Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022 Sam 15 Jan 2022 - 0:24
« Un Namek sans ses frères est un Namek sans repères... »
Il fut un temps ou je considérais ses paroles comme une incontestable vérité. Le jour ou je me suis éloigné de mon foyer, j'étais partagé entre les émotions et mon désir de liberté. Sous les trois grandes lumières de ce monde dont l'infini paysage me semblait tel une immense cage, j'ai réuni tout mon courage pour entamer ce grand voyage. Depuis l'instant ou je me suis éloigné de ceux qui m'ont aimé, pas un jour ne s'est levé sans que je ne ressasse le passé. En ces temps éloignés, j'étais alors un jeune homme plein de vie et de bonne volonté. Guidé par les conseils avisés des sages m'ayant instruit leur art martial, je me suis mis en quête d'un nouvel idéal. Lancé à corps perdu dans les confins de l'espace, je cherchais encore ou se trouvait ma place. Pendant longtemps, j'ai crû qu'elle était sur Namek, auprès de mes frères... et puis j'ai découvert la Terre.
« … mais partout ou tu iras, le monde entier te verra comme un père. »
Là ou je me suis rendu, tout me semblait si différent que rien de tout ce qui pouvait exister ne me semblait familier. Tous autant qu'ils étaient, les gens étaient drôlement différent de l'endroit d’où je venais : certains d'entre eux avaient la peau claire, d'autre plus foncée et ces derniers avaient presque tous des touffes de poils sur le dessus de leur tête. J'ai même pu découvrir ce qu'ils appelaient « des femmes ». Si tout cela peut vous sembler bizarre alors gardez à l'esprit que chaque petit détail était pour moi une grande découverte. Chacune de ses histoires, tout ces nouveaux savoirs... ces souvenirs resteront à jamais gravés dans ma mémoire. J'y ai vécu des moments de pur bonheur, j'ai redécouvert la vie et j'en ai apprécié la saveur.... puis il est arrivé.
« Pour chaque personne qui croira en toi... »
C'était un jour d'hiver, il y faisait froid et je me suis réveillé au beau milieu de nulle part, dans une vaste étendue de neige. Le vent soufflait si fort qu'il m'était impossible à voir plus de quelques pas devant moi... mais pourquoi étais-je là ? Grelottant et frigorifié, je n'avais pas la moindre idée de comment je suis arrivé dans ces terres enneigés. J'étais à peine capable de me tenir debout et mon état ne me permettait pas de m'envoler. Après moult et vains efforts, je compris que la prière était mon seul recours. Tandis que je perdais espoir, je vis une silhouette approchant dans le blizzard, juste avant de perdre connaissance. Ma vie aurait très bien pu se terminer ce jour là mais force est de constater que quelqu'un a entendue ma prière.
« … pour chaque personne qui t'attendra... »
A mon réveil, la désagréable sensation du froid mordant s'est dissipée pour laisser place à une douce sensation de chaleur. Je n'avais plus froid, je n'avais plus peur, je ne souffrais plus d'aucune douleur. En rouvrant les yeux, la neige avait disparue. Plongé dans l'ignorance et l'incompréhension, je me suis retrouvé allongé sur un lit situé dans ce qui m'avait tout l'air d'être la chambre d'un vieux chalet. Désorienté comme j'étais, je n'avais aucun moyen de comprendre ce qui m'arrivait. Alors que j'essayais de me lever, je me suis stoppé dans la même seconde, non sans manquer de trébucher. Stupéfié par la présence d'un étrange petit être haut comme trois pommes, je remarquais que celui me fixait avec ses grands yeux verts. En me voyant debout, la créature s'est écriée « Il s'est réveillé ! Il s'est réveillé ! » avant de sortir de la pièce pour prévenir les autres occupants de mon état.
« … et pour chaque personne que tu rencontreras, ta seule présence sera une immense source de joie. »
En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, d'autres petits êtres, tous similaires à celui qui m'observait, sont entrés dans la chambre pour venir me voir. Tous affichèrent une certaine attention à mon égard, certains me regardant de haut en bas, comme si j'étais une créature venue d'ailleurs. Ceci dit, il fallait bien avoué que c'était le cas mais alors que tout ce petit attroupement me regardait comme si je n'étais guère plus qu'un animal de foire, nous entendîmes une voix grave. Cette dernière leur ordonna de retourner au travail, de me laisser tranquille et de ne pas trop me secouer alors que je venais seulement de me réveiller. Je crois que c'est à ce moment que je compris que j'étais bel et bien en sécurité. Une fois que tout ce petit monde s'en est allé, un vieil homme plutôt costaud est entré à son tour et avant même de se présenter à moi, me questionna sur mon état.
« Ce rôle que je te confie, c'est celui de toute une vie. »
Je ne saurais dire comment mais lorsque cet inconnu s'est adressé à moi, sa bienveillance m'a paru si sincère que je n'ai eut aucun mal à converser avec lui. Au cours de notre échange, il affirma m'avoir retrouvé inconscient et à moitié couvert de neige au beau milieu de nulle part alors qu'il revenait d'un long voyage. Naturellement, je l'ai remercié pour le secours qu'il m'a apporté et je ne put refuser le service qu'il m'a demandé. Tout ce que cet ancien souhaitait, c'était un peu de temps à lui accorder. Au cours de cette journée, il me présenta sa grande famille, son immense atelier et me fit part de son savoir-faire. Il suffisait simplement de l'entendre pour deviner à quel point il aimait ce qu'il faisait. C'en était si touchant que plus je l'écoutais, plus j'avais envie de participer à l'immense projet dont il n'avait de cesse de me parler. Jour après jour, nous nous sommes liés d'amitié et j'ai moi même prit part à la folle entreprise dans laquelle il s'est lancé mais... le temps a fini par le rattraper.
Les paroles que vous entendez étaient les siennes...
...et aujourd'hui, je les fais miennes.
Tout comme lui, c'est au bout de ma destinée...
…que je laisse place à mon héritier.
En lui offrant mon couvre-chef et nos mémoires...
…je lui confie la suite de notre histoire.
Spoiler:
« Maintenant c'est toi le Père Noël, Kazoo. » « Maintenant c'est toi le Père Noël, Invité . »
Dernière édition par C-21 le Sam 15 Jan 2022 - 10:04, édité 2 fois
Fugma
Administrateur
Age : 37 Date d'inscription : 15/01/2007 Nombre de messages : 15382Bon ou mauvais ? : Neutre Zénies : 1100 (+150 pour alliance) Rang : Z
Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022 Sam 15 Jan 2022 - 0:33
Personnage : Broly
Nous nous trouvons sur la planète Vegeta et plus précisément dans le palais royal. Broly, le roi du royaume galactique était assis sur son trône. Avec un accord commun avec les différentes sous-organisations de l’empire, une fois par an ils pouvaient soumettre des idées pour améliorer le royaume. Le premier invité n’était pas encore arrivé que des soldats Saiyans vinrent avec des seaux de peintures. Le moins timide d’entre-deux s’approcha pour demander l’avis de leur roi.
« Nous allons repeindre la pièce, quelle couleur souhaitez-vous ? »
Alors qu’il attendait sagement la réponse, Broly fusilla du regard ce dernier et lui répondit :
« Grrrrrrrrrrrrrrrr. »
« D’accord, en gris. »
Ils s’en allèrent rapidement pour s’occuper de la peinture, craignant que ce dernier fasse bien pire que de grogner. Il semblerait que le moral du grand roi du royaume galactique ne soit pas au bout fixe. Il attrapa un cadre photo qu’il toucha émotivement, sur lequel on pouvait voir son pagne rouge, qu’il portait depuis tant d’années. Oui, ce matin il venait de le déchirer en tentant de le mettre.
« Monsieur Broly, Réloume vient d’arriver. »
« Grrrrrrrrr. »
Dandinant sur le tapis rouge, le plus célèbre robot du royaume fit son apparition tout en tenant dans ses mains une petite boite. Il avait observé de loin le Saiyan et il eut une énième confirmation de l’ingéniosité de son plan qu’il préparait depuis un an. Rellum s’arrêta net devant Broly et il y sortit une petite puce qu’il lui montra.
« Comme le royaume est devenu grand, il est devenu difficile d’accéder à toutes les informations. Cette petite puce vous permettra de récupérer un maximum d’informations. Puis-je vous l’installer ? »
En réalité cette puce avait un autre intérêt, elle permettait de développer l’intelligence d’une personne. Rellum n’avait que faire de donner la capacité de récupérer un maximum d’informations à Broly. Son unique but était d’assouvir sa curiosité en répondant à une question : à quoi ressembleraient Broly et par extension le royaume si le leader était pourvu d’une intelligence surdéveloppée. Bien entendu, le robot ne put annoncer de facto ceci, cela reviendrait à traiter Broly de débile.
« Grrrrr ! »
Voyant ce grrrr comme une confirmation, Rellum commença à poser la petite puce sur la tête du roi. Il attendit quelques secondes. Broly restait inerte, serait-il possible que son projet puisse échouer ? Non, c’était inconcevable. Il avait pensé à tout, même à contre-carrer le fait qu’il ait une tête bien dure. Subitement, Broly se leva tout en annonçant :
« Incroyable, il paraitrait qu’un nouvel atome fut découvert dans les laboratoires de Vegeta. Du fait de la grande instabilité de son noyau ils voudraient le nommer le Brolyum. »
Pas de chance, il n’y aurait pas de rellium et encore moins de relloumium. Ce n’était qu’un détail, car il semblerait bien que sa puce ait fonctionné. Il avait reçu des informations et en même temps il venait de gagner la capacité de donner un discours soutenu. Cependant le dirigeant posa sa main sur la tête.
