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Sujet: Mise au point Dim 19 Nov 2017 - 21:45
Deux semaines s’étaient écoulées depuis le discours de Pythar après les événements du pôle Nord, cette scène terrible aura causé des milliers de morts sur la seconde planètes sayen et le guerrier au bouc avait dû prendre ses responsabilités en honorant leurs mémoires. Ayant privilégié le respect aux morts plutôt que la découverte du complexe de Kyouma, le fils de Thalès avait enfin pris la décision de prendre en compte les récompenses de ses dernières conquêtes. En réalité, les troupes de l’armées étaient restés au complexe secret depuis la capture de ce dernier, les forces sur place n’avaient pas bougées ce qui était compréhensible, la zone était dangereuse et pleine de pièges.
Le Roi s’était rendu seul sur les lieux, du moins, il n’était pas accompagné, le complexe était quant a lui rempli de guerriers gardant les lieux ainsi que de chercheurs, car les sayens avaient eux aussi des têtes pensantes. L’entrée de cette base avait été reformée, reconstruite, avec un passage plus lumineux et plus ample : fini l’ascenseur sombre et étroit, bonjour le grand élévateur blanc. Descendant ainsi dans les entrailles de la terre, Pythar voulait avoir rapport de toutes les choses intéressantes rassemblées dans ces lieux, plusieurs objets lui avait déjà été détaillés, mais il voulait voir de lui-même l’avancement des fouilles. Sortant du couloir, le sayen au bouc saluant ses collègues avant de rentrer dans une première salle dont l’éclairage avait été refait, les murs repeint, mais tout cela partiellement, c’était encore en chantier en quelques sortes. Naviguant entre des ouvriers aliens et plusieurs chariots et câblages, l’homme de Yuno vit bien distinctement Kimbly, cette dernière semblait aller bien et se dirigeait aussi vers le souverain.
« Bonjour mon Roi ! »
« Bonjour Kimbly, tu t’es rétablie on dirait. »
La sayenne s’approcha en souriant puis émit un petit rire dû aux paroles du fils de Thalès.
« C’est plutôt pour vous qu’il fallait s’inquiéter ! Mais content de vous voir en forme. »
Pythar souriait à son tour, un sourire vite estompé par le souvenir de la mort de Toiron, ce brave homme un peu teigneux n’avait pas survécu à la bataille contre Kyouma. Cela ne faisait que conforter le père d’Akari et Darius sur deux choses : La première était l’importance du maintient de la paix, la deuxième était que son hommage aux morts était nécessaire. Voyant le sourire de son supérieur disparaitre, Kimbly changea de sujet, se déplaçant vers une table illuminée de plusieurs projecteurs de chantier, arrivant au bout de la pièce d’environ 15 mètres de long. En s’approchant de la table lumineuse, le guerrier de l’espace vit plusieurs listes de noms, il y avait une quinzaine de feuilles et bien 40 noms par liste. Affichant un air perplexe, le sayen au bouc demandera tranquillement à son amie a quoi ces documents correspondaient.
« Hm… Qu’est-ce donc ? »
La femme répondit énergétiquement, usant des ses bras pour démontrer les quelques indications des feuilles. « C’est le recensement de prisonniers de ce niveau, ils sont environ 600, quand les soldats sont arrivés, ils étaient moins de 200 en vie. »
Un petit écart entre les deux phrases décrivait bien la lourdeur et l’embarras de la situation, ces prisons devaient être un vrai exécutoire, un lieu de transformation morbide et d’expérimentations macabres.
« Ces listes sont liées à des dossiers de chaque individu, apparemment, ils étaient tous plus ou moins sujets à une expérience sur du sérum noir, une substance similaire a une drogue ou un traitement, enfin on étudie encore la question. »
Croisant les bras d’une mine songeuse mais sérieuse, le fils de Thalès ne pouvait que laisser faire les recherches prévues, donnant tout de même ses directives pour la suite, désireux d’en savoir plus sur les effets de cette chose. « J’aimerai en savoir plus sur ce sérum, dit aux chercheurs de faire des recherches, je veux savoir quels effets ont ce « virus » sur des êtres vivants, on a vu en action des véritables zombies, espérons que cela ne soit pas lié qu’au sérum. »
Kimbly hocha la tête, répondant au tact avec un air déterminé renforcé par un fin sourire. « Je leur passerais le mot, aurevoir. »
Pythar salua la femme d’un hochement de tête approbateur, prenant la direction du couloir, sortant de pièce et circulant dans une grande allée éclairée sommairement. Saluant quelques gardes, le Roi passera à coté de plusieurs salles sans y prêter garde, saluant les gens autour de lui, arrivant devant un sayen qui semblait lui aussi visiter les lieux. Loin d’être hautain, le Roi saluera le sayen aux longs cheveux en premier.
« Bonjour soldat ! »
Annoncera avec entrain l’homme de Yuno qui ne connaissait pas vraiment ce soldat au détecteur vert d’au moins 1 mètre quatre-vingt. Cependant, le regard de l’interlocuteur de Pythar indiquait tout sauf de la confiance et de la joie, curieux, le guerrier au bouc interrogea cet homme en armure.
« Tout va bien ? »
Pythar attendait patiemment la réponse de ce fameux combattant à l'air si désagréable.
Raditz.
Saiyan
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20000 morts, pour les gens les plus cyniques, ceci n'est qu'une simple statistique. Mais pour d'autres, c'était une vérité écrasante qui les hantés chaque jours, que ce soit un sentiment de tristesse pour la part d'un proche ou par culpabilité de n'avoir rien pu faire pour empêcher le massacre. Pour un certain guerrier aux longs cheveux, ce sentiment d’impuissance face à ce drame le rognait petit à petit depuis qu’il est eu vent de la tragédie. Tellement de ces confrères perdus alors qu’il était sur d’autres planètes alors qu’il aurait pu être là pour aider dans l’effort de défaire le Docteur Kyoma. Il sentait que honte et mépris envers soi-même depuis. Quel fameux caporal il faisait pour avoir rater l’affrontement quand son espèce en avait le plus besoin. Son esprit incapable de trouver la paix, il décida de se rendre sur le lieu même où tout avait commencé, au pôle nord dans le fameux complexe du cinglé. Après quelques minutes de trajets à travers le rude climat glacial de Vegeta 2, il arriva sur le site, gardé par ces congénère, bien évidemment qu’un lieu avec autant de technologies potentiellement néfastes allait être sous surveillance. Raditz se sentait néanmoins mal à l’aise de voir que la dyarchie n’est pas décidé de tout simplement détruire l’endroit avec tout le danger que ce lieu pouvait représenter. Qui dit qu’une autre force tenterait pas de reprendre les travaux de Kyoma pour refaire un massacre qui affaiblirait davantage le peuple saiyan. Il ne pouvait qu’espérer que les souverains sache ce qu’ils faisaient. Il prit le grand ascenseur qui l’amena dans les entrailles de la colonie saiyanne pour qu’il puisse enfin voir l’horrible installation pour soi-même. L’ascenseur s’arrêta pour dévoiler un couloir qui était clairement en reconstruction. La peinture n’était pas encore fini et assez fraîche à premier vu. Les rois avaient-ils décidés de prendre le complexe pour leur propre agenda? Raditz ne savait pas trop quoi en penser de ceux-là, d’un point de vue stratégique, c’était la chose à faire. Bénéficier de la technologie d’un ennemi pour la retourner vers de futurs assaillants était loin d’être bête mais d’un point de vue symbolique, sa destruction aurait été bien plus réjouissant pour un peuple affaibli et potentiellement démoralisé.
