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 Monde en détresse

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Fox McCloud
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MessageSujet: Monde en détresse   Monde en détresse ClockJeu 27 Avr 2023 - 23:47
Fox : C'est bien là ?

Peppy : Il semblerait, oui.

Rejoignant l'atmosphère à bord de leurs arwings, nos voyageurs n'avaient, semble t-il, pas la moindre idée des dangers qui les attendaient en ce monde inhospitalier. Chose à laquelle ils allaient vite remédier et ce grâce à la présence d'un allié qu'ils ont pu récupérer grâce à leur collaboration avec le Beau Jack. Voila l'occasion parfaite pour mettre ses compétences à l'épreuve. Espérant qu'il n'a rien perdu depuis sa désactivation forcée, le technicien s'adressa à lui pour tirer quelques informations de cette endroit.

Slippy : ROB, tu peux nous faire un résumé des informations qu'on a sur cette planète ? Ça nous serait très utile !

R.O.B : Affirmatif. Voici les informations que j'ai pu rassembler : nous sommes sur Héra, une planète désertique dont la température peut varier entre 20 et 80 degrés. Elle est actuellement sous la juridiction de l'Empire Cold et son régime autoritaire. Je viens de fournir une copie du registre des lois sur vos ordinateurs de bords.

Krystal : On verra ça après, je perçois de nombreuses souffrances, tout autour de nous. C'est horrible... comme si le monde entier appelait au secours.

Falco : Ah. Carrément.

Fox : Bon ok. On se concentre sur l'origine du signal. Slippy, t'as pu le localiser ?

Slippy : Hmm... oui, je crois ?

Falco : Comment ça, tu crois ?

Slippy : Ben c'est bizarre, c'est comme si le signal s'affaiblissait au fur et à mesure qu'on se rapproche.

Falco : M'ouais, c'est bizarre.

Peppy : Je doute que ça soit involontaire. On dirait que son auteur a prit des dispositions pour ne pas se faire remarquer. Nous te suivons, Slippy.

Au bout de quelques minutes de vol, notre joyeuse troupe arriva aux abords du village antique. Un lieu autrefois riche en histoires, des histoires qui peu à peu finiraient par sombrer dans l'oubli. Après avoir atterri à proximité d'un temple, ou plutôt les ruines d'un temple, le cornérien et les membres de son équipe se rejoignirent à proximité de ce dernier, sans vraiment savoir ce qu'ils cherchaient.

Fox : Si on avance à l'aveugle, ça risque de prendre du temps. Krystal, tu sens quelque chose ?

Krystal : Oui, mais c'est très faible.

Tandis que la renarde s'avançait vers le milieu des ruines, suivie de ses compagnons, le chef du groupe s'arrêta brusquement. D'un mouvement d'oreille, il fut alerter par ce qui semblait être des bruits de bottes. Ça venait de la ville et ça se rapprochait de plus en plus. Il n'aura pas fallut attendre longtemps pour qu'il puisse apercevoir tout un groupe de soldats se diriger vers eux, arme en main.

Fox : Euh, les gars ? Revenez, je crois qu'on a de sérieux ennuis, là.

Oh, c'était peu dire. S'ils avaient fait un peu plus attention au lieu ou ils se trouvaient, peut-être que nos amis mercenaires ne se seraient pas retrouvés dans une situation si délicate. Ils se tenait devant les ruines d'un temple dont la destruction a été ordonnée par l'Empire en raison du symbole religieux qu'il représentait. Aux yeux des gardiens de ce territoire, leur venue ici semblait on ne peut plus suspecte et ces derniers n'allaient pas réfléchir longtemps avant de songer à tous les arrêter.

??? : Plus un geste, étrangers ! Vous vous trouvez sur une zone défendue ! Déclinez votre identité sur le champ et gardez les mains derrière la tête !

Falco : Bordel...

A peinent eurent t-ils le temps d'arriver que les armes étaient d'ores et déjà braquées sur eux. S'il y avait bien un domaine dans lequel Star Fox n’excellait pas ces derniers temps, c'était bien dans celui de la chance. Quoi qu'il en soit, il était clair que le renard et ses complices n'avaient nullement l'intention de se soumettre bien gentiment aux autorités, surtout après avoir entendu le récapitulatif de R.O.B. Les seules solutions qui leurs restaient étaient donc la fuite ou la confrontation mais...
… il se pourrait que quelqu’un choisisse pour eux.
Hartmann Locke
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockMar 2 Mai 2023 - 15:34
Les mensonges, c’est comme le sable. Y en a partout mais particulièrement sur les plages des riches et les déserts des pauvres. C’est facile d’en caser mais difficile de s’en débarrasser. Ça te colle aux baskets pendant des kilomètres alors que t’essaies de les fuir. Quand tu construis quelque chose avec, vaut mieux tout construire avec. Sinon, d’autres matériaux font trembler ta structure… Je m’égare un peu, je crois. En même temps, vu l’absolu néant dans lequel je me trouve, faut que je m’égaye un peu. À droite, du sable. À gauche, du sable… Le soleil se reflète sur mes lunettes et sur les dunes qui m’entourent. Difficile de s’y retrouver.


”Allez, encore quatre heures.”

Disais-je en regardant mon portable, grimaçant à la vue de la batterie rouge en haut à droite. J’aurais dû le charger avant de venir ici. J’aurais dû faire beaucoup de choses avant de venir ici. Me renseigner sur le max de chaleur qu’on pouvait sentir sur Héra. Comment est-ce qu’un soleil pouvait être plus écrasant que les trois de Namek ? C’en était épatant. Bien trop épatant. Probablement un délire de proximité. Plus on se rapprochait du soleil et plus ou pouvait sentir la puissance de son rayon. Les épines du hérisson ne font que picoter de loin, mais empalent les mains qui poussent trop. J’étais en première ligne pour le ressentir, lunettes 3D dans le cinéma, en plein dans l’incandescence étoilée de l’unique astre de ce système.

Au moins j’avais réussi à me trouver un coin tranquille : le toit d’une barraque. Tout ça pour garder un temple local. Je m’étais dit que j’allais pouvoir rencontrer de la belle bleue sur Héra, picoler en restant à côté d’une église locale, mais pour une destination touristique, il n’y avait absolument personne. Il n’y avait rien à faire. “M. Locke, vous pouvez défendre notre village pendant cette journée ? Notre voyante nous a dit qu’il y aurait une attaque de bandits, voici nos économies” – ça sonne comme une super bonne affaire. Qui y avait à dégommer en dehors d’autres Héras et de quelques violeurs avec les casques de l’armée de Freezer ? Ah oui : personne.

Mais pour mille zénies, ça faisait quand même une journée à rien foutre. Même à dix-huit heures, on s’en prend la gueule. Ils ont quasiment que de la soupe et du jus de cactus à offrir. J’ai dû plonger mes doigts dans au moins rats jusqu’à présent pour m’occuper. Le pire étant que j’ai eu l’intelligence absolue d’avoir pris ma veste au lieu d’être simplement sorti avec une vieille chemise à manches courtes et boutons. Hartmann, quel génie es-tu ! Au moins, tu bronzes.

En quoi est-ce que les Héras croient, d’ailleurs ? Je ne me suis jamais posé la question. Ils ont un temple, mais un temple de quoi ? Pour qui ? Des questions qui resteraient plus intéressantes en tant que question. Je n’ai clairement pas envie de me faire embarquer dans la backstory d’un village dans lequel je reviendrais pas après avoir obtenu mon chèque. Je suis quasiment sûr que si j’avais pris des écouteurs au marché du spatioport, j’aurais pu faire la sieste en écoutant du Depeche Mode. Allez. Quatre heures.

Et merde.

Quel manque de chance. J’venais d’entendre le bruit d’un vaisseau qui se pose. Glissant de de mon toît, je finissais par atterrir sur le sol, ignorant les fourmis accumulées dans mes jambes par mon manque de mouvement. Contournant le bâtiment, je finissais par avoir une bonne vue discrète de ceux qui venaient d’atterir. C’était pas qu’un vaisseau, mais plusieurs, et comprenant une troupe de… Moojuus ? Euh… Deux, max ? Trois ? Les lapins, c’étaient des Moojuus ? Il y avait… Deux renards, dont une renarde, un gros lapin fatigué… et ensuite, des pas très Moojuus, comme un grand piaf à l’air hautain, une grenouille ahurie et un robot assez rustique. Et tout ça se rassemblait devant le temple que j’étais censé défendre. Aaaaaah ! Va falloir que je bosse…

Mettant les mains dans les poches de ma veste, qu’elle serve à quelque chose après tout, je décidai de les suivre à cinquante, p’t’être cent mètres de distance. Et je refis le même chemin arrière, tenant mon regard sur mon portable éteint au cas où l’attention se porte sur moi, que j’ai juste l’air d’un péquenaud paumé qui essaie de s’y retrouver sur son GPS. Et évidemment, c’est là qu’il y avait des emmerdes – parce qu’une garnison venait tenter de remplir ses quotas en intervenant face à ces rescapés du Zoo. Et ça sortait déjà les “mains derrière la tête et le cul dans l’air” qu’on aimait bien chez les sbires du grand (et mort) Freezer. Et évidemment, je vois un vieux moralisateur qui me regarde de loin, qui me dit par son humble oeil cataracté que c’est l’heure de mériter ma thune.


”HEY !! S’IOUPLAIT ! ON M’REGARDE !”

Je me suis mis à taper dans mes mains pour obtenir l’attention du peuple, avant de commencer à marcher entre les deux groupes.

”Messieurs-dames, vous êtes sur un terrain défendu par le patrimoine interplanétaire de la patrouille galactique. Il vous est interdit d’entamer quelconque démonstration de violence dans ce terrain qui est sacré aux yeux de la population locale, sous peine de vous faire poursuivre par la patrouille ainsi que vos employeurs.”

Me tournant vers les sbires, je continuais mon ramassis de conneries. Après, le troufion basique n’avait aucune foutrecouille idée de comment sa propre bureaucratie fonctionnait. Il était là pour la retraite à cinquante quatre ans.

”Si vous souhaitez violemment agresser des touristes, je vous prierais de le faire en dehors de ce village, sans quoi vous aurez directement à répondre à vos supérieurs de l’état de ce site important à la culture de votre planète.”

Y a qu’à voir si ça fonctionne.
Fox McCloud
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockMer 10 Mai 2023 - 22:59
???: Hein ? T'es qui toi ?!

Falco : Oh, je sens que ça va être fun.

Surgissant de nulle part, un inconnu se mêla à ce conflit naissant pour y ajouter son grain de sel dans cette histoire. Malheureusement et malgré ses bonnes intentions, c'est en voulant donner un coup de main à notre petit groupe qu'il rajouta de l'huile sur le feu. Primo, la présence de la moindre particule que l'on pourrait qualifier de « saiyan » n'était nullement autorisée sur ce territoire. Une chance pour notre nouvel ami qu'il n'ait pas de queue de singe visible ou un signe distinctif qui marquerait son appartenance à cette espèce, cela aurait pu lui apporter de nombreux problèmes. Cela dit, la présence d'un tel appendice n'était nullement nécessaire pour apporter son lot d'ennuis. Oh que non ! La seule intervention de cet inconnu à la chemise hawaïenne était tout sauf anodine et ces propos ont pesés dans la balance mais.. de quelle coté de cette balance ?

??? : Patrimoine interplanétaire ? La Patrouille Galactique ? Qu'est-ce que c'est ce que ramassis de conneries ?! Vous êtes ici sur le territoire de l'Empire !

Slippy : Fox ? Je n'aime pas trop la tournure que ça prends là...

Krystal : Shht. Je sens leur agressivité d'ici. Tenez-vous prêts.

La discussion avait déjà tourné au vinaigre et ce n'était plus qu'une question de temps avant que les hostilités ne soient lancées. Préférant de loin être celui qui tire en premier plutôt que celui qui s'est fait toucher, Fox prit les devant et posa sa main contre son holster. Préparé au pire comme au meilleur, le renard n'attendait plus que la seconde, non, la demi-seconde au-cours de laquelle le commandant viendrait à prononcer l'ordre d'ouvrir le feu pour lui percer la boite crânienne avant qu'il n'ait le temps de terminer sa sentence. Il avait beau être bienveillant, un renard au pied du mur ne se laissera jamais capturé, quitte à s'arracher une patte pour conserver un semblant de liberté.

