| Les préparations finales ! L'aube d'une ère nouvelle ! [PV] | |
| | Age : 25 Date d'inscription : 24/01/2020 Nombre de messages : 108 Bon ou mauvais ? : Mauvais Zénies : 500 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Auto-Réparation / Rayon de la Mort / Déplacement InstantanéTechniques 3/combat : Supernova / Buster verroulliéTechniques 1/combat : Machinery Rain
| Sujet: Les préparations finales ! L'aube d'une ère nouvelle ! [PV] Dim 3 Juil 2022 - 15:25 Le palais était propre désormais. Le sang des traîtres qui avaient accueillis les Maléfiques envahisseurs à bras ouverts avait été épongé. La cour impériale pouvait reprendre ses droits avec calme et sérénité. C’est en partie pour cela qu’une silhouette menue à la stature humble faisait à nouveau son apparition dans ces grandes salles. Voilà bien longtemps qu’elle avait disparue des radars pour faire sa vie loin de la politique. Jusqu’à ce qu’une missive la rappelle sur le devant de la scène. C’était une femme. Une femme âgée, très âgée même. Sa coupe au bol sans la moindre imperfection trahissait sa nature ordonnée, mais son fin sourire habituel laissait néanmoins transparaître un éclair de malice. Un sourire qu’elle présenta à une autre connaissance qui faisait peu parler d’elle depuis longtemps.
« Voilà un visage que je n’ai pas revu depuis un certain temps… Tu as pris des rides, Kikono. »
Kikono se retourna vers la voix familière qui l’avait interpellé. Lui aussi n’était pas bien grand, et son visage ridé trahissait aussi le passage du temps. Son nom était autrefois synonyme de grandes avancées au sein de l’Empire, puisqu’on doit à son inventivité jusqu’aux modèles d’armures aussi solides qu’élastiques que l’écrasante majorité, dont lui-même, portait comme uniforme au sein de l’armée des Cold. Et ce n’était pas tout, puisque cet esprit brillant avait mis au point les fameux Scouters en améliorant constamment leurs modèles ainsi que les vaisseaux mères de la flotte impériale. En sommes, par son intellect, ce petit homme jaune s’était fait un nom au sein de l’Empire Cold. Néanmoins, même s’il parvenait à adapter les Scouters à la course mirobolante des niveaux d’énergie, il n’avait pas su apporter de réelles armes à l’Empire, qui mit quelques peu de côté ses recherches ces dernières années pour se concentrer sur les projets plus tape-à-l’œil de quelques nouveaux venus comme le Roi Lava et son ingénierie d’Outre-Monde ou le Docteur Rellum et ses avancées temporelles. Aussi était-il bien surpris de recevoir un message de la part du trône le conviant à revenir au cœur de l’Empire sur la planète Freezer. Et la vue de la dame bleue qu’il connaissait bien lui signifia que son cas n’était pas si isolé. « Ah, toi aussi tu as été conviée, Berryblue ? » La dénommée Berryblue inclina le chef en élargissant son sourire avant de répondre d’une voix calme et posée comme toujours. Il faut dire que jamais personne ne l’avait jamais vu hausser le ton devant qui que ce soit. « Naturellement. Le seigneur Cooler était mon pupille au même titre que son cadet. Il est évident que je sois invité aux premiers rangs de la cérémonie, tout comme je l’ai été pour notre regretté Freezer. » Testament de la longévité de Berryblue, celle-ci avait en effet remplis le rôle de nourrice pour les deux fils du Roi Cold, l’aîné étant pourtant désormais vieux de pas moins de trois siècles. C’était néanmoins avec le plus jeune, Freezer, que cette dernière avait tissé les plus solides liens, allant jusqu’à remplir souvent le rôle de conseillère vers la fin de sa vie. La mort de l’Empereur Pâle, ou du moins la première, avait disait-on grandement endeuillé la Dame Bleue, qui s’était reclus du reste de l’Empire sans demander son reste. Les raisons de son absence au retour de son favori étaient inconnues, aussi Freezer n’avait-il sans doute pas pensé à faire appel à elle. Mais son frère aîné, qui se rappelait manifestement la sagesse de sa nourrice, a jugé bon de lui demander de reprendre du service à ses côtés.
« … Tu sais, si on m’avait dit que je vivrais assez longtemps pour assister deux fois à ce genre d’évènements, je ne l’aurais sans doute pas cru. »
Affirma Kikono d’une voix nostalgique. Il était vrai que l’espérance de vie des Démons du Froid tournait facilement autours des 1500 ans, aussi un père ne lèguerait ses biens à sa descendance qu’une fois par millénaire généralement. Et pourtant, c’est en l’espace d’une quarantaine d’années -une bagatelle- que deux des plus puissants membres de cette ancienne race se sont succédé. De quoi déstabiliser l’Empire à coup sûr. Néanmoins, certains pourraient y voir la chance de voir se lever une nouvelle ère au cours de leur existence, et c’était le cas de Dame Berryblue.
« C’est un insigne honneur et une chance inespérée, surtout quand on pense à leur longévité, oui. Au passage, saurais-tu me dire où se trouve le jeune maître ? »
Se demanda-t-elle alors qu’elle se demandait où il pouvait bien être après avoir manqué de le trouver dans la grande salle principale du palais ainsi que la salle du trône et même la salle de commandement, pourtant réputée pour être le terrain de jeu du belliqueux premier né.
« Oh, Sorbet m’a dit qu’il se préparait dans l’arrière-cour avec quelques-unes de ses... Ahem, doublures… »
En effet, à l’extérieur glacé du palais se tenait le prince pourpre dans l’habituel fauteuil volant qu’affectionnait la couronne. Devant lui se tenaient une vingtaine de ses copies conformes, les Métal Cooler, soigneusement rangés en ligne au beau milieu des jardins de givre du palais alors que l’un d’entre eux tenait un discours avec une ferveur mécaniquement vide d’émotion.
« … Voilà. Voilà qui je suis… Voilà ce que nous somme. Gloire à l’Empire Cold. »
Pourtant, à la fin de son allocution, celui-ci se vit disparaître dans une explosion de taille modérée née des rayons oculaires du tyran cyborg qui n’avait de toute évidence au vu de son air courroucé pas apprécié cette prestation, surtout à cause du fait que ce discours était sa propre création, et elle ne lui plaisait vraiment plus une fois dite à haute voix, provoquant l’ire du Démon du Froid contre son propre manque d’inspiration. A ses côtés se tenaient les frères jumeaux Abo et Cado, de vieilles figures de l’Empire, autrefois puissants et respectés, qui avaient tout simplement fait cavaliers seuls pour vivre dans l’hédonisme à la disparition de leur petit chef avant de recevoir eux aussi les nouvelles de l’intronisation du prochain Empereur. Ceux-ci sursautèrent à la destruction du Métal Cooler, se rappelant du caractère parfois plus qu’acerbe de feu le frère de leur actuel seigneur. « Non, non, NON ! Ça ne me ressemble pas ! Ce n’est pourtant pas bien sorcier de faire un simple discours ! » S’énervait l’Empereur en devenir, qui rageait de ne trouver un bon discours à présenter pour son inévitablement proche couronnement. Ce jour était le jour pour lequel il était né : le jour où il succèderait son père pour enfin prendre le pouvoir. Mais cet avènement, on le lui avait volé, alimentant la terrible frustration dont il comptait bien se débarrasser après toutes années. Mais pour cela, il fallait que tout soit parfait. Et la cérémonie ne pourra être parfait sans un discours mémorable ! Abo se hasarda à prendre la parole fébrilement de la voix la plus mielleuse dont il était capable. « Sauf votre respect, excellence, peut-être serait-il plus judicieux de faire appel à quelqu’un dont le verbe conviendrait à votre grandeur… Le seigneur Free- » Un seul regard noir de la part de son maître suffit à lui faire fermer son clapet. Cooler n’avait nullement besoin de hausser le ton pour se faire comprendre parmi ses sujets.