« Me semblerait que le dispositif causerait quelques migraines. »
« Voulez-vous que je corrige ça ? »
« Non je vais m’en occuper moi-même, il doit juste y avoir un petit dysfonctionnement dans le … GRRRRRR »
Broly venait de retirer la puce et venait de perdre forcément la super-intelligence qu’il venait d’obtenir. Il regarda attentivement puis finalement la mangea. Suite à l’ingestion du composant, le saiyan grimaça. Rellum dû repartit la queue entre les jambes, son plan avait hélas échoué. Broly s’était montré bien plus intelligent que lui et en plus venait d’avoir un atome à son nom.
Cependant si vous pensiez que cette défaite allait démotiver le robot vous vous trompiez. Ce dernier avait plus d’un boulon dans sa caisse de secours. Ce n’était bien entendu pas le seul exemplaire qu’il avait. Il allait corriger le bug et prendre au mot le saiyan. Broly avait mangé la puce, Rellum allait donc faire en sorte qu’elle puisse fonctionner de cette façon. Une fois son travail terminé il cacha cette dernière dans une imposante cuisse de poulet.
Le docteur Rellum arriva portant fièrement sa dernière invention : un poulet sans arête. Oui c’était un poulet Kanasien. Il déposa le plat devant le roi de Broly, rassuré sur le fait qu’il allait enfin pouvoir berner ce dernier. Sa curiosité allait être enfin rassasiée.
« Monsieur Broly, je tenais à m’excuser du dernier plat qui ne fut pas à votre goût. Je vous ai rapporté quelque chose qui devrait plus vous convenir. »
Le robot n’appréciait pas son propre jeu, mais son besoin de connaissance était plus important que son propre égo. Broly attrapa le poulet et le regarda attentivement. Se pourrait-il qu’il voie au travers de ce morceau de viande ? Rellum avait réutilisé une vieille recette qu’il avait subtilisée lors d’une sanglante guerre. Il se souvenait encore de ce colonel qui lui avait donné tant de mal avec ses techniques de friture.
« Grrrrr ? »
Le roi souleva le poulet pour tenter de le mettre sur la tête et regarda interrogatif le membre de l’empire Cold. Visiblement il avait gardé en mémoire la précédente action. Plus le temps avançait et plus Broly semblait montrer un déficit important. Ne devrait-il pas plutôt le tuer avec un piège à la con ?
* Quel primate, j’aurais plutôt dû cacher cette puce dans une banane. *
Pensa le robot sans imaginer qu’avec ça les choses auraient pu encore plus mal se passer. Broly retira le poulet de sa tête et Rellum lui montra sa tête, là où se trouvait la bouche chez les humanoïdes.
« Oh ! »
Le cerveau primitif du saiyan semblait avoir finalement compris l’utilité de la nourriture. Cependant ce dernier s’écria en articulant :
« Grrrrrrrrrrr ! »
Il utilisa son poulet comme d’un gourdin et frappa le visage abasourdi de l’être artificiel qui se retrouva valsé au loin. Il se retrouva couché à l’entrée, avec un peu de sauce sur le visage. Broly jeta le morceau de poulet et s’avança doucement vers ce dernier. Il se baissa pour s’approcher de son visage et lui annonça dans un français parfait :
« Grrr. »
Rellum venait d’abandonner son objectif, la mort de Broly allait-être sa prochaine expérience.
« Bon ça suffit on a assez joué. »
Le robot resta circonspect, le saiyan était donc capable d’aligner des mots ? Serait-il possible qu’il ait mangé son poulet ? Non il avait terminé dans la poubelle.
« Tu sais quel est le comble pour un génie comme toi ? Que ta propre intelligence soit surpassée par l’une de tes propres expériences. »
Le docteur Rellum resta silencieux, totalement largué. La puce qu’il avait digérée aurait finalement joué son rôle ? Mais c’était tout bonnement impossible. Broly profita de cette petite pause pour sortir des petites lunettes qu’il posa son visage.
« Tu dois être perdu et c’est normal. Figure-toi que tu as déjà tenté de me faire le coup l’année dernière, et encore l’année d’avant et ceci depuis 10 ans. »
« Impossible, mes données ne me le confirment pas. »
« Normal, chaque année je les supprime. »
« Impossible, vous n’avez pas les connaissances pour. »
« Oh que si, il y a 10 ans tu m’as donné cette super-intelligence. J’ai compris que tu voulais faire de moi ton expérience alors j’ai décidé de te renvoyer l’ascenseur. Chaque année je profite de ce moment pour t’humilier, et te rappeler que c’est moi qui dirige cet empire. J’ai créé cette journée juste pour ça. Oui, te voilà bloqué dans cette boucle infinie. »
« Break. J’ai cassé la boucle, j’ai envoyé un message à Cooler. Vous avez perdu. »
« Perdu ? Ahahah, mais pauvre sot, sais-tu seulement que tu es le dernier rescapé de ton empire ? Après que tu m’ais fait don de cette capacité, je me suis rendu compte que l’empire Cold et les maléfiques comptaient me trahir. Je me suis donc occupé de tous les éliminer, un par un. Avec ma puissance conjuguée à mon puissant intellect, plus grand-chose ne m’arrête mon cher Rellum. Et ce n’est clairement pas un robot obsolète de 10 ans qui pourra me faire la moindre chose. »
« … »
Le Saiyan retourna brutalement le robot et sortit des outils pour ouvrir ce dernier. Il ne lui fallut que quelques secondes pour lui retirer un an de connaissance. Il le transporta jusque dans une capsule pour le renvoyer chez lui, recommençant éternellement son plan voué à l’échec.
« Bon, j’ai bien transpiré, quelqu’un pourrait m’apporter un déodorant ? »
Un des soldats s’approcha en courant et lui tendit ce que demandait son roi. Il redressa ses lunettes et commença à lire la description. Soudainement la colère commença à monter en lui et il balança le déodorant au loin.
« Il y a de l’aluminium ! Quelle honte ! Grrrrrrrrrrrrrrr. Allons détruire ce laboratoire. »
Oui, même s'il était devenu l’être le plus intelligent, Broly restait Broly.
Sac : clef maison Magma, livre magma objet : Radar Metamol, Senzu 2, capsule téléportation, Dragon Radar, Capsule poison hallucinogène, Téléporteur, Naginata de Kanasa Vaisseau 10 places : l'Ange de feu
Kaito Shan
Demi-Saiyan
Age : 26 Date d'inscription : 31/05/2016 Nombre de messages : 7878Bon ou mauvais ? : Divinement Bon. Zénies : 215 (1500 alliance) Rang : Z
Techniques Techniques illimitées : ✞ Kaikai ✞ Magie du Temps ✞ Magie Kaïô-Shin ✞ Techniques 3/combat : ✞ Light Hawk Wings ✞ Volonté ✞ Techniques 1/combat : ✞ Dragon de la Création ✞
Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022 Sam 15 Jan 2022 - 0:57
Le coucher de soleil de Sadala... Cette magnifique lueur qui au loin, rendait cette nature si prestigieuse. Entre chaque montagne se glissait un rayon, preuve de la chaleur qu'apportait la lumière sur les champs de ce monde. Cette planète si ancienne, peuplé par la race des plus fiers guerriers, se dévoilait aujourd'hui à l'origine d'un conflit aussi ancien, que dévastateur. "Grrrrouu.... AAAAAAAH !" "C'est ça ! Approches, mon gros !" Un conflit opposant le guerrier millénaire de l'époque, à cette Saiyan sans peur qui faisait office de gardienne. Elle avait une énorme responsabilité sur le dos : Protéger son espèce contre le Super Saiyan Millénaire. "Je vais... Te détruire !" Plein de rage, le guerrier millénaire de l'époque ne voyait que par la fin de toutes choses. Incontrôlable, inarrêtable, il était la plus grande menace que l'Univers n'est connu à ce jour. "Hanasia ! Nous sommes là !" Mais heureusement pour la jeune femme, elle n'était pas seule.
"Préparez-vous ! Ne le laissez pas bouger !"
Ses confrères, aux nombre de cinq, s'étaient mis en quête d'immobiliser la bête. De leurs poids, ils se faisaient malheureusement tous rejetés par l'énorme Saiyan, qui ne les ressentait même pas. Une seule personne faisait la différence, et c'était elle. "Je vais... TE TUER !" La chose d'anciennes légendes s'avançait rapidement, poing gauche en arrière, alors qu'il frappait le sol avec une grande rage. S'envolant, elle évitait l'assaut, et le tremblement de terre qui s'en était suivi. Elle parcourait une large distance, gagnant en distance avec ce monstre de jade. Et pourtant... Dieu seul sait à quel point il était rapide. Il fallait trouver une solution, car sinon, il finirait par tout détruire. La question que l'on se pose à ce moment, c'était pour quelle raison les divins avaient créé cette bête incontrôlable ? Voulaient-ils avoir une chance de se défendre contre le Dieu de la destruction ? Voulaient-ils avoir un guerrier à utiliser en cas de menace extérieure ? Il était judicieux de ce dire que cette masse de puissance n'avait pas été crée pour rien, non ?
"Aaargh !"
"Non ! Ryceler !"