Le caporal se mit à errer dans les nombreuses salles du complexe, en se demandant qu’est-ce qu’il aurait bien pu faire s’il avait été là pour défendre son espèce. Aurait-il pu être ma différence qui aurait pu sauver davantage de vie? C’était peu probable mais il imaginait qu’il aurait pu avoir un impact sur toute cette histoire, peu importe l’ampleur. Il continuait son brin de chemin avant de voir en face de lui l’un des deux rois, Pythar. Quel mauvaise surprise pour le frère de Goku. Un roi qui n’avait aucun mérite de l’être à ces yeux, un simple opportuniste qui avait profité de la naïveté d’un souverain fraîchement couronné pour ces biens personnelles. Et même après tout ce qu’il a fait pour le peuple saiyan, Raditz ne pouvait pas l’encadrer. Le voir le dégoutait suffisamment mais dans un tel lieu avec son esprit embrouillé par des questions sans réel réponses, c’était le pire moment qu’il pouvait se montrer. La seconde partie de la dyarchie le salua alors que leurs regards se croisèrent. Il ne fallait être un expert en social pour y voir tout l’amertume que Raditz avait envers lui. Néanmoins, il ne pouvait pas juste l’ignorer ou le frapper, c’était son roi, qu’il l’aimait ou pas.
“Votre majesté...” Le ton était froid et on pouvait y ressentir tout la crainte et le mépris qu’il avait envers Pythar. Il allait continuer à avancer dans le complexe souterrain comme si rien n’était mais le chef avait belle et bien senti que quelque chose clochait et lui demanda si tout allait bien. Raditz se retourna un instant, regardant droit dans les yeux son supérieur. Il était dans une situation qu’il aurait bien aimé éviter.
“Tout… Tout va bien, votre majesté. ”
Malgré tout son arrogance, il restait néanmoins intimidé par le roi. Sa puissance était reconnue dans l'univers entier alors que Raditz... Il était bien loin de son niveau, et cela ne risquait pas de changer avec le temps. Il n'osait pas bouger, il attendait que la seconde partie de la Dyarchie reprenne route avant de reprendre la sienne. Il espérait juste qu'l n'avait pas davantage de questions à lui donner.
Pythar
Maître du Jeu
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Sujet: Re: Mise au point Mar 21 Nov 2017 - 19:17
Retourner au laboratoire Kyouma n’était pas l’annonce d’une belle journée pour Pythar, investir ce lieu n’était pas une partie de rigolade, de lourds combats, de sanglantes batailles avaient eu lieu dans ce laboratoire d’embrigadés. Le sayen avait donné ses instructions auprès de Kimbly avant de reprendre la route vers les autres salles, avançant dans les couloirs qui semblaient en démantèlement, et en même temps en rénovations. L’objet de tous ces travaux étaient d’établir au deuxième sous-sol un avant-poste ou rassembler tous les objets de valeur du reste du complexe, ce dernier étant réellement trop vaste. En saluant les passant, Pythar croisera le regard antipathique d’un guerrier aux longs cheveux, ce dernier n’était autre que Raditz, l’autre protagoniste important de notre histoire. Soucieux de savoir ce qu’il n’allait pas dans ce personnage, Pythar ira le saluer, lui demandant ce qui n’allait pas.
Raditz salua d’un ton froid son Roi, visiblement il avait quelque chose sur le cœur, soit en lien avec l’événement présent, soit la bataille précédente ou bien la Diarchie. Cependant, le soldat ne semblait rien vouloir avouer, déclarant que tout allait bien malgré sa mine contrariée, Pythar savait que quelque chose n’allait pas avec cet homme, mais alors qu’il prenait une bouchée d’air pour répondre à ce dernier…
« Un problème urgent au niveau 52 ! »
Plusieurs soldats affolés semblaient venir vers Pythar, ils étaient visiblement légèrement blessés, prenant la parole, essoufflés.
« Majesté… Les prisonniers restants ont réussi à se libérés ! On a évacué, on sait plus quoi faire, ils sont vraiment très forts ! »
Evidement, ce n’était qu’une question de temps avant que des nouveaux problèmes ne reviennent, cet endroit était dangereux, mais tuer toute l’occupation souvent pacifiste n’aurait pas été la bonne idée. Détruire ce complexe ne lui avait pas été conseillé par ses généraux, ni par sa conscience, mais désormais face a ses responsabilités, le fils de Thalès devait agir. Sans prendre garde de la teneur du danger, le père de Darius et Akari hocha la tête aux dires du guerrier blessé, répondant a ce dernier avant de s’élancer vers l’ascenseur.
« Je m’en charge ! »
Face à la menace, certains guerriers hésitaient à descendre, ne savant pas s’ils étaient utiles, néanmoins, deux guerriers vinrent aider le Roi en grimpant dans l’ascenseur, il resterait encore deux places. Au bout de quelques instants, les deux portes de l’ascenseur se refermèrent, descendant profondément dans la terre dans un bruit grave inquiétant. Une bonne minute de silence totale s’écoulait, laissant les, sans doute, 4 guerriers se préparer mentalement. Les deux combattants les plus faibles étaient un petit guerrier chauve à moustache en armure complète et un grand dadet en armure légère, équipé d’un détecteur bleu et de cheveux courts. Lorsque que l’ascenseur ouvrira ses portes, le petit groupe pourra s’engager dans ce nouveau niveau, ce dernier était éclairé convenablement, bien qu’il n’y ait personne, pas un bruit, pas un ki, rien. Faisant quelques pas en avant, Pythar observait chaque recoin de la grande salle grise dans laquelle ils étaient, cette salle était un énorme corridor, bien plus grand qu’un simple hangar.
Spoiler:
Les deux sayens « lambdas » marchaient ensemble, il faut savoir que cet énorme corridor était doté de plusieurs structures, des sortes d’habitations, comme des bidonvilles, mais tout était gris sombre et propre, c’était perturbant. Disparaissant de la vue de Pythar, les deux guerriers allaient faire leur propre exploration de leurs côtés, naturellement, deux groupes c’était formés, comme par hasard, le Roi était avec Raditz. Il était assez étonnant de voir que le guerrier au bouc avait rassemblé si peu de guerriers avec lui, cependant avec la force incroyable qu’il possédait, c’était quelque peu normal de ne pas trop s’inquiéter, bien que plusieurs fois, cette force lui faisait défaut. C’est donc assez confiant, mais sans le montrer réellement que le fils de Thalès s’engageait entres les espèces d’habitations abandonnées, il devait y avoir un piège.