« Tu ferais mieux de t’abstenir de prendre la parole pour ce genre de remarque à l’avenir. Je ne suis pas Freezer. Ma noblesse nécessite la plus prodigieuse des allocutions. Ce moment doit être absolument parfait. Et pour cela, il faut que ce discours soit le fruit de mon propre esprit… »
D’un geste de main, Néo Cooler congédia les frères qui avaient visiblement manqué leur chance de s’approcher de leur seigneur. Restant dans l’expectative devant un autre de ses clones de chrome, Cooler regardait son propre reflet sur les courbes fines du visage de ce dernier. Il se demandait s’il n’allait pas bientôt gâcher cet instant ô combien important en cherchant cette utopique perfection. Il ne savait même pas réellement sur quel pied danser, n’ayant jamais assisté à un évènement de cette ampleur. Après tous, il n’avait pas daigné se montrer lors de la cérémonie de son petit frère, et il n’était pas encore né lorsque le tour de son père était venu. Perdu dans ses pensées, il fallu que le Grand Guédester, alerte, le prévienne de la présence d’un individu qui se cachait derrière une rangée de colonnades. Son intelligence artificielle veillait constamment à ce que personne n’approche son maître sans qu’il ne soit au courant pour éviter qu’un assassin quelconque comme celui que Freezer avait envoyé plus tôt puisse tenter un attentat à la vie du dauphin. Celui se redressa, peu alarmé par le niveau dérisoire de l’être qui se cachait de lui, avant de l’invectiver sèchement.
« Qui est là ? »
Des décorations du jardin se détacha une femme blonde au teint bleu dans la fleur de l’âge, et portant une robe élégante, mais tout de même révélant tout de même pas mal de peau, preuve de la résistance au froid que détenait son peuple. Il s’agissait d’une représentante visiblement distinguée Brench, sans aucun doute. Elle faisait définitivement partie de la cour, et semblait quelque peu intimidée, n’osant pas poser le regard sur l’auguste Démon du Froid cybernétique. « Mes hommages, ô seigneur Cooler. Veuillez m'excuser pour vous avoir suivi jusqu'ici... Vous ne vous souvenez peut-être pas de moi, mais- » Bien qu’elle n’avait pas exactement tort, il ne fallut néanmoins pas plus que quelques instants pour que Cooler se remémore de l’identité de cette femme et lui coupe la parole sans hostilité.
« Toi… Je me rappelle t’avoir déjà croisé. Et plus encore, je me rappelle à quel point il parlait de toi… Tu es la bienvenue, Camole. »
Dit-il alors qu’il posa son fauteuil pour mettre pied à terre, ce à quoi la femme, fit une révérence avant de se redresser avec un visage avenant qui allégeait naturellement l’air sérieux qu’arborait le cyborg. Oui, il connaissait Camole. La première fois qu’il l’avait rencontré, c’était à un des rares évènements mondains auxquels il avait participé. S’il ne se rappelait plus en quel honneur celui-ci était donné, il se rappelait que son fidèle bras droit et Capitaine de son Escadron Blindé, Sauzer, la lui avait présentée. Camole était la femme de Sauzer, et de ce que Cooler avait compris, ils semblaient beaucoup s’aimer l’un l’autre. Ces relations de mammifères avaient beau le répugner lorsque l’on rentrait dans les détails, il respectait le bonheur de son meilleur soldat et ami fidèle. Souvent, lorsque l’Escadron se racontaient de longues histoires pour agrémenter leurs longs voyages spatiaux entre les champs de batailles, Sauzer parlait de sa femme. De comment ils s’étaient rencontrés, ou comment ils avaient appris à s’aimer. Dore, malgré sa carrure de brute épaisse, était d’ailleurs très friand de ce genre d’histoires, qui endormaient littéralement Neiz. Repenser à son Escadron éveillait une certaine nostalgie dans le cœur métallique du maître du Grand Guédester. Camole repris la parole, surprise que le souvenir de leur rapide rencontre ait été conservé par le prince.
« Sauzer m’a aussi parlé de son service à vos ordres, seigneur. Mais plus que de votre force, il m’a fait part de votre rêve. Un rêve qu’il partageait lui-aussi. Jamais il n’a désespéré de vous voir prendre la place qui vous est due. »
Si les histoires de cœur de Sauzer pouvaient sembler barbantes pour le cœur de pierre du premier né royal, il ne pouvait décemment pas se plaindre de la loyauté de ce dernier. Innombrables furent les batailles qu’ils avaient partagées et les victoires qu’ils avaient célébrés au cours des décennies. Qu’était-il advenu de lui ? D’après les souvenirs du despote, il avait été vu pour la dernière fois alors qu’il tenta de faire face au Saiyan de la Terre avant que ce dernier ne l’envoie dans le décor. Ce n’était certainement pas suffisant pour le tuer, certes, mais Cooler ne se faisait pas de faux espoir : il avait sûrement été achevé par l’ennemi après que lui-même ait été envoyé rôtir dans les flammes du Soleil.
« Sauzer était sans doute mon plus loyal sujet et mon plus proche confident de son vivant. Son absence me peine, et bien que je n’aie pu y assister, je me doute de son sort funeste… Je suis… Désolé. »
Confia le seigneur, honnêtement endeuillé de la perte de son camarade. Mais pour lui qui se réveillait il y si peu de temps de sa torpeur, cette disparition était encore fraîche dans son esprit. Pour Camole en revanche, voilà plus dix ans qu’elle avait dû se faire à l’idée. Elle n’avait probablement plus de larmes à verser.
« Vous n’avez pas à l’être. Mon mari était un guerrier. S’il m’a donné son cœur, son âme, elle, était au service de votre destinée. Il aurait tout abandonné pour voir ce jour arriver... Je me suis dit que c’était mon devoir d’y assister… »
Affirma la veuve avant de baisser la tête. Décidemment, la fidélité du Capitaine déteignait sur son entourage. L’attention avait le mérite de faire plaisir au premier intéressé, qui lui fit signe de se redresser et de le suivre alors qu’il commença une promenade dans ses jardins, ce qu’elle fit.
« Mon Escadron Blindé comportait les meilleurs soldats que l’Empire avait à offrir. Chacun était un guerrier à part, sur tous les plans… Je dois t’avouer que c’est pour des hommes comme eux, comme Sauzer, que j’entretiens mon ambition... »
Dit-il à la membre de sa cour, qui haussa un sourcil, ne comprenant visiblement pas le sens de cet aveu.
« Pour eux ? Où voulez-vous en venir, Messire ? »
S’enquit-elle alors qu’ils arrivaient aux fontaines du palais où un liquide qui n’était certainement pas aqueux se déversait dans un grand bassin au centre duquel pose une statue imposante du non moins imposant Roi Cold.
« L’Empire Cold comporte nombre de combattants. Nos troupes sont diverses, et chacun trouve ce qu’il veut dans nos rangs. Des crédits faciles pour certains. De la gloire pour d’autres. Mais avec moi marchaient des soldats qui souhaitaient lutter pour un idéal. Mon idéal. Mon Empire. A partir du moment où ils m’offrirent leur vie, je ne pouvais plus faire machine arrière. »
Un sourire léger éclaircit alors le visage de Camole avant qu’elle ne reprenne la parole pour une simple remarque.