Le poing gauche au travers du corps de son adversaire, le fils des légendes affichait un large sourire. Et pour la jeune femme, c'en était trop... Juste... Trop !... Elle avait perdu trop de compagnon à cause de cette ordure, et sa rage l'avait consumé. Dans un éclat de lumière dorée, elle dévoilait pour la première fois l'allure d'une Saiyan n'étant pas une légende. La Super Guerrière Hanasia. "Tu vas me le payer !" Et qu'est-ce que cette lutte était acharné. Poing contre poing, le millénaire faisait face à l'insouciante. Dans une mêlée dantesque, cette créature prenait l'ascendant, mais pas avec autant d'aisance qu'il l'aurait aimé. Oui, la combattante lui donnait du fil à retordre. Et ce courage pouvait même être vu depuis les cieux, aux côtés de ceux que l'on appelle... Les Kaïô-Shins. "Il faut l'aider !" "Et nous mélanger aux humains dans cette lutte ? Ne dites pas n'importe quoi." "Comprenez-vous la gravité de la situation ? Ce Saiyan... Il risque d'absolument tout dévaster !" Et qu'il avait raison...
"Il est vrai que je ne comprends pas nos aïeux pour avoir offert à cette race cette... Chose."
"Un don du ciel mal exploité n'en devient pas pour autant un beau cadeau. Nous devons régler nous-mêmes les erreurs de nos prédécesseurs."
"Cette chose gagne en puissance avec le temps, et semble même s'adapter à son adversaire avec grande rapidité ! Même si nous aidons cette femme, nous manquerons cruellement de temps ! Nous devrions prévenir le Dieu de la destruction !" "Hors de question ! Il jugerait cette espèce trop dangereuse, et il la détruirait sans attendre. Ils sont encore jeunes, et ont encore beaucoup de choses à offrir. Nous devons empêcher leur fin nous-mêmes." "Vous me fatiguez, cher frère... Mais soit. Je vous suis." "Merci, cher frère." Car voilà que les Dieux se mêlaient à cette affaire. Le démon Saiyan était jugé trop dangereux, il était donc nécessaire de s'en occuper en premier lieu. Lui qui était si puissant, il avait attiré le courroux des êtres célestes, gardiens de l'Univers 7 dans laquelle cette histoire se déroulait. Bien des années dans le passé, les divins de cette époque étaient encore très puissants. Ils étaient même redoutables.
"Vous êtes qui, vous ?!"
"N'ayez rien à craindre, Saiyan. Nous venons vous aidez."
"Comme si j'avais besoin d'aide !"
"D'autres insectes !"
C'est drôle de voir comment la personnalité du Super Saiyan Légendaire se conservait au travers des âges, non ? Eh bien, il en allait de même pour les Dieux qui n'écoutaient pas. Cette fois, le colosse devait se tenir droit contre une Super Guerrière, et deux divins. Et ce nouveau combat prenait une bien meilleure tournure. Cette lutte se passait à vitesse grand V. La machine de guerre frappait, se faisait frapper, et éviter comme elle pouvait. Pour les Dieux, ils étaient un support incroyablement efficace pour Hanasia, seule au front, qui tenait l'allure contre cette entité de destruction. Oui, le duel s'annonçait bien plus avantageux pour les défenseurs... "Il... Il gagne encore en puissance !" Voilà quelque chose dont ils s'attendaient tous... Mais pas aussi vite. Car rapidement, il reprenait l'avantage, enchainant la femme de plusieurs coups dans le ventre, dans le visage, et sur l'ensemble du corps. Bien plus résistante, elle évitait la mort à chaque coup, moyennant néanmoins une douleur des plus insupportables.
"Rien ne sera comme avant."
Cette voix nouvelle s'érigeait depuis les cieux, et la créature ne pouvait plus bouger... "Maintenant !" Profitant de l'occasion, la guerrière boostée par la magie prenait de l'allure, transperçant à son tour le cœur colossal du guerrier légendaire. "C'est pour tous ceux que tu as tué, ordure !..." Et que la fin de cette lutte signifiait gros. Car en ayant eu cette aide du ciel, cette aide inconnue, le démon avait été arrêter, permettant à la guerroyeuse de l'emporter sur cette machine de mort. Elle tombait à genoux, laissant son imposant opposant s'écrouler tête la première, à côté d'elle. "Heuf... Heuf... J'ai... Gagné..." "Vous êtes une mortelle pleine de surprise." "Vous l'avez remporté sur ce monstre !" "Oué... Mais... Pourquoi ne pas avoir fait ça tout de suite ?..." "Fait quoi ?" "L'immobiliser !..." Et sa chevelure redevenait noire, alors qu'elle se relevait, faisant face aux deux déités. Oui, la surprise se lisait sur leur visage.
"Je suis désolé, mais... Nous n'avons rien fait de tel."
"... Ok, je veux bien vous croire... Passons... C'est fini, hein ?..." "Cette créature reviendra le millénaire suivant. Et encore celui d'après. Et ceux, jusqu'à la fin des temps..." "Quoi ?..." "La chose que vous avez affrontée est un guerrier possédant toutes les aptitudes les plus destructrices pour prétendre à la fin de l'Univers. Jusqu'à ce moment en tout cas, nous avons un peu de temps. Il faudrait qu'il vive une véritable épopée pour évoluer jusqu'à ce stade..." "Par chance, s'il devient fou comme ça à chaque fois, avant d'évoluer de trop, nous avons une chance de l'emporter sur lui." "Mais il reviendra, hein ?" "Sous un autre nom. Sous une autre forme. Sous une autre personnalité. Oui, il reviendra." "Il est un risque pour mon peuple... On ne peut rien faire ?" Ce courage... Cette détermination... Ce patriotisme... Il en fallait, pour vouloir faire face à cet ennemi redoutable. Les deux Kaïô-Shins se rejoignent.
"Je vous demande une seconde."
S'éloignant, un début de débat débutait entre les deux divins. Après un moment, ils revenaient vers la demoiselle. "Souhaitez-vous prendre part à ce combat ?" "Hein ? Comment ça ?" "Vous traverserez les âges. Vous serez cette combattante qui reviendra chaque millénaire, comme lui, avec une nouvelle mémoire, une nouvelle identité, et une nouvelle personnalité. Vous serez sa Némésis. Vous revivrez neuf, sans souvenir, mais toujours confronté à lui." "Vous serez celle qui n'a pas d'âge. Celle qui finira toujours par tomber au combat, mais toujours en ayant pour mission de s'occuper du guerrier millénaire." "S'occuper ? Vous voulez dire... Tuer ?" "Vous l'interprétez comme vous voulez." "Et je pourrai de nouveau tomber face à lui ?" "C'est cela." "J'accepte." Car à sa mort, sa première renaissance lui avait octroyé ce privilège... Accueilli par un Dieu qui la sortait du ventre de sa nouvelle mère, celui-ci parler d'une voix douce... "Félicitation... Vous êtes devenue une réincarner. Votre mission va pouvoir débuter..."
Car le destin d'Hanasia était désormais scellé. Seul sa destruction pure et simple pourrait empêcher sa renaissance. Mais qui irait détruire celle qui vous protège du colosse d'une légende si malsaine ?
Oishi
Saiyan
Age : 28 Date d'inscription : 21/07/2021 Nombre de messages : 158Bon ou mauvais ? : Rebelle Zénies : 2230 zénies Rang : B
Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022 Sam 15 Jan 2022 - 1:02
Ceci est une lettre à la destination de Camille Iregalin:
Ô Camille Iregalin, maîtresse de l’arcanologie. Ton vécu est énigmatique, tes actions induisent le doute le plus total parmi les alliés tout comme les opposants que tu rencontres sur ta route. Les apparences sont trompeuses, ceci reste une vérité, et qui d’autre de mieux placée que toi pour le savoir ? Tu es aveugle, et pourtant, ton regard est partout. Tu sembles être une proie facile, tandis que tu mines tout le lieu à l’avance pour te préparer à un combat. Tu bouges les murs comme s’ils n’étaient rien et sans aucune difficulté, sans même avoir besoin de mouvoir le moindre doigt. Même un simple spray à poivre devient une arme dangereuse face à des adversaires de renom…
Néanmoins, le souci est qu’il n’y a rien à raconter sur toi. Certes, tes exploits en maîtrise des arts occultes sont admirables, mais en retour, une malédiction semble constamment peser sur ta pauvre personne. Étrangement, ton histoire semble se passer au ralenti comparé au reste du monde qui t’entoure. Ton passé est tout simplement inconnu de tous et la possibilité que tu aies un frère sur Dösatz semble, au mieux, improbable. Écrire une épopée en ton nom avec si peu de renseignement est pour le moins difficile, en tout cas pour le commun des mortels dont je fais partie.
Cette lettre est, malheureusement, le mieux que je puisse faire pour rendre hommage à ton humble personne. Le mystère qui t'entoure est bien trop nébuleux pour que je puisse imaginer une quelconque aventure qui fasse honneur à ta personne, à tes pouvoirs ou encore à ton cercle privé.
C’est en te présentant mes plus grandes doléances que je dois détourner le regard de mon écran d’ordinateur, ayant passé des nuits à essayer de trouver des idées qui ne m’ont mené à rien.
Que la malédiction qui plane sur toi disparaisse, pour que je puisse enfin avoir une meilleure idée de ton personnage.
