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Sujet: Re: Et tu redeviendras poussière [PM pour rejoindre] Ven 25 Jan 2019 - 1:11
Il n'était pas aisé de respirer avec une côte cassée et de bouger après tant de coups portés contre son armure, en particulier pour un humain. Néanmoins, il n'était pas impossible pour un végétal de trouver un autre moyen de s'oxygéner. La réponse était là, par le biais de ses attributs partiellement brûlés.
Là, dans ce cratère.
La Rouge avait subi de lourds dégâts au prix de la magnificence, de la beauté de cette ville. Durant l'enchaînement, elle avait tapé le bras de cet assaillant; intimés à ses créations d'envahir cette main qui la retenait. Enfin, elle avait hurlé partiellement pour désarçonner Mark II, en un cri qui avait certainement eu le mérite d'être un peu douloureux. Ou embêtant. Auditivement parlant, tout du moins. Hélas, même le jeune Saiyan en proie aux hallucinations avait bien failli avoir raison d'elle, nimbée dans son Kaioken malgré sa maladresse évidente.
Là, dans ce cratère.
Allongée sur le sol, la seule femme de cette guerre fixait ce qu'elle devinait être le ciel. Difficile à dire, avec cette poussière soulevée qui obstruait sa vue. Bien que Zamasu soit intervenu pour l'aider, Amaryllis savait qu'elle ne pouvait pas toujours compter sur lui. Après tout, c'était son combat! Ses blessures! Son honneur! Sa victoire à emporter! Et pourtant, une partie d'elle-même se disait que ce combat n'en valait peut-être pas la peine. Le court du temps semblait s'être arrêté et les mouvements alentours tournaient au ralenti. Paisiblement, un pollen, fragile et élégant, se posa sur sa petite forme mal en point. La Fleur de l'Orgueil ferma les yeux, ennuyée. Que lui voulait-il? Ce n'était pas digne d'elle? Qu'elle pouvait faire mieux? Bien sûr qu'elle le pouvait mais peut-être que Kaito avait raison... Sa mission était remplie d'une certaine manière maintenant que la ville était...était... La divinité-sans-nom chassa ses idées noires. Subitement, elle les rouvrit et ils dévoilèrent des pupilles pourvu d'un éclat d'excitation: Une idée avait germé dans son esprit, si bien que son poing s'en serra. Il suffisait juste d'inverser les aiguilles d'une montre naturelle et d'embrasser le court du temps. Après tout...
"La Rose bannie meurt quand le soleil la brûle à son firmament; les plantes d'Eté crèvent aux grands froids; les mauvaises herbes ne cessent jamais de croître à la première entaille. Finalement, seuls les bourgeons renouvellent le cycle."
Emmitouflée dans son berceau de ruines et de pollens, ses blessures se refermèrent une à une, noyée dans nulle autre chose que ses prétentions créatrices. Le sang qui perlait chacune de ses entailles cessa de trouver une source et, si cela ne rétablit pas pour autant son énergie, l'incarnation florale semblait douée d'une faculté de régénération importante. Bientôt, ce qui la gêna ne fut plus qu'accessoire. Ses lèvres soufflèrent et exprimèrent son dégoût face à ces enchaînements incessants. Elle était presque indemne.
"C'est donc l'étendu de votre pouvoir...Tout cela, juste pour ce rendu..."
Que la Nature l'ait choisi en épée vengeresse ne l'étonnait plus désormais. Une émotion ou un contentement humain ne durait que pour le battement d'aile d'un papillon. Les êtres mobiles et douées d'une conscience de mortels étaient si insensés, si creux et si fragiles de volonté qu'elle ne pouvait décemment plus s'y affilier. Elle n'était pas humaine. Il n'y avait rien, entre eux et elle. Absolument rien. Cette idée l'agaça et le vent rassembla quelques unes de ses pétales pour en former ses ailes. Dans les airs, elles lévitèrent, et aidèrent leur porteuse lorsque cette dernière se redressa légèrement sur ses coudes. Leur couleur carmine avait le mérite de trancher avec cet environnement poisseux et poussiéreux où elle demeurait seule. La première vint rejoindre son dos, la deuxième consolida, et ainsi de suite. Lorsqu'enfin, elle se trouva de nouveau ailée, Amaryllis reprit de l'aplomb et essuya le sang qui tachait les pourtours de sa bouche. Décidée, son regard de prédateur fureta de manière féline de Mark II jusqu'à Boneco, aux aguets du moindre mouvement et du plus petit frémissement de ces lieux. Aucun doute ne trahissait l'hybride en cet instant. Elle était la Réponse, l'Amaryllis, cette silhouette à grande envergure qui, déjà, avait pris son impulsion sur l'un des murs des grands bâtiments pour saisir la tête de l'un de ses adversaires. L'homme qui venait de s'approcher d'elle avait eu la surprise d'être attaqué et malmené parmi cet épais nuage de poussière. Oh, une offensive en ces lieux revenait à se jeter dans la gueule du loup en ce point centrifuge d'un Ki extrêmement diffus. Eparpillé. Des ronces avaient certainement tentées de s'emparer de ses bras et de ses jambes pour le maintenir hors de portée. Et, dans un fracas violent et une explosion de Ki, elle le plaqua contre le béton, à même le sol. Sa main sur sa tête, une jambe sur son dos, cette dernière mettait un malin plaisir à mettre tout son poids sur son corps.
"Bien. Nous allons pouvoir nous amuser réellement cette fois-ci."
Pas un seul instant, Amaryllis ne céda la liberté à Boneco: de nouveau, ses membres initièrent leur course avec rapidité. Ses ailes la portèrent alors dans les airs avec une vitesse renouvelée et une poigne de fer, propulsant le pauvre homme avec elle. Par force d'expérience, sa main alla de nouveau le plaquer au sol, sans jamais lâcher sa tête ou son col. D'une main, son corps fut redressé sur ses pieds, l'environnement se montra aussi hostile qu'une prison, et, sans attendre, une danse des poings débuta. L'Ecarlate enchaîna coup par coup le visage du jeune sauveteur, d'une vitesse et d'une violence rare, telle qu'elle tenta d'en outrepasser la garde de Boneco. Mais son deuxième adversaire ne devait pas attendre en claquant du pied. Oh, sa mémoire ne l'avait pas oublié. Alors, tout en inspirant l'air, elle cria. Cria d'un hurlement à couper le souffle. Cria d'un son qui lui rappela une gêne aux poumons. Cria à faire résonner le fracas de l'Intimidation. La sensation n'avait rien d'agréable mais mue par l'instinct, Amaryllis n'en avait que faire. Elle cria et fit se suspendre une dernière fois dans les cieux ses nouvelles créations et ce, par la domination de ces ondes sonores, destinées à doubler la portée et l'importance de son attaque maintenant que la ville était recouverte de ses chef d'œuvres...L'enchaînement aurait pu continuer, mais une question l'interpella et cette dernière cessa de révéler une Dame aux corolles particulièrement belliqueuse.