« … C’est assez cocasse. »
Néo Cooler haussa simplement une arcade sourcilière, s’arrêtant devant l’effigie de son père.
« Pourquoi donc ? »
« Pardonnez mon effronterie, Excellence, mais je ne m’attendais pas à de telles paroles de votre part. L’Empire Cold a toujours été dirigé par la froideur pragmatique de votre dynastie. A ma connaissance, aucun n’est allé jusqu’à admettre de tels sentiments pour ses troupes… »
Elle ne se trompait pas. Il était plus que rare qu’un Démon du Froid se permette de se montrer sentimental, et encore moins en public, au point où nombre d’autres peuples en venaient à les penser dénués de toute émotion en dehors des nombreuses formes du vice. De véritables démons aux sentiments aussi impénétrables que les plus solides des icebergs. C’était après tout la raison pour laquelle ils étaient nommés ainsi. Mais il ne fallait pas s’y tromper. Derrière leur façade de perfection se cachait des mortels. Des créatures qui pouvaient souffrir, rire et aimer. Et bien que le pouvoir ait peu à peu inhibé ces phénomènes pour ce qui est de la famille impériale, les fils de Cold étaient de chair et de sang comme tout le monde.
« Je viens d’une famille centrée sur les affaires, oui. L’Empire qu’elle gouverne n’est à ses yeux qu’une simple entreprise. La plus grande de l’Univers, certes. Mais ce n’était guère plus. En lieu et place de citoyens, nous avons des employés. Le pragmatisme a beau être de rigueur pour diriger, s’y cantonner amène la confusion des individus avec des valeurs, des nombres et des numéros. Une erreur à laquelle on ne prendra pas. »
Clama sèchement Cooler alors qu’il reprit son chemin, accompagné de la dulcinée de feu son second.
« Et c’est pour ça que vous n’avez pas été choisi par le passé ? »
A peine avait-il commencé sa marche que le futur Empereur se stoppa devant une autre statue, cette fois-ci de son malaimé frère Freezer, qu’il zieuta d’un œil mauvais. Evidemment, bien qu’il soit resté relativement peu de temps au pouvoir, il n’avait pas attendu pour commander une statue à son effigie au milieu de celles de ses prédécesseurs.
« … Tout juste. Mon père m’avait jugé trop tendre. Trop souple. Il avait trouvé ce malingre qui me servait de frère plus digne de prendre les rênes. Et on a pu voir où cette soi-disant qualité qui l’a rendu si digne a pu le mener. Sa psychopathie l’a rendu inapte à s’adapter à l’Univers autour de lui et l’a poussé droit dans la tombe. »
Il fit alors claquer sa queue sur le sol derrière lui, soulevant la fine couche de neige qui recouvrait le sol. Camole ne s’en étonna pas, sachant pertinemment que la relation entre les deux héritiers avait parfois frôlé le fratricide.
« Mais pas vous ? »
Cette question simple, en revanche fut assez pertinente pour calmer le tyran et lui tirer un rictus désabusé avant qu’il ne soupire, se retournant vers son interlocutrice…
« Hmm… Ma sagesse n’est pas absolue. J’ai commis des erreurs et pêché moi-même par arrogance ou par haine. Il faudrait être sot pour le nier. Mon absence forcée et prolongée de la politique en est la preuve. »
« Vous l’admettriez ? »
A cela, Cooler souffla un bref ricanement avant de répondre.
« Devant les membres de confiance de ma cour ? Certes. Mais le peuple, lui, doit avoir une totale confiance en moi pour mon projet. »
Le grand projet de sa vie. Tout le monde pouvait se targuer d’avoir un rêve, mais en dehors de ceux qui visaient bas, ceux qui l’atteignaient étaient bien peu. Et un mégalomane comme le prince Cooler ne pouvait que viser le firmament. Un rêve comme nul autre, qui sonnait aussi cliché qu’il n’était plein de sens pour Cooler. Un contrôle total sur l’Univers tout entier… Beaucoup pensent que sa dynastie revendiquait le titre d’Empereur de l’Univers depuis bien avant même que Cooler ne vienne au monde. Néanmoins, ce titre n’avait jamais été que poudre aux yeux lorsque l’on voyait les pratiques de son père.
« L’Empire Eternel… »
Souffla Camole songeuse alors que la mention de son plan étonna celui qui l’avait vu naître. En effet, Cooler rêvait d’un Empire éternel. Un Empire qui assurerait la pérennité de tous sous sa poigne. Soumettre l’existence à un joug ferme, mais sous un joug juste. Bien que les petits esprits estiment que là était le souhait de Cold et de Freezer par le passé, il n’en était rien. Ils n’étaient en finalité que des pirates, et le profit était leur seule importance lorsqu’ils prenaient d’innombrables vies puis revendaient les mondes qu’ils avaient vidés. Faire passer les planètes de mains en mains plutôt que de les maintenir… Détruire les civilisations au profit d’autres au lieu de les enrôler… Mettre à mal son propre potentiel… L’Empire Cold pouvait devenir plus. Il aurait dû devenir plus. Il aurait dû évoluer. Mais jamais son père ne voudrait entendre pareil discours.
« L’Empire Eternel, oui. Sauzer en a beaucoup dit, on dirait… Heh. Je devrais presque lui tirer les oreilles pour ça. »
Plaça ironiquement celui qui allait bientôt être couronné alors que se pressa la Brench d’excuser les secret-défense dévoilés par son regretté mari.
« Je vous demande de ne pas lui en tenir rigueur, Excellence. Il ne pensait pas à mal. Vous savez à quel point il vous appréciait… »
Le regard rieur du Démon du Froid suffit à lui faire comprendre qu’il ne le prenait pas mal pour un sou. Sauzer était un homme exalté, donc ce n’était pas réellement étonnant d’apprendre qu’il avait trop parlé. Peut-être était-ce là son plus grand défaut… Mais jamais il ne fut question d’écarter son patriotisme qui transpirait par tous ses pores. Il croyait dur comme fer en cet Empire Eternel, en un gouvernement qui tenait à ses acquis et se construisait dessus. Qui sait, peut-être qu’à l’heure actuelle où les autres Univers entraient en contact avec le Septième, si celui avait été uni sous une seule et même bannière, peut-être aurait-il pu faire front contre Auros et ses laquais pour l’annihiler. Et si quelqu’un devait diriger une telle force, cela ne pouvait être que Cooler, ne serait-ce que par droit de sang. Voilà ce en quoi croyait l’Escadron Blindé.
« Evidemment, ce n’était pas son genre. Néanmoins je devrais te demander de garder ce secret. Il y a des gens dans cet Empire qui ne sont pas prêts à entendre mes ambitions. »
Evidemment, son père avait centré tout l’Empire Cold autours des affaires. Qui pouvait savoir la réaction de ce dernier si Cooler décidait de but en blanc d’abandonner le business douteux avec la racaille, comme ces arrivistes de Heeters hypocritement invités à la cérémonie ? Peut-être que ce vieux renard se sentirait d’humeur à évincer son propre héritier pour assurer la pérennité de l’entreprise dont il était si fier… Un cas de figure qui ne plaisait franchement pas à Cooler. Si le sang de Freezer devait inévitablement couler, il valait mieux éviter de supprimer son propre père, ne serait-ce que pour l’apport de force qu’il représentait sur un champ de bataille, à une époque où le niveau moyen des gêneurs crevait le plafond et où les soldats peinaient voire échouaient carrément à tenir la cadence. Non… Il valait mieux le garder sous la main et amorcer peu à peu sa politique absolutiste. Camole, qui ne se doutait pas des pensées de son seigneur, se hasarda à prendre la parole.
