Sujet: [PV]Les bons hommes, au mauvais endroit, au mauvais moment. Ven 1 Mar 2019 - 22:29
Ça fait deux semaines depuis que je me suis battu contre ces créatures déguisés en policiers. Quand je suis allé au centre-ville de Satan-City pour les aider, il y avait quelques un de ces connards, ils ont tués quelques policiers, donc je les bute....J'ai rencontré le Chef Irons, le chef du S.P.D., ce-dernier qui m'informe que ces créatures ÉTAIENT des policiers jusqu'à présent! Après les faits, il y avait un manque cuisant de gros bras dans les forces du S.P.D, mais ça tombe bien vu que je cherchais un potentiel job en tant que policier.
J'ai suivi le chef jusqu'à son bureau, il a invité certains des officiers supérieur aussi, j'étais pas sûr pourquoi. Je me suis présenté comme le gagnant du dernier tournoi Budokai Tenkaichi, et que je suis un saiyan, et au moment où je m'apprêtais à demander si je pouvais faire parti de leurs forces, le chef m'interrompt et me dit :
"Mais mort de rire Mr.Scalio, tu crois que je vais cracher sur un Saiyan plein de bonne foi pour un poste d'officier de police ? Je serais fou de faire ça, donc je t'engages et tu auras la même autorité que moi."
Ok!:
"Y a pas de problème derrière ?"
Je me retourne pour voir les officiers sourire et acquiescer.
-"Bon bah...je suis sans voix, merci beaucoup Mr.Irons-
-Tu peux m’appeler Brian, t'es le vice-chef à partir de maintenant!
-Humm ok Brian, j'ai hâte de commencer!
-Oh j'en doutes pas, tu commences maintenant! Messieurs, emmenez-le aux vestiaires puis à l'armurie. Ensuite une visite du poste de police. On a une sacré recrue maintenant !
-Bien reçu chef !
Et sur ce commençait ma nouvelle vie en tant que vice-chef de la S.P.D .
C'était un boulot très cool, comme je peux voler, je pouvais survoler la ville et à la moindre chose qui se passait que je voyais, je prévenais les unités les plus proches pour qu'ils m'aident à finir le boulot (du moins passer les menottes et les emmener). En vrai j'étais juste là au cas où il y avait des gros adversaires type ce que j'avais affronté y a deux semaines.J'étais nourri gratuitement donc ça allait aussi. J'ai aussi eu le temps d'en avoir quelque chose à foutre de la situation politique de cette planète. Semblerait qu'elle soit dirigée par une "alliance" nommée "Black Feathers". C'est....pourri comme nom honnêtement, on dirait qu'un poète un peu edgy est arrivé et a recruté d'autres poètes du même genre et ont d'une manière ou d'une autre réussi à diriger le monde. Bon du coup je me doute que ces gens là sont mes patrons, et je vais pas m'amuser à les juger sans vraiment savoir grand chose sur eux. Sinon ouais, tout ce passait trèèès bien et puis....
Il y avait cet énorme vaisseau et des centaines de gars qui en descendent vers le palais royal. Je pouvais sentir d'énormes signatures énergétiques qui.......qui.. me foutait les jetons!! C'est vraiment possible d'être aussi puissant, d'émettre une pression pareille ?! Je sais pas ce qu'il se passe mais ce n'est évidemment pas quelque chose de bon pour nous! Soudain j'entends des gens gueuler:
"Ce sont les Saiyans!!! Ils nous envahissent!!!"
Quoi?! Des Saiyans? N'importe quoi, je ne connais aucun Sadalien qui possède une puissance pareille, ces gars ne peuvent pas être des Saiyans !!
Soudainement je reçois une transmission du Chef Irons:
-"SCALIO!! QU'ON SE BOUGE, LA POPULATION DE SATAN-CITY EST EN TRAIN DE PANIQUER! L'ENNEMI S'EST DÉPLOYÉ VERS LE PALAIS DU ROI DANS LA CAPITALE CENTRALE, CA NOUS LAISSE DU TEMPS POUR ÉVACUER LA VILLE, ENSUITE NOUS AVISERONS! ALLEZ VITE!!
-Bien reçu Brian, j'y vais maintenant, terminé!"
Dès que j'ai fini de transmettre, je me dirige au centre-ville, là je retrouve des officiers.
-"Lieutenant Dumarey! Au rapport!
-Chef! Nous avons commencé à barricader les routes menant à la Capitale Centrale, il y a encore plein de civils qui sortent de cette zone, mais nous arrivons à les guider vers un lieu sûr tant bien que mal! Attendez je vais vous montrer avec la carte!
*Il sort la carte*
-Hmm, faut fermer les secteurs S-4 et S-7 dès que possible, sinon on peut risquer des pertes civils si l'ennemi décide de bombarder la ville, et ces secteurs là vont prendre cher!
Je sors ma radio et règle ma fréquence de manière à transmettre à toutes les unités de police proche de ces secteurs, au même moment un fourgon blindé de l'armée arrive, un soldat en sort.
Organisation de l'évacuation:
Au moment où j'ai transmis les ordres, ce soldat vient me parler. Je remarque une insigne arborant le signe des Black Feathers, ça ressemble à un drapeau sur fond blanc, avec les initiales "BF" inscrits en noir et séparés par une plume noire.
-"Je suis le Capitaine O'Connir, c'est vous le second chef de la S.P.D. ?
*Je fais un salut militaire*
-En effet Capitaine, qu'est-ce que je peux faire pour vous ?
-On a besoin de faire évacuer le secteur S-12 de la ville afin d'y établir une Base d'Opérations, mais l'évacuation est lente, on a besoin d'un coup de main.
-Très bien, je préviens les unités en S-12 et j'y vais, ce secteur est pour l'instant toujours en train d'être évacué, est-ce que vous et vos hommes peuvent nous prêter un coup de main ?
-Ne vous préoccupez pas de ça, allez en S-12 maintenant!!
Le Capitaine se met à me gueuler des ordres d'un seul coup. Est-ce qu'il comprend au moins à qui il parle ? Je suis toujours plus haut-gradé que lui, et je vais pas me faire prier pour lui rappeler.
-Capitaine, vous ferez mieux de faire attention à votre ton quand vous vous adressez à moi, je suis votre supérieur et vous me devez le respect. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?
-....Oui, monsieur."
