“Qu’est-ce donc que cette drôle de boule ?”
La langue du revenant s’était visiblement dénouée pendant les quelques heures qu’avait duré leur trajet de leur point d’entrée dans ce plan d’existence jusqu’à la base de lancement. Ils avaient eu à approcher des indigènes pour leur demander, non sans prudence, la direction à emprunter pour trouver un vaisseau ou une capsule. For heureusement, ces derniers s’étaient révélés fort aimables et avaient permit au guerrier de l’espace de définitivement identifier la planète sur laquelle il avait été emmené: il s’agissait bien de Namek. Riki avait déjà pu lire quelques lignes d’archives sur ce monde à priori banal qui abritait régulièrement et de façon presque des conflits de grande ampleur qui ne le concernait en rien. Accompagné de l’âme asservie, il s’était donc rendu à une base de lancement standardisée comme on en retrouvait beaucoup dans toute la galaxie.
“C’est une capsule spatiale, un moyen efficace de voyager entre les mondes. Déposes-y l’épée veux-tu ? Je te convoquerais à nouveau si besoin est.”
Riki crut un instant distinguer une moue dépitée alors que Prométhée déposait Zulfikar dans la capsule, avant qu’il ne s’évapore dans la brise fraîche qui battait dans les environs. Il voulait pouvoir être seul dans son véhicule, déjà bien étroit, et n’était de toute façon pas certain que le corps artificiel de l’âme, formé du sol de la planète, puisse s’en éloigner de plusieurs années lumières. Mieux valait jouer la précaution qu’avoir à gérer des imprévus magiques qu’il serait incapable de comprendre.
Après avoir entré les coordonnées de son monde natal, le guerrier se décida à fermer les yeux. Il serait bien avisé d’être parfaitement reposé à son arrivée sur Vegeta, car les informations qui en venaient étaient rares et confuses, et il n’avait trouvé aucun moyen de savoir exactement ce qu’il s’y passait, ni comment il y serait acueilli.