« Personne, l’ascenseur est le seul accès. »
Cela laissait sous-entendre a son allié qu’une embuscade allait avoir lieu, bizarrement il n’y avait pas de sang au sol, pas de marques, pas de traces quelquonques de combat, des sauvages propres. Faisant quelques pas de plus entre les habitations, Un bruit de glissement ce fit entendre dans une sorte de cabane, encore une fois grise, contre l’un des grands murs du corridor. Cette cabane était profonde et sombre, mais en regardant bien, on pouvait discerner deux petites lueurs jaunâtres. Plissant les yeux en s’approchant d’un seul et unique pas, le guerrier au bouc était méfiant, ces lueurs semblaient bouger, c’était des yeux, quand Pythar vint le comprendre, ceux-ci s’étaient déjà déplacés. Directement après ce petit événement, des grognements, des gémissements, des bruits de course éparses se firent entendre, dans toutes les directions, dans chaque recoin, ce lieu était infesté de fous, pas n’importe lesquels, de vrais malades sans cœur ni raison. Groupé près de Raditz, les deux hommes seront rapidement entourés, encerclés, piégés au cœur de la tempête d’un grande masse grouillantes de centaines de corps. Légèrement embêtée par cette situation, le Roi avertira son allié du piège de la masse. « Fait attention, il y a plusieurs espèces dans le lot, dont des Nameks. »
Les Nameks font parti des guerriers les plus difficiles à combattre, résistants, dotés de membres régénérables et allongeables, il était clair qu’ils étaient redoutables sur le champ de bataille. Alors que la horde tournait dans un cercle très mal organisé autour des deux héros, le glas de la bataille approchait, Pythar chargea dans ses deux mains des javelots d’énergie, permettant de causer de plus gros dégâts au corps à corps par des brulures.
Sans vraiment prévenir, la horde de prisonniers se rua dans toutes les directions sur les deux guerriers, tous ces fous étaient faibles, mais ensembles ils avaient le mérite d’être très dérangeants. Frappant les premiers de puissants coup directs du droit ou du gauche, le Roi ne jouait pas dans la subtilité et s’occupait juste de finir rapidement ses adversaires. Au fil de quelques instants, le surnombre évident d’adversaires obligé l’homme de Yuno à esquiver, se baisser ou rouler pour éviter de se faire toucher. Pendant qu’il serait en train de se battre aussi, Raditz pourrait voir une grande onde de lumière proche de lui, sans pour autant en être dans le rayon, c’était le sayen au bouc qui avait abattu son poing sur le sol, faisant exploser son javelot droit.
Les assaillants semblaient devenir de plus en plus fort pendant ce long combat, de longues minutes s’écoulaient, Pythar voyait toujours plus d’adversaires arrivés, les repoussant encore et encore, même pour lui, la bataille était dure, mais alors pour Raditz, ce devait être pire. Usant de son Ki pour s’arranger de situations à risques, le sayen aux épaulettes bicolores tirait de puissants rayons jaunâtres, atomisant des dizaines de sauvages en même temps. De son coté Raditz devra faire attention, ses opposants de toutes races, démons, Nameks, magma, essayait de l’attraper, ou de le mettre à terre, certains avaient des armes ou tentaient de mordre le guerrier aux longs cheveux.
Les vagues semblaient sans fin, Raditz allait-il tenir aussi bien que son Roi face à ces vagues de fous furieux ?
Raditz.
Saiyan
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La situation était tendu pour le caporal. Il se retrouvait face à face avec un saiyen qui ne supportait pas mais qu’il devait respecter par simple loi de la hiérarchie. Qui allait ouvertement insulté un roi en face de ces partisans, sans compter la puissance exceptionnel du roi? Une personne avec peu de jugeote ou un manque d'intérêt pour sa survie. Heureusement pour lui, aucun de ces traits lui correspondait. Il restait immobile en attendant une réaction de la part de son souverain, mais avant que ce dernier est le temps de reprendre son brin de chemin ou de répondre, les interphones les coupèrent pour prévenir d’une urgence dans l’installation. Des troupes amochés suivirent peu après pour s’adresser directement au roi sur l’état de la situation. Des prisonniers se seraient échappés et auraient commencés à se révolter. Ils avaient réussi à faire évacuer le lieu avant de ne plus savoir quoi faire face à ce nouveau danger. Cette événement qui confirma dans l’esprit du caporal qu’ils auraient du faire sauter le complexe avant que d’autres problèmes ne présentent mais malheureusement pour lui, il se trouvait en plein milieu de ce soucis. Enfin, pas encore, il pouvait aussi bien partir maintenant et se sauver de l’ennuie de défendre le bâtiment souterrain. Dans le cas du Roi, il n’hésita pas une seconde pour se désigner pour résoudre le problème. Il fut accompagner de deux soldats avec lui à l’ascenseur auquel il allait descendre dans les entrailles de Vegeta 2. Le caporal, quand à lui, n’était pas sûr de ce qu’il devait faire. Devais-t-il suivre le pas de son roi et potentiellement finir par se faire massacrer par les prisonniers ou surmonter glorieusement ces adversaires ? Ou rester derrière à l’abri, là il risquait rien. Dis comme ça, le choix semble évident mais ce n’était pas aussi simple pour le lâche. Il considérait fuir au lieu de combattre avant qu’une vérité le fit changer d’avis, la raison de sa présence ici. Il était venu ici suite à la culpabilité de n’avoir rien fait contre Kyouma, de ne pas avoir protégé ses confrères au combat, et là… Il avait une occasion en or pour se faire pardonner de n’avoir rien fait. Il s’engagea dans l’ascenseur avec Pythar et deux autres guerriers saiyans. Toute la descente dans les entrailles de la planète Vegeta se fit dans le silence le plus total, la tension était palpable, du moins pour le caporal, il avait aucune idée dans quoi il allait se jeter. Rien de bon, c’était certain. Il gardait un oeil sur le Roi, était-ce par méfiance ou par désir de protection, les deux étaient possible.
Et les portes s'ouvrirent, ils étaient enfin arrivés. Le roi fit les premiers pas dans ce grand lieu gris et froid. Le caporal eut comme premier réflexe d’utiliser son détecteur pour scanner les environs à la recherche d’un Ki quelconque mais à sa grande surprise, rien n’était détecté. Pourtant le lieu semblait habité, plusieurs habitations de fortunes étaient monté. Les deux soldats sans nom partirent explorer le lieu de leurs côtés, le laissant seul avec le Roi. Raditz restait silencieux, suivant son supérieur sans dire un mot, son attention était surtout porté vers son scouter si une présence hostile venait se manifester parmi ce bidonville. Quelque chose ne sonnait pas round, cette endroit était sans aucune marque de vie en dehors de ces bâtisses, ça donnait au lieu un être stérile assez malsain. Le roi remarqua rapidement l’étrangeté du lieu et prévient le caporal. Il se fit qu’un hochement de tête à cela, même si dans ces yeux, on pouvait voir son inquiétude sur la situation. Ils continuèrent leurs marches avant que le roi se fasse interpeller par un bruit de glissement. Au même moment, le détecteur du guerrier au long cheveux se mit à paniquer, indiquant plusieurs sources d’énergie les entourant. C’était belle et bien un piège rien que pour eux. Raditz eu également une pensée pour ces deux autres confrères, en espérant que rien de grave s’était produit de leur côté.
“Et merde!”
