Ventes senzu

Itachi Uchiwa venait de quitter un être assez spécial nommé Cell. C'était une sorte d'insecte avec des ailes en recherche de combattants. Il était plus fort que le ninja, c'était indéniable. Bien qu'il eut du mal, le maléfique réussi tout de même à l'atteindre avec ses attaques. Depuis quelques temps, le frère de Sasuke entendait parler d'une rumeur sur des certains haricots magiques situés sur une grande tour. Itachi s'y était donc rendu afin de vérifier cette légende et si possible acheter quelques senzu. Une fois devant Karin, il apprit que cela coûtait 750 zénies.

« Et bien, vos foutus haricots magiques sont bien cher vieillard. Faudrait peut-être penser à baisser les prix, enfin bref, tiens ton argent. »

À l'instar de Dark Jewel, le ninja jetta les 750 zénies non pas sur la gueule du chat mais par terre, il n'allait pas faire d'offrandes à cet escroc. Il répartit donc en direction de Satan City.

Le guerrier de l'espace avait décider de faire une petite halte à la tour Karine en premier. Ayant consommer pas mal de senzus, il avait bien besoin de refaire le plein. Ils étaient très utiles et... C'était le meilleur moyen de prendre de cours ses adversaires. Ainsi, il se posait devant le chat. "Broly... Tu es devenu bien mauvais..." "Dégage de là le chat !" Donnant un coup de pied dans le chat, le guerrier attrapait les senzus, arrachant les 4 qui avaient pousser. Il s'envolait de nouveau, son sac de senzu plein.

Au bout d’une bonne quinzaine de minute après avoir quitté la Tour Karin après l'entrainement de la théière, Caulifla avait rebroussé le chemin et était retourné illico presto ici. Elle venait d’avoir une idée. Et si elle lui prenait des Senzu au cas où ? Cela lui serait fortement utile pour son périple !

Ainsi, lorsqu’elle atterrit ici, en voyant Karin, elle s’exclamera directement, envoyant son idée sans prendre de gant :
‘’Oy Vieux Chat ! Tu aurais des Senzu à me filer ?’’

Karin va alors l’observer d’un drôle d’air, semblant pensif. Enfin, il prit la parole et dira alors :

‘’Et bien. Tu es vite revenue. Navré de te l’apprendre mais emporter des Senzu n’est pas donné gratuitement. Il te faudra les payer… 150 Zenny par Senzu.’’

Caulifla haussa un sourcil. 150 Zennis pour 1 seul haricot minuscule ?! Mais il y avait une arnaque ! Elle poussa un petit soupir. Bon, elle faisait cela pour retrouver sa petite protégée de Kale. Elle fouilla alors ses poches, sortit alors 600 Zenny et dira alors :

‘’Bien ! Dans ce cas, je vais en prendre 4.’’

Le troc se fit assez rapidement. Ayant du respect pour lui, Caulifla ne tenta nullement de le voler ou autre. Le remerciant d’un signe de tête tandis qu’elle lui fit coucou, elle ne s’attarda alors pas ici et s’envola, s'apprêtant à quitter la Zone lorsque Karin l'interpella :

''Attends Caulifla !''

Elle se stoppa net dans son mouvement et se tourna vers lui :

"Oui ? Depêches, je suis pressée."

"Et bien, je me disais. Si tu souhaites progresser encore plus, n'hésite pas à revenir me voir dans un petit temps."

"D'accord !"

Et sans un mot elle s'envola alors, laissant Karin en paix.


[1060 - 600 = 460 + 4 Senzu]

N’ayant plus de Senzu, Caulifla décida de revenir ici afin d’en racheter. Avec le peu de Senzu qu’il lui restait, elle n’en avait assez que pour trois. Ce qui était largement suffisant selon elle, bien entendu. Et puis, c’était bien de Karin dont elle avait parlé à Végéta lorsqu’elle avait dit avoir un chat à fouetter.

Ainsi, une fois revenue ici, Caulifla se mit à grimper le long de la tour, se refusant encore une fois de voler. L’ascension était moins longue que la dernière fois, ce qui était tout à fait normal. Après tout, elle n’avait fait que progresser depuis qu’elle avait quitté Karin. Il était donc tout à fait logique que ses muscles qui s’étaient renforcés lui permettent d’escalader plus rapidement la Tour.

Une fois arrivé tout en haut, elle fut agréablement surprise en voyant qu’elle n’était même pas fatiguée. Elle rejoignit directement le chat à l’étage qui adoptait un visage grave, comme s’il y avait un problème. N’étant pas au courant de ce qu’il pouvait bien se passer, elle l’appela sur un ton taquin :

‘’Et bah alors, vieux matou ? Tu as peur parce que tu ne trouves plus de pelote de laine ?’’