« Bien sûr, votre Majesté. Au passage… Mon mari m’avait confié quelque chose avant sa disparition. Quelque chose qu’il aimerait que je vous remette au cas où il ait trouvé sa fin sur le champ de bataille. »
« Comment ? »
Elle alla chercher dans sa sacoche cossue un objet qu’elle tînt dans sa main avant de le présenter humblement à Néo Cooler, qui l’examina sous toutes ses coutures. Il s’agissait d’une dague enfermée dans un fourreau d’un métal à la teinte changeante, dont la poignée était faite du même matériau, sertis de gemmes aux couleurs chatoyantes. Le Démon prit le couteau pour le dégainer et admirer sa lame finement gravée. Son père le Roi Cold avait une certaine expertise dans le maniement des armes, bien qu’il n’en ait lui-même pas le besoin, et son savoir de la chose martiale avait été inculqué à ses fils. Ils savaient reconnaître la qualité de l’acier lorsqu’ils la voyaient. Et bien que le travail était fin, il allait sans dire que le forgeron qui avait travaillé à faire cette arme était un maître artisan de première catégorie. Mais au-delà de la valeur de présent, Cooler se rappelait où il avait vu cette arme pour la dernière fois, aidé par les archives que le Grand Guédester avait fait de sa mémoire lors de leur première union…
« C’est… Bien peu de choses. »
Bredouilla Camole, ignorant sans doute la signification de ce geste post-mortem. Cet arme était un cadeau de Cooler à son lieutenant. Une arme ouvragée forgée dans un des plus rarissime alliage que l’on puisse trouver. Le plus précieux des objets récoltés dans le butin de guerre de la première bataille qu’ils avaient partagé. Impressionné par les capacités de Sauzer, il avait gagné son respect lors des batailles qu’ils avaient mené sur une planète particulièrement féroce. Une chose qui était loin d’être simple, puisqu’il défia en duel -de son propre chef- le seigneur de guerre adverse qui pourtant affichait un niveau de puissance supérieur à celui du Brench. Mais il ne se démonta pas et tînt le choc alors que son sang tapissait le sol avant de sortir sa carte maîtresse et de trancher la gorge de l’arrogant chef qui avait baissé sa garde. Cooler aurait pu intervenir, assistant à la démonstration de la volonté de Sauzer, mais il n’en fit rien pour ne pas insulter son honneur. Ce jour était beau. L’Escadron avait mené un véritable carnage et, auréolé de gloire, conquit ce monde pour l’Empire. Le Prince s’en souvenait. Et le Capitaine aussi, manifestement. Il aurait pu vendre cette dague au plus offrant et gagner sans doute assez de crédit pour se payer une planète entière. Mais il préféra chérir ce souvenir où son seigneur avait montré foi en ses capacités. Tout comme lui-même avait foi en lui.
« Je… te remercie, Camole. J’en prendrais soin. »
Dit Cooler le faciès étrangement solennel. Il fixa le présent un instant, rengaina le couteau avant de retourner vers son fauteuil où il le posa et demanda à Camole un instant seul afin de faire ses derniers préparatifs. Il contempla le ciel bleu de sa planète natale avant de prendre une inspiration pour emplir sa poche de gaz d’air frais avant d’expirer longuement. L’inspiration lui venait… Il savait désormais à peu près où il devrait aller pour orienter son discours d’une manière à la fois plaisante et digne de lui… Repenser à ces moments nostalgiques lui rappelaient quelque peu, surtout après le tohubohu qui a suivit son réveil, pourquoi il se battait réellement… Pour qui il se battait réellement. * Heh… Même de là où tu es, tu comptes continuer à me faire avancer, hein ? Tu es cruel, l'ami... * Ce fut Berryblue qui le tira de cet instant de plénitude lorsqu'elle le rejoignit dans les jardins pour lui rappeler que l'heure tournait.« Il est bientôt l'heure, Jeune Maître... Votre père vous attends dans la salle d'armes pour faire les derniers préparatifs. »Et sans un mot, Cooler, monta sur son fauteuil et rentra à l'intérieur pour retourner auprès du roi retraité pour où il se vêtirait des atours impériaux et échangeraient sans doute quelques derniers mots avec lui avant d'apparaître aux yeux de tous pour le grand moment où tous les yeux seraient rivés sur lui.
Il allait avancer. Et l’Univers allait avancer avec lui. Pour l’aube d’un Empire Eternel. | | Age : 33 Date d'inscription : 01/06/2022 Nombre de messages : 52 Bon ou mauvais ? : Mauvais. Zénies : 1360. Rang : C TechniquesTechniques illimitées : Rayon de la Mort ; Psychokinésie ; Onde de ChocTechniques 3/combat : Disque de la Mort ; SupernovaTechniques 1/combat : Tornade de la Mort
| Sujet: Re: Les préparations finales ! L'aube d'une ère nouvelle ! [PV] Jeu 14 Juil 2022 - 14:56
Le grand jour était finalement arrivé. Le bâton que le roi Broly - ou fallait-il dire feu le roi - leur avait mis dans les roues avait enfin été éliminé ; l'empire était libre de reprendre le cours de son existence. De faire régner la terreur sur tout l'univers comme il l'avait toujours fait. Et cela passait tout d'abord par l'ascension de l'un de ses membres à sa tête afin d'en reprendre les commandes. L'identité de l'heureux élu était connue depuis longtemps ; ce n'était qu'une question de temps avant que les rumeurs et bruits de couloir ne cèdent leur place à une investiture en bonne et due forme. Une question d'heures, à ce stade.
Naturellement, nombre de leurs agents allaient et venaient en tous sens, s'attelant aux derniers préparatifs. Tout devait être parfait, et chacun d'eux serait mis à contribution pour arriver à ce résultat. C'était le moment ou jamais de prouver qu'ils étaient à la hauteur de leur prestigieuse armée. Leur réputation avait peut-être été mise à mal par les démêlés rencontrés avec les Saiyans, mais c'était de l'histoire ancienne désormais - et ceux qui auraient cru pouvoir se soustraire à leur autorité avaient été traités en conséquence. Au final, ce primate leur aura permis de faire le ménage parmi leurs hommes, de ne garder que ceux capables de rester même en des temps troublés - par peur ou par loyauté.
Debout au milieu de ces masses grouillantes, les dominant de toute sa hauteur, Cold y allait régulièrement de son petit commentaire pour encourager ceux qui avaient besoin de l'être ; leur rappeler ce qui était en jeu. Le simple fait de se trouver dans son ombre suffisait à donner des frissons à ceux qui passaient à sa portée - si bien sûr ils en avaient l'audace. Peut-être qu'il n'était plus l'ultime maillon de la chaîne de commandement, mais son autorité était aussi indiscutable qu'elle l'avait toujours été.