??? : J'en ai assez entendu ! Emparez-vous d'-

*PEW*

Aussi vif qu'une flèche, le chef de bande envoya le premier tir, celui annonça la fin des pourparlers. Face à un tel acte d’agression, la stupeur semblait se trouver des deux cotés. Oh comme il était rare de le voir ôter la vie si facilement. Le Général lui l'avait dit pourtant : « Avec toi, c'est toujours pareille, Fox. Tu tires et seulement après tu réfléchis. Sers toi de ta tête, un peu ». A cette pensée, le canidé lâcha un léger rire. A quoi bon raisonner avec qui n'est pas raisonnable ? Cette façon de pensée lui a tant coûté par le passé, il n'allait pas risquer les vies de ses équipiers sous prétexte qu'une meilleure issue serait envisageable. Tandis que le projectile plasmique traversait la caboche du pauvre officier de l'armée de Freezer, le temps semblait comme s'écouler plus... différemment. Oui, c'est ça : l'écoulement du temps semblait s'être ralenti pour lui. Ses instincts de survie reprenant le dessus, le mercenaire profita de cet avantage volatile pour se jeter sur sa congénère afin de la mettre à couvert.

Fox : A TERRE !!!

Le reste de la bande s’exécuta sans attendre et - sans plus tarder - les soldats de l'empire ouvrirent le feu à leur tour, déchaînant la puissance de leur nouvel équipement militaire sur eux, tout comme ce gêneur qui n'avait rien trouvé de mieux que de leur dicter les règles qu'ils se devaient d'appliquer.

Soldat : Ils ont tué le commandant ! Pas de quartier !

N'ayant trouvé meilleurs planques que les ruines dut temple sur lesquelles ils n'avaient qu'à peine posé les pieds, les membres de Star Fox se retrouvaient une nouvelle fois dans une situation bien compliqué mais ça, c'était bien leur spécialité. Devant faire face à une avalanche de tirs, ils découvrirent avec une certaine surprise que leurs adversaires étaient doués de facultés hors-norme. Voler sans le moindre équipement, créer des projectiles de leurs propres mains, se déplacer à une vitesse phénoménale... rien ne semblait impossible pour ces gens là et pourtant nos héros ne se laissaient pas impressionner. Tandis que le premier téméraire alla rejoindre R.O.B au corps à corps pour le frapper d'un coup qui aurait pu le démolir en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ce que le malheureux trouva à la place ne fut qu'une décharge électrique en guise de punition, infligée par un vétéran qui n'a jamais cessé le métier.

Peppy : Ils sont peut-être plus nombreux et plus costauds mais ce ne sont pas ceux là qui vont nous enterrer !

Une telle affirmation témoignerait de la folie venant de la part d'un homme qui à tout moment pouvait prendre sa retraite. Comme le dit l'adage, il faut toujours se méfier d'un ancien dans les métiers ou les gens ont tendance à mourir jeune. Peppy fut le second à donner la mort à l'un de leurs ennemis ce jour-ci et le compteur n'allait pas tarder à grimper puisque d'autres ennemis s'accumulaient en leur directions. Salves de tirs, grenades, roulades et autres acrobaties sauvaient notre petit groupe de leurs ennemis mais il fallait bien reconnaître que ce mérite relevait davantage de leurs équipements que de leurs capacités propres, car sans cela, nos voyageurs de l'espace auraient déjà rendue l'âme. Qu'en est-il de ce saiyan arrivé de nulle part ? Celui qui n'a pas daigné donner son nom en arrivant ? Il était une cible désignée, dès à présent. Allait-il prendre part à cette confrontation ou bien décamper pour faire profil bas ?

Quelque soit sa décision, son visage ne saurait être oublié.
Hartmann Locke
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockJeu 18 Mai 2023 - 12:44
Cela ne fonctionna pas.

Les tirs se mirent à retentir dans l’allée centrale. J’étais au centre d’un orchestre de percussions où tout le monde s’inspirait du canon de Tchaïkovsky. Le renard avait l'index rapide. J’aurais pu le deviner à voir qu’il était le seul avec une campagne. Il avait tiré le premier tandis que nos chers membres de la confrérie Cold s’étaient mis à certifer leur ignorance quant aux règles de défense des patrimoines interplanétaires. Entre autres, mon ramassis de conneries n’avait eu aucun effet. Me retournant après qu’ils aient tiré les premiers, j’eus un beau visuel sur les pupilles modifiées en temps réel des animaux. La biologie avaient tiré celles du renard comme un élastique, créant deux fentes carnassières dans un lac de jade. Un peu plus de colère et il se mettrait à siffler, à faire cet espèce de couinement silencieux et renaclé que faisaient les goupils.

Il n’empêcha pas que ça commença à se mitrailler, et mon premier réflexe n’en fut pas un, parce que je me suis – évidemment – pris un tir dans le poitrail. Comme des insectes découverts sous un tronc pourrissant, les neurotransmetteurs s’écartèrent dans tous les sens pour annoncer à mon cerveau qu’effectivement, le choc brûlant qui avait eu l’impact suffisant pour me mettre à terre faisait un tant soit peu bobo. L’égo des sbires avait pris le dessus sur la raison, une évidence qui ne l’était qu’après l’erreur commise. Je n’avais pas de cape pour me dénommer capitaine rétrospective, simplement de la fumée qui me sortait de la chemise, et l’infinie sagesse de faire le mort durant le premier échange de tir, ma tête touchant le sol regardant suffisamment vers l’arrière pour observer avec dépit l’utilisation du temple comme barricade, les billets de mon gagne-pain enflammés accompagnant les étincelles des ricochets.

Sur le dos, les balles volant au dessus de moi faisaient couverture sur le visage d’un gosse ayant peur du noir. Après avoir affronté la chaleur pour tenter de siester pendant tant de temps, là plus que jamais avant mon corps voulait se reposer. La probabilité que je ressorte avec ne serait-ce que deux zénies pour payer le bus avait été réduite jusqu’à un pourcentage mono chiffre. Ma première interaction avec Héra pouvait se solder d’un pur échec. Néanmoins, transformer un jaune d’oeuf percé en omelette brouillée pouvait un plan délicieux. Un plat avec une vengeance comme entrée : cette patrouille d’imbéciles allait payer.

Je me relevai donc, par désir d’en découdre ne serait-ce qu’un peu, mais aussi parce que le son des grenades commençait à me faire comprendre que je pouvait y perdre un bras – et surtout une veste qui elle ne pouvait pas repousser avec suffisamment de sang. Roulant sur le côté pour esquiver des shrapnels, je finissais sur les genoux, puis sur les pieds, mon réveil méssianique ne s’étant pas fait après trois jours mais seulement trois minutes. Levant mes lunettes sur mon front, j’en arrivais à mon moment préféré : l’Eyes Open. Je m’étais enregistré à faire cette technique, et la vidéo avait montré deux rayons lasers si fin qu’ils pouvaient être considérés comme ridicules, et pourtant si tranchant que les mannequins de kachin ne pouvaient rien faire face à ma petite énergie. Mais tout ce que je voyais, quand je voyais les gens à mort, c’était tout simplement que ce que je voyais en temps réel tout se trancher dans la direction générale de mes iris. Ayant visé l’imbécile qui gueulait le plus fort en premier, je présentais le plus impressionnant de mes pouvoirs dans le thorax qui avait gueulé l’ordre de venger son supérieur. Puis j’en tranchais un autre, puis un autre, les bissection se faisant à vitesse éclair, carbonisant les corps en temps réel et annihilant en quelques dizaines de seconde cette patrouille de mes couilles, leurs râles volant vers le ciel impassible de la caniculaire planète de sable. Avais-je souris durant le procédé ? Peut-être un peu. J’aimais quand je n’avais pas d’efforts à faire.

Remettant mes lunettes sur mes yeux quand l’entièreté des ennemis avaient été massacré, je me retournai pour voir le zoo mettre un terme à ses propres problèmes, ayant écrasé sans trop de problèmes son morceau de patrouille. Me rapprochant d’eux, je faisais fi des présentations pour annoncer au plus vite les étapes à suivre pour la résolution de nos problèmes.


”Okay. Je vais assumer qu’on est tous dans le bateau du mercenariat, donc on s’est tous mis dans la même emmerde. Et j’vais assumer aussi qu’étant accompagnés par un androïde, vous êtes plus technophiles que moi…”

J’eus alors l’intelligence de regarde à la droite du temple pour trouver un terrain qui avait suffisamment l’air vide. Frappant du pied sur le sol, j’utilisais mon Open / Close pour ouvrir séparer le sable en deux pour créer une fosse commune suffisamment grande pour accueillir un ramassis d’alien aussi ignorants qu’incapables, et possiblement tranchés en plusieurs morceaux.

”Ces gars-là ont probablement des capteurs ou des communicateurs ou des trucs qui permettent à leurs alliés de retrouver leurs positions. J’ai aucune idée de ce que vous cherchez dans ce temple, mais si vous voulez faire votre business tranquillement, faudrait éviter que d’autres emmerdeurs viennent. Donc, si vous pouvez dire à votre robot de trouver ce genre d’appareils et de les désactiver, ce serait incroyable.”

Je pointais la fosse au loin.

”Ensuite, on enterrera tous ces imbéciles, et on passera à autre chose. Je vais pas vous faire chier plus longtemps, hormis si vous voulez dévaliser les locaux, parce qu’ils m’ont payé pour que vous le fassiez pas.”

La plaie fumante dans l’ouverture de ma veste devait suffir à effectuer un minimum d’intimidation quant à ma capacité à encaisser des tirs : choses qu’ils semblent utiliser le plus possible pour terrasser leurs cibles. Et c’était sans compter le fait que j’avais annihiler nos ennemis communs en si peu de temps. Ils n’avaient pas à savoir que mes yeux ne pouvaient pas faire ça plus de trois fois sans pause. Mais je voulais juste m’assurer plus que tout qu’ils emportent un souvenir de ma gueule chez la guilde dont ils provenaient. Les locaux allaient probablement gueuler. C’était mon occasion de me créer un minimum de pub et de réput’.
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockMar 23 Mai 2023 - 12:58
Le calme ne revint qu'après la bataille. Grâce à leur expérience sur le terrain et leur équipement sophistiqué, nos mercenaires n'auront rencontré que bien peu de difficultés au final. Alors que les bruits répétés des coups de feu cessèrent enfin, la première chose que fit le chef du groupe est une observation rapide des alentours. La dernière chose dont ils avaient besoin là tout de suite serait de se retrouver encerclés par les forces ennemies mais le renard fut bien vite rassuré en voyant que le seul étranger encore debout ne portait pas l'uniforme des soldats impériaux. Lâchant un soupir de soulagement, il jeta un œil à l'état général des membres de son équipe en ajoutant un :

Fox : Tout le monde va bien ?

Peppy semblait quelque peu essoufflé, Slippy était encore un peu paniqué, tandis que Falco et Krystal s'en sont sortis à merveille. Quand à R.O.B, on dirait qu'il a reçu quelques tirs que le déflecteur n'a pu dévier mais ceux-ci ont été bien encaissés par son châssis. Rien de grave donc mais il allait falloir effectuer quelques réparations dès que l’occasion se présentera, avant que cela ne devienne problématique.

R.O.B : Affirmatif. Les dégâts subis de notre coté sont minimes. Je ne détecte plus aucune forme de vie hostile autour de notre position.

Slippy : Et ben j'espère bien parce que là...

Peppy : *Huff* *Huff* d'autres... d'autres vont sûrement rappliquer, terminons ce que nous sommes venus faire et filons d'ici avant que-...

Falco : Minute, Peppy. Quelqu'un vient par ici.

Relevant le museau, le renard s'avança de quelques pas vers l'inconnu et adressa un geste du bras à ses partenaires pour les intimer de baisser leurs armes. Du peu qu'il daignait en dire sur sa personne, l'homme aux lunettes de soleil était un mercenaire et compte tenu de ce qu'il a fait, il n'avait aucun compte à rendre avec le nouvel ennemi qu'ils se sont fait. Sans donner plus d'explications, cet homme aux pouvoirs étranges tapa du pied sur le sol et sépara le sable aux alentours pour former un trou assez profond pour y cacher les corps. A la vue d'une capacité aussi incroyable, Fox resta bouche bée quelques secondes. Ce n'était pas le moment d'être impressionné pourtant et comme l'avait affirmé leur homme, les ennuis allaient se succéder s'ils ne s'occupaient pas tout de suite de leurs appareils.

