Devenir riche

Devenir riche, ce n’était pas évident, même pour un génie tel que moi. La vie était totalement injuste, ne devrais-je pas toucher une indemnisation de bogossitude ? Je dégage une aura dépassant l’entendement, et pourtant, je ne suis même pas récompensé pour ça. La vie est parfois injuste. Heureusement, une bonne rencontre allait peut-être me remettre sur les bons rails. Une certaine Bulma a succombé au charme de mes poils soyeux et a décidé de me faire faire un tour d’hélicoptère pour m’emmener directement chez elle.
 
Sans entrer dans trop de détails inutiles, j’expliquais être le directeur de ma propre société. Hélas, la directrice de la capsule Corporation me demande ce que je produisais. C’était en effet une bonne question, car moi-même je n’en avais pas la moindre idée. Ma société devait produire quelque chose ? Il est vrai que je n’avais pas vu les choses sous cet angle.
 
" Vous savez, ça fait partie de ces sociétés dont il est très complexe d’expliquer la production. Nous sommes plutôt dans le qui que dans le quoi. Dans un certain sens, on peut dire qu’on produit des personnes. "
 
Étant donné que le seul intérêt de ma boite est moi-même, je n’avais pas trouvé mieux comme réponse. Je pense que cette réponse floue suffisait en lui-même, Bulma n’ayant sans doute pas envie d’approfondir un sujet aussi vague et absurde. Heureusement la conversation déborda sur un grand prix d’hélico que j’avais vu à la télévision, enfin plutôt que j’avais participé.
 
" Ce n’était pas très loin des îles Papayes. Par contre à cause d’incidents, ils sont contraints d’annuler les prochaines éditions. Quand les pilotes ont appris qu’on m’avait retiré mon permis, ils ont tous déclarer forfait et ont détruit leurs hélicoptères en guise de réponse. "
 
Il était bien vrai qu’il y eut un grand prix d’hélicoptère dans cette zone et que la prochaine édition était annulée, mais cela était dû au fait que lors d’un affrontement d’art martial, un des guerriers qui s’était envolé s’était fait prendre sa cape dans les hélices d’un hélico. Nul besoin de raconter la suite de l’histoire, mais cela ne prouvait que mettre une cape, c’était débile.
 
Le trajet se passa tranquillement mais je restai tout de même prudent, n’aidant pas vraiment habituer à ce genre de déplacement. On arriva finalement à la capsule corporation et je sortis précipitamment pour reprendre un peu d’air. Je me redressai à la vue de Bulma et je posai ma main droite sur le véhicule, montrant une certaine assurance. Je jetai un bref coup d’œil sur sa demeure assez impressionnante.
 
" Sympathique votre maison, cela me rappelle l’une de mes maisons de vacances. "
 
J’avais en effet vécu pendant quelques jours dans une maison similaire. Par contre, il est vrai qu’elle ne m’appartenait pas et que j’avais juste un peu squatté les lieux. On peut tout de même considérer que c’est un peu chez moi, vu que j’ai laissé trainer mes poils un peu partout dans ce logement.
 
" Je vous suis. "
 
J’attendais impatiemment la visite de ce drôle d’endroit.

L'explication de Smothy laissa Bulma perplexe. En fait, elle ne comprenait absolument rien a ce que faisait l'entreprise de paresseux. Des personnes ?  etait-ce une façon maladroite de décrire un organisme de formation ou quelque chose du genre ?  Ou est-ce que celui ci la menait en bateau depuis le début ? Ou alors, il était tout simplement stupide.

Quand bien même, voila que Bulma, dans sa très grande générosité, amenait chez elle le mineur novice de cryptomonnaie, prête a lui montrer le principe... mais serait-il seulement en mesure de comprendre ?  Gros doute. Une entreprise avec une activité douteuse, un prix pour un concoure d'hélico annulé (avait-il seulement existé ?), une tentative de rentrer dans une grotte armé d'une pioche pour miner de la cryptomonnaie sacré phénomène! Il semblait complètement a coté de la plaque.

Et voila a présent qu'il avait, comme par hasard, une maison de vacance qui ressemblait a la sienne... ben voyons!