« Aujourd'hui est le jour le plus important de la vie de mon fils. Je ne tolérerai aucun incident. Est-ce bien clair ? »
Qu'ils soient en faute ou non, ses laquais devaient savoir qu'un faux pas entraînerait une sentence immédiate - et définitive. Ils pouvaient s'estimer heureux : Freezer n'aurait quant à lui même pas fait l'effort de les avertir. Nombreux étaient ceux à avoir déjà perdu un proche lors de ce genre d'événement, du camarade de promotion au membre de la famille - l'empire recrutait sans compter - ; ils savaient à quoi s'en tenir. Mais Freezer n'était pas là, plus maintenant, et c'était bien la raison exacte pour laquelle cette cérémonie pouvait avoir lieu. De son vivant, il n'aurait jamais permis que son frère reprenne sa place au sein de la famille ; qu'il monte sur le trône encore moins. Mais le sort funeste qui l'avait frappé - l'ultime preuve de sa faiblesse - lui avait ôté toute voix au chapitre.
Qu'est-ce que Cold était supposé faire ? Reprendre lui-même la place qui avait jadis été la sienne ? Ce serait mentir que de dire qu'il n'avait pas au moins considéré cette option, mais cela ne rimerait à rien. L'empire devait aller de l'avant, pas revenir en arrière. Même s'il avait encore de beaux siècles devant lui, il devait commencer à prévoir sa succession tôt ou tard, et le plus tôt serait le mieux - tant qu'il était encore à même d'exercer un rôle de conseiller et bras droit ; de révéler les ficelles du pouvoir. Et si son cadet n'était plus en mesure de recevoir ces leçons, et bien... Il devrait se contenter de ce qu'il lui restait.
Oh, Cooler avait fait beaucoup pour redorer son blason dernièrement. Pas au point de lui faire oublier les griefs qu'il pouvait avoir à son encontre, mais assez pour envisager la possibilité de lui donner une deuxième chance. C'était déjà beaucoup, considérant l'intransigeance qui courait dans la famille - qu'il avait lui-même transmis à ses fils et qu'il exerçait envers eux depuis leur plus jeune âge. Il n'admettait rien moins que l'excellence, et chacun d'eux l'avait déçu à plusieurs reprises. L'un plus que l'autre, évidemment ; Freezer, lui, n'avait rien fait pour justifier qu'il soit écarté de la chaîne de succession... Mais il n'était pas exempt de ses propres errements. En cela, son ainé pouvait lui être reconnaissant : si son frère n'avait pas fait descendre la barre de ses exigences, peut-être n'aurait-il jamais eu la chance d'un retour en grâce. D'une certaine manière, la médiocrité des uns faisait la gloire des autres. Et si Freezer trouvait quelque chose à redire à cette nomination... Et bien, il n'avait qu'à pas mourir, ce petit ingrat.
Non, Cooler n'était pas son premier choix, mais il était le seul qu'il lui restait. Et tant pis si cela devait vouloir dire le tordre et le plier de ses propres mains jusqu'à ce qu'il soit enfin son digne héritier, façonné à son image. N'était-ce pas le devoir d'un fils que de répondre aux attentes de son père ? Le sien avait passé bien assez de temps à faire ses caprices ; il allait à présent lui falloir marcher dans les pas de sa vénérable lignée, qu'il le veuille ou non. Mais tout d'abord, il convenait de formaliser sa nouvelle position - de le mettre là d'où il ne pourrait s'échapper. Son voyage avait été long ; puisse-t-il en avoir bien profité. Désormais, son chemin serait tout tracé.
C'est avec cette idée en tête que l'ex-empereur partit à la recherche de sa progéniture, non sans s'être assuré une dernière fois que chaque larbin qu'il croisait était utile à quelque chose. S'ils ne servaient à rien en un jour aussi crucial, à quoi bon les employer ? Ne pas manquer de moyens ne voulait pas dire qu'il était prêt à nourrir des bouches superflues. Assez peu d'entre eux s'avéraient d'une quelconque utilité sur un champ de bataille - si ce n'est dans la force du nombre - pour en plus se permettre de se tourner les pouces en-dehors.
Par chance, il n'eut pas à chercher longtemps, cette chère Berryblue - une alliée de longue date, l'une des rares à avoir sa confiance - se chargeant de lui ramener son enfant à la salle d'armes où il avait pris place pour l'attendre. Les bras dans le dos, c'est avec une solennité certaine qu'il l'accueillit au milieu des nombreux trophées que comptait son armurerie, allant des armes les plus primitives aux découvertes avant-gardistes de planètes surévoluées. Cold s'était fait un devoir de connaître - et si possible, de maîtriser - les manières de nuire que tous ces peuples étaient arrivés à mettre au point ; de comprendre de quelle manière ils entendaient se faire la guerre les uns les autres. Nuire était un art, et il en avait fait son domaine d'expertise. L'artillerie de l'empire pouvait lui en être reconnaissant : sans cet intérêt prononcé de sa part, leur armement serait certainement plus rudimentaire qu'il ne l'était désormais.
« Ah... Te voilà enfin. » l'accueillit-il le sourire aux lèvres ; des mots qu'il se souviendrait peut-être avoir entendu avec un timbre bien moins tendre par le passé. Rien de ce qu'il faisait n'était jamais assez bien ; il ne venait jamais assez vite, ne frappait jamais assez fort. Cette légère différence d'intonation signifiait à elle seule que la manière qu'il avait de le percevoir avait changé - ou, à tout le moins, qu'il daignait le prétendre ; dans un cas comme dans l'autre, c'était un privilège, le connaissant. « J'ai ouï dire que tu apportais la dernière main à ton discours. Es-tu arrivé à un résultat satisfaisant ? »
Évidemment, la répétition qu'il avait mis en scène avec ses clones n'était pas passée inaperçue, même si personne n'avait osé s'approcher de trop près - que ce soit par respect ou, là encore, par crainte. Ces répliques robotiques continuaient de mettre mal à l'aise quantité de soldats, même s'il y avait désormais une version de lui en chair et en os pour les contrôler. Comment leur en vouloir ? De quelques immenses foulées, le roi se rapprocha de son héritier, faisant trembler le sol sous son poids. Même dans sa quatrième forme et à bord de son siège de flottaison, Cooler ne lui arrivait pas au visage, même s'il eut la délicatesse de ne pas se rapprocher suffisamment pour le plonger dans son ombre. Après tout, le but de cette journée n'était-il pas de l'en faire sortir ? D'une poigne de fer, celle-là même dont il avait dirigé son organisation toutes ces années durant, il lui agrippa l'épaule dans un geste qui se voulait très certainement paternel. Néanmoins, il était difficile d'ignorer qu'une main aussi immense pouvait tout aussi facilement broyer tout ce sur quoi elle se refermait. Que la cérémonie soit imminente n'allait pas l'empêcher de procéder à quelques dernières vérifications, juste pour s'assurer qu'il ne faisait pas fausse route encore une fois. Sans rien perdre de son apparente bienveillance, il reprit :
« Comment te sens-tu ? Es-tu prêt à prendre la place qui te revient de droit ? »
| | Age : 25 Date d'inscription : 24/01/2020 Nombre de messages : 108 Bon ou mauvais ? : Mauvais Zénies : 500 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Auto-Réparation / Rayon de la Mort / Déplacement InstantanéTechniques 3/combat : Supernova / Buster verroulliéTechniques 1/combat : Machinery Rain
| Sujet: Re: Les préparations finales ! L'aube d'une ère nouvelle ! [PV] Dim 28 Aoû 2022 - 4:42 « Ah, te voilà enfin… »
Combien de fois Cooler avait-il entendu ces mots de la bouche de son père, la plupart du temps chargé de reproches ? Combien de fois était-il rentré de ses batailles pour être accueillis par des sermons ? Tous les pères avaient des exigences pour leurs progénitures, et toute son enfance, le prince pensait y répondre au fur et à mesure qu’il grandissait, démontrant sa force dès qu’il le pouvait. Mais ce qu’il ne comprenait pas à cette époque, c’était qu’on ne lui reprochait pas une incapacité physique, mais plutôt une certaine mentalité… Un guerrier était né au milieu des politiciens. Un conquérant né, dont le rôle était de diriger, et non pas de faire affaire. Une position trop primitive, jugeait son propre père.
