Il sauve la prof a la sortie du lycée: Ca tourne mal ! (PV)

Les cours avaient repris au Lycée Orange Star et Toriel en tant que professeur avait fait aussi sa rentrée. La journée s'était passé dans le calme, avec un certain temps passé a la discussion sur ce que chacun avait fait et eu pour noël. Pas trop de cours, ou juste des révisions afin de recommencer en douceur. En fin d'après midi, alors que les cours se finissaient, Toriel comme a son habitude salua ses collègues avant de sortir du lycée.

Elle se rendait ensuite a la boulangerie non loin de la pour acheter le goûté avant de rentrer chez elle dans la forêt. Mais alors qu'ici tout semblait calme, ce n'était pas le cas partout en ville, en particulier lorsqu'un braquage eu lieu dans un centre commerciale, qui s'était finit par une course poursuite en voiture. Les fuyard avait emporter leurs butins et avaient prit la fuite, filant a présent a travers la ville, sans prendre la peine de respecter la signalisation... les feux non plus d'ailleurs! Toriel de son coté attendait patiemment que le feu piéton passe au vert, tenant a montrer le bon exempla aux étudiants du lycée présents aux alentours, citoyenne modèle qu'elle était. A ce moment la, des sirènes de polices se firent entendre non loin de la, mais elle n'y prêta pas vraiment attention, c'était quelque chose d'assez courent en ville.

Lorsque ce fut a son tour de traverser, elle s'engagea sur la chaussée, mais alors qu'elle était engagée sur le passage piéton,  la voiture des fuyards fit irruption sur la route, fonçant droit sur elle. Ne l'ayant pas remarquer suffisamment tôt, il était a présent trop tard et les malfrats ne semblaient pas avoir l'intention de ralentir, étant donné qu'ils avaient la police aux trousses. Toriel n'aurait donc pas le temps de réagir pour éviter de se faire percuter...

Toriel, après un temps de stupéfaction arriva à reprendre ses esprits mais réalisa à ce moment la qu'elle ne pourrai pas éviter la voiture des malfrats. C'est alors qu'au moment ou elle ce serai attendu à encaisser le choc fatal, quelqu'un arriva de nul part pour se positionner devant elle, lui évitant de se faire percuter de plain fouet, et par la même occasion, il livra les fuyards en pâture aux forces de l'ordre qui n'avaient plus qu'a terminer leurs travail, emmenant les malfaiteurs menottés et un peu sonné après que leurs voiture se soit fait propulser par les air par ce sauveur inattendu. Celui ci l'emporta ensuite en lieu sur par la voie des airs, laissant penser à l'un des nombreux guerrier de l'univers maîtrisant le ki. Peu importe qui il était et d'ou il venait, la seul chose qui importait Toriel à cet instant, c'est que cet inconnu venait de lui sauver la vie.

Alors qu'il lui demandait si tout allait bien, elle se redressa et le regarda plus en détail, encore un peu sous le choc. Il était jeune, semblant avoir l'âge des lycéen a qui elle enseignait. En revanche, il possédait une épée dans le dos, ce qui révélait bel et bien son statut de guerrier, sans compter en plus l'armure très reconnaissable qu'il portait. Assez musclé, des cheveux noirs en bataille, Il lui rappelait un peu Kaito Shan, mais sans ressembler a ce dernier pour autant. Un Saïyan, très certainement, ou du moins, il semblait avoir des origines de ce peuple de guerrier de l'espace. Elle vérifia rapidement si elle avait toutes ses affaires et finit par répondre, après avoir retourner ses esprits:

- Moi je vais bien, je ne sais pas si on peut en dire autant de ceux la...

Elle lança un regard en direction du convoi de voiture de police qui emmenaient à présent les braqueurs

- Merci en tout cas. Je pense que je  vous dois la vie. En attendant, je peux au moins vous payer quelque chose à boire en remerciement.  Si cela vous dit et si vous en avez le temps, bien entendu

Elle montra un café qui semblait assez branché un peu plus loin dans la rue, la ou plusieurs groupes de lycéens avaient pour habitude de se détendre a la sortie des cours. A ce moment précis, tous s'étaient précipité dehors suite a l'agitation pour assister à l'arrestation des criminels et au sauvetage in extremis d'une de leurs prof par le jeune homme, qui s'était attiré au passage les regards admiratifs d'un bon nombres de jeunes filles en quête d'un chevalier servant. La dame chèvre lui sourit et lui tendit la main:

- Je m'appelle Toriel et vous ?

