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 Vieux Amis

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MessageSujet: Vieux Amis   Vieux Amis ClockMar 3 Jan 2017 - 0:14
L'air de metamol ressourcait Raneas. Le vent dans ces plumes, le polyformiste redescendais depuis un courant d'air chaud en direction de son vieil ami. Quelques battements d'ailes lui avait permis d'avoir une vitesse de vol suffisante pour atteindre à temps le roi de metamol avant qu'il atteigne la base de lancement. Sous lui, la terre lui parlait, lui racontait les événements vécu par ce monde. Le gardien de la grande forêt semblait endormi, où en méditation profonde. Il était parti depuis dix ans. Dix année passé dans l'espace avait semblé une éternité. Retrouver les mondes de cette galaxie dans un état très proche à celui d'où il venait quand il était parti avait été un soulagement. Mais quelques éléments avait cependant changé.

Stinger Industry avait lancé la construction de Dômes pour le peuple Metamol, et sous la tutelle d'une Moojuu, ils avaient été terminé. Il est amusant de voir ô combien les gens oubliait qui était l'ancien Boss Stinger. Si les Dômes avaient été construits, c'était pour que les metamols consomme chaque jours les produits que Stinger Industry fournissait. Dans leur grottes, ils était un manque à gagner. Dans ces immenses boules d'énergies prêtes à exploser à tout moment, l'écosystème avait été prévu pour fonctionner sans interactions extérieur. En quelques années, le fière peuple de metamols aurait été en surpoid, atteint de débilité congénitale et à la merci de ces centres commerciaux géants. De moins, Raneas voyait une effigie dressé à cet homme. Robert White avait été l'exact opposé de Raneas, et il l'avait haï pour ça. Mais son successeur, Higginbotham, s'était montré bien plus humain, une version apaisée de l'ancien Boss Stinger. Alors l'immense centre avait été revu, et avant le départ du Cœur de Fer Higginbotham avait fourni de nouveaux plans au ingénieurs, des plans ou les Dômes était ce qu'ils devaient être au départ, de réels lieux de vie. Mais cela, personne ne devait le savoir à part son vieil ami Ajito. Comment avait il pu accepter tout ça ! Certes il était un peu fou, mais ce plan était inhumain ! Raneas soupira.

Les dômes avait été construit par une Moojuu. Raneas sentait dans son cœur une haine sans merci envers les polyformiste
“Ah bah enfin ! Tous les Moojuu survivants ne pouvaient pas être de bons samaritains ! “ s'exclama tout haut Raneas en plein vol, en entrant dans un nuage. L'avantage de voler ici était que parler seul semblait bien moins ridicule.

Elle était jeune et naïve. Elle n'avait pas vu la guerre et la violence dont faisait preuve les ennemis des Baeleriens. En pensant à cela, il se fit la remarque que bien des Moojuus étaient apparus depuis son départ. Il semblerait que cette race n'était pas si en déclin que ça après tout. Cependant, pas une seule trace des siens. Une seule chose le tracassait, une femme pour être précis, une louve. Le combat que Narumi et Raneas devait avoir sur terre. Rien ne se passa comme prévu. La mort ne l’effrayait pas, pas plus que la victoire ou la défaite. Mais il avait ressenti quelque chose en elle, un pouvoir qu'il pensait être le seul à posséder : la possibilité de donner, par les pouvoirs de la nature, de la puissance ou de l'énergie. Elle transformait les gens en suivants capable de se transformer en créature mi loup mi homme. Serait elle polyformiste ? Non, il ne pouvait entrer dans son esprit comme tout ceux de sa race le pouvait. Il n'avait ressenti que le silence. Mais alors, d'où pouvait-elle venir? Baelfire n’avais que trois peuples, les mages, les Moojuus et les Polyformistes. Il y eu des légendes de relations entre les différentes races, mais ces alliances restaient stériles. Alors, il s’était éclipsé, aussi vite qu’il le pouvait. Il ne pouvait pas affronter quelqu’un qui semblait avoir des pouvoirs provenant de sa planète natale. Alors il avait décidé de partir, pour trouver des réponses. Il savait que la Stinger Industry avait probablement les réponses qu’il cherchait. Et avec Higginbotham, il était prêt à s’engager dans l’aventure du Coeur de Fer. Maintenant, il savait tout, et plus rien n’avait réellement de sens.

Atteindre Ajito était aujourd’hui son désir le plus cher. Retrouver son vieil ami était plus important que jamais. Raneas savait qu’il avait de problème grave à partir du moment ou ils l’avaient retrouvé facilement. Ajito émettait de l’énergie et la terre semblait enfin, aujourd’hui, communier avec lui. Comme quand un nouveau né vient à la vie, cela avait dû être douloureux. Un tel changement ne laisse pas sans traces. Il lui fallait tout réapprendre et il lui faudrait probablement du temps. Retrouverais t’il un jour ces capacités ? Non. Redeviendrais t’il un jour un guerrier capable de braver la nature elle même? Rien n’était sur. La terre pulsait sous les pas d’Ajito comme si Métamol tout entière souhaitait l’engloutir. Cette Narumi l’avait totellement détruit. Certains seraient simplement revenu à la vie après un grand bol d’air divin chez kaioh, mais lui, il était resté sur Terre. Tous ces pouvoirs avaient été engloutis par le monstre. Elle l’avait tellement brisé qu’il ne restait rien de sa forme humaine. Mais un puissant artefact l’avait sauvé, lui insufflant la vie, brisant ainsi la chaîne de ces pouvoirs. Métamol était apparemment un lieu ou l’on pouvait trouver un artefact sous chaque grain de sable…

Sous Raneas, Ajito se profila. Il était à l’orée de la capsule corp, non loin du Dôme de Fugma. Le polyformiste piqua vers le sol. Sous forme de corbeau, il était insignifiant. Mais sous ce soleil de plomb et avec le peu de nuage qui se profilait, il marquait le ciel d’un point noir. Il ouvrit ses ailes quand il fut à quelques mètres du sol, ralentissant un maximum sa chute. Il se transforma immédiatement après s’être posé, reprenant ces traits humains sous son immense manteau brun, la capuche relevé. Le polyformiste posa un genou a terre

“Ajito. J’ai peur que mon nom de vous dise plus rien aujourd’hui…”

Agenouillé ainsi, il pensa à tout ce que les deux hommes avaient vécu depuis longtemps. Tant de choses s’étaient passé depuis qu’ils s’étaient connus sur Terre. Et pourtant, aujourd’hui, Ajito avait besoin de Raneas exactement de la même façon qu’il y a bien longtemps. Un sourire se dessina sur le visage du polyformiste, un sourire lointain

“Je suppose que vous connaissez peu de choses de votre passé, jeune homme. Pourtant, vous et moi avons vécu bien des aventures. Vous devez vous demander qui est cet homme bien étrange, sorti de nulle part. Je viens d’une époque ou la vie était bien plus simple, ou les alliances se faisaient et se défaisaient en un clin d’oeil”

Une Emeraude brillait dans la poche de Raneas. Une pierre resté longtemps endormi. Mais elle brillait aujourd’hui plus puissamment que jamais. Raneas se releva, surplombant de toute sa taille son ami

“ J'imagine que vous ne connaissez rien de la forme Tranum jeune homme? La forme la plus pure et originelle de tout corps. Je peux vous faire vous souvenir de votre passé, mais je ne peut vous rendre vos pouvoirs. Cependant, en ce jour, je souhaite de tout mon coeur vous permettre de retrouver votre force, mon vieil ami”
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockVen 6 Jan 2017 - 21:58
Il faisait chaud… Allez, encore un pas… Il faisait vraiment trop chaud… Allez ! Arrête de trembler.. Si chaud.. Allez, rampe juste encore un peu.. Allez. S’il te plait. ne t’arrête pas.

Ajito eut du mal à conscientiser cette dernière pensée, le désert était impitoyable comme jamais. Lui qui avait toujours été un vrais compagnon pour l’Ajito d’alors s'était transformé en redoutable adversaire qui au comble de sa traîtrise faisait avancer une tempête de sable vers Ajito.

Lui, il trainait par terre, lamentable, ces lèvres toute craquelées lui faisait mal. La fatigue physique de ces muscles criant pitié se faisait sentir comme irradiant dans tout son corps. Son souffle était court et son flanc était comme martelé par ce gigantesque point de côté causé par l’effort.

Le sable commencé à s’accumuler, fouettant Ajito qui restait là, plongeant ses mains au coeur du sable comme pour fuir ne serait-ce qu’un peu la fournaise. Il se rendait à l’évidence, il n'évitera pas la tempête. Alors il fait ce qu’il sait faire de mieux, il fait ce que des années de vies lui ont cramé au fer rouge dans ces méninges.

Il survies.

Un peu plus profond, pas beaucoup, moins d’un centimètre par heure, il s’enfonce dans le sable, se met à l’abris des rafales, se rapproche d’une fraîcheur toute relative, il fait tout cela de la manière la plus “instinctive” qui soit. Et dans le même temps, alors que la fièvre monte dans son cerveau, il voit son esprit vagabonder. Il voit son passé, son présent et d’autres choses qui sont surement à mi chemin entre le rêve et l’hallucination.

Il repense à sa soeur et au livre perdu. Pourquoi continues-t-il à se battre avec cette acharnement ? Il pourrait tout arrêter. Il pourrait fermer les yeux et s’endormir. Qui sait ce que cette seconde mort lui apporterais ? Peut-être reverrait-il sa soeur ? Peut être n’y aurait-il plus rien ? De toute façon, pourquoi continuer ? Il avait failli comme grand frère, il avait faillit par trois fois.

Il l'avait laissé les séparer… Il l’avait quitté, abandonné une seconde fois en mourant et là, il laissait son héritage mourir. Il avait tout échoué, autant que le sable le recouvre lui, le temple et toute cette foutus planète. Il haïssait ce monde, et plus que tout, il se haïssait lui même.

Il était à deux doigts de tout abandonner quand il la vue elle.

Ces yeux s'écarquillèrent, ces lèvres articulèrent avec toute la peine du monde “Lily ?”. Etait-ce elle ? Etait-ce une hallucination causé par la déshydratation ? Il eu honte. Tellement honte ! il aurait put pleurer s’il n’était pas déjà aussi sec qu’un fétus de paille.

Alors il parla sans mots, ces lèvres refusant de bouger. Alors il pleura sans larme, ces yeux refusant de pleurer.

*J’ai tout échouer. Je voulais pouvoir continuer à être toi, être Ajito, continuer ton héritage. Mais c’est trop dure. Je… Je ne sait pas quoi faire, sans le livre, je ne suis pas capable de savoir ce que tu aurais fait. Pourtant j’ai essayer de rire. J’ai essayé de traiter les choses avec une certaine légèreté. Je n’y arrive pas. J’ai perdu le temple, je ne sais même pas si je peux continuer à être son prophète*

Etait-ce sa soeur ou un mirage en face de lui, peu importe. L’image lui sourit et il comprit. Il comprit, alors que l’image disparaissait, la lutte d’Ajito contre la vie reprenait, comme depuis toujours.

Les yeux d’Ajito s’ouvrirent à nouveau, il brillaient comme jamais ils n’avaient brillé. C’est mu d’une volonté nouvelle qu’il brava les éléments jusqu’à arriver à l’orée d’un capsule corps. Ajito y prit une capsule d’eau. Fantastique invention que ces capsules. Il but bien plus que son saoul. Puis quand son ventre distendus par l’eau ingéré lui faisait trop mal pour qu’il puisse boire plus il sortit.

Le corps encore tremblant de fatigue, il jeta un regard provocateur au monde, plein de morgue et de défis au monde. Cette fois-ci, il était prêts.. C’est là que Raneas apparut, genoux à terre.

“Ajito. J’ai peur que mon nom de vous dise plus rien aujourd’hui…”

Ajito le saisit au niveau de ces coudes et le fit se relever.

“Si tu viens en amis en ces temps troublés, tu n’as aucun protocole à respecter. Je t’en pris, relève toi. C’est un regret de ne pas me souvenir d’une vieille connaissance. Encore plus quand cette connaissance semble loyal.”

Ce devait être un vieux compagnon de route pour que ce dernier puisse assumer qu’Ajito ne se souvienne pas de lui. Pour le moment, surtout sans pouvoir, il s’agissait de traiter avec l’ours prudemment. Aussi, l’écouta-t-il parler jusqu’au bout. Quand ce dernier eut finit, Ajito prit la parole avec un léger sourir.

“Nul doute que vous m’ayez bien connus si vous êtes capable de voir que je n’ai plus de pouvoir. Vous savez, personne ne peux me rendre mes pouvoirs, ils n’ont de toute façons jamais été miens pour commencer. J’ai pu trouver des pouvoirs une fois. Voyons si je peux y arriver une seconde fois. Bien sure si vous pensez à quelque chose pouvant m’aider n’hésitez pas.”

Ajito gardait son petit sourir en coin et attendis la suite des événements.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockDim 8 Jan 2017 - 1:55
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“Bien, si tu es prêt, nous allons marcher un peu. Il va te falloir avancer avec moi pour que nous atteignons une oasis, à quelques heures de marche d'ici, non loin des grandes montagnes. Tu parlait exténué, laisse moi t'aider pour cette fois “

Raneas ne fit aucun mouvement visible, ne prononça aucune parole. Mais la terre elle même avait entendu son message. Une bourrasque sembla balayer la terre autour du polyformiste, dans une mini tornade de sable, pas assez rapide pour faire s'envoler les deux personnages. Mais ce vent qui émanait de cette soudaine bourrasque expulsa d'un coup toute fatigue, toute souffrance physique. Le corps était comme après un réveil le matin, prêt à affronter les épreuves. Ajito étant à nouveau une coquille pleine d'énergie et non plus un creuset à flux énergétique, cela devait avoir effet immédiatement, lui effaçant toute fatigue associé à son précédent combat. Autour de Raneas, un cercle celtique était apparu des que le vent s'était arrêté de soufflé. Il semblait englober une zone tout autour de lui, incluant Ajito. Quand Raneas eu terminé, il posa sa main sur l'épaule de son ami, un sourire franc sur le visage

“Maintenant que tu es en état, marchons! Tu as eu la prétention d'apprendre au enfants de cette planète à se battre sur leur propre planète, montre moi si tu te rappelle de ce que tu leur a montré”

Ils marchèrent tout deux pendant un long moment, en silence. Revoir Ajito après tant de temps passé était une sensation étrange. Un mélange de joie et de soulagement. Ils avaient fait leur vie chacun de leur côté, s'était éloigné à causes de batailles et de différents quand à leur points de vue. Mais aujourd'hui, son vieil ami avait plus besoin de lui que jamais. Le temps avait été clément pour eux deux, ils n'avaient pas pris une ride. Ajito semblait même un peu plus jeune que dans ces souvenirs. Ces traits avaient gagné en féminité, il était plus svelte et semblait porter un regard différent sur les choses. Ce nouvel homme n'était plus fou ni arrogant. Encore moins imprévisible,il paraissait plutôt calme et réfléchi. Son regard était fatigué et les combats semblait l'avoir éprouvé bien plus que ce qu'ils n'auraient du. Ils n'étaient tout deux pas très loin du tout nouveau dôme dressé pour le port spatial. D'ici on pouvait voir le cœur de Fer s'élever, tel une immense montagne au loin.

Ajito ne l'avait pas reconnu, il l'avait senti. La seule expression qu'il avait pu voir sur son visage avait été celle d'un inconnu craignant rencontrer un être bien plus puissant que lui. Le corbeau se maudissait en silence, il avait été ridicule d'exécuter sa transformation sous ces yeux. Même si celle ci n'était pas impressionnante, Raneas ne pouvait pas s'empêcher d'avoir joué la carte de la théâtralité. Le soleil déclinait au loin et les dunes prenaient leur couleurs rouges et bleu. Ce monde était un des plus magnifique de la galaxie mais aussi le plus impitoyable. Combien d'aventuriers étaient retrouvé mort dans les immensités de cette planète.

“ Nous voilà arrivé à l'oasis ! Avant de rentrer dans les détails, mon vieil ami, il nous faut préparer un camp pour la nuit. Metamol à certes des journées brûlantes, mais les nuits plus froides que nulle part ailleurs, j'imagine que tu sais tout cela. Les légendes raconterait même que un cold aurait attrapé un rhume dans ce désert” expliqua Raneas en riant.

