Le Coeur de Métamol [Tombeau du Boss]

Pendant plusieurs semaines, les ingénieurs de Stinger Industry travaillèrent d’arache pied a la construction du tombeau du Boss. Il fut décidé de l’enterrer sur méthamol. Une pyramide en diamant Avait été conçu pour accueillir le corps du Boss, haute d’environs deux cent mètres, celle ci brillait avec une force sans pareil. A ça base, plusieurs salles avait été conçu pour accueillir les derniers messages du Boss a des personnes en particulier.
Ainsi, a l’entrée, un scanner détectait la personne et une porte s’ouvrait, pour écouter le dernier message de Stinger.

Cependant, tout était si sécurisé que les personnes ne répondant pas au caractéristiques donnés ne pouvait pas entrer, et il était impossible de forcer la pyramide. Faite pour résister au cœur magmatique de la planète, il était plus simple de détruire la planète que de détruire cet ouvrage étincelant

Conçu par Higginbotham et Catleia, le lieu était sacré et une aura impressionnante se dégageais du lieu.

[HRP : Chaque message suivant est adréssé a différentes personnes. A vous de lire ceux qui vous intéresse. Le dernier est une sorte d'adieu a tout mes personnages]




"Bonjour Enki"
Le vieil homme souriait, assis sur ce qui semblait être un simple siège en osier, habillé d’un costume entièrement blanc. La pièce était un simple cubes au murs rétro-éclairé par un blanc éclatant. Une pipe à la bouche, il semblait serein. Malgré l'âge avancé, on reconnaissait sans aucun doute le Boss sous cette barbe fournie mais bien taillé. Il avait gagné cependant en prestance et en calme.
“Ne m’en veut pas, mais cette rencontre risque de t’émouvoir quelques peu. Mais je tiens a te montrer certaines choses. Nous nous sommes peu connu, et pourtant il me semble avoir toujours pu compter sur toi”
Quand le semi-ange s’installa dans la pièce, Stinger pris une profonde inspiration avant de se lever. Derrière lui, ce qui semblait en premier lieu être un simple mur se révéla être un outil technologique bien plus avancé. Le vieil homme clopina vers une télécommande et appuya sur un bouton, faisant jaillir de cette machinerie futuriste une lumière éblouissante.
“J’espère que tu ne pensais pas que ma forme holographique m'empêchait de me saisir d’objet mon jeune ami, haha”
Derrière ce qui était il y avait moins d’une minute un mur se trouva être un lieu bien connu des deux hommes. Stinger l’invita a avancer quelques pas de plus, pour franchir l’espace et entrer dans ce nouveau lieu. On ne pouvait douter de l’endroit ou on était, et si jamais il restait une once de doute, l’immense mur-aquarium à requin permettait de situer l’instant : le bureau du Boss à Tropicaland, sur Dosatz. Il semblait animé, le bureau affichait de nombreuses fluctuation de marché, les grand panneaux muraux semblait abriter des courbes économiques obscure et une sorcellerie énigmatique à base de calcul bien étrange, le tout mêlé a des flux monétaires et des entreprises galactiques. Les requins immense nageait avec une lenteur magnifique. Un petit sourire toujours en coin et avant que Enki se demande comment nous avions pu arriver sur Dosatz, Stinger l’emmena près de cette table qu’ils avaient connu tous deux. Combien de fois ils avaient parlé la? Il s’en rappelait parfaitement, mais cela amena en lui un esprit nostalgique. Quand le grand siège se tourna, un homme chauve, cigare à la bouche et avec un sourire narquois les fixa directement dans les yeux. Un air assuré sur le visage, il semblait vouloir leur parler. Mais alors que tout deux était la, il ne semblait pas les distinguer.

“Tu sais mon jeune ami, le temps est une chose invariable, qui semb
le s’écouler dans un seul sens.”

Au moment même ou l’homme dans le siège s’était tourné, ils entendirent dans leur dos quelques mots.

“Dis, qui sont ces types ? J'ai ratés des épisodes ?”
Derrière eux, un autre Enki semblait parler à Bulma, un sourire pendu au lèvres. Ils continuèrent tous ensemble de discuter, comme si le vieux Stinger et Enki n’était pas la. Une main dans le dos, et l’autre sur une des épaules de son vieil ami, il repris :

“Cependant, même si le temps coule comme une rivière, arbitraire et infini, certaines personnes ont développé le pouvoir de regarder le temps défiler, comme un pécheur sur la berge observe les poissons nager. Depuis ma mort, je me suis mis à observer le défilement des instants qui se suivent mais ne se ressemble pas”

Le temps se mit alors a défiler a une vitesse folle, comme si il ne souhaitait plus s'arrêter. On pouvait voir tout les gens qui avait rencontré le boss dans son bureau, défilant les un après les autres, dans ce bureau qui changeait a peine. Et plus le temps défilait, plus il était difficile de distinguer un évènement en particulier. Et finalement le temps s'arrêta sur un instant qui semblait bien étrange. Le bureau était vide, poussiéreux et en grande partie détruit, seul une petite lumière tintait faiblement sur le bureau électronique cassé du Boss.

“Il y a une chose que je t’avait demandé Enki, c’était de te charger de transférer mon âme dans un nouveau corps, et je tiens aujourd’hui à ce que cela se passe a nouveaux.”

Pendant qu’il parlait, Stinger se dirigea vers son mini-bar, caché dans un recoin de la salle, loin des décombres. Quand celui ci s’éleva au dessus du sol, il récupéra une bouteille et deux verres. Au moment ou il se retourna, il se mit a rire avec un air surpris. Quand il se ressaisit, il repris:

“Oh non, j’ai du mal m’exprimer. Je ne reviendrais pas dans se monde, celui des mort m’arrange bien plus, moins compliqué à comprendre haha”

Quand il arriva vers Enki, il lui montra la bouteille
“Est ce que tu la reconnais? Nous avons échangé nos sang dans cet alcool qui a gardé l’appellation de meilleur alcool de tout l’univers. Nous sommes en ce lieu deux millions d’années après l’extinction totale de toute forme de vie dans cette galaxie. Il n’ont rien volé si tu observe bien, il cherchait une seule chose, cette bouteille. Et apparemment, il ne l’ont pas retrouvé haha!”

Stinger posa sa canne près de la table détruite du bureau. Derrière la vitre sale de l’aquarium, l’immense requin était toujours vivant, mais on pouvait apercevoir qu’a travers les rayons de la surface, le soleil n’était plus jaune clair mais d’un rouge profond, le même rouge qu’une étoile mourante. Il servit deux verres et il but le sien d’une traite. Pendant qu’Enki buvait, il repris

“Higginbotham, l’homme que tu as vu avant, va gérer sans soucis toute l’entreprise, mais il ne se laissera pas détourner par un parc de pacotille sur une planète qu’il qualifierait d'inintéressante. J’ai besoin que tu reprenne le flambeau que j’ai laissé sur Dosatz, tu dois reprendre le parc Tropicaland et le relancer, tu en est bien capable.”

Avant qu’Enki l’interrompe, il repris avec ce même sourire

“Et je sais que tu aime cet endroit, vu que tu as profité du lieu pour “t’amuser” avec de bien belles créatures haha”

Il ria, pris un petit moment ou il resta silencieux, et observa le dernier des grands requins modifié par ces propres soins. Au moment ou il le regarda, celui ci se réveilla, comme si il avait reconnu son éternel maître. Il nagea avec une vigueur nouvelle, vers la fenêtre d’observation et s'arrêta tout juste devant. Face a face, le requin des mers de Dosatz face au requins des mers galactiques. Il se jugeait silencieusement, respectueusement. Comme fixé dans le temps, ce moment sembla s'arrêter pour devenir infini, jusqu’au moment ou le requin repris son chemin, et retourna a sa léthargie habituelle.

“La mort, la naissance, la disparition ou la création sont des évènement insignifiants. Rien de tout cela n’a d’importance. Ce qui importe, c’est la distance parcouru à travers le temps, les personnes qui se souviennent de nous et qui nous garde dans leur coeur.”

Comme un grand père avec son petit fils, il le serra fort contre lui, comme une dernière marque d’affection. Une petite larme roulait sur le visage de Stinger

“J’ai vécu toute les possibilités que cette galaxie aurait pu emprunter, et dans chacune d’entre elles je te vois en train de te battre pour la vie et le bonheur. Je veut que tu sois celui qui luttera contre ce futur bien trop sérieux et ennuyant, que tu les fasse rire et pleurer. Alors tu ne dois pas pleurer les morts mais célébrer les vivants ”

Quand Stinger relâcha son étreinte, il le regarda dans les yeux, aussi intensément que jamais, puis repris ce regard un peu fou, celui de l’éternel Grippe-sou, celui de l’éternel Boss Stinger

La salle fut silencieuse tout d’un coup






“Bonjour Nate”
Le vieil homme souriait, assis sur ce qui semblait être un simple siège en osier, habillé d’un costume entièrement blanc. La pièce était un simple cubes au murs rétro-éclairé par un blanc éclatant. Une pipe à la bouche, il semblait serein. Malgré l'âge avancé, on reconnaissait sans aucun doute le Boss sous cette barbe fournie mais bien taillé. Il avait gagné cependant en prestance et en calme et jugeait avec respect le scientifique.

“Tu n’a jamais changé et tu ne changera jamais. Quelque soit les périodes, les possibilités nombreuses que l’univers nous réserve, je te vois toujours sous la même forme, un scientifique qui court après l’impossible.”

Stinger se leva, récupéra sa canne d'ivoire et d’émeraude pour se diriger vers un interrupteur, qu’il actionna. Le mur du fond se révéla alors être une machine que Nate devrait connaître, car c’est lui qui l’avait inventé. Cette machine, Stinger l’avait recréé par les plans dont il avait récupéré les arcanes dans sa jeunesse. Cette machine, c’était un portail multidimensionnel.

“Je souhaiterais que nous fassions une petite ballade, veut tu?”

Quand le vieil homme leva les bras, il se produisit une lumière éblouissante qui mena le lieu bien plus loin que n’importe quel machine, ou plutôt aussi loin qu’une machine comme celle ci pouvait aller. Quand les deux hommes sortirent du portail, ils étaient sur une immense colline verdoyante, entouré d'arbres immenses. En face d’eux, des dinosaures mâchaient paisiblement la végétation environnante. Le lieu était familier a Nate, malgré qu’il ne pouvait s’en souvenir. Au bout d’une petite minute, un flash lumineux pareil au leur se produisit juste en face d’eux, et révéla une immense pièce sombre qui donnait a voir deux hommes caché dans la pénombre, dans deux transats respectifs. Cependant, on pouvait facilement reconnaître Nate sur l’un des transats

“Tu ne me croirais pas si je te disais que nous étions déjà venu ici, n’est ce pas?”

Alors qu’ils étaient tout les deux en train d’observer cet époque bien lointaine, le temps se courba, l’espace se dématérialisa pour se recréer en face d’eux même. Dans une improbabilité mathématique, ils étaient en face d’eux même, a quelque seconde d'intervalle, répété à l'infini dans tout les sens. Nate pouvait se toucher le bras alors que son double touchait celui du suivant, sans s'arrêter.

“Le temps et l’espace est une chose bien étrange, avec laquelle on peut jouer sans risque si on connaît les regles. J’ai appris dans la découverte de l’épice a matérialiser les paradoxes et à jouer avec, celui ci en est un de mes favoris”

L’infini semblait essayer de se matérialiser devant les deux hommes mais il s'arrêta pour “revenir sur ces pas” a une vitesse ahurissante, jusqu'à revenir a une normalité plus classique, ou ils n’était de nouveau plus que deux. Le lieu semblait bien plus étriqué depuis l'expérience, mais rien n’avait changé

Le regard dans le vague, Stinger déviait la conversation.
“Tu sais, j’ai beau connaître tout les futurs de l’humanité ainsi que les passés qu’elle a pu connaître, je ne sais pas comment évoquer ce que je vais te dire dans quelques secondes.”

Un moment de silence. Stinger cherchait les mots

“Tu aura sans doute reconnu la machine qui nous fais découvrir ces paradoxes car tu l’a inventé, pour moi, il y a bien longtemps… Ne t’es tu jamais posé la question : pourquoi je ne me souviens pas d’une partie de mon passé? pourquoi je suis invariablement obligé de travailler avec Stinger, même si je ne l’ai jamais apprécié? La réponse est simple en thermes de mots, mais compliqué a expliquer.”

L’esprit de plus en plus tourmenté, le vieil homme fit un mouvement brusque, rallumant la machine multidimensionnel pour mener la mur a disparaître et a observer un moment figé dans le temps. Ils étaient sur Léto, les lumières éteinte permettait de définir le moment de la “journée” vers minuit et on reconnaissait aisément la place centrale de l'astéroïde habité. Dans un mouvement, on voyait un Stinger jeune, avec une rage puissante sur le visage, les larmes au joues, appuyer sur le bouton d’une machine bien étrange. Le Nate de l’époque se précipitait vers lui mais ne semblait pas pouvoir l’atteindre.

“J’ai effacé nos mémoires a tous quand j'étais plus jeune, pour ne plus jamais souffrir d’émotions qui détruiraient mon efficacité au travail. Mais pour effacer ma mémoire, j’ai du effacer celle de nombreuses autres personnes, comme la tienne.”

Le vieil homme était dos à Nate et pleurait en silence

“Dans ma rage, j’ai entraîné ceux que j'aimais le plus”

En regardant plus loin, on pouvait voir d’autres protagonistes : une femme étendue au sol était inconsciente et deux enfants se tenait la main en dormant paisiblement. Revenant en arrière comme un diapo-rama en 3D, on remontait le temps à des moments précis ou Stinger et Nate était ensemble. Dans tout ces moments, ils riaient et était complice

“Tu m’a élevé alors que jetait un enfant Nate, tu m’a fait grandir et appris a devenir qui j'étais. Tu as été comme un père pour moi, mais j’ai tout détruit en appuyant sur ce bouton”

Le diapo-rama s'arrêta, et changea brusquement de sens, pour aller en avance rapide vers une époque bien plus récente. On se trouvait sur le vaisseau d’Ajito, Stinger était au sol, se tenant le coeur avec un pass à la main. Le vieil homme récupéra la carte.