Ils étaient complètement encerclés de toute part, aucun issue de secours était visible pour la caporal. C’était combattre ou mourir, un scénario qu’il n’appréciait pas tant, même s’il était un saiyan. Le roi se préparait à la rencontre en se créant des javelots en ki pour se défendre face à la foule en furie. Le guerrier à la longue tanière n’attendit pas que les prisonniers se mettent à charger et envoya aussitôt un Double Sunday dans la masse. Il avait donné le signal de départ, en d’autres. La horde d’ennemis se mirent à foncer vers les deux guerriers. Le show viens de commencer. Il faisait de son mieux pour parer chaque attaques et de renvoyer à leurs faces un laser pour les tuer, mais plus le temps passé, de moins en moins cette stratégie fonctionnait. Ils commençaient à esquiver ces projections de ki et à sauter sur lui à plusieurs. L’avantage n’était pas à Raditz, qui faisait du mieux qu’il pouvait de se débattre de tout cette masse. Comparé à lui, Pythar avait la puissance de maintenir la cadence et l’explosion du javelot droit l’avait temporairement donné du répit. Les prisonniers devenaient petit à petit plus puissant et plus stratégique, le caporal commençait à prendre davantage de coups. Dans un moment de rage de son horrible performance et d’en avoir pris un de trop, il s’envola dans les airs et profitant de son avantage aérien, il se mit à enchaîner les boules de kikohas dans la foule. Il ne prêtait plus aucune attention à sur qui ou quoi il visait, tant que ça mourait sous son pouvoir, ça lui convenait. Il continua son carnage avant de se faire attraper par un bras d’un Namek qui le ramène d’un coup puissant au sol. Sa carcasse rebondissa brutalement à terre mais avant qu’ils puissent profiter de cette opportunité pour le mordre, le caporal se mit à créer une barrière de ki autour qui s'agrandissent rapidement, vaporisant tout ce qui se trouvait proche de lui, potentiellement mettant en danger son Roi.
Pythar
Maître du Jeu
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Sujet: Re: Mise au point Jeu 23 Nov 2017 - 21:16
La bataille faisait rage, Pythar combattait corps et âme pour tenter de neutraliser la horde toujours plus importante d’adversaires, utilisant un subtil mélange d’attaques énergétiques et de frappes brutes. Sans pouvoir prêter attention à son allié sayen, le fils de Thalès était dès lors trop occupé à s’occuper de sa propre vie, terrassant les vagues de sauvages tentant de le mordre. L’agilité du Roi était forte utile, autant pour éviter les brutes que les attaques imprécises de Raditz que pour éviter de recevoir des coups. Heureusement, les sanguinaires habitants de ce lieu macabres prirent la fuite au fur est à mesure des échecs contre les défenses de Pythar et Raditz. A peine une centaine, le groupe de prisonniers partaient vers une sorte de bâtisse à l’autre bout du bidonville, non désireux de poursuivre ses agresseurs, Pythar forma une grosse boule de ki dans sa main droite qu’il lança en direction des fuyards, achevant ces derniers dans une grande explosion, trop dangereux. « Ils étaient des dangers ambulants, il valait mieux s’en débarrasser. »
L’homme de Yuno n’aimait pas tuer ses adversaires, mais dans le cas présent, ces derniers n’étaient qu’une bande de fou, des sortes de zombies sans âmes qui attaquaient chaque être non infecté qui passait. Le sol autour des deux combattants était maintenant couvert de sang, de milliers de corps et d’une odeur répugnante qui ne donnait pas trop envie de d’attarder en ces lieux. Il était une vraie aubaine que Raditz ne soit pas mordu sous peine de devenir fou, Pythar ne semblait pas non plus avoir été touché. Soufflant lourdement après son dernier effort lié au kikoha, le sayen se rapprocha de son allié qui devait être tout aussi fatigué si ce n’est plus. « Tu es très puissant, j’ai eu de la chance de t’avoir à mes côtés. »
Se réjouissait le guerrier au bouc en regardant son allié en souriant, regardant ensuite les alentours d’un air plus inquiet, sondant de potentielles présences pour repérer les deux autres guerriers sayens, cependant, aucunes traces de leur Ki, s’en était fini d’eux, ou ils avaient fui. En tout cas Pythar allait pouvoir profiter de la situation pour interroger plus sérieusement Raditz sur son air hargneux précédent l’attaque par les « zombies ». Marchant lentement vers la zone d’entrée éclairée et maintenant surveillée par un groupe de quelques sayens venus en renforts, le Roi allait calmement pouvoir s’exprimer auprès du guerrier aux longs cheveux.
« Dis-moi, tu m’avais dit que tout allait bien tout à l’heure mais j’ai lu dans ton regard que ce n’était pas vraiment vrai si je ne me trompe. »
En effet, le regard de Raditz après la fameuse question était porteur d’un message clair de désapprobation à la question, si le soldat ne voulait pas dire ce qu’il avait sur le cœur, ses expressions faciales le trahissaient. Restant droit et sans hausser particulièrement le ton, le père d’Akari et Darius allait tenter de récupérer des informations au sujet du potentiel mécontentement du sayen, qu’il soit causé par Pythar, la Dyarchie ou quoi que ce soit d’autre.
« J’aimerais que tu sois franc, je peux peut-être t’aider. »
Le problème de Raditz était peut-être ancré dans le privé, remise en question, doute, mauvaise opinion, beaucoup de choses pouvaient tracasser des êtres intelligents, restait à savoir quoi pour le soldat au détecteur vert.
Raditz.
Saiyan
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La stratégie du nombre est une bonne stratégie : submerger ces ennemis avec toujours plus d'adversaires à affronter finira par les épuiser et les rendre vulnérables. Encore fallait-il avoir les ressources pour faire une telle offensive et on dirait que dans le cadre des prisonniers, leur avantage du nombre commençait à se retourner contre eux. Face aux efforts du Roi, les détenus commençaient à prendre la fuite pour le grand bonheur de Raditz. Il ne s'était pas fait mordre, heureusement pour lui, mais il avait reçu plusieurs coups durant la bataille, rien de bien grave mais suffisamment pour laisser le caporal épuisé avec une sensation de défaite en bouche. S'il avait survécu à cette confrontation, c'était uniquement par la puissance d'un être qu'il ne portait pas dans son cœur. Alors qu'il récupérait de la rencontre face à ces cinglés assoiffés de sang, le souverain lança une puissante attaque énergique pour achever les survivants. Il se justifia de son action ensuite, à la surprise du frère de Goku. Pour ce dernier, son action était parfaitement normale. Est-ce que la seconde partie de la Dyarchie avait un dégoût envers le meurtre? Rien de surprenant en y pensant, c'était la personne qui avait mis fin aux invasions planétaires pour le profit.
“Vous n’avez pas à vous justifier, votre majesté, j’aurais fait de même si j’avais votre puissance.”
Un compliment pour Pythar, ou un aveu de la jalousie qu’il avait envers son pouvoir ? Il disait cela en se relevant de cet affrontement qui avait duré plusieurs minutes, respirant lourdement. Il n’était pas habitué à affronter des ennemis aussi voraces, étant un expert à la destruction des populations faibles ; tout l’opposé de ce qu’il venait de vivre. Une fois bien debout, le roi semblait le complimenter sur sa puissance et de l’aubaine d’avoir combattu à ses côtés. Le caporal resta silencieux face à cela, esquissant courtement un rictus avant de le remplacer par son être neutre et dur habituel. La puissance de Raditz était celle d’un cafard comparé au char qu’était Pythar, dur de déterminer si c’était sarcastique, si c’était sincère ou si c’était une éloge pour le soudoyer : le caporal semblait plutôt croire à la dernière option. Alors que le roi reprenait le pas vers l’ascenseur, le guerrier à la longue crinière scruta son détecteur pour espérer un signe de vie de ses deux collègues qui étaient descendu avec eux. Mais rien, aucune source d’énergie détectée. Le caporal refusa la possibilité qu’il ait laissé d’autres de son espèce se faire trucider. Il commença à s’envoler pour avoir une meilleure vue des environs, mais encore une fois, rien d’autre que des bâtisses faites hasardeusement par les prisonniers et du sang qui avait coulé durant le combat contre ces tarés de toutes les espèces. Il descendit et atterrit à côté de son chef, le moral bas d’avoir encore foiré la défense son peuple.