Le sol était bien plus dur ici, le sable s'était transformé en une terre aride et apparemment stérile. Aucun arbre ne poussait et aucune eau semblait poindre le bout de son nez. Mais Raneas avait décidé d'aller ici pour une bonne raison : ce lieu était l'épicentre d'une puissante magie de la Terre. Les anciens druides de Baelfire lui avait appris un tour ou deux, lui donnant la possibilité de ressentir la puissance de la terre encore plus fortement que ce que pouvait les polyformistes. Quand il posa les mains au sol, la terre sembla trembler de plus en plus fortement. Raneas demanda a Ajito de s'accroupir pour être sûr que rien ne lui arrive le temps que sa magie fasse effet. Non loin des deux hommes, un trou semblant se creuser, de plus en plus profondément alors que la terre environnante refermant ces blessures comme si ces crevasses n'avait jamais existé. Le sol se humidifié sous le regard inquisiteur du soleil couchant,jusqu'à faire apparaître au centre du trouble devenu de plus en plus grand un lac d'eau douce, remontant jusqu'à même déborder. L'eau ainsi dispersé entra immédiatement au plus profond de Métamol, et ressortis sœur une herbe dense, tout autour de l'eau. Comme en accéléré, des palmiers poussaient et des fleurs du désert entourait Raneas et Ajito. Dans le même temps, quatre immenses pilones s’erigerent d’eux même autour de l'oasis, comme des sculptures de bois gardant le lieux. Le polyformiste défailli un court instant. Cela fais longtemps qu'il n'avais pas utilisé ces compétences pour réanimer d'anciennes zones de vies. Haletant, reprenant son souffle, il regarda l'ancien maître des flux énergétiques

“Il y a maintenant suffisamment d'arbres pour nous faire un campement rudimentaire. Je vais préparer le feu pendant que tu va nous fabriquer deux abris de fortune. Si tu veux redevenir un puissant guerrier, il va te falloir reaprendre les bases. Et pour commencer, cette tâche est parfaite pour relancer la machine qu'est ton corps. “

L'objectif était de l:épuiser, lui faire ressentir la difficulté et la faiblesse de son corps aujourd'hui prometteur mais sans aucune puissance. Il lui avait redonné de sa puissance uniquement dans ce but. A chaque fois qu’Ajito se trompait dans l'assemblage de leur campement, Raneas lui redemandent de commencer. Quand il réussit à tout accomplir, la nuit était tombé et le feu l'attendait avec quelques regards des sables que le polyformiste avait trouvé et faisait griller à la broche. Alors qui regardait Ajito, il se mit à sourire. Il sortit d’une petite poche une pipe qu’il alluma et porta à sa bouche

“Tout ça doit te sembler bien étrange. Un homme-corbeau qui te fais monter des cabanes en plein désert après avoir fait apparaître une oasis. Personnellement je me serait pris pour un fou. “

Raneas laissa un temps avant de reprendre, regardant les étoiles. Les quatre immenses pilones en bois avait la capacité de maintenir la chaleur crée par le feu à l'intérieur de l'oasis et d'arrêter les vents froids. La magie des Druides était puissante mais se concentrait principalement sur la défense et l’accumulation de puissance. Un druide pris au dépourvu se retrouvait souvent dans de beau draps, obligé d’utiliser des techniques d’esquive. Mais si un de ces magiciens avait préparé leurs sorts sur le temps et récitait les bons quantiques avant le combat, il avait la capacité de tuer n’importe qui, d’un simple claquement de doigt. On racontait que le grand maître qui contrôlait tout Baelfire, Moebius, avait développé le don de la voix multiple, préparant un sort pour chaque homme et chaque femme de la planète. Il était pret a toute éventualité, mais il n’avait pas été préparé à rencontrer une énergie aussi puissante que celle qui avait détruit sa planète. Mais Raneas s'était rendu compte avec Stinger que le centre de la cité sainte de Terra Moeba avait réussi à s’en sortir, probablement grâce à une des contre mesures qu’avait préparé Moebius. Fermé à jamais, personne n'avait jamais réussi à passer l’immense bouclier, enfermant tout secret résidant à l'intérieur. Le polyformiste fronça les sourcils à cet idée. Il existait une chance, aussi mince soit elle, que des polyformistes ait été sauvé grâce à cet immense bouclier. Mais alors, pourquoi n'avaient ils pas abaissé les protections à l’arrivée du Coeur de Fer ? Personne ne le savait.

“Ce soir, tu dormira dans la cabane que tu as monté. Demain, nous verrons ce que nous pouvons faire de toi. D'après ce dont je me souviens, tes pouvoir n'ont certes pas été les tiens, mais tu as toujours eu une connexion puissante avec le terre, et ça, ça n'est pas venu que des autres. Je sens en toi une puissance qui ne demande qu'à être éveillé. Ce sera à toi de décider dès demain matin si tu souhaite explorer cette voie, la voie du troisième peuple de Baelfire, le pouvoir le la voix sur la Nature et le monde. Laisse moi te conter brièvement notre histoire”

Les druides avait entièrement disparu dans cette galaxie, personne ne semblait jamais avoir eu la possibilité de reprendre ce pouvoir incommensurable. S'ils avaient un jour décidé de tous prendre les armes plutôt que de faire régner la paix, ils auraient dirigé de nombreuses planètes à travers toute les galaxies. Ces pouvoirs étaient des mots faisant entrer en résonance la terre mère, lui susurrant des mots qu'elle comprenait et qui changeait le tissu même de la réalité. Raneas avait ressenti la même énergie chez Narumi, qui utilisait ces pouvoirs de contrôle de la Nature pour créer des rejetons simplement en mordant ces victimes. Une magie noire, certes, mais des pouvoirs relevant des druides et de Baelfire. Il n'était pas étonnant qu'elle puisse quasiment se transformer en loup. Quand il en avait parlé avec Stinger, celui ci lui avait dit qu'elle avait eu des enfants avec le chef de l'alliance des Black Feather. Raneas espérait de tout son âme que ceux ci serait voir dans leur pouvoir le bien qu'ils pourraient faire et non le mal que leur parents pouvait leur inculquer. Mais il y avait peu de chance que ces enfants deviennent des guerrier de la lumière. Ils deviendraient plutôt de nouveaux rejetons pour la mère louve. Le polyformiste tira sur sa pipe et continua

“Les druides ont été les pères fondateur de Baelfire. Avant ce système sur lequel nous sommes, avant les dieux et déesses des mondes, il y eu un immense flash, créant de très nombreuses divinités, des univers plus incroyable les uns que les autres. Pour plusieurs millions de galaxie, dont la nôtre, quatre grand êtres de lumières furent envoyé. Chacun maîtrisant un élément de l’existence de toute chose : la vie, la mort, l’amour et la haine. De ces quatres grands dieux naquirent des sous divinités que nous connaissons aujourd’hui comme les grands rois et reines de notre réalité. Moebius le Sage fut un de ces Dieux. L’homme avait été doté du pouvoir de la voix, une technique capable de parler au éléments. Les légendes racontent qu’il façonna les planètes de nos galaxies, mais cette partie est parfaitement contredite par de nombreux chercheurs. Cependant, Moebius avait créé trois grande famille sur Baelfire : La famille de l’aigle, la famille du tigre et celle du lézard. Trois espèces d’hommes et de femmes totalement différente, mais ayant le même but : découvrir la puissance de la nature”

Le feu crépitait, des volutes de fumées perçait la nuit d’un nuage blanc puis, à mesure qu’il s’éloigne, devenant de plus en plus noir, jusqu’à même disparaître. Raneas repris

“Plus le temps passait, plus chaque clan avait développé des différences visible. Le clan du lézard avait pris la décision de s’investir dans l’art de la voix et contrôler la magie que Moebius leur avait donné sous sa forme la plus brute. Ils devinrent les Druides. La famille du tigre, quand à elle chercha a dompter la terre et les créations de Moebius, devenant de plus en plus proche des animaux qu’avait créé la planète. Du au nom des différentes familles, celle du tigre nouvellement appelé Moojuu décida que ces disciples ne pouvaient que se transformer qu’en animaux proche du Tigre ou tout mammifère partageant les similitudes du symbole de leur famille. Quand à la famille de l’oiseau, ma famille, nous nous sommes entièrement penché sur le savoir des animaux jusqu'à en maîtriser toute les formes vivantes que nous connaissions. Il nous suffisait de connaître l’animal pour en prendre ces traits et ces capacités. Chaque famille s’éloigna de l’autre pendant longtemps, jusqu’a que les trois chefs des principaux clans de l’époque furent convoqué par le tout puissant Moebius, premier des Baeleriens. Il leur permis ensemble de créer un immense sanctuaire ou la guerre était interdit et créé pour célébrer leur différences plutôt que les exacerber. C’est ainsi que Terra Moeba, la cité de nacre, vu le jour et que les disciples de Moebius, les druides, suivirent les enseignement de leur maître en respectant une recherche de la paix par tous les moyens.”

Le tabac s’était entièrement consommé. Comme pour marquer la fin de ces mots, il tappa sa pipe contre un rocher pour en extraire les centre, puis rangea celle ci dans sa grande veste.

“Bien, je te raconterais la suite de l’histoire la nuit prochaine. Quand je te jugerait prêt et capable de te battre à nouveau, nous combattons l'un contre l'autre. Si tu réussis à me montrer de quoi tu es réellement capable, je t'offrirais un présent d'une grande valeur à mes yeux. J'espère que tu acceptera de reaprendre et développer tes pouvoirs avec moi mon vieil ami. Cela serait un réel plaisir pour moi”

Le feu dansais devant leurs yeux et le ballet des étoiles semblaient ne pas s'arrêter. Cette nuit était bien belle sur Metamol. Cela faisait un bien fou de ne plus être dans la cage de métal qu'était le cœur de fer !
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockVen 13 Jan 2017 - 21:03
Raneas avait permis à Ajito d’être à nouveau en pleine forme. La misérable quantité d’énergie qui était la sienne à son plein niveau était risible. Il songeait à Narumi, cette brute qui l’avait brisé. Comment, par quel miracle lui serait-il possible de la vaincre un jour s’il restait dans cette état.

Sa soeur avait appris à des enfants à se battre ? Peut être, sans le livre Ajito n’était plus certain de rien. Surement s'agissait-il d’une figure, d’une façon de parler. De ce qu’Ajito savait, elle avait surtout donner un plan à suivre. De fait, elle ne s'était que peu mêlé à l'exécution du plan, ou même à la politique de la planète qui était de fait dirigé par le même conseil qu’avant son arrivé. Elle s'était contenté d’être une image, un idéal auquel aspirer.

Elle avait apporté plus à Métamol en ne faisant “rien” que lui ne leurs avait apporté pour le moment en se battant pour la protéger. C’était définitivement risible. Alors voilà, il suivait cette inconnus mystérieux. En même temps, avait-il un autre choix ? Au vu de ce qu’il avait lu dans le journal, il avait toujours pour plan de joindre Enki, mais dans son état ? Il n’était guère ni impressionnant, ni inspirant la confiance. Alors il marchait, il suivrait les enseignements de l'inconnus, il n’avait rien à y perdre. Surtout que dans son état de faiblesse, être au côté de quelqu’un pouvant se battre pouvait se révéler utile.

Ils marchèrent longtemps avant d’arriver nul part. Du moins, l’homme transforma l’endroit en quelque chose d’intéressant. Ajito avait toujours sa capsule d’eau qu’il avait récupéré au capsule corp plus tôt. Son premier réflexe fut de la re remplir. Elle n’était de loin pas vide mais on ne pouvait jamais être trop prudent avec l’eau dans un désert. Puis l’homme lui demanda de construire des habitats. C’était bien là quelque chose qu’Ajito savait faire. Il avait toujours vécus en nomade avec sa soeur et avait toujours dut improviser. Aussi improvisat-il et fit de petits...
...Mais l’homme n’était pas satisfait, il fit recommencer Ajito jusqu’à ce que le résultat soit plus que parfait. La nuit était tombé quand Ajito, fatigué à nouveau avait finis ce qui semblait enfin correspondre à l’homme.

L’homme voulais pousser Ajito à construire son corps avant tout autre chose. Le frêle corps d’Ajito n’étais pas capable de beaucoup. Aussi se sentait-il déjà exténué, à nouveau. Ajito s’assit à côté du feu et l’homme parla.

Ajito ne dit rien, il écoutait. Il était très attentifs sur la première partie du récits. Cela lui plaisait d’entendre un récit sur la cosmogonie de ce monde. Peut être le flash blanc avait-il été causé par sa soeur ? Il se sentait nostalgique et triste d’un seul coups. Comment pouvait-on être une divinité de la puissance de sa soeur , capable de plier la réalité même… Non… d’être la réalité et ne pas être capable de revenir. Il croisa les bras comme frissonnant un instant. Que faisait-elle maintenant ?

Quand l’homme eut fini son discours, Ajito prit la parole.

“Parmis tous ces dieux et déesse, il y avait Pluie, celle qui reliait ciel et terre. La déesse de l’équilibre, la divinité des règles. Elle est le liant de l'existant. La structure du réel.”

Sa voix se coupa net. Son ventre était comme tordus, sa voix noué. Il se sentait mal. Ajito alla dans sa cabane, à moitié comme pour se réfugier du monde extérieur. Il n’avait plus d’énergie. Mais il n’allait pas dormir. Il ne la re verrais plus jamais. Sa soeur était morte. C’était plus compliqué que cela bien sûr mais...

Il ne pouvait pas retrouver les pouvoirs qu’il avait avant. Il le ressentait, son organisme avait survécus une fois au traumatisme, rien n’indiquait qu’il survivrait une deuxième fois. Il y avait pire, la procédure contenait le risque de perdre son identité. Il s’agissait là de quelque chose qu’Ajito ne pouvait pas risqué. Cependant, rien ne l'empêchait d’utiliser certains trucs qu’il avais appris il y a longtemps. Aussi méditat-il une bonne partie de la nuit, assis en tailleurs, se focalisant sur son énergie interne, jusqu’à pouvoir la sentir tourner en lui.

Jusqu’à pouvoirs la visualiser dans son corps, la sentir se déplacer. Sentir chaques légères pulsation de ces flux énergétiques internes, les seuls qu’il était encore capable de visualiser. Cela lui pris plusieurs heures d’efforts. la sueur perlait sur son front. A chaques fois qu’il s’approchait d’un résultat, qu’un oiseau criait dehors, à chaques fois qu’il se déconcentrait ne serait-ce que d’un brin, il perdait le schéma mental de ces propres circuit énergétique. Le tout était d’arriver à un contrôle. Il était évident qu’il ne pourrait pas, vu sa faiblesse lancer des boules de khi pensait-il, ou autres actions pyrotechnique dont était adepte les sayens. Cependant il était ici pour découvrir son potentiel à lui, ces pouvoirs. Et ces pouvoirs passerait par une maîtrise de lui même.

Il n’avait jamais été capable de faire ça avant, puisqu’il avait appris à comprendre les flux énergétiques quand il n’en avait plus. Aussi c’était quelque chose qu’il essayait.

Après tout, il faisait tout ça dans le but de s’”armer” pour les “luttes” à venir. Il tentait d’appliquer certaines leçons, il était dit : Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux. alors il devait se connaitre, dans ces forces comme dans ces faiblesses. Alors il devait comprendre sa propre énergie, son propre corps qu’il avait toujours dédaignés au point de recourir à la puissance présente partout sauf en lui.

Comprendre son énergie, les chemins qu’elle prenait, les détours, le tracé étrange qu’elle offrait à la contemplation. C’était tellement étrange. Ajito avait pendant longtemps vécus en tant que maître des flux énergétiques. Il avait vu le tracé d’un nombre de personnes innombrables, tant de gens et de genre différent et pourtant, à mesure qu’il progressait chez lui il voyait… ressentait que ces flux énergétiques étaient comme aucuns autre parmis les vivants. Son énergie était bien loin d’être aussi faible qu’il l’avait toujours pensé.

Mais les flux qui composaient son corps ne faisait aucuns sens. Le plus gros de son énergie interne n’alimentai rien, aucuns organes, et partait dans le vide. Un gâchis phénoménal. Quand il réalisa ça, sa surprise fut tel qu’il perdit complètement le contrôle de sa concentration et que par la même sa conscience de ses propres flux énergétiques se perdit. Mais il était content. Il était décidé. Il développerait ces pouvoirs avec l’homme. Et dans le même temps il apprendrait à dominer son être, à comprendre son corps et son énergie.

Pour la première fois depuis des siècles, Ajito s’endormit paisiblement, confiant dans la suite.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockSam 21 Jan 2017 - 0:30


“Tu sais, mon jeune ami, le panthéon est un lieu qui accueille aujourd’hui bien des dieux et des déesse. Je ne suis pas capable de tous te les faire connaître, mais je peut te parler de ceux sur lesquelles nous avons fondé notre société.”

Dans la douceur de la nuit, Ajito et Raneas savourait le silence et les belles histoires. Depuis la nuit des temps, les mythes et légendes permettent au hommes de vivre en se sentant en sécurité, protégé par une déité supérieure qui lui amènerait la paix. Dans l’immensité du cosmos, ils avaient tout les deux connus des dieux qui avait forgé des planètes et assujetti la réalité même à leur volonté. Tant de dieux mineurs avaient peuplé l’univers et donné de leur personne pour modeler la galaxie de la façon la plus intense et la plus vivante possibles. Des millions de races, des millions d’esprits tous différents. Chaque étoile était le reflet de cette immensité, chaque étoile abritait son propre système d’étoile, chaque étoile sa propre vie, aussi minime soit elle.Et dans l’immensité de cet univers, il étaient tout les deux, se reposant dans cet oasis. Il ressentait dans le corps plus jeune de son ami une nouvelle vigueur, un nouveau regard sur le monde. C’est pour cela qu’il voulait le former, parce qu’il était prêt à recevoir son enseignement. Il ressentait l’énergie de la nature cherchant à entrer en contact avec le corp d’Ajito, mais tout cela était un dialogue de sourd.

“Maintenant, allons nous coucher Ajito. Demain sera une journée épuisante autant pour ton corps que ton esprit. Nous commencerons l'entraînement au aurores. “

Ils s’étaient séparé dans la soirée, partant chacun dormir dans leur cabane respective. Dans le silence de la nuit, Raneas s'allongea, cherchant la douceur du sommeil. Mais il ne pouvait pas s’enlever de la tête cette journée. La nuit dernière, il était sur le Coeur de Fer, formant une escouade imparable de par leur affinités. Higginbotham et Ellias, Raneas et Le Comédien, deux binômes avec la possibilité d'affronter n'importe quel bataille. Dans leur lutte contre le destructeur de Baelfire, ils avaient décidé de se battre à 4. Pendant une semaine sans interruption, ils avaient, avec les hommes de Stinger Industry, affronté des millions de créatures débouchant de l'espace. Pendant une semaine, Higginbotham et Ellias avaient coordonnées les forces spatiales pendant que Blake et lui même s'étaient occupé des soldats. Fondant à chaque instant dans la bataille, ils étaient invincible ensemble, jamais defait quelque soit la taille de l'ennemi. Mais ils avaient été presque dépassé par le contre assaut qu'ils avaient mené. Seul l'épice leur permirent d'être alors réellement invincible, détruisant à eux deux là plus grande majorité du château du mage noir. Le comédien et lui avaient été si proches pendant cette période... Mais cette histoire Raneas ne voulait plus y penser. Il avait tant embrasé la forme de l'ours dans cette bataille qu'il avait failli ne plus voir sa propre humanité. La rage guerrière avait rendu fou son esprit, la vue du sang avait empli son esprit d'une violence inouï. Il savait qu'il n'avait pas de choix, que personne n'aurait pu faire le travail qu'il avait fait. Il était l'être le plus résistant de la galaxie, il n'avait pas eu le droit de faillir.