“C’est ici que je suis mort, au moment ou je me suis souvenu de tout ce que j'avais fait, il était impensable que je survive avec le poids de mes erreurs. Sur cette carte on pouvait voir rayé le nom de Ajito, enfant. Il était dans un programme que nous avions créé pour apprendre a se défendre des forces surhumaines qu’était les hommes et femmes avec des pouvoirs surnaturels. Mais le jour ou j’ai décidé d’effacer la mémoire au personnes que j'aimais, il y ai passé aussi, lui et sa soeur”

Stinger se retourna vers Nate, le regard grave

“Je lai élevé comme mon propre fils, alors qu’il se cachait dans des sombres tunnels, pourchassé par des forces qui le dépassaient. Quand je l’ai ramené chez lui, il ne savait plus qui jetait. Mais le destin a décidé que je ne mourrais pas avec un secret aussi grave, alors je l’ai rencontré a nouveau, et je l’ai engagé comme mon bras droit. J’ai appris a vous oublier, mais mon coeur m'empêchait de m’éloigner définitivement de vous.”

Pendant un moment, ils restèrent tout les deux la, sans rien dire. Puis le vieux Stinger repris la parole

“Alors j’ai décidé de te donner ce que tu as toujours désiré, la possibilité de revoir ton fils Nate.”

La machine les emmena tout deux dans l’espace infini, aussi loin que l’homme avais pu jamais imaginé aller. Les étoiles n’existait plus, seul des amas de galaxie brillaient au loin.

“Avec celle ci, tu n’a qu’a penser a une personne et a un instant, et tu la retrouvera immédiatement. Cependant, tu ne pourra jamais intervenir ou agir sur ce que tu verra ou entendra. Ici, tu sera toujours accueilli et accepté dans cette salle, ou je serais heureux de partager avec toi quelques moments, et ou tu pourra explorer la ou tu as toujours rêver d’aller. Cependant, tu comprendras que je t’interdirais d’utiliser la machine pour un avenir proche et découvrir ce qui t’arrivera dans les jours qui arrivent : cette machine n’est pas un outils de pouvoir, mais seulement de connaissance, et son pouvoir et bien trop grand pour le confier a d’autres qu’a toi. Seul toi et moi auront l'accès a ce lieu.”

Le vieux Stinger sembla épuisé et parti dans son siège en osier. Il se frotta ces yeux rougis et repris son souffle.

“Tu dois aider le jeune Ajito, et lui permettre d’accomplir ce qu’il veut faire. Il a besoin de toi. Tu as toujours su déceler la vérité et le mensonge dans le visage des gens, et c’est probablement pour ça que tu as haï l’homme que j’étais devenu, le monstre en lequel je m’était transformé. Et je sais que tu ne pourra peut être jamais me pardonner mes actes, mais j'espère au moins que tu retrouvera un peu de bonheur avec ce portail que je te donne.”

Stinger se releva, et se dirigea vers un petit tiroir dans lequel se trouvait un unique comprimé posé proprement sur un drap avec un verre d’eau et un anneau très discret. Il amena les trois à Nate, avec un léger sourire

“Tout ce que je te dis la, personne d’autre n’en saura autant. Tu peut donc décider de tout oublier, pour ne pas avoir a porter le poids de mes mensonges en prenant ce comprimés qui te fera oublier la totalité de cette conversation. Cependant, si jamais tu décide de porter ce mensonge avec toi, cette bague te permettra de dissimuler ce que nous nous somme dit de toute lecture d’esprit, de n’importe quel sorte. Ainsi, tu n’aura pas a craindre d’être trahi par des pouvoirs qui nous dépasse tout les deux.”
“Maintenant que j’ai tout dit, il est temps pour moi de te dire au revoir. Je serais toujours avec toi, dans ton coeur. Je n’ai jamais été bon pour dire adieux, nous allons donc nous arrêter la. Au revoir... père...”

Puis la projection et le portail s’éteignirent en même temps, laissant Nate seul dans la pièce.
La salle fut silencieuse tout d’un coup






“Bonjour Jade”
Le vieil homme souriait, assis sur ce qui semblait être un simple siège en osier, habillé d’un costume entièrement blanc. La pièce était un simple cubes au murs rétro-éclairé par un blanc éclatant. Une pipe à la bouche, il semblait serein. Malgré l'âge avancé, on reconnaissait sans aucun doute le Boss sous cette barbe fournie mais bien taillé. Il avait gagné cependant en prestance, en calme et observait désormais calmement la mécanicienne.

Pendant un moment, Stinger resta sans rien dire, observant la femme

“Vous savez Jade, vous devez penser que nous nous sommes bien peu connu, j'imagine que la chose doit vous étonner si vous faites partie des personnes a qui j’adresse un message. Pourtant, vous êtes unes des personnes a laquelle j’ai du offrir le plus ma confiance.”

Le vieil homme la regarda droit dans les yeux. Ce n’était qu’un enregistrement, mais l’épice lui permettait de voir absolument dans le temps. Il savait ou elle était et quels était ces réactions. Il activa le panneau sur le coté de la salle qui dévoila le portail, qu’il activa. Quand le portail arrêta de tourner et se stabilisa sur ce qui paraissait être un champ de blé sauvages, il passa à travers la porte en tirant doucement Jade par la main. En passant à travers le portail, il changea d’apparence pour apparaître sous son visage premier, celui de Robert White jeune. Sa voix elle même avait changé, pour revenir a celle qui devait avoir au tout début. Ensemble, ils se baladèrent a travers ce lieu qui paraissait sorti d’une autre galaxie

“Nous sommes dans une galaxie si lointaine qu’elle ne pourra jamais être atteinte par un quelconque être vivant que nous pouvons tout deux connaître, a part vous et moi. Cette planète est si loin qu’il faudrait vivre au rythme des étoiles elles même pour pouvoir esperer l’atteindre un jour.

Un vent frais sembler battre les herbes hautes, offrant un peu de fraîcheur dans ce temps légèrement trop chaud. Un pas après l’autre, il naviguait a travers les planètes, certaines étant normalement invivable, pour aller jusqu'à poser un pied sur la surface d’une étoile. Il lui fit voir des mondes exotiques et les quatre coins de la galaxies. Ils semblait s’amuser. Alors qu’ils étaient tout les deux sur une immense planète désertique ou d’immenses vert des sables crachait une odeur de cannelle, il resta un moment silencieux devant le coucher de soleil qui se produisait.

“Il est temps pour moi de disparaître. Mais avant, tu dois savoir la vérité. Tu est bien plus forte que moi, tu l’a d'ailleurs toujours été.”

Apres un silence si long que Jade s’impatienta, il perdit finalement la totalité de ces mots. Alors qu’elle semblait presque s’énerver face au silence de l’annonce de Stinger, qui était finalement rouge écrevisse, il sauta le pas et l’embrassa avec une tendresse qu’il n’avait pas eu depuis plusieurs dizaines d’années. Malgré le fait qu’il n’était qu’une représentation immaterièlle, Robert savait qu’elle pouvait sentir sa peau, sa chaleur, son coeur qui battait la chammade.

“Nous nous sommes aimé Jade. Nous avons vécu ensemble des moments qui était si magique que les prononcer serait un blasphème à leur pureté. Tu as fais de moi l’homme que je suis aujourd’hui.”

Quand il se retourna vers le soleil, il pris une grande inspiration

“Tu savais que le mot de passe du Coeur de Fer, c’est Heart Jade ? Même sans le savoir, j’étais attaché a toi.”

Au moment ou Jade cligna des yeux, Stinger avait disparu de la surface de la planète. Quand elle cligna a nouveau les yeux, elle était de nouveau dans la grande pièce blanche du début.

La salle fut silencieuse tout d’un coup






“Bonjour MV et Tytoon”
Le vieil homme souriait, assis sur ce qui semblait être un simple siege en osier, habillé d’un costume entièrement blanc. La pièce était un simple cubes au murs rétroéclairé par un blanc éclatant. Une pipe à la bouche, il semblait serein. Malgré l'âge avancé, on reconnaissait sans aucun doute le Boss sous cette barbe fournie mais bien taillé. Il avait gagné cependant en prestance, en calme et observait désormais calmement le couple.


“Nous nous sommes jamais connu, ou en tout cas très peu. Et pourtant, je vous ai amené ici pour une raison bien particulière. Vous êtes ceux dont j’avais besoin, et vous avez besoin de moi.”

Le vieil homme se leva, chancelant. Derrière lui, le mur blanc se réveilla, pour finalement disparaître dans un éclair blanc, et faire découvrir à l’arrière un champs de bataille dévasté, lointain, d’une époque révolue. Si on observait bien, a travers l’épaisse poussière, on pouvait se rentre compte que c’était le premier tournois de Dosatz

“Dans les combats les plus sombres, dans les pires actions et les pires choix possible, tu as décider de continuer a tracer une route toujours plus obscure, vers des boucheries et des familles détruites. Tu as semé destruction et mort plus que jamais aucun autre Sayen n’a pu le faire aujourd’hui. Craint de tous, tu est devenu un dément dans le corps d’un monstre de puissance”

Le mur changea, pour matérialiser tout autre chose, un sanctuaire aérien, ou les nuages côtoyaient avec la légère brise d'été. Une immense statue d’une féminité exacerbé trônait devant un temple d’or et d’ivoire à la gloire de ce qui semblerait une déesse du passé. Des voyageurs de tout les horizons s'arrêtait ici pour faire une halte dans leur voyage. En haut d’une montagne, le temple était baigné d’une lumière incroyable

“Alors que d’un autre coté, Tytoon semblait avoir embrassé la voix de la lumière, celle de l’amour et du partage. Ces combats était mené par le verbe et le corps, mais jamais par la violence.”

Stinger se retourna vers eux, la mine grave, une pipe à la bouche

“Je sais que vous connaissez tout ce que je viens de vous évoquer, mais j’avais besoin de répeter tout cela pour ce que je vais dire”

Le fond se changea, pour se matérialiser sur un enfant d’une dizaine d’année

“ Vous deux, que tout opposait dans l’univers, vous avez décidé d’élever un enfant ensemble, de lui donner un futur ou ces deux parents ne serait pas en conflit, mais s’aimerait par lui et pour lui. Vous avez créé la vie dans un amalgame d’impossibilités et d’improbabilités. Vous avez transformé l’ai en or en faisant d’Anko votre nouvel idéal.”

Stinger leur fit un signe de s’approcher tout deux pour dépasser la salle dans laquelle ils était et approcher de cet enfant. Stinger n’avait aucun doute du fait qu’ils avaient reconnu Anko, âgé a ce moment la de 11 ans, en face d’eux et bien vivant, un sourire insouciant sur le visage, en train de jouer avec des enfants kanasien. Stinger posa une main bienveillante sur l’épaule de MV et Tytoon, sans pour autant être intrusif

“N’essayer pas de l'appeler ou de l’amener à vous, il n’est pas de notre réalité et ne vous entend pas et ne nous vois pas. Il viens d’une réalité parallèle, ou il a survécu à votre rencontre avec Toma”

Il leur laissa un moment pour profiter quelques instants de leur fils, au moins pour le voir s’amuser avec les autres enfants de son âge sur cet immense plaine kanassienne. Au loin, sur cette plaine d’une autre époque et d’une autre réalité, on voyait un autre MV et une autre Tytoon parler entre eux, surveillant le jeune garçon.

“ Je sais que perdre un être cher est une tragédie, quelque soit la personne. Je ne souhaite pas vous remémorer de mauvais souvenir, mais vous faire comprendre que votre combat n’aura pas été vain et que votre fils est toujours vivant, dans un nombre incalculable d’autre réalités.”

Stinger laissa le pont créé entre ces univers aussi longtemps que le couple le décida.

“Anko était un équilibre parfait entre les deux êtres qui était les plus opposé dans cette galaxie. Il représentait la neutralité pure, indéfectible. Il aurait été le plus grand combattant de l’équilibre et de la balance entre le bien et le mal. Cependant, dans la lutte interminable contre le mal, les forces du bien que représente les habitants de Vegeta ont dépassé des limites et on détruit ce fragile équilibre.”

Cette fois ci, le vieil homme s’adressa directement au deux personnes

“Il est temps de le venger et de rétablir cet équilibre entre le bien et le mal. Je vous propose de vaincre votre ennemi, et je vous propose de ne pas le faire seul”

Il les laissa entendre cet information, et repris

“Vous savez, il n’est plus question ni de bien ou de mal, ni de bon ou mauvais, quand les actions de l’univers dérèglent l’ordre naturel des choses. La prise de la terre par des fous a lier, la mort d’Anko… Tout a la même finalité, le dérèglement universel.”

Stinger ralluma sa pipe, et repris

“ Je compose en ce moment même une force de mercenaire pour rétablir le statut indéfectible de la galaxie, composé de personnes qui agissent pour le bien, et d’autres pour le mal. J’ai besoin que vous en fassiez partie, qu’on puisse venger entre autre Anko et la Terre de cet invasion barbare”

Le vieux Boss pris une bouffée de tabac qu’il relâcha en volutes dans les airs

“Vous vous demandez peut-être en quoi tout cela me concerne? Eh bien…”

Avec un petit sourire

“Un univers qui n’est pas équilibré est un univers qui va entrer dans une ère de crises économique, ce qui rend beaucoup plus difficile de prospérer dans le monde de la finance… C’est sûrement ce que j’aurais dit il y a quelques années de cela. Mais la vérité est toute autre: Si nous continuons sur cette voie, la totalité de l’humanité et de toute les espèces vivantes vont disparaître, détruite par elles même. Que notre objectif soit de protéger ou de détruire toute autre forme de vie, si il n’y a plus rien a détruire ou a protéger, nous ne sommes plus rien.”