"J'adore les maisons de vacances, j'aimerais beaucoup voire la votre!"

Dit-elle, en étant quasiment sure que le paresseux trouverait une excuse pour expliquer le fait que la maison de vacances en question était inhabitable, ou inaccessible pour une raison plus ou moins capillotractée, comme tout ce dont son invité s'était vanté jusqu'à présent.

"Bon, nous y voila, un ordinateur, une connexion internet et on y va! D'abord il faut démarrer le logiciel, et ensuite... HEIN?  Mais non !!! Comment ca a pu baisser autant en vingt quatre heure  ?!"

Visiblement, c'était une mauvaise surprise. Preuve que le cour de la cryptomonnaie était aussi fluctuant que celui de la bourse, si ce n'est plus. L'arnaque!

"Vous voyez, ce n'est pas magique, parfois ca foire! On va essayer de corriger le tire. A vous l'honneur"

Après avoir expliquer dans les grandes lignes le principe, Bulma laissa le paresseux tenter son minage, tout en se tenant prête a l'arrêter si il allait trop loin dans l'investissement. Aucun risque de ruinner Capsule Corporation, mais perdre de SON argent... ca, pas question!

Visiblement, j’allais prochainement connaitre le secret pour devenir une riche personne. D’ailleurs je devrais envisager de noter cette méthode pour ensuite vendre des formations aux gens pour leur apprendre comment à devenir riches. Je rentrerais alors dans un cercle sans fin, où l’argent et moi ne ferons plus qu’un. Je suis vraiment un génie.
 
Bulma m’avait montré sa maison et après l’avoir comparé à une maison secondaire, elle semblait enjouée à l’idée de pouvoir la visiter. Je l’emmènerais bien y jeter un œil, mais pas certain que les gens y vivant soient vraiment d’accord. Il me fallait donc trouver l’argument juste et imparable afin de la dissuader de venir. Heureusement, mon esprit créatif fleurissait d’idées en tout genre.
 
" Je compte travailler pendant un bon moment, donc comme c’est une maison de vacances on ne peut pas s’y rendre. "
 
Imparable, je l’avais dit. La solution était dans le nom ! Et oui, même les solutions les plus implacables peuvent paraitre si simples. C’est dans ce genre de détail que je montre mon génie, même s’il n’était plus à prouver.
 
Elle m’emmena directement vers un ordinateur. Ce dernier semblait un modèle dernier cri, montrant qu’elle s’avait y faire ou plutôt, qu’elle avait beaucoup d’argents. Je regardais attentivement ce qu’elle manigançait sur son ordinateur. Elle s’énerva subitement, critiquant le fait que quelque chose avait baissé. Elle ne baissa pas les bras pour autant et elle comptait redresser le tir, grâce à moi. Bah oui, qui d’autre que le grand Slothy pour venir à la rescousse ? Elle me donna les explications. Seul problème, soit c’était dans une autre langue, soit ça n’avait aucun sens. Pas grave, j’allais faire comme d’habitude et me fier à mon instinct.
 
" Aucun problème, je m’en occupe. "
 
Grâce à un geste habile de ma main droite, je recoiffais mon crâne et j’attrapai ma pioche, prêt à commencer le minage. Cependant en voyant le regard inquiet de Bulma, je m’arrêtai subitement. Si on ne devait pas utiliser de pioche… pourquoi alors on parle de miner ? Oh, j’ai compris, tout est devenu si limpide. Très bien, c’est parti. Craquage des doigts et du cou c’était parti. Je pris le temps pour cliquer sur le menu démarrer, puis j’exécutai le bon logiciel.
 
" Je pense que ça a baissé, car vous avez utilisé le mauvais logiciel. "
 
Une drôle de carte se fit face à moi, montrant la grande complexité de l’algorithme. Cette mission ne s’annonçait en effet pas facile, mais heureusement que Bulma m’avait. Je cliquai minutieusement à différent endroit afin d’arriver au terme de ma mission. Une fois que j’aurais décrypté, j’aurais gagné. Tout prenait en effet sens, car ce logiciel pour hacker avait pour nom : Démineur.