Fox : On peut faire ça, ouais. T'as entendu, R.O.B ?

R.O.B : Affirmatif. Je m’attelle à la destruction de l''ensemble de leurs dispositifs de géo-localisation et de communication.

Falco : Ramène-nous aussi quelques unes de leurs armes. Ce n'est pas comme si ça allait encore leur servir de toute façon !

Quand on a pas trop d'argent, tout ce que l'ennemi peut avoir sur lui est utile et les fournitures de ses soldats avaient l'air d'avoir un peu de valeur en plus de leur puissance de feu intéressante. Ceci étant dit, cela n'expliquait toujours pas qui était cet étranger et encore moins d’où venaient son étrange pouvoir mais ce dernier était clair sur ses intentions : empêcher quiconque de dévaliser les habitants.

Krystal : Vous êtes blessé. Tenez.

Ayant compris qu'Hartmann n'était rien qu'un concurrent et non pas un ennemi potentiel, les autres membres de l'équipe rangèrent leurs armes et s'approchèrent de leur ami à poils roux. Dans ce même temps, l'originaire de Cerinia offrit l'un de ses stimpacks à ce nouvel allié. Sa blessure - clairement visible - n'allait pas se refermer toute seule. S'il le désirait, notre héros du jour pouvait jouer les durs et continuer d'apprivoiser la douleur mais il serait plus raisonnable d'accepter ce présent et effacer toute trace de cet affrontement. Pendant ce temps robot situé un peu plus loin continua son tri. Rien ne semblait en mesure d'échapper à son scanners et la destruction des scouters, micro, casques se fit sans attendre. Bien entendu, il aurait été peu subtil de bombarder chaque appareil en plus d'éveiller les soupçons. Après-tout, il se pourrait qu'un canal de transmission soit encore ouvert alors la solution envisagée par l’exécutant fut d’électriser toutes ces machines jusqu'à la surchauffe de leurs composants.

Falco : Tranquille. On est pas là pour rapiner qui que ce soit.

Krystal : Nous avons réceptionné un signal de détresse, c'est pour ça que nous sommes là.

Un signal de détresse ? Mais de qui ? Et pourquoi ? Ce temple était déjà en ruine avant leur arrivée. A part quelques cadavres dispersés ça et là, il ne semblait y avoir personne. Voila qui allait donner matière à réfléchir mais d'autres priorités attendaient.

R.O.B : Destruction des dispositifs de communication et de géo-localisation terminée. Je commence la récupération des équipements et le rassemblement des corps.

Peppy : Parfait. On va te filer un p'tit coup de main.

Tous sans exception (parmi les membres de Star Fox du moins) se sont dépêchés d'entasser les corps dans la fosse. Chose plus facile à dire qu'à faire compte tenu de leur taille et de leurs poids respectif mais avec eux réunis, c'était un travail qui se terminerait en moins de cinq minutes.Pendant ce même temps, Fox en vint enfin aux présentations. Bien que ça ne soit pas courant dans le métier, le canidé trouva quand même utile de connaître le nom de celui qui leur a prêté main forte en cet instant.

Fox : Ah et je m'appelle Fox en fait. Fox McCloud. Vous êtes.. ?
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockVen 16 Juin 2023 - 17:10
Okay. Bon. Vraisemblablement, je fais pas face au Broly des renards, compte tenu des sourcils relevés qu’il adressa face à mon Open / Close. J’eus du mal à cacher mon sourire quand il resta museau bée face à ma petite sablomancie.

”Cool, hein ? Bref -”

[i]fut mon petit ajout au monologue que j’avais entamé tout à l’heure. J’étais face à une ribambelle d’animaux, et si je voulais me faire des bons rapports, cacher ma fierté n’était pas une bonne idée. Après tout, un mec arrogant mais qui le cache casse les couilles. Un mec arrogant mais qui s’assume, c’est marrant. C’est impressionnant. L’humilité que je récoltais à voir que la moitié de mes collègues, non, la moitié de l’univers au moins se détestait était assez grande. L’homme était un loup pour l’homme. Pas parce qu’un homme cherchait à en tuer un autre, mais parce qu’il ne faisait que se tuer lui-même. Il se mettait mal. Il se faisait du mal par le simple fait de réfléchir un peu trop à sa condition. Au final c’était peut-être mon avantage : à être con, je pensais qu’à la thune et parfois à la souffrance de mon prochain. Je ne réfléchissais pas aux barricades d’une société purgée des ses péchés par les flammes. Je pensais juste à mon prochain contrat. C’était mieux ainsi.

Parlant d’existentialisme, j’étais entouré d’animaux à taille humaine et de suffisamment de cadavres pour faire trembler les vétérans de guerre. Je ne sais pas si c’est grâce à l’amnésie, à la prothèse ou simplement aux gènes de Saiyan, mais ça me faisait pas grand chose. Je n’avais fait que m’auto-défendre… après tout, je ne serais pas payé si je n’auto-défendais pas mon salaire. C’était simple à ce point. Le robot disait qu’il pouvait casser les capteurs - yes ! mais le piaf eut l’idée de récolter les armes pour arrondir le bulletin de salaire de leur mission - naaaaan, putain, ç’aurait pu être les miens… Mais j’aurais pas la place de tout porter de toute façon. J’avais pas de pouvoir de télékinésie avec mes rayons lasers. Dommages !


”Hein ?”

Tiens. La… femelle m’avait donné un truc. Je tiens à remercier l’avance de son museau dans ma gueule pour me rappeler que j’avais affaire à une Moojuu, sinon j’aurais relevé le sourcil face à une voix aussi douce. Elle venait de me tendre une sorte d’injecteur. Un stimpack, comme ils disent dans les jeux de guerre. Ah, c’était intéressant, ça ! Il y avait beaucoup d’acheteurs pour ce genre de ressource militaire. Des désespérés voulant soigner les cancers de leurs gamins de neuf ans rêvant d’être astronautes en dissolvant le produit original pour en extraire un truc ou un autre. C’était pour mon trou dans le torse… Et si je leur disais que je pouvais me régénérer, je pouvais louper de la thune.

”Oh ! Merci !!”

Dis-je avec le sourire en coin le plus beau gosse que j’étais capable de faire. Je m’étais entraîné devant le miroir, j’vous l’fais pas dire. Faut bien sourire devant les nanas. Je me retournais tout en m’éloignant vers un cadavre, rangeant le trucmuche dans ma poche de veste mais… avec un mouvement qui donnait l’impression que je m’injectais le torse. Ce qui se passait, c’était que je forçais juste les nanomachines à me régénérer vite. Ainsi, en me retournant, j’étais déjà soigné, avec un beau pectoral visible dans le trou dans la chemise. En ramenant un cadavre vers le robot pour qu’il puisse lui débrancher les signaux avant de pouvoir aller l’enterrer, on m’assura que les animaux n’étaient pas là pour voler des trucs au village et plus là pour répondre à un signal de secours.

”Un signal… venant du temple ? Ou juste de la planète en général ? Parce que la planète en général EST en détresse. C’est Freezer qui la tient en laisse, et personne n’en est content.”

[/i]


[i]Ma tête imagina une petite musique de montage alors que le groupe se mit à transporter les cadavres (scindés, d’ailleurs, Oups !) du centre du village jusqu’au trou, balayant les traces de pas et de sang dans le sable à coup de pied. Ce qu’il y avait de bien avec la charcuterie, c’est qu’en tranchant les cadavres, on avait moins à enterrer. 10 minutes avec une scie circulaire, ça en évite trente avec une pelle. Merci les yeux lasers. Après, le résultat était cuit et un peu dégueulasse… mais j’avais affaire à des vétérans, c’était pas un problème pour eux non plus. Sauf peut-être la grenouille. Ça devait être le p’tit nouveau du groupe.  En croisant le renard durant nos va-et-viens pour stocker tous les morceaux de soldat, il m'annonça qu’il s’appelait… Renard. En anglais. Et quoi donc. Son pote faucon va s’appeler Falcon, tant qu’on y est ? Ses potes, c’est Toad et Hare ? Allez, vas-y…


”Fox… alors que t’es… un renard ? Euh. Personnellement, j’ai pas de pseudonyme, comme ça. Moi j’m’appelle Hartmann. Hartmann Locke.”

Ouais vas-y, je vais faire le malin quand moi, mec qui crochète les portes et dont les pouvoirs viennent d’une prothèse de coeur, moi je vais faire le malin quand je m’appelle Coeurhomme Serrure ?... Bon. Okay, c’était peut-être un pseudonyme aussi. Je doute que les gens me reconnaissent dans cet univers. Sauf une poignée de gens qui me donnent mal à la tête quand je les regarde. Ceux-là, ils savent qui je suis. Pour ça qu’il faudrait pas que je m’approche trop d’eux. Je maugréais à faire tous ces déplacements pour stocker des corps sous les quarante degrés… avant de profiter de mes passages pour aller voir le marchand du coin et demander quelques bouteilles d’eau, un paquet sortant du frigo (le seul du village, je crois, en plus !), que je déposais devant mes compères du coin, pour accentuer les liens. Buvant goulument de celle que j’avais prise du paquet, eau de jouvence pour le déshydraté, je décidais d’entamer la conversation.

”Ah, putain… Bon, c’est quoi votre histoire. C’est quoi ce délire de signal de détresse, c’est quoi le nom de votre entreprise, c’est quoi tout ça, pour vous… Moi j’ai tout dit, donc… si vous avez un business avec ce temple, j’aimerais savoir ce qu’il en est. Et vu que votre arrivée a un peu ruiné l'appréciation que les locaux ont pour moi...”

Je me retournai un instant pour voir le vieux de tout à l'heure me juger en se couvrant le nez. Ouais, l'odeur des cadavres aller pas s'en aller tout de suite. Je remettais les yeux sur la troupe de mammifère en relevant les sourcils et grinçant les dents, annonçant visuellement le malaise dans lequel je me trouvais.

”Bon... j'aimerais bien pouvoir aider et en ressortir avec au moins un quart du salaire que j'aurais aimé avoir.”

En vrai, s'ils s'étaient mis à se battre contre moi, j'aurais peut-être pu la jouer héros et vaincre les envahisseurs. Ils auraient reconnu mes efforts plus que mes actes. De la manipulation sociale basique, oui mais ça marchait. Mais vu que je me faisais des copains à la place, je pouvais faire un effort.
[/i]
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockMar 20 Juin 2023 - 0:24
La vérité était sous leurs yeux désormais. Bien qu'ils auraient préférer faire erreur, les membres de cette petite équipe dût se rendre à l'évidence : nul n'était épargné face au tyran de ce monde. Affirmant que nul n'était à l'abri sur ces terres, il confirmait les soupçons des arrivants.

Krystal : Alors la planète entière est en détresse ? C'est bien ce que je craignais...

Cela avait comme un air de déjà-vu pour elle.

Fox : Slippy, à propos du temple... t'es bien certain que c'est de là que venait le signal ?

Slippy : Il n'y a pas d'erreur, Fox. Ça venait bien d'ici.

Fox : Et tu le reçois toujours ?

La grenouille secoua la tête pour toute réponse. Le signal avait complètement disparu des radars.

Fox : Raaah... évidemment. Il faut toujours que ce soit compliqué.

Peppy : Qui que ça puisse être, l'auteur du signal doit être quelqu'un d’extrêmement prudent.

Fox : Alors gardez les yeux ouverts. D'autres ennemis pourraient arriver à tout moment.

Prudence était de mise en territoire hostile et ils ne le savaient que trop bien. Certes, nos ingénieux personnages ont eut la brillante idée d'effacer leurs traces avant qu'elles ne puissent leur porter préjudice mais rien ne garantissait leur sécurité ici pour autant. Entre le saiyan qui s'était rendu coupable par sa seule présence sur ces terres et eux qui n'ont pas hésité à faire feu, il était clair qu'ils n'allaient pas s'attirer les faveurs du maître des lieux. Quoi qu'il en soit, il leur fallait agir promptement et ils n'ont pas perdu de temps pour entasser les corps dans une fosse improvisée. Ceci étant dit, des présentations s'imposaient maintenant qu'ils ont combattu ensemble et forcément, Hartmann n'a pas pu se passer d'un commentaire sur le nom du leader du groupe. S'il n'était pas le mieux placé pour en parler, on ne pouvait pas lui en vouloir pour autant : ce genre de nom était plutôt commun de là d'ou venait notre bande animaux.

Fox : Ouais bon, on choisit pas son blaze.