Done
Cyborg
Age : 24 Date d'inscription : 01/02/2021 Nombre de messages : 102Bon ou mauvais ? : Inconclusif. Zénies : 1180 Rang : -
Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022 Sam 15 Jan 2022 - 2:29
Libérer de l'espace:
Bien sûr qu’il courrait. Il n’allait pas se mettre à marcher, non plus ! Plant était en danger ! Les singes de l’espace avaient décidé de mourir dans un feu de gloire. Imbéciles. Bah ! Au final, on ne pouvait que leur prescrire l’annihilation. Il leur avait donné trop de chances. Sot fut-il de ne pas avoir écouté matrice de conscience, son petit Jiminy Cricket de cables et de ports ! Il n’en avait que faire. Les troupes de l’Empire l’entouraient. Ils étaient finis. Bien entendu, il fit bélier. Sa carapace de multiples alliages était une coque invincible aux maigres attaques de ses adversaires. Il lançait l’assaut, encore et toujours. Pour tout dire, rien ne l’arrêtait. Ce corps était le fruit de ses recherches. La cinquième génération d’épiderme d’acier qui n’avaient pour but que de protéger le génie qui se cachait en dessous. Il n’y avait pas à dire, il était efficace. Ses doigts liés magnétiquement à leurs paumes lui permettaient d’attrapper des crânes à tout va. C’était un modèle fait pour le champ de bataille ! Rien ne pouvait lui résister. Chaque crâne attrappé lui rappelait la morphologie inférieure des organismes spatio-simiesques. Il sentait les bosses à l’arrière du crâne qui empêchaient leurs cerveaux de se développer correctement. Tant pis pour eux. Ce qui se déroulait autour de lui n’était pas une bataille. Cela ne faisait même pas office de génocide, non, c’était un pesticide ! La dernière bataille contre les macaques envahisseurs ! Ils étaient finis, finis !
Autour de lui fusaient l’éclat des entrechoquements de rayons d’énergie provenant des paumes comme des fusils. Porté par la beauté des feux d’artifices belliqueux de la dernière fusillade que ces orang-outans connaîtraient, il chargeait encore et toujours dans la bataille, sentant son corps oval glisser contre leurs attaques les plus féroces et leurs projectiles les plus puissant, brisant des os et des os, pliant les jambes comme des petites cuillères à la cantine et écrasant les têtes comme s’il marchait sur des tas de confiture. Il était monstrueux. Il était surpuissant. Il était inarrêtable. Il était un homme de science, oui, mais également de conviction ! Rien ne pouvait l’empêcher d’arriver à ses fins ! Ses idéaux allaient être imposés sur ce monde, de gré ou de force ! La philosophie qui persisterait à la fin de cette bataille serait l’absolue vérité ! Car seule cette dernière peut survivre ! L’idéologie triomphante à toute bataille était ainsi car elle était vraie ! Elle était faite ! Elle était fait ! Fait absolu et appliqué au monde !
*Cela semble incorrect.*
Du coin de la lentille, il l'aperçut enfin ! Sa cible ! Le prince Végéta en personne ! Le dernier symbole de la royauté néandertalienne ! Avec la fureur du taureau, il tordit les ressorts présents dans ses jambes, les lignes séparant les différentes plaques de son corps cybernétique rayonnant de plus belle avant d’entamer un superbe sprint vers son plus petit ennemi. Il l’avait en joue, il pourrait l’assassiner d’un simple revers d’électricité. Mais non… non, il le finirait en beauté. Attrapant sa nuque de ses doigts supérieur, il le leva vers le ciel avant d’imposer une augmentation inouïe de la gravité à leurs maigres corps. Tout se détacha, bien entendu. Il ne resta enfin que la tête du pitoyable quatrième roi de la lignée des babouins. Ses troupes se faisaient massacrer. Le bruit de leurs cris et de leurs pleurs finissaient enregistrés dans ses capteurs audios. L’empire avait triomphé du Majin, certes, mais jamais le seigneur n’eut sur la pique de son trône le visage du vrai nabot aux cheveux dégarnis ! D’un autre essor, il bondit, puis rebondit, jusqu’à arriver près du trône de son roi.
”Seigneur, le Roi Végéta IV n’est plus.”
Il fit une révérence avant de placer la tête sans vie du fauteur de trouble devant le trône flottant du souverain silencieux, sur un petit coussin démontrant de l’offrande qui se faisait. Ses pieds à forme de sabot se déplièrent et il se redressa alors, debout, observant les étoiles, levant les bras en traquant dans le ciel les constellations qui maintenant n’avaient de place que sous le joug de son Empereur. Il aperçut alors ses alliés approcher. L’un d’entre eux transportait le corps de la traitresse Towa. Elle fut jetée comme un torchon usé face au seigneur des forces de l’Empire Cold. La lentille passa sur leurs uniformes. L’insigne semblait différent de d’habitude. Ce n’était pas grave.
”Towa est également décédée ! La plus grande menace divine de cet univers n’est plus ! Nous avons gagné ! Bientôt, la paix sera instaurée dans cette galaxie de sauvage ! Nous n’aurons plus rien à craindre ! Notre idéologie sera vainqueure ! Nous avons réussi, Seigneur Fr -”
”Ce n’est pas avec moi que tu les as eu.”
Il se retourna. Le seigneur le regardait tendrement. Ses petites lèvres noires ne dégagaient aucun sourire nerveux, ni sadique, en aucun point tâché de quelconque trace de sa mélagomanie habituelle. Il était assis contre son siège, écrasé contre les coussins de son trône volant. Il regarda à ses pieds. Il n’y avait plus la tête de Végéta. Il releva sa lentille vers l’empereur. Les deux yeux apaisés du maître incontesté de la terreur lui firent ressentir quelque chose auquel il n’avait pas goûté depuis un moment. La chair de poule. Des frissons parcouraient son épiderme métallique. Il n’avait pas peur. Il était simplement… mal à l’aise.
”Qu’est-ce que vous voulez dire ?”
Le bruit de la bataille commençait à s’étouffer en arrière-plan. Il entendait des cris. La voix rauque et pourtant aigüe d’un maître galactique qui poussait sa dernière crise, son dernier caprice alors que s’approchait l’inévitable. Les effets lumineux d’une bande de rejets sociétaux n’ayant pour objectif que de mettre un terme à ce qu’ils jugaient mauvais.
”T’as pas oublié quand même ? Enfin, fais quelques efforts, ma parole. Ils m’ont tué bien avant tout ça. Tu n’es même pas allé récupérer ma main après tout ce temps ! Mais ce n’est pas grave. C’est fini, maintenant. Je vais retourner me reposer.”
Son trône comme celui qui siégeait dessus disparurent dans un flash de lumière et le dernier cri étouffé d’une époque révolue.
*... Quel était son nom, déjà ?...*
Cela commençait par un F ? Non, non, cela commençait par un C ! C’était un autre. Il se rappelait. Son seigneur. Non, ce n’était plus un seigneur. C’était un empereur. Il s’était pris le chou avec lui, au tout début. Mais tout était rentré dans l’ordre après leurs premières chamailleries. Il n’avait qu’à le retrouver. Oui, retrouver l’empereur. C’était la meilleure des choses à faire. Il observa les sbires qui avaient apporté le corps de Towa. Leurs visages figuraient dans l’obscurité comme les observateurs silencieux habitant les paralysies du sommeil. L’insigne qui figuraient sur leurs brassards se floutait alors qu’il se concentrait dessus. Un contre-coup de sa distraction provenant de sa recherche de son patron actuel. Les ressors sous ses pieds se plièrent à nouveau et le relancèrent à travers le champ de… le champ de quelque chose. Bondissant de colline, il ne s’attardait pas sur les dunes vides de la planète sur laquelle cette dernière bataille avait été menée. Le sable. C’était le sable d’Héra, bien entendu. Le sable sur lequel tant d’expériences avaient été menées, à l’aide de sa jeune acolyte… Sa jeune acolyte… Sa jeune acolyte… Sa…
“Le temps est chaud pour la saison, n’est-ce pas ?”
Il tourna sa lentille lors de l'atterrissage. Son vieil ami. Le père du bambin qu’il servait. Tout allait bien. Sous sa peau d’acier il sentit la chaleur du bar et des discussions calmes avec ce patriarche cornu qui tordait ses lèvres anthracites avec bienveillance en l’observant s’approcher. Le vin à la date d’incubation dépassant la première soudure de son premier corps tourbillonnait joyeusement dans la coupe arrondie du retraité qui venait de le couper dans sa route. Son immense main tenait à deux doigts la bouteille et la renversait dans le récipient qui figurait sur son bureau. Il lui semblait qu’il n’était plus dans le désert, mais dans le confort d’un vaisseau. La rangée de bouteilles figurait derrière la cape et les épaulettes de son interlocuteur. Son armure luisait comme le chandelier que cette salle de fête méritait.
“Tu sais, je me suis toujours demandé ce qu’il adviendrait de l’Empire après ma retraite. Mais mon fils s’est bien débrouillé, jusque là. Je m’y attendais, je l’admets. Tout s’est arrangé après A̶̡̡̮̟̤̯͍̱̣̤̯̱̖͘ú̵̫̹̣̣͟r̡̢̹̯̺̤͕̥̱̱͙̰̱̩̘̝̣͟ͅͅo͏͓̯͈͍̙̟̗̟̘͚̯̫͎͝s̷̢͔̯̻̤̙͓ͅ et T̴҉̶̖̣̟̹̕ͅo̶̴͜͠͏̪̖̥̺͖̟͇̖̲̬̱̪̜̙̩͉ẃ̸̨̰͉͚̫̟͉̗͓͎̗̫̜͢͞a̴̶̱̥̟̲̗̗͔̪̥̘̘̜̳̬͚͚͙̕͟͝.”