"Amaryllis, ne pense-tu pas que discuter avec ce cher Kaito serait plus intéressant qu’affronter ces deux visiteurs ? Reportons cet affrontement. "
Interpellée, quelque chose s'éveilla. Ses pétales s'éclipsèrent ainsi une à une et terminèrent leur course sur le sol devant la rédemption de Kaito Shan. Alors le masque tomba. Et Amaryllis cessa ses coups. Seul demeurait sur son visage une expression fière, un rictus pour le moins aussi excité que celui d'un prédateur nourri à l'adrénaline. Amaryllis s'était sentie revivre, en ces instants de vie et de mort, mais elle le savait: la sensation partirait rapidement. D'ailleurs elle reprit rapidement ses esprits, dévoilant son minois parfaitement humain et portant un regard différent sur le Saiyan. "Bon, vous les avez entendu. A moins que tu n'aies envie...ou plutôt, que tu n'éprouves le désir ardent à te faire botter le cul par une bonne femme cette fois-ci!", fit-elle en le lâchant finalement. Au point où elle en était, elle n'aurait peut-être pas dit non à cette perspective. Mais le revirement provoqué par le Demi-Saiyan l'interpella tant et si bien qu'elle jaugea les deux divinités et réfléchit de nouveau aux paroles de Kaito.
"En soit, il n'a pas tord Zamasu. Si seulement c'était aussi simple de juger des "coeurs bons" et des "coeurs mauvais", hm..."
La jeune femme à l'allure humaine ne mâchait habituellement pas ses mots, semblant quelque peu se contredire elle-même depuis cette métamorphose. Elle avait cette habitude un peu brutale de pester et oser bousculer les personnalités fortes qu'elle pouvait bien croiser, quitte à frôler la Mort. Que la Fierté l'ait choisi relevait alors d'une certaine évidence. Mais il fallait le constater et gagner en patience: ça lui servait bien, que Zamasu continue ce jugement erroné. Il semait guerre et chaos derrière lui, victoire et fierté, et dans ce monde qui lui semblait habituellement bien gris et morne, cela redonnait de l'espoir à Amaryllis. L'anonymat ne l'aiderait pas à retrouver les pas du Joueur de flûte, pas plus qu'elle n'outrepasserait sa malédiction actuelle en restant dans l'ombre. Il fallait donc guider cet attendrissant élève perdu vers le haut...
"Il y a un temps pour agir et d'autres pour faire fructifier nos gains...Je suis d'accord! Ecoutons donc ce qu'il a à nous confier." Son regard dérapa sur le Kaioshin. "Kaito Shan! Quelle incroyable prise de risques! Es-tu devenu fou? Oh, ou est-ce parce que nous sommes des âmes en peine dignes d'être sauvées?! Ah...Mais ne t'en fais pas, j'ai bien conscience que cela ne regarde en partie que vous deux. Je tâcherai de vous laisser seul s'il le faut. "
Tout en reformant et en redressant son épée mollement sur son dos, Amaryllis s'éclipsa pour revenir près de dieu auréolé. Pas même d'un iota, elle ne baissa sa garde, prête à réagir en conséquence et à jouer avec son nouveau terrain d'entente qu'elle avait si durement dressé. L'issue était encore incertaine mais il y avait de quoi entretenir de nombreuses hypothèses. Entre deux Bons samaritains aux intentions bien distinctes, les Shinjins étaient des êtres particulièrement étranges...
Dernière édition par Amaryllis le Mar 16 Avr 2019 - 0:25, édité 1 fois
MαΓκ II
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Sujet: Re: Et tu redeviendras poussière [PM pour rejoindre] Mar 29 Jan 2019 - 19:51
Messieurs-dames vous interressez à l’histoire, appréciant de voir les héros de cette épopée, vous voilà de nouveau en train d’apprécier les faits et gestes de l’insecte noir. Tel une star du rap ou du hip-hop, il avait commencé son ascension vers le un pourcent du un pourcent avec des actes violents solitaires avant d’entamer une carrière avec quelques collaborateurs comme un Namek homicidaire ou bien un diable avec un très long nez. N’est pas vivant celui qui acclamera cette partie de sa vie comme son âge d’or personnel. Après quelques mois de débauche dans la solitude, il posa enfin le pied sur le podium. Il avait décroché ce que nous convoitons tous : la médaille d’or. Peut-être venez-vous admirer la mégalomanie d’un autre pseudo-dieu dont la seule source de popularité vient de son joli minois ou de son bad boyisme dégoulinant. Ou alors c’est un autre type de gonade qui vous amène voir la dame fleurie aux dires ennuyeux et à la personnalité qui perçait les tympans. Mais Mark II connaissait la vérité : l’histoire n’avait à présent d’yeux que pour lui. Il était celui pour qui tout le monde restait, celui à qui la palme d’or reviendrait. Il était le McConaughey de Wall Street, le bandit de grands chemins qui se cachait derrière le mur du jardin, le cheval inconnu qui gagnait la course devant les yeux écarquillés d’un public à la mâchoire brisée par le repos forcé. Il cassait le mur, il brisait les chaînes qui l’entourait. Il était celui qui se tenait sur le titre, dans une pose magistrale et charismatique alors que son doigt pointait vers le ciel. Il brisait le ciel, perçait la voie lactée. Il était drôle ! Il était attachant ! Il était puissant ! Il était au centre de la scène, au milieu du ring qui lui irait plus tard au doigt de la part de la gloire. Il était enfin ! le ! héros !