Stinger laissa un petit silence entre la fin de son discours et la suite

“Je vais devoir vous laisser, mon temps à vous parler est compté, j’épuise facilement mes forces. Je vous en prie, aidez moi a venger ceux qui tente de détruire ce que nous faisons de plus beau : donner la vie. Si vous êtes intéressé, retrouvez Ajito et ralliez la cause de cette galaxie, il sera votre meilleur atout. Maintenant, il ne me reste plus qu’a vous dire au revoir mes amis.”

Et en quelques instants, la salle redevint un simple carré, sans rien de plus que MV et Tytoon dedans.
La salle fut silencieuse tout d’un coup






“Bonjour Ajito”
Le vieil homme souriait, assis sur ce qui semblait être un simple siège en osier, habillé d’un costume entièrement blanc. La pièce était un simple cubes au murs rétro-éclairé par un blanc éclatant. Une pipe à la bouche, il semblait serein. Malgré l'âge avancé, on reconnaissait sans aucun doute le Boss sous cette barbe fournie mais bien taillé. Il avait gagné cependant en prestance et en calme et observait avec un sourire en coin son ancien bras droit.
“Tu sais, j’ai du préparer ce que j’allais te dire pendant ce qui te semblerais être plusieurs mois, je t’avoue que je ne sais même pas par ou commencer, malgré ce long moment … ”

Stinger se leva de son siège, pour se diriger vers un interrupteur et lancer le portail multidimensionnel. Il voulais le lancer et retourner a l’époque ou il avait vu Ajito pour la première fois, dans des égouts crasseux, protégeant sa petite soeur pendant leur fuite désespéré contre des ennemis inconnus. Il devais parler longtemps de ce petit garçon et de cette petite fille. Il voulais raconter leur histoire, lui raconter quand ils avaient tout deux rencontré Stinger, a ce moment la plus jeune. Il voulaient lui parler de l'entraînement, de Jade, du rôle quasi maternel qu’elle avait eu pour les deux enfants pendant leur formation sur Léto.

“ ...mais je ne sais pas par ou commencer, ou par quel endroit terminer “

Il voulais lui parler de qu’avait été Robert White pour ces deux enfants, comment ils avaient avec Jade formé une famille bien étrange, une famille d’un mois. Il voulait lui raconter ces jours hors du temps, ces jours marqué par un découpage dans le temps, dans cette période ou la guerre faisait rage entre le légendaire Goku et ces ennemis de toujours. Bien avant sa retraite et sa disparition, le transformant en conte, en légende, puis en mythe dans l’esprit humain.

Cela faisait une demi minute qu’il était resté devant cet interrupteur, a devoir l’enclencher mais sans le faire. Il décida de refaire face a Ajito, sans le courage de faire quoi que ce soit.

“As tu un jour entendu parler de l’épice? Un conte pour enfant pour certain, une légende pour d’autre. Le pouvoir de vivre le passé, présent et futur dans un même instant. La capacité d’entrevoir l’arbre infini du temps, de parcourir ces ramifications ou de remonter a sa source…”

Rêveur, le vieux Boss fatigué laisser son esprit divaguer.

“Aujourd’hui, je connais le moindre détail de la galaxie et je peut voir des évènements si brefs et invisible au yeux humains qu’il te semblerait improbable. J’ai vu la destruction de l'espèce humaine, j’ai vu la haine profonde, l’amour intense. J’ai vécu les grandes guerres, j’ai été tout et rien a la fois. J’ai incarné le guerrier barbare, la déesse éploré et leur enfant.”

Il s’assit de nouveau, vacillant légèrement

“Je suis fatigué de ce monde Ajito. J’ai tout fait et plus rien ne m’amuse a la fin. Même notre plan génial ne m'intéresse plus maintenant que j’ai assisté a la rencontre de masses galactiques si puissantes qu’elles feraient trembler les dieux de ce monde.”

Le Boss eu une idée, un grand sourire sur le visage

“Laisse moi te montrer ce que j’ai pu voir. “

Il appuya sur le bouton, qui se révéla être un panneau, révélant derrière un portail au dimensions gigantesques. Des anneaux se mirent a tourner à une vitesse folle, jusqu'à ce que le bruit assourdissant se calme d’un coup, laissant découvrir l’espace. D’ici, on semblait être dans l’espace, flotter comme dans un vaisseau. En dessous, une planète énorme, entièrement verte et éclairé par plusieurs soleils.

“Tu connais un certain Raneas non ? C’est un jeune extra terrestre venu d’une planète lointaine. C’est assez amusant de savoir que mon grand-père le connaissais personnellement. Une de mes premières envies avec ces pouvoirs a été d’observer la destruction d’un monde nommé Baelfire, le monde natal de ce Raneas. Et je souhaite partager cet instant avec toi. Comme je sais que tu ne bénéficie pas des pouvoirs que j’ai, ce portail a un effet similaire, et permet d’explorer le temps et l’espace. ”

Stinger se souvenait de la première fois qu’il avait vu la scène. Évidemment, il se passait la même chose. La scène durerais si peu de temps que le Boss eu peur que Ajito ne compris pas ce qui se passait. Un trou noir a une vitesse incalculable passa a moins d’un kilomètre de la planète, provoquant en quelques secondes l’effondrement de celle ci sur elle même. De l’espace, il était triste de voir tant de vie tué en moins d’une minute. On pouvait même apercevoir les quelques sorts magiques lancé de la surface pour tenter de protéger certaines villes, mais sans aucun résultat. La puissance du cataclysme était trop forte

“Le pire dans cette histoire, c’est que ce trou noir a été créé par un mage, qui l’a lancé comme une vulgaire balle de tennis et qui a volontairement raté sa cible, pour entendre souffrir ces personnes. Les habitants de cette planète étaient sur le point de découvrir une forme de puissance si grande qu’elle aurait pour effet de contrôler le temps et de pouvoir affronter celui qui se fait appeler Dominus.”

Pendant un moment, Stinger semblait perdu dans ces pensées, une fois de plus la pipe à la bouche. Il repensait a ce qu’avait fait Higginbotham. C’était bien évidemment la seule solution au problème qu’ils avaient tout deux entrevus, mais allait elle entraîner ces mondes paisibles dans les limbes de la souffrance qu’a vécu Baelfire?

“Ajito, je suis mort et ce que tu vois ici de moi n’est qu’une projection que j’ai pu créer dans le millionième de temps qu’il me restait avant de ne plus pouvoir penser. Mon pouvoir me permet de connaître le futur et les branches qu’il pourra prendre, de prédire les grands axes qui arriverons, mais plus le temps s’écoulera moins je ne pourrais être sur de quoi que ce soit… Mais mon intelligence est stocké ici, dans cet immense pièce. Mon esprit divague a travers ces machines que j’ai créé.”

Le Boss lâcha sa pipe, pour approcher d’Ajito et l’enlacer, comme on enlace son fils. Il était fier de lui et de ce qu’il faisait. Malgré la projection, Stinger semblait en chair et en os, la chaleur de son corps et le coeur battant comme n’importe quel humain. Cependant, on ne pouvais pas le toucher, simplement le sentir, comme une présence.

“Ajito, je suis fier de ce que tu es devenu, de ce que tu représente pour tout les gens autour de toi. Ne redeviens pas ce que tu a été a un moment, reste le gamin un peu fou que j’ai toujours apprécié.”

Finalement, il le savait, il ne lui dirait pas qu’il fut son père. Il n’avais pas besoin de savoir. Et si un jour il devrais le savoir, il l'apprendrais par lui même. Cela été une autre vie, celle de Robert White, pas celle de Boss Stinger. Dans un sens, le père d’Ajito était mort le jour ou Boss Stinger c’était relevé. Quand il relâcha l’homme, une larme roulait sur sa joue. Il l’écrasa, récupéra sa pipe et repris

“Tu ne sera plus jamais dérangé par Higginbotham. Il est parti loin, avec le Coeur de Fer et une équipe qui aura consommé de l’épice. Il ne reviendra des profondeurs de la galaxie que si un jours il réussit a vaincre ce Dominus. Avec l’aide de ton ami Raneas et d’un héros terrien du nom de “Comédien”, ils sont parti probablement pour toujours. Apparemment, leur route est guidé par un moine télékinesiste du nom d’Ellias, c’est en tout cas la dernière chose qu’il m’a dit avant que je ne rende l’âme. J’aurais aimé que tu leur dise au revoir, mais assez de larmoiement comme ça.”

Alors qu’il allait se rasseoir et arrêter la transmission, il décida de donner cependant une dernière information a Ajito

“Mon ami, tu dois cependant savoir une dernière chose avant que je te laisse pour de bon. Tu as une soeur, une petite fille qui répondait à l’époque au nom de Illya. Je sais que je te donne bien peu d’information, mais je sais que tu l’a retrouvera avec ça, pas besoin de plus pour un homme qui a détruit des soleils et affronté des peuples entiers! Haha”

Le Boss pris une grande bouffée de sa pipe

“Tu va ma manquer, plus que tu ne peut le penser mon jeune… ami”

Et c’est sur ces derniers mots que la dernière projection du Boss disparut, et ce pour toujours. La salle fut silencieuse tout d’un coup






“Bonjour Raneas, Comédien et Ellias. Heureux de vous retrouver avec notre ami Higginbotham”
Le vieil homme souriait, assis sur ce qui semblait être un simple siège en osier, habillé d’un costume entièrement blanc. La pièce était un simple cubes au murs rétro-éclairé par un blanc éclatant. Une pipe à la bouche, il semblait serein. Malgré l'âge avancé, on reconnaissait sans aucun doute le Boss sous cette barbe fournie mais bien taillé. Il avait gagné cependant en prestance et en calme et observait avec un sourire en coin une bien étrange assemblée.

“Nous voici réuni tel vos minutemen ami Comédien, un commentaire à ajouter?”

Le petit sourire de Stinger accompagné de sa pipe fut récompensé d’un sourire carnassier accompagné d’un cigare pour Blake.

“Tant que tu me sort pas une carte de la galaxie en m’expliquant qu’on peut sauver cet univers, tout ira bien papy”

Une bien étrange assemblée s’était réuni autour de la tombe de Robert White, alias Boss Stinger troisième génération. Face a lui, l’équipe qui allait essayer de dominer le monstre qui hantais les tréfonds de l’univers. L’équipe était bien étrange : un télékinesiste au origines africaines, deux humains sans quasiment aucun pouvoirs et un Baelerien, dernier Polyformiste de sa race.

“On ne sauveras pas l’univers, il na pas a être sauvé. On va juste… “s’amuser”, selon vos termes. Il y a une entité capable de détruire n’importe quel forme humaine et si elle était a portée de cette galaxie, elle nous aurait déjà écrasé en moins de temps qu’il n’en faut pour l'imaginer. Cependant, nous avons une arme qu’elle ne pensais pas caché ici : l’épice. Avec nos connaissances et notre expérience, il sera peut etre possible de le tuer. Cependant, c’est un voyage probablement sans retour, ou la loi d’enfer et paradis n’existe pas, ou la mort st définitive et sans aucune possibilité de sauvegarde.”

“Pleins de funs! Une bande de mecs au fin fond de l’espace sans nibard, ca va puer les couilles moi je vous le dit haha”

“L’équipage du coeur de Fer s’est vu doté d’une petite partie des même pouvoirs que le capitaine Higginbotham. Vous aurez aussi le minimum nécessaire pour vous permettre de survivre dans ce qui semble être un monde de chaos et de destruction. Ces lieux sont si puissant que le portail qui se trouve dans cette pièce ne peut pas vous emmener la bas, trop d’interférences pour s’y rendre.”

Ellias s'avança, entièrement dans une armure blanche de guerrier, un style un brin futuriste. La voix enfantine qu’il avait pu avoir avait changé en voix de baryton

“Je croyais que cette machine pouvais voyager dans le temps. Il n’est pas possible de ce rendre la bas avant la création de ce monstre et d’attendre sa venue? Le tuer dans l’oeuf ?”

Stinger pris une grande bouffée de tabac

“Nous pourrions faire ainsi, mais le portail n’est pas assez grand pour accueillir le Coeur de Fer, et vous aurez besoin de lui pour accomplir votre mission. Et vous oubliez jeune homme que ce portail peut voyager dans le temps mais qu’il ne permet que d’observer. Je suis le seul ici a pouvoir agir a rebours dans le temps, ce pouvoir est bien trop grand a laisser entre toute les mains.”

Cette fois ci, ce fut à Raneas d’intervenir. Il arborait la même armure qu’Ellias, avec la particularité cependant d’avoir en plus une cape recouvrant une grande partie de son visage

“Quand nous serons la bas, quel moyen avons nous de vaincre cette bête?”

“Il n’y en a pas, je le crains”

Un silence s’installa, et dura jusqu'à ce que le Comédien s’impatiente et demande la suite, avec la délicatesse d’un char d'assaut russe

“La solution, vous allez devoir la trouver seul, dans les méandres du temps et de cette galaxie lointaine. Ceux qui ont créé ce monstre devait au moins savoir comment l'arrêter.”

Comme pour conclure le tour de parole, Higginbotham parla. Dans son costume blanc, il était bien différent du dernier Boss Stinger. Il était bien plus lumineux, plus charismatique.

“Vos pouvoir dépasse les miens Robert, je n’arrive pas a voir notre futur clairement, la dose d’épice que j’ai pu avoir est bien inférieur a la votre. Quel est notre destiné?”