Ils n'auraient jamais dû se séparer pour commencer ; s’ils étaient morts, c’étaient de leur faute, non la sienne… pas vrai ? Peu importe la réponse à cette question, il n’allait pas avoir le temps d’y penser car le roi avait enfin posé la question qu’il redoutait. Pythar avait bel et bien senti que quelque chose ne tournait pas rond avec le caporal avant qu’ils aient eu à défaire les prisonniers. Raditz se figea d’un coup, comme s’il recherchait les réponses qu’il fallait donner pour ne pas se faire trucider directement par le roi. Sa désapprobation du nouveau système était toujours là mais dans son esprit se mélangeait la possible perte de ces deux inconnus. Son esprit en était maintenant confus. Mais il devait répondre quelque chose, faire poireauter son supérieur ne lui ramènerait rien de bon, ceci était certain. Le roi insista en disant qu’il voulait de la sincérité et qu’il pouvait l’aider. Raditz prit une grande inspiration, regardant dans le blanc des yeux de son roi.
“Nous avons potentiellement perdus deux de nos hommes dans cette enfer souterrain et vous voulez mon opinion? Ah mais j’oublie, j’oublie qu’à ce stade, ce sont que des chiffres pour vous.”
Il coupa court, comme s’il venait de réaliser ce qu’il venait de dire, surtout à qui il venait de le dire. Il laissa un soupir suivi d’un petit rire, trouvait-il la situation amusante ou était-ce un rire nerveux suite à la réalisation de l’erreur qu’il venait de faire ? Son regard se tourna quelques instants sur le côté, pensif. Il avait merdé, autant y aller sur toute la longueur.
“Si vous souhaitez tellement savoir ce qui me tracasse, vous auriez jamais dû être Roi. Vous n’êtes qu’un opportuniste qui a usé de la naïveté d’un bien pensant pour vous offrir un grade de qualité. TU n'as pas vaincu le Roi Vegeta, TU ne mérites pas ce titre!”
Pythar
Maître du Jeu
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Sujet: Re: Mise au point Ven 24 Nov 2017 - 21:00
La situation c’était courtement détendue, les hordes de monstres étaient vainque, le calme semblait courtement revenir alors que les sayens repartaient vers l’ascenseur. S’arrêtant devant ce dernier Pythar constata que Raditz avait préféré la voie des airs pour rechercher quelque chose, sans doute les deux autres guerriers portés disparus, mais l’action du soldat au longs cheveux était plutôt veine, les guerriers descendus étaient déjà en train de commencer à fouiller les environs. Pendant que l’ancien basse caste fouillait, l’homme de Yuno pouvait souffler plus fort, il s’était physiquement donné beaucoup en peu de temps mais ne voulait pas le montrer, coupa un peu son souffle au moment du retour de son allié.
L’action du guerrier était tout de même louable, il cherchait à sauver ses compagnons, mais une faible notion de sensation du ki permettait de repérer que d’autres soldats avaient commencer les recherches en solo, mais que les deux combattants isolés étaient encore insondables. Revenant vers le Roi, le guerrier aux longs cheveux semblait toujours de mauvaise humeur, à part un léger rictus vu précédemment lorsqu’il fut complimenté, Raditz n’affichait sur son visage qu’une mine fâcheuse, râleuse, on sentait qu’il gardait quelque chose pour lui.
Le fils de Thalès eu donc l’idée de demander à son guerrier ce qui n’allait pas de nouveau, espérant que cette fois il aurait une réponse pertinente, le sayen au bouc était confiant de ses actions et de sa position, il voulait absolument éviter une révolte. Cependant la réponse du guerrier au détecteur vert fut surprenante, affirmant que Pythar avait abandonné les siens à une mort certaine, insinuant que le Roi n’en n’avait d’ailleurs rien à faire. Le guerrier au bouc s’attendait à toutes sortes de plaintes, mais qu’il néglige ses forces, qu’il ne respecte pas ses morts, c’était réellement un affront direct, Pythar avait tant fait et il recevait ce genre de remarques ? Radtiz poussa un petit rire, comme s’il était fier de libérer ses plaintes enfouies dans son esprit.
Le soldat en armure marron n’en avait pas fini, il allait encore plus loin dans son réquisitoire, affirmant que Pythar était un usurpateur, qu’il ne méritait pas le titre de Roi, qu’il avait utilisé Sharotto comme un outil afin d’atteindre le pouvoir, qu’il n’avait pas vaincu Vegeta.
Face aux paroles de Raditz, le regard neutre de Pythar se déforma, à la fois anxieux et surpris par les paroles du soldat, le sayen ne savait quoi faire ou quoi dire immédiatement, quelle méthode adopter ? Le fils de Thalès était un peu perdu sur le coup, il n’était toujours Roi que depuis peu, il n’était pas un professionnel de l’audimat, mais il avait ça petite idée. En procédant dans l’ordre, le Roi allait tenter de répondre, sur un ton ferme, pas colérique, mais suffisamment fort pour faire comprendre à Raditz que ses propos touchent Pythar en tant qu’homme.
« Que des chiffres ? »
Interrogea rhétoriquement Pythar à l’attention de son soldat, sur un ton plus bas que ce qui va suivre.
« Tu ne prends pas conscience que je suis descendu affronter ces monstres seuls à la base ?! Si ces guerriers m’ont suivi, si tu m’as suivi, c’est que TU l’as décidé, comme eux ! Tu savais ce qui pouvait t’attendre ici-bas, ils ont fait leur choix, comme moi, de se battre jusqu’à la mort s’il le faut. »
Le regard de Pythar était lourd, si Raditz affichait un air antipathique envers son dyarque, c’était maintenant aussi le cas du fils de Thalès qui voulait bien faire comprendre à son frère d’arme la difficulté de la situation . « SI je n’étais pas descendu, que ce serait-il passé ? Combien d’autres seraient morts ? Tu penses que cela aurait été mieux que je parte ? »
Les questions sans réponses s’affichaient clairement dans le discours, ayant pour but de faire prendre conscience a Raditz que jamais le Roi Vegeta n’aurait dédaigner d’aller aider quelques soldats. Alors que Pythar parlait, toujours sur un ton fort, le sujet se tournait vers la légitimité du rôle de Roi du sayen, ce dernier fit une transition entre le peuple et son travail.
« Tu penses que je les prends pour des chiffres ? Combien de mémoires aux morts l’ancien Roi avait faite ? Quel autre Roi le fait dans l’univers ? En vois-tu d’autres qui comme moi érigent des écoles d’officiers ? Je n’ai pas non plus participé à la destruction des castes qui abaissaient les trois quarts des nôtres aux rangs de minables ?! »
La défense devait maintenant s’éloigner des questions rhétoriques au risque de perdre de l’effet, profitant d’une reprise de souffle pour poursuivre sur cette histoire de légitimité. L’effet du fils de Thalès était boulonnant, il restait un guerrier de l’espace et ne n’aimait pas que l’on contester tout le travail qu’il avait effectué jusqu’à présent.