Il en avait rien à faire, ça je le savais, mais au moins il s'est calmé...Mais sérieusement c'est quoi cette attitude là? Sur Sadal t'es de corvée pendant 3 mois si tu parles mal à ton supérieur! Il manque pas de se faire botter le cul celui-là... Je décolle immédiatement, en 2 minutes je suis sur place.
Je commences à faire un spectacle où j'assiste directement les civils en voitures qui bouchent la route, permettant à l'évacuation de progresser plus fluidement et facilement.
Je donne l'ordre aux officiers sur place de continuer comme ça et qu'ils préparent un endroit pour que l'armée posent leur B.O. Je décolle et je surveille les secteurs pour voir si y avait un problème. C'est dès lors que je ressent une signature énergétique, plus grosse que la mienne, arriver en ville devant moi!
Je baisse mon énergie, et suit cette personne..
La personne que je vois, j'en revenais pas, c'était...c'était
CAPITAINE KYABE ?!!
Dernière édition par Scalio le Mer 6 Mar 2019 - 17:52, édité 1 fois
Cabba
Saiyan
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Sujet: Re: [PV]Les bons hommes, au mauvais endroit, au mauvais moment. Dim 3 Mar 2019 - 22:47
A peine avait-il terminé d'évacuer les environs de la Capsule Corporation que Cabba eut sentit quelque chose d'étrange se manifester vers l'Est. Ses extrémités se mirent à palpiter, comme si les battements de son cœur étaient venus se loger au creux de ses mains. L'atmosphère venait de connaitre une très grande perturbation dont il ignorait la cause exacte ; et pourtant cet unique mouvement, comme si le temps lui-même avait retenu son souffle l'espace d'une seconde, était en réalité l'accumulation d'une multitude d’énergies réunies en un même point et qui se rapprochait très lentement de là où il se trouvait.
"Serait-ce des renforts envoyés par les Black Feathers ? Non, seuls des combattants comme mon mentor pourraient dégager une telle puissance... Que peut-il bien se passer ?!"
Stupéfait et tout aussi préoccupé face à tant d’énergie apparue si subitement, il en avait informé Turion et proposé à ce dernier de partir en éclaireur afin d'avoir un meilleur point de vue sur ce qui s’annonçait être un rebondissement majeur dans cette situation déjà fort mouvementée.
"Les terriens seront en sécurité aussi longtemps que les Combattants de la Liberté seront à leurs côtés. S'il faut se préparer aux choses sérieuses, les soldats de l'Armée ici présents et mes troupes se chargeront d'assurer la sécurité aux citoyens. Fonce donc, Cabba, et reviens me dire si nous devons nous soucier des agissements des Plumes Noires. Amen !" lui avait répondu le Prince en l'encourageant d'un signe approbateur de la main.
Il s'attendait donc à ce que le conflit prenne de l'ampleur malgré sa négociation avec les forces armées de la planète. C'est à ce moment que le sadalien réalisa la conséquence inévitable de cette révolution dans laquelle il s'était retrouvé malgré lui : à défaut de célébrer la future paix pour laquelle ils œuvraient, Turion et ses hommes avaient avant toute chose préparé la guerre.
La guerre. Cette pensée envoya un frisson incontrôlable dans tout son corps. Sur Sadala, il avait été formé à régler des tensions et à raisonner avec toute personne réfractaire ; mais même les arguments les plus convaincants ne suffiront jamais à désamorcer un affrontement d'une telle ampleur. Turion voulait reprendre le trône par la force parce qu'il savait que tout ça serait inévitable, que les Black Feathers ne resteraient pas sans représailles face aux agissements de ses troupes — il semblerait que l'attaque de l'Armée de la Terre sur le quartier général de la Capsule Corporation n'avait été au final rien de plus que leur dernier avertissement avant de déclarer l'état de guerre sur l'ensemble de la planète. Cependant, le charisme et l'assurance de Turion avaient au moins eu le mérite de faire comprendre à l'armée terrienne quel devait être leur véritable cible. Pour autant, le prélude d'une guerre inévitable avait déjà été entamé, et il n'était qu'une question de temps avant que tout soit plongé dans le chaos.
Désemparé, Cabba dut se résoudre à accepter qu'une telle issue ne pourrait être évitée. Le cœur lourd, il serra une dernière fois la main de son allié — et ami — avant de s'envoler vers la direction où la perturbation était la plus forte. De toute manière, le téléphone cellulaire acquis un jour plus tôt au camp des Combattants de la Liberté servirait à le joindre en cas de problème.
* * *
Le voyage fut éreintant pour le combattant pacifique, mais l'adrénaline mêlée d'inquiétude qui circulait dans tout son être avait contribué à lui faire oublier une partie de sa fatigue. Il dût néanmoins faire une halte au coucher du soleil pour mieux repartir aux premières lueurs de l'aube, malgré une nuit dont le sommeil fut agité par des songes peuplés de guerriers impitoyables et dans lesquels il ne parvenait pas à défendre ceux qui avaient mis leurs vies entre ses mains — dans lesquels tout espoir de voir la paix prospérer dans l'Univers s'était fait anéantir pour toujours.
* * *
Il poursuivit sa route vers le nord-est, gardant la trace de la quantité astronomique d'énergie sans aucune difficulté à mesure qu'il s'en approchait, jusqu’à parvenir aux abords de la Capitale Centrale — une métropole bien plus impressionnante que la Capitale de l'Ouest a laquelle il s'était habituée lors de ses courts séjours dans l'Univers 7. La matinée touchait presque à sa fin, mais il était impossible de s'en rendre compte tant les rayons du soleil étaient dissimulés derrière d'épais nuages orageux, tout aussi chargés en électricité que la tension qui émanait plus au centre de la capitale. D'imposants véhicules aériens portant l'insigne des Black Feathers patrouillaient dans le ciel ; Cabba décida de ne pas plus attirer l'attention et baissa légèrement son émanation de ki tandis qu'il se posait au sol, s'élançant à toute allure vers le point central de toute cette effervescence.
C'est alors qu'il eut la réponse tant redoutée à ses questions : un vaisseau d'une taille colossale surplombait la plus grande enceinte des environs et s'apprêtait sûrement à se poser non loin, laissant débarquer en amont un certain nombre de combattants dont il lui était impossible de savoir l'appartenance de là où il se trouvait. Mais un tel concentré d’énergie, si nerveux et si belliqueux, ne pouvait tromper le sadalien bien longtemps : il s'agissait de ses congénères du peuple saiyan... mais visiblement, ceux-ci ne venaient pas de l'Univers 6. Et il savait plus que jamais ce que cela signifiait.
