif qui transformait le fantôme en un monstre pour ceux qui avaient le malheur de l'affronter. Ce nuage de peur se dégagerait bientôt également de ses bras, alors qu'il sautait depuis le toit d'où il observait précédemment la scène. Son atterrissage se fit en douceur, avec grâce, sur ses deux pieds. L’un des esclaves venait de chuter en tenant un seau d’un équivalent du ciment. Ses jambes, après huit heures de travail continuel, ne pouvaient plus tenir. Et un des superviseurs de la corvée, qui sentait arriver une permission grâce à la punition d’un travailleur rebelle, leva son canon afin de frapper avec le fer de l’engin sur le crâne de celui qui était à terre et qui certainement n’allait plus pouvoir se relever. Une main gantée et griffue s’accrocha au canon, et le pouvoir de Mémoire du fantôme s’activa. En une demi-seconde, le spectre put observer sa vie. Il avait été pris à sa famille. Il n’avait connu qu’entraînements et guerres. Il avait pris goût à la cruauté et à l'égoïsme. Il ne pensait qu’à gravir les échelons de la hiérarchie impériale. Il ne souhaitait que d’obtenir le pouvoir. S’il venait à être laissé en vie, son échec serait puni par la mort. Il serait envoyé en enfer, et la miséricorde divine, au lieu de le raisonner par sa toute puissance, le fera brûler pour l’éternité. Il avait sa place parmi les Damnés. Sa tête se sépara de son cou, et roula sur le sol. Son âme allait servir Légion comme tant d’autres.

Les autres membres de l’escouade avaient observé la scène. La Toxine faisait ses effets, et ils virent une bête ignoble, diable sorti du ventre du mal absolu, arracher la tête à l’un de leurs camarades. Sans pouvoir répliquer par des tirs de canons, ils ne purent que laisser leurs gorge accueillir des lames. Leurs pommes d’Adam furent envahies par le fer, et le sang commençait à inonder leurs oesophages. La douleur envahissait leurs cerveaux et les hauts-le-coeur provoqués par l’intrusion d’un corps étranger donnaient des spasmes ridicules et presques amusants à leurs futurs cadavres. La vie s’échappait peu à peu de ces victimes, et leurs esprits allaient dans un nouveau monde, où la cruauté est loi. Les Champs-Désolés, là où Légion régnait. C’était un nouveau pouvoir, et un bien indispensable. Il offrait tellement plus de libertés. Ce qui était mauvais le servirait, et ce qui était bon resterait en vie. Les guerriers de Freezer tombaient sur le sol, et leurs yeux roulaient vers l’arrière. Les lames créées par le spectre se logeaient aisément dans les ennemis, et plus aisés encore étaient les déplacements de l’amalgame. Il marchait presque, et ses adversaires ne pouvaient pas lui tirer dessus. Ils voyaient un monstre, une bête affamée, une hyène qui riait de leurs malheurs, un roi de la mort dont le tapis rouge était le sang de ses victimes. Mais bientôt, il n’en resta plus. Il n’y eut plus de soldats de Freezer. Il n’y eut plus de pantins dont le cerveau était lavé par une idéologie. Il n’y eut plus rien pour lui tenir tête. Le fantôme fouilla dans les poches de chacun d’entre eux, et trouva au total mille cinq cents Zénies. Les travailleurs s’étaient réfugiés dans un coin, leur surprise fut grande lorsque l’ectoplasme devenant invincible apparition grâce à la fumée débilitante leur donna les billets trouvés.

”Partez à Dösatz. Les bases de lancement ne sont pas surveillées. Demandez à aller à la capitale. De là, allez au centre d’accueil des réfugiés. La conquête de votre planète par Freezer vous a rendu prioritaires. L’argent suffira à vous y amener, tous. Fuyez, et reconstruisez votre vie."