Toriel regarda le jeune homme tendit que celui ci se présentait. Suite a son tour de force, elle ne l'aurai pas imaginer aussi timide. En effet, elle avait plutôt la vision toute faite et assez clichée régulièrement divulguer dans les media et la culture cinématographique du héro toujours sure de lui, volant au secours de la veuve et de l'orphelin. C'était un peu bête maintenant qu'elle y pensait, mais jusqu'a maintenant, il ne lui était pas venu a l'idée qu'un héro pouvait aussi prendre ce rôle malgré lui et être une personne comme les autres, avec ses forces et ses moment d'embarras.

Celui qui venait de la sauver avoua de pas être d'ici, ce que la dame chèvre avait plus ou moins deviner au vu de son accoutrement. Il accepta son invitation et c'est ensemble qu'ils allèrent vers le bar, alors qu'un des policier voulut s'approcher, pour ensuite se résigner et faire demi tour, comme si quelque chose l'effrayait et ce, malgré le regard bienveillant de Toriel. cet réaction lui rappela que malgré de bons pas en avant au fil des siècles, certains habitants de la terre étaient toujours aussi effrayés par ce qu'ils ne connaissaient pas.

- Ne le prenez pas personnellement. Qu'ils soient policiers ou de tout autre fonctions, certaines personnes ne se sentent pas vraiment en confiance envers les choses qui les dépassent et se sentent facilement menacés. La peur leurs fait commettre des erreurs. Ils ont besoin de temps pour accepter ce qui est différent

Ils marchèrent ensemble jusqu'au café et Toriel passa rapidement commande. Après plusieurs minutes d'attentes, le serveur arriva et déposa sur la table les deux boissons chaude: Un café pour Epina et un thé pour Toriel. Un carré de chocolat était posé a coté de chacune des tasses

- Si ce n'est pas indiscret, d'ou venez vous ?

Toriel ne pu s'empêcher de sourire un peu lorsque Epina expliqua qu'il avait volontairement prit son air de "ne pas déranger". Pourtant, elle n'en comprenait pas vraiment l’intérêt, bien qu'elle ne fit pas de remarque. Chacun était libre de ses faits et gestes. Le regard de la dame chèvre se tourna vers l'épée, mais elle ne dit rien non plus a ce propos. Le jeune saïyan n'était pas le premier qu'elle voyait avec une dégaine hors norme. Après un temps de silence durant  lequel le jeune homme semblait scruter autour de lui comme si il craignait d'être approcher de trop près, Toriel se demanda si il n'avait pas eu des ennuis par le passé qui l'avait rendu méfiant. Elle lança a son tour un regard circulaire autour de la salle, au cas ou celui ci aurait repérer un danger qu'elle n'aurai pas ressentit, mais personne autour ne semblait particulièrement menaçant ou hostile. A ce moment la, ils furent servit et Toriel commença doucement a servir le thé dans la tasse, ajoutant un peu de sucre.  Elle porta son regards ensuite vers la télé, visionnant les image. C'était la première fois qu'elle les voyait et la date en bas de l'image a l'écran montrait que ces attaques violentes s'étaient dérouler durant le temps de leurs emprisonnement sous terre. Cela dit, elle n'eu aucun mal a reconnaître l'allure et les tenues si caractéristiques des Saïyans. Epina disait venir du même endroit que ces dernier. 

- Vous êtes un Saïyan alors. Je n'était pas présente lors de ces guerres, mais j'ai entendu parler de votre peuple. Pas en bien, je ne vous le cache pas, mais je sais aussi que de grands héros en font partie. Certains humains ne sont pas inoffensif non plus 

Elle remuait le sucre dans son thé, doucement, restant un peu pensive.  Elle se rappela de l'attaque qu'elle avait subie ici même, dans la rue en face, une des plus violente de sa vie et dont un humain était le responsable.  En revanche, les Saïyan n'en restaient pas moins connu pour leurs gout au combat, bien souvent pour le plaisir, chose qui dépassait de loin la dame chèvre. 

- Il parait que vous aimez vous battre ou tout du moins que vous en éprouvez une certaine forme de plaisir. J'avoue que je ne comprends  pas vraiment le fait d'apprécier se faire taper dessus. Je me demande souvent ce qui peut animer un esprit bagarreur au point que cela devienne une obsession... En général, lorsque je pose la question, on me répond que c'est la vengeance qui nourrit cet esprits combatif.   d'autres le font pour se défendre ou dans un but protecteur. Mais vous, avez vous une raison précise ?     j'imagine que votre épée n'est pas la dans un but décoratif... Beaucoup de choses me dépassent dans le monde, a vrais dire, je commence tout juste a le découvrir.