Après de nombreuses minutes passées à cacher les corps, leurs efforts conjoints les auront permis de camoufler toutes traces de leur combat à l'exception de traces laissées sur les pierres qui constituaient le temple autrefois. Rien qui ne devrait éveiller les soupçons cependant mais l'absence d'une escouade entière n'allait pas passée inaperçue et tôt ou tard, les soldats de Freezer se mettront à la recherche de leurs hommes. De l'autre coté, Hartmann prétendait avoir déjà tout déballé sur sa personne et il exigeait presque que ses interlocuteurs en fassent autant sur eux, chose qui ne plaisait qu'à moitié à l'un d'entre eux.

Falco : Comment ça un délire ? T'as cru qu'on est venu là pour jouer aux cow-boys ou quoi ?

Krystal : Falco...

Falco : Non mais c'est vrai quoi, j'suis pas là venu pour que le premier pélo du coin vienne me prendre de haut.

Fox : OK. Je sais qu'il fait chaud mais on se détend un peu. Pour te la faire courte Hartmann, on est la team Star Fox. Le gouvernement de Cornéria nous a engagés pour partir en reconnaissance sur les systèmes éloignés et c'est principalement pour ça qu'on est là.

Krystal : Hé. Vous avez entendu ?

Fox : Hein ?

En tendant l'oreille nos protagonistes auraient pu entendre un bruit étrange depuis les ruines. Le son était faible mais quelque chose était en train de bouger. Naturellement, Falco saisit son blaster et se mit à viser en direction des gravats. De quoi s'agissait-il ? Auraient-ils oublié un homme de main ? Non, ce genre de gaffe n'arrive qu'aux débutants. Plissant des yeux, le faucon se concentra depuis sa position pour détecter ne serait-ce qu'une silhouette plus au moins humaines et au bout de quelques secondes, il finit par trouver quelque chose.

Falco : Ici !

Il n'aura pas mit longtemps pour le trouver. Tapis dans l'ombre, un homme âgé vêtu d'une tauge brune et usée regardait dans la direction de ces étrangers. S'il n'avait fait que les observer depuis sa cachette depuis tout ce temps, ce dernier n'avait jamais songé à les attaquer, bien au contraire. Tremblant comme il était, il ne serait pas trop que de constater qu'il n'avait pas eut le courage de venir se présenter face à des extraterrestres armés jusqu'au dent, surtout après leur démonstration de force de tout à l'heure.

??? : … !!!

Une fois repéré, l'ancien plaça ses bras en sécurité devant son visage déformé par la peur. Aucun doute là dessus, il était complètement tétanisé.

Krystal : Tu peux baisser ton arme, je ne ressens aucune animosité chez lui.

Falco : …

Le volatile hésita deux secondes avant de ranger son arme dans son holster. Si Madame Irma disait que ce gars là n'était pas dangereux alors c'était forcément vrai, s'est-il dit. Au final, Peppy fut le premier à s'avancer vers cet inconnu. A en juger par sa peu bleutée et ses cheveux aussi clair que roux, il devait clairement venir d'ici mais à bien le regarder... il ne se sentait pas en sécurité, il n'était pas vraiment « chez lui ».

Peppy : Ahem... bonjour ? Vous n'avez pas l'air bien. On pourrait peut-être discuter. Mmh  ?

Visiblement, le vétéran n'était pas très à l'aise pour lancer un début de conversation avec une personne aussi effrayée et sa réaction fut pour le moins intrigante. De sa main tremblante, son interlocuteur plaça son index devant ses lèvres pour demander silence et d'un geste discret de l'autre main, invita le groupe à le suivre. Le cornérien et sa bande s'échangèrent un regard circonspect et décidèrent sur l'instant : ils allaient le suivre pour le moment. Ainsi, ils n'auraient pas fait tout ce chemin pour rien.

Fox : On y va, Hartmann.

C'est le renard qui ouvrit la marche. La main sur le holster, l'habile tireur était prêt à faire feu au moindre mouvement suspect.

Falco : Hé, tu nous emmènes ou comm-...

??? : Shhhhht !

Le vieillard s'approcha doucement d'un buste de pierre encore intact malgré les dommages aux alentours. Regardant avec prudence autour de lui, sans doute pour vérifier qu'ils n'étaient pas suivis, il finit par se dépêcher de poser ses mains contre le crâne de pierre d'un homme méconnaissable en raison de l'état de la sculpture, puis le fit pivoter a 180 degrés. La seconde suivante, le mécanisme caché s'actionna et ce qui semblait être un tombeau se décala sur le coté, révélant un passage vers un sous-sol dissimulé.

Slippy : Woah !

??? : Shhht !

Peppy : Shhht !

Slippy : P-Pardon...

Pas de temps à perdre à tergiverser là dessus, le passage fut à peine révélé que le mécanisme caché commençait déjà à faire machine arrière. Qui que puisse être le génie derrière cette invention d'une époque révolue, il avait réussit à créer un système permettant à une entrée de se refermer derrière lui après passage, le tout sans faire usage d'électricité ou d'un carburant quelconque. Une telle preuve d'ingéniosité ne laissa pas Peppy indifférent. Portant la main à son menton, il examina un bref instant la statue à tête pivotante avant de se faire tirer le bras par R.O.B qui l'emmena à l'intérieur avec les autres. Une fois tous entrés, le vieillard attendit que le passage ne se referme derrière eux et tapa une fois des mains. Les torches accrochées aux murs révélèrent alors un grand escalier relié directement à une grande cave éclairée.

Fox : Où sommes-nous ?

Krystal : Dans son refuge.

A l'entente de ses mots, l'inconnu se contenta d'hocher la tête tout en poursuivant sa route. Ce n'est qu'une fois rendus tous en bas que nos protagonistes découvrirent enfin la vérité : presque une vingtaine de personnes de tout âge, tous des Héras, étaient réunis dans une sorte de base secrète aménagée. De là ou is étaient, nos héros auront d'ores et déjà put reconnaître des systèmes de communications récents comme une table holographiques et des ordinateurs muraux reliés à une puissante batterie.

Cela allait sans dire : ceux qui se sont cachés ici auront mis tous les moyens pour ne pas se faire prendre mais dans quel intérêt ? A l'arrivée des mercenaires et de leur « guide », les enfants partirent se cacher dans les jupons de leurs mères tandis que les quelques adultes déjà présents autour de la pièce principale, se précipitèrent vers l'entrée. Avant que l'un d'entre-eux ne disent mot, le vieil homme qui n'avait pas donné son nez jusqu'à maintenant lui adressa un signe de halte pour lui signifier que tout allait bien.

Après et seulement s'être assuré que tout ce beau monde était arrivé en bas des marches, ce vieil homme qui ne semblait jurer que par la sécurité actionna un interrupteur et une lourde porte de fer referma le chemin du retour. A la surprise générale, aussi bien celle de ses invités que des autres résidents, il retroussa la manche de sa main gauche pour y dévoiler une sorte de bracelet avec un micro-ordinateur intégré. Afin de ne pas faire durer le suspens plus longtemps, il pianota rapidement sur celui-ci afin que la voix robotisée puisse s'exprimer pour lui.

??? : Veuillez m'excusez pour ces mystères. Je suis sûr que vous avez tout un tas de questions.

Ça c'était le moins que l'on puisse dire, après les avoir emmené dans son repère, le minimum aurait été d'apporter un peu plus d’explications et il était déjà au courant. Continuant d'écrire sur son petit clavier, le vieillard redirigea à plusieurs reprises son regard entre les aliens et son avant-bras puis enchaîna.

??? : Mon nom est Shag-Oth. Nous avons envoyé un signal de détresse. Besoin d'aide pour quitter la planète. Vous. Aidez-nous je vous en prie.

Et comme si ça n'était pas de trop, il joignit ses mains devant lui en courbant son vieux dos pour implorer l'aide d'inconnus. Ce moine devait être vraiment désespéré pour demander une telle chose à des inconnus venus des confins de la galaxie. En ce qui concernant Star Fox, leur réponse ne se ferait pas attendre et ils n'allaient pas abandonner ces gens à leur sort mais qu'en était-il du cyborg ? Partagerait-il cette pensée ? Allait se mettre « à jouer les héros qui volent au secours de la veuve et de l'orphelin ? » ou bien sacrifierait-il sa moralité afin de remplir un objectif plus lucratif ? Lui seul avait la réponse à cette question et quelque soit sa décision, il valait mieux que ce soit la bonne.
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockVen 30 Juin 2023 - 14:30
Leur gang avait des personnalités qui étaient toutes très mises en avant. Chaque information que je leur donnais donnait à un spectacle de réactions en tout genre. J’avais l’impression de regarder… ce… ce film, là. Avec le raton laveur et l’arbre et c’est tous des imbéciles qui se disputent tout le temps… Saloperie d’amnésie, tu me rends la vie dure parfois. La renarde bleue se mit à se désoler en regardant un instant dans le vide comme si elle avait un flashback quand j’annonçais la situation spatiopolitique de cette grosse boule de sable et de chaleur qu’était Héra. Les mémoires traumatiques d’un temps passé éclaboussant l'étincelante plage du présent à soudaine marée haute. Ben voyons, une renarde de couleur bleue ? C’était pas ce qu’il y avait de plus habituel. Et donc, par logique et déduction, ça la rendait exotique. Surtout qu’elle avait l’air d’avoir des pouvoirs méditatifs dans un gang qui était grand max suréquipé technologiquement parlant. La grenouille - “Slippy” ?! J’étouffais un rire… - affirmait à Fox - qui m’a confirmé que c’était pas un pseudonyme mais bien un nom - que leur signal n’était pas que celui de la planète et qu’on faisait affaire à un petit mystère templier. Je gardais l’oreille ouverte à leur dialogue.

”Woaaaah héééé c’est bon c’est une tournure de phrase, j’y ai pas réfléchi plus de deux secondes…”

Dis-je quand le piaf du groupe, qui s’appelait Falco – à une lettre près je l’avais – se mit à tenter de me prendre la tête parce que j’avais utilisé “délire” comme phrase. C’était tellement ridicule comme prétexte pour s’énerver que j’aurais cru qu’il le faisait exprès. Fox calma le jeu en me disant qu’ils faisaient partie de l’équipe Star Fox dont il était où le leader, où le fils du leader dont il allait hériter l’entreprise. Ils venaient de Corneria, que j’assumais être une planète, et faisaient de la reconnaissance sur d’autres systèmes solaires. C’était là que je me disais : “Tiens, Hartmann, mon gourmand, si ça se trouve, tu peux finir par te faire un peu plus de thune qu’habituellement en finissant dans les bonnes grâces d’un gouvernement nouveau à ton système solaire préféré !” et alors que je m'empêchai désespérement de me frotter le menton en imaginant les fraudes fiscales possibles avec l’apport d’une monnaie étrangère au Zéni, la schtroumpfette du groupe eut un réflexe de l’oreille - et se tourna vers le temple en affirmant la présence de quelque en ce lieu.

Préférant majoritairement la survie à la destruction parce qu’un groupe était trop regroupé, je fis quelques pas de côté tout en regardant, mes mains à moi dans les poches, le piaf qui venait de dégainer, si rapidement que j’en fis un petit sifflement impressionné, dans la direction du temple. Et je dois dire qu’en tant qu’héritier des oiseaux de proie, il parvint à trouver sa cible plus vite que moi. Une tête avec une très longue barbe et des très grands yeux avec des très petites iris, tremblante et penaude. Une tête que je ne parvins pas à voir plus longtemps que ça parce qu’elle fut couverte par une paire de bras provenant d’une toge en dessous des poils faciaux. Je soufflai un peu du nez. Ça devait être le clochard du coin.


”C’est bon, ça doit être un clodo qui utilise le temple comme abris, il va faire quoi, vomir dans ta direction générale ?”

Je fus soutenu par la voyante bleue du groupe, qui ajoutait son empathie magique à mon argumentaire, ce qui laissa le piaf ranger son arme après un petit moment. Le lièvre décida d’entamer une communication vioc-à-vioc. Mais l’autre ne fit que mettre son doigt sur ses lèvres avant de nous inviter… En toute honnêteté, entouré de mercenaires enhardis avec parmi eux une psychiste, je n’avais rien à craindre à le suivre, surtout avec la confirmation que Fox allait le faire aussi. On marcha donc parmi les pierres. Le monument à la grandeur d’une culture aussi ravagé que son importance dans le temps présent, érodé par l’oubli et le mépris. Falco tenta de parler, mais on lui dit chut. Cela me fit sourire. Le clochard fit tourner la tête d’une statue pour ouvrir un passage souterrain. Ouais ! Comme dans les vieux films d’aventure ! La grenouille fit une interjection de surprise, et les deux vieux lui dirent de se taire, ce qui le rendit tout honteux et me fit moi cacher ma tête dans mon coude pour étouffer d’autant plus un rire. Et je dois dire que lorsque l’on entra dans cette cave, j’eus du mal à contenir un petit râle de satisfaction à profiter du froid de cette ouverture souterraine.