Il eut un crépitement aux oreilles en entendant les mots prononcés par son amical camarade de boisson et de discussion philosophique. Une discussion où il restait muet. Il avait un peu oublié ce dont ils parlaient, avec l’alcool, fallait dire !
“Tu devrais prendre une petite pause, toi aussi. Il faut l’admettre, tu t’es surmené depuis… depuis plusieurs années, maintenant, pas vrai ?”
Il termina sa coupe avant de la poser contre la table. À côté figurait un crâne. Il le prit dans ses mains robotiques avant de l’observer. Il avait eu raison de lui, à la fin. Et pourtant, encore et toujours, éternellement et éternellement, il l’entendait se moquer de lui. Il l’entendait rire de lui. Il l’entendait rigoler. Il l’entendait se marrer. Il l’entendait s’esclaffer. Il l’entendait badiner. Il l’entendait se tirebouchonner. Il l’entendait rigolbocher. Il l’entendait… le juger.
”Ta gueule.”
Il regarda devant lui. Il était seul. Il s’était laissé distraire par… par quoi, déjà ? Ah, oui, le soleil couchant d’Héra. Quelle belle planète. Certes, il avait été peut-être… brutal, avec les autochtones. Mais il ne regrettait rien. Il n’avait aucun plissement du visage incontrôlable suivi de crispations de la gorge et de cascades incessantes lacrymales et imprégnées de culpabilité. Il n’y avait que du… que du vide. De l’incompréhension. Héra avait plusieurs soleils, normalement. Il était impossible que ces derniers puissent se coucher. Surtout se coucher… comme sur Terre.
« Vous m’avez fait patienter assez longtemps ! Qu’est-ce que vous vouliez me dire, depuis tout ce temps ? »
Il se retourna instantanément. L’Empereur était face à lui. Il était grand. Plus grand que lors de leur première discussion il y a quelques… minutes ? heures ? journées ?... Son abdomen était violet et son plastron exosquelettique était d’ivoire, tandis que l’un de ses yeux brillait d’un rubis luminescent. Son allure de marbre n’avait d’égal que le désintérêt snob de son regard et le dégoût de son nez retroussé. Il était loin d’être satisfait de la performance de son interlocuteur, et instantanément les cylindres des coudes de ce dernier fit tordre son bras dans un garde-à-vous plein d'entrain.
”Mon Empereur ! Towa est décédée ! Végéta est décédé ! Notre dernier assaut a conclus la dernière tentative de ces maudits macaques de se débattre ! Non seulement les saiyans sont décédés, mais les dieux qui nous opposaient se sont eux aussi écroulé face à notre surpuissance !”
Un instant de silence passa alors tandis qu’il resta fixe, debout sur la dune d’Héra et attendant une réponse de la part de son interlocuteur ?
« Non. »
Sa position respectueuse et militaire se changea en une simple position debout et inquisitrice, penchant la tête sur le côté avec questionnement.
”Non ?”
L’empereur secoua lentement et solennellement le chef avec dépit avant de regarder tristement son acolyte.
« Non. Il n’y a pas de “nous”. Il y a pas de “notre”. Tu n’as pas achevé cette victoire à mes côtés. »
Les dunes commençaient à verdoyer.
”...Je ne comprends pas.”
L’autre croisa les bras.
« Je suis mort bien avant tout cela, mon ami. Malgré l’âge d’or que j’ai apporté à l’Empire, c’est la traîtresse que tu as laissé fermenter dans nos rangs qui m’a eu. Mais ce n’est pas grave. J’ai accompli ce que je voulais accomplir. Je suis parti satisfait. »
Derrière eux retentissaient le bruit des bottes. Des terriens en uniformes, en armures augmentées, debout devant d’autres terriens avec des barbes et des casquettes. Quelques extraterrestres s’y tenaient, se fondant avec leurs allures terriennes. Le militarisme était en train de vaincre. La galaxie était pacifiée. Dans le ciel il lui semblait voir une étoile filante pleine d’espoir pour le futur.
« Regarde. Ce sont les terriens auxquels tu t’es joint au final. Ton idéologie a fini triomphante. Tu peux partir satisfait, toi aussi. »
”Je…”
Il se retourna à nouveau vers son empereur. Il n’y avait plus d’Empereur… Il s’appelait comment, déjà ? C… C… Roi Cava ? Non… Non, ce n’était pas ça. Il s’adossa à l’une des pierres terriennes qui l’entourait. Il se sentait fatiguer. Trop de réflexion en une seule journée. Il ne savait plus quoi penser. Tant de confusion, ça ne pouvait pas être pire.
« DOC ! »
L’imposant colosse se rapprochait de lui. Ses cheveux d’ambre faisaient contraste avec sa peau sarcelle afin de créer un contraste hypnotisant. Il sentait une petite animosité envers cet homme qui s’approchait à grande vitesse de sa position, avant de s'asseoir face à lui.
”D-Doc…?”
« Oui, Doc, ça fait plaisir de te revoir !»
…
*Depuis quand suis- je docteur ?*
Il se sentait pris de lassitude…
« Ah, putain, ça fait plaisir de te revoir après tout ce temps ! Tu m’as éclaté la gueule, la dernière fois ! »
*La dernière fois ?*
Il ne savait plus s’il pensait où s’il réfléchissait... Les deux semblaient pareils…
« Ouais, tu m’as offert un dernier combat. Au début tu m’avais pas fini et j’étais dèg’ mais après tu t’es repris ! On a fait trembler le putain de Kaioshinkai ! »
”Le Kaio-quoi ?”
La vision qu’il avait sur l’hideux géant bleu lui fit voir une expression tordant vers une moue apaisée.
« Ah… Je comprends… »
Il sortit une bouteille d’un alcool qu’il ne pouvait pas reconnaître… Si c’était même un alcool ? Cela n’avait n’avait plus vraiment d’importance…
« Ne te pose plus trop de questions. Tout va bien se passer. Tu aimes ça avec des glaçons, pas vrai ? »
Il lui servait un verre.
”Oui… J’aimerais ça avec des glaçons. J’aimerais beaucoup.”
Il sentit une tape sur l’épaule. Il ne comprenait plus ce qui l’entourait.
« Hé ! T’inquiète pas. Quitter ce monde, ça fait pas si peur que ça. »
…
…
…
Docteur…
Docteur… Docteur qui, au juste ?
…
Docteur qui ?...
...
Cela commençait avec un R…
Ce fichier est trop volumineux pour la corbeille. Voulez-vous le supprimer définitivement ? ►[OUI] [NON]
Veuillez patienter…
Fichier supprimé avec succès.
Pocus
Démon
Age : 34 Date d'inscription : 28/01/2018 Nombre de messages : 39Rang : -
Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022 Sam 15 Jan 2022 - 10:35
Le malin:
Au sein d’une terrible tempête de neige, un jeune homme avance bravement face à cette grêle insoutenable. Chaque pas est lourd et laisse une profonde marque dans l’épaisse couche blanche. Ce chemin à pied lui paraît être une éternité mais, loué soit les dieux, il aperçoit enfin son objectif : La silhouette d’un petit chalet au sommet de la colline qui tente désespérément de gravir. Ce n’est pas un hasard, il la cherchait, du moins ce qu’elle contient toujours il espère. Ayant toujours une once d’espoir et de détermination, il pousse son corps à traverser les derniers mètres alors que le froid frappe sans cesse ses os frigorifiés.
Sans s’en rendre compte, l’individus arrive à l’épaisse porte. Cependant, en voulant s’adosser un instant contre cette dernière, il ne s’attendait certainement pas à ce qu’elle ne soit ni verrouillée ni clenchée. De ce fait, le jeune homme tomba en avant dans la modeste cabane alpine avant de rencontrer un tapis en peau qui amortit sa chute. Bien qu’il soit déstabilisé, le touché de cette fourrure ainsi que la chaleur ambiante que procure l’abris le réconforte un tant soit peu. Après quelques secondes, il se releva instinctivement alors que le bruit sourd de la porte qui se referme sur elle-même le fait sursauter. Est-ce le blizzard persistant qui a fait cela ? Probablement.
Le calme s’installe désormais dans l’atmosphère cosy du chalet qui est aménagé au strict minimum. Le tapis en peau d’ours évoqué précédemment, une table carrée en bois de chêne, une demi-dizaine de chaise du même matériel, une malle, une pelle et une armoire. Deux effets se dégage du lot, le premier étant un poil d’où émane une chaleur réconfortante ainsi que la seule maigre source de lumière. La seconde, plus intrigante, est cette ombre à l’allure haute et rachitique qui scrute l’invité depuis un fauteuil en cuir mauve, ses yeux dansant aux reflets rosés. Sans bouger de son confortable trône, la silhouette tortueuse parle d’une voie qui transpire l’ancienneté.
"Ah, Timothée. Je savais que tu viendrais."
"Grand-père ! Ecoute, je sais que ça fait un bout de temps que je ne t’ai pas vu mais … tout … je ne sais pas ce qui se passe … tout va mal … je ne sais pas …"
D’un coup sec, le vieil homme dans l’obscurité donna un étonnement puissant coup de talon contre le plancher, hébétant et réduisant au silence un bref moment son petit-fils.
