Deux frères innocents

Il était une fois... dans une époque lointaine, deux jumeaux descendant d'un être légendaire avait vu le jour. Shallot et Giblet, tel était le nom de ces deux frères au destin trouble...
Notre récit commence à une période où les Saiyans au cœur pur et les Saiyan maléfique se bataillaient encore entre eux pour éliminer ce qui restait du camp adverse, une chasse entre individu de la même race... Une guerre de camps qui allait durer un sacré temps...

Bien loin de tout conflit, au fin fond de la planète autrefois nommé Sadala dans l'univers 7, existait un fort caché. Dans celui-ci vivait deux enfants se ressemblant comme deux gouttes d'eau, en dehors de leur caractère, rien ne pouvait différencier le duo. Le duo se débrouillait en majorité seuls, mais de temps à autre... des saiyans loyal à l'héritage du légendaire Yamoshi venaient à la rencontre des deux jeunes enfants pour prendre de leurs nouvelles, leur apporter de quoi manger et parfois même... leur apprendre quelques choses qui pourraient leur être utile plus tard...


Le soleil se levait encore une fois sur la planète des Saiyan appelé Sadala. Me levant de mon lit poussiéreux, j'observais mon frère entrain de dormir. Le voir dormir tranquille me faisait sourire, pour moi, même si le monde autour de s'écroulait, tant que j'avais mon frère je serais toujours prêt à continuer à vivre ! Mais le regarder dormir et penser à ça n'était pas vraiment dans mon programme ! Le secouant alors, j'essayais de réveiller mon frère.

"Giblet ! Giblet ! Réveil toi ! Allons manger un truc et après allons voir Arico ! Je suis sûr qu'il va nous apprendre un truc aujourd'hui !"

Surexcité, je l'attendais pour descendre allez voir Arico dans la salle de repos de cette grande maison qu'on appelait "le Fort".

Depuis tout jeunes, Shallot et Giblet étaient fondamentalement différent. L’un était toujours hyperactif tandis que l’autre était toujours lent pour se bouger. Le frère jumeau de Shallot dormait tranquillement lorsqu’il entendit son frère le réveiller pour qu’ils aillent voir Arico, afin que celui-ci leur apprenne quelque chose.

Arico était l’une des personnes qui s’occupaient d’eux depuis que leurs parents étaient morts au combat. Ils avaient insisté pour celui-ci les forme au combat, n’ayant plus envie de perdre des proches sans n’avoir rien pu faire. Si Shallot n’avait pas insisté comme d’habitude, ils n’en seraient pas là aujourd’hui, d’ailleurs.

Ils vivaient dans un fort caché de tous, et seuls les Saiyan Bienveillants y avaient accès. Si une personne non-autorisée survolait les lieux, elle n’aurait rien vu d’autre qu’un fort lugubre. Car après tout, c’était à cela que ressemblait les lieux. Les Saiyan n’avaient pas pris la peine de rénover les lieux afin que personne ne se rende compte qu’ils s’y cachaient. De toute façon, le fort était éloigné de tout, ce qui arrangeait tout le monde. La technologie n’existait pas à cette époque et la détection de Ki n’était pas connue des Saiyan, ce qui les camouflaient bien mieux.

‘’Oh, bordel….Shallot, tu veux pas faire une pause ?’’

Giblet se leva tout de même, l’air un peu patraque. Après tout, ils n’avaient sûrement pas de temps à perdre. Qui sait lorsque les Saiyan Malveillants allaient revenir les attaquer.
‘’Allons-y, je commence à en avoir de refaire toujours la même chose, de toute façon.’’

Giblet était vêtu d'une tunique blanche qui commençait à se salir, dû au fait qu'ils n'avaient pas vraiment la possibilité de se changer. Les Saiyan n'avaient pas prévu d'héberger des petits enfants.

J’étais surexcité à l’idée d’aller voir Arico au point de forcer le réveil de mon frère Giblet, lui souriant alors après sa remarque, je dévalais à toute vitesse ces escaliers froids et lugubres afin de rejoindre le Hall. Arrivant donc dans le Hall, je regardais de gauche à droite mais je ne trouvais pas Arico, n’était-il pas encore arrivé au fort ? Ou alors il était ailleurs dans le fort ? J’allais devoir mener ma petite enquête à ce sujet à l’aide de mon frère !