Dans la douce nuit sur Metamol, il entraîne en contact avec la terre un bref instant, comme pour ressentir la puissance de cette planète une dernière fois aujourd'hui . Il ressentit la force de la planète, la présence endormi du gardien de l'immense forêt de metamol, les hommes et les femmes s’aimant, se haïssent, vivant et mourant ensemble. Dans cet immense écosystème, chacun avait une connexion particulière avec l'énergie de la nature. Certains avaient une profonde affinité, d'autres semblaient entièrement renfermé à tout cela. Et dans cette immense flux énergétique, il y avait Ajito. Raneas souriait en pensant à lui et à quel point il semblait re-découvrir l'énergie de son propre être. La nature voulait entrer en contact avec lui, il le voulait aussi, mais ils semblaient ne pas savoir comment communiquer. La nature n'était pas comme une personne avec qui on parle, elle était un tout, une complétude parfaite de tout ce qui faisait l'essence de la terre. Les arbres respirait aussi lentement que les volcan grondait. Les océans se déchaînent aussi violemment que le sable battait la roche vague après vague. Et de tout cela, Ajito voulait être spectateur et acteur. Il le serait bien assez tôt, il avait un esprit prêt à découdre, prêt à s'imprégner de ces arcanes depuis si longtemps mis à l'écart.

Les druides avaient disparu de la surface de cette galaxie. Il semblait que aucun n'ai souhaité rejoindre ces mondes si merveilleux. Ils étaient tous resté dans les ruines de Baelfire, formant des pseudo dômes maintenu par le pouvoir, approvisionnant en air et en eau les résidents. Raneas se dit qu’Ajito avait eu de la chance : c'est à peu près à seize ans que les cours druidiques étaient dispensés. Avant cela, les enfants devaient se contenter d'apprendre des tour mineurs et d'aiguiser leurs esprits avec des enseignements bien plus classique. Le rite de passage pour devenir un élève de l'école de Moebius était exigeant et intense. Cet examen durait cinq jours, et les adolescents apprenaient alors à utiliser et maîtriser leur compétences. Le respect de la nature était une partie essentielle au procédé, une forme de respect mutuel devait s'instaurer. Alors l'élève entrait dans une profonde communication avec ce qui ressemblait à un Dieu immense et inaccessible. Raneas n'avait pas été Druide, mais il avait assez fréquenté durant sa vie ces incroyables mages pour effectuer le rite de passage.. Dans l'infini complexité de cet Art, Ajito devraient cependant apprendre seul à développer ces pouvoirs pour devenir les armes qu’il souhaite. C’était normalement après le rite que la formation commençait réellement, mais ici, personne ne pouvait lui dispenser ces cours. Il devrait apprendre son propre vocabulaire. Mais le polyformiste savait que son ami en serait capable, sans aucun doute. Le nuit se profilait et sous la cabane fabriqué par son ami, Raneas repensait à tout ce qu’il devrais faire pour mettre en route et en marche la formation du jeune homme.

Il faisait encore nuit quand Raneas s'éveilla. L’aube était proche, mais encore assez lointaine pour qu’il ai du temps à lui. Il sentait qu’Ajito dormait paisiblement. Cette pensée était agréable dans l’esprit du polyformiste. Le monde avait semblé lui accorder, avec la disparition de ces pouvoirs, une plénitude totale. Il avait, en quelque sorte, retrouvé son humanité. L’homme de baelfire se transforma en chat, faisant attention au moindre bruit pour n’alerter personne. A pas de velour, il s’échappa loin, courant hors du camps. Il était indétectable et invisible. Il savait que son vieil ami n’avait actuellement aucun moyen de le berner au vu de ces pouvoirs, il ne fit donc pas plus attention que cela cependant. Loin du camps, il pris une forme bien plus agile et massive : transforme en guépard, il courut chercher au loin de quoi nourrir le jeune homme et lui même. La nuit était glacé, mais le ciel était absolument magnifique. Dans l’immensité du désert, on pouvait voir au loin le Coeur de Fer, ou la Lune se reflétait sur sa surface, faisant briller comme un joyaux l’immense vaisseau. Les étoiles ne semblaient si belles, leur éclat si pur. Evidemment, il était impossible de les voir comme dans l’espace, mais elles avaient un charme particulier ici. Raneas s’amusa à compter et reconnaître les systèmes solaires qu’il avait pu visiter. Tant de lieux aussi incroyables les uns que les autres.

Quand il revint au camp, la nuit était toujours installé et les braises de leur feu de camp était toujours aussi vives. La chaleur dans la bulle de protection offerte par la magie des anciens était une aubaine, donnant un vrai sentiment de confort en plein milieu de la nature. Il était revenu sous forme humaine, ne sachant pas si son élève était éveillé ou non. Dans tous les cas, il se dirigeait vers lui pour l'éveiller. On pouvait voir au loin le ciel devenir de plus en plus clair, mais pas encore le soleil. L’eau pure de l’oasis fut pour le polyformiste un véritable bonheur. Le bain d’eau fraîche était revigorant pour cette journée qui s'annonçait longue. Raneas ne parlait pas jusqu'à la. Il n'avait pas prononcé le nom Ajito, il avait un regard plus dur. Ils mangèrent tous les deux, frugalement, puis il s’adressa au jeune homme.

“Pour posséder les pouvoirs druidiques, tu va devoir te détacher de toute tes possessions, matérielles comme spirituelles. Ton passé sera désormais un monde d’ombre, le futur un monde de ténèbres et le présent une lutte constante. A partir d’aujourd’hui, tu n'es plus Ajito, je ne suis plus Raneas. Désormais, tu n'es que mon élève et je suis ton maître. Tu ne m'appellera pas pas un autre titre ni mon propre nom, seulement Maitre ou Zhuge. Tu ne te présentera désormais plus que en tant que mon apprenti, ou sous le nom de Sima. Plus jamaistu ne m’adressera la parole en commun, je ne comprendrais et parlerais que la langue de Moeba. Quand tu aura triomphé des épreuves Druidiques, tu pourra décider de reprendre tout ce qui t'appartient par le passé, ou de le laisser à la nature. Mais à jamais ces jours resteront gravé dans ton existence, et jamais ces titres ne changeront pour nous. J’espère que tu as compris, Sima”

Il donna à Ajito un livre à accrocher à sa ceinture, un libre qui permettrait dans un premier temps de décrypter les mots et les sens de la langue de Baelfire. Raneas enleva son haut et invita son élève à faire de même, sans rien pour couvrir leurs pieds. En silence, il se dirigea hors de la bulle. Dehors, le froid était intense, brûlant le corps tant la température était basse. Assis en tailleur, Raneas regardait au loin, inspirait et expirait dans une cadence lente et profonde. Les yeux fermés, il parla à son Sima en Moeba

“Chaque matin et chaque soir, tu viendra t’asseoir ici, ou nous sommes, et tu cherchera à entrer en contact avec la Terre. Le jour ou tu y arrivera, je le saurais. Le jour ou tu y arrivera, l’épreuve de l’esprit sera réussi.”

Le polyformiste ne dit rien, il restait sans bouger, laissant Ajito faire ces premières tentative. Il était plus qu'évident qu’il ne pouvait pas y arriver dès le premier coup. La liaison avec la Terre mère était un processus compliqué, exigeant et éprouvant. Généralement, les élèves mettait au minimum deux jours, sans dormir ni manger. Mais ceux la mouraient généralement de folie, cherchant en la nature une relation fusionnelle. Il fallait du temps et beaucoup de concentration pour y arriver. Mais quand cela était fait, la terre était le plus puissant allié dans une bataille. Elle fournissait tant d’énergie et en prenait en retour quand il était possible. Les druides avaient une relation bien plus intense, voyant en la nature une langue unique, capable de pouvoirs extraordinaires sur la vie. Mais ce lien était quelque chose d’unique entre la nature et celui qui voulait entrer en communion avec. Plus jeune, cela avait pris plus de deux semaines à Raneas pour ressentir la chose. Mais en tant que polyformiste, d’autres éléments était priorisé quand à l’apprentissage d’un jeune. Au bout d’une heure dans le froid, le corps bleu par les gelures et engourdi par les bourrasques, le soleil deigna se montra enfin, rendant la température immédiatement si douce que la chose était vécu comme un bonheur ultime, un soulagement. Le soleil emplissait à nouveau le ciel, couvrant de son regard implacable le moindre être vivant. Le bonheur vécu fut de courte durée, Raneas fit alors Ajito se lever pour courir. Tous les deux couraient, avec l’apparence de ne pas avoir de but. L’objectif était de réchauffer le corps et d’amener à un état d’épuisement intense. Pendant qu’ils avançaient, Raneas repris la parole, toujours dans la langue des anciens

“Ta deuxième épreuve, qui se passera en même temps que la première, sera extrêmement simple : tu devras aller après notre méditation matinale jusqu’à la forêt, à plusieurs kilomètres d’ici. Je te suivrai, j'observerais mais n'interviendrait pas. La bas, tu trouvera une source d’eau unique en son genre, produisant une eau verte. Tu devra me ramener cet eau à l’oasis, une seule goutte suffit. Métamol est connu pour être si brûlante qu’il suffit de trentes secondes pour que toute eau s’évapore en plein désert. Quand tu aura réussi, tu aura passé l’épreuve des mots. Si tu as une seule question à me poser, c’est maintenant”

Ensemble, ils coururent pendant plus de deux heures, jusqu'à arriver à la limite de l’immense oasis marquant l’entrée de l’immense forêt de la planète. La bas, ils firent une pause et laissa Ajito tenter l’épreuve. Il n’était pas censé réussir, ni même être proche d’y arriver. Quand ils rentrèrent tout les deux au campement, le soleil tapait fort, sans retenue. Le trajet fut aussi difficile que le moment de méditation passé. Cette journée devait marquer une étape, celle de la peur de l’échec. Et quand ils purent enfin se reposer sous le dôme protecteur, la chaleur était respirable. Ils purent boire à leur soif, manger le repas de midi et continuer cette journée.

Pendant un long moment, le polyformiste donna un cours de Moeba à Ajito, en lui apprenant les inflexions et les sonorités de la langue. Pendant de très longues heures, il le fit travailler sans relache jusqu’a ce que les deux hommes ai des crampes et arrête, brisé par une fatigue de la voix

“Aussi désagréable que cela puisse paraître, cette langue a été créé pour communiquer avec la terre elle même. Quand tu sera capable d’entrer en communion avec elle, tu sera en mesure de réellement découvrir ta propre puissance. En attendant, il est temps pour toi de communier à nouveau. Quand tu aura terminé, la journée s’approchera de son terme. Tu devra préparer un feu pour mon retour. Tu aura aussi l’occasion de réfléchir à une nouvelle question, si tu en as une. Réfléchis bien, à partir de maintenant je ne te cacherais aucune vérité, nous sommes lié par la Nature, Sima”

Pendant que AJito méditait à nouveau, mais cette fois seul, Raneas partit à nouveau chercher de quoi les nourrir. A son retour, le feu était prêt, et il écouta ce que Ajito lui demanda. Après avoir répondu et mangé à leur faim, le soir était tombé. La journée était passé si vite, déjà plus que quatre.

“Souhaiterais tu entendre la suite de notre histoire ? Je peux te la raconter si tu le souhaite”

Dans la nuit, les braises s’envolaient, le soleil avait à nouveau disparu, plongeant le monde dans une obscurité nouvelle. Plus tard dans la soirée, l’immense Coeur décollait, au loin, pour rejoindre l’espace. Le spectacle était tout aussi éblouissant que effrayant.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockJeu 26 Jan 2017 - 14:44
Le soleil n’était pas encore réellement levé que Raneas réveilla Ajito. Il était encore trop tôt songeait ce dernier qui aurait bien volontiers dormis une heure de plus. Le souvenir de ces rêves s’éstompait en un étirement alors qu’Ajito essayait de se sentir prêt. Il avait passé une partie de la veille à méditer pour évaluer ses propres flux énergétiques et était bien décidé à poursuivre cette activités en parallèle à la journée.

D’abord, pour commencer la journée, lui et Raneas prirent un bain dans l’eau de l’oasis. L’eau aidait à se débarrasser de l’inertie du sommeil et il se sentait prêt à entamer sa journée. Se laissant flotter paisiblement dans l’eau, il entama de se concentrer sur son énérgie. Il s’agissait là d’une première étape qu’il se devait de maîtriser. Ressentir son énergie propre, tout les petits signes de son corps en action. Sentir jusqu’au moindre mouvement de sa cage thoracique. Sentir chaque morceau de lui s’animer.

Puis il fallut manger, casser la jeûn de la veille. Raneas lui donna ses premières instructions de Maître. Ajito devait se détacher de toutes ces possessions, cela était aisée, Ajito ne possédait rien d’autre que le journal qui n'existait plus et que le bras robot fait par Jade qu’il ne portait de toute façon plus, ce dernier n’étant pas à sa taille et douloureux à utiliser. Ajito à partir d’aujourd’hui ne serait plus Ajito. Il fallut un peu de temps à Ajito pour assimiler ce fait. Après tout, ces dernières actions avaient toutes été faites dans le but d’être Ajito… Cela n’était pas possible pensa-t-il en secouant légèrement la tête. Il voulut dire non quand l’image du livre maintenant vide de sa soeur gisant sur le sol froid des souterrains lui vint en tête.

*Sima…*

Sima Acquiesça sans dire un mot, après tout, il était encore impossible pour lui de dire oui en quelque autre langage que le commun, puis il reçut un livre… encore un… au final ça vie aura été mené de livre en livre pensa-t-il non sans un brin de lassitude dans son esprit.

Zhuge lui parla en ce nouveau langage qu’il ne connaissait pas mais comprit vaguement qu’il allait devoir faire la même chose que lui. Il s’approcha et sortit dans le froid. C’était une morsure plus que bienvenu. Il se sentait secoué jusque dans son âme. Dans tous les cas, le froid était mille fois plus bienvenu que cette chaleur de mort. Sima se concentrait, il avait l’habitude de méditer. Méditer avait été une part importante de son entrainement il y a longtemps. Sima tuait progressivement toutes les pensées parasite qui montait dans son crâne. Au bout de quelque minutes il n’était plus que sensation, sa respiration se fluidifiait alors qu’il prenait peu à peu conscience des sensations de son corps.

Le froid était là et passait tout au travers de lui. Il sentait ses mains se refroidir jusqu’à une immobilité toute relative. Il entendait tout, ressentais tout, jusqu’au battement de son coeur au bruit des animaux sauvages. Progressivement il étendait son champs de conscience présent en méditant. Dans le même temps, presque inconsciemment, il déplaçait ses propres flux énergétiques en son sein, comme s’il les “musclait”. Il sentait instinctivement qu’un contrôle extérieur serait compliqué sans contrôle intérieur.

Il sentit sa chaire se réchauffer, ces membres le tiraillait comme s’il s'éveillait à nouveau. Sima était loin de le savoir mais ce qu’il faisait avec ces flux énergétiques ressemblait à ce qu’Ajito avait fait aux requins du boss. Une sorte d'ingénierie énergétique, mais cela ne menait à rien. Sa méditation en général ne menait à rien, pour être très exact. Son champs de champs de conscience avait beau s’étendre toujours plus loin, il n'entendait rien. La terre lui était muette et lui même ne savait comment lui parler. Il sentit une certaine forme d’angoisse monter en lui, alors qu’il sortait de sa transe. Oui, il savait méditer, il l’avait souvent fait lors de son précédent entrainement mais jamais il n’était allé beaucoup plus loin qu’aujourd’hui et pourtant jamais ni la terre ni rien ne lui avais parlé avant qu’il puisse maîtriser le monde à travers les flux énergétiques.

Puis vint le moment de courir. Encore, courir allait, mais Sima en avait assez de cette langue qu’il ne comprenait pas. Il avait tout juste saisi ce que Zhuge voulait le voir faire en l’imitant et en usant de ces habitudes de vieux entraînement, mais là. En plus il courait, ce qui rendait difficile de lire le satanée livre qui lui aurait permit de comprendre. ET CE ZHUGE PARLAIT TROP VITE. Puis Sima avait un point de côté. Puis il trébucha. Ces deux heures de courses furent un des moments les plus pénibles de cette journée.

Il n’était pas taillé pour le physique, il le savait. Son corps ne pouvait pas. Son corps était faible. Son corps l’avait toujours été. Son corps est une prison, prison dont il avait réussis à se défaire grâce à la maîtrise des flux énergétiques. maîtrise des flux énergétiques qu’il ne possédait plus. Il se sentait enragé envers lui, envers cette faiblesse. Ces poumons étaient en feu, ces jambes en plomb et le point de côté qui le tenaillait était colossal. Quand enfin Zhuge sembla s'arrêter, Sima s’écroula par terre la respiration explosive tentant tant bien que mal de la calmer, il n’en pouvait plus.

Il lui fallut du temps pour comprendre ce que Zhuge attendait dans la seconde étape et un usage acharné du livre de traduction. Ajito resta cinq minutes de plus allongé, avant de se relever lentement et d’entreprendre son chemin. Quand il trouva l’eau il tenta de la ramener et évidemment échoua. La colère grondait en lui. Il n’était pas satisfait.

Au moin, l'entraînement à la langue était satisfaisant, Sima se sentait progresser vite et surtout il commençait à pouvoir comprendre Zhuge.