Il déglutit. Tout sembla s'assourdir autour de lui alors que la foule se pressait à contre-sens et que de nombreux véhicules de police étaient stationnés ça et là, empêchant quiconque de circuler librement dans le secteur. Ses jambes tremblantes réussirent néanmoins à donner une impulsion et il décolla dans les airs le plus vite possible afin de trouver un endroit à l'abri des regards et prévenir Turion de la menace qui risquait de s'étendre à toute la planète bien plus vite qu'ils ne l'avaient prévu.
Cependant, il entendit quelqu'un prononcer son nom, son exclamation retentissant au loin sur sa droite.
"Capitaine Cabba ?!"
Son sang se glaça, puis ne fit qu'un tour. Il y avait bien longtemps que personne ne l'avait appelé "capitaine", et encore moins par son prénom. Il se prépara à faire volte-face, mais un curieux pressentiment l'en empêcha. S'il était bien dans l'univers 7, qui donc utiliserait cette dénomination pour l'interpeller ?
Ce ne pouvait être son mentor. Ce ne pouvait être ses partenaires du Tournoi du Pouvoir. Ce ne pouvait être son maitre Renso. Ce ne pouvait être son unique supérieur hiérarchique lorsqu'il évoluait dans l'unité d’élite des Forces de Défense de Sadala...
Mais alors, qui connaissait à ce point son identité ?
Son corps se décida enfin à pivoter sur lui-même pour faire face à son interlocuteur. La première chose qui le frappa, au-delà de son uniforme de police et de son physique typique d'un saiyan adulte, fut la sensation immédiate de familiarité par laquelle il fut saisit en croisant son regard. Il était certain de l'avoir déjà rencontré, mais où ? Instantanément, son esprit se fit brumeux, et un léger vertige alourdit ses tempes. Il avait beau chercher dans sa mémoire, les souvenirs refusaient de se connecter, à l'instar de tous ces moments évocateurs face auxquels il demeurait incapable de se remémorer clairement quoi que ce soit. Quoiqu'il en soit, il n'avait pas l'air hostile à son égard — sinon il n'aurait pas cherché à attirer son attention de la sorte. Cependant, son accoutrement l'affiliait de toute évidence aux forces militaires de la Terre, et donc potentiellement aux Black Feathers. Qu'est-ce qu'un saiyan ferait sur Terre, sous les ordres de tels imposteurs ?
"... nous sommes-nous déjà rencontrés ?"
Dernière édition par Cabba le Jeu 23 Juil 2020 - 14:49, édité 1 fois
Scalio
Saiyan
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Sujet: Re: [PV]Les bons hommes, au mauvais endroit, au mauvais moment. Mer 6 Mar 2019 - 20:14
Ohmygod ohmygod ohmygod c'est le putain de Capitaine Kyabe en face de moi!!! Putain de merde l'élite de l'élite est là face à ce vieux éclaireur que je suis! Mais qu'est-ce qu'il fait là?! Maintenant j'ai la pression, il y a littéralement une star devant moi
Shining Star:
Et d'un seul coup il se retourne et me demande si on se connaissait.
Oh fuck!
Présentation:
"Oh euh non, du moins pas en personne-ahem! Caporal Scalio de la 1st Recon Team de l'armée de Sadal! C'est un honneur de vous rencontrer Capitaine Kyabe!! Si je peux me permettre...ça fait du bien de voir un visage familier, même si c'était un que je voyais sur nos posters de recrutement!! Hey, vous savez ou on est ? Nan parce que j'étais en mission sur Terre avec mon escouade quand on s'est fait attaquer et puis PAF! Quedalle, je suis là et y a des humains partout alors qu'ils sont supposés avoir péri avec le reste de la Terre!! J'ai essayé de faire 2+2 mais honnêtement j'ai juste préféré continuer à aller de l'avant parce que j'allais certainement pas recevoir une réponse à cette question de si tô-"
Eeet là je m'arrête parce que je me suis rendu compte que je parlais un chouilla trop vite et surtout j'ai totalement perdu mon cool, oh putain je suis fini!!
"Oh pardon, je suis ptet allé un peu vite hahahaa...euh bon..ah, vous vous demandez peut-être où est passé mon uniforme de combat? Eeh bien pour faire simple il est chez moi. Enfin je porte les bottes et protèges tibias bien sûr, mais cet uniforme? C'est juste l'uniforme standard de la Police de Satan-City, la ville où je suis normalement posté...! Je venais juste d'arriver après avoir aidé l'évacuation des civils de ce secteur plus loin dans cette ville...au moins une chose qui change pas pas vrai ? haha..."
Oh merde je craque complètement, est-ce qu'il en a quelque chose à faire de ce que je dis au moins?
"Euuh dites moi Capitaine...ça fait un moment que je suis arrivé ici, et je me demandais si vous aviez entendu parler de mon escouade, que ce soit moi, ou bien mes partenaires Chokes et Ginger...Je veux savoir si ce Général de notre armée est bel et bien en train de fricoter avec les rebelles anti-Frost ou bien si ils ne sont jamais revenus..."
...Bah putain je pensais pas à plomber l'ambiance, mais c'est quelque chose que je devais absolument savoir, est-ce que notre mission était un succès et Chokes et Ginger sont revenus sains et saufs...ou non.
Avant que je puisse sortir un autre mot, je reçois une transmission radio.
Duty Calls:
-"Scalio? Ici Brian, tu me reçois?
-Ici Scalio, je te reçois cinq sur cinq!
-Bien! Écoutes pour faire simple, grâce à ton aide on commence à maîtriser la situation ici, c'est pas encore ça mais au moins l'armée fait quelque chose pour aider, ce qui est rare en ce moment.
-Ils peuvent au moins faire ça, y en avait un qui se permettait de me gueuler des ordres quand il est sous-gradé par rapport à moi. Je te le dis Brian, ça manque de discipline dans l'armée.
-Euuh ouais sans doute, écoutes on a reçu une transmission de la Capitale Centrale, les Saiyans sont arrivés dans le Palais Royal, ils sont environ 300...la police locale à besoin de coup de main, et c'est pour ça que je t'envoie là-bas! FONCE!! Terminé !!"