Et bien entendu, la maison de vacance, on ne pouvait pas y accéder. C'était quand même pas de chance! Tant pis, a l'instant présent, Bulma jouait les bonnes âmes avec l'être anthropomorphe qu'elle avait trouver dans une grotte, cherchant a miner de la cryptomonnaie avec une pioche. Sans équipement de sécurité qui plus est!

Ils étaient a présent face a l'ordinateur, et après une brève explication, Bulma l'iassa faire son invité innatendu... Et voila que celui ci remettait ca avec sa pioche! Etait-il complétement fou? Finalement, sans doute en voyant son mouvement de panique, il abandonna l'idée de la pioche pour bidouiller sur l'ordinateur. Il semblait savoir ce qu'il faisait au finale, même si elle ne comprenait plus du tout ou il voulait en venir. Ce n'est que lorsqu'une nouvelle fenêtre s'ouvrit que Bulma finit par comprendre... et cela ne lui plaisait pas du tout!

"Le démineur ?! Vous êtes sérieux ?"

Ne pouvant plus se retenir face a un tel culot, elle se mit a crier, assez fort pour qu'on l'entende dans une bonne partie de la maison:

"NON MAIS VOUS AVEZ PAS HONTE ?! VOUS VOUS MOQUEZ DE MOI ?! IMPOSTEUR! DU BALAIS!"

Sans crier gare, elle attrapa le dossier de la chaise a roulette et la fit furieusement basculer sur le coté, espérant voire le paresseux effronté se vautrer lamentablement par terre

"PARTEZ DE CHEZ MOI! OU J'APPELLE LA SECURITE"

Elle ouvrit alors la porte du bureau et attendit que son invité du jour déguerpisse en vitesse

Mon génie n’était plus à prouver, la preuve étant que j’étais en train de décoder le démineur. L’utilisation de drapeau était très pratique pour signaler les potentiels pièges. Mais je pense que vous puissiez comprendre mon jargon technique si développé. Ce n’est pas important, car dans le fond, tout ce que vous devez comprendre, c’est que vous devez me féliciter. Merci.
 
Hélas, cette terrienne semblait éprise d’une grande jalousie et commença à me beugler dessus, comme si j’étais un simple malotru. Elle faisait erreur sur la personne, j’étais le grand Slothy ! Pourtant cela ne l’empêcha pas de crier. Au travers de mes instincts de moojuu je ressentis un vif danger je bondis du siège. Machinalement j’utilisai une de mes capacités pour me défendre, craignant recevoir la terrifiante technique de la baffe du purgatoire.
 
Subitement quatre autres Slothy firent leur apparition, me permettant de me fondre dans la masse. Cependant, étant donné que j’étais unique, et de ce fait inimitable, je n’avais aucun contrôle sur ces derniers. L’un d’entre eux s’approcha d’une bibliothèque et attrapa un livre et commença à le feuilleter, tout en prenant le soin de lécher ses doigts entre chaque page tournée. Le deuxième était parti à la fenêtre et colla son visage contre ce dernier afin d’explorer le monde extérieur. Le troisième était en train de poursuivre une fourmi. Le dernier faisait tout simplement le tour de Bulma.
 
Vous vous demandez où était passée la meilleure version ? Et bien, il fallait dire que j’étais le plus futé de tous les Slothy, et j’avais trouvé une cachette parfaite, le temps que Bulma retrouve ses esprits. Grâce à mes jambes surentrainées, j’avais bondi directement sur le plafonnier. Normalement, elle n’était pas capable de faire de même et elle ne pouvait pas conduire l’hélicoptère en ce lieu. J’étais donc en sécurité.   
 
L’histoire pourrait s’arrêter là, mais je n’avais pas envie que tout ce travail ne soit effectué pour rien. Je pris mon courage à deux mains, puis j’annonçai vaillamment depuis mon perchoir :
 
" Je pensais bien faire ! Ce n’est pas ma faute si le nom est trompeur. Madame Bulma, je pense qu’il se pourrait que vous soyez un poil un peu plus calé que moi sur le sujet. Pouvez-vous m’aider à miner judicieusement, afin que je puisse créer ma propre monnaie, le Slothynatium ? "

HRP:

Alors qu'elle commençait a malmener le singulier personnage qu'elle avait ramener chez elle, Bulma eu une exclamation de surprise en voyant que celui ci s'était créer des doubles, sans doute dans un moment de panique. Voulait-il se battre ?  Bulma s'y attendait, mais ce fut loin d'être le cas. Au lieu de devoir appeler a l'aide, la dame pu voire avec une expression d'horreur non dissimulé les clones faire leurs vie, mettant un certain désordre dans  le bazar organisé qui lui servait de bureau. Un qui lui tournait autour, un qui semblait avoir développé une fascination malsaine pour une fourmis, un qui se colla a la fenêtre et le dernier qui ne se gêna pas pour prendre un livre,  léchant copieusement ses doigts pour feuilleter l'un de ses précieux ouvrage sur la relativité générale!

"NON MAIS DIS DONC, C'EST FINIT OUI?! C'EST DEGOUTANT!!!"

Dit-elle en arrachant le livre des mains du clone de Slothy. Elle le remit en place avant de s'occuper de l'originale, perché sur le plafonnier. Ni une ni deux, Bulma s'empara d'un balais et tapa a plusieurs reprise pour faire descendre le paresseux de son perchoir:

"Descendez de la, vous vous croyez ou ? "

Et voila qu'il avait le culot de lui répondre... en lui demandant a nouveau de l'aide pour miner sa propre cryptomonnaie. Plutôt ambitieux, un peu trop même, sans aucun doute, sachant qu'il n'avait visiblement aucune foutu d'idée de ce qu'était la cryptomonnaie.

"D'accord, mais désendez de la! Du balais!"

S'exclama-elle, en mettant un ennième coup de balais dans le plafonnier qui balança dangereusement

HRP:

 
Maitre Slothy, sur un plafonnier perché attendait sagement de se libérer. Oui, je sais exactement à quoi vous pensez, vous vous dites « quel poète ». Oui en plus d’être élégant, cultivé et d’avoir le poil doux, je suis un fin écrivain. Clairement, la perfection au Slothy. Mais hélas, même un être si divin que moi, peut se retrouver dans des situations bien cocasses. Oui, car en plus de voir des clones de moi vadrouiller dans la pièce, voilà que Bulma insistait avec un balai.
 
Vous vous dites sans doute que c’est sans issue ! Détrompez-vous, je suis un génie et j’ai toujours un plan. Ce dernier était simple : j’allais utiliser ma capacité de création de feu pour enflammer le balai afin que ce dernier puisse devenir inutilisable. Sans balais, pas de Bulma qui frappe. Calmez-vous ! Je sais que vous êtes en train de vibrer devant une telle idée, mais cela risquerait de me faire tomber. Je tentai d’allumer le balai, mais au final le feu était tellement faible qu’il s’éteignit avant même que je ne puisse allumer ce dernier.
 
* J’aurais tout essayé. *
 
Subitement, Bulma annonça qu’elle était d’accord à condition de descendre. Finalement, elle avait aussi compris le génie que j’étais ! Elle avait certes tardé, mais tout le monde n’était pas aussi vif d’esprit que moi. Je ne juge pas, mais bon elle aurait pu s’en rendre compte plus tôt. Je me laissai tomber, prêt à me faire rattraper héroïquement. Hélas, personne ne m’attrapa et je tombai le dos contre le sol. Heureusement, ma douce fourrure avait autant protégé le sol que mon corps. Je me relevai tout en essuyant mon costume.
 
" Je suis prêt à recevoir vos instructions, madame. "
 
En ne montrant aucune douleur, je montrai ma grande force. Ce n’était pas comme si j’avais passé mon adolescence à tomber maladroitement d’arbres. Je me rendis vers l’ordinateur, tout en prenant bien le temps d’observer cette dernière. Je voulais faire les choses bien, donc je devais vérifier toutes ses réactions, me permettant ainsi que savoir si c’était bon ou pas. Oui, une méthode infaillible, sauf quelques fois.
 
Mince, n’aurais-je pas oublié quelque chose ? Vous voyez cette désagréable sensation qu’on peut avoir en rentrant chez soi et en sentant qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? Dommage, je n’arrivais pas à trouver. Je levai mon regard et je vis un de mes clones en train d’observer un autre clone en train d’observer un livre. Je me précipitai vers le livre et je le fermai. Je me retournai vers l’ordinateur et je me retournai subitement. Mince, les clones !
 