Quand la journée prit fin, Sima dit qu’il n’avait pas de question a posé. Il acceptait néanmoins que Zhuge continue son histoire, Sima aimait bien cette histoire.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockSam 28 Jan 2017 - 20:23
La journée avait été rude pour le Sima de Raneas. Cette journée n'était cependant pas la plus dur. Le programme avait été créé dans un seul but : faire ressentir la douleur et la souffrance d'un corps humain, pousser l’esprit jusqu'à sa dernière limite pour faire éclater la grandeur des pouvoirs. Que ce soit la difficulté de compréhension de la langue, de la difficulté de réalisation des exercices ou encore l'exigence d'une discipline parfaite, chaque facette était une souffrance complète, une souffrance réparatrice. La communication avec la Terre mère avait beau être quelque chose de vivant et désorganisé, il fallait une préparation mentale très forte pour pouvoir entrer en contact avec la nature. Les jours d'entraînement n'était qu'une préparation à la découverte du langage de la terre. Il serait de la tâche de son Sima de découvrir l'étendue de ces capacités grâce à ce lien puissant, le jour ou il ne serait plus un apprenti. Rien ne pouvait égaler la puissance des milliards de soleils brillant au quatre coins de la galaxie. La terre était le berceau de toute vie. Par les pouvoirs Druidiques, toute personne avait la puissance de modeler la terre elle même, de lui donner des ordres et d’en recevoir. Moebius le grand avait des capacités si impressionnante qu'elles semblait relever du compte de fée : capable de créer des trou noirs engloutissant tout ceux qui était assez brave d'approcher, faire imploser des planètes d'un seul mot… Rien ne semblait hors de portée pour lui. Il n'avait pas maîtrisé l’art druidique, il l'avait façonné. Personne ne savait s'il avait succombé après la destruction de Baelfire. La seule chose était ce bouclier inviolable autour de ce qui semblait avoir été les ruines de Terra Moeba. Un jour, la vérité eclaterait et le peuple de Baelfire saurait enfin si son dieu avait survécu. Le jour la ce champ d'énergie tomberait, il pourrait enfin savoir si celle qu'il aime à survécu. Il y avait si peu de chance, et pourtant… Pourtant, il espérait tout en sachant que c’était impossible.

Quand son Sima avait chuté pendant qu'ils couraient tous les deux sur les immenses dunes de sable, il voulait l'aider à se relever, lui donner un appui pour se reposer ou quoi que ce soit d’autre. Il voulait aider son vieil ami, ou ce qu'il en restait. Ils avaient élaboré tant de plans tous les deux, ils devaient monter une alliance qui lutterait pour le bien de la nature. Il était probablement la personne dont Raneas était le plus proche, la personne vivante en tout cas. Mais il ne pouvait pas l'aider, il ne le devais pas. Cette épreuve était son épreuve à lui et à personne d’autre. Raneas était son instructeur, son maître, son zhuge. Quand tout cela serait terminé, il pourrait travailler réellement en équipe, comme ils auraient toujours . Le polyformiste avait toujours voulu, un jour, se transformer en cheval pour transporter quelqu'un sur son dos. Il trouvait l'idée amusante, la couverture parfaite, la situation si “épique”. Cela le faisait sourire. Mais en ce moment, son élève souffrait par le corps et par l'esprit. Il se cacha pour rire, s'amusant à voir à quel point son Sima avait dû mal à suivre ces phrases. Raneas parlait volontairement vite, monopolisant le cerveau de son élève pour qu'il n'ai pas le temps de se concentrer sur autre chose que les mots. Le cours de langue avait été une aubaine pour le jeune élève, qui avait pu reposer son corps pour se concentrer uniquement sur les mots si étrange. Il semblait d’ailleurs bien plus doué pour muscler son esprit que modeler son corps, bien plus fort sur l'aspect intellectuel que physique.Le corps courbaturé de son jeune Sima semblait le faire souffrir mais son esprit était grand ouvert au enseignements qu'il donnait. La journée s'était passé tellement vite.

La nuit, après avoir mangé dans un silence quasi religieux, Sima avait désiré connaître la suite de l'histoire du peuple de Baelfire. Sur le désert soufflait un vent glacial, si froid qu'il pourrait geler n'importe quel homme en quelques minutes. Les grands instructeurs Druides poussaient leurs élèves les plus en retard sur leur apprentissage à méditer à travers ce temps, provoquant une communion forcé avec la terre : le corps, au bord de la mort, envoyait par instinct un message à la nature même, établissant un contact. Aussi fin que soit ce contact, il permettait d’immediatement comprendre et interpréter la langue de la nature. Cependant, le corps était alors réduit à un immense bloc de glace. Cette opération était dangereuse, traumatisante et barbare. Tant de Druides étaient devenus maléfique par cette formation : il voyaient la nature non plus comme une amie, mais comme celle qui allait les laisser mourir. Ces Druides arrachait la si délicate structure de la nature par leurs mots… Son Sima n'allait pas avoir besoin de ça, il le savait. Il craignait juste de devoir en arriver là, il en souffrirait autant que son élève. Bientôt ils vivraient tous les deux là communion Druidique, il préférait ne pas y penser… Il fallait aller de l’avant, continuer la formation, et prier pour ne pas arriver au moyens les plus extrêmes.

Son élève lui avait demandé de continuer le récit de sa planète, Raneas repris alors dans cette langue perdu le récit de Baelfire. Cette histoire était quelque chose de quasiment religieux dans leur croyance, un mantra que tous les Baeleriens connaissaient. Mais en plus de tout cela, il allait ajouter ces propres connaissances sur les Druides. Il ne souhaitait pas parler des Moojuu, il ne se rappelaient plus de leur histoire aussi bien que cela. Il avait voulu l’oublier, elle et son histoire. Il ne voulait plus y penser. Raneas eu une idée pour que son Sima puisse plus facilement comprendre ces mots. Il fit un geste de la main droite, accompagné d’un murmure. Le feu qui les séparait changea de couleur, d’un vert de jade puissant. Il n’irradiait plus de chaleur, mais la température restait cependant stable dans la bulle protectrice. Les flammes entourèrent les deux hommes, tournoyant et virevoltant. Chaque mot qu’il prononçait serait comme vécu par le feu qui allait puiser dans ces souvenirs, pour montrer à son élève la vérité en mot et en images. Le langage des anciens était un dialecte de mots exprimant principalement des sensations. Quoi de mieux pour les apprendre que de les faire ressentir. Le feu commencait par représenter l’immense cité de nâcre, avec sa tour gigantesque au centre. L’image était magnifique, si magnifique que Raneas eu la gorge noué en revoyant tout cela, même dans les flammes.

“ La ville des milles quartiers, la cité de nacre, Terra Moeba. Notre capitale est rapidement devenu un sanctuaire pour toute les âmes de tous les peuples, un lieu ou la guerre n'existait pas, ou chacun vivait dans une harmonie parfaite. La ville avait bien évidemment des quartiers ou la violence semblait omniprésente, mais tout cela était contrôlé et les forces de l’ordre de la ville intervenait rapidement. Aucun combat n’était autorisé dans la cité. Une fois, un clan de polyformiste avait essayé de prendre le contrôle de la cité, celle ci étant sans défense. A peine avait il franchi le seuil des grandes portes que Moebius le grand les avait fait disparaître dans un torrent de poussière. Quel que soit le nombre, quel que soit la force, Terra Moeba avait toujours été protégé par le premier des Druides. Et la lumière resplendissait toujours sur la cité de lumière.”

Le feu dansait au rythme des paroles de Raneas, le Moeba semblait faire réagir le feu avant même que les mots soit prononcé. Zhuge repris la parole après avoir bu une gorgée d’eau

"Vois tu Sima, la Terre était découpé en plusieurs royaumes de taille et d’importance différente, souvent régi que par la loi du plus fort. Mais chaque royaume possédait une route sécurisé menant à la citadelle, une route qu’il était interdit de bloquer. Moebius lui même veillait sur ces grands chemins emprunté par des diligences de toute les Nations. Pour revenir au centre de mon histoire, chaque Race avait son propre continent. Dans ces immenses Terres, des clans se battaient la possession du royaume. Chaque peuple avait son propre mode de fonctionnement, je vais donc t’exposer ceux que je connais assez pour savoir que je serais assez exact dans mes propos. Les Polyformistes fonctionnaient autour de familles sacrés, de la même facon que la Royauté, gouvernant leur royaume délégué à des comptes, qui eux même déléguait à des chef de clans. La guerre était interdite et les polyformistes sur le territoire qui ne respectait pas cette règle était banni et déchu de toute leur possessions. Evidemment, de petit groupes avaient pour objectif de briser cette règle, tuant et pillant à travers nos terres. Certains rendaient esclave nos ennemis les Moojuu, certains les torturaient, parfois les deux. Mais nous luttions de toute nos forces contre ces pratiques bien loin de nos préceptes. Nous étions dans une guerre de principe face au Moojuu, sans que chaque côté ne cherche à initier de campagne d’expansion envers l’autre. Notre grand roi, Balredish le Sage, de la famille du lion, et leur chef avaient même à mon époque décrété une paix provisoire, arrêtant tous les combats qui pouvaient avoir lieu entre les camps belliqueux à la frontière des royaumes. Quand au druides, leur territoire n’existait pas réellement. Il était des pacifistes implanté sur tout le royaume, dans tout les recoins de la planète. Ils étaient généralement des philosophes, des maître à penser pour Moojuu ou polyformiste. Il ne vivait cependant pas en solitaire, ils se réunissaient pour parler ensemble toute les nuits de pleine lune, dans des champs ou des pierres dressés permettaient une communication avec la Terre bien plus puissante. Il existe un de ces lieux, sur Terre. Un jour nous nous y rendrons tout les deux Sima, pour que tu puisse communier avec ceux qui ont un jour détenu la source de ton pouvoir. Dans cette immense société en paix, nous nous sentions tous à l’abri, simplement affecté par les problèmes de la vie de tous les jours. Rien ne semblaient menacer notre monde. Pourtant, un ennemi bien plus puissant que ce que nous avions pu prévoir est arrivé et a balayé notre monde en moins de trois minutes...”

Plongé dans ces pensées, Raneas avait pu connaitre le destin de sa planète de facon bien plus précise. Il avait su pourquoi tant de Moojuu s’en était sorti, pourquoi aucun druide ne semblait avoir ressurgi et pourquoi il était le dernier des polyformiste. Raneas resta un temps silencieux, pensant à la totalité de sa race disparu, du jour au lendemain. Il était le dernier, la solitude était son fardeau et peu importait combien d’ami il se faisait, il resterait toujours seul. Mais aujourd’hui, il avait un but, un objectif à suivre jusqu’au bout, un nouvel espoir de se sentir utile à cette galaxie qui avait été son refuge. Son Sima avait besoin de lui, son vieil ami avait besoin de lui. Quand il avait finit son histoire, le feu était redevenu normal, il irradiait à nouveau, enveloppant le corps dans une couverture de chaleur si douce.

"Je vais arrêter à nouveau mon histoire ici, Sima. Si tu souhaite connaitre la suite, nous la continuerons ensemble demain. Mais avant, tu va devoir aller te reposer. Je te conseille vivement d’utiliser le livre que je t’ai confié avec beaucoup d’assiduité. Demain, nous auront un rytme tout aussi soutenu que aujourd’hui, mais je te demanderais de parler avec moi, et donc de ne pas faire qu'écouter. A toi d’apprendre les mots de base qui te sembleront les plus appropriés. Repose toi bien mon élève, demain sera une journée plus heureuse pour toi.”

Raneas avait fini en souriant, il savait que demain serait une journée bien plus productive. Dans sa cabane, Raneas s'endormit immédiatement, sans délais ni méditation. Parler de Terra Moeba avait fait ressurgir en lui de vieux souvenirs qu’il ne voulait pas avoir. Il avait eu ne serait ce que quelques instants le visage de sa bien aimé en tête, il ne voulait plus y penser. Avec les entraînements et l’histoire qu’il avait compté longuement, la nuit avait été de courte durée. Eveillé au petit matin, il partit comme le jour précédent sous la forme d’un chat tout d'abord puis sous la forme d’un guépard ensuite pour chercher leur repas du matin. Il avait activé son pouvoir de vitesse, il voulait aller plus loin, comme pour échaper au souvenirs de la veille. Il voulait courir loin et laisser tout ces souvenirs derrière. Mais il revint au camp rapidement, souhaitant ne pas laisser son Sima trop longtemps seul. Il l’avait peut être entendu, mais il n'entendait pas encore la nature. Il ne pouvait donc pas savoir que ce chat était Raneas. Etrangement, il voulait garder secret sa forme d’Ours. Il ne s’en servait que quand la situation était désespéré et qu’il ne pouvait pas faire différemment. Il préférait de loin la forme de corbeau, plus libre, plus belle et plus discrète.

Dès le matin, ils changèrent le programme. En premier lieu, Raneas donna son premier cours de magie Druidique à son apprenti. Il demanda à Sima d’éxecuter des mouvements sychronisé avec les siens, pour apprendre les mouvements de base. Chaque mot proconcé sans que le magicien soit lié à la terre demandait un exercice physique particulier. Il était, avec cette méthode, impossible de lancer des sorts de niveau moyen ou de haut niveau. La seule chose que pouvaient faire ces hommes était quelque chose de certes plus simple, mais aussi significatif. En deux heures, Sima et Zhuge apprirent ensemble à la nature à trouver, sous leur propre pied, un chemin pour pousser et grandir. Cette première étape avait deux objectifs : rassurer Sima quand à ces pouvoirs et lui donner une aide pendant sa méditation. Il était plus simple d’entendre la nature quand on l’avait appelé grâce au mots et son corps. Il suffisait alors d’entendre le battement sourd de la Terre, le souffle du vent, la violence des eaux.

"Tu dois ressentir l’énergie qui coule en toi, qui parcours ton corps comme un aventurier parcours l’univers. Elle voyage, n’est jamais au même endroit. A toi de dompter cette énergie, à toi de lui demander de se concentrer sur l’environnement. Quand tu fais que la nature se crée autour de toi, tu établis un premier pont avec elle, tu lui donne un premier biais pour entrer en contact”

Quand ils retournèrent méditer tout les deux dehors, Raneas suggéra à son élève d’utiliser le sort qu’ils avaient appris pour lui permettre d'avoir un point d'appui pour avancer dans sa tâche. Avec cela, il savait qu’il aurait la possibilité de s’en sortir. Arriverait il à entrer en contact ? Cela restait extrêmement difficile dès le deuxième jour. Mais rien n’était joué, la Terre choisissait ces champions d’une façon différente selon la personne. On raconte que certains mages avaient réussi à entrer en contact avec la Terre le premier jour, rien n’était impossible. Quand ils eurent terminé, le soleil s’était élevé haut dans le ciel et la température commençait à devenir bien trop chaude pour rester dehors.

"Avant de continuer Sima, je t'autorise à nouveau une question. Le silence perplexe de la dernière fois est une mauvaise utilisation des ressources que je met à ta disposition. Il me semblerait incroyable que tu n'ai pas une seule question sur tout ceci.”

Quand cet échange fut terminé, ils se remirent à courir, pour atteindre l'orée de la forêt de metamol, bien plus loin. En chemin, cette fois ci, Zhuge lui posa des questions, basiques, pour tester sa maîtrise des mots. A nouveau, l'épreuve serait impossible : il lui fallait la puissance des Druides pour y parvenir. Ce qu'ils faisaient la était la dernière chose que Ajito devrait réussir à réaliser. Il savait que cela prendrait du temps et qu'un humain normal mettrait des années pour apprendre à avoir l'endurance et la technique nécessaire pour réaliser cette épreuve. Et même avec cela ce n'était pas sûr qu'il puisse y arriver. Mais son Sima n'était pas un simple humain, il avait une affinité avec les pouvoirs Druidiques. Il était déterminé et la nature semblait prête à lui offrir tout son pouvoir. Elle avait toujours semblé proche de lui, même quand il s'était connu. Son sima avait toujours, volontairement ou involontairement, donné une grande part à la nature. Il ne l'écoutait pas, mais elle lui avait donné volontiers son pouvoir. Aujourd'hui, il était devenu muet et sourd. Il fallait qu'il re-aprenne à ouvrir les yeux.

De retour au camp, Raneas lui accorda la deuxième question de la journée. Après cela, ils allaient ensemble passer à l'épreuve de langue, encore une fois, pour affiner les connaissances d’Ajito. Dans la soirée, au loin, on avait vu apercevoir le cœur de fer décoller dans un silence presque inquiétant. Il avait pris les étoiles. Au loin, il ressemblait à une étoile de plus dans l'espace infini. Mais à peine quelque instant après, un bâtiment spatial bien plus grand apparu à côté de lui, si grand que même avec cette distance, il était visible en détail. Ce monstre d'argent était probablement le plan S dont avait parlé Stinger avant qu'ils se séparent tous. D'ici, il ressentait les émotions de son ami, tout la haut. Un petit sourire au visage, il décida de le laisser en paix, lui et son intimité. Dans l'orbite basse de Métamol, Stinger semblait avoir mis une ville entière. Dans quelques jours, il en saurait probablement plus sur tout cela. Raneas se demandait si Ajito avait des souvenirs de Stinger. Ils avaient été alliés pendant longtemps. Mais peu importait, il n'y avait plus de Ajito en cet instant. Seul Sima et Zhuge était ici, dans cet oasis non loin de vieilles ruines.

Ensemble, dans la nuit réchauffé par le dôme druidique, ils profiterent de ce moment de silence si doux. Sima et Zhuge allaient demain, pour le troisième jour, accomplir un rituel qui allait changer leur vie à eux deux.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockVen 3 Fév 2017 - 21:08
Cette nuit là, Sima s’endormit presque immédiatement. Son corps était à ces limites, encore. Comme toujours, pour la dernière fois pensa t-il alors qu’il sentait être enfin arrivé à un résultat avec son petit “entraînement secondaire”, il sentait qu’il ne manquait plus qu’un petit quelque chose sur lequel il n’arrivait pas à mettre le doigt pour réorganiser son énergie afin de pouvoir en faire quelque chose. Il sentait la frustration de la lenteur dans sa tête. Cette entrainement devait arriver à un terme rapidement, il n’avait que peu de temps de marge. Le nom d’Ajito avait promis de guider le peuple de Métamol et le nom d’Ajito était maintenant lourdement posé sur sa tête. Il l’avait déposé pour embrasser un nouveau nom le temps de l'entraînement mais il savait que d’une manière ou d’une autre il ne resterais pas Sima pour bien longtemps.