La transmission se coupe, je regarde à l'horizon. Capitale Centrale. Le château du Roi. Là où il y a ces signatures énergétique massives.
Cabba
Saiyan
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Sujet: Re: [PV]Les bons hommes, au mauvais endroit, au mauvais moment. Sam 9 Mar 2019 - 22:12
Tout d'abord, ce fut un silence gêné qui s'installa entre les deux hommes, qui se regardèrent dans les yeux un bref instant sans mot dire. Puis les lèvres du supposé saiyan aux allures de policier terrien s'entrouvrirent, laissant un monologue particulièrement animé en sortir alors qu'il effectuait un salut militaire des plus formels — ce simple geste bouscula les souvenirs du pacifiste, qui se revit alors l'espace d'un instant devant ses compagnons de l'Unité d'Elite des Défenses de Sadala l'accueillant tout aussi solennellement.
Il se présenta en tant que Scalio, caporal de la première Unité de Reconnaissance de l'armée sadalienne. Il assurait que son visage était loin de lui être inconnu mais Cabba fut incapable de lui rendre la réciproque, à son grand regret. Un curieux sentiment gagna son cœur : il se trouva d'un seul coup soulagé d'être en compagnie de l'un de ses confrères — si ses dires étaient vrais. Il prit un moment pour détailler la tenue de policier que ce dernier portait sur lui ; ce fut en reconnaissant les bottes et les protège-tibias typiques de l'armée Sadalienne qui couvraient ses jambes que ses doutes se dissipèrent. Même si son interlocuteur cherchait à le tromper dans le but de lui soutirer des renseignements, il était tout simplement impossible qu'il en sache autant sur lui. Sa mémoire jusque là embrumée commençaient à lui revenir, peu à peu.
"La première Unité de Reconnaissance ? Vous voulez dire, celle qui—"
Mais il n'eut pas le loisir d'en placer une sous les explications incessantes de son homologue, qui s'excusa a propos du fait qu'il ne porte pas l'uniforme sadalien réglementaire. Pour se soucier de ce genre de choses dans une situation aussi critique, il devait forcément y avoir quelque chose que Cabba manquait, mais il ne savait pas quoi pour le moment. Il écouta donc poliment le dénommé Scalio continuer son discours, cherchant entre les lignes des indices qui pourraient confirmer cette hypothèse qu'il s'était mis à pressentir lors de l'entrevue à la Capsule Corporation — le fait qu'il ne soit ni dans son propre univers, ni dans sa propre temporalité.
"Euuh dites moi, Capitaine..." lui demanda son compatriote, une certaine inquiétude dans son intonation. "Ca fait un moment que je suis arrivé ici, et je me demandais si vous aviez entendu parler de mon escouade, que ce soit moi, ou bien mes partenaires Chokes et Ginger..."
Ces quelques noms ne lui évoquèrent rien en premier lieu, mais ce fut la suite de ses propos qui attisa son intérêt :
"Je veux savoir si ce général de notre armée est bel et bien en train de fricoter avec les rebelles anti-Frost, ou bien si ils ne sont jamais revenus..."
Frost. Frost. Ce démon du froid avec qui il avait été contraint de faire alliance lors des tournois de la Destruction et du Pouvoir. Cet imposteur qui s'était plu à déclencher des conflits interplanétaires dans l'ombre pour mieux de faire passer pour un héros volant au secours des peuples qu'il avait mis lui-même en danger. Ce tyran qui cachait derrière des manières bien trop polies une malhonnêteté pernicieuse, capable du meilleur comme du pire pour servir ses intérêts. Cet être au coeur pourri par l'ambition comme tous les représentants de son espèce, cet être dont les agissements avaient coûté les efforts et la vie de nombreux guerriers de Sadala envoyés pour mettre un terme à ses manigances...
Son coeur eut un raté.
Il pris brusquement conscience que l'homme qui se tenait devant lui avait également été projeté hors de sa propre temporalité, très probablement antérieure à la sienne puisque les événements qu'il mentionnait avaient été résolus depuis bien longtemps, aussi loin que sa mémoire tout juste retrouvée voulait bien s'en rappeler. Son esprit, tout d'abord rationnel, tenta dans un premier temps de nier les faits alors que Scalio cherchait dans ses yeux une réponse à ses questions. Puis il ne put se résoudre à se taire plus longtemps, ses tempes battant à tout rompre sous le coup du stress. Mais comment énoncer de telles choses sans passer immédiatement pour un fou ? Au point où ils en étaient, perdus entre les lignes du temps et de l'espace, il y avait-il la moindre chance pour qu'ils puissent revoir un jour l'aube de leur terre natale ?
"Caporal, je sais que cela va vous sembler improbable, mais—"
Il tenta le tout pour le tout, mais se fit couper dans son élan par un grésillement sonore provenant de l'appareil de communication accroché au plastron de Scalio. Ce dernier prit l'appel ; il s'agissait très probablement d'un membre de l'unité de police mentionnée quelques instants plus tôt dans laquelle il évoluait.
"... Scalio? Ici Brian, tu me reçois ?"
"Ici Scalio, je te reçois cinq sur cinq !" répondit aussitôt le concerné, un air très sérieux ayant regagné son visage.
Il tendit l'oreille pour écouter discrètement leur conversation.
"... pour faire simple, grâce à ton aide on commence à maîtriser la situation ici, c'est pas encore ça mais au moins l'armée fait quelque chose pour aider, ce qui est rare en ce moment."
Cabba fut rassuré ; la prise de risques de Turion n'avait pas été en vain, et les troupes de l'Armée de la Terre présente à la Capitale de l'Ouest avaient très probablement demandé à leurs collègues plus au sud de prendre le relais quant a la mise en sécurité des civils. C'était une excellente nouvelle ! Il fallait que l'héritier soit mis au courant de cette avancée majeure au plus vite...
"... On a reçu une transmission de la Capitale Centrale, les saiyans sont arrivés dans le Palais Royal, ils sont environ trois cents... La police locale a besoin d'un coup de main, et c'est pour ça que je t'envoie là-bas ! FONCE !! Terminé !!"