Et quoi de mieux comme première impression de votre fantastique protagoniste que celle de la difficulté ? La faiblesse ? Les vibrations qui parcouraient l’armure ? Car après avoir frappé la tempe du verdâtre ange des mensonges et culottes trempées, l’insecte ne put ressentir alors que des douleurs. Comme si son armure tremblait et l’emprisonnait. Creusant sa mémoire à défaut de creuser sa tombe, il lui fallut se souvenir de ce qui l’avait conduisit jusqu’ici. S’écroulant à terre après avoir perdu l'équilibre, il n’eut qu’à fermer les yeux un instant. Tout cela était probablement arrivé durant son excellent enchaînement face à la fleur. Personne ne faisait un regard, un geste pour expliquer cette soudaine difficulté à se mouvoir. Comme un enregistrement rembobiné, il put admirer le bonhomme vert se prendre son coup de genou à la puissance décuplée puis multipliée par dix. Etant donné qu’il n’était rien d’autre qu’une petite merde en kimono tandis que Mark II était un bâtard baraqué au costard côté et au charisme inégalé, le malheureux haricot à la pousse crânienne comiquement développée ne put s’empêcher d’être catapulté dans un immeuble écroulé. Il avait l’air bien malin avec sa joue aspirée vers l’intérieur à présent. En fait, c’était tellement génial qu’il rembobina cette vision à nouveau pour la passer au ralenti. Tous ces plis effectuées par sa bouche et sa peau alors que le gras formait des ondes comme un ruisseau dans lequel était tombé un énorme rocher. C’était des gigantesques vagues ! On croirait voir un flamby se faire gifler ! Il se serait mis à rire si le métal n’appliquait pas une trop grosse pression sur son abdomen. Mais c’est alors que sa mémoire lui fit entendre un hurlement. C’était pas énorme, mais ce fut à ce moment là que son armure avait changé de parcours professionnel pour devenir un piège à ours. Une deuxième écoute et il put reconnaître que c’était un cri qui provenait de la donzelle composée à soixante-quinze pourcents d’herbe. Il était inutile de dire que son gémissement extrême était lié au malheur de l’insecte vis-à-vis de son armure invincible. Tellement invincible qu’il fallait saboter le fer même pour l’atteindre. Sa mère la pute !
Enfin, il était légalement obligé d’arrêter les blagues misogynes après un incident diplomatique qu’il ne faudrait pas élaborer. Il n’y aura ainsi aucune insultes sur la couleur des pétales de la crieuse et un possible rapport avec les fluides sanguins des jeunes demoiselles. Mark II avait d’autres réflexions à avoir. En particulier : comment se sortir d’une amovibilité assez contraignante ? Parvenant à changer sa position à l’aide d’un Perce-temps effectué sur la cage qui l’entourait, l’insecte put mouvoir sa tête vers la position de celui qui ne lui avait toujours pas donné son nom. Le Saiyan à la veste en denim venait de quitter un dialogue avec celle qui fut mentionnée trop de fois pour la maigre patience de l’insecte. Mais avant cela, il y eut un autre hurlement. Quelque chose disait à l’insecte que c’était à lui de se le prendre, mais la tête de la dame étant tournée vers le visage du Saiyan, c’était davantage lui qui allait se le prendre. Ces sons stridents étaient un autre souvenir des vibrations qui violentaient le pauvre acier et le faisait écraser la chair de l’insecte. Entre les liaisons des bouts de métaux commençait à s’échapper du sang qui perçait le tissu du costume qui siégeait sous l’acier. Mais ce n’était pas grave. Il lui fallait patienter un peu et attendre une occasion. Quelle arme redoutable que cette capacité d’attendre et de laisser les évènements se dérouler ! Il avait simplement besoin de se déconnecter un instant…
Voilà que la plante s’éloigna. Elle avait le nom pompeux d’Amaryllis, à en croire le bonhomme vert. Mais ce n’était pas ce qui intéressa l’insecte qui était toujours à terre dans son armure vibrante, usant d’un autre Perce-Temps pour se propulser dans les airs avant de s’écraser à côté du guerrier à la veste par-dessus l’armure. Il était parvenu à ne rien se briser durant la chute, mais semblait avoir une lueur dans son regard. Il avait un plan. Le bout de métal par-dessus son bec ne l’empêchait pas de parler.
”Hé, mec en veste. J’connais pas ton nom, mais je crois avoir compris l’idée de notre pote commun, là, Kaito. Il fait diversion pour une raison. Ecoute-moi bien. Avant que t’arrives, j’ai utilisé l’une de mes techniques les plus puissantes pour contrer une grosse boule de feu de la part du mec habillé en noir. Et là, essaies de te concentrer.”
Il parvint à relever son bras pour le caler près de sa tête, le poing s’approchant de sa tempe comme pour que son doigt pas bien libre se mette à toquer dessus.
”Je crois que j’ai compris un truc sur les cerveaux des gens par ici. En temps normal, il semblerait que les neurones divisent les techniques énergétiques en trois catégories. Certaines ne peuvent être utilisées que trois fois et certaines une fois… par combat ou par jour, j’ai pas encore pigé les intervalles. Mais ce que je veux dire est simple : le mec en vert ne dispose plus de sa technique la plus puissante. La seule ennemie à l’avoir, à présent, c’est la meuf fleur. Donc t’as un objectif pas très compliqué : utiliser ta technique surpuissante à toi vers la plante, d’accord ?”
Il marqua une pause légère, alors que son regard se plaça vers celui qui maintenant la diversion en place.
”Ce Kaito Shan, j’ai pigé ce qu’il cherche à faire. Il disait que le type vert était invincible. Ainsi, il n’attend qu’une chose : pouvoir l’envoyer dans l’espace. Il serait congelé avant de pouvoir se téléporter. J’ai cru comprendre que les techniques de déplacement à longue distance demandaient un geste ou une parole, mais ses lèvres comme ses bras seront glacés avant que ça puisse se produire. Mais il faut que t’empêches à sa partenaire d’utiliser son attaque surpuissante de même. Tu m’as pigé ? Et il faut que tu le fasses vite, avant qu’ils ne découvrent sa supercherie. Tu ne dois utiliser que l’énergie nécessaire pour contrer sa technique ultime. J’en profiterais pour tenter de neutraliser la plante.”
Il n’eut alors d’autres choix que d’attendre. Cependant, une fois le signal lancé, Mark II utilisa un dernier Perce-Temps pour se catapulter vers les ennemis, suivi d’on ne sait quel laser ou boule d’énergie. Mais avant qu’il pût y avoir un maigre temps de réaction…
Les couleurs s’inversèrent. Les respirations s’arrêtèrent. Quelque part, un homme se faisait tirer dessus sans se rendre compte que sa vie avait été allongée de quelques secondes. Une météorite s’était écrasée sur une planète quelconque. Un bébé s’apprêtait à vomir son repas trop chaud sur son père. Un enfant venait de recevoir un ballon de foot dans l’entrejambe mais son visage ne montrait pas encore l’expression de sa douleur. Le temps n’existait que pour Mark II. Continuant sa charge jusqu’à arriver derrière Amaryllis, il s’arrêta soudainement dans les airs avant de faire propulser son armure de son corps. Les plaques de métal furent envoyées dans tous les sens et l’insecte put enfin respirer. Son regard s’illumina alors à nouveau tandis que ses poings prirent pour cible les plaques de métal qui se mirent à se tordre sous l’effet de la technique dont le nom commençait à être lassant. Des pieux d’un fer inconnu étaient à présent dirigées dans tous les sens. Une seconde.