« J’espère ne pas t’avoir trop inquiété par ma brève absence, papa… »
Et juger, ça, il savait faire… Les démons du froid sont la plus noble des espèces à fouler du pied l’Univers… Et en tant que plus nobles d’entre eux, les Cold devaient se tenir presque au-dessus des affaires des pauvres mortels. C’était les pièces remplaçables de l’Empire que l’on devait envoyer au front, pas ses plus illustres figures. Ces opinions allaient bon train sur la planète Freezer… Que d’imbécilités ! Ces mots reflètent une ignorance totale du champ de bataille, ce ne sont que des excuses pour justifier la paresse, voire la couardise des démons du froids devant la chose martiale ! Le standing, l’excellence et l’impression n'étaient que les façades d’une gouvernance qui se reposait sur des lauriers en décomposition… Et cet avis, Cooler était peut-être le seul à penser cela au sein des hautes sphères impériales. Cela ne pouvait pas continuer de cette façon. Il devait changer cela…
Et pour empêcher l’insalubrité d’élire domicile au sein de l’Empire définitivement, le cyborg allait devoir la jouer finaude un certain temps en établissant des bases solides, sur un discours de taille. L’inspiration que Camole lui redonna su lancer le tyran dans sa rédaction au moment-même où il s’adonnerait à la discussion avec son paternel, qui s’enquit justement de l’avancement de son speech, ce à quoi le prince se mit à sourire. Evidemment, son père s’était aperçu de son manège avec les Métal Cooler. Il faut dire que leur métal chromé n’était pas fait pour la discrétion, bien au contraire. Le fils répondit ainsi au père d’une voix posée.
« Cela va de soi. Le discours est en cours de rédaction finale dans mon propre système d’exploitation. Le temps que j’enfile mes atours impériaux, il sera complet et je n’aurais plus qu’à le réciter. »
Evidemment, cela était possible grâce au lien unique qui liait sa conscience au superordinateur du Grand Guédester. Dans un sens, on pourrait même dire que les systèmes de l’Etoile de Métal ont pleinement été intégrés dans la conscience du dauphin bientôt couronné. Les serveurs du satellite n’avaient aucun mal à faire tourner un bête bloc note, eux qui se chargeaient de la maintenance de cette complexe structure spatiale. Le Roi s’approcha du fils, cachant la lumière centrale de la pièce pour poser sa main sur l’épaule de celui qui allait le succéder dans quelques instants. Sa paume peinait presque à tenir sur l’épaule réduite de Cooler, qui ne se laissa pas décontenancer par ce fait là.
C’était un coup de pression à peine dissimulé derrière un faux semblant paternel comme son père avait l’habitude de lui faire avant que ne vienne au monde cette peste de Freezer. Seule la piétaille tombait dans le panneau, cela allait sans dire. Mais cela faisait partie du jeu pour un héritier. N’importe qui de sensé ne laisserait pas quelqu’un de mentalement faible lui succéder à un poste auquel il tient, qu’il soit de son sang ou non. Un test juste avant le grand moment était à prévoir, et Cooler n’eut pas de mal à garder son sang-froid. La deuxième forme de restriction est grande, certes, mais c’était loin d’être le plus effrayant des aspects des démons du froid. Le démon à la gemme de saphir se rappelait de la taille démentielle qu’il avait pu prendre lorsqu’il tenta son baroud d’honneur contre les deux Super Saiyans, et aussi douloureuse que cette expérience fut, elle lui montra bien que même s’il était grand comme une montagne, il ne pouvait pas se mesurer aux poids lourds de l’Univers sans la force qui doit aller avec. L’intransigeant monarque s’enquit donc de l’état de son fils, s’il se sentait apte à reprendre les rênes.
« Je me sens on ne peut mieux… Je suis né pour un jour comme celui-ci. Il va sans dire que je suis prêt. »
Oh que oui, il avait attendu ce moment de pied ferme. Il fallait dire qu’il nourrissait de grandes ambitions depuis toujours, et ce même après son évincement de la course au trône. Plus d’une fois, alors qu’il poussait ses limites dans de draconiens entraînements, il avait pensé à reparaître auprès des siens pour les subjuguer par la force brute. Freezer n’était pas un problème à l’époque, mais s’occuper de son père par le poing, voilà une tout autre paire de manche. Il s’imaginait bien pouvoir le surpasser avec le temps, mais au moment où il s’était rendu sur Terre, il n’arrivait qu’à dépasser la force limitée de la forme de prédilection du Roi Cold. Autant dire que s’il lui prenait l’envie de déchaîner ses autres apparences, le combat qui aurait eu lieu lors de son coup d’état rêvé aurait très vite dégénéré… D’où son souhait inhabituel chez les Cold de repousser ses propres limites physiques. Quoiqu’il en soit, ces idées-là appartenaient au passé ! En ce jour glorieux, c’étaient les festivités qui devaient battre leur plein. Et bonne nouvelle, la rédaction ultra rapide facilitée par son intelligence artificielle intégrée était achevée.
« Ne t’en fais pas, papa. Je sais déjà ce que je vais dire. Des systèmes entiers seront pendus à mes lèvres, je sais bien que je dois tenir un discours digne de ce nom… »
Dit-il alors qu’il se soustrayait à la main de son père en descendant de son fauteuil volant. D’un simple regard il intima les serviteurs silencieux qui longeaient les murs de la salle de lui apporter le nécessaire de cérémonie, ce qu’ils s’empressèrent de faire en ouvrant l’armoirie impériale dans la pièce d’à côté. Leur laissant le soin de dépoussiérer ces babioles glorifiées, Cooler parut pensif avant de faire quelques pas, faisant le tour de la pièce. Son accès aux services de sécurités du palais étant sans limites, il savait à peu près qui était présent pour assister à son grand moment… Et qui ne l’était pas.
« Je n’ai pas eu de nouvelles de la part de nos nouveaux alliés, en revanche… Tu sais, ceux qui étaient présent durant le conseil de guerre ? Enfin, je n’attendais pas grand-chose de la loyauté des laquais de Freezer… Seuls les plus faibles restent à nos pieds pendant que les plus puissants se sentent pousser des ailes. »
N’était-ce pas toujours comme cela ? Le laquais de basse catégorie n’a pas d’ambition et se contente de peu du moment qu’il y trouve son compte. Le laquais enorgueilli par ses hauts-faits, lui, s’enfle d’arrogance, et à la moindre occasion, mordra la main qui le nourris dans le vain espoir de manger plus. Les vrais compagnons, quant à eux, se font hélas bien trop rares… Joignant les bras dans son dos, Cooler ferma les yeux. Si n’importe qui pouvait se dire qu’il était en train de réfléchir, il sondait en réalité les données internes de l’Empire pour situer les quelques figures réputées de l’Empire à l’heure actuelle, notamment le Docteur Rellum ou le Roi Lava. S’agissant maintenant de dignitaires, il était plus que de bon ton de venir voir l’intronisation de leur nouveau maître !
« Mmmh… Aux dernières nouvelles le Dr. Rellum serait toujours plongé dans ses recherches et j’imagine que son cabot mal dressé le colle encore aux basques. J’ai d’ailleurs cru comprendre que Lava était même introuvable, lui et ses hommes. Mais heureusement pour nous, ce n’est pas le seul. »
Oh que non, puisque les données qu’il avait trouvées contenaient une information précieuse confirmées, pour laquelle il n’avait entendu jusque là que rumeurs et ragots.