D'un même mouvement de tête, les deux saiyans de l'univers 6 portèrent leur regard là où leurs homologues de l'univers 7 étaient supposé avoir atterri. Cabba allait de révélations en révélations ; non seulement Vegeta et Goku n'étaient pas les seuls représentants de leur espèce dans leur univers respectif, mais il y en avait tout une armée prête à en découdre... Leur intervention était-elle en faveur des terriens ou des Black Feathers ? Il craignait le pire, mais il s'y était préparé malgré lui.
Il rassembla son sang-froid et prit une grande inspiration. S'il se mettait à perdre ses moyens devant son subordonné, il décevrait très probablement ses attentes et ils seraient deux à se retrouver encore plus égarés qu'ils ne l'étaient déjà. S'il y avait bien quelque chose qu'il avait appris lors de ses jours passés dans l'Unité d'Elite des Forces de Défense de Sadala, c'était que peu importe la difficulté de la situation, il fallait se préparer à avancer face à l'adversité. Et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer.
"Votre allié a raison. Si nous n'encadrons pas la situation rapidement, il se pourrait qu'il y ait des conséquences plus regrettables que prévues. Il n'y a pas de temps à perdre, Caporal, allons-y !" lui lança-t-il, l'invitant à le suivre en direction du Château du Roi.
Puis, alors qu'ils volaient à quelques mètres du sol, Cabba entendit une voix retentir depuis de lointains haut-parleurs.
"Mes chères compatriotes, aujourd'hui est un grand jour."
Un discours semblait être transmis en direct ; il chercha un écran de télévision parmi les vitrines des boutiques en contrebas, mais il ne put mettre un visage sur la déclaration diffusée à travers toute la capitale.
"Si tout va comme prévu, la Terre qui était oppressée par des envahisseurs nommés les Blacks Feathers devrait être libérée ! Nous avons trop longtemps était sous le joug de démons qui ne viennent même pas de la planète Terre, ce sont des créatures qui ne veulent que le mal et le pouvoir."
La plaidoirie était similaire à celle de Turion, mais la voix qui la dictait n'était pas celle du prince terrien. Peut-être qu'ailleurs sur le globe, un autre groupe de résistants luttait jour et nuit contre l'emprise des Black Feathers tout comme les Combattants de la Liberté s'efforçaient de le faire jusqu'alors.
"Grâce à des alliés inattendus, cette ère devrait prendre fin, la Terre sera rendu aux Terriens et il n'y aura plus de couronnes. Il n'y aura plus de trône. Ce sera la République !"
Cabba leva un sourcil. La république ? L'abolition du trône ? Comment une planète pouvait prospérer sans un peuple dirigé sous le commandement bienveillant d'un roi ? Lui qui avait été habitué à entretenir une relation de confiance étroite avec la famille royale de sa propre planète d'origine, se trouva bien confus devant de tels propos. Qu'adviendrait-il de l'héritage de Turion si un tel régime venait à être instauré ? Il lança un coup d’œil interrogateur en direction de Scalio, guettant une quelconque réaction de sa part. Cependant, cette déclaration avait au moins eu le mérite de confirmer une chose : les guerriers saiyans qui avaient pris part au conflit étaient de leur côté.
"Je me porte garant de représenter notre chère planète en faisant tout pour la sécurité et le bien être des terriens. Je vous informe qu'une guerre est en cours pour libérer la Terre. Dans quelques temps, nous retrouverons la liberté et nous ferons en sorte que ça soit le cas pour toujours !"
Dernière édition par Cabba le Jeu 23 Juil 2020 - 14:53, édité 1 fois
Scalio
Saiyan
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Sujet: Re: [PV]Les bons hommes, au mauvais endroit, au mauvais moment. Mar 12 Mar 2019 - 20:23
"Votre allié a raison. Si nous n'encadrons pas la situation rapidement, il se pourrait qu'il y ait des conséquences plus regrettables que prévues. Il n'y a pas de temps à perdre, Caporal, allons-y !"
Wait what?!:
Bon à vrai dire j'étais anxieux, le capitaine n'avait pas réagir à l'énorme puissance de certains des gars là-haut, qui seraient apparemment Saiyans, comme nous. Putain j'ai pas envie d'y aller, si ce n'était que moi je me tiendrais hors de portée de ces monstres là-bas, mais y a encore les civils de la Capitale Centrale à évacuer....Roh et puis merde, advienne que pourra!!
"Capitaine! On dit des gars qui envahissent la Capitale Centrale sont des "saiyans", mais euuh on a aucune raison d'envahir de planètes nous! Et puis pareil, c'est quoi ces gars avec ces immenses Ki-"
Et là je me fait interrompre par une transmission qui retentit à travers tout la capitale, on s'est donc arrêtés:
"Mes chères compatriotes, aujourd'hui est un grand jour." "Si tout va comme prévu, la Terre qui était oppressée par des envahisseurs nommés les Blacks Feathers devrait être libérée ! Nous avons trop longtemps était sous le joug de démons qui ne viennent même pas de la planète Terre, ce sont des créatures qui ne veulent que le mal et le pouvoir."
Hmmmh Intensifies:
Huh. Alors comme ça mes patrons au nom pourri sont donc de vilains edgelords? Qui l'eut cru.
"Grâce à des alliés inattendus, cette ère devrait prendre fin, la Terre sera rendu aux Terriens et il n'y aura plus de couronnes. Il n'y aura plus de trône. Ce sera la République !"
Les saiyans sont alliés donc? Yaas, c'est comme ça que ça devrait être! Et une République? C'est quoi ça.
"Je me porte garant de représenter notre chère planète en faisant tout pour la sécurité et le bien être des terriens. Je vous informe qu'une guerre est en cours pour libérer la Terre. Dans quelques temps, nous retrouverons la liberté et nous ferons en sorte que ça soit le cas pour toujours !"
AH! C'est la guerre? La putain de guerre ?!
"Mais meeeerde!!"
Anger:
Immédiatement je fonce vers la capitale, si c'est la guerre, je ne sais pas qu'est-ce qu'est la cause, mais les pertes civils sont désormais très probables, même si les "saiyans" sont en effet cool, rien ne dit que BF ne va pas commencer à utiliser des tactiques pour décrédibiliser l'allié Saiyan...faut se dépêcher!
On doit foncer avant que la guerre ne commence pour de vrai, quand bien même tu es bon ou pas, une guerre ça va faire des dégâts, et ce sera souvent des dégâts collatéraux!