" Allez, du balai ! "
 
Ils partirent tous la tête en bas, l’air triste. Mince, je lâcherais presque une petite larme. Il fallait dire que la chose la plus triste pour moi était de me voir triste. Mais au moins, maintenant que j’avais fait le ménage, Bulma devrait se montrer plus compréhensif avec moi.
 
" Donc, comment faire pour fructifier mon Slothyritium ? "

Alors qu'elle tentait désespérément de déloger son imposant invité du plafonnier de son bureau, une odeur âcre de bois brûlé la fit tourner son regard vers le manche du balais ou vacilla une flammèche minuscule qui s'éteignit aussitôt. La dame ne mit pas longtemps a comprendre que le responsable était Slothy, dans une tentative désespérer d'échapper a son courroux:

"Bien essayé, mais c'est raté! descendez d'ici maintenant ou j'appelle la sécurité!"

Enfin, il se décida a descendre de son perchoir, ou plutôt, a se vautrer lamentablement sur le dos. Au vu de sa position, il s'attendait  sans doute a ce qu'elle le rattrape au vol. Et puis quoi encore?! C'est donc dans une indifférence tout a fait volontaire que Bulma le laissa s'écraser au sol, éclatant de rire suite a la chute magistrale. Elle pouvait vraiment être une peste lorsqu'elle s'y mettait! Le paresseux semblait prêt a se remettre a l'œuvre, bien qu'il prenait ses fantasme pour des réalité, vu le cour actuel de la cryptomonnaie.

Quand il se remit a l'ordinateur, Bulma lança un regard désespéré vers les clones, qui continuaient a faire leurs vie, jusqu'à ce que Slothy les fasses disparaitre. Ouf! Enfin, elle s'abonna a donner an nouveau ses instructions, en espérant que son invité surprise ne refasse pas a nouveau des siennes

Après avoir montré à Bulma une partie de mes indénombrables qualités, le moment était venu de récolter mon Slothyanium. Me voilà donc une nouvelle fois devant le logiciel magique. Mon regard se dirigea tout de même vers le raccourci du démineur, ma partie n’étant pas terminée. Cependant, l’argent m’appelait, et c’est sans aucun doute mon numéro préféré derrière le mien.
 
Je me trouvais devant un tas de chiffres de graphistes et d’autres trucs totalement incompréhensibles. On pouvait y voir un tas de noms complexes, mais également d’étranges images, dont certaines étaient des singes NFT.
 
" Je crois que j’ai trouvé la cryptomonnaie de la planète Végéta. Je vais en prendre un jaune, il sera plus fort. "
 
Sans plus attendre je fis acquisition du NFT sans faire même attention à son prix si même sa courbe. À quoi bon ? Un saiyan ne fait que monter en puissance. Je me mis à cliquer aléatoirement où je voyais de la couleur puis à mon plus grand bonheur je trouvai ce que je cherchais. J’étais finalement sur une option me permettant de vendre mes propres NFT à partir d’images. J’utilisai la Webcam afin de prendre une photo de chacun de mes doigts et je décidai de mettre en place le NFT.
 
" Voilà, le Slothylopium est en place. Je n’ai pas pris de risque, j’ai juste mis quelques doigts. "
 
Vu la personne géniale que j’étais, il ne faisait aucun doute que des gens allaient mettre des fortunes pour acquérir ces doigts ! Je voulus repartir à l’achat de NFT, mais visiblement le compte était tombé à 0. J’avais visiblement terminé le jeu.
 
Je me tournai fièrement vers Bulma, attendant de recevoir tous les éloges. Cependant je vis comme un brin d’énervement. Elle m’en voulait pouvoir avoir quasiment dépensé toutes ses économies en cliquant n’importe où ? Franchement ce serait osé ! Moi-même j’ai perdu un jour l’intégralité de mes économies en faisant tomber une pièce de 5 zénies.
 