"J’ai dit que je savais. Tu as besoin que je te cure les oreilles avec du cillit bang ?"
"Donc … tu sais vraiment ? Où sont passé tous les autres membres de la famille ? En l’espace d’une semaine ils ont tous disparut ! Tu … tu es le dernier qu’il me reste."
Un long soupir émane du coin obscur avant que le sénior ne jette brusquement une buche dans le fourneau créant un flash lumineux qui alimente la lueur flamboyante rosâtre de son regard. Cela fait effectivement bien longtemps que le jeune Timothée n’avait pas vu le progéniteur de sa mère, mais avait-il auparavant cette sinistre allure ? Tout est si confus pour l’instant, et ce que le junior puisse faire pour le moment, c’est écouter ce que l’ancêtre a à raconter … ou plutôt à révéler. Un raclement de gorge excessif plus tard et le conte débuta, énoncé dans une voie graveleuse et mystérieuse.
"Il y a une semaine de cela ton père, ce petit attardé qui a osé se marier à ma fille en plus de la fourrer allégrement, a décidé de laisser parler sa putain de passion de journalisme. J’avoue il avait des couilles, mais pas le meilleur des cerveaux. Je sais plus à quel gros poisson il s’est frotté, en tout cas il sent la morue maintenant. Ouais, ton papounet a été retrouvé au fond d’une marre les pieds dans des blocs de béton en forme de requin. Glauque, mais rigolo."
"Ho bien sûr, tu es triste mais au moins l’histoire s’arrête ici, n’est-ce pas ? Hélas bonhomme, cela continue avec ma fillette qui a jugé bon de ne pas écoute le vioque qui lui a sacrifié un spermatozoïde pour vivre. Elle a été retrouvée il y a quatre jours dans son cabinet vétérinaire tandis que les clébards lui mâchouillaient son petit boule, les chatons se faisaient les griffes sur ce qui lui restait de peau, et les piafs jouaient au football aériens avec ses globes oculaires."
"Et enfin on va terminer par ta sœur, l’espèce de poupée gonflable qui rêve de transpirer du latex. Elle n’arrêtait pas de narguer le meurtrier, en se croyant à l’abris derrière son conte Toc-tic tout en chantant comme une pimbêche du Joule. Hé bien devine quoi blanc-bec, devine ce qui s’est passé ensuite je te le demande ? C’était une question rhétorique pauvre con ! Hier, elle a été retrouvée pendu par les pieds à une antenne avec son portable intégralement greffé contre son visage de pouffe."
Un silence pesant s’installa, ne laissant que le crépitement du feu dicter la musique. Un sentiment d’insécurité s’instilla dans le chalet, quel esprit diabolique serait capable de tels atrocité. De quoi laisser le jeune Timothée sans voie. Du moins avant qu’une détonation d’un coup de fusil à pompe retentisse, lui arrachant un hoquet de surprise avant qu’il ne valse comme un chiffon usagé au fond de la cabane en bois. Le vieil homme, lui, se leva finalement de son siège et avança, révélant à la lumière du brasier un simple grand-père, grand bien que maigre, muni d’une paire de lunette ronde qui reflétait les braises du feu de cheminée ainsi qu’une arme à feu sentant la poudre.
"Et tu as le culot de venir chez moi, pauvre merde. Tu ne …"
Jusqu’ici, le pépé était confiant et préparé à ce qui s’apprêtait à faire immersion dans son lieu de retraite : un petit-fils qui s’est laisser dominer par une soif de sang abyssal, quitte à assassiner toute sa famille. Son petit jeu le dégoute, lui envoyer les photos de ces ignobles meurtres tout en faignant l’ignorance. Normalement, il a tout compris et a enfin bouclé ce cycle de mort avec ce coup final. N’est-ce pas ? Alors pourquoi le cadavre en face de lui se mets à … ricaner.
"Héhéhéhé ! HAHAHAHAHAHA !"
Sous les yeux horrifiés du papy qui a cramé son unique cartouche, le corps de son petit-fils se remet sur pieds tel un pantin désarticulé, flottant dans les airs avec les membres comme soutenu par des fils invisibles. Quelle est cette sorcellerie ? Non, cette abomination ne peut exister. L’ancêtre pris une profonde bouffée d’air avant de se ruer vers ce Timothée et le marteler de coups, usant de son fusil comme d’un gourdin.
Il frappa, encore et encore, ignorant son âge avancé et son arthrose. Il persista jusqu’à ce que ses muscles lui supplient de stopper ce massacre ou qu’il ne parvienne plus à distinguer l’humain qui lui faisait face. Il est fatigué et tombe à genou. Tout est fini. Tout est fini ? Alors pourquoi entend-il un applaudissement sarcastique dans son dos. Transpirant d’exténuation et de terreur, il se retourna pour voir le diable en personne.
Dans son propre fauteuil, une immense figure aux yeux rosées affinée et à la sombre crinière ensoleillée lui adresse un grand sourire suintant de malice.
"Contrairement à toi je vais faire court pour que ton cerveau puisse suivre. Ton fils s’est foutu de ma gueule donc je me venge de toute sa famille. Mais vu que tu as été suffisamment gentil de buter toi-même ce pauvre Timothée, je ne vais pas te crever à mon tour. En vrai, je vais même t’offrir un cadeau. Sympa non ? Ne me remercie pas."
Une lueur fila dans les airs avant d’atterrir devant le vieil homme puis relouer jusqu’à lui. Instinctivement sous la peur et la honte, l’ancien ramassa l’objet et y jeta un regard horrifié. C’est une cartouche de fusil … son fusil. Mais surtout une réponse. Ses yeux se levèrent vers le trône de cuir désormais vide.
Il rechargea.
Il arma.
Il pointe vers le fond de sa gorge.
Et une détonation.
Ne chercher pas à jouer avec le malin.
Kazoo
Namek
Age : 30 Date d'inscription : 27/09/2018 Nombre de messages : 93Bon ou mauvais ? : bon Zénies : 1000 Rang : B
Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022 Sam 15 Jan 2022 - 12:38
Ce n’est pas un hasard si, dans beaucoup de cultures à travers l’univers, la mort est représentée sous les traits d’un squelette: une figure exempt de chaire et de sang, drapée du noir d’une nuit éternelle où sommeillent les âmes par sa faux glanées. C’est là une forme commune qu’adoptent les Shinigamis quand ils apparaissent aux mortels.
Mais il en est un qui, par ses choix excentriques, s’est affranchi de la plupart de ces codes. Bel et bien vêtu de tissu organique comme vestimentaire, la plupart des gens qui l’ont rencontré ne se doutaient même pas de leur proximité avec l’autre monde. Cependant, si son foie pouvait parler, pourfendu comme il l’a été, vous l’entendriez vivement contester l’inclusion de terminaisons nerveuses.
Qu'espérait donc ce soldat sorti des rangs en s’appropriant ainsi de superflues vulnérabilités? À l’aube d’une bataille à Satan City, les enfants se chamaillaient encore pour décider de quelle bande-dessinée il avait surgit; ce qui, entre ses traits communs, ses courts cheveux bruns, son long manteau et son épée, représentait un paquet de correspondances possibles. Ce n’était pourtant pas grâce à ces artifices visuels que serait résolue cette crise identitaire.
Eux ne savent pas, ne sentent pas, quand une heure est venue. Ils ne perçoivent pas les trames du destin, au potentiel si vaste mais si aisément figé dès lors que l’on en coupe un fil. Cette innocence qui illumine les yeux émerveillés de ces jeunes humains, l’agent avait décidé de la défendre à son échelle, car sa radiance le rendait heureux. Là où son caractère impliqué ne lui avait valu que du mépris de la part de ses pairs aux cœurs durcis par l’âge et les épreuves, il lui avait trouvé sur Terre un sens.
Enfin, le comble était certainement cette lubie de se conformer aux lois de ses hôtes, la continuation logique de sa prise de position sur le spectre entièrement relatif du bien et du mal. Poursuivant cet effort d’intégration, le bourreau s’était désormais interdit d’exercer sa fonction première, confiant ses prises à fin de repentir. Certains se souviennent pourtant de comment cette mission avait tourné sous l’administration Enma: les Shinigamis, parqués dans une réserve par des anges vaniteux, comme reliques d’un passé barbare.
“Regarde donc où ça t’as mené: Sid marche. Que dis-je? Sid court, et parcourt la galaxie à ta place, tout ça à cause de ta pitoyable clémence. En donnant du mou à la laisse de ce clébard retord, il s’en est servi pour te pendre!”
“Alors oui, Pluton, la description de ce physique fluctuant revêt dans ton cas une importance toute particulière. À travers un miroir dont les fêlures sont nos cicatrices, nous manifestons avec rancune notre reflet aux vivants. Tu as été témoin du meilleur comme du pire que cet univers a à offrir, et ainsi du clan plus jamais tu ne seras le Candide, plus jamais la surface immaculée.”
“Vas-tu continuer cette sotte rébellion? Ou vas-tu enfin te décider à enfiler un manteau plus sinistre?”
“Encore et pour toujours, Azrael sera témoin.”