"Capitaine, il faut qu'on arrive sur place le plus vite possible, si c'est vraiment une guerre on a pas le droit de ralentir, des innocents comptent sur nous pour les évacuer!! J'aimerai discuter avec vous plus longtemps, mais on remettra ça à plus tard, je pense qu'on aura le temps de réfléchir une fois que la situation se calme..."
Regardez moi, je fais genre je parle calmement alors que suis évidemment pas calme du tout. Je ne sais pas si je vais prendre le risque de me battre, mais avant d'essayer, on aide l'évacuation! J'ai foi en moi et au Capitaine, une fois arrivés, on se répartira les tâches je pense.
*D'un seul coup des grésillements se font entendre, ça vient de la radio*
-".....évac-....................-teur 15 en cou-......rendez-vous C.P.D. , nous recevrons-....support aérien pour l'év-...._____________________
-"Bien reçu, nous allons-...........................................saiya-......______________"
Ah putain on s'approche des lieux, mais je n'entends quasi rien sur la radio, il se passe quoi à la fin?!
"Capitaine, je propose se séparer une fois arrivé, j'en aurai pas pour long pour l'évacuation, je vous rejoindrais rapidement!"
Et sur ce nous sommes arrivés.
Cabba
Saiyan
Age : 27 Date d'inscription : 30/01/2018 Nombre de messages : 231Bon ou mauvais ? : Je défendrais ceux qui en ont besoin. Zénies : 1600 Rang : -
Techniques Techniques illimitées : Distorsion Kick / Gravity Break / Garrick Cannon Techniques 3/combat : Dimensional Impulse / Energy Shield Techniques 1/combat : Big Bang Cannon
Sujet: Re: [PV]Les bons hommes, au mauvais endroit, au mauvais moment. Mar 19 Mar 2019 - 22:38
La réaction de son présumé compatriote ne se fit pas attendre suite au discours donné sur les ondes : il fonça droit devant eux sans donner le moindre avertissement, une aura de colère émanant de son corps éreinté par l'effort. Lui aussi venait de prendre conscience de la guerre dans laquelle ils n'allaient pas tarder à être mêlés, eux les pacifistes et protecteurs de l'univers, eux qui déjouaient les conflits par la simple force de leur persuasion. Mais leur était-il possible d'empêcher une guerre dont les tenants et aboutissants subsistaient dans l'ombre depuis des années, concernant toute une société qui n'est pas la leur ? Cabba savait pertinemment qu'ils ne pourraient éviter l'inévitable, même s'ils le voulaient. Il ne leur restait plus qu'à lutter de toutes leurs forces et mettre à profit leurs compétences. Protéger, et se battre.
Se battre. Les Forces de Défense de Sadala étaient adeptes de l'attaque en guise de défense, et non pas la violence afin de meurtrir ou tuer. A l'approche d'une situation telle que celle-ci, avec de tels enjeux et de telles armées, les pertes occasionnées ne pourraient qu'être minimisées, et il allait probablement leur falloir user de leur puissance pour mettre hors d'état de nuire plus que pour secourir. Et s'il commettait de nouveau l'irréparable ? Le discours troublant du guerrier fantôme et la rengaine pessimiste du berger fou assaillirent de nouveau son esprit et il s'efforça de concentrer son attention sur le moment présent, essayant de rattraper Scalio qui fusait à toute allure vers le rassemblement d’énergies qui se profilait devant eux ; ce n'était pas en regardant en arrière qu'il allait accomplir quoi que ce soit.
"Capitaine, il faut qu'on arrive sur place le plus vite possible, si c'est vraiment une guerre on a pas le droit de ralentir, des innocents comptent sur nous pour les évacuer !!"
L'énervement sur son visage avait laissé place à une grande détermination, que Cabba salua avec un hochement de tête approbateur.
"J'aimerai discuter avec vous plus longtemps, mais on remettra ça à plus tard, je pense qu'on aura le temps de réfléchir une fois que la situation se calme..."
Ce qui s'annonçait être une révolution n'était au final que le prélude de la fin d'un règne, et au vu du caractère inéluctable des évènements il commençait à douter du fait que la situation puisse se calmer de sitôt : si leurs semblables de cet univers comptaient instaurer un siège sur les appartements royaux, il leur faudra probablement plusieurs jours avant de voir leurs opposants capituler si toutefois ces derniers acceptaient de se rendre — ou de négocier, ce que le pacifiste espérait au fond de lui même s'il n'était pas sans savoir que la conclusion de tout ceci ne serait pas aussi favorable.
A ce même instant, le son d'une autre voix retentit à travers toute la capitale : féminine cette fois, elle énonçait son discours d'un ton calme mais ferme.
"Citoyens, citoyennes, à ceux qui sont nés sur cette planète comme à tous ceux qui ont trouvé sur la Terre un refuge pour leur vie, pour leur peuple."
Il guetta à nouveau écran parmi les avenues pour mettre un visage sur cette nouvelle annonce diffusé à l'attention de tous ; mais le temps leur était compté et il n'eut d'autre loisir que d'essayer de comprendre du mieux qu'il pouvait ce discours entrecoupé par les bourrasques de vent à ses oreilles.
"Le peuple saiyan cherche à nous intimider, ils nous forcent à quitter la sécurité de nos foyers et de notre vie paisible parce qu’ils ne cherchent qu’à nous coloniser. Ils veulent nous imposer leur modèle de vie... Cette vie imposée à leur peuple sous la pression de leur société guerrière. Une vie dans laquelle les femmes et les hommes sont tellement endoctrinés qu’ils pensent devoir vivre et mourir uniquement pour leur patrie. Ils font des enfants pour grossir leurs rangs et leur seul accomplissement personnel est de servir... De l’esclavage dont nous ne voulons pas !"
Sans en avoir la certitude, il comprit que l'intervenante s'exprimait au nom du gouvernement de la Terre, donc des Black Feathers. Ses propos étaient censés, bien qu'il fut surpris par la façon péjorative avec laquelle elle s'était attaquée aux usages de ses homologues de l'univers 7. En observant et en questionnant son mentor Vegeta, ce dernier lui avait raconté l'histoire de son peuple dans ses grandes lignes, soulignant les ambitions belliqueuses et la hiérarchie militaire de ses congénères, ce qui n'avait pas manqué de choquer le jeune sadalien habitué à des mœurs bien plus pacifiques.