" Ting ! "
 
Je tournai ma tête avant de potentiellement me faire étrangler par Bulma et je vis avec plaisir qu’un de mes NFT a été acheté au prix fort. J’avais finalement totalement épongé la dette de la terrienne et j’avais finalement corrigé le tir en vendant une image d’un de mes doigts à un illustre inconnu. Je posai mes doigts entre mes yeux, comme pour pousser des lunettes imaginaires et j’annonçai fièrement :
 
" Tout s’est passé comme prévu. "

Slothy sembla avoir finalement comprit que le minage de cryptomonnaie n'avait rien a voire avec le démineur, pas plus qu'avec le fait d'aller chercher les bitcoins dans une mine avec une pioche. Il suivait ses conseil, provoquant la satisfaction de la dame... puis sa désapprobation en le voyant cliquer n'importe ou...

"La cryptomonnaie de la planète Végéta ?  Ben voyons... qu'est-ce que vous allez inventé la?!"

Et voila qu'il manqua de la ruinner!!! Pas le temps de réparer la bavure, le mal était fait. Heureusement, chance du débutant sans doute, l'homme paresseux réussit a rembourser la perte grâce a... une photo de ses doigts. C'était trop pour la pauvre Bulma qui tomba a la renverse, sous le choc. mais sur quel genre d'énergumène elle était donc tombée? Et en plus, il en était fier...

"Vous êtes une vrais calamité!"

Dit-elle, dans une rage a peine réprimé. Heureusement qu'elle n'avait pas miser toute ses économies! Bon, il y avait moindre mal, pusique quelqu'un avait visiblement été assez crédule pour réinvestir sur une des photos de Slothy. Finalement, il y avait moindre mal, tout était redevenu comme avant la visite du grossier personnage.

"Bien, maintenant, vous savez comment ca marche, vous miser ce que vous avez, puis vous minez!"

Elle alla chercher dans un tirroir un ordinateur portable d'un autre temps et le mit sans ménagement dans les bras de Greasy:

"et voila, c'est cadeau. Vous trouvez un wifi publique et vous pouvez vous amuser. A présent, il est temps de partir, j'ai a faire"

Elle raccompagna son invité a la porte de Capsule Corporation avec une courtoisie toute relative et le laissa partir avec son ancien ordinateur, retournant vaquer a ses occupations

Je suis tellement un génie que même une personne aussi intelligente que Bulma était dans l’incapacité de me comprendre. Oui, je suis d’accord, ça en devient tellement délirant qu’il faudrait presque me nerf. Mes capacités sans failles avaient permis de rectifier le tir, mais le super égo de la femme de Vegeta semblait trop important pour pouvoir me féliciter.
 
Elle s’éloigna quelques instants afin de fouiller dans un tiroir et je tentais d’observais comme je le pouvais ce qu’elle faisait. Je découvris avec stupeur qu’elle voulait me faire une offrande. Logique, une divinité avait accepté de la voir il était des plus logiques de lui donner quelque chose en retour. Elle me tendit un ordinateur qui me semblait d’une rare puissance étant donné qu’il était relativement lourd.
 
" Je vais pouvoir faire fructifier mon Slothyninium, merci "
 
Oh mince, j’avais remercié Bulma. Moi remercier quelqu’un ? Ce serait plutôt à elle de me remercier pour avoir accepté de l’aider à récupérer son argent. Après tout, j’ai dû user de mon corps pour me sortir de ce bourbier ! Mais bon, au fond de moi j’avais envie de la remercier pour tout le temps qu’elle avait passé avec moi. Après tout, elle me rappelait étrangement quelqu’un que j’avais rencontré par le passé.
 
Je pris grand soin de récupérer le portable ainsi que son chargeur et je me dirigeai vers la sortie. Je me retournai une dernière fois afin de parler une dernière fois à la terrienne.
 
" Je crois que nos routes ne se recroiseront plus, donc je vous souhaite bonne continuation. Continuez à vivre en pensant que vous êtes la meilleure et n’écoutez pas ceux qui auront le malheur de dire le contraire. C’est la meilleure façon pour survivre dans ce monde. "
 
Je m’en allai héroïquement après avoir fièrement donné un joli discours tout en gardant près de moi cet ordinateur qui deviendra avec le temps une relique d’un passé heureux.