« Si je suis Roi, c’est parce Sharotto l’a décidé, en tant que Roi, il est capable de faire ce qu’il veut, je l’ai aidé après sa victoire à détruire les castes et à effectuer nos réformes, j’ai repris les rênes de Vegeta 2 et j’ai ainsi obtenu ce titre en m’occupant de notre deuxième planète, nous formons une Dyarchie. »
Il était peut-être aussi nécessaire de rappeler la situation dans la galaxie, Pythar était un des plus puissants combattant de l’univers certes, mais le Roi à l’armure bleu était bien moins fort et même potentiellement vulnérable. Un des raisons de l’ascension de Pythar était sa puissance délirante, le guerrier de l’espace au bouc était très puissant, il était largement en phase de représenter la puissance dyarchale, Motta quant a lui représentait l’armée des deux planètes. Le père d’Akari et Darius jouait donc plusieurs rôles, il n’allait même pas mentionner que Sharotto ne désirait pas tant que cela le trône. Attendant quelques instants pour une potentielles réponse ou une reprise de souffle, guerrier reprit, un air calme.
« Je suis étonné que tu es pu me dire cela, dis-toi que je n’œuvre pas contre notre peuple, au contraire, je ne suis pas comme cet enfoiré de Vegeta, si tu as des choses à dire, vas-y, mais ne lance pas de telles accusations. »
Pythar cherchait a ne pas se mettre à dos Raditz, il devait surement avoir moyen de faire entendre raison à ce dernier.
Raditz.
Saiyan
Age : 28 Date d'inscription : 09/10/2016 Nombre de messages : 761Bon ou mauvais ? : Saiyan Zénies : 1900 Rang : -
Entre la culpabilité qu'il ressentait pour avoir perdu encore deux de ces frères par les expériences de Kyouma et l'amertume qu'il avait envers Pythar, le caporal avait adressé sa pensée, pour le moins, hasardeusement. Il venait de s’attirer l’attention de son roi de la pire des manières possible. Le caporal s’attendait au pire, une attaque énergétique de la part du souverain contrarié était encore possible. Il garda un oeil attentif à ses actions au cas où des représailles de son interlocuteur. Heureusement pour lui, le chef aux épaulettes bicolores n’était pas intéressé à battre l’insolent mais plutôt de le rappeler à l’ordre par le biais des paroles. Il le questionna constamment sur son accusation sur le fait qu’il voyait son peuple comme des chiffres sans importance, en appuyant sur le fait que les deux saiyans disparus avaient choisis de le rejoindre dans son combat contre les prisonniers, comme le combattant à la longue crinière. Son regard devenait pesant pour le caporal, mais il le maintenait quand même, ne voyant pas paraître faible malgré la différence de niveaux entre les deux guerriers. Le roi divaga sur sa présence dans ces lieux, ce qui laissa confus l’homme militaire, en effet, en aucun moment avait il questionné sa participation dans la suppression des détenus, mais il n’y ajouta rien face à cela, préférant ne pas vouloir attiser davantage la colère du souverain sur des points inutiles. Le roi, ayant toujours pas fini sur la remarque déplacé de l’arrogant sur sa vue de son peuple, il mis en avant ceux qu’il a fait au nom des saiyans en une série de questions rhétorique que Raditz ne pouvait en aucun cas contester sans être de mauvaise foi. Pythar avait fait beaucoup de choses, la destruction des castes et la réorganisation de l’armée de Vegeta 2 n’étaient que les plus gros exemple disponible dans l’arsenal de Pythar. Bien plus que le reste des rois de ce monde, bien plus que Sharotto depuis son couronnement. La première attaque du saiyan aux longs cheveux n’avait aucun fondation pour commencer, le tout basait sur l’apparente indifférence du Roi face à ces pertes et le stress de la situation, mais même sans cela, Pythar venait de détruire les chances que le caporal avait pour réfuter ces propos si il le désirer. Son regard fuya celui de Pythar durant sa tirade, il savait qu’il avait tort de l’avoir provoqué sur ce terrain et son ego en prenait là un coup assez brutal. Pourquoi avait-il ouvert sa grande gueule.
“Oui, mon seigneur...”
Disait-t-il en regardant le sol. Il est clairement honteux de ce qu’il venait se passer, il s’était fait laminer sans aucun poing soit donné. Il se sentait tellement bas, il détestait cela mais il s’était jeté la tête la première dans ce problème, il avait personne d’autres que lui-même à pointer du doigt. Il reprit rapidement le contact visuelle avec son souverain quand ce dernier se lança sur le sujet de sa qualification de roi. S’il était Roi, c’était que Sharotto l’avait décidé. Était-ce vraiment la vérité? La seconde partie de la dyarchie agissait comme si c’était un choix sans aucune influence extérieure. Il affichait avec fierté son rôle et les changements qu’il avait apportés pourtant. Il acheva son discours en affirmant qu’il œuvrait pas contre son espèce et contrairement au roi Vegeta, il pouvait écouter ce qu’il avait à dire, mais pas de tel accusations. Le caporal était trop fier pour s’excuser de ces actions, malgré le regret qu’il ressentait après s’être fait défoncer verbalement par son supérieur.
“J’assume que vous êtes la tête pensante derrière la réforme sur les conquêtes... Dites moi en quoi cela arrange ou aide notre espèce? Et par pitié, me sortez pas le discours en quoi nous valons pas mieux que Freezer si nous continuions, je demande d'un coté purement stratégique.”
Pythar
Maître du Jeu
Age : 26 Date d'inscription : 25/06/2014 Nombre de messages : 16428Bon ou mauvais ? : neutre Zénies : 4870 Rang : Z
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Sujet: Re: Mise au point Mar 28 Nov 2017 - 17:57
Pythar avait marteler fort, l’estime de son travail ne devait pas être piétinée comme le faisait Raditz, ce dernier subissant une réprimande forte et moralisante. Le guerrier au bouc portait bien sa casquette de Roi aux moments propices, ses paroles, sa gestuelle et son air autoritaire étaient intervenus naturellement, les sayens n’ont en général pas de peine à ressortir leurs sentiments. C’était donc en alignant des questions d’ordre rhétorique, un discours appuyé et déterminé ainsi que plusieurs exemples de son activité, Pythar avait fait entendre raison à son caporal. Loin d’être la volonté du fils de Thalès, Raditz détourna le regard d’un air désolé, baissant les yeux, clairement situation d’infériorité sur tous les points.
Après voir délivré son grand argumentaire, le Dyarque donnera la parole a son interlocuteur blessé, laissant ce dernier le choix de continuer sa contestation de manière structuré ou juste d’accepter la vérité : Pythar méritait sans doute son titre. Le combattant aux longs cheveux était catégoriquement affaibli dans son mental, son air et son acceptation en trois brefs mots décrivaient bien son état d’esprit. Toujours le regard au sol, le soldat semblait empli de honte, le facies de Pythar se détendra en voyant l’état de son fidèle, attendant que ce dernier ne redresse son regard, ce fut vite le cas. Raditz, qui semblait bien plus calme partait sur une autre direction, la stratégie et l’intérêt de ces réformes pour le peuple des guerriers de l’espace. Il est vrai qu’il était difficile de voir l’intérêt direct de ne plus attaquer les colonies neutres, de supprimer les castes, de former des supérieurs… Il fallait plonger sur quelques points importants. D’un air bien plus calme dans le but de ne pas froisser d’avantage Raditz, le Roi de Vegeta 2 pris la parole.