Zannin
Autres Races
Age : 25 Date d'inscription : 14/01/2020 Nombre de messages : 111Bon ou mauvais ? : Chaotique neutre Zénies : 1134 Rang : C
Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022 Sam 15 Jan 2022 - 15:43
Les honneurs sont réservés aux honorables
Des gosses. Mais déjà des brutes épaisses. Déjà, ils s’affairaient à montrer à quel point ils étaient fort en comparaison au reste du groupe. Déjà, ils faisaient montre de l’instinct primal de leur race. Ils étaient Saiyans. On les nommait les Guerriers de l’Espace. La race mortelle aux meilleures prédispositions pour la chose martiale. Leur culture entière était tournée vers le champ de bataille. Les civils qui ne prenaient pas part au combat ne faisaient que servir de soutien aux soldats, d’une façon ou d’une autre. C’était ainsi que fonctionnait ce peuple belliqueux, et ce même lorsqu’ils habitaient leur planète mère, Sadala. Ce n’est que tout récemment que leurs habitudes meurtrières commencèrent à se dissiper. Du moins, celles des hautes-sphères. Faire changer les mentalités de toute une planète ne pouvait se faire à une cadence si élevée.
Elle s’en rendait bien compte. A quelques mètres de là, une jeune femme regardait se chamailler les bambins, alors qu’elle s’occupait à manger son panier repas dans le parc le plus proche de sa caserne. Contrairement à elle, ils n’avaient aucune idée de ce que c’était, une véritable guerre qui leur apporterait une mort certaine à la moindre étourderie. Et pourtant, ils en rêvaient plus que tout. Ca tombait sous le sens pour ces petites têtes que l’innocence avait reprouvée. C’était dans leur sang… Et c’était aussi dans le sang de la guerrière qui assistait à leurs cruels jeux de main. Une voix moqueuse s’éleva derrière elle.
« A ton avis, combien de ces morveux sont capables de te faire mordre la poussière, Oishi ? »
Evidemment, il s’agissait-là de cet empaffée de Potat. Elle était la supérieure hiérarchique de la jeune femme au sein de l’armée de Végéta 2. Une cheffe d’escouade qui voyait d’un très mauvais œil cette Oishi, une guerrière de bas rang réputée pour ses tactiques pour le moins uniques parmi les Saiyans. Au lieu de se reposer sur la force de ses bras que la nature a fait faibles, elle jouait de roublardise pour arriver à ses fins. Et depuis qu’elle avait rejoint les forces armées, elle commençait à se faire connaître pour ça. Et ce n’était pas vraiment une bonne chose. Oishi toisa sa supérieur avant de baisser les yeux, réprimant son envie de lui répondre d’aller simplement se faire voir. Aussi légitime cela aurait pu être, il s’agissait-là d’une gradée. Mais elle, n’avait aucune pitié pour se jouer de sa subordonnée. Elle appuya sur son dispositif pour jauger la force des enfants au loin avant de rire aux éclats.
« Je te déconseille de leur chercher des noises, ma vieille ! Si j’en crois mon Scouter, deux d’entre eux surpassent déjà le niveau d’un Saibaman. Et en moitié moins de temps qu’il ne t’en a fallu ! »
Poussant un soupir, Oishi ne souhaitait qu’une chose, c’était qu’elle fiche le camp. Les moqueries de ses pairs avaient le don de gâter ses repas, et ça arrivait hélas trop souvent…
« Sauf votre respect, je pense assez bien m’en sortir pour ne pas flancher contre des Saibamen, aussi nombreux soient-ils. »
Un mensonge, bien sûr. C’était son mécanisme de défense le plus courant. La tromperie était devenue une seconde nature chez cette guerrière de basse caste. Un vilain défaut qui lui avait valu plus d’une déboire. Un rictus vint décorer le visage de sa supérieure.
« J’étais sûre que tu dirais ça. »
Potat claqua des doigts. Des soldats vinrent à la rencontre des bambins pour les faire déguerpir. Si ce curieux détail déroutait Oishi, un constat la mit instantanément sur ses gardes, posant son plateau repas sur l’herbe verte. Elle reconnaissait ces combattants-là. La tête carrée de l’un… La coupe abracadabrantesque de l’autre… Sprou et Rize. Deux guerriers qu’Oishi avait, par le passé, vaincu lors de combats d’entrainement à la force de ses méninges et de ses techniques inédites. Ces types avaient beau faire montre d’un niveau de puissance supérieur à Oishi d’après les appareils de mesure de Ki, ils avaient rencontré la défaite. Le genre de défaite qui blessait encore plus l’amour propre. Ca ne sentait vraiment pas bon.
« Q-qu’est-ce que ça veut di- ? »
« On m’a dit que tu étais en bonne voie pour prendre du grade, ma grande… On m’a même parlé de cheffe d’escouade. Et je ne sais pas vraiment si ça me plaît… »
Une goutte de sueur perlait sur la joue de la menteuse, sourcils froncés. Evidemment que parmi les pires péchés du peuple Saiyan, l’orgueil était le plus prononcé. Et celui de Potat ne souhaitait visiblement pas souffrir d’être relayée au même grade qu’une couarde qui se cachait derrière ses stratagèmes fumeux… Le plus aveugle des idiots s’en rendrait bien compte, c’était une tentative d’intimidation éhontée. Et elle était plutôt réussie. Si Oishi était parvenue à surclasser ses pairs par la malice en duels, devoir en affronter plusieurs d’un coup ne serait certainement pas souhaitable. D’autant qu’aussi pleine de ressource qu’elle puisse se montrer, la roublarde savait qu’elle n’avait pas vraiment sa chance contre Potat. Il existait un fossé entre elles qui ne pouvait pas être surmonté par l’espièglerie. Un fossé qui devait ramener à la réalité la guerrière en bas de l’échelle.
« … J’imagine que vous voudriez que j’y renonce… »
Le sourire de son interlocutrice s’élargit plus encore. Elle se retourna néanmoins, pouffant de rire avant de repartir d’où elle venait.
« Je ne me fais pas trop de soucis là-dessus. Je sais bien que tu le feras de toi-même. »
La principale intéressée se retourna alors pour vérifier où se trouvaient les autres gars qu’elle avait humilié. Plus aucune trace d’eux non-plus… Pour une démonstration, c’était un peu sobre… Un peu trop à son goût. Oishi se baissa alors pour reprendre son plateau… Mais elle ne pouvait s’empêcher de se sentir mal à l’aise… Comme si les ennuis ne s’étaient pas dissipés... Comme si des yeux la scrutaient encore…
Et hélas, les bruits d’un buisson proche d’elle le confirmèrent :
« Gyeh gyeh ! »
Ce genre de ricanement désagréable était reconnaissable entre mille ! Oishi lâcha son plateau à nouveau alors que le nouveau venu, haut comme trois pommes, s’avança. Un Saibaman ? C’était ça la grande idée de Potat pour la prendre au mot ? Fermant ses poings, Oishi se mit en garde alors que le monstre se jeta sur elle, abattant ses griffes pour tenter de la lacérer, une attaque à laquelle la Saiyanne répondit par une image rémanente pour lui coller son poing dans la joue. Il en faudrait plus qu’un Saibaman pour intimider la guerrière ! La créature se roula par terre avant de se relever, sonnée. Elle poussa alors un cri tandis qu’une douleur lancinante s’imposa au système nerveux de la pauvre menteuse !
« Qu- ! »
Un autre Saibaman, dans son dos, venait de planter ses griffes dans sa chair ! Se retournant d’un coup, elle lui colla son coude dans la tempe avec précipitation avant de reculer, remarquant que quelque chose bougeait dans un arbre en dessous duquel elle venait de se mettre. Un troisième Saibaman fondit en piquet depuis les hauteurs, que la soldate parvint bon gré mal gré à éviter malgré la précipitation d’un pas de côté. Hélas, à sa gauche venait de faire irruption un nouveau Saibaman, jaillissant du sol tel une taupe, mais enragée comme un fauve, lui envoyant un coup de pied dans la mâchoire, envoyant la guerrière contre l’écorce de l’arbre. Un, deux, trois, quatre… Quatre Saibamen, lâchés contre elles au beau milieu d’un parc vide. C’était évidemment une tentative de meurtre ! Cette enflure de Potat tentait clairement de la supprimer ! Et sans doute se disait-elle que dans le pire des cas, cela suffirait à pousser la guerrière à oublier ses rêves de grandeurs.
Se redressant bon gré mal gré, Oishi essuya le sang qui coulait au coin de sa bouche, le visage transpirant la rage par tous les pores. La nouvelle dyarchie ne suffisait pas à faire changer le cœur de son peuple… Les salopards grouillaient toujours dans les rangs ! Poussée par une colère vive, la Saiyanne se remit en garde, suivit des petits hommes verts qui firent de même en réponse avant de se jeter sur elle, meute de chiens fous qu’ils étaient. Mais la roublarde ne comptait pas mourir ici, bombant le torse avant de charger dans la bataille, poussant un cri pour se donner du courage.
« JE VAIS VOUS CREVER, RACLURES ! »
Le combat était fini… Oishi était à terre, baignant dans son propre sang. Sa respiration était faible, haletante. Mais au moins, ses ennemis étaient aussi au sol, leur éphémère vie ôtée par l’ardente bataille qui se déroula ici-bas… Seule cette colère brûlant les tripes de la guerrière l’empêchait de sombrer dans l’inconscience. Elle en voulait à cette enfoirée de Potat ! Elle en voulait à ses complices ! Elle en voudrait presque à sa race entière pour ses tares honteuses ! On lui a reproché sa faiblesse, et maintenant, on voulait la faire disparaître pour y avoir pallié ! Elle en tremblait tant ces pensées la submergeaient. Tous des fumiers ! Tous ses pourritures ! Ses doigts se refermaient d’eux-mêmes pour former des poings rageurs alors que ses lèvres boursoufflées se tordirent dans une grimace de défiance.
