Seigneur Nappa - Un pour les dominer tous

Il y a quelques jours, dans le palais de Zen-Oh, dans une dimension parallèle

Tout se déroulait comme à d’habitude, un calme total, militaire et religieux que portait l’environnement quotidien du Dieu de tout, mais hélas, cette ambiance était bien ennuyeuse pour le concerné. Car oui, Zen-Oh était un enfant et en conséquence, sa charge de gestion de tous les univers lui semblait parfois lourde, voir superflu de sa motivation enfantine mais malgré tout, il faisait son travail, jusqu’à aujourd’hui. Le petit être était assis sur son trône, il ne faisait littéralement rien, visant le vide, des millions d’années cloitré dans la même pièce l’avait vite rendu quelque peu indifférent.

Cette fois décidé par des années d’hésitation qui l’énervaient lui-même, le maître des lieux fixa le DaiShinKan, son second, afin de lui délivrer la requête que bien auraient oser faire, sur un ton aussi froid et mort que d’ordinaire.

« Je ne veux plus être le Dieu de tout, je veux un remplaçant. »

Le DaiShinKan qui obéissait au doigt à l’œil à son seigneur n’allait pas contester la demande, cependant, il fallait donc un héritier à un tel titre, les bras dans le dos, comme si tout ceci était une situation habituelle et banale, il lança son interrogation primordiale.

« Il vous faudrait un héritier, un être digne et suffisamment responsable pour endosser un tel rôle. »

Le petit Zen-Oh hérita un instant, se frottant le menton, puis, au bout de quelques instant, il sauta de joie par l’idée incroyable qui lui avait traversé l’esprit.

« J’ai une idée ! »

Et oui, le dirigeant de tout ce qui existe n’avait aucun héritier, il n’avait donc qu’a choisir au hasard, usant d’un pouvoir lui permettant de sélectionner une forme de vie intelligente aléatoire dans l’univers capable de comprendre le rôle d’un Dieu.  La besogne fut ainsi vite faite, un ou deux gestes de main, une incantation magique, et voilà que le pillier le plus proche semblait projeter l’hologramme d’un visage chauve, le regard vif, une moustache saillante. Abasourdi par se regard plein de confiance, le petit Dieu bredouilla simplement, comme passionné.

« Il est parfait. »


Ailleurs, sur une planète lointaine

Nappa et Vegeta étaient côte à côte sur une bûche de bois, ils étaient sur une planète lointaine qu’ils venaient de conquérir, le scouter du colosse qu’était le Nappa le chauve l’avertit alors de la mort de leur allié. En effet, c’était bien eux les saiyans dont parlait Raditz, eux qui étaient si puissants ; quelque peu étonné, l’allié de Vegeta arqua un sourcil, interpellant son chef.

« Cet imbécile de Raditz. »

« Mh… Il est mort à présent. »

La nouvelle ne semblait pas toucher le prince des saiyans, ce dernier conservait ce même air indifférent, plus intéressé par son repas que par le sort d’un des rares survivants de son espèce.

« Il s’est fait battre ? Quelle honte. Nyah. »

Vegeta croquait à pleine dents la cuisse de l’espèce bipède qu’il avait exterminé, visiblement satisfait de son repas, poursuivant ses dires.

« Je ne comprends pas qu’un guerrier comme lui se soit laissé détruire de cette façon. »

« Quel malheur. Il faut remettre à plus tard la conquête de la Terre ! »

« Oui mais j’ai un plan mieux que ça ! Le trésor, le fameux trésor… »

« Tu veux dire ces boules de cristal qui réalisent tous les vœux ? »

Vegeta se leva, bien content de la perspicacité de son compagnon de guerre.

« Oui ! Allons les chercher ! »

« Tu souhaites rendre la vie à Raditz ? »

« Ne dis pas de sottises, je ne tiens plus à faire équipe avec cette mauviette. »

« Mh ?! »

Vegeta se retourna alors, croisant fièrement les bras pour exposer son plan.

« Quand nous aurons les boules de cristal, nous pourrons demander la vie éternelle. C’est une bonne idée non ? »

…

Sans réponse les 5 secondes qui suivirent, le leader saiyan se tourna de nouveau, constatant qu’il n’y avait plus de Nappa non plus.

« Bah, ou est-il passé ? »

S’interrogeait alors Vegeta en observant les alentours, l’air à la fois stupéfait et perplexe.

Au temple de Zen-Oh, après environ 2 minutes de questions/réponses

« Alors je suis le plus puissant des Dieux à présent ? »

« Oui, comme nous vous l’avons expliqué, vous faites désormais ce que vous voulez de l’univers. »

« Mhhhhhhhhhhhh. Ça c’est fantastique ! »



Rapidement, Nappa mis en place ses premiers ordres, en premier lieu, la remise en place de la planète Vegeta, tous les habitants furent ainsi ressuscités, mais pas que, tous les guerriers morts ces 50 dernières années avaient aussi le droit à un retour à la vie. Pour pimenter une existence guerrière parfaite, Le grand chauve instaura aussi une règle supplémentaire : Lorsqu’un combattant puissance décède sans avoir obtenu l’objectif qu’il désire tant accomplir, il reviendra des morts. Ensuite, pour préférer l’intégrité de la galaxie, aucune planète habitée ne pourra plus être détruite, les villes seront facilement reconstruites.

Et c’est par ces simples directives que l’univers de OUGALOU est né, personne n’en avait vraiment conscience, mais toutes ces actions, tous ces petits cadeaux provenaient de l’âme d’un guerrier de l’espace qui se surnommait lui-même Dieu de la guerre.

Mais le temps passait pour notre colosse divin, et ce dernier, après avoir réaliser un monde parfait pour un combattant se rendit compte de deux choses : La première était la naissance de guerriers à la force incroyable, qui revenaient sans cesse plus fort ; La seconde, l’existence de nouveaux personnages inédits, des dieux, des fusions et des races singulières par leurs apparences et mentaux. Et oui, sans génocide, sans destruction de planète, tous pouvaient se développer, tous pouvaient vivre, le monde était peut-être parfois secoué, mais il survivait, et il survivrait toujours.

Cependant, dans son observation, le Dieu des Dieux remarqua l’existence d’une créature interdite, crée à partir d’une énergie noire comme le charbon, ce dernier possédait le sceau « Zirah », une magie ancienne et dangereuse qui rendait ce jeune homme imprévisible. Dans un premier temps passif, Nappa attendit près de 311 ans, observant ce mortel qui devenait de plus en plus puissant, mais aussi de plus en plus proche de sa magie promulguée par son quart de sang divin. A présent, le petit ilyes est trop dangereux, l’omnigod devait agir et tarir la source d’un mal corrompu avant que d’autres n’en subissent les conséquences.