Les mains du clochard se joignirent dans un clap qui fit s’illuminer toutes les bougies. Ah, oui, on était vraiment dans un temple mystique. Néanmoins, je vais pas dire que ça m’arrivait tous les jours. Me grattant l’arrière de la tête avec une main et l’autre dans la poche de ma veste, je continuais derrière le groupe. Et je m’arrêtai quand on découvrit la colonie de réfugiés qui s'était cachée dans le souterrain.


”Ah ouais…”

C’était le genre de spectacle qui puait la tragédie. Le Héra moyen était capable de communiquer, mais ceux-là ne le pouvaient pas. Pour le coup, ils étaient même… silencieux. Si silencieux que leur leader eut à sortir une montre ordinateur dont sortirent des touches pour permettre de communiquer. Une voix robot qui s’intensifiait dans la salle. Désolé. On va répondre à nos questions. Aidez-nous. Pitié, aidez-nous. J’avais le sentiment que c’était à moi de parler, et quand j’ai une intuition comme ça, fallait généralement la suivre. Alors je m’avançai…

”Okay… euh… je pense qu’on va d’abord passer aux questions auxquelles y faut répondre. D’abord… pourquoi est-ce que vous êtes réfugiés ? Je sais que c’est pas cool à la surface, mais de là à se cacher. Vous faites partie d’une ethnie spécifique ? C’est lié au fait que vous soyez mué ?”

Wallah je vais pas dire qu’il y a pas de sous-jacence à être une minorité dans une planète sous régime dictatorial. Si ça se trouve, ils avaient des préceptes différents et maintenant ils finissaient sous un temple à vivre des rats et des nappes phréatiques. Peut-être qu’ils étaient des héras sans langue, ou sans corde vocale, ou peut-être que par punition, on leur avait écrasé. Peut-être que c’est juste un “peuple” souterrain - à voir les gosses dans les environs, la misère les empêchait pas de ken mais ils avaient pas de contraception non plus.

”Ensuite, faut parler logistique. Vous avez un vaisseau et vous voudrez qu’on le protège depuis l’espace ? Ou… enfin, vous avez un moyen de cacher vingt personnes ?”

Je me tournai vers les Star Fox pour leur demander à eux dans un maigre aparté.

”Z’avez un vaisseau discret qui fait passer vingt personnes, vous ?”

Puis, de nouveau à Shaggy et sa bande.

”Puis - après, c’est pour aller où ? Vous savez qui va vous accueillir, qui a des places libres, qui a de quoi s’occuper de vous et ne va pas tenter de vous renvoyer ici ? Parce qu’entre les fachos sur Terre, les royalistes de l’AM, des BFs et les isolationnistes des autres vous risquez pas d’être accueillis aisément dans ce coin de la galaxie. Vingt personnes d’un coup c’est plus dur à faire passer qu’une seule, aussi, tant qu’on y est.”

Sachant que les Star Fox se sont montré plus qu’altruistes jusque-là, j’évitai de parler du fait que j’aimerais me faire du fric sur toute cette histoire. Tiens d’ailleurs, je me retournai à nouveau vers eux.

”P’t’être que vous avez de la place sur Corneria ?”

Et de nouveau aux autres.

”J'suis pas contre l'idée de vous aider, mais faut être sur que ce soit pas un coup de tête désespéré qui vous amènerait tous à votre perte, quoi.”

Oh, qu'est-ce qu'il est gentil Hartmann, faudrait que Corneria l'embauche et lui paie tous ses frais ainsi qu'un salaire bien plus stable que son habituel.
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockMar 4 Juil 2023 - 19:45
De toute évidence, ce chers Hartmann sait venir à l'essentiel. Pourquoi les réfugiés ont choisie les souterrains d'un temple en ruine pour se cacher des forces de Freezer ? Il devait bien y avoir une raison à cela mais l'incompréhension était visible sur le visage de l'ancien lorsqu'il fut question d'ethnie, ce qui infirmait la théorie du saiyan à la chemise hawaïenne. Tandis que le vieillard s’apprêtait à balader de nouveau ses doigts rabougris sur le clavier situé à son poignet, un jeune garçon d'environ 16 ou 17 ans lui tint le bras pour le retenir et prendre parole à sa place. Tout comme le plus âgé, on le reconnaît également par sa peau bleutée et ses cheveux roux.

??? : Ils lui ont coupée la langue après qu'il ait fait l'appel à la prière. Depuis que l'Empire Cold s'est installé ici, leurs soldats font la chasse aux religieux.

Krystal : Mais c'est terrible... personne ne s'est opposé à ça ?

??? : A qui le dites vous ? Nous avons tout fait pour repousser cette invasion mais il ne reste plus rien de notre rébellion...

C'est l'histoire d'une guerre qui s'est achevée, une guerre après laquelle les occupants de ce monde ne sont plus qu'animer par le seul désir d'abandonner la prison qui fut jadis leur foyer. Comme nos héros auront pu le constater, la tyrannie qui s'étendait à la surface ne faisait que peu de cas de la pitié ou de la compassion. Des faiblesses aux yeux du créateur de cet Empire qui ne cessera de s'emparer des galaxies avant de toutes les avoir sous son joug. En ce qui concernait ces valeurs, il était peut-être temps de vérifier si l'une d'entre elles pouvaient concerner notre cyborg ou si au contraire, il n'en aurait plus rien à faire.

??? : On aimerait vous proposer une récompense si vous acceptez de nous aider mais honnêtement, les envahisseurs nous ont tout pris. Je suis vraiment désolé mais on a pas grand chose à vous donner en échange.

Fox : On en reparlera quand vous serez tirés d'affaire.

Certains faisaient la charité et d'autres non. Même si l'équipe du renard n'osait râler en l'apprenant, ils ne pouvaient pas juste tourner le dos à ces personnes en détresse et les laisser à leur triste sort mais qu'en était-il pour Mister Locke ? Allait-il leur prêter main forte ou bien décidera t-il de s'en aller en l'apprenant ? Dans un cas comme dans l'autre, il n'en demeurait pas moins un ennemi naturel des maîtres de cette planète et compte tenue de ses capacités, la seule chose qu'il avait vraiment à y perdre était son temps mais revenons en à la question logistique, voulez-vous ?

Peppy : Il a raison, on ne pourra pas emmener autant de monde avec seulement quelques Arwings. Si seulement on avant encore le Great Fox...

Fox : On trouvera une solution.

Falco : Ah ouais et tu penses à quoi ? En chaparder aux gens du coin ? Avec toute cette sécurité autour des docks  ? Même moi j'oserais pas. T'es taré, mec.

Il ne l'avait pas dit tout haut parce que l'idée n'avait fait que traversée son esprit mais c'était déjà très clair : s'il n'avait pas de vaisseau pour les transporter alors il allait devoir leur en dégoter un et pas forcément mais en employant des moyens légaux. Certes, il aurait peut-être été possible de faire une demande directement auprès du Général des armées cornériennes mais la dernière chose dont le Système Lylat aurait besoin serait un incident politique avec un monde étranger, il allait donc falloir se passer de leur aide pour ce coup-ci.

Slippy : Il y a peut-être un moyen.

Fox : Slippy ?

Slippy : Vous vous souvenez des balises d’atterrissages qu'on a aperçues en arrivant ? On pourrait rediriger leurs signaux pour forcer un vaisseau à ce poser là ou nous voudrions qu'il soit...

Fox : … et on pourrait prendre le contrôle. Ouais, c'est pas mal ton idée. Par contre il nous faudra quelqu'un pour le piloter, sinon ça servirait à rien.

R.O.B : Estimations des risques : très élevés. // Je peux me charger du pilotage du véhicule volé si vous maintenez cette décision.

Tout peut sembler si facile avec un robot à nos cotés. Contrairement aux êtres vivants, eux n'ont pas besoin d'assimiler les informations encore et encore pour apprendre quelque chose. Non, il leur suffisait d'installer un programme pour réaliser à la perfection ce qu'un prodige saurait faire en plusieurs années. Mettez-le aux commandes d'un vaisseau de transport et il deviendra un véritable atout pour tout le groupe. En parlant du groupe justement, tout le monde profitait de la conversation pour entrer dans  la pièce principale afin de ne pas encombrer l'entrée. Il était désormais temps de parler du « Et si... ». Vous savez, le fameux « Et si ça ne fonctionne pas ? Et si on y arrive ? Et si on nous voit ? » Que fait-on après ? Hartmann commença directement avec l'hypothèse que tout puisse se dérouler correctement, ou les survivants iront-ils après leur escapade ? Eux qui s'avouaient démunis n'allaient pas très être appréciés dans un régime basé sur l'économie comme celui de Dösatz et les mondes les plus fréquentés n'allaient pas non plus être idéal mais Corneria...

Fox : C'est une blague ? Et puis est pas habilités pour décider de ses choses là de toute façon donc...

Shag-Oth : N'importe quelle destination fera l'affaire du temps que nous quittons le territoire de ces monstres. Nous nous en remettons à vous.

Il faut vraiment être désespéré pour abandonner comme ça la planète sur laquelle on est né mais soyons réaliste : Ni Hartmann, ni la Star Fox n'avaient les moyens ou les équipements requis pour bouter le dictateur en dehors de cette planète. Le mieux qu'ils pouvaient faire à l'heure actuelle était de mettre les civils à l'abri avant que les autorités ne finissent par les retrouver. Avec l'ébauche d'un plan, nos aventuriers de l'espace avaient déjà une idée de comment s'y prendre et ce n'est pas le matériel qui manquait, ici bas. Le tout était maintenant de savoir ou frapper et quand en choisissant bien sa cible. Peut-être que leur nouvel allié aura quelque idées à proposer à condition bien sûr qu'il soit toujours dans le coup.
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockLun 17 Juil 2023 - 0:50
Un, deux, un deux. Contact avec ma moralité. Contact avec ma moralité. Ah, qu’est-ce que c’était dur d’en avoir l’air comme si j’en avais tant à carrer que ça. Le problème étant que quand on était mort une fois, et qu’on perdait un membre tous les mois et qu’on devait attendre qu’il repousse avant de pouvoir se remettre à se branler, c’était dur d’être si choqué que ça de voir une langue coupée. Mais c’était l’origine de cette ablation qui était restée dans ma tête. Shag-goth avait tenté de prié, et donc on lui avait coupé la langue. La religion était-elle interdite ? J’en sais rien, j’avais pas lu les lois de la planète. Quand je pouvais traverser les murs pour me rendre d’un endroit à l’autre, j’avais mieux à faire. Lire, c’était avec un minimum d’intérêt pour se motiver. La renarde eut l’ingénieuse idée de demander – “hé mais, y a pas des gens qui ont pas voulu ?”, et évidemment, on lui dit que si. Juste que ça a été maté.

”Quand y a cent rebelles pour cinquante occupants, les occupants n'ont qu’à tirer deux fois…”

On ne faisait pas conquérir quand on avait l’avantage. C’était aussi simple que ça. Et quand l’on était conquis, l’avantage était encore plus présent qu’avant. Et plus il y avait d’avantages, plus il était difficile d’en perdre. Ainsi, comment diable parvenir à se libérer ? Pas sans aide, que ce soit par d’autres troupes, par d’autres populations oprimées ou tout simplement à l’aide d’une distraction, une guerre contre l’Empire Cold forçant ses troupes à quitter le territoire désertique pour aller défendre la nation sur d’autres contrées. M’enfin, ce n’était plus l’heure d’en parler. J’avais un deuil à faire : le fait que je ne serais pas payé aujourd’hui : aucun de ces réfugiés n’avait d’argent ou de ressources à offrir pour payer nos services. J’espérais que la mif animale se mette à se plaindre, à bougonner, à marchander pour voir s’il n’y avait vraiment rien à prendre chez eux… mais malheureusement, j’aurais été le seul gros bâtard d’avare à essayer de profiter de la situation. Si l’on m’avait approché et que j’étais seul, je pense que j’aurais dit “dommage mais j’peux pas plus je suis tout seul plus les Saiyen ne sont pas aimés ici (j’en sais rien et j’ai l’air d’un terrien)”. Je me fis petit, ne faisant qu’agir comme si j’étais un sbire, ici.