« En fait, l’aide dépend des réformes. Les conquêtes des planètes hostiles uniquement n’empiète pas tellement sur notre économie, il y a déjà tant de planètes à nettoyer, par contre, les peuples épargnés sont placés sous notre « garde », on les couvre et en échange on gagne des avantages, des ressources, de la technologie… Puis on se fait moins d’ennemi, comme tu le sais, il y a plusieurs alliances dangereuses, citer l’Alliance maléfique et les Black Feather ne serait qu’une partie du problème. »
Après ses quelques mots, Pythar hocha légèrement la tête pendant un petit vide de quelques instants pour appuyer ses propos physiquement avant de reprendre ses explications.
« On doit éviter de se faire plus de problèmes en gros, si on veut rester Maître de notre destin, on doit le maitriser, et savoir ou on va. »
Il était finalement inutile de causer du reste, inonder Raditz d’informations n’était pas une bonne idée, il fallait être simple et direct. Bien qu’il ait était irrespectueux, le sayen au détecteur vert avait eu le courage d’être curieux et d’interroger le Roi, ce dernier pouvait d’ailleurs en faire une remarque, sans avoir un ton très dur pour autant.
« La prochaine fois que tu as quelque chose à dire, dis-le-moi calmement, on gagne du temps. »
C’était une vraie remarque, Pythar n’aura pas à passer sur la moitié de son programme comme ça, ici la question était simple mais peut être que le frère de Cachalot avait d’autres questions, il aurait le temps de les poser. Le guerrier au bouc proposa ensuite à Raditz d’un geste avenant du bras droit à le suivre.
« J’ai quelque chose d’intéressant à aller voir, viens si ça te chante ! »
Seul ou a deux, en train de parler ou non, Pythar allait traverser quelques couloirs, reprenant évidement l’ascenseur pour finalement débarquer dans une salle sans doute plus grande que la précédente, au moins aussi grande qu’une dizaine de hangar. Faisant sans doute 350 mètres de long pour 250 de large, cet énorme rectangle était rempli de robots sniper, désactivés, utilisables. Posté en sortant de l’ascenseur sur une passerelle assez large, le Roi contemplait la terreur de cette armée de métal.
« Bordel qu’est ce qu’on va faire de tout cela. »
Disait tout bas le super guerrier, restant audible pour Raditz, se tournant ensuite vers lui.
« Voilà un sacré dilemme, regarde cette saleté, une armée capable d’envahir une planète entière, mais ces horreurs ont aussi massacré des nôtres. »
Pour Pythar, il ne valait mieux pas utiliser cette armée pour le moment, trop dangereux, mais l’avis de Raditz pouvait influencer le Roi.
Raditz.
Saiyan
Age : 28 Date d'inscription : 09/10/2016 Nombre de messages : 761Bon ou mauvais ? : Saiyan Zénies : 1900 Rang : -
Le pire avait été évité, Raditz avait survécu après avoir vexé le Roi. Si cette courte confrontation verbale avait été sous un autre régime, il en aurait pas pu en dire autant. Pythar n'était pas quelqu'un qui aimait la violence, tout comme Sharotto, et cela arrangeait dans un sens le caporal. Sans cela, il aurait jamais pu débattre avec le dernier et ouvertement insulté les idéologies du premier. Ce moment pour le moins gênant passé, il avait demandé son supérieur les raisons de la réforme sur les conquêtes planétaires d'un point de vue stratégique. De son point de vue, c'était ridicule de vouloir être meilleur moralement que Freezer, ce n'était que pour lui des notions terriennes, qui ne valaient pas la peine de s'occuper pour le puissant peuple saiyan. Le souverain calma son ton et se mit à expliquer les avantages de la réforme en mettant en avant le surnombre de planètes belliqueuses existantes et les bénéfices à se faire à garder les planètes neutres. C’était juste un jeu de politique bien pensé, il devait l’admettre mais qui l’avantager aucunement. Raditz prenait son pied à envahir des planètes inoffensives pour son propre plaisir sadique et pour gonfler son faible ego mais ceci ne serait pas un argument valable face aux explications du roi. C’est vrai qu’à jouer la police du monde, on pouvait y gagner les bonnes grâces des plus petits et par la même occasion, ce qu’il avait de plus cher à offrir, que ce soit leurs technologies, leurs nourritures ou leurs fois. Enfin, si ils étaient suffisamment bon pour le faire de bon coeur. Rien leur forcerait la main pour qu’ils donnent quelques unes de leurs possession en dehors de leur générosité. A l’inverse des conquêtes auquel les saiyans pouvaient récupérer dans les ruines tout ce qu’ils possédaient. Ceci pouvait être un bon point mais le chef pouvait facilement retourner cela contre l’envie de violence bête et méchante de Raditz. De plus, après le choc qu’a été le discours du roi, il ne sentait pas de le contredire. La seconde partie de la Dyarchie en fit d’ailleurs une remarque, l’informant de rester calme lorsqu’il aura quelque chose à dire. Le caporal se contenta de hocher sa tête, il avait plus rien à dire ou plutôt, il ne voulait plus rien dire.
Il poussa ensuite un soupir de soulagement, pour faire redescendre la pression qui s’était installé dans le complexe suite à cet querelle. Le roi lui faisait un signe de la main en disant qu’il avait quelque chose d'intérêt à lui montrer s’il le souhaitais. Du point de vue du caporal, c’était un ordre déguisé et il n’était pas en position de désobéir sans se retrouver dans des problèmes. Il suivit le Roi silencieusement pendant la majorité du trajet mais quelque chose vient à l’esprit de caporal. Le problème de l’armée diminué. La guerre contre Kyoma n’avait fait aucun bien aux nombres de soldat disponible et malgré l’effort des deux rois pour rembourrer au mieux qu’ils pouvaient l’institution, elle en restait pas moins faible. Encore fallait-il qu’il aie le courage de le questionner sur cela et Zeno sait qu’il était intimidé par son interlocuteur.
Il était arrivé et pour la grande surprise du caporal, la vue qu’il lui était donné ne présageait rien de bon. Une armée entière de robots sniper confectionnait par le scientifique fou se tenait là, sur plusieurs mètres carrés. Une véritable vision d’horreur pour quiconque aurait participé à l’affrontement mais pour Raditz, c’était même pire, ils les avaient jamais vu en action et son imagination fit le travail de combler les restes. Heureusement pour eux qu’ils étaient désactivés. Même le roi semblait désemparé de l’armada de fer qui se tenait en face d’eux. Assez pour une conquête planétaire, la question restait pourquoi ce taré ne les avaient pas envoyé au moment propice. Le souverain semblait néanmoins savouré l’idée de les utiliser mais également dégoûté par ce qu’ils représentés, enfin, c’était ce que le caporal avait compris par ces mots. Peut être avait-il son mot à dire sur la situation. Lui donner une solution simple et définitive.
