Fiche de Moka

Moka est un Moojuu ayant la forme d’un rongeur, de la tribu des Oromos, le corps et le visage très proche de celui de la souris ou du rat. Ne dépassant pas les vingt cinq centimètres quand il est dressé sur ses pattes arrières, il est aussi rapide qu’un homme, bien plus agile. Son poil est fauve et blanc, ses yeux noisettes lui donne toujours un regard curieux et serein. Parfois équipé d’une armure complète, celle ci n’entache cependant pas son habileté au combat. Plus généralement, le jeune Moojuu porte une tenue de cuir ample ainsi qu’une cape de couleur rouge. Mais quelque soit la tenue qu’il peut avoir, le rongeur à toujours, contre lui, une amulette dorée au propriétés exceptionnelles. A son fourreau, Tarrazu, une épée de légende parmi les Oromos. Pas plus longue qu’un cure dent, des légendes racontent qu’elle aurait cependant découpé des wyvernes de plusieurs dizaines de mètres de long sans jamais s’émousser.

A travers les années, Moka s’est illustré en tant que mercenaire. Toujours poli, toujours courtois, il ne tire jamais sa lame si l’ennemi n’en a pas eu le temps, ne combat jamais de façon déloyal. Très attaché à un code d’honneur, il ne pourra pas être capable d’exécuter un quelconque ordre contraire à ses valeurs. Mais tant que ses codes sont respectés et que la somme d’argent est échangé, il exécutera les volontés de n’importe quel personne, quelque soit son rang ou son alignement.A côté de cela, s’il possède toute cette façade de bienséance auprès de ses clients, ses amis ont le plaisir de rencontrer une souris plus amicale.

Doux, serviable, quoique un peu trop sensible, il fera toujours tout ce qui est en son pouvoir pour aider ceux qui toucheront son âme. Et inversement, les hommes ayant pour objectif la destruction pure et simple, sans état d’âme, subiront son courroux et n’obtiendrons jamais réellement de grace a ses yeux.

La caravane avançait lentement, les torches au pattes des trois epigalloca. Les flammes formaient de belles volutes alors que des bourrasques semblaient tenter de les éteindre. A la lisière de la forêt, les herbes hautes leur bouchait presque le chemin. Mais depuis que le ciel était dégagé de cet amas de feuilles et de branches, le petit groupe se dirigeait grâce au étoiles et constellations. On entendait au loin derrière Rooibos, le plus gros des chats de la bande de chats, réciter une sorte d’étrange litanie. Ces trois compères, des Moojuus au traits félins, n’était pas bien grands. Il avait estimé leur taille à environs soixante centimètres en comparant à la végétation environnante. Il avait beau sourire en pensant qu’il n’était pas le seul être de petite taille dans cette galaxie, ils faisaient quand même plus de deux fois sa taille. Bai Mudan, la femelle du groupe, se rapprocha à sa hauteur pour lui parler doucement, le regard aussi calme qu’il pouvait l’être. Pendant un instant, Moka pensait à cette guerre éternelle que s’était livré les deux petits peuples et la paix qui avait suivi un massacre égal dans les deux camps.

« Dis moi, jeune Oromos, vous nous avez demandé de vous amener au confins de cette planète, la ou une navette vous emmènera en direction de la Terre. Quel est le but de ce voyage, si je peux me permettre ? » dit elle, relevant la tête en direction de la lune fracturé des confins.

La voix grave et sourde du petit rongeur retentis alors dans l’esprit de toute la troupe, comme si ces mots résonnaient à travers le vent et les herbes hautes :
« J’ai besoin de voir le monde loin de notre terre d’accueil, Bai. Je sais que vous avez vous aussi voulu rejoindre ce monde si foisonnant et que le conseil vous a interdit mais je pense pouvoir tenter ma chance. La garde pourpre doit veiller sur la terre des petits êtres, c’est une chose qui restera je pense éternel »

Après ses mots, un silence laissa la nuit sans mots supplémentaire. Moka savait que la troupe de chats auraient voulu plus que tout au monde rejoindre l’univers si incroyable des humains. Mais Bloemfontein, l'épée jumelle à Tarrazu, devait rester ici, elle et son porteur. La compagnie entière ne pouvait pas partir ensemble, elle devait rester ici ensemble. Les dieux anciens savait ô combien cette planète, leur planète d’accueil après la catastrophe de Baelfire, était hostile et nécessitait des héros, même pami chez les mercenaire, surtout parmi la garde pourpre. Lentement, le matin se leva et laissa poindre un soleil rougeoyant et énorme. Envahissant le ciel comme une boule de feu gigantesque, l’étoile faisait, dit on, mille fois la taille du soleil terrien. Mais alors que le calme semblait accompagner la totalité de leur aventure, une secousse se fit sentir. Keemun hurla :
« Dragons ! »

La route pour le spatioport était plus que semé d’embuches, et il avait été étonnant de ne rencontrer aucune créature jusque là. Alors que le mot était passé, Rooibos se mit à l’avant de la troupe, accompagné par Moka, alors que Keemun et Bai Mudan assurait l’arrière garde en psalmodiant d’étranges formules.

« Eh, Moka ! Montrons à ces bêtes immondes la puissances des lames soeurs de Baelfire ! » dit le chat roux, équipé d’une armure plus étincelante que jamais. D’un mouvement de tête, la souris acquiesça avec un sourire. Cela faisait longtemps qu’il avait voulu voir le pouvoir de leurs épées combinés, comme au temps de la grande guerre. En position, ils dégainèrent en même temps Bloemfontein et Tarrazu dans un bruit cristallin s incroyable qu’il semblait déchirer la réalité et faire rentrer le monde entier dans une stase fantastique. En face d’eux, trois immenses dragons, la gueule prête à cracher des gerbes de flammes. L’adrénaline amenait le groupe entier à contrôler sa respiration alors qu’une masse cent fois plus grosse qu’eux se précipitait à leur rencontre. Les yeux fermés, Bai Mudan tendait les paumes vers le ciel et semblait alors s’élever lentement, à quelques centimètres du sol. Deux battement d’ailes plus tards, les trois dragons fondirent sur leur position, crocs acérés, griffes découvertes. Et dans un fracas, la terre trembla sous l’impact.