“Allons-y Giblet ! Trouvons Arico !”

C’est ainsi que débute une enquête de quelques minutes afin de le trouver ! La première zone de recherche fut une gigantesque salle à manger où se trouvait une dizaine de petites tables équipées avec une à deux chaises. Fouillant sous les tables et les chaises, je ne trouvais rien au sujet de Arico, il n’était pas dans cette pièce pour sûr ! Il est temps de passer à la salle suivante : une réserve de nourriture où Giblet et moi avons l’habitude de nous diriger à notre réveil pour manger un ou deux gigots de viande pour assouvir notre faim matinale. C’était une grande pièce un peu plus froide que les autres où de grands sacs étaient disposés avec plusieurs armoires de pierres et autres meubles manufacturés avec les roches des alentours. En entrant dans la réserve, mon estomac gargouilla lorsque je sentis l’odeur de la viande fraîchement cuite. Fonçant en direction de l’odeur, j’y trouvais 4 gigots disposés par pair, il était évident que c’était l'œuvre de Arico qui avait fait cuir les gigots et les avait disposés pour que Giblet et moi puissions manger chacun 2 gigots. Souriant en me rendant compte de ça, j'apportais à Giblet les deux gigots qui lui étaient réservés, puis je pris ceux qui m’étaient réservés et commençais donc à les manger.
Désormais rassasié, il était temps de continuer les recherches, mais je ne savais pas où aller pour la suite. Me retournant vers mon frère, je lui demandais son avis sur la question.

“Je suis à court d’idée, on devrait aller où Giblet ?”

‘’Shallot, espèce de crétin…Tu crois vraiment qu’Arico se cacherait sous les tables ?’’ demanda Giblet en voyant son frère chercher sous les tables et sous les chaises. ‘’Des fois, tu ne réfléchis pas du tout quand tu es excité, hein.’’

Il se secoua la tête, tandis que son ventre grondait. Il reprit alors la parole :

‘’En plus, je viens de me réveiller. On va manger avant de le chercher !’’

Il attrapa son frère jumeau par le col de son vêtement et le tira jusqu’à la réserve où ils mangeaient habituellement. Il lâcha ensuite son frère au moment même où il entendit le ventre de celui-ci gronder à son tour. Il haussa un sourcil et demanda rhétoriquement :
‘’Donc, toi tu as faim mais tout ce que tu veux c’est trouver Arico ? Shallot, va vraiment falloir revoir tes priorités.’’

Justement, il y avait 4 Gigots tout chaud, préparé rien que pour eux, il semblerait. Shallot alla immédiatement les chercher et en tendit deux à Giblet. Celui-ci ne se fit même pas prier et les dévora rapidement, ne cherchant même pas à savoir à qui ils appartenaient. Un Saiyan ne se contentait jamais d’un seul gigot. C’était deux en général. Et en période de guerre, il fallait savoir se serrer la ceinture. Donc aucun Saiyan ne pouvait manger 4 gigots. Cela signifiait qu’ils étaient préparés pour deux Saiyan, donc c’était plus que logique que ce soit pour eux. Et donc, il lui semblait plus que logique que ces gigots étaient pour eux, et de la main d’Arico. Aussi, lorsque Shallot lui demanda où ils devaient aller, Giblet répondit calmement :

‘’Shallot…Ces gigots ont très probablement été préparé par Arico, vu que c’est lui qui s’occupe le plus de nous. Généralement, les gens mangent dans la grande salle. Et s’ils ont été cuisiné par lui, alors il doit certainement s’attendre à ce que nous restions ici. Il va bien revenir à un moment donné, donc patientons ici !’’
Giblet jugeait que cela ne servait à rien d’aller se balader pour trouver le Saiyan. Il finira bien pour revenir à un moment donné ou un autre. Un sourire espiègle naquit sur les lèvres du jumeau de Shallot tandis qu’il dira tout doucement :
‘’En attendant, tu peux lui préparer une farce pour le moment où il arrivera !’’