Il ne réagit même pas à la plaisanterie et se tourna vers Caulifla avant de dire d’un ton las :

‘’Salutations jeune fille ! Que…’’

‘’Je veux des Senzu, vieux matou ! 3 pour être précis !’’ le coupa impatiemment la jeune fille.

Elle jeta nonchalamment l’argent aux pieds de Karin tandis qu’elle prit rapidement les Senzu que lui tendit le chat. Elle les cacha alors dans sa poche avant de sourire à pleines dents :

‘’Bon, allez, à bientôt le matou, je te laisse !’’

Elle s’avança alors pour sauter dans le vide, ne craignant pas les conséquences d’une telle chute lorsque Karin la retint alors, proclamant d’un air grave :

‘’Caulifla, j’ai besoin de ton aide !’’

‘’Cela fait longtemps que tu n’es pas venu me voir, Yamcha.’’ Dit le vieux chat lorsque Yamcha atterrit à la Tour Karin.

C’était vrai. Il n’était plus venu depuis très longtemps. Il n’avait pas eu besoin de Senzu, ayant arrêté de se battre. Il n’avait alors jamais jugé utile de venir. Il eut une petite grimace à cette pensée. Il se rendait compte de l’hypocrisie de la situation et du fait que Karin devait se sentir très seul, étant donné que personne ne devait venir le voir pour autre chose que des Senzus. Même lors des fêtes ou autre, il n’était pas là car personne ne l’invitait. Du moins, c’est ce que pensa Yamcha d’après ses souvenirs. Et par moment, il fallait l’avouer, sa mémoire pouvait lui faire défaut.

‘’Excusez-moi, j’aurai dû venir avant…’’ répondit-il piteusement.

Il était sincère dans ses propos. Il aurait dû venir beaucoup plus tôt. Karin faisait partie de la famille, ils ne pouvaient pas l’exclure ainsi. Après tout, il les avait aidés de nombreuses fois.

‘’Ne t’excuse pas ! Beaucoup de monde passe me voir pour s’entrainer, ce qui me fait de la compagnie. Et il y a toujours du monde qui vient ici pour s’entrainer avec moi, ou pour aller voir Kami-Sama. Dis-moi plutôt ce que je peux faire pour toi.’’

Yamcha était gêné et n’osa réellement lui répondre. Il était venu lui prendre des Senzus. Mais n’était-ce pas hypocrite de sa part après les excuses qu’il lui avait faites ? Il bégaya en voulant expliquer la raison de sa venue :

‘’Je…Je…Vous…’’

Il fut coupé par le rire de Karin. Ce n’était pas commun pour lui d’entendre quelqu’un qui avait du mal à lui dire ce qu’il souhaitait. Entre Yajirobe qui lui piquait des Senzus sans autorisation et Son Gokû qui lui disait toujours la raison de sa venue de manière franche, cela changeait. Néanmoins, il sut bien vite pourquoi Yamcha était ici. Nul besoin de savoir lire dans les pensées pour le comprendre. La tenue du bandit du désert ainsi que les quelques bandages présents sur ses bras lui avaient mis la puce à l’oreille :

‘’C’est 150 Zeni le Senzu, Yamcha, ne l’oublie pas.’’
Yamcha le regarda avec des yeux ronds sous l’annonce. Il avait oublié que Karin faisait désormais payer ses Senzus. Et avec l’aide apporté à C-21 et la maison contenant la salle de gravité, il n’avait plus beaucoup d’argent. Il devait alors se contenter d’un seul Senzu. Il poussa un profond soupir. En plus, il était persuadé que ce goinfre de Yajirobe avait le droit à des Senzus gratuit ? Ce n’était pas juste ! Si au moins, ils n’étaient pas cher. Parce que 150 Zeni le Senzu, il trouvait un peu trop cher.

‘’….’’

Bon, un Senzu, c’était déjà pas mal. Il aurait aimé en avoir plus, mais il fallait qu’il se contente du minimum. Il soupira :
‘’Très bien, je vais en prendre un dans ce cas !’’

Prenant le Senzu, il déposa l’argent nécessaire et se permit tout de même de compter les Zeni qu’il lui restait, montrant son mécontentement. Il lui restait 60 Zeni, ce qui était très peu. Il se demanda néanmoins pourquoi un ermite faisait payer, étant donné qu’il vivait toujours seul ou avec Yajirobe. Avec l’argent qu’il avait, il devait être particulièrement riche. Ou alors, il le gaspillait en herbe à chat ou pelote de laine. Se secouant la tête, chassant ces pensées de son esprit, il dira alors :

‘’Je vais vous laisser, Karin. On se revoit la prochaine fois !’’

Il s'envola alors, après que le chat l'ait salué à son tour.