Apeurées, les pauvres âmes ne purent qu’obéir. Elles s’enfuirent rapidement, sans remerciements, ne sachant pas pourquoi la bête ne les avait pas dévorés. Légion restait seul, debout dans son carnage. Il put observer que les esclavagistes avaient amené de l’alcool, et il ne se gêna pas pour prendre une bouteille, et la dégoupiller.
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MessageSujet: Re: Héraclès   Héraclès ClockDim 15 Avr 2018 - 22:19
Un paysage familier, un vent sec et poussiéreux. Sur bien des aspect ce monde rappelait le domaine de la nécromacienne, une terre aride où même les morts ne trouvent pas le repos. Elle s'était très vite acclimatée à ce climat si familier. Certes, elle menait une vie de château sur son plateau, mais elle vivait surtout dans le désert. Cependant, l'endroit était si différent, chez elle, c'était les morts les esclaves et non les vivants, enfin sauf ceux qui avait tenté de la défier. Visiblement leur nouveaux maîtres semblaient être des conquérants, il faudra faire preuve de prudence. Bien que les "ouvriers" étaient occupés à la reconstruction même si les ruines avaient un certain charme. Enfin, selon le sang, il allait y avoir une distraction assez intéressante. Assise en haut d'une colonne, la renarde observait ce petit monde s'agiter plus bas, sa queue de renarde pendante au vent trahissant son espèce.

Amnésia commençait à trouver le temps long, si quelques choses ne se produisaient pas rapidement, elle allait devoir agir rapidement, après tout elle se demandait encore ce que ça ferait effet parmi la populace si les morts se relever pour attaquer les vivants les plus proches. Mais au moment de lancer son sort, elle avait remarqué quelque chose de louche, une présence bien sinistre faisait le ménage de façon méthodique. La nécromancienne observait le spectacle avec un certain sourire sur le visage mais c'est surtout les morts qu'il provoquait qui la faisait sourire, propre, net et précis. Sans descendre de son perchoir, la foule se dispersait pour fuir la zone. Dans un premier temps, une flamme bleue se manifestait dans le creux de sa main, une flamme qui grossissait afin de remplir toute la pomme de main. En soufflant dessus elle changeait de couleur pour virer au rouge sang avant de tendre le bras au dessus du vide.

En inclinant la main pour faire tomber la flamme sur le sable au pied de la colonne, la nécromancienne murmurait une phrase. La flamme tombait sur le sable en s'écrasant dans le sol dégageant une sorte de fumée rouge qui semblait vouloir recouvrir le sol, plus particulièrement vers les cadavres. Ses derniers se relevaient et semblaient errer sans but pendant quelques instants avant qu'ils ne commencent à se diriger vers leur assaillant qui leur avaient ôté la vie quelques minutes plus tôt. D'autres morts continuaient à se lever, certains datant de la guerre ressemblant plus à des zombies de sables voir même à des momies en armures du sultanat pour certains. Mais quelques similarités étaient clairement visible entre les différents zombies, ils sont tous aussi lents les uns que les autres mais même si certains sont équipé d'armes a énergie pour le combat a distance, ils semblent incapable de s'en servir correctement préférence les utiliser comme armes de cors à corps.
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MessageSujet: Re: Héraclès   Héraclès ClockLun 16 Avr 2018 - 0:26
Le bouchon venait de rouler sur le sol. Légion avait pointé le récipient vers le soleil afin de voir avec plus de clarté le liquide alcoolisé. Du coin de l’oeil, à contre-jour, se profilait une forme qu’il n’avait pas vu jusqu’à présent. Mais ce même soleil si fort qui était la signature de ce désert l’empêchait de bien observer clairement ce nouvel arrivant. Il ferma ses yeux à demi-clos afin de mieux pouvoir juger, mais il fut rapidement distrait : les bruits de pas dans le sable qui retentirent derrière lui furent suffisants pour attirer son attention. Le fantôme put en effet apercevoir le corps de la première de ses victimes se relever, difficilement, à l’instar de quelqu’un qui serait resté immobile pendant plusieurs jours. Il resta silencieux alors que le pathétique décapité manqua trois fois sa manoeuvre, avant d’enfin réussir à garder l’équilibre, pour entamer la marche d’un aveugle sans canne en direction de sa tête. L’ectoplasme resta silencieux en observant cette pauvre chose essayer d’attraper la partie manquante de son corps, se demandant bien de quel phénomène il s’agissait. Il n’avait pas encore bu, donc son mental était encore en bon état. Leurs âmes avaient été envoyées vers les Champs-Désolés, ce qui faisait que ce n’était pas une affaire de vengeance post-mortem comme il en avait pu voir chez ceux qui, armés d’une certaine détermination, ne voulaient jamais descendre en enfer. Il n’y avait aucun ajout robotique parmi ces soldats de Freezer. Ils n’étaient donc pas des machines enveloppées de chair. Qu’était-ce donc que ce phénomène ? Ce ne fut que lorsque le pitoyable cadavre voulut tenter de se jeter vers lui qu’il comprit enfin.