Ma première tentative de dire “ouais non flemme”, en d’autres termes “oh non, y a pas la place pour vous on a pas de vaisseaux oh nongue c’est trop triste”. Cela ne fonctionna pas vraiment. On mentionna le Great Fox (j’imagine que c’est un vaisseau ? Au nom du chef, à nouveau), et supposément ils l’avaient pas. Ou plus. Falco eut une idée, mais il ne pouvait pas la dire sans condescendance : voler les vaisseaux du coin. Allons bon. Même lui il oserait pas. Cela sous-entendait que c’était assez possible, alors. J’imagine que c’était sa façon à lui de dire qu’il faudrait en faire un effort de groupe, car il n’aurait pas pu avancer tout seul. Il avait une idée, besoin d’aide, et trop de fierté pour l’avouer. C’était honorable, en soit. Il voulait être gentil sans faire le gentil, et c’était la meilleure ligne directrice de son subconscient pour allier trou du cul à noble justicier.

Slippy – ce nom me termine encore… Slippy avait une idée. Il voulait détourner les signaux de balises d'atterrissage qui étaient pas loin supposément. Moi qui avait fait un allé simple à rompicher sous la chaleur avec les yeux clos sous mes lunettes de soleil, je me suis senti assez con de pas exactement me rappeler de quoi ils pouvaient bien parler. C’était en écoutant leur discussion que je me rendais compte que je venais encore une fois de me faire embarquer dans une aventure que je connaissais pas et où je n’avais rien prévu. C’était la mission du jour. Le piratage de balises pour pouvoir rediriger leurs signaux, ramener des vaisseaux à proximité. C’était dans ça que j’étais embarqué. Et pourquoi donc ? En espérant me faire assez de réputation sur une planète que je connaissais pas pour avoir un minimum de thune. Mais au final, c’est là que je me rendais le plus compte de pourquoi j’avais autant de facilité à comprendre Falco : moi aussi, je me mentais à moi-même pour éviter de faire trop le gentil. J’avais vu les gosses en haillons et c’en était fini de tenter de faire un profit de ma transaction.

Le robot se chargerait du reste, et personne ne réfléchissait plus que ça à l’accueil des réfugiés. En d’autres termes, il n’y avait plus rien qui puisse me permettre de me désister à l’appel de l’héroïsme. Rien hormis mon inaliénable libre-arbitre qui s’agenouillait face aux possibles conséquences de mes actions. Et je n’avais pas envie de me faire des ennemis de cette troupe d’animaux bipèdes. Je m’éloignai donc du groupe avant de me rapprocher des murs du repère.


”Hey, Fox, ton assistant robotique, il a un radar qui porte bien sous terre ?”

Je tapotais alors contre le mur. C’était ferme. Cela n’allait pas s’écrouler comme de la merde dès qu’on secouait un peu les bases. La situation me provoqua la migraine. Pas par haine, pas par dégoût, pas par maladie chronique… Non, c’était un souvenir enfoui d’avant que je meure et que je devienne Hartmann. C’était un souvenir d’une autre époque. Une époque où il n’y avait que misère jusqu’à ce que quelque chose me tue. L’association d’un renard anthropomorphe, d’une troupe de réfugiés cachés sous terre et de mes capacités à créer des chemins partout. J’ai été gosse à un moment, à une époque sans lunettes de soleil. La nostalgie de ce moi qui regarde un film d’animation m’aurait presque pris si je sentais pas chaque battement de mon coeur résonner dans ma tête, me tenant dos au groupe le temps que j’arrête de grincer des dents. Enfin, cela se termina. Je me mis à tourner alors près des coins sans bidon-maison et abri de dernier recours.

”Hé, le robot, tu as enregistré les positions de ces balises ? Je pense qu’on pourrait se faufiler et arriver pile à côté d’une d’entre elles.”

Je tapotais sur le coin le plus stable et propice de nous amener à destination. Mon Open / Close s’activa instantanément, et voilà un bon début de tunnel pile devant nous. Me retournant, j’adressais un sourire au reste du groupe.

”Tu m’guides et j’vous amène à bon port. Deal ?”

Et ce que je fis pendant les minutes qui suivirent, c’est tapoter sur la roche et la terre ferme pour continuer le tunnel jusqu’à bon port.

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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockMar 25 Juil 2023 - 21:29
Sans grande surprise, Hartmann n'était nullement intéressé par une mission aussi risquée qu'à perte. Après tout, un mercenaire n'en est un qu'à partir du moment qu'il est payé pour ce qu'il fait, sans quoi il ne serait rien de plus qu'un bienfaiteur qui n'en gagne pas son pain. Ceci dit, l'idée ne plaisait pas non plus aux membres du petit groupe mais d'un autre coté, ils ne pouvaient pas simplement laisser les survivants à leur sort. Il était même évident que les forces impériales finiraient tôt ou tard par leur mettre la main dessus, après quoi nous ne donnerons pas chers de leurs peaux. Si notre ami saiyan ne se serait pas fait prier pour déguerpir en apprenant la mauvaise nouvelle, il semblerait que la moralité ait cette fois été plus forte que l’appât du gain. Ajoutant sa pierre à l'édifice, le cyborg laissa une idée émerger dans son esprit alors qu'il commençait déjà à tout mettre en place pour la réussite de ce plan que l'on aurait pu qualifier d'une mission suicide en cet instant. D'une manière ou d'une autre, R.O.B allait avoir son utilité ici même si ses maîtres ignoraient encore laquelle.

Fox : Et bien... faut dire qu'on a jamais testé. R.O.B, tu tentes le coup ?

R.O.B : Affirmatif.

Il ne fallait pas s'attendre à ce qu'un as du ciel se débrouille tout aussi bien sous terre mais ce n'est qu'en s'y essayant que nos héros trouveront réponses à leurs questions. Quoi qu'Hartmann ait en tête, le renard avait tout de suite décidé de lui faire confiance. Sans doute était-ce dû à la décision qu'il prit presque immédiatement. Après-tout il aurait simplement pu râler un bon coup et s'en aller ou pire : dénoncer les animaux se tenant sur leurs deux pattes ainsi que toute la bande en haillons pour se faire un bon gros paquet de fric sur leur dos. Si cette idée lui avait passé par la tête, alors il était bon de constater qu'il était assez sage pour résister à l'appel de la moula et qu'il avait déjà une petite idée de comment il pourrait tirer tout le monde de leurs sales draps.

Falco : Alors on va vraiment le faire ?

Fox : Et comment qu'on va le faire.

Peppy : Certaines choses ne changent jamais, on dirait.

Slippy : J'ai toujours mon drône à bord, je pourrais le télécommander d'ici pour surveiller le terrain, vous pensez ?

Fox : On va éviter pour le moment. Si on se fait griller dès le début on fera tout capoter.

Et ça, c'est bien la dernière chose dont ils auraient besoin. Bien que certains d'entre-eux peineraient à l'admettre, même réunis tous ensembles, nos voyageurs n'avaient aucune chance contre les forces de Freezer. Le mieux qu'ils pouvaient faire à leur niveau était de les faire tourner en bourrique au risque de se faire attraper tôt ou tard. Tandis qu'ils commençaient à échanger entre eux de la meilleure stratégie à appliquer pour le méfait à venir, Krystal ne put s'empêcher de remarquer que quelque chose n'allait pas chez l'homme qui leur prêtait main-forte, même si elle n'arrivait pas à discerner de quoi il s'agissait. Bien sûr, elle aurait pu s'approcher de lui, demander s'il se sentait bien et qu'il n'avait pas à se sentir obligé de quoi que ce soit mais elle ne voulait pas se montrer indiscrète auprès de leur bienfaiteur. En défaut de lui être d'une aide quelconque, la renarde lui adressa un regard compatissant pendant un bref instant.

R.O.B : Triangulation du signal des balises terminé avec succès. Localisation approximative sur un périmètre de 30 mètres.

Falco : M'ouais. C'est pas trop mal mais... tu ne peux pas obtenir leur localisation exacte ?

R.O.B : Négatif. La configuration du terrain ne permettent pas d'obtenir de résultat plus précis.

Fox : On fera avec ça, les gars. T'as prévu de faire quoi de cette info Hart-... !

Fox : WHOOOOOOO !!!
Falco: WHOOOOOOO !!!
Slippy : WHOOOOOOO !!!
Shag-Oth : … !!!


Peppy : Moi aussi j'aimerais bien pouvoir faire ça sur commande, tiens.

C'était peut-être la deuxième fois qu'ils voyaient ce tour de passe-passe mais le voir ainsi à l'oeuvre était toujours aussi étonnant. Les survivants s'affolèrent à la vue de ce qu'ils pouvaient considérer comme un sortilège mais quoi qu'on en pense, cette capacité à faire disparaître les murs pourrait bien leur permettre d'arriver jusqu'au centre de la planète en narguant le Professeur Lidenbrock sur le chemin. Si ce coup réussit vraiment, Hartmann pourrait bien obtenir son moment de gloire on dirait, le tout c'était encore de s'en tirer vivant. Après avoir fait littéralement disparaître la paroi, notre homme avait tout simplement dessiné le début d'un nouveau chemin à prendre, bien plus facile à emprunter et beaucoup moins compliqué pour rester discret. Après tout, jamais aucun tyran galactique ne s'attendrait à ce que l'on vienne chez lui préparer un coup fourré, sous ses pieds !

Fox : Deal !

Voila, maintenant y'avait plus qu'à s’engouffrer dans le tunnel, marcher pendant un bon moment et PAF ! La Star Fox team et leur pote saiyan finirait par arriver jusqu'à l'une des balises détectées par le robot et se mettre au boulot. Seulement...

Slippy : Euh... c'est qu'il va faire tout noir là dedans. Quelqu'un a pensé à prendre une lampe-torche ?

Krystal : Je n'en ai pas besoin, je suis nyctalope.

Falco : Heh. J'savais bien qu-...

Peppy : C'est bon, j'ai ce qu'il faut. Suivez le guide !

Et voilà comment une mauvaise blague aurait pu ne pas être évitée. N'ayant pas les capacités hors-normes des guerriers de l'espace, les habitants de Corneria allaient peut-être ralentir un peu le saiyan dans sa démarche mais la présence de leur allié mécanique allait être nécessaire pour avancer de toute façon. Leur marche pouvait aussi bien durer entre quinze et quarante-cinq minutes mais du temps qu'ils y arrivent sans se faire remarquer, ce rallongement valait mieux que n'importe quel raccourci.

Fox : Si ce plan se déroule sans accroc, je paie ma tournée pour tout le monde !
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockSam 12 Aoû 2023 - 20:28
Oh, que j’en ai marre d’être gentil, parfois. Mon idée avait la possibilité d’échouer simplement par manque de matériel. Le robot avait jamais testé son radar sous terre. Ça, ça pouvait être un problème. Heureusement, j’allais probablement improviser comme le héros que ma conscience me disait d’être… Au moins, pour aujourd’hui. La capacité de faire avec ce qu’on avait était probablement l’une des meilleures grenades de mon répertoire dégoupillé. Sous mes lunettes de soleil se trouver un regard qui cherchait toutes les fentes, tous les petits cracs dans la surface de ce que je cherchais à briser. Les plans, les planches, les têtes, les cadenas. Je n’avais aucune autre faculté cognitive – en dehors de ma maîtrise du Jiu Jitsu bourré et passablement de mon charme aléatoire – que l’improvisation. M’enfin, il allait tester.

Durant ma petite marche à la recherche d’un mur à la hauteur de mes plans, je les entendais discuter. Ils faisaient leur petit plan à part. La grenouille avait un moyen de parler à distance avec un drône. Intéressant, ça. Si jamais le plan foire je pourrais toujours chopper une carcasse de robot à revendre. Ils l’utiliseraient que si le plan ne fonctionne pas, et j’estimais qu’ils parlaient d’un drône d’attaque. Ça serait impressionnant, ça. Très impressionnant. Peut-être qu’éviter la discrétion mènerait à une bagarre de grande envergure. Joli à regarder, mais dans laquelle j’aurais pas aimé participer. Qu’importe.