Posant alors la question sur ce qu’on devrait faire pour trouver Arico, mon frère Giblet me répondit très simplement qu’on devrait attendre que Arico revienne ici parce que ce serais plus simple. Souriant, je hochais alors la tête. Mon frère à raison ! On devrait attendre que Arico vienne ici et lui préparer une farce ! Réfléchissant, j’essayait de trouver une idée de farce marrante et facile à faire dans cette salle, et alors me vint une idée.

“Déchire les sacs, on va couvrir les fenêtres pour plonger la salle dans le noir, et on le fera glisser sur quelque chose !”

Rigolant alors à l’idée de voir Arico glisser et tomber sur les fesses, je prévoyais déjà un bon fou rire. Ainsi, je commençais alors à préparer le plan, pendant que Giblet se chargerait de couvrir toute source de lumière, je m’occuperais de poser des viandes et objets visqueux devant la porte, ainsi qu’une petite cachette pour pouvoir voir Arico chuter sans qu’il nous vois ! Mon plan était génial !
Après avoir tout disposé correctement, je me cachait derrière un tas de matériaux inutilisés duquel je pouvais voir la porte. Attendant donc quelques minutes, j’entendais des bruits venir vers nous, et je sentis l’odeur particulière de Arico. Faisant signe à Giblet de se taire avec moi, j’observais attentivement la porte. Celle-ci s’ouvre, un grand gaillard entre alors, il à l’air d’être prudent en se rendant compte qu’il n’avait aucune vision de l’intérieur de la salle.


L’homme marche alors à pas de loup dans la salle puis glisse sur une matière visqueuse et s’écrase sur les fesses. En voyant ça, je n'ai pu m’empêcher de hurler de rire. Je n’ai pas écouté pour voir si Giblet rigolait aussi, mais dans mon cas c’était sûr, j’étais mort de rire. Mais cela permit à Arico de nous retrouver, arrachant alors le tissus des sacs accroché aux fenêtres, Arico pu nous voir et nous attrapa alors tous les deux par l’arrière de notre col en un instant. Il nous emmena de force de hall avec un sourire mauvais.

“Alors comme ça, ça vous fait rire de me voir me faire du mal ? Je vais vous apprendre à faire ce genre de blague ! Faites moi 100 pompes et excusez vous en même temps !”

“Pardon pardon pardon Arico, je te promet qu’on le refera plus !”

Nous déposant alors Arico nous observa avec un regard sévère, si on ne l’écoutait pas, il allait nous faire la tête au carré ! Ainsi je commençais mes pompes de peur d’aggraver notre cas, mais est-ce que Giblet était du même avis que moi, ce n’étais pas sûr.

Un sourire malicieux aux lèvres, Giblet s’exécuta alors et déchira les sacs pour les placer sur les fenêtres, plongeant la pièce dans le noir. S’assurant que Shallot ne jettait que de la nourriture périmée, la nourriture se faisant rare, il sourit et partit se cacher à son tour.

Lorsque Shallot lui fit signe de se taire, ayant un meilleur odorat que lui. Cela signifiait qu’Arico n’était pas bien loin, donc. Et en effet, il l’entendit quelques secondes plus tard les appeler et entrer dans la pièce. L’instant d’après, un gros boum retentit alors, faisant s’esclaffer de rire Shallot tandis que Giblet riait tout doucement :
‘’Vous auriez dû être plus méfiant ! L’ennemi peut surgir de n’importe où !’’

Cette phrase provocatrice l’était d’autant plus car c’était ce que leur répétait très souvent Arico lors des sessions d’entrainement. Et Giblet était très provocateur, gardant un sourire malicieux. Il aimait bien se foutre de la gueule de leur sensei.

Et de toute façon, il trouvait que c’était une chose. Les adultes étaient beaucoup trop tendus avec cette histoire de guerre. Le fait qu’il ait un frère hyperactif leur permettait de faire quelques blagues afin de détendre l’atmosphère.