"Et que dire du message de cet opportuniste de Kennedy ? "La Terre aux terriens" ? N’est-ce pas là le message le moins tolérant que nous n’ayons jamais entendu, nous tous qui vivons en paix ? Originaires d’ici, originaires de planètes tombées sous le joug de tyrans, nous sans famille ou dont le peuple a été exterminé... Il ose parler de république tout en s’imposant lui-même directement comme celui qui en sera à la tête... Visiblement, monsieur Kennedy, vous ne savez pas vous-même ce que signifie le mot démocratie !"
La représentante des Black Feathers avait ensuite répliqué face au précédent discours, diffusé quelques temps plus tôt. Était-elle sincère, ou n'étaient-ce que des arguments visant à semer le doute dans l'opinion publique comme Turion l'avait mis en garde ? Si tel était le cas, il n'était pas étonnant que les populations terriennes se soient ainsi laissées convaincre. Toutefois, un pincement serra le cœur de Cabba. Il ne pouvait rester insensible aux revendications de chaque acteur du conflit qui s'annonçait de plus en plus imminent. Sans pour autant se laisser convaincre, il cherchait à en savoir plus sur ce qui se passait réellement. Il avait prêté allégeance au prince Turion car ses intentions semblaient justes, mais il tenait à prendre en compte ce que les différentes parties avaient à dire afin d'être certain d'agir de la meilleure façon, même s'il est difficile de faire preuve d'impartialité dans un cas comme celui-ci.
"Votre déclaration est une vaste blague pitoyable. Une tentative de prise de pouvoir perfide qui s’appuie sur le mensonge et la haine envers les étrangers. Vous ne méritez rien de moins que le mépris et la colère de la part de nous tous, Kennedy. Nous ne nous laisserons pas envahir par les saiyans ! Nous sommes un peuple libre ! Nous ne permettrons pas qu’un imposteur instaure sa dictature cachée sous un faux-semblant de république ! Nous avons des droits et nous les conserverons !"
Il se mordit la lèvre. Ses mots étaient impitoyables, mais justes. Il s'était trouvé touché par sa conviction comme il l'avait été par celle de Turion au quartier général des Combattants de la Liberté. Si ses mots reflétaient ses véritables intentions — les véritables intentions des Black Feathers, comment se faisait-il que ces derniers soient craints et pointés du doigt comme des imposteurs despotiques par leur propre peuple ? Cette simple contradiction éveilla en lui un désir de comprendre ce qui se passait vraiment. Mais en attendant, il allait devoir jouer le rôle qu'il s'était lui-même assigné ; prenant parti d'un camp ou de l'autre, mais protégeant autrui avant tout.
L'imposant édifice royal apparut enfin sous leurs yeux après quelques temps de trajet dans les cieux. Il était possible de dénombrer assez aisément les guerriers présents sur les marches du palais royal — au moins deux cents, non, trois cents saiyans, dont la détermination rayonnante suffisait à rendre la tension dans l'atmosphère palpable. Il se concentra pour baisser son propre ki, intimant discrètement à Scalio de faire de même afin de ne pas les alerter inutilement. Ils posèrent pied à terre dans une avenue adjacente, et l'ancien membre de l'Unité de Reconnaissance lui proposa de séparer leurs routes afin de faire évacuer les habitants alentours vers un secteur plus sûr, puis de se rejoindre à nouveau pour aviser de la suite des opérations une fois les populations mises en sécurité.
"J'en aurai pas pour long pour l'évacuation, je vous rejoindrais rapidement !"
"Entendu. Si je ne suis pas revenu d'ici là, foncez au palais !"
Il attendit le départ de son subordonné pour sortir de sous son plastron le téléphone cellulaire qui lui avait été donné : avant toute chose, il se devait de tenir Turion au courant de l'évolution du conflit. Tapotant sur les touches comme la jeune fille qui lui avait remis l'appareil lui avait appris, il parvint enfin à trouver le numéro correspondant ; lui qui était habitué aux systèmes de communications directs à distance, il se trouva hésitant en entendant l'annonce de la messagerie vocale de son destinataire se déclencher après quelques brèves tonalités. Après que le signal sonore ait retenti, il comprit qu'il lui fallait transmettre son message dans l'immédiat, et s'efforça donc de résumer au mieux la situation actuelle :
"Cabba à Turion. Mon Prince, la situation à la Capitale Centrale est critique : des armées saiyans venues de l'espace effectuent une intervention sur la Terre ! Je crois qu'ils ont été appelés en renfort par la Z-Team, ils sont donc de notre côté. Les Black Feathers semblent se mobiliser afin de préparer une contre-attaque : c'est le moment ou jamais d'agir si vous voulez confronter leur meneur. Je m'approche du Château Royal afin d'avoir un meilleur aperçu sur ce qui se passe. Terminé."
Dernière édition par Cabba le Jeu 23 Juil 2020 - 14:56, édité 1 fois
Scalio
Saiyan
Age : 28 Date d'inscription : 30/12/2018 Nombre de messages : 486Bon ou mauvais ? : Bonnes intentions. Zénies : 1760 Rang : Z
Sujet: Re: [PV]Les bons hommes, au mauvais endroit, au mauvais moment. Dim 24 Mar 2019 - 1:39
"Citoyens, citoyennes, à ceux qui sont nés sur cette planète comme à tous ceux qui ont trouvé sur la Terre un refuge pour leur vie, pour leur peuple. Le peuple saiyan cherche à nous intimider, ils nous forcent à quitter la sécurité de nos foyers et de notre vie paisible parce qu’ils ne cherchent qu’à nous coloniser. Ils veulent nous imposer leur modèle de vie... Cette vie imposée à leur peuple sous la pression de leur société guerrière. Une vie dans laquelle les femmes et les hommes sont tellement endoctrinés qu’ils pensent devoir vivre et mourir uniquement pour leur patrie. Ils font des enfants pour grossir leurs rangs et leur seul accomplissement personnel est de servir... De l’esclavage dont nous ne voulons pas ! Et que dire du message de cet opportuniste de Kennedy ? "La Terre aux terriens" ? N’est-ce pas là le message le moins tolérant que nous n’ayons jamais entendu, nous tous qui vivons en paix ? Originaires d’ici, originaires de planètes tombées sous le joug de tyrans, nous sans famille ou dont le peuple a été exterminé... Il ose parler de république tout en s’imposant lui-même directement comme celui qui en sera à la tête... Visiblement, monsieur Kennedy, vous ne savez pas vous-même ce que signifie le mot démocratie Votre déclaration est une vaste blague pitoyable. Une tentative de prise de pouvoir perfide qui s’appuie sur le mensonge et la haine envers les étrangers. Vous ne méritez rien de moins que le mépris et la colère de la part de nous tous, Kennedy. Nous ne nous laisserons pas envahir par les saiyans ! Nous sommes un peuple libre ! Nous ne permettrons pas qu’un imposteur instaure sa dictature cachée sous un faux-semblant de république ! Nous avons des droits et nous les conserverons !"