Le robot eut son truc à dire : Il pouvait trouver la position des balises sur un rayon de trente mètres. Cela rendrait le plan assez facile, juste chiant : j’aurais qu’à tapoter sur le “plafond” de mon tunnel, une fois sous les machines, et trouver quel endroit sonne le moins creux. Il faudra juste taper pendant un petit moment. Falco bougonna, il avait raison de le faire, ça faisait parfois du résultat. Pas aujourd’hui, mais parfois ça le faisait… Et c’est là que je présentais mon petit tunnel, et ils furent tous un minimum étonnés. Je laissais l’écho de leur surprise résonner dans cette cave un instant. Ah putain, ça faisait plaisir d’impressioner les gens. Même le roturier se fondant le plus dans la masse sentait son coeur se réchauffer quand on portait attention sur son unicité… ou sur l’élément qu’il appréciait le plus de cette même unicité. Le vieillard bougonnait, comme tous les vieillards, et moi je me retournai en croisant les bras en prenant une petite pose.


”De toute façon, je dois créer le tunnel au fur et à mesure. On a qu’à s’avancer petit à petit, ça nous évitera de nous écraser comme des imbéciles.”

Ça, je l’avais répondu quand on parlait de lampe-torche, de nyctalopie et autres malentendus. Je me demande bien ce que l’oiseau allait sortir. Probablement une ânerie rigolote. Mon entourage m’aurait permis tant de jeux de mots aussi comiques que capable d’inciter des râles indignants. Mais, sage comme je le fus, je ne m’y attelais pas. J’étais davantage prédisposé à ne pas dire ce genre de connerie quand ma marche déterminait la cellule de terre qui nous entourait. En effet, mon Open / Close, aussi impressionnant qu’il puisse l’être, n’avait pas une portée aussi incroyable qu’on le penserait. Je n’avais pas fait un pur tunnel, juste une bulle autour de nous qui me suivait. Et derrière celui qui finissait la marche parmi la ménagerie de compagnons qui me suivait se trouvait la fin de notre trou commun. Du sable qui se tassait comme des larmes de veuve. C’était pour cela qu’il était impératif que nous ayons un radar… mais au moins, je n’avais plus besoin de mater autant les réfugiés des catacombes. Ce n’était pas parce que j’étais majoritairement apte à ignorer les personnes en détresse que j’en appréciais pour autant le spectacle.

Finalement, nous arrivions dans les alentours de ces balises. C’était là qu’il fallait commencer à taper sur le plafond… Le “plafond” de sable qui n’avait aucune raison de rester solide en dehors de ma maîtrise de mes propres pouvoirs. À défaut de pouvoir ressentir les énergies de mes pairs, je pouvais comprendre la position de… proies, disons-donc. Et je savais qu’il y en avait une. Juste au-dessus de nous… Pile poil au-dessus de nous.


”Fox, je vais faire descendre un soldat ennemi. Ton pote mécanique devra lui désactiver tout ce qui est communicateur et localisateur pour les radars et tout ce genre de merde. Ensuite, on l’interrogera afin d’avoir le plus d’informations possible sur la localisation exacte des sondes, qu’on tapote pas dans le vide jusqu’à trouver un endroit où sortir. Avec un peu de chance, il aura un appareil pour utiliser la balise en question.”

Quelques minutes pour que les informations passent. Et si ce troufion ne nous serait pas utile, il ne parlerait tout simplement pas. Je les laissais se mettre en position, ma cible comprise. Je savais qu’il y en avait un, juste au dessus de moi. Semblait-il qu’il s’éloignait du groupe. Pause cigarette ? Pause pipi ? Qu’importe. C’en était fini de lui. Open / Close, et il tomba en plein en notre milieu, le trou se fermant derrière lui. Et rapidement, ma main finit dans son cou, son gros crâne en ferme de courgette à pois ne l’empêchant pas de se faire avoir par mon Hemophagia, me permettant de glisser mes doigts sous la peau de n’importe qui afin d’avoir une jolie emprise sur sa jugulaire.

”Ok, les gars. Vous lui enlevez ses connections. Toi, tu parles pas jusqu’à ce que je te lâche si tu veux pas découvrir la lenteur à laquelle tu t’vides de ton sang, t’entends ?”

Une second pour lui permettre de comprendre, ce après quoi je balançai mes questions.

”Si tu veux t’en sortir, t’as intérêt à bien répondre. Je vais enlever mes doigts de tes cordes vocales. Où sont les balises ? Combien de tes collègues y-a-t’il dans cette zone ? Possèdes-tu un appareil permettant d’utiliser les balises à distance ?...”

Il fallait que je demande à Fox… avec un nom de code, probablement.

”Goupil, tu veux lui demander quoi ?”
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockJeu 31 Aoû 2023 - 22:09
Qu'il est long de marcher dans le désert.... il l'est encore plus quand il s'agit bien de marcher dedans et non pas au dessus. L'obscurité ambiante n'avait pas grand chose de rassurer. Éclairés à la seule lumière d'une lampe torche, les membres de notre petit groupe se dirigèrent vers la position indiquée par leur allié mécanique. Marcher, marcher, supprimer les murs, marcher, marcher dans les souterrains, le tout sans perdre son chemin. Pas très amusant comme exploration mais nos héros n'étaient pas là pour ça de toute manière. Petit à petit, ils se rapprochaient de leur objectif, ils savaient ou ils devaient aller, ce qu'ils comptaient et les risques qu'ils prenaient. Alors oui, il s'agissait là d'un travail bien peu rémunéré, admettons-le.

Et bien malgré cela, cet acte de résistance redonnera de l'espoir à ce monde qui en est aujourd'hui démuni.

R.O.B : Nous arrivons au périmètre indiqué par mes radars. Progressez prudemment à partir de cette étape.

Falco : Et maintenant ? On avance à tâtons ou bien quelqu'un à une meilleure idée ?

Slippy : Sans mes drones, ça va être un peu compliqué...

Plutôt que de poser la question, peut-être qu'il aurait dû ouvrir son bec pour proposer une solution. Quoi qu'il en soit, Hartmann avait déjà une idée et il fallait bien l'avouer, ici ces pouvoirs étaient d'une grande praticité. A en croire ce qu'il disait, il allait faire « descendre un soldat ennemi » ? L'incompréhension du renard se marquait sur son visage.

Fox : Hein ?

Un haussement de sourcil accompagna sa question mais Krystal prit le relais sur la discussion avant qu'il ne demande plus de précision.

Krystal : Il a raison, il y a quelqu'un juste au dessus de nous.

Et tous l'ont crû sans poser de question. Elle n'avait pourtant pas de scouter ou quelconque équipement qui lui aurait permis d'en savoir autant sur ce qui se passait à la surface mais quelque soit la méthode dont elle s'y ait pris pour le détecter, il devenait évident qu'elle était tout aussi fiable que celle du cyborg.

Falco : Parfait, ça me laissera l'occasion de tester ce petit joujou.

Peppy : Falco ! Qu'est-ce que...

Falco : Ça ? Je l'ai pris sur l'un des gars qu'on a enterré tout à l'heure. C'est pas comme si ça allait encore leur servir à quelque chose, hein ?

Ce qu'il avait sorti de sa veste, c'était une matraque télescopique. Pas n'importe quel modèle, cependant. Plutôt que le genre qu'on aurait pu retrouver chez la police terrienne, l'armée Cold préférait largement employé des moyens plus répressifs : cette matraqué était munie d'une batterie. Appuyez sur le bouton et chaque coup porté avec ce « jouet » électrisera sa cible.

Fox : T'es sérieux ? Laisse-le s'en occuper, nous on se charge du matos.

Falco : Pfff... si tu veux.

Leur ami saiyan avait déjà une petite idée de comment il comptait s'y prendre, ça aurait été un crime de tout gâcher ainsi. Comme on pouvait s'y attendre de lui, le renard adopta le plan de leur nouvel allié. Cela n'excluait pas le fait que certains d'entre eux gardaient la main sur le holster au cas ou tout ne se passerait pas comme prévu mais rien ne semblait poser trop de problèmes jusque là. Étonnamment, l'usage répété du Open/Close ne semblait nullement fatiguer l'homme aux lunettes de soleil. Sa démonstration se déroula aussi bien que les précédente tandis qu'un soldat pris de panique tomba à leur niveau.

??? : AAAAAH !!!

Il ne fallut pas une seconde de plus pour que les cornériens ne lui tombent dessus et ne le dépouille de ses effets personnels, notamment les moyens de communication auquel il tenait temps... mais le mal était déjà fait. Le cri poussé par cet inconnu fut entendu à la radio et attisa la méfiance de ses semblables, depuis son scouter, on entendit une vois étrangère, celle d'un homme à la voix rauque exigeant de savoir qui avait l'audace de crier sur le canal de discussion.

??? : QG à Patrouille D9, Qu'est-ce que vous foutez ?!

Couper la transmission maintenant aurait relevé de la bétise, il allait falloir la jouer fine afin d'éviter toute confrontation. Fox était justement le plus à même d'éviter les d'ennuis de ce genre. Sans prévenir le groupe qui se mua dans le silence, il porta le scouter de l'inconnu à son museau avant de lâcher une excuse bidon tandis qu'Hartmann s'occupait de leur nouvel invité.

Fox : Patrouille D9 à QG, j'ai glissé chef.

On put entendre les rires des soldats ennemis se mélanger à ceux du poilu, étouffant la soufflante qu'il se prenait à l'autre bout du fil par son supposé supérieur. R.O.B coupa la transmission avant que quelqu'un n’émette le moindre doute et le canidé pris soin de lâcher l'appareil avant de l’écraser sous sa botte par précaution.

Falco : Sympa ses potes.

Fox : T'as vu ça ?

Passé le moment de la rigolade, il fallut en venir à la discussion sérieuse. Ce type allait devoir cracher tout ce qu'il savait et pour cela Hartamann avait encore une fois déjà tout prévu. La vie d'un homme entre ces mains, celui-ci allait tout raconter sans problème, il n'en faisait aucun doute mais... qu'en feront-il après ? Ajouteront-ils un mort à leur compteur ?

??? : Attendez, Je-... Je vais parler ! M-Me tuez pas ! Pitié ! Je vais vous dire tout ce que je sais !

Falco : T'as plutôt intérêt, ouais.

Peppy : Répondez aux questions.

Ce n'était pas comme s'il avait vraiment le choix de toute façon. Qu'il parle ou non à ce moment précis ne garantissait pas qu'il survivrait pour autant mais le châtiment pour révéler les secrets de son maître était bien pire encore. Pourra t-il seulement regagner les siens après avoir été capturé ?

??? : On est qu'une petite escouade en patrouille, juste 4. Les balises euh... elles sont juste à coté, y'en a une à dix ou quinze mètre. Pourquoi vous demandez ?

Fox : Pour le moment c'est nous qui posons les questions.

Et justement, « Goupil » avait bien quelques questions à lui poser. A celui-là. Autant dire qu'il avait tout intérêt à coopérer avec lui, même s'il passait pour le gentil flic.

??? : Oui, oui j'ai ce qu'il faut mais vous saurez pas comment vous en servir de toute façon, c'est un logiciel compliqué et puis vous pourrez pas y toucher dans les autorisations.

Slippy : Je pourrais le craquer si c'est que ça.

??? : Vous n'y pensez pas ?!

Fox : Oh que si, mon grand. On va arranger ça à notre manière. Reste à savoir si tu vas nous y aider ou s'il faut qu'on en finisse maintenant.

Un silence se fit entendre, celui d'une réflexion qui ne dura point. D'un coté, refuser revenait à mourir, de l'autre, trahir l'Empire lui réservait un sort similaire. Finalement, l'inconnu finit par céder et non sans bégayer, accepta de s'en rendre utile une dernière fois.

??? : D'accord je... je ferais ce que vous voudrez.

Mais pouvait-on vraiment lui faire confiance ? Si dans certains les soldats de Freezer s'avéraient être aussi fourbes que leurs maîtres alors il devenait clair qu'il serait trop dangereux de le laisser en vie. Pour le moment, Fox semble l'avoir rendu bien docile mais combien de temps cela pourra durer ? Après tout, trois de ses collègues se promènent encore en surface.

Fox : Fais ce qu'on te demande et je te laisserais filer d'ici. "Shades", c'est bon pour toi ?