Stinger garda le silence, cette fois ci respecté par Blake

“Dans des millions d’univers, j’observe votre mort à tous, dans certain je vois la victoire. Dans d’autre je vois la destruction de la vie tel qu’on la connais. Je ne peut vous donner la méthode pour survivre, cela va être a vous de découvrir comment vous en sortir. Pour vous, mon successeur, votre travail va être d’expérimenter vos pouvoirs et de les mettre a contribution pour devenir plus puissant. J’ai certes pris plus d’épice que vous, me donnant accès a plus de pouvoir plus rapidement, mais vous pourrez aller bien plus loin, vu que vous avez survécu a l’agonie. Les légendes parlent de maîtres du temps ayant la possibilité de matérialiser les dimensions entre elles et de créer autour d’elle des choses qui n’existe pas. A vous de découvrir votre destiné et ce que vos pouvoirs vous réserve”

A vrai dire, Robert White ne pouvais ajouter qu’une seule chose a tout cela : quelque soit l’issue de cet histoire, l’épopée en serait palpitante.

“Mes amis, Catleia vous accompagnera et sera votre IA, elle vous donnera acces a toute mes connaissances de bases. Vous n’aurez pas la possibilité de savoir comment gagner, mais vous aurez au moins des conseils plus ou moins utile.

“Mais c’est une personne physique la Catleia, ou c’est juste un gros paquet de lignes de codes?”

Etonnament, c’est Raneas qui se chargea de réponde, comme si il connaissait deja Blake

“Bon dieu Comédien, vous ne pensez qu’avec votre queue ou vous faites parfois un effort?”

“Je fais un effort, mais pas quand on refais une réunion de super-héros qui partent a l’aventure. On dirait le début d’un bouquin de SF pourri pour gamin de treize ans. Il ne manque plus qu’une femme se pointe en court de réunion pour caler le quota nibard de l’aventure”

Au même moment, la porte derrière eux s’ouvrit dévoilant une femme dans la même tenue que Higginbotham, avec les yeux d’un même bleu azur

“Eh voila ! Vous avez pas aussi un bon gros jingle pourri tant qu’a faire ? Parce qu’il faut aller jusqu’au bout maintenant! Tant qu’a faire!”

La femme semblait avoir une vingtaine d’année selon son visage, mais ces cheveux blanc long qui lui arrivait jusqu’au bas du dos lui donnais une apparence céleste. Sa voix était incroyablement douce mais terriblement glaciale. Sur tout son corps, on pouvais voir des appareils éléctroniques.

“Ami Comédien, je suis Catleia. Fille de Victor White et soeur de Robert White. Ne vous abusez pas sur mon visage qui vous paraît peut être juvénile, j’ai aujourd’hui le même âge que mon défunt frère auquel vous étés en train de parler. Si vous le voulez bien, nous allons devoir y aller, vous aurez tout le temps que vous souhaitez pour parler a bord du Coeir de Fer qui nous attend.”

Stinger arborait un petit sourire en voyant la consternation de Raneas et Ellias, qui avait du mal a cacher leur étonnement quand a cet annonce. Le comédien, lui, avait définitivement craqué, voyant désormais cette expédition comme une télénovela de mauvais goût. Il ne s'attendait plus qu’a un couple homo entre Raneas et Ellias, et çà aurait été parfait dans son style.
Higginbotham regarda Raneas et Ellias et leur ordonna de monter dans la navette et de les attendre, lui et Catleia. Ils devaient encore parler au Boss. Quand ceux ci furent loin, Robert White repris

“Vous etes l’avenir de cette civilisation. Catleia, Higginbotham, j'attends de vous de grandes choses, et je sais que c’est la dernière fois qu’on se voit. Quand vous serez revenu, mon module prédictif aura expiré et mes messages pré-enregistré auront tous disparu. Nous sommes aujourd’hui les trois derniers descendant de la grande famille des White, celle qui batit l’univers tel que nous le connaissons. Nous nous devons de respecter des aujourd’hui nos engagement. Je le comprend aujourd’hui, et le financier de Tropicaland a disparu en moi. Il ne me reste que la mission que Père et les pères de nos pères nous ont confié : faire perdurer l’espère humaine.”

“Robert, vous allez… tu vas me manquer, pourquoi on doit arrêter nos aventure la? On en a fait du chemin depuis ce petit bureau dans Tropicaland. Je sais que tu as fais des erreurs et je ne t’ai jamais jugé pour tout ca. Je t’aime petit frère”

Catleia semblait avoir la voix chevrotante. Elle serrait aussi fort qu’elle pouvait la main de Higginbotham, tout deux en face du spectre du Grand Requin de Dosatz.

“Catleia, je n’aurais jamais pu devenir qui je suis sans toi. Dans nos querelles et notre distance j’ai pu me construire. Tu va me manquer, comme tout ça”

Il fit un signe pour montrer tout ce qui l’entoure.

“Mais mon temps est passé, aujourd’hui, c’est à la nouvelle génération de prendre le relais. Et toi, ma soeur, tu fais partie de cette nouvelle génération.”

Higginbotham serrait contre lui Catleia, qui essayait de ne pas perdre la face malgré ces yeux rougis. Elle voulais parler, mais ne pouvais rien dire, et c’était pareil pour le nouveau Boss Stinger. Ils ressemblait a deux enfants qui partait pour la première fois a l’école, abandonnant leur parents.

Robert White souria une dernière fois. Il se dirigea vers son fameux siège en osier, pour finalement s’endormir le plus naturellement du monde, et disparaître.

Quand Higginbotham et Catleia arrivèrent au vaisseau, ils pleurèrent, et Comédien comme Raneas respectait en silence cette scène.

La salle fut silencieuse tout d’un coup


Quand chaque homme et femme était passé dire au revoir au Boss, la salle se ferma définitivement, jusqu’au moment ou Nate reviendrait, peut être jamais.
Pour la dernière fois, les Stinger régnèrent sur Léto. Pour la dernière fois, on put entendre un rire reconnaissable entre tous. Pour la dernière fois, le vent de méthamol fit l’écho les délires mégalomaniaques du Boss

A ce moment la, les travailleurs de Léto respectèrent le dernier souhait de leur dirigeant : ils devinrent libre et la propriété de l'astéroïde revint a Nate. La surprise serait révélé pas longtemps après la fermeture du tombeau

A ce moment la, sur Dosatz, les trois requins géants moururent, leur maître ayant définitivement disparu. L’ère du Maître des Finances s'arrêta net

A ce moment la, quatre héros partait pour une aventure au fin fond d’une autre galaxie, détruire une force maléfique immense.

Et quand l’humanité aurait déserté la planète, le tombeau suivrait la course qu’il avait prévu en plongeant dans le coeur magmatique de la planète désertique, le bouclier thermique étant conçu pour résister a ces chaleurs. Ainsi, il serait enfin au coeur de la planète qui aura vu naître cette nouvelle Ere.

Le désert fut silencieux tout d’un coup

“Mort ? Qu'est-il arrivé ?” demanda Jade

“Crise cardiaque” souffla Ajito, “juste comme ça...”, il claqua des doigts.

La pyramide de diamant était énorme. Ajito secoua la tête en riant un peu .Le boss était vraiment impressionnant. Certains disent qu’a défaut d’être égaux dans la vie, on l’était dans la mort. Cette pyramide était bien une preuve du contraire tellement flagrante. Ajito rit de bon coeur alors qu’il passait les scanner pour pouvoir rentrer.

Ajito profita de sa solitude avec le Boss pour parler librement.

“alors tu es mort… moi aussi, bientôt, ici, sur Métamol. Je pourrais fuir mais à quoi bon… On échappes pas aux prophéties boss. Tu le sais, tu as pris de l’épice. On a voulu changer le monde hein ? mais au final… On était si vieux. J’ai l'impression qu’on est arrivé trop tard dans un monde un peu trop grand”

Ajito s’assit par terre en face du sourire bienveillant du Boss. Quelques larmes perlèrent au coins de ces yeux qu’il frottait distraitement avec sa main droite.

“Qu’est-ce qu’on est Stinger ? Tu t’en vas et la seul chose qui reste c’est un gros bâtiment que personne ne prend le temps d’honorer si ce n’était pour moi et ceux que j’ai ramené qui ne te connaissent même pas vraiment. Tu es mort et le monde est passé à autre chose. Mon sort dans tout ça ? Le même en plus pathétique... Quand je vais mourir, nul sépulture émergent du sol pour Ajito. nul monument à sa gloire. Je vais disparaître et personne n’en aura même conscience.”

“Bonjour Ajito”

“Oui, ça aussi… Bonjour… J’ai aucune envie de te dire bonjour. Je t’en veux d’être mort Stinger bon sang. Quand Priscilla est morte… J’ai eu envie de tout arrêter. La mort de Priscilla et toute cette fatigue que j’ai accumulé pendant les siècles. Boss, j’ai voulus me laisser mourir…”

Ajito enleva son costume pour montrer un troue à la place de sa poitrine, en souriant alors que les larmes ne cessait de s'amonceler sur le bord de ces yeux.

“Je ne peux pas, j’ai essayé mais je ne peux pas. C’est logique en vrais, je ne suis qu’une coquille vide. j’ai tout essayé, je fonctionne même sans manger, sans sans respirer, sans boire. Je suis un cadavre animé par le flot d’énergie constant qui me traverse !”

Ajito marquât un temps d'arrêt.

“Puis je t’ai rencontré. Tu avais une vision, comme je n’en avais plus moi-même depuis la mort de Priscilla. Je me suis soustrait un peu de mes problèmes… Je pensait vraiment qu’ensemble… Après Métamol, on leurs donnerait à tous une leçon… Ensemble… Mais tu es partit toi aussi. Une crise cardiaque, c’est tellement ridicule. Au moins pour Priscilla, je peux haïr Claire, mais pour toi, je ne sait pas qui détester.”

“Tu sais, j’ai du préparer ce que j’allais te dire pendant ce qui te semblerais être plusieurs mois, je t’avoue que je ne sais même pas par ou commencer, malgré ce long moment mais je ne sais pas par ou commencer, ou par quel endroit terminer ”

“Tss... “ Ajito s’allongea calant ces mains derrière sa tête. “Moi non plus je ne sait pas comment te dire au revoir… On est quitte je suppose” Ajito ferma les yeux.

“As tu un jour entendu parler de l’épice? Un conte pour enfant pour certain, une légende pour d’autre. Le pouvoir de vivre le passé, présent et futur dans un même instant. La capacité d’entrevoir l’arbre infini du temps, de parcourir ces ramifications ou de remonter a sa source…”

“Oui, bien sure que j’en ai entendus parler… J’ai fusionné un bref instant avec cette planète, beaucoup de ces secrets sont dans ma tête. Je devrais peut être chercher à en avoir… j’ai découvert que certaines informations que j’ai sur mon passé son contradictoire. Tu en penses quoi Stinger… Je me demande si mon cerveau refoule, tu penses pas que ce serait un comble ? Je peux lire les penser les plus intimes de tout le monde, sauf de moi même… Je me connais moins que chaque personnes que j’ai croisé. C’est fous, souvent je doute, je ne me reconnais pas dans le miroir parfois, je ne sait pas si je suis “moi””

“Aujourd’hui, je connais le moindre détail de la galaxie et je peut voir des évènements si brefs et invisible au yeux humains qu’il te semblerait improbable. J’ai vu la destruction de l'espèce humaine, j’ai vu la haine profonde, l’amour intense. J’ai vécu les grandes guerres, j’ai été tout et rien a la fois. J’ai incarné le guerrier barbare, la déesse éploré et leur enfant.”

Ajito commença à rire en posant ça mais sur son front et en secouant la tête, “Boss… Je suis comme ça. Je connais le moindre détail de tout ce sur quoi se pose mes yeux, j’ai vue la destruction de peuples, j’ai été chaque personne à qui j’ai parlé, chaque personne que j’ai tué, chaque personne qui a posé ne serait-ce qu’un pied là ou je marche. Tu as vu plus que moi, peut être, mais crois moi, je suis bien plus proche de ce que tu es que tu ne semble  le penser.” Avec une pointe de malice, Ajito ajouta  “alors, ça fait quoi d’être un dieu ?”

“Je suis fatigué de ce monde Ajito. J’ai tout fait et plus rien ne m’amuse a la fin. Même notre plan génial ne m'intéresse plus maintenant que j’ai assisté a la rencontre de masses galactiques si puissantes qu’elles feraient trembler les dieux de ce monde.”

“Même pas drôle…” dit Ajito en faisant la moue “Mais et moi !? tu crois que je ne suis pas fatigué ? , alors quoi ? c’est ça ta solution ? Place au jeunes ? Adieu à nous ? Et en quoi je dois croire ? que mon successeur sera un meilleur moi ? la belle affaire.”

Le boss lui montra la destruction de Baelfire. Cela ne fit pas beaucoup réagir Ajito.

“Boss… Nous somment ce magicien. Pas de manière littéral, mais j’ai agis comme lui. Toi aussi, on a tout les deux détruit des vies en jouant. Parfois plus, parfois moins. Ta richesse viens à un coût, tout comme mes pouvoirs, on le sait tout les deux. C’est pour ça qu’on a essayé de faire mieux… Mais là, c’est la fin. On est mort et tous s'arrête. Au final, plus rien n’est vraiment important”

Après ça, Le boss continua de parler et Ajito écouta jusqu’à la fin. Quand le silence revint il fut prit d’une forte nausée.

“Une soeur !”

Ajito essuya rageusement son visage et ces yeux.
“J’ai une soeur… c’est elle qui va me tuer ! c’est tellement logique ! tout ces signes et je n’ai pas compris ! Stupide Ajito ! L’épice ! Si je dois nourrir, je dois d’abord savoir !”

Il se leva d’un coups et super teleporta de l’épice. Il la consomma rapidement. Ces pupilles se dilatèrent rapidement, chacuns de ces muscles se détendirent.