”Incroyable, les vibrations continuent malgré le Temps-Mort.”
Les pics étaient en effet en train de tourner sur eux-mêmes comme des perceuses. La voix de Mark II, dans laquelle il semblait avoir une sorte d’écho à cause des effets de sa technique sur le monde, devint alors un sifflement. Il regarda son corps. Il y avait plein de trous dans son bel uniforme. De ces trous sortait du sang, afin de ruiner davantage son costume. Ah ! et c’était excessivement douloureux. Il hurla un tas d’injures qu’il faudrait ne pas répertorier, avant de rediriger les lames tournoyantes vers celle qui avait fait les hurlements l’ayant fait souffrir pendant toutes ces précieuses secondes. Deux secondes. Ses poings se mirent alors à cogner dans le dos de la demoiselle, ne ciblant aucunement les parties vitales, voir même délaissées par son armure. Cela fit une bonne dizaine de coups de poings sur l’ensemble du dos. Trois secondes. Il descendit alors au ras du sol, avant de sauter au niveau de la fille plante en portant un joli cadeau : une Toyota ! La jetant depuis un mètre au dessus de sa tête, il décida de donner un ou deux coups de pieds dedans. Quatre secondes. Il évalua un instant la situation avant de décider d’utiliser son Chrono-Bond pour revenir à sa position initiale. Une technique qui permettait de se déplacer jusqu’à un endroit traversé il y a grand maximum une seconde. Un pouvoir qui était affecté par l’arrêt du temps comme tout organisme était affecté par le manque d’air. Croisant les bras et pliant le dos vers l’arrière, il susurra :
"Que mon temps soit partagé à nouveau."
Dans cette Pose Dramatique, laissant une énergie magenta terrifiante dégager des pores de sa peau et des trous de ses blessures, il observait les résultats du chaos qu’il venait d’engendrer, alors que le plan qu’il croyait de Kaito se déroulait sous ses yeux. Mais il restait prêt à effectuer une contre-attaque ou une esquive quelconque. Il n’était pas du genre à tout calculer, mais il était fort pour cogner. Et soyons honnêtes : le héros n’est jamais le plus malin du groupe.
Kaito Shan
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Sujet: Re: Et tu redeviendras poussière [PM pour rejoindre] Ven 1 Fév 2019 - 0:07
Désormais, tout aller se jouer sur le dialogue entre les deux divins. Zamasu avait des idéaux très brutes, octroyant la mort plutôt que la rédemption aux pécheurs... Une option qui, même avec beaucoup de recul, semble toujours impossible pour le Dieu rouge. Lui, il était partant pour éliminer les véritables nuisibles qui ne pourraient pas changer et sauver les personnes qui en valent la peine, apportant un plus à la société en aidant son prochain. Quelque chose qui, sur le long terme, permettra au monde de se mettre en valeur par rapport à la force de caractère de certains pour se racheter plutôt que de rester dans l'éternelle souffrance de la tristesse... Mais pour le moment, il était inconcevable de faire voir cette au Dieu vert, plus grand rival du guerrier du temps. Si ce dernier était tout son opposé, certaines choses pouvaient fonctionner entre eux, du moins, Kaito l'espérait de tout cœur. Il était judicieux de choisir ses mots avec parcimonie, n'offrant sûrement qu'une seule et unique chance au Dieu du temps d'au moins éviter la casse.
"Ma mère ? Elle est bien différente de nous deux..."
S'envolant vers Zamasu, Kaito se tournait cette fois vers ses deux alliés de fortune. "Le combat est terminé. Sauvez ceux qui peuvent encore être sauver. Mais les enfants en priorité... Le futur avant tout." Se retournant vers son confrère vert, ce dernier affirmait être surpris du guerrier du temps, montrant bien la sa fierté de l'avoir à sa merci... Cette fois, c'était lui qui se tournait vers sa partenaire, demandant à cette dernière de cesser son match pour venir rejoindre le duo, prêt à partir pour un dialogue qui sera certainement très instable. Mine de rien, la fleur semblait plutôt d'accord avec le disciple suppléant Kaïô Shin du temps. Donc il avait raison, elle n'était peut-être pas si perdue que ça... Gardant la même expression, le Dieu avait cependant un peu de joie intérieure à l'entente de ses mots. Ensuite, elle avait demander au guerrier s'il était devenu fou... Non, pas encore ! Et il avait bien des idées encore en réserve. Mais elle avait raison sur un point... Il voulait sauver les deux personnes face à lui et également sauver les vivants qui n'ont rien demander.
"Eh bien... J'aimerais surtout pouvoir discuter, tout simplement. Zamasu et moi nous nous affrontons depuis trop longtemps maintenant. Il faut que cela cesse."
Cependant, le dialogue fut interrompu par MarkII, son KI venait de se mouvoir en montant d'un cran, ce qui ne signifiait qu'une chose... Il allait attaquer. Kaito s'était directement tourner vers lui. "Il suffit !" Comme un grondement résonnant, la voix omniprésente du Dieu était audible dans toute la ville. Le temps semblait s'être figer, de manière totale... En effet, le guerrier saiyan avait utilisé une technique bien distinct que son rôle d'élève Kaïô Shin du temps lui conférait. Le pouvoir de "Freeze", arrêtant le temps de tout ce qui se trouvait autour de lui. Là où les Dieux de la création possède un pouvoir sur la matière, les Dieux du temps possède un pouvoir sur l'écoulement du temps. Et c'était se pouvoir que le puissant divin venait d'utiliser, annulant donc toutes les tentatives de Mark II d'attaquer. En effet, il s'agissait d'un pouvoir ultime d'un divin... Et personne ne pouvait le stopper aussi facilement. Bon, comme c'était sa première utilisation, Kaito avait également arrêter le temps pour Zamasu et Amaryllis. D'ailleurs, il ne s'attendait pas à un résultat de cet ampleur.
"Hmm... Stupéfiant..."