”La nécromancie existe donc encore de nos jours."

L’attaque du mort-vivant fut arrêté par un magnifique coup de pied dans ce qui aurait dû être son visage, mais qui au final fut ce qui restait de la gorge de l’esclavagiste. Légion posa alors sa botte à terre pour user de la seconde d’une autre façon : un puissant coup de talon prit pour cible la colonne vertébrale et plus particulièrement la moelle épinière qu’elle contenait. Les muscles du mort se contractèrent quelques secondes après l’impact, avant de finalement se détendre pour de bon. Mais comme l’amalgame avait cru comprendre, il ne serait pas seul à ne pas partir définitivement de ce monde. Les trois autres membres de cette escouade de tueurs avaient décidé de retarder également leurs départs. Le fantôme but une grande gorgée alors que ses adversaires s’élancèrent lentement en avant. La bouteille toujours dans la main droite, le spectre dégaina son épée de la gauche, avant de l’utiliser sur le premier venu. Son corps se fendit en diagonale, le haut glissant lentement du reste, mais le fantôme ne s’arrêta pas : il abattit son instrument de guerre dans son tronc, partant de sa tête pour faire s’écarter ce qui fut traversé. Quelques tissus retinrent un instant les parties qui decidèrent de se dire au revoir, tombant dans le sable avec quelques dizaines de centimètres d’écart. Enfin, la pointe de la claymore s’enfonça dans le torse du dernier, ressortant en tenant embroché le coeur du dernier des morts. Légion recula de quelques pas en tenant à la portée de l’ennemi son muscle le plus précieux, alors que ce dernier avançait pour essayer de le reprendre. Mais hélas, celui qui avait un jour brûlé le monde faisait revenir à lui l’organe qui pompait le sang à chaque fois que la marionnette tentait de la ratrapper. Elle tomba enfin à terre, quand l’instrument de sa distribution d’oxygène et de nutriments glissa de la lame pour atterrir lui aussi vers le sable, accompagné par un hoquet de la part du fantassin.

Mais il y avait plus que cela pour lui tenir tête, bien évidemment. Des mains sortirent du sable, suivies des restes des bras, puis des corps. On dirait que la ville s’était bâtie sur bien plus que des grains de cailloux. Les tués de la veille, ayant tenté de résister à Freezer, s’alliaient à des témoins du sultanat antique, et tous marchaient, avec l’intelligence moyenne d’un pruneau, la vitesse d’un veau écrasé et l’agressivité d’un pitbull, vers le fantôme à l’épée à présent ensanglantée. Légion n’eut d’autre choix que de boire lentement l’intégralité de la bouteille, avant de lancer le récipient sur le premier venu. Les éclats entrèrent dans ce qui restait de ses yeux et il s’écroula en arrière sous le choc, repoussant également ceux qui étaient derrière lui. Le fantôme desserra alors son emprise de l’épée, durant un moment de vague, avant de se lancer à l’assaut. Il n’y a pas besoin de préciser qu’il fit un carnage, mais néanmoins une petite description des évènements s’imposait : tenant son épée comme s’il tenait une hallebarde, c’est à dire de la façon qu’il ne fallait pas, il tranchait de tout le long de la lame dans l’amas de muscles et d’armures qui l’entourait. Les membres se mirent à voler un peu partout, accompagnant le sang parfois en mauvais état. Bissectés, taillés en pièce, mis en bouillie, les morts-vivants ne pouvaient résister alors que le nombre de pantins du mage noir aux alentours diminuait rapidement. Seul l’épéiste, couvert d’hémoglobine de plus ou moins bonne qualité, resta debout après quelques minutes. Il secoua la tête un instant, certainement pour éviter de sombrer déjà dans cette période peu appréciée qu’est la décuve.