Un nuage de fumée, de la terre volant dans toute les directions, le choc intense coucha les herbes hautes en forme d’onde autour d’eux. Et quand le nuage se dissipa, il fut enfin possible d’apercevoir le bouclier de protection de l’éternel déesse, sort perfectionné par Bai Mudan, prêtresse des grandes plaines. L’intensité et la beauté de la scène fit hurler de joie Rooibos et Moka, fondant alors sur le museau de la première créature. Dans une course effrénée, ils laissèrent la pointe de leurs épées à peine effleurer le corps de la créature, qui sembla se couper en deux comme une lame chaude sépare du beurre. Un hurlement paniqué et le dragon tressauta, disparaissant dans une marée de sang, alors que les deux épéistes sautaient du dos de la première créature, gisant alors au sol. Mais dans le ciel, les deux autres dragons n’avaient pas fait que simplement regarder, il s’étaient préparés à lancer une offensive étincelante. Eblouis, collé au sol, pensant alors activer la véritable puissances de leurs lames, les guerriers furent tout deux surpris quand ils comprirent que Keemun, le troisième chat de la légendaire garde pourpre allait agir :
« Fleth’dorn, glatia melodern, vhenan, drakarhas melodern » dit il dans la language perdu

Et l’intense rayon de feu draconique rencontra un feu bleuté puissant, si puissant que la chaleur semblait brûler tout autour d’eux. Ils savaient tout quatre que leur résistance à cette chaleur était dû à l’intervention de Bai Mudan, en pleine incantation magique. Alors que les deux rayons semblaient se battre, de puissance égale, que les coeurs battaient tous comme des tambours de guerre, une course bien plus rapide que tout ce qui avait pu se passer jusque là débuta entre Rooibos et Moka, fondant tout deux sous les deux dragons. Acculés, les bêtes faisaient tout pour que leurs flammes soient à leur intensité maximum et ne pouvait pas surveiller leur ventre, alors exposé. Et en un saut, chacun en direction d’une bête, les deux maitre d’arme arrivèrent au niveau du cou des deux créatures. Dans un seul mouvement, rapide, les lames se mirent toutes deux à luire d’une lumière plus brillante que l’immense soleil rouge accompagnant ce combat si puissant. Et d’un seul coup, les deux épées se transformèrent en immense lance de lumière, dépassant une longueur de plus de vingt mètres, transperçant de part en part l’immense cou des drakes. Et ce fut dans un râle d’agonie court et puissant que les deux dernières créatures s'écrasaient au sol, près de celui qui avait été découpé dans la longueur. Atterrissant non loin de Keemun et Bai Mudan, les deux épéistes rangèrent leurs armes et se félicitent de cette bataille rondement mené.

« Eh bien Moka, je n’avais pas vu une telle fureur depuis Harrar le Blanc ! Il va falloir te… »
Mais Rooibos n’avait pas eu le temps de terminer qu’un rugissement assourdissant fit tremblée l’immense plaine, secouant la terre et faisant s’assombrir le ciel. Le chat roux repris après que la pluie se mit soudainement à tomber en déluge. Il repris alors :
« Il semblerait que réunir nos deux eppées en ce lieu a attiré bien plus de monstres que prévu ! Il va nous falloir utiliser tout leur pouvoir si on veux avancer. Keemun, Bai ! Combinez vos pouvoir pour nous protéger de la déflagration ! Nous allons nous servir de l’aldora »

Immédiatement, le frère et la soeur du guerrier posèrent chacun une main sur le front de l’autre. Immédiatement, un bouclier d’une couleur bleu intense entoura les quatres êtres. Immédiatement, le coeur de Moka se mit à battre plus fort. Et immédiatement, au loin, un dragon d’une taille incalculable fit son apparition. La peur s’empara de la jeune souris, comme tétanisé à la vue de ce monstre. Mais en se rappelant de son enseignement, en se rappelant de tout ce qu’il avait appris, en se rappelant du code, il ne cilla pas.

Quand les deux épées se touchèrent, que les deux lames tintèrent lentement du au contact presque doux de l’acier contre l’acier, l’air s’éléctrisa, les poils des Moojuus se dressèrent involontairement. Les gouttes qui tombaient jusque la en trombe s’éttaient stoppé net, le ciel semblait lui même attendre le prochain mouvement.

Un bang, un flash lumineux, un rayon doré sans fin qui perçait le ciel, les nuages, l’espace. La chaleur était incommensurable, l’énergie dégagé dura un quart de seconde, frappant comme un immense coup de tonnerre la créature, un coup de tonnerre provenant de leurs épées combinés. Et un un instant, le dragon de plus de cent mètres de long avait disparu, comme évaporé dans le ciel qui reprenait lentement ces couleurs de lever de soleil.

Cette histoire n’est pas celle du voyage de Moka, la souris paladin, non. Cette histoire n’est que le commencement d’une aventure bien plus grande encore, peuplé d’êtres si puissants qu’il pouvaient détruire des planètes, renverser des peuples entiers, assouvir n’importe quel désir.

Son histoire commence ici, quand il abandonna la garde pourpre pour prendre place dans la navette en direction de la terre. Son aventure, elle se passe avec vous.