Alors que Epina lui posait la question, elle répondit calmement: 

-Je viens de la terre, mais d'un peuple qui a été scellé sous terre et oublié de tous durant des siècles. Cela ne fait que quelques années que nous sommes libre d'aller et venir à la surface de la planète

Toriel écoutait avec attention les dires de Epina, sans l'interrompre. Son attitude ouverte montrait qu'elle éprouvait un intérêt sincère pour les personnes qui croisaient sa route et cela sans le moindre jugement. Lorsqu'on était issue d'un peuple aussi hétéroclite que le sien, cela ne laissait que très peu de place aux préjugés concernant les différentes races de l'univers. Elle avait cependant du mal a imaginer que le jeune Epina venait du même peuple que ceux qui avaient anéanti celui de son chère et tendre ami Gray. Ces tristes événements avaient eu lieux il y a longtemps et en plusieurs années, un peuple pouvait parfaitement évoluer positivement. L'humanité en était la preuve: Elle et ses semblables avaient en général reçu un bon accueil de la part du même peuple qui les avaient emprisonnée il y a mille ans. Le pardon était quelque chose d’essentiel pour le bénéfice de tous.  Souriant, visiblement rassurée par rapport aux intentions du jeune Saÿan qui lui fit une démonstration de sa maîtrise du ki, attirant au passage les regards des autres clients, certains craintifs, d'autre assez admiratifs, La dame chèvre lui répondit avec une bienveillance maternelle dont elle avait le secret:

- Alors vous êtes un protecteur. C'est une bonne chose, il y en a si peu... Vous me rappelez quelqu'un que j'ai connu. Un ami auprès de qui j'ai beaucoup apprit. Lui aussi se bat pour la protection de l'univers. C'est également cette raison qui peut me pousser a me battre, mais seulement en cas de tout dernier recours.

Elle parlait bien sure de Kaito-shan, dont elle n'avait plus de nouvelle depuis longtemps. Elle s'était demandé plusieurs fois ce qu'il pouvait bien devenir, pensant souvent a ce dernier étant donné que c'était lui même qui avait fait apparaître sous ces yeux la cabane qui était aujourd'hui son foyer.

Comme a chaque fois lorsqu'elle parlait de l'histoire de son peuple, elle voyait en réponse l'indignation de son interlocuteur. Comme les autres avant lui, Epina trouvait ce châtiment injuste. Il l'était, c'était indéniable, mais vivre avec les rancœurs d'un passé révolu n'était pas le meilleur moyen pour aller de l'avant et construire un avenir digne de ce nom. En tout cas, Toriel en était convaincu et pour appuyer son opinion, elle répondit avec toujours la même chaleur dans le regard, prenant contre tout attente la défense des humains, en tout cas, elle faisait preuve d'une grande tolérance envers ces dernier:

- C'était une tout autre époque. Un temps ou on n'imaginait même pas qu'il pouvait exister d'autres planète habitées que la terre. En ces temps reculés, nous étions nombreux a  réellement penser que la terre était au centre et que c'était le soleil qui tournait autour, en même temps que d'autres astres qui n'étaient autre que les planètes connues aujourd'hui. les représentations étaient hasardeuses et prêteraient un peu a rire de nos jours. Il y avait les humains d'un coté et nous de l'autres. En raison de nos différences physiques, ils nous ont appelés "monstres". C'était ainsi que les choses marchaient. Les humains, les sorciers et les monstres. Au centre de cela, la peur de ce qui est différents. Un jour une guerre a éclaté, Les humains et les sorciers se sont ligués contre nous, les premiers nous ont affaiblit, les  seconds nous ont fait disparaître de la surface de la terre en nous scellant sous une montagne grâce a un puissant sortilège: Une barrière magique qui a persister de nombreuses années avant d'être brisée. Lorsque nous sommes enfin sortit, nous avons découvert un monde nouveau ou des véhicules pouvaient voler dans le ciel et même voyager dans l'espace. Je ne pensait même pas cela possible avant de les voire de mes propres yeux. De la ou nous étions, nous percevions le monde de la surface grâce aux objets que les humains jetaient ou égaraient, mais nous n'avions pas vraiment la possibilité de faire la différence entre la réalité et la fiction. Mais est-il vraiment juste d'en vouloir aux humains ?  après tout, quel peuple n'a pas un jour agit de façon cruelle a cause de la peur de ce qu'ils ne peuvent pas maîtriser ?