Il éclata de rire, ces épaules tressaillirent et sa tête se baissa. Ces pouvoirs étaient décuplés, sont champs de contrôle d’énergie s’élargie.

“Le jour où Ajito va mourir, la mort elle même viendra le chercher. Boss, on échappe pas aux prophéties. C’est drôle Boss, tu as vue l’univers ? tout se monde ? l’univers, le multivers ? C’est drôle… je… Je n'existe que dans trois monde. Pourquoi ?”

Ajito se téleporta, il apparut dans un complexe militaire en face d’un autre Ajito aux jambes cassées. Sur une chaise, shinrei, gravement blessé en face d’eux, un Ellias adulte.
Ce dernier lui fit signe avant de s’en aller Ajito absorba l’autre Ajito.

Ajito se téleporta  et apparut devant un conteneur qu’il ouvrit, il y avait un Ajito coupé en deux dedans. Ajito rit,

“allez, on ne peux pas nourrir, mais on ne se régénère pas… ça va être chiant pour marcher nan ?”

L’autre Ajito ouvrit les yeux avant de demander “Mais qui es-tu ? moi ?!”

Ajito sourit

“Je suis la mort, souviens toi de la prophétie.”

Ajito absorba l’autre Ajito et se téleporta.

Il apparut dans le caveau du boss souriant, après avoir récupéré les autres Ajito, sont pouvoirs était infiniment plus grand. De petits éclairs tournoyait autour de lui.

“Dehors, ils me prennent pour un Dieu, ni eux ni moi n’avaient idée de combien ils avaient raison. Si les sayan ont leurs super sayan, je suppose qu’on peux dire que je suis le Super Ajito maintenant. Tu en penses quoi Pluie ?”

Pluie étaient là assis, souriante. “pourquoi tu m’as téléporté ici ?”.

“Parce que tu vas tuer Ajito, sauf que c’est à la mort de me chercher… Et je suis la mort. Or c’est toi en face de moi. Donc… tu es moi ? On échappe pas aux prophéties et je sent ton énérgie… on est la même personne ?”

Pluie se gratta la tête, “je ne comprend rien à ce que tu raconte”

A se moment, le pouvoir de lecture d’Ajito vit… Il vit tout et fut frappé par une terreur indicible.

“Je ne vais pas mourir… Je ne suis pas Ajito. Ajito ne vas pas mourir, il est mort il y a longtemps. Et nous l'avons tué. Nous somment sa soeur. Quand on dévore quelqu'un, on absorbe ces pouvors. Dévorer Ajito à briser nos flux énergétiques et nous a vider de notre énergie. Sauf que tu est une entité d'énergie pur donc en perdant mon énergie je suis devenus un corps vide ! une carcasse... C'est pour ça ! c'est pour ça que mes souvenirs sont incohérent avec la réalité de mon passé ! j'ai voulus prendre sa place par culpabilité ! et quand mon énergie se renouvelle, si je n'y repose pas mes souvenirs, je les perds. Je ne suis pas Ajito.”

“Tu as les souvenirs d'Ajito, tu as été Ajito plus longtemps qu'Ajito nan ? m'enfin en vrais je m’en fiche” dit Pluie qui commençait à s’ennuyer. “qu’est-ce qu’on fait ?!”

“C’est simple, je suis un corps vide et toi tu n’as pas de corps.”

Ajito se téléporta en face de Pluie et avant même qu’elle ne puisse réagir, il lui transperça le coeur puis l’absorba. Ajito redevint alors Lily, ces dents devinrent pointus.

“Et voilà Super Pluie niveau 2 ? Si je comprend bien, nous avons des pouvoirs illimité mais les utiliser nous fait disparaître dans un monde supérieur en nous faisant perdre contenance. Ressuscitons ajito.”

Lily leva une main, et chaque atomes qui, des siècles plutôt formait le premier Ajito se rassemblèrent. elle ramena son âme à la vie.

Elle sauta à son cou en pleurant

“Bonjour Ajito, ça m’a prit du temps mais… Bienvenue grand frère. Je suis tellement désolé de t’avoir tué”

le nouvel Ajito semblait surpris “ne pleure pas, c’est pas grave, on est de nouveau ensemble petite soeur, il la prit dans ces bras”

Elle le regarda avec un air désolé. “Je suis morte Ajito, pour te ramener à la vie. désolé.”

Le nouvel Ajito complètement affolé lui dit “Non ! tu n’as pas le droit !” il commença à pleurer “Je devais te protéger, j’aurais du rester mort ! Non, tu n’as pas le droit de mourir”

Elle sourit. “Désolé, je n’avais pas le choix. Par contre, j’ai été toi pendant longtemps, je te lègue ça, c’est un livre écrit comme les tiens pendant ton entraînement, tu es le seul à pouvoir le lire. Il y’a ta vie telle que je l’ai vécu.”

Le corps sans vie de Lily tomba sur le sol et quelque part, la vie quitta aussi un courageux petit fauteuil rouge. Ajito pleura longuement en tenant son cadavre puis lue le livre en utilisant ces pouvoirs. Il décida de continuer l’oeuvre de sa soeur. Il s’arracha le bras pour pouvoir placer le bras mécanique à la place. Personne ne pourra vraiment dire la différence, si ce n'est qu'il était légèrement plus petit, moins imposant, avec les yeux moins lumineux et moins souriant.

Il sortit de la pyramide et cligna des yeux pas encore habitué à la lumière. “c’est partie ?”

Ajito venait de claquer des doigts. Jade le regarda de sa petite hauteur : tout était impressionnant, le prophète, son stoïcisme et la nouvelle qui était déroutante. Cet homme si puissant disparu... comme ça ?

Ils étaient à présent devant un monument grandiose ; depuis quand un tel bâtiment était-il sur Métamol ? S'était-il construit à la mort du "Boss" ? En combien de jours ?! Qui étaient ces types complétement surhumain qui même dans la mort réalisait des miracles ? Elle suivit sans trop réfléchir le guide -que faire d'autre ?- et pénétra dans le deuxième dôme de Métamol.

"Quel genre de tombeau scanne ses visiteurs ?" Elle regarda un droïde l'identifier et lui faire signe de se diriger vers un vestibule alors que le demi-ange avait accès à une salle lumineuse.
"Je n'ai pas accès donc, je comprends, ce privilège est réservé à ses proches donc ?"
"Au contraire Miss Highwind, vous serez la suivante à entrer. Monsieur Stinger vous a mis sur la liste de ses "invités"."
"C'est... fort aimable à lui." dit-elle, un peu gênée, n'ayant pas vraiment besoin de se recueillir. Elle patienta tout de même, admirant l'architecture et la technologie qu'elle abritait. Dommage que l'empire de Stinger s'arrête.
"Qu'en est-il de l'aménagement de Métamol ?"
"Elle se terminera de façon posthume. Monsieur Stinger a prit toutes les précautions pour que cette planète reste libre et se développe avant de tirer sa révérence."
Elle sourit, espérant néanmoins que cette "liberté" ne soit pas un mensonge et que cette mort ne soit pas une mise en scène manipulatrice. Elle s'étonna même de sa paranoïa, mais quand il s'agissait de génies construisant des dômes sur sa planète elle devenait étrangement suspicieuse.

Elle finit par voir la porte s'ouvrir après une éternité : Ajito sortit de la pièce, enfin. Jade s'attendait à tout, à le voir pleurer, rire, lui qui était si insondable... Mais elle n'avait pas imaginé qu'il aurait changé à ce point. Le deuil pouvait-il chambouler à ce point un homme, au point de lui faire perdre de sa majesté, de son assurance ? Cette lueur dans son regard, sa démarche, sa voix : tout indiquait qu'il s'agissait d'un autre qui sortait à présent. Elle n'osa pas lui parler et le robot hôte lui fait signe de prendre la suite d'Ajito. Elle vit alors dans la pièce comme un corps étendu au sol qui se téléportait. Il y avait du sang, beaucoup de sang. Avait-elle compter trois bras à ce cadavre ? Qu'est-ce que tout ceci voulait dire ?

"C'est à vous. Miss Highwind."
"Attendez !"

La porte se referma sur le néant. Plus rien autour, plus de trace de sang, ni même d'odeur. Elle était complétement isolée... Et piégée.

"J'aime pas ça du tout." dit-elle à voix haute.
C'est alors qu'un vieillard attira son regard : était-il là depuis le début ?

“Bonjour Jade”
Elle ouvrit des yeux ronds, le reconnaissant : c'est comme si tout le charisme et la sagesse d'Ajito avait été aspiré par Stinger, que les rôle s'étaient inversés. Ajito était un candide jeune et Boss un... demi-dieu sans âge. Et à elle, qu'allait-il lui faire ? Il n'était absolument pas mort en tout cas !

“Vous savez Jade, vous devez penser que nous nous sommes bien peu connu, j'imagine que la chose doit vous étonner si vous faites partie des personnes a qui j’adresse un message. Pourtant, vous êtes unes des personnes a laquelle j’ai du offrir le plus ma confiance.”
"Est-ce que... Vous vouliez que je prenne soin de lui, soin d'Ajito ? Manifestement il n'avait pas besoin d'un nouveau bras, mais vous m'avez engagé pour que je le soigne, que je le côtoie. Vous tenez beaucoup à lui non ?"

Il la fixa, presque attendri devant son erreur. Cela la chamboula plus que cela n'aurait dû et pour toute réponse elle fronça les sourcils, méfiante. Il activa alors un portail. Calme, elle était néanmoins sur ses gardes, ne comprenant rien : venait-il de passer à travers cette raie de lumière ? Il fit apparaître un accès vers une nature reposante et généreuse : quant il s'approcha vers elle pour la tirer avec lui vers ce paradis il prit des traits plus jeunes. Elle frissonna, pas de peur, pas de méfiance... de quoi ? Ce frisson, elle ne savait même pas ce qu'il était... et lui alors qui était-il ? Stinger ? Il semblait être une tout autre personne, quelqu'un qu'elle aurait pu connaître, elle le sentait, mais pourtant nul doute que ce regard profond était toujours le même que celui de ce milliardaire qui avait servit de l'alcool à Hikari et elle il y avait des semaines.
Il lui narra cette terre éloignée, inaccessible et secrète. Jade s'en fichait presque, ce qui était inaccessible ici était la vérité qu'elle avait perdu. Ce n'était pas parce qu'elle était à l'autre bout de l'univers qu'elel avait perdu ses repères, mais bien parce qu'il était là.

Ce jeune homme souriait, presque apaisé : elle eut la prétention de penser qu'il était ravi d'être avec elle, mais c'était impensable, elle était bien trop vieille pour lui. Le moment était pourtant romantique et elle se laissa aller à la contemplation sans pouvoir y résister... Tout ceci avait un goût similaire à cet alcool qu'il avait servit lors de leur rencontre : comment cet homme faisait-il pour être aussi entêtant et aussi enivrant ?

Ils finirent leur balade sur une planète qui lui rappelait Métamol. Le coucher de soleil transformait en océan de lumière le désert : ravis, presque dansant, des créatures géante dessinaient des arches en l'honneur de l'astre solaire. L'air avait un fond sucré.

Il annonça que l'heure du départ était proche et elle se trouva à ressentir une frustration ? Elle ne voulait pas qu'il s'en aille. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait répondu à aucune question ? C'est alors que ce magicien de l'univers rougit, face à elle, la naine. Son coeur fit un bond dans la poitrine, comme si son corps savait à l'avance ce qui allait se produire : elle eut la surprise de le voir se pencher vers elle pour lui voler un baiser. Il n'était pas là... Mais elle pouvait ressentir autant voire plus que lorsqu'un homme vous embrasse. Ensorcelée, elle se laissa faire avant d'être prise de panique.

“Nous nous sommes aimé Jade. Nous avons vécu ensemble des moments qui était si magiques que les prononcer serait un blasphème à leur pureté. Tu as fais de moi l’homme que je suis aujourd’hui.”
"Non.... non..."
“Tu savais que le mot de passe du Coeur de Fer, c’est Heart Jade ? Même sans le savoir, j’étais attaché a toi.”
"Sans le savoir ? Non mais... non !"

Alors que le soleil l'éblouissait quand elle regardait sa silhouette en contre jour, elle ferma les yeux poru ne plus jamais le revoir.

"Non !!"
Déjà le coucher de soleil avait laissé place à la salle d'hologramme et de téléportation.
"Non !! NOOOON!"

Elle plaqua ses mains sur les murs, criant pour qu'il revienne. Elle tambourina les parois, se cognant même la tête : Ce silence était oppressant, et pas seulement dans cette pièce, dans sa mémoire également. "REVENEZ !! REVENEZ ! RE.... RO.... Robert" Elle fut prise d'un vertige horrible et commença à avoir les larmes aux yeux. Elle ne ressentait pas de l'amour, mais de la haine, un sentiment de trahison, d'abandon. Pourquoi ? POURQUOI ?!

Ses pas maladroits et déséquilibrés la menèrent vers la porte et elle se précipita vers le robot et l'agrippa. "FAITES LE REVENIR !"
"Il est mort mademoiselle."

Elle resta bête un instant et finit par grogner en lâchant le droïde, frappant du pied le sol, résignée. Son regard perdu dans le vague finit par s'éclairer de stupeur. Elle se retourna vers le droïde malmené et elle le saisit à nouveau : le pauvre apeuré ne put esquiver sa prise et déjà elle lui déplia le bras pour regarder son articulation.
"Mademoiselle ?"
Jade se figea, encore plus blanche qu'une métamole pouvait être. Ce mécanisme...
"Quel est le nom de ton constructeur ?"
"Pardon ?"
"QUI EST TON CRÉATEUR ?!"
"Cette donnée est indisponible, mon historique est corrompu."
"Quelle année ? Tes premières archives datent de quand ?!"
".... 993 !"
Elle le lâcha. Elle n'avait que 13ans à cette époque, c'était impossible qu'elle ait pu le concevoir, pourtant, sa mécanique était bien la sienne. Jade prit sa tête dans sa main, et dans un dernier moment de lucidité demanda :
"... Quel est ton nom ?"
"RA-31. A votre service."
Elle eut presque la larme à l’œil tant tout ceci était absurde. Elle recula et ses lèvres tremblaient... La mécano regarda autour d’elle comme si tout l'univers venait de changer d'apparence : tout était devenu impossible, rien n'avait de sens.