C'est ce que j'ai entendu pendant que tout la populace se tenait tranquille pour écouter ce discours de cette femme. HMMMM.
"Ooooh reGarDeZ ceS MécHants SaiYans qui enVahisSent la TerrE, et cEs HommES PoliTIquES OPPortunIsTes Qui CHerCHent à S'EMPareR Du PouVOir, OulAlaAA!"
Ouais n'importe quel gouvernement despote peut te sortir un discours du style, s'appuyant sur la peur des citoyens pour leurs faire faire un truc totalement stupide. Non pas que les "saiyans" du coin ont l'air d'enfants de chœur, mais quelque part je sais que ça me frustre un peu ces histoires là. Est-ce que c'est le racisme?
-"LES SINGES SONT LA! COURREZ!!!" - AAAAAAAAAAH PAS LES SINGES ILS VONT NOUS TUER!!"
Ouais c'est le racisme.
Bon je dois avouer que sauver de gros racistes c'est un peu contre-productif, j'aime bien le concept de la sélection naturelle, et si un raciste ne peut s'empêcher d'ouvrir sa gueule contre un gars qui va peut-être très certainement le buter, au bout d'un moment il l'aura cherché, je suis honnête quand je dis que je veux sauver le plus de vies possible, mais au bout d'un moment faut pas pousser et me prendre pour un con. Nan parce que, je veux dire, je peux essayer de comprendre le sentiment raciste envers une ethnie-slash- race si ceux-là t'ont causé du tort, mais si c'est pas directement, qu'ils n'ont pas influencés ta vie plus que ça, je ne sais pas si tu peux dire que tu as le droit de juger ces gens là...Ou peut-être que si, après tout c'est eux que ça regarde, je suis pas spécialement raciste moi, et j'ai pas envie de nourrir ces sentiments soudainement négatifs que j'ai là. ... ... ... Je faisais quoi d-AH MERDE L’ÉVACUATION!!
DAMNIT!:
Et sur ce moment que je préférerai oublier, je fonce vers les endroits de la ville où l'évacuation pose problème.
Hmmm, il y a un embouteillage à cause de deux véhicules qui se sont rentrés dedans...plutôt facile...allez hop! Je me pose directement en face des véhicules, je montre mon badge aux officiers, qui me demandent où sont les autres renforts de Satan-City, question où je réponds simplement que JE suis les renforts, ce que je démontre en soulevant les voitures et les posent plus loin pour laisser passer les autres. Bien entendu, sous les yeux ébahis des spectateurs et des forces du C.P.D. [vos gueules.].
-" Mais vous êtes qui vous?!
- Moi c'est Scalio, vice-chef des forces de police de Satan-City. Aussi, peut-être pas super à annoncer en vue des récents développements, mais je suis un saiyan.
- Vice-chef hein? Où sont les décorations qui vont avec si je peux me le permettre?
- Sceptique hein? Eh bien elles sont à la maison. Le chef Irons a jugé que c'était pas utile de montrer mon grade vu que le simple fait que je suis un saiyan est entièrement suffisant pour justifier le dit grade... Hmm oui en effet c'est pas vraiment logique, mais comme de toute façon je peux prendre l'intégralité des forces de l'ordre et sortir vainqueur sans trop de difficultés...Personne n'irait vraiment questionner, désolé haha!
- Mais-
- Ah mais attendez, vous êtes pas en train de me dire que le chef ne vous a pas prévenus? ...Bordel Brian c'est pas le moment de faire des surprises...
-...Certes, c'est pas le meilleur jugement à faire mais... Mais ça se tient, et on avait vraiment besoin d'un coup de main ici, l'armée ne nous aident pas trop ici, merci du coup de main! Tenez, voici notre fréquence radio à utiliser en cas de besoin : 116.37.
-Bien reçu officier, merci!"
Sur ces mots je m'envole vers l'autre site à problèmes. Cette fois, c'est une bande de bandits qui foutaient la merde, ces couillons ont du paniquer à l'arrivée des saiyans et se sont dit : "Yolo!" Ils ont intérêt d'en profiter, c'est pas tout les jours qu'on finit derrière les barres en prison. Allez, avant qu'il n'y ait d'avantage de dommage. Je fonce à toute vitesse et je me pose violemment au sol, créant une onde de choc qui propulsait en arrière les bandits...Huh, une Nova Strike miniature?
I need a hero!:
Je m'approche d'eux avec une boule de Ki dans la main droite et leur pose un ultimatum: "Posez vos flingues au sol, ou bien ce sera la dernière fois que vous tiendrez quelque chose dans vos mains."
Don't move motherfucker!:
Evidemment c'est du bluff, dans l'armée ou la police, faut savoir jouer sur l'intimidation! Le résultat? Ils se sont chiés dessus. "A genoux, les mains derrière la tête, n'essayez rien de brave sinon vous êtes mal barrés!!". Il s’exécutent, ainsi les officiers du C.P.D. leurs passent les menottes et les emmènent dans un fourgon garé à côté. Je ré-arrange le chemin à prendre pour l'évacuation, à cause de tout le merdier, et les pauvres gens peuvent enfin évacuer.
Bon, le problème est réglé.
Je reviens vers le Capitaine à toute vitesse, et enfin j'arrive. Nous sommes face à face, mais on avait pas besoin de parler maintenant pour savoir ce qu'on allait faire maintenant. C'est donc sans un mot que moi, le Caporal Scalio et mon supérieur, le Capitaine Kyabe, nous nous dirigeons droit vers le Château du Roi.
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Sujet: Re: [PV]Les bons hommes, au mauvais endroit, au mauvais moment.
[PV]Les bons hommes, au mauvais endroit, au mauvais moment.