Ajito n’était pas un Dieu. Ajito était trop humain et cela lui pesait. Sa soeur s'était imposé en seigneur de Métamol de manière complètement unique. Elle n’avait touché en rien à son système politique, les Naïb étaient toujours constitués en conseil faisant maniant le pouvoir législatif. Cependant, elle avait donné une direction juste en pointant du doigt une finalité elle avait donné un objectif au peuple, lui donnant espoir et s’assurant une loyauté indéfectible de sa part. De plus sa nature divine et toute puissance avait contraint les Naïb a joué le jeu sans même avoir besoin d'exécuter un contrôle véritable.

Oui, sa soeur était le seigneur parfait, sa simple existence permettait à Métamol d’avancer. Cependant les Métamols sont très perceptifs et tout cela risquait d’être remis en question à l’instant ou le conseil le verrait. Peut être même était-il remit en question aujourd’hui déjà. Il avait après tout été incapable de protéger son temple. Peut être certains pensaient qu’il était mort en combattant la bête. Dans tous les cas son statut de divinité vivante ne serait bientôt, très bientôt plus qu’un souvenir.

Il devait récupérer des pouvoirs rapidement et après, il allait devoir trouver une solution pour gagner un nouveau pouvoir sur Métamol, ou alors restaurer son pouvoir “de droit divin”. Dans tous les cas il allait devoir agir vite avant que le sentier dorée dont le nom d’Ajito était gardien allait disparaître.

Le matin arriva bien vite et avec lui le premier entraînement, Sima imita son maître pendant 2 heures et put voir que derrière eux, des herbes poussaient. était-ce de lui ou de son maître il ne saurait dire, il n’avait fait que suivre les pas de son maître. C’était censé le rassurer, néanmoins, cela ne faisait que le faire se sentir plus frustré.

Puis vinrent les conseils de Zhuge, Ajito n’avait pas attendus aujourd’hui pour ressentir l’énergie en lui. Cela faisait depuis le début de l'entraînement qu’il la “cartographiait” dans sa tête. Il avait une vision si net et précise qu’il commençait à être capable de savoir chaque chemin d’énergie de tête et commençait à améliorer les capacitées de chaques actions tout en limitant ses propres pertes énergétiques. Son énergie était déjà dompter. Après tout, il était l’ancien maître des flux énergétiques en titre, c’était plus ou moins une chose qu’il savait encore faire. Cependant il n’avait jamais encore essayé de tourner son énergie vers l'extérieur. Au contraire il avait tout fait pour s’habituer à perdre le minimum d’énergie et fonctionner en “circuit fermée”. Cela lui semblait risqué, mais son maître semblait savoir mieux que lui.

Alors il se concentrait. Il fit, petit à petit, des mouvements dans son énergie. petit à petit, il la laissait glisser sur la partie extérieur de sa peau, comme une forme d’invitation pour la nature. Plus, il devait faire plus. Il commença à développer, modifier, faire comme une sorte d'ingénierie de ces propres flux énergétiques. Il n’avait plus la capacité de toucher aux flux énergétiques qui n’était pas les siens. Aussi il essayait d’étendre ces circuits en dehors de lui, à l’aveugle, espérant toucher quelqu’un ou plutôt quelque chose, la nature.. Dans le même temps il continuait les exercices de Zhuge. Alors, d’un seul coups, alors qu’elle continuait à s’étendre, l’énergie de Sima prit une posture complètement poreuse, différente.Sima venait de réussir ce qu’il tentait de faire depuis la première nuit, il avait réussis à rediriger son énergie d’une façon idéal il sentait que sa puissance montait.

A mesure de cela, Sima se mit à briller intensément. Il aurait été difficile même pour des yeux aguerris de le regarder directement. Et la luminosité augmentait, de plus en plus. Les plantes tout autour d’Ajito se mirent à pousser violemment plus vite. Cependant, il n’était pas rentré en contact avec la terre. Pas réellement. Il avait juste réussis, outre cette effet secondaire étrange, à créer ce premier “ponts” dont parlait Raneas, la nature l’avait sentis, mais Ajito lui était resté sourd.

C’est lors de la méditation que les choses continuère, il était assis, plongé profondément dans le présent à donner des ordres aux plantes. Sans retours. Ordre après ordre, rien ne se passait. Pourtant il maîtrisait maintenant une bonne partie des bases de la langue. Une certaine frustration montait peu à peu dans ces pensées quand une douleur vive le sortit de sa méditation quasi-instantanément. Des plantes était sortit du sol et s’était mise à grimper sur lui jusqu’à s’accrocher à ces poignets. De longues racines avaient commencé à percer sa chaire et la douleur croissait.

Il voulut reculer au début dans un léger mouvement de panique et sentit que son corps était fermement ancré dans sa position. Des lierres aux feuilles rouges gorgé de son sang continuait à pousser sur lui l’enlaçant de tout part. Ajito commença par calmer son coeur et son âme. Il ne devait pas céder à la panique. Tout cela était tellement réminiscent de l’acquisition de ces premiers pouvoirs. Mais la douleur d’aujourd’hui n’était rien comparé à la douleur d’alors. Il avait su rester digne et complet à l’époque, il réussirait aujourd’hui. De plus, il avait en quelque sorte suffisamment confiance en Zhuge pour qu’il ne le laisse pas mourir.

Sima laissa ces muscles se décontracter. La douleur était intense. Le manque de sang commençait à troubler sa vision alors il posa les paumes de ces mains sur le sol, lesquels furent instantanément agrippé. Puis il appliqua son front contre le sol. Là encore cette partie de son corps fut rapidement meurtri. Alors Ajito se mit à parler en Moeba aux plantes.

Il commença par demander pardon. Il ajouta qu’il comprenait son impudence. Il avait traité les plantes comme il traitait les flux énergétiques à l’époque ou il en était le maître. En donnant des ordres, en agissant sur eux comme sur des outils juste fait pour être manipuler. Il demanda pardon de ne pas avoir pleinement pris conscience de l’aspect vivant de ceux qu’il essayait de contrôler.

La douleurs commençait à diminuer, l’étau appliqué par les plantes se desserra lentement. Alors Ajito continua plus calmement, demandant aux plantes, sans imposé. Restant empreint d’humilité dans chacune de ces paroles alors qu’il commençait à considérer toutes ces plantes comme autant d’êtres. De créature dont il s’agissait de les traiter avec respect. L’infini prétention de l’Ajito qui quelque seconde plus tôt leurs avait déplus avait été punis, à présent, l’Ajito plus humble, plus calme semblait être tolérable à être écouté et toutes les plantes, sans se détacher totalement d’Ajito, très lentement se mirent à effectuer des mouvements d’avant en arrière, de bas en haut, redressant Ajito sur ces pieds. Il saignait de partout et se sentait très affaiblis, cependant nombreuses étaient les plantes qui le maintenaient debout.

Il avait réussis à créer un pont entre les plantes et lui, il avait réussis à se faire comprendre, il avait réussis, même s’il s’en était fallu de peu à se faire comprendre. Mais il restait invariablement sourd à la nature, ce “contact” dont parlait Raneas était toujours impossible. La frustration grossissait dans le coeur de Sima même s’il comprenait mieux les plantes maintenant, il n’était toujours pas réellement réceptif.

Zhuge lui proposa une question.

“Comment les entendre ? ne pouvoir que leurs parler ce n’est pas assez.”

Courir était désormais bien plus simple, son corps se vidait très lentement de son énergie et une force brute énorme était latente dans chacuns de ces mouvements. Le conseil de Zhuge tout à l’heur lui avait permis de comprendre comment finaliser la modification de son propre flux énergétique, ce sur quoi Ajito travaillait depuis deux jours déjà en parallèle. Lui qui avait été si faible tout ce temps était emplis d’une force nouvelle. Quand il avait étendus son énergie en dehors de lui, quand il avait “touché” la nature, cela, sans que ce soit planifié, avait changé le mouvement de son énergie interne de la manière qu’il essayait d’atteindre depuis la première nuit d’entrainement.

Il ne sentait presque pas la fatigue, c’était incroyable. Zhuge testa la maîtrise des mots de Sima et ce dernier avait peu de problèmes pour répondre. Il avançait très vite dans la maîtrise de la langue. Certe il faisait encore des erreurs que Zhuge reprenait, mais dans l’ensemble, c’était sur l’apprentissage de la langue qu’il avait le moins de problème.

A l’orée de la forêt, s'arrêta inspira un grand coups et s'élança, sa nouvelle force était sans pareil à ce qu’il avait connus. En terme de force brute il était au dessus de ce qu’il n’avait jamais été. Certe la force ne serait pas suffisant et il devait développer ces autres pouvoirs. C’était décidément nécessaire s’il voulait être puissant.

Une fois devant l’eau verte, il se pencha et en avala suffisamment pour remplir complètement ces joues. Il avait fait l’erreur la veille de la transporter dans ces mains sans qu’elle soit à l’abris du soleil. Aujourd’hui, il la transportait abrité en lui. De plus il avait été trop lent, ce ne serait plus le cas, il ce sentait bien plus fort depuis qu'il avait réussis à créer le pont entre lui et là nature. Toujours plein de force il s'élança dans la forêt aussi rapidement que possible. Il se rendit jusqu’au lieu de méditation et laissa l’eau couler de sa bouche jusque sur le sol. Après quoi il se tourna vers Zhuge et dit

"Si l’on reçoit il faut savoir donner."

Ajito avait peut être compris la leçon qu'il devait tirer de ces épreuves, ou peut être pas, mais peu importe, Ajito avait l’impression que remplir son devoir en remerciant les plantes était présentement plus important. Il chercherais de l'eau verte à nouveau demain s'il le fallait.

Ils rentrèrent au camps et Zhuge accorda une deuxième question, Sima se retourna vers lui et dit

“Si je comprend bien, cela prend du temps de lancer un sort, le temps de demander. C’est trop longs. Comment rendre le sort instantanée, quitte à sacrifier en puissance. Le temps que je lance un sort…”

Ajito lança son poing dans le vide de manière brusque et acheva sa phrase toujours le poings suspendus en l’air

“... Un bon guerrier m’aura déjà tué 10 fois et ce peu importe ma puissance brut.”

Ajito médita à nouveau quelques heures avant d’aller se coucher.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockSam 4 Fév 2017 - 15:26



Quand le soir, ils avaient été tous deux autour du feu, Raneas avait eu le temps de faire le point sur la journée qui s’était écoulée. En un mot, son Sima l’avait amené d’étonnement en étonnement, prouvant une nouvelle fois que chaque entraînement était unique. Il y avait une chose qui était pourtant extrêmement différente entre tous les apprentis druides et Ajito : celui ci avait été un maître des ondes et du dialogue des énergie. Il savait ordonner, il savait plier la réalité, il commandait à toute forme de vie à venir et passé. Mais il avait goûté à un tout nouvel ennemi, bien plus puissant et plus fort que lui dans la maîtrise de l’énergie : si par le passé il pouvait commander au plantes, il devait aujourd’hui être en symbiose avec elle. Tout cela était particulièrement obscur pour son élève, mais il avait en une journée fait bien plus de progrès que ce que pouvait imaginer le polyformiste. La journée de demain serait bien plus intense, bien plus forte en émotion au vu de ce qu’ils avaient pu réaliser aujourd’hui. Mais quelle journée cela avait été ! Plus il y pensait, plus Raneas était fier de ce qu’avait accompli son Sima.

C’était le matin même que les progrès furent les plus nettes. Quand ils s’étaient tout deux assis en tailleurs, dans le désert froid au vent violent, quand ils avaient fait face au monde extérieur et intérieur, son élève avait compris un des points essentiels à la puissance de la nature : l’énergie de chaque être animal ou végétal était toujours tourné vers l’extérieur, prêt à s’unir en chaque instant avec la terre pulsante d’énergie. Dans le silence et l’immobilité parfaite de ce monde, ils donnaient tous deux leur corps à l’immensité de la planète. Dans le silence apaisant de Métamol, Raneas ressentit une nouvelle énergie, tout d’abord faible mais présente, un nouvel être connecté comme lui à la matrice même de la Terre. Les yeux fermés, il se mit à sourir en voyant que cette énergie provient de son Sima. Il était là, tel une étoile de plus parmi les étoiles, un être qui laissait la nature s’emparer de son énergie. Mais alors qu’il avait tissé son propre lien avec la nature, obtenant une connexion plus douce, plus légère, son élève quand à lui semblait vivre une toute autre histoire. L’étoile que Raneas voyait semblait grossir de secondes en secondes, donnant toujours plus à la nature. Son sourire se mue en une inquiétude profonde : Ajito semblait si désespéré à entrer en communication qu’il transforma son corps en un véritable réceptacle pour l’énergie que Métamol pouvait lui donner. La nature lui parlait, mais il n’arrivait pas à répondre, le flot d’énergie qui s’accumulait en son élève était bien trop immense. Ce qui n’était qu’une étoile parmi tant d’autres s’était transformé en un trou noir immense, dévorant la moindre énergie près d’elle. Raneas ouvrit les yeux, voyant que le vent n’était pas celui que la planète créait, voyant que la lumière qu’il ressentait sur sa peau n’était pas celle du soleil, Ajito était en train de fusionner avec la nature elle même. Son corps était en train de disparaître, avalé par le torrent d’énergie que la Terre Mère produisait. Si il continuait ainsi, Sima allait ne faire qu’un avec la nature, s'élevant au rang des Dieux, puis se transformer en poussière la seconde d’après. La seul homme capable de tenir cette liaison à ce niveau avait été Moebius lui même, le forgeron de cette relation si unique. Aucun homme sur cette Terre ni dans cette galaxie avait le pouvoir de tenir cette force par sa propre volonté, et le corps de Sima en faisait les frais. Le rituel devait se passer le lendemain, il arriverait maintenant, Ajito était prêt et en avait désespérément besoin. Raneas transforma ces yeux pour pouvoir résister à l’immense lumière qui émanait de son apprenti, le corps toujours plus meurtri. Ajito allait devoir sortir seul de cette situation, mais Raneas allait le soutenir plus que jamais. Alors que son apprenti était toujours dans cette connexion puissante qu’il essayait d’établir avec la nature, Raneas lui se mit à établir une connexion unique, si profonde et rare qu’il ne l’avait fait que deux fois dans cette vie : avec Gin, premier représentant des Moojuus, et Evalia, celle qu’il avait aimé. Il avait besoin de toute sa puissance, il s’était transformé pour la première fois depuis longtemps en la forme d’Ours qui lui donnait accès à un lien bien plus puissant avec la terre. Il établit alors non plus une connexion avec la nature , mais avec l’essence et l’esprit même de son Sima. Les yeux fermés, la patte posé sur la tête brûlante de son élève, le temps semblait s’être alors arrêté pour les deux hommes. Ajito n’était désormais plus seul

L’âme du polyformiste avait alors pris la forme de l’Ours qu’il était, l’animal qui était en lui ancré comme un phare dans la nuit. Dans le monde physique, une onde douce et puissante parcourus les deux corps, la fleur de vie soigne toute les blessures de Sima et redonna la force dont il avait besoin pour la suite. Dans l’esprit du jeune homme, le polyformiste voyait la pureté des sentiments d’Ajito, la puissance si belle de tout ces sentiments mêlés : amour, orgueil, désir, haine, courage, vanité… Il ressentait tout cela, le voyait lutter comme jamais contre lui même, contre ce qu’il était. Raneas était la, comme un parent cherchant à protéger son enfant, tout en le laissant affronter ses propres démons. Il créa une nouvelle vague de soin, redonnant immédiatement une vigueur plus intense à Ajito, puis encore une. Hors de son esprit, sa chair partageait avec Ajito la souffrance alors qu’il dirigeait vers lui une partie de l’énergie qui aurait tué Ajito. Il ressentait la douleur, la souffrance, la vengeance de la nature. Elle avait été contrôlé par l’homme, asservi. Aujourd’hui, elle ne voulait pas de lui, elle voulait sa mort. Mais dans cet immense typhon de puissance et de violence, Ajito affrontait la tempête le torse bombé, l'âme fière. Dans le vacarme de l’esprit de son Sima, Raneas avançait. Il s’était approché de sa forme spectrale, aussi en méditation, comme sa forme physique. En tailleur, il était seul face à tout cela. Raneas vint se placer près de lui. La forme spectrale de l’Ours venait rencontrer la forme spectrale du maître déchu des flux énergétiques. Il s’assit en face de lui, posant sa patte sur le torse de son Sima, près de son coeur. Il laissa son front contre le front d’Ajito. Il lui parla, dans une langue qui transcende la parole, l’esprit ou la connaissance. Il parlait la langue des émotions et de l’esprit, une langue si pur et belle qu’elle ne pouvait être utilisé pour le mensonge et la duperie. Cette langue résonnait à travers chaque être comme une vérité implacable et indiscutable

“Ajito, ton âme pourra vivre toute les souffrances du monde, ton corps pourrais être blessé par les pires tortures, ton esprit pourra être enchaîné dans les pires donjons du cauchemard, je serais toujours la. En ce moment unique, le Zhuge et le Sima ne font plus qu’un et seront indivisible. Nos chemins se sépareront, nos esprits divergent, nos vies nous emmèneront la ou nous ne pourrons peut être plus jamais nous voir. Mais à jamais, Sima, Zhuge sera avec toi, dans ton coeur comme dans ton âme. Aucun être sur Baelfire n’est seul, chaque homme et femme à la nature pour lui. Aujourd’hui, tu as la nature comme chaque être de Baelfire, et tu m’a, moi”