Elle ne pouvait plus supporter tout ça, elle était en train de devenir folle ! Pour que cela soit réel ce robot, Stinger ou elle auraient du voyager dans le temps !

"Je le déteste." murmura t-elle. "Je le déteste !" pesta la jeune femme impuissante devant l'immensité du monde et des mystère de cet homme bien trop puissant pour elle avant de partir en courant loin. Très loin. Loin de ce temple, de métamol... de ce moment.

Ajito ferma ces yeux quelques instants, le bruit du monde extérieur ne lui semblait même pas parvenir à ces oreilles. Il laissait couler le vent sur sa peau, sentait sa cage thoracique aller et venir au rythme de sa respiration. Il écoutait avec attention son sang qui pulsait dans chaque parcelles de son être.

Il était vivant. Il se sentait en mouvement, comme une glorieuse mécanique de chaire. Bien sure il ressentait toujours cette boule dans son ventre du à la perte de sa soeur mais il avais cessé d’être si longtemps que cette re découverte de lui même, du monde, de tout était indescriptible. Voilà il est Ajito, il est l’hybride, il est le seigneur de Métamol, il est le guide. Plus important encore que tout cela, simplement, il est.

Un coups de coude de Kym le ramena à la réalité, elle fumait le cigare. Cette odeur acre elle aussi était une re découverte pour Ajito, tout ce temps à ne rien sentir, à ne rien faire. Il sortait de l’état de rêverie dans  lequel il se trouvait et leva ces yeux vers Kym. Elle était effectivement presque aussi grande que lui. Qu’elle était étrange à lui poser toute ces questions. Ajito n’avait parlé à personne de nouveau depuis des siècles, depuis sa mort en fait. Il la scrutait du regard, comme s’il essayait de percer à travers elle. Il était Ajito, mais sans capacité de lecture. Il se demandant se que ça pouvait être de posséder ce pouvoir comme ça soeur.

Rencontrer quelqu’un sans pouvoir comprendre qui est cette personne rien qu’en la regardant.  Voilà qui était si normal pour un dieu.

“Ohh ça va Blanche-Neige, m’regarde pas comme ça..”

Ajito se souvint d’un seul coups que vivre allait avec le fait que le monde n’était pas en pause, que lui dévisagent quelqu’un, c’était visible. Il se sentit légèrement gêné et alors qu’il allais s'excuser elle poursuivit avec ces questions.

Ajito pris la parole

“... Kym”

C’était tellement étrange, il s'apprêtait à parler à Kym comme s’il la connaissant alors qu’il ne l’avais jamais rencontré. Elle était sûrement persuadé qu’il était Lily et c’était logique, elle se faisait appeler Ajito et lui ressemblait trait pour trait… pourtant, rien n’était moins vrais.

“Il n’y avait ni fantôme ni mort dans le bâtiment. Seul les vivants comptes… Seul les vivants ont du pouvoir.”

C’est à se moment que Jade sortit en courant du tombeau. Il ne se sentait pas encore prêts à parler à Jade, elle l’avait connus et elle plus que quiconque serait capable de reconnaître le faible enfant qu’il était à l’époque sur Léto. Il se sentait content de la voir s’enfuir, cela simplifierais ces affaires.

Kym s'apprêtait à s’élancer à aux trousses de Jade quand les Ajito fit apparaître un mur de glace entre elle et Jade. Sans particulièrement chercher à se justifier, Ajito se mit à marcher en long en large mordillant son pouce, parlant à voix haute.

“Je dois conserver mon être…" *Dirigeant de Métamol… Métamol !*

Il se tourna brusquement et regarda aussi loin que son regard pouvait porter, il vit Métamol pour ce qu’elle était, une planète pauvre, sans armée réel, protégé par un seul surhumain, lui-même. Il compris la vitesse à laquelle cette planète pouvait tomber. Il sentit impuissant en pensant à quelle vitesse il pouvait perdre tout ce que Lily avait bati. Il était impuissant, il ce sentait comme sans pouvoir. Il se tourna vers Kym”

“C’est quoi le pouvoir ?”

Il avait prit cette habitude de réfléchir à voix haute de l’époque ou il voyageait avec Lily, ils ne se cachaient rien et elle participait assez activement à ces réflexion. Ainsi il commença à parler, à moitié à lui, à moitié à Kym puisqu’elle était là, posant des questions et des affirmations à mesure qu’elle lui venait en tête tout en utilisant le pronom “on”, preuve s’il en fallait qu’il n’avait jamais vraiment vécu ou voyagé seul dans sa vie.

“C’est le champs des actions possible, ce que l’on peux. Plus l’on a, plus l’on peux… Plus l’on peux, plus l’on a...”

Il se gratta la tête, les idées fusaient à toute allure dans sa tête, il se sentait en mouvement, il sentait la galaxie en mouvement. Il ne lui restait qu’à être plus rapide, plus efficace que tout le monde. Il devait se protéger, protéger Métamol, protéger Ajito, l’identité qu’il avait en venant au monde que ça soeur avait façonné et qu’il portait aujourd’hui comme un costume trop grand.

“Et la meilleur des défenses c’est l’attaque ! dit-on, de toute façon je ne supporterais pas l’immobilisme plus longtemps.”

Une lune apparut dans le ciel à se moment, elle était du au combat entre Farewell et Troy Babdy. Ajito fronça les sourcils, l’éco-système de Métamol était fragile et une Lune pouvait invalider les prévisions volcanique de sa soeur.

“Du coups, tu voulais que je t’entraine ? Ou alors tu voulais autre chose ? Tu veux quoi ? Tu sait que je ne suis pas tout à fait comme l’Ajito d’avant, mais je suis toujours Ajito. Si Ajito était un Dieu, je suis un mortel.”

Il tendit sa main en avant, paume vers le ciel et de la terre vint s’accumuler sous une forme sphérique au dessus de sa main.

“Mais tu sais quoi ? Les mortels sont bien plus effrayants que les dieux.”

Il ramassât des cailloux blancs et pointus sur le sol et les enfonça dans la boule de terre comme pour lui donner une dentition.

“Nous n’avons rien à perdre, puisque quoi qu’on y fasse on meurt, eux pas. Ils ne savent pas ce que c’est que d’agir sérieusement.”

Il dessina deux yeux et colla son front contre la boule. A se moment, l’air se fit plus frais alors qu’Ajito insufflait la vie dans sa création.

“Ils ne savent pas ce que c’est que de parier sa vie.”

La boule ouvrit grand sa bouche en émettant un sifflement de cocotte minute. Puis elle s’envola dans le ciel.

“Mais nous, nous savons ce qu’est la faiblesse, la peur, la perte, la mort. Alors peut être qu’il est grand temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière et de tout prendre ?”

La lune commença à disparaître, morceau par morceau alors qu’elle était dévoré par la boule à dents qu’avait crée Ajito.

“Misons tout ce qu’on a, notre temps et notre vie pour détruire la menace potentiel et accroître nos pouvoirs. Misons tout puisque c'est vivre, disons non à l'immobilisme.”

La petite boule dévoreuse de lune venait de redescendre et posa son regard sur Kym en même temps qu’Ajito qui ne faisait plus les cents pas.

“Alors ? Tu veux toujours me suivre Kym ?”

“Bordel... Blanche-Neige ! Ressaisis-toi, mec !”

Arrêté en plein milieu de sa phrase et de ces mouvements par une Kym le bloquant sur place de ces mains et plantant ses yeux dans les siens, l’attention dispersé d’Ajito commença à se concentrer sur un point… ou deux. Deux points noir cerclé d’un bleu orangé qu’il semblait ne découvrir que maintenant. Occupé qu’il était à se rendre compte qu’il vivait. Il n’avait pas encore pris en compte autrement que comme un vague concept abstrait l'existence d’autres être vivants.

Alors le voilà, pris par surprise, les yeux légèrement écarquillé, la bouche encore entre ouverte de sa dernière phrase, son train de pensé stoppé net par l'interruption impromptus de la militaire. Elle lui dit de faire ce qu’il veux. Elle lui dit de se faire plaisir. Lui entend, encore abasourdie par cette interruption dans sa pensée. Où en etait-il lui ? il ne se souvenait plus, il essayait de reprendre sa pensée, de dire des trucs, de répondre mais il restait maintenu fermement par la poigne et les pupilles de la Mojuu. Tant et si bien que quand elle finit de parler il balbutia, alors qu’elle le relachait un vague et rapide.

“Je… oui, m’ressaisir”

Le souffle court, ou en était-il déjà… trop tard, impossible de la rattraper cette pensée qui semblait s’envoler dans le ciel loin de lui, ce dit-il métaphoriquement en la cherchant pensif dans les hauteurs jusqu’à voir une lune… Une lune ? sur Métamol

*Attend…* pensa Ajito *Mais… ça viens de se passer ça…Faut vraiment que j’me ressaisisse*

Ajito perdu dans ces pensées repassait encore les événements de ces dernières secondes en boucle dans sa petite tête, non, il n’y avait plus de lune, il venait de la détruire. Rhaa c’était dure de penser chronologiquement… en ligne droite.

Une fois encore il fut tiré de ces rêveries par Kym qui applaudissait… Pourquoi elle faisait ça… Ha oui, il avait détruit la lune...

“holala, ça va pas moi, ça doit être le décalage horaire entre la mort et la vie”

Il avait laissé échappé ça à voix haute sans faire attention en baillant et en s’étirant, sans penser au fait que kym pouvait l’entendre.

“Je suis méga enthousiaste à l'idée de passer du temps avec toi, blanche-neige, je crois qu'on a du potentiel pour bien se marrer ensemble !”

Elle avait l’air si pleine de vie, comparé à Lily, sa soeur, avec qui Ajito avait prit l’habitude de voyager, elle semblait... moins calme, moins réfléchis aussi mais plus fun dans un certains sens

*Pas que tu ne sois pas fun du tout hain mais tu avais un côté… enfin… voilà tu parlais peu*

Et voilà qu’Ajito dont la soeur avait traversé les pensées se retrouvait à se justifier mentalement auprès d’elle. Il s’en fit la réflexion et la bonne humeur qu’il avait acquis en parlant avec Kym s’effaça… Il voyait encore le corps de sa soeur quand il y pensait. Sa mine triste en disait peut être long.

Heureusement, une nouvelle distraction s'amenât rapidement en la personne d’un moine Métamol du temple qui venait amener un cadeau à Ajito.

“Il s’agit d’une pierre précieuse extrêmement rare qui vous a été offerte par SK, le roi de la terre, de Dark et de Namek.”

Ajito fit rouler la pierre entre ces mains dubitativement… Puis il se tourna vers Kym. Son invitation à vivre la vie pleinement et à saisir ce qui se tendait à lui semblait avoir fait mouche quelque part dans un coin de sa tête. Avec un ton emprunt d’une certaine malice et un léger sourire à des années lumière de ceux à quoi l’ancien Ajito avait put habituer ces connaissances passé il lâcha.

“Nous devrions aller le remercier en personne, tu en penses quoi Kym ?”

Les yeux d’Ajito commençait à luire alors que la température chutait tout autour de lui.

“Je veux dire, une personne de son envergure, on ne va pas juste lui envoyer une lettre.”

Ajito avait pris son livre en main et l’ouvrit d’un mouvement de poignet afin de chercher les informations qu’il pouvait trouver sur S.K avant leurs rencontrer. Kym passa sa main autour du bras d’Ajito.

“Surtout qu’il est ici, sur Métamol. Je suis très curieux de voir à quoi il ressemble. Tu peux venir avec moi, mais ce serait peut être mieux dans un premier temps d’aller aux chatiers… Stinger, avant de mourir avait lancer des travaux de rénovation sur Metamol qui ont quelque peu ralentis, pour ne pas dire qu’ils ce sont purement stoppé. Ça m'arrangerais qu’ils soient relancé.”

Il sortit son livre de la poche et l’ouvrit , il cherchait un allié potentiel à pouvoir contacter. Au bout d'un moment, il trouva l'allié parfait. Il ferma les yeux et se concentra longuement jusqu'a avoir réussis à détecter son porentiel allié, alors il lui envoya un message telepatique pour lui demander de le rejoindre sur Metamol.

Il jeta un rapide coups d'oeil à Kym

"Tu as raison Kym, y'a plein de chose marrante à faire, tu vas voir, je vais suivre tes conseils."

Il quitta rapidement les lieux.

Un légers sourire carnassier se dessina sur son visage.

Elle et lui étaient tous deux à la recherche du même accès, d'une entrée dans cette énigme posé par un inconnu. C'était amusant de se dire que c'était une quête en coopération, presque pour la première fois. Ils étaient calmes, ils avançaient l'un à côté de l'autre... Comme deux alliés.
Une image sans doute claire pour tout le monde à présent. Majin Végéta et Tytoon étaient pour l'univers entiers devenu le couple le plus improbable de la création, mais pour elle, c'était encore fragile, encore un sorte d'image floue, comme irréelle. Elle et lui étaient tous deux à la recherche de la même chose... Mais elle ne savait pas exactement quoi.