« Les rapports de nos espions semblent confirmer la disparition du Roi Singe… Et au même moment, c’est à mon tour de prendre la succession… Ce n’est pas un hasard. »
Encore une fois, tout se passait encore mieux que prévu. Absolument tout allait dans son sens, et même ses ennemis disparaissaient d’eux-mêmes ! La chance ne pouvait être seule responsable de ces évènements aussi surprenants que salvateurs ! Il n’avait besoin de rien faire ! Freezer meurt, Broly s’évapore, l’Alliance Maléfique s’effrite plus fort encore après sa débâcle pitoyable et les Terriens, visiblement, venaient jusque sur ses terres pour parlementer et débuter ce qui semble être de cordiales ententes ! Et tout ça presque sans que Néo Cooler n’ait à lever le petit doigt !
« Mon arrivée au pouvoir est placée sous le signe de la providence. Cet avènement marquera une nouvelle ère de prospérité et de victoires pour notre clan, comme ce fut le cas en ton temps ! Et tu seras aux premières loges pour assister à ce renouveau ! »
Déclarait le cybernétique prince avec un large sourire aux lèvres, regard rivé sur le plafond de verre au-dessus de leurs têtes en étendant ses bras dans une gestuelle théâtrale avant de pousser les rires sardoniques typiques que sa dynastie affectionnait tant.
« Ce serait donc plutôt à moi de te le demander, papa… »
Il baissa alors ses yeux pour les poser dans les pupilles écarlates de celles de son géniteur, un sourire en coin triomphant ponctuant sa phrase. « Es-tu prêt à marcher à mes côtés vers ce nouvel âge ? » | | Age : 33 Date d'inscription : 01/06/2022 Nombre de messages : 52 Bon ou mauvais ? : Mauvais. Zénies : 1360. Rang : C TechniquesTechniques illimitées : Rayon de la Mort ; Psychokinésie ; Onde de ChocTechniques 3/combat : Disque de la Mort ; SupernovaTechniques 1/combat : Tornade de la Mort
| Sujet: Re: Les préparations finales ! L'aube d'une ère nouvelle ! [PV] Mar 6 Sep 2022 - 5:44
Le chemin menant jusqu'au trône était long et tortueux. Tout au long de celui-ci, Cold avait eu le loisir d'apprendre à connaître son fils plus qu'il ne l'avait fait jusqu'alors. Sans l'avoir intégralement renié - ce qui, dans leur cas, aurait équivalu à une peine de mort : s'il était à ce point indigne de lui, pourquoi le laisser vivre ? -, il s'était assuré qu'il sache que jamais il ne prendrait sa suite ; qu'il n'aurait aucun rôle à jouer dans l'affaire familiale. Les choses avaient changé. Certes du fait de tragiques circonstances, mais aussi parce que Cooler lui-même était un successeur plus légitime qu'il n'aurait pu l'être à une époque - et, dans tous les cas, le seul qu'il ait encore sous la main désormais. Quand bien même ce devait être partiellement dû à sa nouvelle condition, il aimait croire qu'il s'était aguerri également ; était revenu mûri de ses différentes aventures et de son tête à tête avec la mort. Que ce n'étaient pas les seuls effet d'une « mise à jour » inopinée.
L'ex-empereur aurait aimé dire que c'était son but en l'écartant du pouvoir, mais s'il n'excluait pas la possibilité que son exil - finalement tant imposé que volontaire - soit formateur, il en avait principalement décidé pour éviter de l'avoir dans les pieds. Il ne s'attendait ni à de tels résultats, ni à ce qu'ils viennent aussi rapidement - mais était agréablement surpris, quand bien même il était difficile d'accepter qu'il partage dorénavant une existence fusionnelle avec un vulgaire ensemble de puces et de circuits. Évidemment, le roi ne se sentait pas coupable - ce n'était pas dans son tempérament ; il l'avait écarté pour son bien et n'était pas maître des conséquences -, mais il y avait matière à se demander ce qu'il en aurait été si ce fameux « Grand Guédester » n'était pas entré dans sa vie. Une liaison - une connexion - dont son fils ne semblait pas vouloir se départir, bien qu'il possède à nouveau un corps de chair et d'os depuis quelques mois. Étrange. Sans doute son ainé avait-il un certain respect à l'égard de cette chose, pour l'avoir maintenu en vie quand nul autre n'en était capable, mais cela n'empêchait pas qu'elle ait fait son temps désormais. Qu'elle retourne donc dévorer des planètes - de préférence autres que les leurs - et laisse leur lignée en paix.
Mais si suspicieux qu'il soit de leur relation, Cold avait vu dans ce parcours l'occasion de réapprendre à le connaître - lui, « l'homme » qu'il était devenu, et pas l'enfant immature qu'il était encore quand il l'avait envoyé au loin. Chaque jour était prétexte à cerner un peu mieux ce qui le séparait de Freezer, et les nuances qu'il devait introduire dans leur relation dans l'espoir de la rendre aussi durable que celle qu'il entretenait avec feu son cadet. La manière qu'il avait de s'adresser à lui - infiniment plus familière, là où son frère préférait une déférence qui confinait parfois à l'hypocrisie - n'en était qu'un exemple parmi tant d'autres. Et si le patriarche n'appréciait pas forcément toutes ces différences, il faisait l'effort de n'y voir que cela plutôt que de comparer sans cesse l'un à l'autre ; de s'y habituer, ne serait-ce que pour la pérennité de leur organisation, car c'était encore le plus important dans tout cela. En somme, de se faire à l'idée qu'il n'était pas juste un remplacement, que ces « changements » faisaient partie de sa personne. Du futur Empereur de l'Univers.
« Bien. » finit-il par dire lorsqu'il lui confirma que son discours était en phase de finalisation - se faisant violence pour ne rien dire quant au fait qu'il le sous-traite à ses programmes internes. Mieux valait voir cela comme un aspect pratique de sa nouvelle situation que comme une preuve supplémentaire que l'intelligence artificielle l'avait encore sous contrôle. Sans être aussi sceptique que feu Freezer, Cold n'était pas sans tenir à l'œil les signes d'un potentiel soulèvement, que le Cheval de Troie cybernétique que son fils serait alors en ait conscience ou non. Mais quel autre choix avait-il que de prendre ce risque ? « Ce n'est de toute façon qu'une formalité. Néanmoins, il peut y avoir du bon à donner immédiatement le ton pour qu'ils sachent de quoi ton règne sera fait. »
À supposer que ce soit possible en le rédigeant de cette manière. S'il n'était pas ignorant en matière de technologie, visitant régulièrement leurs laboratoires et insistant pour comprendre ce qui y était fait - il fallait bien qu'il occupe sa retraite -, il admettait sans mal n'être qu'un amateur à côté du personnel dédié. Toutefois, même eux s'étaient avérés incapables de comprendre exactement comment fonctionnait cette symbiose, trop avancée même pour leurs esprits brillants ; ce n'était pourtant pas faute de les avoir motivés comme il se doit.