Dans la violence de la tempête, il voyait qu’Ajito avait enfin compris : il s’excusait de tout ce qu’il avait pu commettre envers la nature. Il voyait son orgueil et sa vanité disparaître immédiatement, le laissant humble face à tout ce qu’il avait pu faire vivre à celle qui devait être demain son alliée. Immédiatement, Raneas ressentis que la nature, dans sa grande bonté et miséricorde, pardonna immédiatement à cet être qui n’était plus celui qu’il avait été. Il était aujourd’hui différent, un esprit nouveau, l’esprit d’un véritable druide. Quand Raneas sentis que l’épreuve était passé, il avait coupé cette connexion si intense avec l'esprit de son Sima. Il retrouva sa forme physique et repris les traits humains qu’il avait à l’origine. Le temps qu’Ajito ouvre les yeux, il était de nouveau tel qu’il le connaissait. Ces yeux n’avait pas pu le voir son sa forme animale. Les liens qui entravait son élève étaient de plus en plus lâche,de plus en plus légers. L’étoile qui s’était transformé en un trou noir était à nouveau une étoile brillante, mais plus intensément qu’au début. Cette fois ci, son lien avec la nature était la, présent et parfaitement concret. Pendant quelques instant, Raneas fut étonné par la puissance et la rapidité avec laquelle l’ancien maître des flux énergétiques avait su dompter ces propres énergies. Il lui avait demandé comment la nature et lui même pouvait parler sans qu’il n'ait à subir tout cela. Il avait vécu la forme la plus pur de communication, une chose qui n'arrivera qu’une seule fois dans cette vie : sans Raneas, son esprit ou ces pouvoirs, son Sima était mort. Un grand sourire sur le visage, Ajito n’avait plus une trace de fatigue ni de blessures. La fleur de vie était probablement le soin le plus puissant que cette galaxie pouvait avoir. Ressourçant toute les personnes autour de Raneas, elle donnait tant de force qu’un combat pouvait durer pendant des jours, des mois entiers. Le polyformiste répondit alors à son élève

“ Comme tu as pu entendre mon esprit à travers le flux d’énergie que la nature avait pu t’envoyer, tu pourra parler à la nature de plus en plus fortement et longtemps à force d’entrer en communication avec elle. Tout cela est une question d’habitude, si le Moeba sert de langue commune, chaque Baelerien à son propre vocabulaire avec la Terre. Cela sera à toi avec le temps d’affiner ce langage comme tu as pu le faire, au moment ou tu t’es excusé pour ce que tu avais pu faire dans une autre vie. “

Avec le pouvoir de la nature, son élève avait réussi avec brio la deuxième épreuve, courant plus vite que jamais. Raneas avait enfin le plaisir de sentir son corps fatigué : la forme humaine n’était pas quelque chose qu’il prenait souvent comme forme de voyage. Pendant un moment, il avait pensé à se transformer en guépard pour suivre son ami bien plus facilement. Mais il ne voulait garder la surprise de ces pouvoirs jusqu’au dernier moment. Les enseignants Druidiques faisaient passer leurs épreuves sous forme humaine, il voulait respecter cela lui aussi le maximum possible. Et puis tout cela lui servait en quelque sorte d'entraînement, donnant à son corps une nouvelle épreuve après des années passé dans l’espace. Quand Ajito avait réussi à traverser le désert et ramener l’eau à leur campement, son élève prononça des mots qui résonaient parfaitement avec l’esprit de Baelfire. Il était heureux d’entendre cela de la bouche de son Sima. Il avait même réussi à avoir le même côté pompeux que tout les Baeleriens se targuait de cultiver. Les grandes formules donnaient un sens à la vie et il était heureux que son élève ai trouvé sa propre formule. La deuxième question que posa son élève était plus intéressante que la première a ces yeux. Le soleil était en train de décliner quand ils s’étaient installé autour du feu, moment devenu rituel.

“ La puissance d’un druide n’est pas déterminé à partir du temps qu’il a mis à préparer ces sorts. A part pour de très petits élus, personne n’a le pouvoir de contrôler le temps et de savoir quel sort préparer en avance contre quel ennemi. La puissance d’un druide est de connaitre son ennemi et de l’occuper suffisamment longtemps avec des pouvoirs de faible niveau jusqu'à pour qu’au final, en une compétence, son ennemi meurt. Tu dois bien évidemment être armé de petits sorts qui te permettront de gagner du temps. Et plus du va attendre pour lancer ta technique imparable, plus il y a de chances que ton ennemi n’y survive pas. Mais ces pouvoirs, ce n’est pas moi qui vais te les apprendre, tu devra les découvrir tout seul, en observant ce que t’offrira la nature. “

Ils partirent tout deux se coucher, laissant la nuit emporter leur rêves et leur esprit. Sima était en avance de deux jours sur le programme des druides. Demain serait donc la dernière journée d'entraînement d’Ajito, une journée mêlant le peu de connaissances qu’il avait accumulé et sa puissance brute pour affronter son maître. Raneas dormit peu, repensant à ce moment unique qu’il avait vécu dans l’esprit d’Ajito. Cela avait été plus intense qu’avec Gin, différent de ce qu’il avait vécu avec Evalia. Les maîtres et leurs élèves druides partageaient au final une relation fraternelle, unique en son genre. Pendant des années, le polyformiste s’était moqué de cela, pensant que tout était exagéré. Maintenant qu’il le vivait, il n’en n’était plus sur. Il ne voulait plus qu’Ajito ne fasse que réussir cette épreuve, il voulait l’aider à gagner tous ces défis. Sensation étrange pour le solitaire que Raneas était. Le lendemain matin, il ne se leva pas seul pour aller chercher à manger, il reveillé Ajito plus tot et lui demanda de l’accompagner. Il ne pris pas sa forme animale et ils coururent tout deux au petit matin. Ils chassèrent de petites proies et rentrèrent au camp. Ils mangèrent comme à leur habitude, en silence, puis méditaient une nouvelle fois alors que le soleil se levait à peine sur la Belle de Vert. Il savait cette fois ci que Ajito pourrait également affuter la connexion qu’il avait avec la Terre Mère et qu’il pourrait donner un nouveau souffle à son énergie. Quand la séance fut terminé, il accorda une dernière question à son Sima. Puis il lui annonça sa dernière épreuve

“ Tu as triomphé des épreuves des Druides bien plus vite que je ne le pensais jeune Sima. Tu as désormais les pouvoirs et les compétences pour développer ton propre arsenal. Tu as à nouveau la possibilité de lutter pour tes propres valeurs. Mais avant de te laisser partir retrouver ta propre vie, il te faut passer une dernière épreuve, une épreuve qui te permettra de découvrir le réel potentiel de tes pouvoirs “

Alors qu’il parlait, Raneas enleva son haut, puis se transforma sous sa véritable forme, l’Ours. Plus sa transformation s’opérait, plus sa voix devenait grave, caverneuse. Quand il était entièrement transformé, il faisait plus de deux mètres au garrot, les yeux brillant d’une énergie puissante, des ramures gravé de symboles celtiques semblant sortir tel des excroissances servant de bouclier

“ Ta dernière épreuve Sima, c’est moi. Nous allons nous affronter dans un duel qui t’offrira enfin le droit de reprendre ton nom et de ne plus être l’élève mais mon égal. Selon les préceptes que donne les druides, je ne peux me servir de mes techniques ultimes ni mes techniques les plus puissante. Cependant, tu va devoir te servir de tout ce que tu as contre moi, car même si je ne vais pas utiliser mes techniques les plus fortes, je n’hésiterais pas à déchaîner tout ce que j’ai en ma possession. Je sais que tu as quasiment perdu la vie contre une louve du nom de Narumi. Si un jour tu veux pouvoir la vaincre, tu va déjà devoir te surpasser contre moi. “

Raneas était en posture de combat. Face à lui, Ajito semblait tout petit sous cette forme, le monde lui semblait bien plus petit en réalité. Un sourire sur le visage, le polyformiste savait qu’il n’allait pas ressortir indemne de ce combat. Mais il était fier que celui ci se passe contre Ajito. Il voulait qu’il gagne, il voulait qu’il soit capable de vaincre celle qui l’avait vaincu. Il était prêt à tout donner pour le former et lui permettre de tuer cette bête immonde. Ajito était aujourd’hui un frère pour lui, et jamais il ne laisserait sa famille sans défense.

L’ours qu’il était fit résonner un rugissement qui s’entendit à travers les dunes et la structure même de la nature. De leur combat allait découler la résurrection des Druides. Son vieil ami allait être le premier et le dernier représentant de ces hommes qui avait disparu il y a bien longtemps de cela
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockJeu 9 Fév 2017 - 1:04
C’était la nuit, Sima ne dormait pas, il ne sentait plus la fatigue. Tout cela était nouveau pour lui. Quand il était encore le maître des flux énergétiques, il avait des pouvoirs c’est certain, mais rien de similaire à ce qu’il avait expérimenté. Cependant il commençait à voir une limite. Certe ces pouvoirs étaient plus “agréables” à porter. Ils étaient les siens propres. Ils étaient une réussite. A l’époque, ces pouvoirs sur les flux énergétiques n’était pas complet. Il n’était le maître des flux énergétiques que parce que personne ne se trouvait là pour contester. Pour preuve, il n’avait rien été capable de faire face à la louve.

Aujourd’hui, ces nouveaux pouvoirs étaient une réussite. Mais il était trop faible. Peut être avait-il été fous de penser qu compte tenus de ces expériences passé, il ne lui faudrait que peu de temps. Il était capable de juger de manière relativement stable, même si l'entraînement avec Zhuge finirait sous peu, il aurait juste le niveau d’un bon combattant. Certe il n'envisageait pas d’égaler la la puissante de sa défunte soeur mais tout de même, il lui faudrait encore des années pour être du niveau de Narumi ou de SK. Pourtant ils seraient dans un futur proche les cibles à abattre.

Mais il était toujours Sima et cela pour le moment lui allait bien. Pour le moment. Il ferma les yeux et se concentra sur ces nouveaux pouvoirs. Il repassait mentalement dans sa tête le films de la journée. Il avait réussis à contacter la nature. Il avait réussis. L’énergie énorme qu’il avait dégagé à ce moment là était la sienne. Il l’avait étendus en dehors de lui et la nature lui avait répondus même s’il n’avait pas réussi à l’entendre.

Pourtant il avait développé à ce moment un premier pouvoir propre, il était devenus fort. Il ne ressentais plus la fatigue. Cela était son action interne, une partie de son énergie tournant sans cesse en son sein. Puis il y avait eu l’extérieur. Cette lumière. Sans Zhuge, il aurait été consommé par son propre pouvoirs et par la nature. Pourtant… Pourtant, cette force devait pouvoir être utilisé, tout ce potentiel inutilisé. Il était assis en tailleurs et se mit à laisser couler à nouveau son énergie sur la face extérieur de sa peau. En se tendant, lumineux, tel des rayons de lumières, l’intensité lumineuse de Sima se mit à croître. Il était assis dans sa tente à se concentrer, à comprendre, à apprivoiser cette toute nouvelle énergie qui est la sienne.

Plus la lumière augmentait, plus il sentait qu’il y avait là quelque chose, plus la terre semblait comme gronder sous lui, plus le vent se levait. Il devenait comme le centre du monde, la nature semblait venir à lui. Il ne poussa pas, contrairement à pendant la journée, il laissa la nature s’approcher de lui. Il la laissa le “humer”. Il ne voulait pas faire un avec elle. Il pensait que son erreur plus tôt résidait en cette volonté fusionnel qu’il avait eut. Non… Il ne serait pas fusionnel avec la nature, il aura une relation de mutualisme avec elle.

Il tendit la main, et les rayons que son être dégageait se dirigeait vers les plantes qui frémissait au rythme des pulsation de lumière qui sortait de Sima. Elle était là sa solution; ils seraient un mutualisme.

Il comprenait que son énergie sous cette forme pouvait être donné au plante pour les nourrires et que ces dernières pourrait faire beaucoups en retour, tant bien évidemment que leur relation reste saine et courtoise.

Le lendemain finit par arriver sans qu’Ajito ne dorme beaucoup. pourtant il se sentait frais et dispo. Il avait une idée pour limiter la vitesse d’incantation au minimum. Il n’allait qu’avoir à faire des tests Aujourd’hui.

Chasser des proies ne fut pas compliqué, Ajito avait une énergie qui semblait ne quasiment jamais vouloir s'épuiser et sa force et donc sa rapidité semblaient elles aussi être au beau fixe. De plus il pouvait désormais sans parole, juste en levant la main faire s’élever de la végétation de ronces juste dessous de ces proies les immobilisant ainsi quand ces dernières semblait se dérober.

La méditation lui permit de compléter ces essais. Il entendait la nature désormais, et elle l'entendait. Il avait trouvé comment réduire la vitesse de sort à un minimum, il en était certain, il n’aurait plus qu’à tester en entraînement. Zhuge lui parla alors d’une dernière épreuve. Sima était dubitatif, son niveau n’était pas suffisant.

Puis ce dernier se transforma en ours, Sima eu un mouvement de peur, recula et trébucha même par terre. L’image de la Louve était bien trop profondément dans ces rétines. C’était donc ça la dernière épreuve ? Un face à face avec un monstre du même acabit que celle qui l’avait dévorée ? Il ne se sentait pas prêt… Il ne se sentait pas prêts.

Tout de même il serra ses poings et laissant ces pouvoirs se développer, il devint si brillant qu’il n’était plus regardable directement sous peines de douleurs aux yeux.

Il ne se sentait pas prêts, mais malgré tout, il allait mener ce combat, pensa t-il alors qu’il prenait sa pose de combat. Il attendait que Zhuge agisse.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockSam 11 Fév 2017 - 21:05

Les pattes profondément ancré dans le sable de metamol, le regard intense tourné vers son élève, Raneas huma l'air autour d'eux. La chaleur allait bientôt les déborder, transformant ce duel en un combat à trois, ou le soleil même de la planète pourrait gagner sur les deux êtres. La fourrure épaisse de Raneas le protégeais pour l'instant de ces immenses changement de température, permettant à son corps de garder une chaleur stable. Mais à la surface de son corps animal, la ou les ramures et les poils était exposé, le magma en fusion qui servait d’étoile à la Belle de Vert n'allait pas tarder à former une couche brûlante ou chaque coup porté deviendrait douloureux. Les membres cloqués par les brûlures allaient devenir un réel problème pour son élève, Raneas le savait. Il allait lui falloir une stratégie pour pouvoir l'atteindre, Sima allait devoir penser plus vite que les coups qu'il porterait. Sous la chaleur intense et une émotion à laquelle Raneas n’avais pas pensé jusque là, son élève avait pris peur en voyant la transformation de Raneas : il était évident qu'il avait été choqué par son précédent combat avec Narumi. Il devait être plus fort que cela, il devait lutter contre des peurs si basiques. S'il l’avait voulu, quand son élève avait trébuché, Raneas aurait pu terminer le combat d'un simple coup de patte. Il était impossible de changer la trajectoire d'une chute, il n'aurait alors qu'à frapper la ou il était en train de tomber aussi fort que la Nature lui permettait, le faisant voler si  loin qu'il aurait été ko immédiatement. Mais il s’était alors interdit de faire cela : il voulait que son élève soit le meilleur, pas un simple lapin effrayé par les phares d'une voiture. De sa voix grondante, armé de colère et de l'autorité qu'il avait à ce moment sur son Sima, sa voix porta sur toute les Dunes alentours. La voix des Swir’en Ra, famille aussi ancienne que Baelfire dont faisait partie le polyformiste, avait le pouvoir de commander, de guider des troupes au combat. Mais si il pouvait guider les troupes au combat, il pouvait également reprendre les hommes perdant la rage du combat

“Sima, lève toi ! “

Il tournait autour de lui, comme un animal chassant sa proie. Il l'observait sous tous les angles, découvrait le corps sec et noueux de son élève, détaillant le moindre tressaillement sous la peau, analysant le moindre muscle. Il rodait autour de son Sima non seulement pour le juger, mais aussi poussé par un désir ardent que seul les guerrier pouvait ressentir. Il voulait sentir le choc de ces coups sur la peau de son élève, ressentir la violence pur des sentiments les plus exacerbé. Avec la connexion qu'ils avaient tous deux établis, Raneas observait son élève différemment, avec un regard plus fort et plus violent à la fois : il avait communié avec son esprit, vivant pendant quelques secondes une fusion des âmes. Ils étaient aujourd'hui deux être n'ayant fait plus qu'un, une seule entité se battant contre elle même. Il voulait à nouveau vivre cela, sous la force des muscles et de l’amour infini des champs de batailles. Combien d’années s’était passé depuis que le Zhuge n’avait pas pu embrasser le combat ? Depuis combien d’années il n'avait pas pu voir le sang de ces ennemis coulés par la simple force de la nature ? La bête qu’il était s’était terré au fond de son être depuis bien trop longtemps. Il avait besoin de la force de son Sima, il avait besoin de son corps ardent. Le polyformiste repris alors :

“Quel guerrier à peur de son destin ? Quel prophète peut se targuer d’un sentier doré si il n’est même pas capable de résister à la peur ? Ressaisis toi Sima ! Il est temps pour toi de voir la mort comme une probabilité de chaque instant. Si tu trébuche devant tes adversaire, ils ne te laisseront pas l'occasion de te relever. Maintenant, lève toi sima et affronte moi !”