Puis ils étaient entrés. Ils avaient été identifiés et à présent dans une salle isolés, on leur parlait. Un vieil homme. Manifestement mourant : si nous étions à un tombeau alors il ne pouvait par définition pas être le défunt, mais alors qui ?
Un hologramme... Du passé, leur parlant avec une latence telle qu'ils pouvaient interagir avec lui. Par quelle sorcellerie ou quelle technologie cela était possible ?
Il leur montra à chacun leur passé : lui la destruction, elle l'amour. Elle ne sembla pas ravie de voir son temple... elle était plutôt honteuse : aujourd'hui elle n'avait rien d'une déesse de la paix, elle qui voulait tuer et se venger à chaque fois que dans ses tempes son sang battait.

Vengeance, fut l'argument qu'il leur vendit alors, pour croire en lui.
MV ne sembla pas réceptif à tout ça, et elle non plus d'ailleurs. Ils n'avaient pas envie de se faire aider par un inconnu, et encore moins le faire au nom de la survie des mondes. Comme si le sort de l'univers importait le mal incarné qu'était le kanasien... Comme si le sort du monde importait à celle qui en voulait au monde entier.
Le Majin qui s'était avancé, menaçant, se calma instantanément quand la troisième vision leur apparut : Elle elle sentit que son cœur venait de se réveiller dans sa poitrine. Comme si l’oxygène était revenu après ces mois de deuil...

"Anko..." Articula-t-elle alors que déjà le vieil homme leur expliquait qu'il ne s'agissait que la projection d'un monde parallèle. Un monde où il avait survécu.
Venant d'un homme qui vous parle depuis la mort, elle le cru. Il pouvait parler depuis l'au delà, alors cette connexion avec une autre dimension ne devait pas être impossible ni une imposture.

Elle vit que MV avait lui aussi suspendu son souffle. Elle fut déchirée de constater à quel point le majin aimait son enfant. Elle lui avait donné un fils qu'elle n'avait pas su gardé. Elle était responsable de la douleur de l'homme le plus intouchable de l'univers : pour une défenseuse de la paix, elle devait être fière. La gardienne du passé dans son temple aurait sans doute était ravie que le tyran de Kanasa souffre à son tour.

"Reese ! A genoux devant ton Roi !"
Un jeune kanasien, à peine plus âgé que lui dégaine un blaster en plastique.
"Une épée ? Haha moi j'ai une arme à feu !! La technologie est plus forte !"
"Rien n'est plus fort que ma volonté !"
"Pan !"
Reese qui relâchait la gâchette en plastique regarda son rival qui ne tombait pas.
"C'est trop lent ça peut pas me toucher. Papa et Maman ne se font jamais toucher par les blasters."
"C'est pas du juste ! Moi aussi mon papa est fort..."
Une petite fille arriva et s'empara d'un autre fusil laser pour tirer sur le jeune homme-poisson. Anko se précipita devant son ami pour le protéger. Pan ! Pan !
"Pas grave si toi tu peux pas gagner contre les blasters parce que je te protègerai, je protègerai tout le monde, même ton papa."

Et comme à chaque fois que Majin Végéta souffrait, il s'emporta, et voulu faire souffrir un autre : sans surprise il se rebella contre leur hôte et lui dicta que son aide n'était pas la bien venue s'il ne s'exprimait pas plus.

L'ange baissa les yeux, et s'approcha de son compagnon : elle posa une main sur son torse, apaisante.
"MV... Ce n'est qu'un vieil homme qui a peur de partir sachant que ce monde injuste est capable de tuer un enfant."
Pan ! Pan ! La montagne bac à sable venait de tombée de la main de l'envahisseur alors qu'Anko se tenait le bras, blessé par un assaillant à la force si phénoménale qu'il venait de sauter de la balançoire.
"Pourtant, Monsieur Stinger le sait mieux que quiconque : nous sommes dans une mauvaise dimension. Celle où l'apocalypse emportera sa planète, celle où Anko a été tué."

Tytoon s'éloigna de son Roi pour s'avancer cette fois vers le vieillard. "C'est la mauvaise dimension, Monsieur Stinger... Celle où il n'y a plus d'espoir. Celle où tout va mal, celle où nous ne vous aiderons pas." Elle détourna le regard et s'éloigna pour sortir de la pièce. La voix d'Anko était trop douloureuse à entendre et puis... elle ne voulait pas se battre pour les terriens. Elle ne voulait se battre pour personne, même pour elle elle n'avait plus vraiment la force : car oui, Stinger lui avait donner l'explication à tout ça ! Ils étaient simplement dans la mauvaise dimension. Dans un autre monde Anko était vivant, elle était heureuse et Majin Végéta aussi. Dans une autre dimension tout allait bien mais dans celle-là tout était noir. C'était comme ça. C'était quantique. Et d'ailleurs si cette dimension était voué au malheur, pourquoi continuer d'avoir envie de se venger ? Elle n'avait plus d'espoir, le bonheur était dans un autre monde, inaccessible. Alors d'un coup elle ne savait plus très bien quoi espérer de ce monde. Elle n'avait jamais été très téméraire, et repartir au combat pour un monde qui était simplement noir par définition lui paraissait trop... vain ? Insensé ?
Elle s'arrêta sur le pas de la porte et regarda MV. Il ne restait que lui dans cette dimension, lui et sa colère infinie, sa force de vaincre, son immortelle soif de violence. Décidément, même encore aujourd'hui, elle et lui était si différent : et heureusement d'ailleurs car sans la flamme qui brillait encore dans le regard du sayen, elle le savait, cette dimension aurait déjà gagné sur elle.

Cela faisait bien longtemps que le magma n'avait pas posé un pied sur la planète Metamol. Ironiquement, c'était juste avant d'être partie dans le bar d'Enki. Il n'était pas allé par hasard, c'était pour retrouver Bulma, sous les ordres de Boss Stinger. Il devait à la base se battre contre Enki, le barman. Le destin voulait que 10 ans plus tard, qu'il se rende de nouveau sur cette planète après avoir sauvé Enki, pour retrouver Boss Stinger. Pas de mission, pas de plan, aucun poison, juste un dernier entretien. Il était temps de conclure cette arc de sa vie, qui aura duré 10 ans, là où cela avait commencé.
 
Le magma traversa un long désert, comme un symbole, marchant d’un pas déterminé. Il était finalement libéré de son engagement avec Stinger, et il allait gagner définitivement sa liberté après ce dernier voyage. Mais alors qu’il devait ressentir un soulagement, pourquoi il ne pouvait empêcher ses larmes de couler ?
 
Il s’arrêta finalement en arrivant au pied d’une somptueuse pyramide en diamant. Tout en se grattant le cou, il observa cet édifice. Il était impossible de rester insensible face à la pureté de cette œuvre. Le magma ne put s’empêcher de faire un commentaire :
 
« Même mort tu as gardé ta simplicité, c’est beau. »
 
Ces propos furent bien entendu remplis de sarcasmes. Le magma s’avança tranquillement en direction du scanner. En voyant ce dernier de plus près, une désagréable sensation de déjà-vu parcouru le magma. Il avait la sensation d’avoir vu ce scanner des millions de fois. Nate se posa devant le fameux scanner, et entra dans la pyramide, traversant un long couloir. Au loin il vit un vieil homme assis sur un simple siège en osier, un siège qui faisait tache au vu de la grandeur de la pyramide. Un banal siège, comme pour indiquer qu’ils allaient pouvoir discuter, en toute simplicité.
 
« Bonjour Nate. »
 
« Salut Robert. »
 
Il y était, il allait écouter les derniers mots du fameux Boss Stinger.
 
« Tu n’as jamais changé et tu ne changeras jamais. Quelque soit les périodes, les possibilités nombreuses que l’univers nous réserve, je te vois toujours sous la même forme, un scientifique qui court après l’impossible. »
 
« Hélas, je n’ai pas couru assez vite car l’impossible m’a rattrapé. Mais je te rassure, toi aussi tu n’as pas changé, toujours tout dans la sobriété. »
 
Le magma suivit du regard Boss Stinger, et ce dernier alluma la lumière laissant apparaitre une machine. Cette machine, sembla à la fois si familière, et à la fois si inconnu. Nate tomba à genoux, se tenant sa tête. Il sentit une douleur vive parcourir sa tête, comme si quelque chose était encré en lui et ne demandait qu’à s’échapper. Il se releva et c’est à ce moment-là que Robert lui proposa :
 
« Je souhaiterais que nous fassions une petite ballade, veut tu »
 
Nate se contenta d’acquiescer, n’ayant sans doute pas vraiment le choix. Il suivit simplement le boss dans le portail. Le magma s’arrêta un cours instant, observant la beauté du paysage. On était bien loin de la démonstration de la richesse, un monde pur, beau, un monde qui semblait si innocent, comme un arrêt dans le temps. Un lieu, qui lui paraissait étrangement familier.
 
« Tu ne me croirais pas si je te disais que nous étions déjà venus ici, n’est-ce pas ? »
 
Que voulait-il dire par là ? En effet le scientifique avait eu cette vague impression. Frustré de ne pas avoir la réponse, Nate s’obstina à regarder avec plus d’attention les environs. Il contempla les dinosaures, la somptueuse flore, mais cela était toujours insuffisant… Non, ce n’était pas possible. Il vit au loin, Nate lui-même. Juste à ce moment-là il se retrouva piégé dans le temps, comme si Phoenix avait pris le contrôle de ce monde. Le magma vit toutes ses instances de son passé, dans un environnement psychédélique.
 
« Le temps et l’espace est une chose bien étrange, avec laquelle on peut jouer sans risque si on connaît les règles. J’ai appris dans la découverte de l’épice a matérialiser les paradoxes et à jouer avec, celui-ci en est un de mes favoris. »
 
Le magma ne put s’empêcher de faire la parallèle entre ça et Phoenix, qui avait lui aussi joué avec le temps. Cela avait causé la parte de ce dernier, et cela avait peut-être également causé la perte de Stinger ? A moins que ce soit sa propre perte qui lui a permis d’arriver à ce stade. Nate resta silencieux, écoutant attentivement les paroles de son vieil ami.
 
« Tu sais, j’ai beau connaître tous les futurs de l’humanité ainsi que les passés qu’elle a pu connaître, je ne sais pas comment évoquer ce que je vais te dire dans quelques secondes… Tu auras sans doute reconnu la machine qui nous fais découvrir ces paradoxes car tu l’as inventé, pour moi, il y a bien longtemps… Ne t’es-tu jamais posé la question : pourquoi je ne me souviens pas d’une partie de mon passé? pourquoi je suis invariablement obligé de travailler avec Stinger, même si je ne l’ai jamais apprécié? La réponse est simple en termes de mots, mais compliqué à expliquer »
 
Il avait créé cette machine ? Cela serait en effet logique. Le magma n’avait jamais compris pourquoi, mais il refusait de construire cette machine, préférant se concentrer sur une autre traversant les dimensions. Il avait la réponse : c’est tout simplement parce qu’il l’avait déjà construite, tout prenant un sens.
 
Le magma avait en effet perdu une partie de ses souvenirs, ce qu’il c’était rendu compte en les observant via sa capacité. Sa vie étant longue, il n’avait jamais réussi à les replacer dans le temps. La période de Stinger a été automatiquement remplacé par de faux souvenirs, des souvenirs précis pointant sur l’arrogance de Stinger, et aussi étrangement sur le fait de ne pas créer de machine pour voyager dans le temps. Ces souvenirs étaient trop précis pour que Stinger ait pu les insérer par lui-même, Nate devait également être dans le coup, surtout que la machine employée pour retirer les souvenirs, devait-être la sienne.
 
« J’ai effacé nos mémoires a tous quand j'étais plus jeune, pour ne plus jamais souffrir d’émotions qui détruiraient mon efficacité au travail. Mais pour effacer ma mémoire, j’ai dû effacer celle de nombreuses autres personnes, comme la tienne. Dans ma rage, j’ai entraîné ceux que j'aimais le plus. »
 
On pouvait voir des souvenirs faire face au magma, retrouvant ses souvenirs perdus. Nate posa ses deux mains sur la tête, alors qu’une multitude de souvenirs étaient en train de revenir dans sa tête provoquant une douleur vive. Nate ne put s’empêcher de lâcher un cri sous l’excès de la douleur. Tous ses couleurs étaient en train de recolorer ses souvenirs perdus.
 
« Tu m’as élevé alors que jetait un enfant Nate, tu m’as fait grandir et appris à devenir qui j'étais. Tu as été comme un père pour moi, mais j’ai tout détruit en appuyant sur ce bouton »
 
Nate se redressa après avoir encaissé ce choc émotionnel. Il laissa apparaitre un regard vitreux, et retira ses lunettes pour retirer ses larmes que ses souvenirs retrouvés lui avaient donnés.
 
« Me rendre mes souvenirs pour me faire comprendre que je viens de perdre un nouvel fois un fils… Toujours aussi maladroit à ce que vois. »
 
Il se rendit aussi compte, qu’il connaissait déjà Jade. Il n’allait plus pouvoir la voir de la même façon, surtout qu’il fut assez immonde avec elle. Perdu dans sa propre folie, il avait semé le chaos tout autour de lui sans prêter aux conséquences. Néanmoins il lui avait sauvé sa vie, et celle de leurs fils. Nate reprit son calme, voulant profiter de cette dernière rencontre avec Boss Stinger, celui qui fut comme son second fils.
 