Il aurait pu tout stopper également à ce moment-là, éliminer Amaryllis et Zamasu en le découpant et enfermant ses membres dans des coffres en Kaishins trop petits pour qu'il ne se régénère ! Mais non, à la place, il avait placer ses deux mains sur les deux personnes, utilisant son Kaikai pour disparaître totalement de la surface de la ville. Oui, il ne voulait pas que sauver les mortels, il voulait également sauver les deux Dieux face à lui. Et donc, le chemin était parcouru de manière très rapide... Désormais, le trio se trouvait en haut des étoiles, à la tour de Dendé, où le temps reprenait désormais librement son cours. Et par la suite, Zamasu avait téléporter le groupe encore ailleurs, dans l'Univers 6... (Accord de Pythar pour faire cette action avec Zamasu.)
Dernière édition par Kaito Shan le Dim 8 Aoû 2021 - 14:11, édité 1 fois
Boneco
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Sujet: Re: Et tu redeviendras poussière [PM pour rejoindre] Sam 2 Fév 2019 - 16:56
Tandis que l'affrontement semblait s'être calmé du côté de Kaito Shan et son adversaire immortel, je restais stoïque, là, au dessus de ce cratère béant qu'avait creusé mon collègue insectoïde avec pour outil ni plus ni moins que notre adversaire floral. Cette dernière avait subi un enchaînement d'une violence presque absurde avant de venir s'encastrer dans le sol de la sorte, et depuis quelques minutes déjà n'avait pas donné signe de vie... Toutefois, du peu que j'en avais compris, il était clair que ça n'avait pas suffit à la mettre hors course et qu'assurément elle préparait une contre-attaque. Contre qui toutefois ? Certainement l'insecte était sa proie après un tel acharnement, mais quoi qu'il en était j'étais bien décidé à la retenir ici, loin de son compagnon qui ne semblait pas hésiter le moins du monde à user de son immortalité pour encaisser les coups à sa place. Si nous voulions avoir une chance d'en finir avec ces deux-là, il fallait à tout prix les garder séparer l'un de l'autre. Ainsi, après avoir balancé une rafale d'énergie en contre-bas, destiné à obliger la femme à se montrer, je gardais la main tendu, prêt à réitérer mon action. Mon autre bras, crispé, était tout aussi prêt à contre-attaquer. Quelques secondes seulement venaient de suivre mon projectile, et si ce n'est l'explosion raisonnable qui venait d'en découler rien ne semblait se passer. Les dix secondes qui étaient passés alors m'avaient semblé interminables.
Puis, le vent souffla. Habitué, et banalement calme jusqu'ici, je n'avais pas fais attention au souffle agréable qui parcourait la Terre, jusqu'à ce moment précis où la tempête envoyait ses émissaires et annonçait son arrivé. Je levais les yeux aux ciels, fronçant les sourcils en découvrant l'amas de nuages qui se formait au dessus de ma tête, poussés par le vent et se rassemblant comme en ellipse. Mes sens s'affolaient, quelque chose se préparait bel et bien, et je sentais désormais un frisson glaciale parcourir l'entièreté de mon corps. J'étais la cible. La tempête se formait clairement, tout autour de moi, et le vent lui même semblait s'acharner contre moi. Je devais maintenant lutter pour garder une position défensive, et plongeais mon regard entre mes bras dressés pour inspecter le contenu du cratère, duquel à l'instant même s'échappait une silhouette ailée. Je grimaçais, elle arrivait. L'ombre menaçante perça la tempête à une vitesse affolante, et je n'eu pas le temps d'envoyer le moindre coup ou de tenter la moindre esquive que la femme désormais pourvus d'ailes saisissait ma tête pour fendre l'espace qui nous séparait du sol en une fraction de seconde, puis me l'enfoncer profondément dans le sol. Un simple humain aurait très certainement eu le crâne broyé par un tel impact, mais le miens se contenta de trouer le sol et de s'enfoncer suffisamment profondément pour m'empêcher de me redresser. Je ne voyais rien, mais je sentais le poids de mon adversaire sur mon dos, s'acharnant à garder ma tête enfoncé là où elle était en la maintenant fermement. Je tenais alors de remuer les bras, de manière à m'extirper de là par la force, mais je sentais alors une emprise différentes sur mes membres... De véritables lianes tranchantes étaient en train de me ligoter et de me maintenir tranquille. Grondant, je parvins finalement à me libérer de mes entraves en libérant une Explosive Wave qui chassa à la fois les plantes et leur maîtresse de mon corps.
Ce n'était clairement pas suffisant, alors aussitôt je m'extirpais du sol en déployant mon Kaioken que j'utilisais surtout ponctuellement, celui-ci pouvant potentiellement réduire mon corps en charpie avec une utilisation prolongé. En l'air, je tournoyais sur moi-même et à l'instant où je percevais mon adversaire qui fauchait l'air en ma direction, je brandissais ma main en arrière pour lui envoyer un énième Final Spirit Cannon, cette fois à bout portant. C'était sans compter ces satanés fougères qui pullulaient depuis l'arrivé de la tempête, et qui agrippèrent mon bras à l'instant où j'allais envoyer ma boule d'énergie. M'arrêtant net, et me surprenant évidemment, j'étais impuissant et ne pouvais pas faire autrement que d'encaisser la charge d'Amaryllis de plein fouet. Propulsé dans les airs par la fleur humanoïde, je traversais plusieurs bâtiments et fini par me retrouver à nouveau face contre terre tandis qu'elle continuait sa route, mon visage traçant un chemin douloureux sur le bitume. Elle avait commis une erreur toutefois, puisque mon corps était encore relativement libre de ses mouvements cette fois, les ronces ne parvenant pas à m'enlacer sur notre chemin. Ainsi, je brandis avec difficulté ma main au dessus de ma tête, et fini par trouver le poignet de la main qui me maintenait au sol avant de placer mon index et mon majeur sur celui-ci. Mon One Inch Punch fut relativement efficace, et me permettait à nouveau de contre-attaquer. Déjà, mes réserves d'énergie avaient été assez vidé, dans le vide à deux reprises d'ailleurs, et il m'était impossible de former un énième spirit cannon. Toutefois, j'utilisais mon bras gauche, déjà en train de se faire entraver par les ronces, et formais une Spirit Sword qui déchira les plantes en premier lieu, puis que je décidais de brandir face à mon adversaire de manière à la trancher latéralement.