Quand il fut posé sur ses jambes, son élève sembla à nouveau vouloir communier avec la nature, une lumière aussi intense que la dernière fois émanait de son corps, enveloppant l'esprit de Raneas d'une douceur sans pareille. Si la première fois tout cela semblait incontrôlée, tout était désormais bien plus précis, bien mieux réfléchi. Il dut à nouveau changer la structure de ces yeux pour les rendre moins sensible à cet éclat. Tout devint noir autour de l'homme, le contraste étant bien trop élevé entre la brillance de son Sima et la lumière ambiante. Raneas était lent mais puissant. Il savait que si son élève voulait l'emporter, il lui faudrait trouver la faille dans sa défense indestructible et s'engouffrer par ce talon d'achille. Il devait le faire vite, chaque coup du Polyformiste allait devenir de plus en plus précis. Il était temps de commencer la danse du combat, Raneas était prêt. Les ramures de son corps semblaient vibrer sous la chaleur que la planète pouvait émettre. Il sentait la moindre pulsation des ondes solaires, la moindre pulsation de la vie en rythme avec l’astre si haut dans le ciel. Il était là, à suivre le tempo de la galaxie. Il écoutait, prêt à bondir

Il commença par frapper le sable sous leur pied, créant, avec la puissance de metamol, une onde qui ferait vaciller son élève. Habituellement, la terre ne faisait que propager l'onde de choc. Mais ici, l'onde était bien moins puissante, transformé en une mini tempête de sable projeté dans tous les sens. L'objectif n'était pas de blesser, le coup n'était pas assez puissant pour cela. Non, il fallait distraire son ennemi. Derrière cet immense écran de sable, la lumière perçoit toujours, il suffisait donc à Raneas de foncer vers le point lumineux. Avec une rapidité bien supérieure à la normale, il se propulsa à travers le sable, une de ces pattes balayant tout sur son passage. Si Raneas était bien plus lent que tous les héros de ce monde, ces coups étaient bien plus extrêmes, bien plus puissant. Il savait que son disciple pourrait éviter cela, qu'il pourrait esquiver cette attaque directe. Si il ne l'esquivait pas, la violence lui brisait les côtes. Si il ne l'esquivait pas, le combat serait terminé. Il savait que son Sima était tout prêt, quelque par dans son entourage. Avec le sable il était cependant aveuglé. Il abandonna pour un instant sa forme d’Ours pour celle du corbeau, bien plus agile et capable de voir le champ de bataille en hauteur. Il savait qu'il était fragile sous cette transformation et il se transformerait dans les airs immédiatement si il apercevait son  Sima fondre sur lui. Quand il repéra son élève, il piqua directement sur la zone, poussé par la vitesse du souffle de la Terre. Au moment où il donna son dernier coup d'ailes, il fondit directement sous la forme de l'ours, sur son ennemi. Quand il toucha le sol, une onde encore plus grande, encore plus violente, de chair à le sol grâce à nouveau à la puissance de metamol. Si cela était une technique plus puissante que la précédente, il ne pouvait se permettre d'y aller trop fortement. Sans son soin ou la possibilité d'utiliser son armure, il ne pouvait pas effectuer de combos aussi mortels que d'habitude. Mais de toute façon, il ne dévoilerai ces techniques qu'au fil du combat. Au sol, l'onde immense se propagea dans toute les directions. Ce qui avait été précédemment une petite tempête de sable était la un souffle violent et destructeur, lacérant le corps et déstabilisant tout les sens. Mais malgré tout cela, Raneas avait perçu son élève avant l'impact. Il fondit à nouveau avec le souffle de la terre, tête en avant, pour percuter avec une violence inouï ce qui se trouvait derrière. Tout cela n'était qu'un avant goût de ce pouvait faire Raneas. Il cherchait à juger les capacités de son élève, il évaluait ces compétences à esquiver et contre attaquer. Ancré au sol après la précédente attaque, il resta à l'affût du moindre mouvement autour de lui. Il était prêt à se protéger. Il était prêt à créer  que son élève allait lui infliger. Il n'était pas essoufflé, il n'était pas affecté par les coups qu'il avait porté. Autour de ce duel, le sable s'était creusé, formant une arène naturelle pour leur combat. Le polyformiste avait alors souri pendant un instant, trouvant la situation particulièrement adapté. Les coups qu'il avait porté avait amené à cette situation étonnante. Il savait cependant que ces murs de sable étaient fragiles et qu'ils menaçaient de s'effondrer à chaque instant. Il fallait surveiller cela pour  ne pas finir enseveli, un élément que son ennemi pourrait prendre à son avantage

Dans cette arène de sable, Raneas était en connexion avec la nature. Et par sa connexion, il ressentait son Sima. Comme il pouvait le sentir, il voyait aussi la présence de Gin et de nombreux Moojuus, tous réparti à travers la galaxie. Dans cet univers où son peuple et les Druides avait disparu, ce qui semblait être les deux derniers représentants de cette race s'affrontaient pour se préparer au combats à venir. Raneas voulait que son Sima tire le meilleur de lui même, redevienne le champion qu'il avait pu connaître, qu'il soit à nouveau digne de son titre de maître de Métamol. Raneas veillerai personnellement à cela, de la même façon qu’il savait que Ajito veillerai lui aussi sur lui s'il lui arrivait une chose similaire. Ils étaient tous deux d'anciens membres d'une alliance qui n'avait jamais existé, deux ami qui ne s'étaient plus rencontré depuis plusieurs années. Il voyait en ce jeune homme une grandeur qui n'attendait qu'à se révéler à nouveau, comme au moment où il avait pu convaincre une planète entière de le suivre dans son rêve fou de sentier doré. Même si Raneas n'y croyait pas et ne voyait que la Nature dans son esprit, il pouvait désormais observer la dévotion dans les yeux des fidèles de Ajito. Ce combat, ce n'était pas deux hommes qui s'affrontent. Ils n'étaient que deux parties d'un même être immense, luttant dans une compétition de force, de dévotion et de désir de vaincre. Ils étaient aujourd'hui deux Hérault de la nature, deux gardien des mêmes préceptes. Lui, Raneas et Gin étaient désormais les trois Rois de Baelfire, maître des races déchus de la planète verte. Les dix ans passé sur le Cœur de Fer lui avait donné un nouvel objectif pour soigner sa planète natale de la destruction. Mais pour cela, il avait besoin de son Sima et que celui ci développe des compétences au delà de ce qu'il pouvait aujourd'hui. Il lui fallait maîtriser les arcanes des Druides, comme Raneas maîtrisait celle des polyformistes, comme Gin maîtrisait celle des Moojuu. A eux trois, Baelfire pourrait peut être redevenir une réalité, être dans ce monde un phare à la gloire de la terre, du feu, de l'eau et du ciel.

Mais pour cela, ce combat devait être accompli jusqu'à son extrême limite, il fallait que Ajito abattre des barrières intérieures qu'il ne pensait jamais détruire. Il fallait qu'ils soient deux esprits dans un même corps. Il fallait qu'il regagne confiance en lui. En une fraction de seconde, tout cela passa dans l'esprit de Raneas. La tempête sable commençait à se dissiper, révélant le champ de bataille. Pour avoir une meilleure vision de la suite du combat, Raneas pris la forme cérémonielle attribué à tous les polyformiste, le dragon. Les écailles noir de jais, les yeux d'un rouge rubis profond, il étendit ses ailes pour s'envoler au dessus du champ de bataille. De la, il pouvait voir son Sima. Si cette forme était bien plus résistante que le corbeau, il était bien plus lent, bien plus lourd. De la, il pouvait dominer la situation et avait le temps de se transformer si jamais son élève l’attaquait. Il était temps pour lui de contre attaquer, de donner le meilleur de lui même contre le grand gardien de la Planète Terre. A lui de montrer ce qu'il avait dans le ventre, de prouver qu'il méritait le titre de prophète, de Druide et d'élève du grand Raneas Swir’en Ra.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockSam 25 Fév 2017 - 23:00
La voix de Zhuge résonna comme un coups de tonnerre. Il était toujours là, derrière la bête, toujours le même Zhuge. Toujours son maître. Toujours son ami. Il se mit à inspirer et expirer avec force pour se calmer. Il devait se ressaisir et se ressaisir vite. Il se redressait lentement tout en gardant son regard sur l’ours qui commençait à tournoyer autour de lui comme un prédateur autour de sa proie. Encore un prédateur…

Il s'était fait avoir deux fois. deux fois on l’avait dévoré. Sima… Non, Ajito en avait assez d’être une proie. Assez d’être un jouet à mâchonner. Assez ! Il écouta ce que Zhuge avait à dire alors qu’il entendait son sang battre violemment dans ses tempes. Aujourd’hui il s’agit d’enfin en finir. Aujourd’hui Ajito ne serait plus jamais une proie, pas plus qu’un prédateur. Il était temps de briser ces règles ! il était temps !

Alors que la colère montait, Ajito commençait à dégager de la lumière. Il se sentait bien, même s’il ne comprenait pas bien ce qu’il faisait. La lumière s’intensifiait à mesure que son envie de combattre montait. Il allait se battre. Il allait vaincre. Il allait se libérer du prédateur une bonne fois pour toute.

L’offensive de Zhuge commença par un tremblement de terre. Il était temps pour Sima de vérifier sa théorie. Les plantes n’entendes pas la voix humaine et cette langue, trop guttural, trop complexe dans son utilisation et douloureuse pour le corps… Si peu naturel. Sima avait sa théorie. Cette langue avait un objectifs, elle ne transmettait pas à travers le son. Elle transmettait à travers des vibrations bien plus puissante.

Si c’était le cas, il devait être capable de communiquer par télépathie au plantes. Il avais juste besoin de transmettre les bonnes vibrations et il aurait une communication quasi instantanée avec les plantes. Il aurait moyen d’optimiser ces demandes ce qui non seulement lui permettrais d’aller plus vite mais surtout d’être plus précis. Il ferma ces yeux et jeta sa conscience sous forme télépathique en direction de la terre.

Les plantes réagissent quasi instantanément en s’agrippant à ses jambes pour l'empêcher de tomber. Puis la tempête de sable se leva, Sima eu à peine le temps de lever sa main devant ces yeux pour se protéger qu’un mur de plantes se leva tout autour de lui pour le protéger. Il était choqué lui même de la rapidité d’action. Communiqué par la pensée lui permettait de communiquer par image réflexe, les plantes avait réagi avant même qu’il ne formule concrètement son besoin.

Les plante se baissèrent et Zhuge lui fonça dessus. La puissance du monstre était dans ces coups. Sima voulait le désarmer. pour vaincre Sima comptait se battre tel qu’on ne l’attendrais pas, il allait se montrer le plus imprévisible possible. Quand l’ours allait arriver à sa porté, Sima ne recula pas, il avança à la rencontre de l’ours et frappa en se baissant, de toute ces forces au poignet de la patte de l’ours. En perpendiculaire, déviant le coup de manière à ne pas être touché.

Zhuge alors devint un corbeau et s’éleva vers le ciel. Sima leva sa main et des lianes sortirent du sol pour poursuivre le corbeau dans les airs. Alors Zhuge piqua vers lui prenant de la vitesse et se transforma en ours devenant insensible aux attaque de plantes. Sima sauta avant l’impact de l’ours sur le sol et empoigna d’une main une oreil de l’ours pour ne pas se faire projeter et de l’autre frappa encore le poignet de l’ours au même endroit que précédemment puis le lâcha, profitant du souffle de l’onde de choc pour regagner en distance de sécurité. Les plantes l’envloppèrent à nouveau pour le protéger du sable.

L’ours lui fonça dessus une fois de plus, Sima, aveuglé par la tempête de sable lui aussi n’eut que le temps d'esquiver le coups cette fois.

Cette fois Zhuge se transforma en dragon noir et s’éleva dans le ciel. Sima n’arrivait pas à voir s’il avait réussis à endommager une des pattes de la bête mais dans tous les cas ce dernier prenait du recul. Sima ne le laisserait pas prendre du repos. Il était temps pour Sima de sortir son dernier atout.

Alors qu’il regardait le dragon dans les yeux, Sima se mit à léviter s’élever jusqu’à son niveau. De là il se mit à faire fonctionner sa luminosité par flash intermittent, il commençait à comprendre que Raneas pouvait le voir même quand il brillait aussi essayait-il de déstabiliser sa vue.

Puis il se mit à son tour à tournoyer autour de Zhuge alors que des lianes sortirent du sol tentant d'entraver les ailes du dragon. Ajito essaya de profiter de ça pour se faufiler au devant du dragons et lui asséner une série de coups.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockLun 27 Fév 2017 - 0:05

Son Sima s’était ressaisi, concentrant son énergie de la meilleure façon qui soit pour lutter contre son maître. Au plus profond du désert de Métamol, ils s’affrontaient pour déterminer l’issue du destin de Baelfire. Raneas voyait dans ce combat un nouveau Ajito, une nouvelle force embrasait ces coups. Il fallait lui faire repousser ces limites, il lui fallait atteindre un nouveau stade dans la danse mortelle du combat. Dans les sables intemporels, Raneas usait de techniques qu’il avait éprouvé maintes et maintes fois. Cependant, il n’avait pas l’avantage, il ne pouvait pas utiliser la totalité de son arsenal, donc d’activer de la bonne façon les combos les plus destructeurs. Il devait se contenter de leur version la plus basique. Il allait falloir rivaliser d’astuce pour pouvoir mettre son élève en échec. La vitesse était l’ennemi numéro un de Raneas, un véritable problème pour lui. Ajito, quand à lui, était taillé pour cela, il avait cela dans le sang. Il fallait qu’il dépasse la limite de ce qu’il pensait possible. L’esprit était une chose si formidable, si merveilleuse. Il suffisait d’être suffisamment convaincu d’une chose pour que le corps réagisse en conséquence. Il fallait qu’il soit l’homme du présent, pas l’homme qu’il était, qu’il aurait pu être ou l’homme qui serait. En cet instant présent, le soleil au zénith, le ciel entièrement bleu azur, le prophète de Métamol devait remonter en selle. Raneas voulait cela pour lui, éxigeait qu’il soit à nouveau prêt à faire face à son futur. Le polyformiste sentait le souffle puissant du gardien de Métamol s’exprimer, participant à ce combat en tant que spectateur à travers le temps. A nouveau, la parade de la vie devait s'exécuter. A nouveau, Ajito devait être le maître de son esprit. A nouveau, il devait se lever pour affronter les hommes et femmes qui se dressaient sur son sentier doré. A nouveau, Il devait vivre, rire et embrasser la vie comme jamais.

Quand il portait les premiers coups, Ajito le pris de court, frappant les tendons et articulations des pattes de l’ours, infligeant peu de dommages au final, mais paralysant assez ces coups pour être de plus lents en plus lents. Lors de la première vague de sable formé par le choc du polyformiste, les plantes purent aider son élève. Il se battait avec elles de la même facon qu’il avait pu le faire, il y avait quelques années de cela. Cependant, leur relation avait changé, elles n’étaient plus dominés par lui mais elle étaient là pour assister son combat. Il était en communion parfaite avec la nature, ils étaient dans une symbiose des corps et des âmes qui mènerait ce combat vers des horizons que Raneas espérait atteindre. En voyant cela, Raneas souriait, les pattes endolories par la pugnacité de son Sima mais le coeur plus fort en voyant l’alchimie se réaliser. Quand il s’était transformé en ours, l’air sifflant sur son passage, il l’avait suivi propulsé par les plantes. Il savait qu’il l'atteindre rapidement, la vitesse était quelque chose d’inné chez lui. Quand ils furent l’un à côté de l’autre, quelques mètres au dessus du sol, Raneas avait repris la forme de l’ours pour fondre sur son ennemi et effectuer le combo Wild Star. Sur la surface meuble de Métamol, elle prenait un tout nouveau sens. Mais quand il avait touché terre, Ajito s’était accroché à son oreille, imposant avec le vent une contrainte énorme. Cela n’était pas douloureux, juste étrange comme situation. Au final, l’idée était bonne et avait un sens particulièrement logique : si le reste du corps de l’ours brûlait sous la chaleur, sa tête restait à des températures normales, les poils étant plus fins et la peau plus exposé. Il évitait ainsi de se brûler et pouvait normalement continuer le combat. Raneas observa qu’il avait réussi en partie à destabiliser son élève, l’empechant de le frapper à nouveau à la patte. Il observait son temps de réaction, déterminait la meilleure stratégie pour mettre en échec son ami. Le polyformiste s’envola alors au dessus du champs de bataille, sous la forme cérémonielle des Swir’en Ra. Il observait le champ de bataille, observait son élève. Celui ci décida de l’entraver avec des dizaines de lianes, s’accrochant au dragon dans les air, contraignant ces mouvements. Raneas était la, bloqué par la Nature elle même face à son Sima. Le dragon noir était bloqué alors que son élève contrecarrais ces yeux adaptatif en adaptant la lumière de son corps en flash lumineux. Il le voyait tel des éclairs dans la nuit. Ajito n’était à ce moment la plus Ajito, plus Sima, ni Pluie ou Ajitae. En cet instant, il était le guerrier qui affrontait le monstre, le chevalier triomphant du dragon, l’élève combattant le maître. Mais le maître dragon avait plus d’un tour dans son sac, ce n’était pas la première fois qu’il avait vu cette technique. Par chance pour lui, son corps brûlant affaiblissait énormément les lianes. Alors quand son élève se précipita en face de lui, il fermait les yeux. Il ne suivait plus son Sima par son image mais pas les impulsions qui laissait dans la terre, les clapotis qui rompait le calme de la nature. Il n’attendait qu’un moment, celui ou il se précipiterais vers lui pour le frapper en pleine poitrine. Quand son poing toucha en dessous de son sternum, Raneas eu le souffle coupé. Il s’y attendait, il avait prévu le coup, mais cela n'empêcha néanmoins pas la chose de le stupéfier une demi seconde. En forme d’ours, il ne prenait jamais ce genre d’attaque, encore moins au niveau de la cage thoracique. Mais il était prêt. Quand il fut assez près, assez confiant de la solidité de ces lianes, Raneas referma ses pattes aussi vite qu’une dionée fondant sur sa proie, brisant d’un coup sec les lianes brûlées par la chaleur de son corps. Il était bloqué, la, serré contre la peau écailleuse du polyformiste. En un coup d’ailes, il les propulsa lui et son sima bien plus haut, chaque battement d’ailes leur faisait prendre plusieurs dizaines de mètres de haut

“Voilà ta première erreur contre moi, Sima ! Mon corps est une braise incandescente que la nature ne saurait arrêter ! Il est temps pour toi de prendre de la hauteur !”