Il sauta alors sur l’une des colonnes qui entouraient celle sur laquelle la forme habillée dans des grosses robes se tenait. Il put avoir une meilleure vision du personnage une fois arrivée à son niveau. En fait, elle avait une combinaison de traits fort peu appréciés du fantôme : c’était une gamine, ou en tout cas elle avait l’apparence d’une enfant. Et les mioches n’étaient pas quelque chose que Légion appréciait beaucoup, en particulier quand son cerveau n’était pas au meilleur de ses capacités. Secondement, elle possédait des oreilles de renard, et des grands yeux bleus qui fixaient aisément l’inconscient d’une personne. Cela rappela au fantôme des démons peu recommandables, les Kitsunes, qui étaient l’exemple typique de garces. Il se sortit rapidement l’idée de la tête avant d’avoir de nouveau des mauvais souvenirs. Enfin, elle avait un corset doré. Le fantôme détestait ce vêtement. Il n’a jamais su pourquoi. Ce raisonnement ne lui était pas habituel, ni même typique. Mais il avait décidé de ne pas gâcher une bonne boisson, aujourd’hui.

”J’imagine que tu t’amuses bien."

Il avait repris l’air menaçant qu’il possédait quand il parlait avec de potentiels ennemis. Le sang qui dégringolait sur ses vêtements, couplé au rouge de ses yeux causés par l’alcool et le contre jour, pouvait certainement jouer en sa faveur. La bise avait repris, faisant voler sa cape vers la gauche.

”Que cherches-tu à jouer ainsi avec les cadavres ainsi, petite ? Cette destruction est inutile. Souhaitais-tu envoyer ces cadavres ambulants sur les travailleurs ?"

Il leva la tête et se tint tout droit, regardant du haut de son mètre quatre-vingt dix celle qui jouait avec les morts comme un bébé joue avec les cubes.

”Rien ne t’arrivera de bon si tu continues ainsi. Le mal que tu causes te reviendra dans la figure, et si ça se trouve, plus tôt que tu ne l’imagines."

Une menace à peine cachée. Légion y allait un peu moins de main morte une fois enivré. Pourtant il ne tremblait pas, ne titubait pas, et parlait toujours droit. Il voulait éviter qu’une dame instable aux pouvoirs problématiques ne veuille causer à ce monde bien pire qu’il n’en a déjà subit.
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MessageSujet: Re: Héraclès   Héraclès ClockVen 27 Avr 2018 - 13:59
Mais Légion n'eut pas de réponse. En un clignement d’œil elle avait disparu. Volatilisée. Hors de portée de toute poursuite et hors de toute sensation d'énergie. Ainsi le spectre se retrouva seul, et il n'eut pas l'air bien malin, seul sur sa colonne. Ainsi descendit-il pour arriver sur la terre sèche et dure qui auparavant était piétinée par les esclaves. Dans toute sa lucidité inhibée par le sérum de stupidité qu'il avait bu auparavant, il commença à dévisser le pommeau de son épée, avant de le lancer sur l'un des cadavres qui s'était relevé sans en avoir le droit, afin de le finir de façon juste. Ainsi reprit-il la route.

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MessageSujet: Re: Héraclès   Héraclès Clock
 
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