Toriel écouta les dires de Epina concernant le passé peu glorieux de son peuple et fit inévitablement le rapprochement avec le point de vue de Gray. La planète de ce dernier devait être l'une de celles qui avait subit la pratique des Saïyan, expliquant de ce fait pourquoi son ami en voulait tant a ces dernier. Il devrais un jour apprendre le pardon, Pardonner aux Saïyan les actes de leurs ancêtres de la même manière qu'elle avait pardonner les humains malgré leurs actions passés envers elle et ses semblables, y comprit envers son fils Asriel. mais y serait-il prêt ? La dame chèvre resta pensive un moment suite a ces réflexions, absente, puis regarda a nouveau Epina qui disait ne plus se rappeler d'une partie de son passé, cependant quelque chose lui échappait:

- Comment ça, Deux années pour nous et quatre pour vous ? avez vous visiter un lieux ou le temps s'écoule différemment ? j'avoue que certaines lois de l'univers m'échappent encore...

Epina lui demanda ensuite comment les choses se passaient "en dessous" de la surface, sa vie d'avant... La sienne s'était dérouler en deux partie: l'avant et l'après. Une vie dans la lumière, une dans l'ombre.

- Et bien... c'est assez compliqué. Au debut, je régnait sur les souterrain avec mon mari, nous avions un fils, et cela suffisait a notre bonheur, malgré les problèmes de surpopulation, nous vivions en symbiose dans un espace plutôt restreint. Un jour un enfant humain est tombé dans notre monde.  Nous l'avons adopter, il apportait tout un espoir avec lui, malheureusement, il a succombé a une maladie et c'est la que tout a basculer. Il voulait revoir une dernière fois la surface, mais le seul moyen d'y parvenir était d'effectuer une sorte de... fusion spirituelle entre un humain et un monstre. Mon premier fils l'a fait mais une fois a la surface, les humains l'ont attaquer et il est revenu mourant a notre château. Mon mari est entré dans une colère noir et a chercher a se venger.  Quand a moi je l'ai quitter et je me suis isolé pendant plusieurs années? Je recueillait chaque humain qui tombaient et je m’efforcer sans succès de les protéger. Tous sont morts, sauf un. C'est ce dernier qui nous a libérer

Elle ne comptait plus le nombre de fois ou elle avait raconter son histoire, en même temps, aux yeux des humains des dernières génération c'était un peu comme si une nouvelle espèce était née sur terre, alors qu'elle était déja la, sous leurs pieds depuis plusieurs siècles. C'est pourquoi, a chaque fois qu'on la questionner sur le sujet, Toriel, malgré la douleur que lui causait l'évocation de son passé racontait encore et encore son histoire a chaque personne qui le lui demandait... sans doute sa manière a elle de rendre en quelque sorte justice a son peuple ?

- Epina ? est-ce que tout va bien ?

Toriel avait remarquer le changement dans l'attitude de Epina suite a son récit, y comprit l’augmentation du ki de ce dernier. Il était sans doute la première personne a être autant choqué par son histoire et elle s'en voulut un peu sur le moment.

- Vous n'avez pas a vous excuser. C'est le destin, voila tout. Ca fait mal, mais c'est ainsi

La conversation prit ensuite une tournure plus légère, alors que Epina évoquait son règne. Toriel eu un petit rire et répondit, en toute honnêteté:  

- Je l'ai été oui, mais cela fait bien longtemps que je ne le suis plus. Appelez moi juste Toriel, cela sera parfait

Toriel hocha la tête a chaque affirmation du Saïyan concernant Frisk, il disait juste du début a la fin, puis tenta d’expliquer de son coté cette sorte de "distorsion temporelle" qu'il avait vécut avant de se retrouver ici, arrivant juste a temps pour lui éviter un accident potentiellement mortel. Toriel l'écouta et tenta de comprendre, même si cette notion était encore un peu flou pour elle... quoi que... en y réfléchissante, un phénomène assez étrange lui revenait soudainement en mémoire

- Je pense comprendre... plus ou moins. Le temps est une chose étrange et parfois imprévisible. Lorsque j'y repense, lorsque j'ai recueillit Frisk, notre sauveur, j'avais certains moment ou je ressentait comme un pressentiment étrange, une sorte de... d'impression de déjà vu, mais je n'y ait pas prêter vraiment attention a l'époque. Cet endroit ou vous êtes allé... est-ce que cela n'était pas par hasard pour protéger le temps ? c'est une notion qui m'échappe un peu, mais j'imagine que cela pourrait être dangereux si cela se dérègle...

A ce moment la, son regard se porta sur l'horloge qui se trouvait au mur du café, paraissant soudainement se rendre compte de l'heure:

- Je vais devoir rentrer... il commence a être tards. avez vous un endroit ou manger ce soir ? Je peux nous préparer quelque chose rapidement si ce n'est pas le cas