« C’est ici que je suis mort, au moment où je me suis souvenu de tout ce que j'avais fait, il était impensable que je survive avec le poids de mes erreurs. Sur cette carte on pouvait voir rayé le nom de Ajito, enfant. Il était dans un programme que nous avions créé pour apprendre à se défendre des forces surhumaines qu’était les hommes et femmes avec des pouvoirs surnaturels. Mais le jour où j’ai décidé d’effacer la mémoire au personnes que j'aimais, il y est passé aussi, lui et sa sœur. Je l’ai élevé comme mon propre fils, alors qu’il se cachait dans des sombres tunnels, pourchassé par des forces qui le dépassaient. Quand je l’ai ramené chez lui, il ne savait plus qui j’étais. Mais le destin a décidé que je ne mourrais pas avec un secret aussi grave, alors je l’ai rencontré à nouveau, et je l’ai engagé comme mon bras droit. J’ai appris à vous oublier, mais mon cœur m'empêchait de m’éloigner définitivement de vous. »
 
Un nouveau silence se créa, alors que Stinger était en train de faire part de ses remords, et il reprit la conversation pour rajouter :
 
« Alors j’ai décidé de te donner ce que tu as toujours désiré, la possibilité de revoir ton fils Nate. »
 
« Quoi ? »
 
Nate resta estomaqué. Que voulait-il dire par-là ?
 
« Avec celle-ci, tu n’as qu’à penser à une personne et a un instant, et tu la retrouveras immédiatement. Cependant, tu ne pourras jamais intervenir ou agir sur ce que tu verras ou entendra. Ici, tu seras toujours accueilli et accepté dans cette salle, où je serais heureux de partager avec toi quelques moments, et où tu pourras explorer là où tu as toujours rêvé d’aller. Cependant, tu comprendras que je t’interdirais d’utiliser la machine pour un avenir proche et découvrir ce qui t’arrivera dans les jours qui arrivent : cette machine n’est pas un outil de pouvoir, mais seulement de connaissance, et son pouvoir et bien trop grand pour le confier à d’autres qu’à toi. Seul toi et moi auront l'accès à ce lieu. »
 
Le magma avait déjà compris la leçon par le passé, et même si son aventure avec Catleia fut supprimé un long moment de son esprit, il était resté gravé d’une façon ou d’une autre dedans.
 
« Tu dois aider le jeune Ajito, et lui permettre d’accomplir ce qu’il veut faire. Il a besoin de toi. Tu as toujours su déceler la vérité et le mensonge dans le visage des gens, et c’est probablement pour ça que tu as haï l’homme que j’étais devenu, le monstre en lequel je m’étais transformé. Et je sais que tu ne pourras peut-être jamais me pardonner mes actes, mais j'espère au moins que tu retrouveras un peu de bonheur avec ce portail que je te donne. »
 
Le magma grimaça, ayant appris la mort d’Ajito de la bouche de Rapabienski à la même occasion. Néanmoins ce portail pourrait lui apporter en effet des réponses. Etrangement le magma vit un comprimé avec un verre d’eau ainsi qu’un anneau.
 
 
« Tout ce que je te dis la, personne d’autre n’en saura autant. Tu peux donc décider de tout oublier, pour ne pas avoir à porter le poids de mes mensonges en prenant ce comprimé qui te fera oublier la totalité de cette conversation. Cependant, si jamais tu décides de porter ce mensonge avec toi, cette bague te permettra de dissimuler ce que nous nous sommes dit de toute lecture d’esprit, de n’importe quelle sorte. Ainsi, tu n’auras pas à craindre d’être trahi par des pouvoirs qui nous dépasse tous les deux »
 
« Mon choix est fait. »
 
« Maintenant que j’ai tout dit, il est temps pour moi de te dire au revoir. Je serais toujours avec toi, dans ton cœur. Je n’ai jamais été bon pour dire adieux, nous allons donc nous arrêter là. Au revoir... père. »
 
Nate vit la projection se stopper, laissant Nate seul dans la pièce. Le magma attrapa le médicament sans hésiter, et l’écrasa de ses propres mains. Il attrapa la bague qu’il plaça dans la poche de sa blouse, et trouva également un pass sur la table. Ce dernier, était la clé d’un Bureau de Boss sur Léto. Le magma allait devoir donc faire un détour, ce qu’il n’était pas là pour le déplaire. Il se retourna en direction de la sortie et resta inerte quelques secondes avant de prendre la parole :
 
« Le plus dure quand on vit longtemps, c’est de voir partir les gens qu’on aime partir tout autour de nous. Pourquoi suis-je encore en vie, est une question qui nous reste en tête. Est-ce une récompense, ou une punition ? Mais le plus important est de garder nos plus précieux souvenirs, ce que je compte bien faire. Je suis aussi très mauvais pour les adieux, au point d’être toujours en retard pour ses derniers, comme si je cherchais à échapper toujours le plus longtemps à la réalité, et ça, ça toujours été mon plus gros problème. Je te dis au revoir, mon fils. »
 
Le magma s’avança de quelques pas, avant de reprendre :
 
« Mais oui je n’ai pas changé, je te remercie pour ton cadeau, mais je compte une nouvelle fois tricher, je suis désolé d’avance pour ce que je ferais. »
 
La salle fut silencieuse tout d’un coup.

Dans son costume sombre, le démon s'avançait silencieusement dans l'édifice que son faire-part avait indiqué : une pyramide incroyable, véritablement monument religieux pour peu que le Dieu soit celui de la science et de la technologie... Erf, en soi, c'était très adapté, s'amusa à penser Enki.
Se voulant discret, respectant le caractère quasi-sain du lieu, il voulut ne faire aucun bruit et se mit en quête d'une stelle, un hologramme, un tableau... tout ce que Stinger avait pu inventer pour faire office de sépulture à titre posthume.

Passant sous une arche, Enki constata un scanner se réveillant d'un long sommeil.

"Enki. Vous êtes le dernier. Par ici."

Une porte s'ouvrit à sa droite. Enfin une porte... Une voute de lumière qui venait de montrer son sein était plus correct.
Fasciné, le démon obéit et avança. Le dernier ? y avait-il encore des gens ici ? Alors qu'il s'attendait presque à voir une horde d'employé et de gens connus dans une salle en recueillement, il se retrouva seul dans une pièce vide.

"Bonjour Enki"

Pas si vide que ça... un vieil homme sur un rocking-chair retro le toisait. Enki le regarda, un peu gêné, avant d'émettre une hypothèse : se regard, ce cigare...

"Golden Boy ?"

Les deux se faisaient face, comme si l'univers aimait les appairer. Le vieux sourit et reprit.
"Ne m’en veut pas, mais cette rencontre risque de t’émouvoir quelques peu. Mais je tiens a te montrer certaines choses. Nous nous sommes peu connu, et pourtant il me semble avoir toujours pu compter sur toi"

Enki ne dit rien... et regarda attentivement les manipulation de l'homme qui ouvrit un mur. Bon alors, mort ou pas mort ?
"J’espère que tu ne pensais pas que ma forme holographique m'empêchait de me saisir d’objet mon jeune ami, haha"
Ah, donc mort. Un enregistrement sans doute.
"Quel filou... Je me suis fait avoir." dit Enki tout haut. Le vieux ne releva pas et une moue espiègle au coin du cigare, il lui fit signe de le suivre : passant dans la salle adjacente, Enki se trouva en plein délire.
"Le bureau du Tropicaland..." Fit-enki en tourna sur lui même inspectant les détails comme on se plait à revisiter un vieux souvenir. Si c'était une réplique elle était réussi, mais il était probable qu'il ait été téléporté : Stinger n'avait aucune limite après tout.Ce lieu était associé à beaucoup de d'événements plus ou moins heureux de la vie du barman... Les enquêtes avec Bulma, les fois où elle l'avait défendu, ce même jour où Stinger avait sous-entendu que le démon en pinçait pour la Terrienne. La fois où Stinger lui avait confié son âme, littéralement, et ces fois où ils s'étaient affronté, toujours à cause de la belle...
Comme il se devait, le Boss alla vers son siège et prit place, sous le regard d'un requin immense.

"Tu sais mon jeune ami, le temps est une chose invariable, qui semble s’écouler dans un seul sens."
Se retournant, Enki vit alors une scène du passé se dérouler devant lui : Bulma et lui-même étaient à échanger comme avant.

Encore, un hologramme ?
C'était, enfin... C'était Bulma ! Bulma qui le regardait avec amitié, avec son air taquin et autoritaire, et lui qui buvait chacun de ses mots. ... Pas étonnant que le Boss ait cru qu'il était amoureux, il avait l'air comblé sur l'enregistrement, décortiquant chaque spasme de la terrienne pour y trouver la perfection. C'était de l'amour oui... Mais, un amour amical, une sorte d'admiration pour un proche que l'on considère avec tant de tendresse et d'abnégation... oh, elle lui manquait tant.
Il s'approcha de la projection et resta à la regarder, en double. C'était ... bizarre.

"Cependant, même si le temps coule comme une rivière, arbitraire et infini, certaines personnes ont développé le pouvoir de regarder le temps défiler, comme un pécheur sur la berge observe les poissons nager. Depuis ma mort, je me suis mis à observer le défilement des instants qui se suivent mais ne se ressemble pas"
Enki détourna son regard de Bulma et fixa le Boss.
"Depuis ma mort ? Qu'est-ce qu'il veut dire ?" dit-il sans admettre que l'hologramme était apte à lui répondre.

Le bureau "virtuel" s'accéléra et la vidéo avança jusqu'à une scène bien plus tardive, où l'endroit semblait abandonné.
"Il y a une chose que je t’avais demandé Enki, c’était de te charger de transférer mon âme dans un nouveau corps, et je tiens aujourd’hui à ce que cela se passe a nouveaux."
"Attends... Quoi ? Mais tu es mort non ? C'est pas un peu tard ?"
Ignorant la remarque, le business man sorti la fameuse bouteille qu'il lui avait déjà servit.
"Oh non, j’ai du mal m’exprimer. Je ne reviendrais pas dans ce monde, celui des mort m’arrange bien plus, moins compliqué à comprendre haha"
Enki commença à douter.
"Tu es... Tu m'entends ?"
Le boss ne lui répondit pas mais pour toute réponse lui lança un regard droit dans les yeux et un haussement de sourcil. Enki frissonna et failli tomber dans un mouvement de recul, comprenant qu'il ne s'agissait pas d'un hologramme enregistré, mais bien du fantôme de Boss.

"Est ce que tu la reconnais? Nous avons échangé nos sang dans cet alcool qui a gardé l’appellation de meilleur alcool de tout l’univers. Nous sommes en ce lieu deux millions d’années après l’extinction totale de toute forme de vie dans cette galaxie. Il n’ont rien volé si tu observe bien, il cherchait une seule chose, cette bouteille. Et apparemment, il ne l’ont pas retrouvé haha!”
Enki regarda la bouteille et après une seconde éclata de rire.
"Typique... Tu m'apparais comme un fantôme voyageant sur sa propre ligne temporelle et ce qui t'amuses le plus c'est que personne n'ait jamais mis la main sur cet alcool..." Enki était un brin nerveux mais top abasourdi par le caractère miraculeux et fantastique de la situation pour ne pas avoir le cœur remplit d’excitation. "Cela dit, elle est presque vide !" Il trinqua avec l’ectoplasme, sans vraiment chercher à comprendre ce qui se passait. Les deux verres une fois servis vidèrent la bouteille qui semblait contenir encore tout juste ce qu'il fallait, comme si le restant avait été calculé des années à l'avance.
"Higginbotham, l’homme que tu as vu avant, va gérer sans soucis toute l’entreprise, mais il ne se laissera pas détourner par un parc de pacotille sur une planète qu’il qualifierait d'inintéressante. J’ai besoin que tu reprennes le flambeau que j’ai laissé sur Dosatz, tu dois reprendre le parc Tropicaland et le relancer, tu en es bien capable."
Enki décolla ses lèvres du verre. Voilà ce que le vieux voulait dire par le maintenir en vie... Il parlait de reprendre son oeuvre... Il ouvrit la bouche mais fut stoppé. "Et je sais que tu aimes cet endroit, vu que tu as profité du lieu pour “t’amuser” avec de bien belles créatures haha”

Enki regarda tendrement le vieil homme qui riait. Oui, Enki adorait Tropicaland... C'était un lieu invitant chacun à rêver du bonheur.
"C'est... Je n'aurai jamais imaginer que tu me jugerais digne de... que tu me... C'est un immense honneur mais, je ne sais si j'en serai capable... C'est-"
Le boss qui avait fait pendant ce temps un léger petit tour dans son domaine s'était arrêter pour le fixer.
“La mort, la naissance, la disparition ou la création sont des évènement insignifiants. Rien de tout cela n’a d’importance. Ce qui importe, c’est la distance parcouru à travers le temps, les personnes qui se souviennent de nous et qui nous garde dans leur cœur.”
Il le prit dans ses bras. Enki ne l'ayant pas vu venir, resta soufflé, immobile.
"Stin..."
"J’ai vécu toute les possibilités que cette galaxie aurait pu emprunter, et dans chacune d’entre elles je te vois en train de te battre pour la vie et le bonheur. Je veux que tu sois celui qui luttera contre ce futur bien trop sérieux et ennuyant, que tu les fasse rire et pleurer. Alors tu ne dois pas pleurer les morts mais célébrer les vivants”

Enki fut touché par les paroles comme s'ils avaient été encore plus délicieux que l'alcool de cette mythique bouteille. Les dernières volontés de Fred et celles de Stinger lui demandaient la même chose et le démon, ému par ces demandes, ne put retenir des larmes.Il relâcha son étreinte et le vieil homme, le vieux Stinger, le golden boy, le regarda avec le même regard mouillé. Ces deux cons émotifs, qui voulaient que le monde s'amuse sur Dösatz.

La salle redevint vide instantanément.

Enki garda son sourire. Ce fou de Stinger... Il l'avait tellement énervé et frustré de son vivant... Ce mec était un génie dramatique, dans tous les sens.

Mais... Tropicaland ?
"Bon sang... Tropicaland !" prononça Enki en passa une main sur son crâne.
Quittant les lieux, le barman regarda une dernière fois la pyramide de diamant. D'un salut de la main, Enki murmura, une dernière fois.

"Au revoir, Golden Boy."

Il était temps de retourner sur Dösatz.