« Vous verrez… Vous verrez tous ! »
Kowel
Fusion
Age : 22 Date d'inscription : 05/02/2021 Nombre de messages : 22Bon ou mauvais ? : Pernicieux Rang : -
Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022 Dim 30 Jan 2022 - 23:29
Quelques années avant la chute de Cooler sur Terre, lorsque l’empire Cold était une puissance prospère possédant maintes et maintes planètes. Le roi régnait sur de nombreux astres. Ce dernier détenait des globes stratégiques dispersés aux quatre coins de l’univers, tous servants à alimenter un état tyrannique dont le but n’était que de s’agrandir. De temps à autre, le démon du froid faisait surface sur l’une de ses terres afin d’y vérifier que tout fonctionne, pour rappeler son pouvoir ainsi que son autorité sur les esclaves qu’il a assouvis sous sa domination.
Bien entendu, il arrivait que des révolutions aient lieu de la part de certains peuples plus ou moins virulents, néanmoins, en ces temps et ces endroits reculés, la force du fils d’Arctic dépassait l’entendement. Et nul ne pouvait y faire face sans aides. Ainsi parfois, les contestataires faisaient appel à divers agents extérieurs, en vain. Car malgré tout le soutien qu’il pouvaient recueillir, se lever contre le colonisateur Cold pouvait se résumer à un suicide collectif de grande envergure.
Pourtant, malgré les échecs cuisants et répétitifs de nombre de tentatives de libération. Un individu accepta quand même la tâche de venir en aide à un client. Non pas parce que la récompense offerte était supérieure à celles qu’il recevait habituellement, mais plutôt car que la cible à abattre lui donnerait une réputation inégale et surtout lui permettrait un combat dantesque qu’il n’obtiendra nulle part ailleurs.
Il s’agissait du tisseur. Le célèbre mercenaire d’Héra qui avait achevé à ce que l’on déclara plus d’un million de missions sans jamais échouer. Le cogneur semblait déterminé, promettant au peuple de remporter la victoire, il allait sans dire que la violente flamme qui brillait dans ses yeux indiquait sa féroce envie d’affrontement.
Après s’être entretenu avec l’organisateur de la révolution. Il fut convenu que la guerre se ferait au levé du troisième matin sur la planète Loyle, dès que le troisième soleil verrait l’horizon, l’assaut sera lancé. Et accompagné de l’armée de loyliens, le bagarreur s’occupera du chef de bataille en personne s’il daignait se montrer.
Quelques jours après leur réunion, à bord de son vaisseau, Zannin débordait d’énergie. De temps à autre, il se dirigeait à l’arrière de son engin afin d’y cogner sans relâche le sac de box qui s’y trouvait, le réduisant en lambeau après chaque coup. La machine allait bientôt être à court de punching-balls, pourtant, l’être verdâtre ne cessait de se défouler, un sourire hystérique dessiné sur son visage, une rage qui parcourait tout son être.
Enfin vint le moment de vérité. Sautant de sa navette, le baroudeur traversera l’atmosphère à toute vitesse, son corps robuste résistant à la chaleur qu’il gagnait au fur et mesure qu’il approchait de la terre ferme, il fera son apparition au milieu de la foule dans un fracas indescriptible.
« Allons-y ! MASSACRONS-LES ! »
En face des autochtones se dressait un flot gargantuesque de soldats, en position face aux révolutionnaires, passant à l’offensif dès lors. Zannin fonçant telle la pointe d’un javelot sur l’armée ennemie vint faire voler les corps des subordonnés de couleurs dans tous les sens.
La guerre se poursuivit, et si les guerriers de l’empire Cold étaient mieux équipés, mieux organisés que leur cible, les Loyliens résistaient grâce à leur courage et leur détermination. Même à terre, ils continuaient de sa battre, même démembrés, ils mordaient les pieds de ceux qui se promenaient à côté d’eux, tandis que le Héra détruisait tou sur son passage.
À quelques kilomètres d’ici, le maitre suprême des lieux observait la scène, amusé par ce qu’il voyait. Rare sont les peuples qui ont résisté plus d’une dizaine de minutes face à son armée, puis cet individu qui défonçait tout à coups de poing, quelle était sa limite, allait-il bientôt succomber ?
C’était une chose que le démon du froid voulait absolument savoir…
Après 2 journées entières de combat. Ils étaient à terre, tous les soldats de Cooler étaient atterrés. Tous étaient au sol, seulement une silhouette vigoureuse demeurait debout, pas l’ombre d’une égratignure sur ses muscles saillants. Le tisseur, en personne, semblait en pleine forme.
« Il est ou votre chef ? Sérieusement ! C’était quoi ça ? On commence à s’ennuyer par ici ! »
Assis sur son trône, le dictateur observait la chose, quand soudain, Sauzer, apparemment déstabilisé, réagira. Se prosternant devant son patron, il vint lui faire une proposition.
« Chef, me permettez-vous de m’occuper de cet insecte ? »
Souriant, Cooler le remerciera, avant de se lever de son trône.
« Ce n’est pas la peine, je m’en occupe personnellement. Cela fait bien longtemps que je ne m’étais pas échauffé. Celui-là me paraît idéal.»
Il lui fallut une demi-seconde avant d’arriver sur les lieux. D’ailleurs, le Héra ne l’avait même pas vu venir, il avait tout bonnement apparu au milieu de ces cieux.
« Tu te montres enfin ! Battons-nous ! »
« Tu sembles bien sûr de tes capacités. Je vais te lancer un pari. Si tu réussis à survivre plus de 5 minutes contre moi. Je te laisserai la vie sauve. »
Comment ? Quel genre d’imbéciles pouvait engager ce genre de défis au célèbre tisseur ? En réalité le missionnaire ne le prit pas mal. Au contraire, son visage était déformé d’une grimace démoniaque qui voulait clairement dire qu’il comptait résister pas 5 min, mais bien jusqu’à la mort de la crapule qui venait de se montrer.
« C’est d’accord, voyons voir si je peux te tordre le cou en 5 minutes ! »
Immédiatement, l’Héra se rua sur son adversaire qui demeurera immobile. Lui assénant un coup sans pareil à la nuque, le tisseur perdra conscience pendant une fraction de seconde avant que le feu sacré qui brulait dans ses pupilles se ravive. Levant son bras droit en direction du montant de son rival, il lui engagera un fulgurant uppercut avant de succéder sur un coup de pied au ventre. Il ne s’arrêtera pas là, se saisissant du crâne de Cooler, il le lancera dans les aires avant d’ouvrir ses mains.
Flottant dans les cieux, l’empereur semblait entravé, en effet, pendant son enchainement, le briseur de têtes avait une fois de plus démontré la signification de son pseudonyme. Il avait profité de l’occasion pour planter ses fils sur son ennemi.
« Intéressant, mais crois-tu que ça va suffire pour m’éliminer ? »
L’aura du démon vint exploser, envahissant les environs de sa puissance oppressante, déchirant les câbles de Zannin avec une facilité déconcertante.
« 2min40. »
Cooler enfoncera son poing dans le corps massif du Héra, lui coupant le souffle violemment. Saisissant sa gorge de sa queue, il continuera de la frapper sans cesse. Il le mettra à sa hauteur en l’observant droit dans les yeux et l’agenouillera de force.
«3 min. Encore un effort. Tu réussiras peut-être à t’en sortir vivant. »
Ses yeux brillants d’un rouge sanguin avant de libérer deux rayons perçants qui se dirigeront directement sur les pupilles du légionnaire. Heureusement, la victime régira à temps, évitant de peu la cécité. Zannin avait usé d’un super vague explosif afin de se mouvoir, subissant les lasers sur son épaule.
3 minutes avaient suffi au roi à mettre le chef des loyliens dans un état critique. Tout ceci alors qu’il restait encore deux minutes. Malgré cela, le Héra avait l’air de s’amuser, il se releva, son sourire démoniaque toujours intact. Fonçant une fois de plus sur ennemi, il tentera une saisie, mais le démon du froid, arrêtera sa main, avant de la broyer sans effort. Et lui assénant un coup de pied au torse, il l’enverra à toute vitesse sur une montagne sur laquelle il s’écrasera telle une météorite.
« 4 minutes, vas-tu réussir ? Je ne pense pas. » Dis Cooler, un sourire machiavélique aux lèvres.
S’élevant dans les cieux, il lèvera l’index, avant qu’un rarissime soleil ne se forme au-dessus de lui. Le lançant en direction de Zannin, l’étoile annihilera tout sur son passage, emportant l’être bleuâtre au passage.
Et après un spectacle riche en lumières, le corps meurtri du missionnaire, brulé au sol, demeurera inerte, avant que son genou ne lui permette tant bien que mal de se relever. Il tombera par la suite malgré sa résistance sous le regard choqué du fils de Cold.
« Emmenez-le dans une salle de régénération et enfermez-le. Je compte bien me servir de lui pour de futures quêtes. Il rejoindra peut-être le commando Sauzer ? Il en a largement le niveau après tout…»
Il n’en sera rien, car on ne sait comment, Zannin a réussi à s’échapper de l’emprise du tyran. Il intégrera la time patrole et s’améliorera assez pour pouvoir faire face à celui qui l’a autre fois vaincu.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Secret Santa 2021 même si on est en 2022