Non content de garder son sang-froid même face à la pression paternelle, Cooler réaffirma sa volonté de monter sur le trône - d'y consacrer sa vie entière. Si Cold doutait quelque peu qu'il soit né pour cela, pour l'avoir lui-même mis au monde, il n'en était pas moins rassurant de le voir aussi investi. Cela ne voulait pas nécessairement dire qu'il possédait toutes les compétences pour remplir ces fonctions - du moins pas sur la durée -, mais une telle motivation le rendrait d'autant plus enclin à les acquérir. Quant au reste, ce serait à lui de pallier à ses lacunes le temps qu'il s'en débarrasse. C'était là tout l'intérêt de le laisser prendre le relais alors qu'il était encore en vie, pour pouvoir le guider dans ses premières décisions - et partir l'esprit tranquille quand viendrait le temps. Autant d'étapes par lesquelles il était déjà passé avec Freezer, et qui promettaient d'être sensiblement plus laborieuses dans le cas présent ; Cooler ne partageait pas ses manières, entre autres, même si leur récente rencontre avec leurs partenaires du moment avait révélé un talent aussi certain qu'inespéré pour les jeux de pouvoir. Qui sait ? Peut-être cela se passerait-il mieux qu'il n'osait l'envisager.
Contrairement à ce qu'en disait son successeur, il savait aussi bien que lui que ce jour n'aurait jamais dû arriver - qu'il n'aurait pas lieu si son frère, l'héritier désigné, ne s'était pas accoquiné avec les mauvaises personnes. De surcroît, cela n'aurait pas automatiquement signifié que son père se serait rabattu sur lui, tant ils s'étaient quittés en mauvais termes il y a des décennies de cela. Le simple fait que cela se soit produit envers et contre tout était un petit miracle en soi. La chance d'une vie, plus encore que d'être sauvé par un gigantesque appareil autonome dérivant au hasard dans un cosmos vide et froid. Cette opportunité, c'était lui qui la lui offrait ; fut-ce après avoir toujours laissé entendre qu'il n'en serait rien, Cold espérait que l'intéressé ne l'oublierait pas. Ni cela, ni son obédience. À ce sujet, il était justement question de leurs renforts, qui s'étaient apparemment volatilisés.
« Ça n'a pas d'importance. » déclara-t-il, bien qu'il pinçât les lèvres au préalable. « Nous n'avons pas besoin d'alliés fqui ne sont pas capables de tenir leurs engagements. Nombreux sont ceux à nous avoir quittés après la mort de ton frère... Plus nombreux encore sont ceux à n'avoir franchi la porte du vaisseau qui les ramenait chez eux. »
Les contrats qui liaient un combattant à l'empire Cold - nom toujours utilisé couramment, même après des décennies aux mains de son descendant - ne comportaient pas de date d'expiration. Il était apparemment temps de rappeler que ce n'était pas sans raison. Certes, une partie de leurs soldats n'avaient pas choisi de l'être et pour eux encore moins, mais détail que cela.
« Rellum a toute ma confiance. Je suis persuadé qu'il est enfermé dans l'un de ses laboratoires et n'en sortira qu'après avoir terminé son projet du moment. Je ne t'apprends rien en disant que je n'accorde pas facilement ma clémence, mais il nous a suffisamment rendu service pour que nous le laissions parfois s'occuper de ses propres travaux... D'autant qu'il ne manquera pas de nous en profiter si cela devait nous être d'un quelconque intérêt. Quant à Lava... » Son expression se fit instantanément un rien plus pincée. « S'il a profité de ce sur quoi il œuvrait pour nous fausser compagnie, il a tout intérêt à ce que ce nouvel univers soit assez grand pour que l'on ne retrouve jamais sa trace. »
Malgré le fait que le brûlant monarque se soit également illustré à différentes occasions, le fait qu'il provienne d'un autre univers et qu'il leur soit diamétralement opposé l'incitait à la méfiance. S'il avait profité de leur financement pour mettre au point un moyen de le ramener et qu'il était parti sans leur faire part de sa trouvaille... Oui, il avait tout intérêt à prendre de l'avance. Que cet Auros - à qui il devait indirectement leur tragédie familiale provienne lui aussi d'un autre univers n'incitait pas à faire preuve de plus de complaisance, loin s'en faut. Tout bien considéré, ce nouveau régime était peut-être propice à faire le ménage dans leurs rangs, pour ne plus garder que ceux sur qui ils pouvaient compter réellement. Même dans l'espace, il était de bon aloi d'arracher la mauvaise herbe. Et en matière de jardinage, l'absence soudaine du Super Saiyan Légendaire leur tirait également une fameuse épine du pied.
« Effectivement, ils m'en ont déjà fait part. » C'étaient après tout ses espions, avant d'être ceux de l'empire. Venir l'avertir en premier tenait davantage du réflexe que d'une quelconque intention de bafouer la hiérarchie, fut-elle encore officieuse avant la cérémonieuse. Il ajouta, sourire aux lèvres : « J'ai d'ailleurs cru bon d'indiquer que nous étions très touchés par sa disparition. »
Pas de la manière dont cette formule pourrait prêter à le croire, mais cela, les médias n'avaient pas besoin de le savoir. Puisque Broly avait tenu à ce qu'ils soient « alliés », ce n'était que très naturel qu'il déclare ce qu'il pensait de cette information préoccupante... Et contribue à la répandre à travers la galaxie. N'auraient-ils pas ainsi plus de chances d'avoir des nouvelles, si quelqu'un savait quelque chose ? Non content d'exprimer ses craintes, il avait également fixé une récompense pour toute information utile, de manière à être le premier au courant si le Roi Singe devait refaire surface. Ce avant même son propre peuple, dont les « services de renseignement » - c'était déjà un bien grand mot - n'avaient jamais été brillants. Que l'on ne vienne pas dire qu'il ne prenait pas soin de ses compagnons d'armes. Mais effectivement, cette triste perte tombait à point nommé. Il espérait simplement que ce ne soit pas un stratagème ou qui sait quelle autre ruse de leur part pour les pousser à l'erreur - même s'ils n'avaient rien à se reprocher en l'état. Au moins ne risquaient-ils pas de voir ce simien dégénéré s'inviter à la fête sans s'être annoncé, et c'était déjà plus qu'il n'aurait cru pouvoir en demander. La roue était en train de tourner - et dans leur direction, celle qu'elle n'aurait jamais dû quitter. Ce n'était qu'un juste retour des choses, finalement. Un retour à la normale.
Alors oui, au milieu de tout cela, il pouvait bien laisser à Cooler son moment d'allégresse - et même une partie du crédit. C'était après tout lui qui allait devenir le nouveau visage de leur société : quels que soient les jalons qu'il allait pouvoir poser, tant envers les Saiyans que tous leurs autres détracteurs, ce serait à son fils de construire par-dessus. Bras croisés, il dut admettre trouver quelque chose de contagieux à cette exaltation, son sourire ne l'ayant pas quitté depuis qu'il avait fait son apparition. N'était pas Freezer qui veut, certes, mais par certains aspects... Peut-être y avait-il aussi du bon à ces fameuses différences.
« Évidemment. » répliqua-t-il donc, considérablement plus sobre - mais il n'était pas besoin de plus. Dans un mouvement suffisamment brusque pour faire claquer sa cape, il braqua la main dans la direction des laquais absorbés par les derniers préparatifs. « Vous ! Parez-le de ses attributs ! L'heure approche. Il ne sera pas dit que mon fils n'a pas pu porter fièrement nos couleurs le jour de son couronnement ! Me suis-je bien fait comprendre ? »
Le jour où l'Empire renaissait de ses cendres ; où l'Univers se remettait à trembler. Ses Maîtres étaient finalement de retour.
| |
| Sujet: Re: Les préparations finales ! L'aube d'une ère nouvelle ! [PV] | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|