“Mon seigneur, je ne suis pas l’un de vos généraux mais je pense pouvoir vous donner mon opinion. Tourner ces machines dans notre camp ferait un bien fou pour notre armée et pourrait nous protéger face à de possible envahisseurs mais… Autant éviter de jouer avec le feu, on ne sait rien de ces machines et comment ils opèrent, ça serait trop risqué de les utiliser. Puis-je me permettre de vous recommander de les détruire maintenant. Rien de bon peut en venir de les garder.”
Son ton était sobre, le caporal cherchait à ne pas paraître orgueilleux ou prétentieux, il ne voulait pas se faire encore une fois abattre pour ses opinions. Tout cette ferraille devait être anéanti avant qu’elle puisse faire de mal à d’autres saiyans, c’était la simple pensée de Raditz mais est-ce que le roi allait partager le même point de vue.
Pythar
Maître du Jeu
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Sujet: Re: Mise au point Ven 1 Déc 2017 - 19:05
Pythar avait persuader Raditz de faire confiance au régime en place, il suffisait de donner les bons arguments, être adroit à l’oral et se montrer sérieux, ce n’était pas très compliquer. Le sayen au bouc avait usé de sa petite expérience de Dyarque planétaire pour faire entendre raison a son soldat sur les réformes, c’était bon de savoir que ce dernier semblait maintenant convaincu de l’utilité de certaines nouvelles règles. Invitant Raditz à le suivre, les deux sayens prirent la direction d’une énorme salle, une sorte de hangar d’une dimension hors norme et difficilement comparable à un objet du quotidien, remplie de machines de guerre, cette salle lugubre reflétait une arme capable de déraser des milliers de guerriers.
Dans la situation actuelle, le fils de Thalès avait besoin du soutien d’une t’elle armée, mais comme son regard l’affichait, il restait indécis, il avait même plutôt peur des conséquences morales et éthiques de l’utilisation de telles monstruosités. Hésitant sur son choix, le père d’Akari et de Darius prit la décision de demander à Raditz de trancher, indirectement. Heureusement, le guerrier aux longs cheveux se prononça sans bien mal, il était clair dans sa ligne directive, il fallait détruire ces machines, littéralement. Le caporal avait raison, cette armée représentait un adversaire de l’armée sayen, l’utiliser serait une macabre insulte aux défunts, il valait mieux les démonter, récupérer les plans, et construire d’autres robots aux tâches différentes.
Fixant son allié, Pythar hocha la tête en accords avec la suggestion de Raditz.
« Tu as raison, jamais de telles monstruosités ne seront mises en service. »
Déportant son regard de nouveau vers les rangées sans fin de robots-crabes, le guerrier au bouc se remémorait les instants tragiques de la guerre passée, la mort de Toiron, la lune de sang, l’affrontement d’un clone de sa personne… Toute une histoire à ne pas oublier malgré tout. Reprenant ses esprits après une courte absence, le Roi jeta un œil aux alentours avant d’annoncer le départ.
« Autant partir, je donnerais l’ordre de démonter ces choses. »
Pythar quitta alors l’énorme hangar par la même passerelle qu’a l’arrivée, il avait écouté les rapports, combattu une invasion de « zombies » et décider du sort de l’armée de Vegeta 2, c’était déjà suffisant. Retournant vers l’entrée en prenant l’unique ascenseur, il se pouvait qu’il soit suivi de Raditz dans son ascension imminente. Rapidement en haut, le Dyarque prit la direction de l’entrée, s’adressant par la même occasion à Raditz.
« C’était intéressant d’avoir ton avis, je vais te laisser, j’ai du travail au château. »
Pythar avait en effet promis d’aller s’entrainer avec son fils Darius, il n’avait plus trop de temps pour vadrouiller, prenant la sortie en faisant un salut bref de la main, le fils de Thalès prit la sortie, utilisant l’élévateur principal.
Raditz.
Saiyan
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Raditz avait donné son opinion pour faire entendre raison au Roi et ne pas utiliser les terribles armes de guerres. Bien qu'il ait mis en avant l'imprédictibilité des inventions de Kyoma dans son raisonnement au Roi, il était motivé par l’envie de détruire l’héritage du docteur fou. Ce chien galeux qui avait osé s’attaquer à ses confrères ne méritait rien de plus que d’être effacé de l’histoire connue, et en aucun cas ces machines devaient survivre pour prolonger sa mémoire. Enfin, c’était la pensée d’un caporal sans aucune réelle autorité envers ses supérieurs et intimidés par ces derniers. Pythar était quand même d’accord avec le guerrier à la longue crinière : ces monstruosités ne verront pas la lumière du jour sous son commandement, ce qui le rassura brièvement. Il avait réussi à influencer son souverain dans la meilleure direction, celle de l’annihilation totale de son ennemi. Toutes ces abominations désactivées ne seraient bientôt plus qu’un tas de ferraille fumant par sa main, enfin, c’est ce que le caporal pensait. Alors qu’il s’alléchait à la possibilité de dévaster tous ces robots sans défense, il remarqua l’air attristé du Roi qui survolait de son regard les hommes de fer. Ceci calma les envies de destruction de Raditz ; après tout, si une personne méritait d’en finir une bonne fois pour toutes avec ces monstres de métal, c’était la personne qui les avait combattues pour défendre son peuple. Il recula de quelques pas pour donner de l’espace à son chef, il allait surement mettre ce lieu à sac. Mais à sa surprise, le roi avait d’autres plans pour les créations de son ennemi défunt.
“Démonter?”
La confusion embrouilla rapidement le saiyan qui s’attendait à mettre à feu et à huile ces démons métalliques. Encore une fois, recycler ces monstres était la décision sage à prendre mais ceci sous-entendait que le Roi compte faire sa propre armée robotique. Peut être se faisait-il de mauvaises idées et que son supérieur souhaitait ne pas gaspiller de précieuses ressources qui pourraient les aider à construire les villes et de nouvelles technologies. Mais la possibilité que Sa Majesté puisse vouloir prendre la même route que Kyoma envahissait son esprit. Avant qu’il ait le temps de protester en faveur d’une destruction en règle des machines, le Roi le remercia pour son avis qu’il avait osé dire à voix haute et annonça son départ avant de prendre l’ascenseur pour quitter ce lieu maudit par le caporal. Il était maintenant seul en face d’une armée de machines capable d’envahir une planète qui allait bientôt servir à d’autres projets ou, de la perspective du caporal, à en reconstruire à l’image de la dyarchie. Il regardait cette océan de fer et de boulons d’un regard haineux, il ne souhaitait qu’une seule chose à ce moment présent et c’était de déchaîner sa frustration sur l’armée endormie. Il leva la main dans les airs, et une énergie pourpre commençait à naître entre ces mains, de plus en plus brillante et menaçante. Si son chef ne pouvait pas faire ce qui avait de juste, alors il le fera. Enfin, avait-il ne serait-ce que le courage et l’arrogance de passer à l’acte? La réponse ne se fit pas attendre alors qu’il baissait sa main et que le ki s’estompait jusqu’à disparaître entièrement. Avait-il peur des représailles que la dyarchie pouvait avoir envers lui pour une telle action ou avait-il réussi à se raisonner que ce n’était la solution ? Il regarda une dernière fois la salle avant de cracher dans l’océan de fer. Leur annihilation aurait pu être tellement satisfaisante mais il restait un goût