Les plantes avaient toutefois réussi à m'entraver suffisamment longtemps pour me faire perdre quelques secondes, et mon attaque ne pu lui arracher qu'un bout d'aile. Ce fut tout de même suffisant pour la déstabiliser et l'interrompre dans son déplacement désormais difficilement contrôlable, et j'en profitais pour tournoyer sur moi même et lui envoyer un coup de pied fouetté en plein visage. Seulement, bien qu'encaissant le recul provoqué par mon coup, elle était assez doué pour le parer en partit, et tandis que son aile était déjà en train de se régénérer, elle m'envoya à son tour diverses coups de poing aussi rapides et puissants. Tout d'abord, j'entrais dans la danse et à mon tour commençait à échanger des coups, toutefois elle avait l'avantage du terrain et rapidement ses plantes lui vinrent en aide et entravèrent petit à petit chacun de mes gestes, jusqu'au moment où des ronces attrapèrent mes jambes et me retournèrent d'un coup d'un seul, lui laissant le champ libre pour distribuer autant de coups qu'elle en souhaitait. De là, je ne pouvais rien faire d'autre que parer aussi bien que je le pouvais, et encaisser les coups qui m'atteignaient, car le vent lui même était devenu mon ennemi et parvenait à trancher ma chair comme une lame effroyablement bien aiguisé. Tout était flou, et je croyais ne jamais pouvoir m'en sortir. La furie cria alors, cria à m'en faire éclater les tympans et mon corps tout entier sembla vibrer. C'était là aussi extrêmement désagréable et douloureux, mais pourtant, peut-être inconsciemment, elle ralentit ses coups. Je me devais d'en profiter, et dans un ultime effort dressa ma main contre son plastron pour y déployer un One Inch Punch suffisamment bien placé pour la déstabiliser, allant jusqu'à faire vibrer son armure. Je savais évidemment que ça n'allait pas suffire, et déjà les plantes se regroupaient pour m'entraver d'avantage. J'eu le temps de libérer mon bras, sur lequel je déployais une deuxième fois ma Spirit Sword de manière à trancher mes liens. Ces derniers affluaient toutefois bien trop rapidement et en trop grand nombre, et mon j'attendais mon adversaire au tournant... Grimaçant, et explosant de rage alors que mon bras gauche était déjà complètement recouverts de ronces et semblait s'écraser sous la pression qu'elles exercés, je tirai une dernière fois de toutes mes forces en tranchant à tout va, et fini par laisser exploser une ultime Explosive Wave qui me permit de m'extirper de cette joute bien trop inégale.
Suite à l'explosion que j'avais provoqué, je me retrouvais propulsé des mètres en arrière, et mon corps s'écrasa contre un bout de bâtiment qui jonchait le sol, à bout de force. Je reprenais doucement mes esprits, m'assurant d'avoir bien réussi à m'échapper de cette tornade de coups, et essayais alors de situer mon ennemie, bien que je ne savais pas si j'étais encore en état de combattre... L'adrénaline empêchait la douleur de me décourager, je me sentais prêt à continuer. Cependant, rien ne vint plus... La tempête s'était calmé. Devant flottait cette fois une Amaryliss ayant recouvré sa forme précédente, ses ailes dissipé par le souffle d'un vent calmé. Visiblement, elle était rappelé. Je me retrouvais donc là, avachi au sol, véritablement abattu, tandis qu'elle s'éloignait après m'avoir provoqué une dernière fois pour rejoindre Zamasu. L'avais-je seulement retenu suffisamment longtemps ? Kaito avait-il eu le temps de faire ce qu'il avait à faire ? Non, je ne comptais pas la laisser me fausser compagnie de la sorte... Il fallait que je l'arrête. Elle partait pourtant, et mon corps que je parvenais difficilement à redresser fini par s'écrouler à genou, j'étais à bout. Quelque chose manquait... J'avais étrangement froid au bras gauche, et alors que je tournais les yeux pour comprendre ce qui n'allait pas, je n'y trouvais plus de bras. A la place, mon coude ne trouvait plus d'avant-bras, mais une cascade ensanglanté de laquelle coulait des litres et des litres de sang. Alors que je réalisais, la douleur se faisant sentir, et ma vision s'embrouilla.
"AAAAAAARR'H !"
J'attrapais aussitôt la plaie béante qui avait remplacé le prolongement de mon bras, et par réflexe déploya une énergie suffisante à cautériser la plaie. La douleur était telle que j'en tremblais, serrant les dents pour retenir mes cris et ignorer la douleur du mieux que je le pouvais. Finalement, j'avais réussi à calmer l'hémorragie, seul quelques goûtes de sang parvenant à franchir ma peau brûlé à l'extrémité. Je m'écrasais au sol, tête la première, respirant avec difficulté. J'avais perdu beaucoup de sang. Le combat avait été tel que je ne m'étais même pas rendu compte, et je réalisais à quel point mon corps était fragile, à quel point j'étais inférieur à ces êtres tous plus ou moins divins... La douleur fut alors remplacé par une colère noire, et puis une voix retentit. L'insectoïde, dont je ne comprenais que la moitié des propos, disait avoir une idée... Une sorte de stratégie. En ce qui me concernait, j'estimais n'avoir d'ordre à recevoir de personne, mais il avait raison, le combat n'était pas fini et il me restait une carte à jouer. Je redressais la tête, percevant au loin nos adversaires conversant avec Kaito. J'avais des chances de le toucher lui aussi, mais au diable les risques, c'était peut-être notre dernière chance d'en finir avec eux. Me redressant, toujours un genou au sol, je brandissais la seul main qui me restait en direction du ciel, me concentrant et priant la planète toute entière pour qu'elle m'accorde une partie de son énergie. La flore environnante refusa, évidemment affilié à la femme qui m'avait estropié, mais l'énergie alentour fini toutefois par s'accumuler au creux de ma main, formant une boule d'énergie aussi grande qu'un ballon de basket. C'était le moment, alors que mon camarade insecte voulait profiter de ce moment pour mener à bien sa propre attaque, j'envoyais mon Genkidama dans la direction de mes adversaires, la boule fusant à toute vitesse en direction de Zamasu. Si elle touchait, nulle doute qu'elle allait emporter Amaryllis avec lui.
"Disparaissez !"
L'instant qui suivit, Kaito se retourna, percevant notre stratagème, avant d'hurler des mots qui résonnèrent à travers la ville toute entière et les montagnes alentours. Puis, il disparurent tout bonnement. Ma boule d'énergie traversa l'espace où ils se trouvaient à l'instant, puis se dissipa d'elle même en parcourant un trajet bien trop long. Ma main tremblait, de même que mon corps entier, alors que j'essayais de comprendre ce qui venait d'arriver... Ce pourrait-il, qu'il les ait sauvés ? Mes jambes lâchèrent pour de bon, et je m'écrasais en arrière, regardant simplement le ciel et appréciant le silence qui venait finalement de s'installer. C'était fini.