Drôle de surnom que voilà, sûrement pour faire lien avec les lunettes du bonhomme. Si toute la ménagerie semblait plus ou moins d'accord pour se servir de lui et le laisser envie pour le moment, il n'était pas garanti que leur prisonnier n'essaie pas pour autant de leur la mettre à l'envers à la première occasion venue. En fait, c'était même le plus probable alors... est-ce que Mister Locke compte s'en occuper ?
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockMer 6 Sep 2023 - 14:03
J’ai déjà fait ça. Dans un autre temps. Dans une autre vie. Le manque de lumière. Les troupes derrière moi. Mes chaussures dans le sable sont remplacées par des bottes dans la gadoue. J’ai été emprisonné dans des tranchées. Je dois trouver la sortie. Patiemment. Lentement. J’ai mon coeur qui bat vite. Pas trop vite. Mais suffisamment vite pour me maintenir éveillé jusqu’à ce que je trouve la sortie. Les boyaux se cachent les uns les autres. Pourquoi suis-je là ? C’est pas mon boulot. C’est pas notre boulot. On est pas fait pour le front. Juste pour s’assurer de ce que nos camarades rencontreront. Des éclaireurs. De la reconnaissance. C’est ça notre boulot. Rien de plus, rien de moins… Non, je sais exactement où ça me mène. J’ai l’impression de faire un rêve debout. Je sens une sueur froide glisser de mon front jusqu’à mon pif. L’écho de mes compères animaliers résonne et me fait sortir de mon soudain souvenir. Le robot dit qu’on arrive, et ça se pose la question de comment on va faire pour nous repérer. Et j’avais eu du soutien pour mon plan : la renarde bleue aux pouvoirs magiques avait repéré le même troufion qui nous serait utile.

Je relevai le sourcil en voyant donc le piaf sortir une matraque télescopique de sa poche pour faire joujou avec. Pire que ça, il y avait de l’électricité qui en sortait. Nul besoin de dire que mon coeur n’aimait pas ça. Il avait l’air très content de pouvoir le présenter, mais Fox n’était pas du même avis. Tant mieux. Cela faisait que j’avais moins de contre arguments à présenter alors qu’on se rapprochait dangereusement de l’échéance. Mieux que ça, c’était parce qu’il me faisait confiance que je n’avais pas besoin d’ajouter quoi que ce soit… et c’était exactement pour ça que je pouvais me permettre d’appuyer mes propres arguments dans cette logorrhée :


”Ouais. Il nous faut le type conscient. Tu risques de le mettre dans les pommes assez tôt avec ça. Garde le pour quand on en aura fini avec lui.”

Comment s’appelait ce film déjà ? Ah, oui. John Wick. Il y avait un poster de ce gars là avec des pistolets tout autour de lui. C’était l’équivalent de notre soldat qui venait de s’écrouler dans le trou que je venais de lui concevoir, empalé non seulement par mes doigts mais également entourés d’une demi-douzaine de blasters. Je n’avais pas besoin de décrire la scène plus que ça, sauf pour mentionner que l’un des blasters se baissa pour permettre à son porteur - Fox - de répondre. Le QG demandait à notre pauvre con ce qui lui était arrivé, et ça répondit qu’il avait glissé, ce à quoi l’autre côté de la ligne fut inondée de ricanement. C’était attendu de sa part. On se foutait de sa gueule, ce que mes compagnons remarquèrent en neutralisant le communicateur.

Puis arrivèrent les gémissements et les demandes de miséricorde. Oui, oui, il est partant pour parler. Il n’était pas entraîné à fermer sa gueule, ni préparé à mourir. Merci la conscription générale, on avait des gens avec une arme, un talkie-walkie et un vieux plastron en plastique. Aucun lien avec le reste de l’escouade, de l’escadron. Un numéro de plus dans l’ordinateur. Les grains de sable du désert n’ont de comparaisons que ceux dans le sablier de Freezer. Mes doigts résonnent jusque dans mes nerfs. Il me suffirait que d’un petit mouvement pour le finir. Mes lunettes noires ne peuvent m’empêcher de voir chaque artère dans sa nuque. Huit. Huit d’entre elles. Un petit mouvement de côté. Un seul. Et clac, un mort. Mais non. Heureusement, j’ai un minimum de maîtrise, aussi vide de personnalité que je suis.


”Il me fait d'la peine en vrai.”

Et nous l’écoutons. Ils sont quatre dans son escouade. Une patrouille qui ne fait que faire des aller-retours autour des balises. Quel dommage d’avoir cassé le communicateur. Il aurait pu dire aux autres de rentrer à la base pour… n’importe quel prétexte. Alors que ses battements de coeur accélérés résonnent dans mon tactile, je garde les oreilles ouvertes pour toutes les informations qu’il a à nous offrir. Comme la position d’une balise, à dix ou quinze mètres de notre position. Je regardai un instant sur le côté.

”Dans quel sens ?”

Dix à quinze mètres, c’était une position de Schrodinger tant que le chat ne nous pointait pas la direction du doigt. Il nous présenta plus tard un autre obstacle : le langage de l’informaticien, le logiciel compliqué par excellence, rien de bien problématique pour le cheval de coasse - la grenouille pouvait outrepasser cette mesure aisément, du moins, c’était son affirmation. Fox en était pas peu fier. Il y avait une bonne cohésion à ce groupe. Cela me rappelait des choses. Je n’aimais pas ce sentiment. Quelque chose dans l’arrière de ma tête essayait de me donner mal à la tête, de me ramener à l’imbécile qui s’est fait tuer puis s’est réveillé sur une table d’opération. Je n’en voulais pas. Au final, on l’avait suffisamment menacé pour qu’il s’autorise à nous obéir. Ses potes se foutant de sa gueule en vocal ne devait pas l’avoir motivé à rester fidèle à sa cause de toute façon. Je regardais rapidement l’écriture qu’il y avait sur son plastron. Une langue… que je reconnais. Fox me demande si c’était bon. “Shades”. Mmh. Je devrais peut-être utiliser ça un jour.

”J’ai peut-être même une meilleure idée pour le motiver… Dorian, c’est ça ? C’est ton jour de chance.”

Je laissais mes doigts sortir de sa nuque, les trous se refermant illico après mon passage.

”Mon petit doigt me dit que t’es un conscrit paumé qui s’est fait embarquer de force par cet empire de merde. Si tu nous écoutes, peut-être que tu pourras t’enfuir d’ici. Aller sur terre. Ouvrir une pizzeria. Refaire ta vie.”

Je me tournais vers Slippy.

”Tu peux trafiquer la balise à distance ? Si oui, de combien ? Peut-être que nous pourrions éviter de sortir en plein soleil avec des troufions qui parcourent la surface. Avec un peu de chance, je nous installe juste sous la balise et tu peux la trafiquer d’ici.”

Mes bras se croisèrent.

”Sinon, nous pourrions voler le casque et le plastron de notre collègue et tu pourrais faire le mécanicien qui vient faire un contrôle. Sa patrouille n’a pas l’air d’avoir une incroyable discipline. Ils doivent se bourrer au jus de cactus. S’ils t’approchent, je les enferme sous terre.”

Mon doigt monta jusqu’à ma barbichette alors que mon brainstorming continuait.[i]

”Dorian, si tu possèdes quoi que ce soit qui permette d’utiliser la balise à distance, tu le dis, hein ?”

[i]Je pointais alors Falco et la renarde du doigt.


”Ou nous pourrions faire un petit combo précision et clairvoyance pour identifier la position des ennemis à l’avance et laisser Falco les flinguer avant de sortir et prendre le contrôle de la balise, ramener un vaisseau viteuf et repartir.”

Et au final, un haussement d’épaule.

”Comme tu veux, Goupil, c’toi l’patron.”
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MessageSujet: Re: Monde en détresse   Monde en détresse ClockSam 16 Sep 2023 - 0:09
Résumons : une escouade de quatre patrouilleurs armés se balade en surface à l'exception de l'unité capturée. Nos héros n'ont pas encore éveillé les soupçons mais cela ne saurait tarder si l'absence de leur homme venait à se faire remarquer. Le mieux était d'agir tout de suite et la combinaisons des compétences de chacun ou des pouvoirs du cyborg allait bien leur permettre de tirer leur épingle du jeu si tout venait à ne pas se passer comme prévu. Le principal était de savoir ou se trouvait la balise d’atterrissage exactement. Avec cette information en leur possession, nos mercenaires pourront agir à leur guise en éviter un maximum d'attirer l'attention de ceux qui surveillaient la zone.

??? : Dans quel sens ? Euh... et bien je ne sais pas vraiment, vous m'avez pris au dépourvu et je suis un peu désorienté.

Vu le temps qu'il prenait, il n'avait pas l'air de mentir et en y réfléchissant un peu, n'importe quel personne chutant sous un sol de sable pour se retrouver plongé dans le noir puis capturée par un étrange groupe d'hommes-bètes serait difficilement apte à décrire avec précision ou elle se trouve dans une situation pareille. Au moins cela confirmait qu'elle était assez proche, suffisamment pour que quelqu'un l'atteigne en moins d'une dizaine de secondes au pas de course. En ce qui concernait l'autre et l’interrogatoire improvisé, nous avions là un invité bien docile, rien d'étonnant quand on sait que la vie de celui-ci ne tenait que sur un fil. « Dorian » comme on l'appelait, lâcha un soupir de soulagement lorsque Hartmann relâcha son étreinte.

Dorian : Il y a pas de problème ! Je n'ai pas signé pour crever ici de toute façon, hein ? Haha...

Avisant du regard ses ravisseurs pour évaluer ses chances de survie ou se donner une idée de s'ils tiendraient parole ou non, le laquais impériale finit par se taire et écouter la conversation entre les membres du groupe.

Sleepy : Ça doit être possible si l'épaisseur des parois ne bloquent pas les ondes émises par la balise mais tu peux arranger ça avec tes pouvoirs, pas vrai ?

Trafiquer la balise à distance était une idée plutôt correcte mais elle n'effaçait pas le problème situé plus haut. Dès lors que nos héros du coin sortiront pour embarquer de force dans le premier vaisseau venu, toutes les forces ennemis seront alertées et ce sera la panique à bord. Tout d'abord, il allait falloir la jouer fine, déjouer les sécurités et se connecter à cet engin, sinon la possibilité de venir en déguisement n'était pas à exclure mais il faut bien avouer que les gabarits entre ces deux là étaient nettement différent. Jamais la grenouille ne pourra enfiler ce casque sans que sa tête n'explose à l'intérieur et l'idée de cet inconnu qui l'accompagne était à exclure : c'était à la fois le meilleur plan pour se faire griller et une opportunité pour faire repérer tout le monde. Concernant Dorian, avait-il quoi que ce soit pour faciliter la tâche de notre technicien ?

Dorian : Désolé, je n'ai qu'une clef de sécurité mais il faut l'insérer directement à l'intérieur.

Fox : Donne là lui, ça va nous servir.

Sans rechigner, le soldat lui en fit cadeau au batracien sans poser de question. Du temps qu'il pouvait s'en tirer en vie, cela avait l'air de parfaitement lui convenir, ce qui facilitait grandement les choses. La question du comment restait la même cependant : si pirater le système requerrait une prise de risque, la méthode directe l'était également. Dans un cas comme celui-ci, ne valait-il mieux pas profiter de l'effet de surprise ?

Falco : Moi ça me va pour l'autre idée, là. Je pourrais tuer un ours à trois-cent mètres en plein blizzard avec mon blaster.

Fox : Faisons-ça, je vais t'épauler.

Krystal : Moi aussi alors.

Falco : Vous foirez pas, hein ?

Fox : Shades, je te laisse nous faire une ouverture pour qu'on puisse tirer.

Ces trois là avaient l'air plutôt confiants quand à leur capacité. Fox n'avait certes pas une vue aussi aiguisée que celle de son rival mais son scouter lui était d'une grande utilité et le sixième sens de la renarde lui permettait de déterminer avec une certaine précision la présence d'être vivant sans même avoir à les regarder directement.

Slippy : Comme ça je profiterais de la brèche pour m'approcher de la balise pendant que vous me couvrez.

Peppy : On dirait qu'on à un plan. R.O.B et moi même viendront en soutien si tout ne se déroule pas comme prévu.

Une seule erreur et un vrai déluge de tir pourrait bien s'abattre sur nos protagonistes. Maintenant que tout le monde connaissait son rôle, le saiyan n'avait plus qu'à ouvrir une brèche pour que la course contre la montre soit enclenchée.
Rand sur 100 : 20 points = 1 tir réussi. 40 points = 2 tirs réussis, 60 = 3 tirs réussis.

Nombre aléatoire (1,100) :
65
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