‘’Vous auriez pu laisser un mot, cela aurait calmé l’hyperactif qui me sert de frère.’’ Répondit-il lorsqu’Arico les engueula en les emmenant dans le hall et en les jetant par terre.
Il se leva alors et s’épousseta calmement. Contrairement à Shallot, il n’effectua pas les 100 Pompes comme le lui avait demandé Arico. Non, il avait décidé de montrer qu’il avait une certaine fierté et qu’il ne se laisserait pas marcher sur les pieds, comme on le lui avait appris. Il répliqua alors :

‘’Et puis, vous n’allez pas me faire croire qu’une chute comme ça peut vous blesser, vous l’un des Saiyan les plus forts ? Ce serait tellement ridicule. Eh, Shallot ! Tu imagines un Saiyan mourir d’une chute de 20 Centimètres ? Avouez que c’est votre fierté qui en a pris un gros coup.’’

Il se tourna ensuite vers Shallot et conclut :

‘’Oy, Shallot! Relèves-toi, on n’a rien fait de mal à part faire oublier à Arico que nous sommes en guerre.’’

Si il y à bien une chose pour laquelle mon frère est doué, c’est bien les provocations ! Là où moi je me pliais au ordre que donnait Arico, lui se décidait à plutôt provoquer son autorité avec un peu de moquerie. En entendant Giblet, je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire. La provocation de Giblet et mon rire nous condamnèrent tout deux.
Arrêtant alors les pompes, je me redressais et dépoussiérait avec mes mains ma tenue. Souriant en regardant mon frère, je m’attendais à ce qu’il continue comme ça avec Arico, ce qui aurait été marrant. Mais Arico ne fut pas de cet avis. Nous regardant donc les yeux plissé avec un sourire mauvais, on pouvait sentir sa colère monter.

"Tous les deux, vous vous croyez malin comme ça ? 200 pompes maintenant ou vous êtes punis de repas et pas d’apprentissage pour les prochains jours !”

Si pour n’importe quelle personne cette menace n’aurait eu aucune impacte, pour moi, c’était autre chose. La nourriture à une valeur spéciale pour moi, si jamais je n’ai pas de nourriture quand j’ai faim, c’est comme-ci mon monde s’écroulait autour de moi ! Je refuse de ne pas manger ! Je ne sais pas si Giblet va me suivre, mais moi je vais quand même faire ces pompes ! Perdre un repas, non merci !
Commençant donc les pompes, je me concentrais afin de les faire rapidement et correctement. Peut-être que Giblet parlait avec Arico pendant que je faisais les pompes, je n’en avais aucune idée vu à quel point j’étais concentré dessus, je n’entendais rien de ce qui m'entourait et je m’obstinais à réussir ces 200 pompes coûte que coûte !

Giblet sourit à Shallot, un air malicieux au visage. Qu’il était simple de l’énerver, en attaquant sur les points sensibles. Par contre, il valait mieux s’arrêter là, au vu de la menace. Les repas sont beaucoup trop importants pour qu’il se permette de continuer à le provoquer. Et les deux souhaitaient continuer d’apprendre, ce serait stupide de leur part de continuer les provocations. A son tour, il se mit en position de pompe et commença à faire des pompes à son tour, imitant Shallot. Son sourire s’effaça rapidement, concentré sur l’effort qu’il devait effectuer. Après tout, Arico avait dit qu’ils devaient faire 200 pompes, ce qui ne serait pas une mince affaire. Même s’ils étaient des Saiyan, ils étaient encore des gosses à peine âgé de 6 ans. Au bout de la centième pompe, Giblet commençait déjà à fatiguer mais il n’abandonnait pas, s’aidant un minimum de sa queue afin de ne pas s’écrouler par terre.

Au bout de la cent cinquantième pompe, il n’en pouvait déjà plus mais il se forçait pour ne pas perdre la face. Mais au bout de 5 pompes supplémentaires, il s’effondra pitoyablement parterre, n’en pouvant déjà plus. En sueur, il ne prêta même pas attention à Shallot et protesta alors :
‘’200 pompes, c’est beaucoup trop !’’

Il ne voulait pas faire plus, et espérait qu’Arico allait avoir pitié des deux pauvres mômes qu’ils étaient et qu’il se contenterait de 150, ce qui était un bon début selon Giblet.