MαΓκ II
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Sujet: Re: Et tu redeviendras poussière [PM pour rejoindre] Ven 8 Fév 2019 - 12:06
C-C’était tout ? Un arrêt du temps, une apposition des mains sur les tétons adverses, et une téléportation lointaine ? C’était ça le plan magistral de môssieur l’anti-invincible ? C’était ça la suite neuronale logique de ce crétin d’attardé de merde ? “Bonjour, mon nom est Kaito et je vais sauver les ennemis d’une mort certaine !” Ce collabo avait décidé de retourner sa veste à défaut de tourner sa langue avant de parler. Les poings de Mark II étaient crispés, repliés comme du métal tordu. Quelconque chose qui se serait placée dans sa paume à l’instant aurait été purement annihilé. Les veines des muscles qui étaient couverts par sa carapace auraient pu la percer tant ils étaient tendus. Ses yeux étaient tremblants. Ses pupilles étaient rétrécies. Ses dents manquaient de se briser à chaque microseconde. Il n’y avait pas assez de molécules dans son corps pour contenir sa douleur. Un sentiment de trahison ? Oui, mais pas seulement. C’était également une impression de s’être fait voler la vedette qui commençait à le tenailler. Enfin se voir être le héros, enfin se voir être la star, enfin être au centre des projecteurs ! Mais pourquoi donc est-ce que ça disparaissait ainsi ? Ses doigts se posèrent contre sa tête comme s’ils tentaient de l’écraser. Mais quand bien même le monstrueux insecte pouvait avoir l’air terrifiant dans cet horrible état d’âme, cela ne valait rien par rapport à ce qu’il semblait infliger à ce qui l’entourait. Non, il ne frappait pas des bâtiments. Non, il ne faisait pas d’explosion autour de lui comparable à on ne sait quelle explosion nucléaire. Il n’y avait qu’une seule chose qui en venait à se fracturer : la réalité elle-même. Car le teigneux Mark II, dont les pieds trempaient dans le fleuve temporel en permanence, n’était pas une personne que l’on appréciait voir en train de patauger comme un fou. Il n’était pas facile de décrire ce phénomène, mais imaginez ceci : des fentes qui apparaissaient dans le peu de dimension qu’il nous fallait pour nous mouvoir. Des loupes et des miroirs qui échangeaient les positionnements. Des secondes qui sautaient dans le périmètre autour de notre pauvre et pitoyable protagoniste. Le monde tournait encore, je vous l’assure, mais le centre-ville où il se trouvait n’était pas un fin appréciateur de la suite naturelle des événements. Dans l’absurde qui l’entourait, le monstre couinait et grognait, tentant de comprendre quelle était l’intérêt de cette finalité. C’était un simple couteau qui tranchait l’histoire. Un auteur mort dans un accident de voiture avant de pouvoir terminer son oeuvre comme elle était censée être. C’était censé être lui, l’idiot de service ! Pourquoi est-ce que l’autre n’avait pas suivi son plan ?! Pourquoi est-ce qu’il avait si simplement décidé de dégager l’ennemi dans un lieu sûr ?! Cela ne faisait pas de sens ! Cela ne faisait pas de sens ! Cela ne faisait aucun putain de foutre de fils de pute de nique sa mère d’enculé de sa race de sens !
”Mais… est-ce que ça importe ?”
Tout s’était calmé. Regardez vos montres, elles tournent comme il faut. On pourrait croire qu’il ne s’était rien passé. Le coeur de Mark II avait cessé de battre aussi fort que votre père bourré avec sa ceinture. Combien d’explosion y avait-il eu ? Assez pour qu’on les croit morts. Il n’avait qu’à se présenter devant les civils et dire qu’il était le grand sauveur ! Il n’avait qu’à se présenter comme le héros de la ville ! C’était tout ce qu’il fallait faire. Tout le monde revivait en ce moment de toute façon. Si les autres venaient à réapparaître, alors ce serait unanimement parce qu’ils avaient revécu à nouveau ! Il n’y avait rien pour prouver le contraire ! Mark II avait tout simplement gagné, tout seul ! Comme un grand ! Il était le meilleur ! Il restera le héros ! Il n’y avait personne pour prouver le contraire ! Il s’était mis à rire comme un grand abruti, dans son habit tâché de sang, avec un Saiyan mourant à côté de lui. Mais c’est vrai, ça, tiens ! Qu’est-ce qu’on en fait du guerrier de l’espace ?
"Je repose mon droit d’auteur sur le temps."
Dans le Temps Mort qui l’entourait, Mark II s’approcha du Saillant par terre. Il avait l’air d’une sale merde, couché sur le sol comme ça. Mais ce nouvellement manchot avait l’air assez pathétique. Littéralement. Notre ami insecte se vit soupirer en le voyant ainsi. Le pauvre. Fallait-il le tuer ? Il pourrait probablement lui injecter des cellules Namek pour le rendre vert, et le présenter à la population comme étant le cadavre du génocidaire pseudo-angélique. Cela pouvait être une bonne solution. Mais peut-être trop inutile. En se grattant la tête, le PDG de EDD décida simplement de planter les griffes de sa main droite dans son cou, laissant ses doigts passer sous la peau de sa gorge. Depuis les pores au bout de ses ongles, il injecta quelques dizaines de cellules-souches. Cela n’était probablement pas assez pour sauver son bras, mais c’était à voir. Cependant, le contre-coup était que cela l’endormirait pendant… au moins le reste de la journée. S’il cherchait à lui voler sa place au centre des projecteurs, ce serait à présent impossible. Cinq secondes. Il sortit son bras.
"Temps pour le temps de redevenir le temps."
Alors que notre ex-porteur de veste en jean devait se retrouver quelque peu complètement dans le plus doux des comas, Mark II avait simplement repris son téléphone. La magie de la technologie l’avait permis de résister à l’affrontement.
”Yop, c’est encore moi !... Ouais, ouais… Bon, les robots ont sorti tout le monde ?... Cool, tant mieux… Dis-moi, tu peux ramener, genre, quelques autres pour récupérer un Saiyan par terre ? Il est dans une sorte de dôme au milieu des ruines… Ouais, c’est juste un civil. Enfin, aussi civil qu’un Saiyan peut l’être, ah ah !... Ouais, ils ont tous été désintégrés. Devine qui c’est qui l’a fait !... Ouais ! Bon, me faudra prévoir une conférence dans quelques jours… J’ai l’impression que j’ai fait le coup de pub du siècle !”
Il ne prit pas le temps de dire au revoir, sortant grâce à un petit pore dans la demi-sphère de verre, tenant un bout de bras dans la main. Son épiderme était vert et ne pouvait donc pas du tout appartenir à un Saiyan. Cependant, il était la seule chose qui restait du combat contre un géant vert et son haricot magique. Il était bien éloigné du guerrier, à présent. Dans ce quartier sans caméras ni témoins oculaires, personne ne pouvait prouver le contraire de ses dires. Volant à toute vitesse, croisant quelques machines volantes cherchant à récupérer des survivants, il se mit à atterrir près des réfugiés de l’attaque. Quelques journalistes accoururent. Et la suite, vous la connaissez.
Boneco
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Sujet: Re: Et tu redeviendras poussière [PM pour rejoindre] Jeu 14 Fév 2019 - 23:16
Le silence qui pesait sur les ruines de la ville terrienne était un présent qui, je le remarquais alors, m'avait bien trop manqué. Depuis mon arrivé, je n'avais cessé de me battre, de traverser l'espace, ainsi que le monde des morts lui même dans le simple but d'accomplir ce pourquoi j'avais fais un tel voyage à travers les âges. Pourtant voilà, c'était comme ci tout ça avait été vain. Je me retrouvais là, étendu au sol, agonissant lentement sans pour autant réaliser à quel point la douleur était insupportable, ne parvenant qu'à observer le bleu du ciel et ses nombreux cotons d'un air béat. Le bras droit étendu en parallèle de mon corps, ce qu'il restait du gauche laissant encore s'échapper quelques filets de sang, j'étais incapable de bouger le petit doigt. Tout avait été si vite, que je n'arrivais quasiment pas à réaliser l'ampleur des événements... La Terre toutefois était hors de danger, pour le moment, et j'imagine que je pouvais m'en satisfaire. Beaucoup de questions restaient en suspens, comme les raisons de l'ultime action de Kaito, les origines de sa force et de sa personne, cette queue de singe qui ne trompait pas quant à son ethnie... Et puis, ce Zamasu au pouvoir monstrueusement écrasant ainsi que sa compagne toute aussi redoutable qui, semblait-il, avait interrompu prématurément mon voyage. Ces êtres aux actes supposément divins ainsi qu'aux motivations destructrices se révélaient des ennemis de tailles, bien loin de ces maudits démons que je m'évertuais à chasser. Oui, il y en avait des questions, mais les réponses allaient devoir attendre, car déjà ma vision s'assombrissait... Du peu de chose dont j'arrivais à prendre conscience dans mon état, un rire fou perçait le silence qui m'était si agréable. Alors que je tournais doucement le regard en croisant celui de mon compère insecte, c'est à son mouvement de "lèvres", si telles étaient ces mandibules pour sa personne, que le noir complet intervint.
Ce ciel violacé m'avait manqué, lui aussi. Bien différent de celui de la Terre, celui de Vegeta m'inspirait un sentiment de confort indescriptible. L'étendu désertique sur laquelle je me tenais debout me rappelait tout bonnement le lieu que j'avais choisi lors de mon premier passage sur ma planète, juste après ma rencontre avec Beelax. Le vent sec qui y soufflait ne m'y trompait pas d'ailleurs. Pourquoi étais-je là d'ailleurs ? Une voix survint derrière moi, plutôt comme un écho d'un appel lointain... Mais si familier. Je me retournais alors, et face à moi se trouvait une femme à l'accoutrement caractéristique des miens. Mère ? Elle se tenait là, après tout ce temps, bien vivante, et son regard sévère m'emplit de joie. Elle tendais les bras, m'intimant de la rejoindre. Enfin, l'heure était venu pour moi de la rejoindre. J'approchais donc, d'un lent puis accélérer, et alors que je m'approchais un étrange brouillard sembla se dissiper. A la place de ma maternelle, son démoniaque bourreau au regard cristallin m'adressait un sourire espiègle et carnassier, sa bras était tendu, au bout duquel une lame d'énergie s'étendait sur quelques mètres. J'avais froid. Mon bras saignait, de nouveau, abondamment. La douleur me revint, et le visage du démon du froid ne cessa de se métamorphoser. Ma mère, mon père, ou du moins les souvenirs que j'en avais, et puis Zamasu, Amaryllis, ainsi que Yukko et Beelax... Suivit de Kaito et finalement Mark II. Je tombais à genou, prêt à supplier pour qu'on me laisse partir en paix... Et soudain, une main se tandis. Je levais le regard, et en rencontrant celui de la fillette aux habits similaires à ceux qu'arborait Kaito, la douleur sembla se dissiper... Puis, ses mots résonnèrent dans ma tête. Mon heure n'était pas venu disait-elle, il me fallait rencontrer les autres... Je voyais une sorte de Terrienne à l'apparence animale, au visage triste mais au regard bienveillant... Un homme, ou plutôt oui un Saiyan qui l'accompagnait. J'avais un rôle à jouer, du moins, c'est ce qu'elle m'intimait. Je voulais lui répondre, demander qui elle était, mais tout était noir à nouveau.
J'ouvrais les yeux en sursaut, comme sortant d'un mauvais rêve. Un rêve en effet, c'était tout ce que c'était... Mais ces visages persistaient au sein de mon esprit, et ses paroles également. Autour de moi, des hommes en veste accompagnés de machines semblables à celles qui avaient évacués les civiles à mon arrivé. Un des hommes me demandait de me calmer, proclamant que j'étais grièvement blessé, et je constatais en effet que mon bras manquait toujours bel et bien. Grimaçant, je repoussais d'un geste du bras celui qui tentait de me tenir assistance, avant de me relever avec une immense difficulté, titubant. J'étais à bout, mais ces visions étaient réelles, j'en étais convaincu... Et je savais où allait, c'était comme gravé dans mon esprit. Sans plus attendre, je décollais tout bonnement, survolant les ruines qui déjà commençaient à être balayés et reconstruites... Derrière moi, mon sang laissait son chemin écarlate... Mais je ne pouvais m'empêcher de me remémorer ces noms... Toriel et Epina.
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Sujet: Re: Et tu redeviendras poussière [PM pour rejoindre]