Raneas savait que son élève n’avait aucun moyen de retomber en douceur sur la terre ferme, il lui faudrait décupler ses pouvoirs pour pouvoir survivre. Normalement, il réservait les ballets aériens au situations les plus extrêmes, elles risquaient pour lui de le mettre en défaut un moment ou un autre vu qu’il n’avait pas constamment la forme de l’ours. Il maintenait son élève contre lui aussi fort qu’il pouvait, la puissance de Métamol à l’oeuvre. Ils passèrent tous deux les nuages, la chaleur diminuait assez pour que la peau du dragon diminue drastiquement. Quand ils furent assez haut pour que l'atterrissage ne puisse pas se faire en douceur, il propulsa son élève vers le bas, se transformant en ours pour résister au choc de ce qui allait suivre. Le ciel était entièrement bleu, la courbure de la planète pouvait se voir d’ici. Le soleil, éblouissant, détachaient leurs deux corps de cette marée de ciel. A cette hauteur, on pouvait voir en orbite briller l’immense Flèche d’Argent, nouveau vaisseau de Stinger Industry. Tel une lune, il reflétait la lumière du puissant soleil, formant une deuxième étoile à côté de la première. Sous eux, les immenses étendues de sable de la planète, confondant le ciel bleu et la terre de sable jaune d’or. Leur chute dureraient un moment, il ne toucheraient pas le sol avant une ou deux bonnes minutes. Il fallait jouer avec les courants, ascendant et descendant, pour se diriger. Raneas orienta ces pattes pour se précipiter tête la première vers son élève. Il lui asséna plusieurs coups de pattes, cherchant toujours à le coller le plus possible. Ici, plus de lien avec la terre elle même, il fallait composer avec les éléments autour de soi : l’air, l’eau, l’horizon à perte de vue. Le lien était ténu, en sourdine. Seul l’air qui sifflait dans leur oreilles semblait prendre toute la place dans son esprit. Ici, avec les multiples formes, Raneas avait un avantage impossible à obtenir sur la terre ferme. Ici, il avait la possibilité d’avoir la vitesse des oiseaux. Il était temps de donner un véritable défi à son élève.

Raneas écarta les bras pour ralentir sa vitesse au maximum, prenant de la hauteur par rapport à son sima, puis en deux secondes se transforma en corbeau, naviguant plus précisément que jamais. Il fondit bien plus vite qu’avant, supprimant la friction grâce à l’aérodynamisme de son corps, puis se transforma au moment de l’impact en Ours, formant un boulet de canon vivant. Il savait que son élève pourrait éviter ainsi la première attaque, qu’il était désormais sur son autre flanc. Il recommença ainsi de haut en bas, de droite à gauche, de plus en plus vite, avec une précision d’aigle et une puissance incroyable. La vitesse devait faire perdre à Ajito ces repères, l’altitude devait l’épuiser dû au manque d’oxygène. Quand il eut terminé cet enchaînement, il partit bien plus haut, toujours plus haut, encore plus haut. Il disparaissait vers la cîme des cieux pendant que son élève continuait de tomber. Quand il jugea la hauteur assez importante, devenu grain de sable dans le ciel, il fondit cette fois sous la forme du dragon. La vitesse et le poid était alors mêlée au souffle de la terre, utilisé en boucle, le transformait en un missile vivant, noir et brillant sous le soleil puissant. Au moment ou Ajito pouvait le voir, il arrivait encore plus vite qu’une balle, impossible à stopper ou à dévier. Son corps entier penché vers le sol, les pattes en avant, il tenta d'agripper son Sima. A cette vitesse, il était difficile pour lui de faire quoi que ce soit, l’objectif était de l’emprisonner pour le contraindre à montrer la réelle étendue de ces pouvoirs. Entre ces pattes, il aurait alors moins de dix secondes pour faire quelque chose, avant que celui ci vivent au premières loges la technique complète du Wild Star, le sceau ancestral. Si cependant Raneas n’avait pas bloqué son élève, il lui suffirait d’ouvrire ces ailes et de faire une courbe lente pour décélérer et retrouver son Sima dans les air. Dans tous les cas, il fallait que Ajito agisse vite. Chaque mètres les rapprochait tout deux du sol et de leur destin fatidique. Il fallait agir, et vite. Dans le ciel, la voix du polyformiste résonnait dans tout les recoins, elle semblait partout à la fois.

“Sima ! Prouve moi ta valeur, montre moi que tu es digne de mener ton peuple, de supporter le fardeau de ton héritage ! Montre moi ton sentier doré et le réel pouvoir des druides. Par Moebius, montre moi ta rage !”

Dans un grondement final, Zhuge exprimait tout ce qu’il ressentait dans ce combat. Il était prêt à mourir pour Ajito, le premier à avoir cru en sa cause, le premier à l’avoir invité à participer en des desseins plus grands. Il voulait le voir le battre, il voulait le voir gagner. Il le voyait comme Gin, un partenaire avec qui il pourrait affronter tous les dangers. Plus encore, il était son élève, celui avec qui il avait communié par l’esprit. Il avait vu le plus profond de son âme. Il savait ce qu’il vivait, il voulait en faire partie. Il seraient tout deux les deux bras armés de la justice, ils seraient à jamais lié. Ils étaient aujourd’hui a jamais lié par une connexion qui ne les abandonnerait jamais. Le grondement de Raneas exprimait cette rage, cette exaltation, cette puissance. Il était prêt pour un assaut d'une puissance bien plus incroyable encore.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockSam 4 Mar 2017 - 19:37
Sima prenait conscience de son corps, de ses pouvoirs à mesure qu’il les laissaient s'exprimer. Il arrivait à se mouvoir et à agir à sa convenance. Cependant il sentait que son corps était une limite. Une limite qu’il avait toujours eut, une limite qui le poursuivait encore aujourd’hui. C’était assez rageant. Certe il était plus fort, mais ce n’était pas assez, certe il avait des pouvoirs, mais ce n’était pas assez. Quand Zhuge se libéra des lianes, il bouillait intérieurement. Il était aidé par les plantes mais lui même ne les aidait pas. Il n’y avait que peu de réel synergie entre ces différents pouvoirs.

Le dragon venait de l’agripper avec une poigne suffisante pour l'empêcher de se dégager. Sima en avait le souffle légèrement coupé, il faut dire que la vitesse de déplacement couplé à la diminution d’atmosphère des hauteurs n’était pas un plus. L'ascension ne dura pas longtemps fort heureusement, mais elle laissa à Ajito le temps de penser. Un plan commença à germer dans sa tête. Le dragon propulsa Sima dans la direction inverse qu’ils avaient pris jusque là. C’était parfait, Ajito pouvait respirer à nouveau. Il tendis le bras vers Zhuge, maintenant ces yeux fermé.

Zhuge fondait alors sur Sima. Ce dernier maintenait ces yeux fermé la main tendus jusqu’à ce que l’ours soit assez proche et qu’un des lambeau de lianes encore accroché à lui vint se ficher dans la main de Sima. Là, tirant de toutes ces forces, il se servit de l’ours comme d’un point de pivot, esquivant ses coups en utilisant tant la liane comme un outil de déplacement que comme une sonde lui permettant de sentir les coups de la bête arriver. Chaques relâchement ou tension de muscle se relâchait dans la lianne par vibration tel le mouvement d’un insecte dans une toile d’araigné.

Zhuge finit par stopper son enchaînement pour s’éloigner de Sima en s’élevant par rapport à lui. Sima savait que l'assaut allait reprendre plus violemment et qu’il ne pourrait pas se contenter de la même astuce pendant encore longtemps. Il lui restait quelque seconde de répit avant que l’assaut ne reprenne de plus belle. Il devait réfléchir vite. Il se sentait complètement piégé. Il n’y avait aucune plante a qui demander de l’aide, sa force supérieur était futile dans les airs. sa couronne solaire était également inutile. peu importe comment il y réfléchissait, il allait devoir rentrer en contact avec d’autres pans de la nature et espérer que quelque chose de bien se passe. Tout cela lui semblait absurde, parler au plantes encore, elles étaient vivantes… mais parler au ciel…

Il tenta tout de même alors que le boulet de canon ursidé fondait vers lui. Il ne servait à rien d'essayer de l'esquiver, même si Sima l’ésquivait une fois, il était dans les airs. Zhuge manoeuvrait aisément et n’avait qu’à viser dans la trajectoire de la chute. Sima laissa son énergie couler sur sa peau comme quand il était entré en contact avec les plantes, il laissait l’énergie couler petit à petit en parlant par télépathie comme il le faisait avec les plantes mais cette fois ci dans toutes les directions. La lumière qui jusque là clignotait commença à se stabiliser et augmenter, plus fort, toujours plus éclatante, jusqu’à ce que sa course vers le sol ce stop. L’air autour de Sima le portait désormais.

Fort de cette nouvelle capacité il essaya d'esquiver. Mais il avait perdu trop de temps et se fut à grand peine. L’attaque de Raneas, qui même alors qu’elle ne le toucha pas de plein fouet lui laissait une plaie largement ouverte. La pression de l’air n’était pas tout à fait la même après le passage de la pâte de l’ours. La vision de Sima s’obscurcit légèrement alors que son corps subissait encore le contre coups. C’était… Impressionnant, tout cette puissance dégagé dans un seul coups, qui n’avait même pas touché. Il était évident que non seulement Zhuge affrontait Sima avec sérieux, mais aussi il était possible maintenant pour Ajito d’envisager la pleine puissance de la créature en face de lui au moins partiellement.

Le fait qu’il avait étendus ces pouvoirs à l’air et que cette dernière accepte de le porter, ou pour le dire plus simplement, le fait qu’il puisse maintenant voler pleinement mais sans avoir besoin, contrairement à son maître de prendre une forme plus faible comme celle du corbeau lui donnait un léger avantage. Aussi, pour le reste de l’assaut de l’ours, Sima n’eut pas tant de problème à esquiver. Quand son maître était en corbeau il évitait de s’approcher et à raison, sous cette forme, Sima lui aurait fait perdre plus que quelque plume avec sa force nouvellement acquise. Et quand son maître était en ours il perdait énormément en mobilité ce qui le rendait facil à prévoir mais inattaquable de front.

Ainsi le ballet infernal continua jusqu’à la fin de l'enchaînement. Zhuge oscillant entre l’hors de porté et l’inattaquable. Sima, lui entre menace lointaine et étoile inaccessible. Enfin, Zhuge s’envola loin, haut dans le ciel. Sima lui stoppa sa chute en demanda à l’air de le maintenir où il était. Il effleura machinalement la plaie ouverte du à l’attaque de son maître. Il saignait abondamment. Maintenant qu’il y faisait attention, il remarquait aussi que la sueur s’accumulait sur son front. Il n’était pas vraiment certain de combien de temps il tiendrait encore avec cette hémorragie, le pire étant qu’il sentait que le plus terrible était à venir. il se prépara mentalement au prochaine assaut. Leurs jeu de chat et souris avait surement dut lasser son maître aussi il ne lui restait qu’une option, une seul pour garder puissance et manoeuvrabilité.

Sima avait vu juste. Un petit sourir vint à ces lèvres alors qu’il aperçut le dragon. Il l’avait prévus, il savait qu’il ne pourrait l'esquiver mais il avait prévus quoi faire dès maintenant pour l’avoir. Ll l’avait vu venir et heureusement il avait moins à craindre de la serre du dragon que de la patte de l’ours. Des nuages commençaient à s’accumuler dans le ciel au dessus de Sima et son maître. Sima se fit attraper en plein vol par les serres du dragons qui fondait vers le sol. Sima l’avait prévus. Zhuge ne pouvait se diriger dans les airs en ours et ne pouvait attaquer en corbeau, entre les deux. Zhuge l’avait déjà attrapé tout à l’heure mais n’avait pas la capacité, il semblait ne pas avoir de vrais puissance de frappe en tant que dragon. Sima pariait que son maître allait l’attraper et l'emmener vers le sol ou le ciel. Peu importe.

Sima en contact avec le ciel c’était trouvé un nouveau pouvoirs, plus dangereux que celui de voler. Avant même que le fragon n’arrive, il c’était désigné lui même comme cible ayant prévus que Zhuge allait l’attrapé. Des nuages avait commencé à s’accumuler quand Le dragon attrapa Ajito. Ces derniers continuèrent à s’accumuler alors qu’ils fondaient vers le sol. Quelques secondes avant l’impact, Sima avait enfin son attaque prète. Son nouvel ultime.

Un éclair jaillit du ciel et partit tout droit vers Ajito. En un instant, le dragon qui se trouvait entre Sima et l’éclair fut probablement frappé de plein fouet. Sima qui était prévoyant avait également fait apparaître tapis de mousse végétal sur le sol sur une large zone qu’il avait préalablement évalué comme son point de chute probable. Une fois par terre, Sima ramena encore une fois sa main sur sa plaie qui saignait toujours abondamment… tout cela en un seul coups de son maître. Ajito ramena sa main droite encore ensanglanté à son front. Il était encore bien trop faible. Il était encore bien trop faible.
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MessageSujet: Re: Vieux Amis   Vieux Amis ClockSam 4 Mar 2017 - 23:50

Dans les air, Raneas avait fait preuve d’une aisance plus que bienvenue. Au sol, son élève brillait par sa connaissance et sa connexion avec les plantes. Il semblait se mouvoir rapidement, sans aucune gêne. Il suffisait alors de le détacher de tout cela, et de le forcer à sortir des sentiers battus. Raneas voulait pousser son élève toujours plus haut, toujours plus loin. Il fallait qu’il se dépasse, comme un oisillon qui tombe du nid, forcé à voler pour survivre. Livré à lui même, son Sima devait montrer qu’il était capable de réfléchir plus vite, de trouver des solutions à ces problèmes. Dans le cas présent, son problème numéro un était la mort qui risquait de le frapper à l’atterrissage des deux combattants. Raneas sentait sur ces ailes noires la puissance du vent, la pesanteur de la planète, l’éclat implacable du soleil et de son élève. Dans le désert, il n’y avait qu’eux en ce moment. À des kilomètres à la ronde, personne ne semblait vivre, rien de plus que quelques animaux des sables et des plantes résistante à cette chaleur étouffante. Sous le soleil inquisiteur, ils étaient tous deux en train de tomber, emporté par la gravité et l’adrénaline. Le ballet infini, enchaînant la forme d’ours et de corbeau avait porté ces fruits, frappant son Sima qui saignait abondamment. Une simple éraflure avait causé cela alors que le coup de patte n’avait pas été direct. Encore une fois, comme avec le combat contre Charlo, il n’avait pas pensé causé ce type de dommage. Certes, il se sentait puissant, mais il lui manquait encore une chose essentielle à son entraînement. Il avait besoin de plus de chose, il voulait obtenir la puissance que cette galaxie lui offrait. Jusque la, il se contentait du pouvoir de baelfire, mais il lui fallait plus, bien plus. Il était le parangon de la forêt terrienne, le bouclier de la nature, le dernier des polyformistes. Il était temps pour lui de dépasser sa condition de Baelerien, il devait tirer la source de son pouvoir d’un nouvel allié. Les dieux de sa planète était puissant, mais ils n’étaient pas incompatibles avec ceux d’Alpha Primm. Il lui fallait les atteindre, il fallait qu’il parte en quête de pouvoir, il fallait qu’il deviennent enfin le défenseur le plus résistant de toute la galaxie. Mais à cet instant précis, il n’était qu’un dragon noir, la forme la plus pur du clan des Swir’en Ra. Sous la forme du dragon, il était plus grand, plus imposant, plus majestueux. Mais le prix de cet théâtralité était la résistance, une fois de plus. Seul la forme de l’ours avait la capacité réelle de lui donner la protection nécessaire pour résister à n’importe quel assaut, n’importe quel ennemi. Mais il n’était pas l’heure de résister au coup, non, il était temps d’infliger des dégâts.

Les nuages autour d’eux se formaient, de plus en plus dense. La nature semblait recouvrir leur combat du voile sombre de la pluie. Il ressentait la colère, la puissance, le bourdonnement sombre des énergies de son monde. Il pensait que la terre était avec lui, qu’elle vibrait par l’intensité de ces coups. Il pensait, comme cela pouvait être à son habitude, que le monde était à son rythme, qu’il lui donnait le maximum. Dans la précipitation, Raneas n’avait pas senti qu’elle avait choisi, pour un temps, un nouveau champion. Quand il referma ses ailes pour se précipiter contre son Sima, il était impossible d’arrêter l’offensive à ce moment la, la force qui s’opposerait à son corps lui briserait les ailes. Alors il tombait a pic, toujours plus vite, se précipitant contre son élève. Il pensait voir débarquer du ciel une nouvelle technique, un torrent de flammes ou des météorites. Ce fut la deuxièmme et dernière erreur de Raneas durant ce combat, empli d’une intensité nouvelle. Quand il attrappa son élève, l’enveloppant dans ces griffes, il entendis un fracas assourdissant, une lumière blanche intense brisant l’obscurité des nuages noirs. Alors qu’il était quasiment à la verticale, un éclair d’une vitesse et d’une puissance phénoménale le frappa de plein fouet, sous la forme du dragon. Il avait compris trop tard ce qui se passait, avait entamé sa transformation en ours à un moment qui ne pourrait pas le sauver complètement. Si il avait eu le temps de laisser son corps se durcir, le cuir du dragon devenant plus épais, il savait que le choc serait rude. Et il fut encore plus violent que ce qu’il avait pensé. Les ailes déployés, il eu le temps de se dévier de quelques millimètres de la ou l'éclair visait, permettant ainsi que la tête ne soit pas touché ni les organes vitaux. Le prix à payer ? Le coup frappa violemment la totalité du dos du dragon, de la queue jusqu’à la tête, sectionnant la queue, creusant un sillon sanglant et infernal à l’endroit ou la colonne vertébrale devait se trouver quelques millisecondes avant. La puissance de la brûlure cautérisa immédiatement la plaie, formant une cicatrice rougeoyante, contrastant avec le noir des écailles. Le choc fit perdre quelques instant connaissance à Raneas, qui résista avec une force immense de ne pas se transformer en Ours gardien, la forme qui cherchait à ce moment là à s’évader de son contrôle. Il ne pouvait plus sentir ces membres, la moelle épinière devait avoir été touché. Il n’était plus qu’une masse noire se rapprochant dangereusement de la terre. Le polyformiste n’avait alors plus qu’une seule alternative, qu’une seule chance de survivre. Il contrôlait encore sa tête, ces pensées ne lui échappait pas. Sa connexion avec la terre était toujours puissante, son âme toujours brûlante de la puissance qui lui incombait. Voyant son élève mortellement blessé entre ces pattes et son poids, il ne parla pas, colla sa tête reptilienne contre celle de son élève, front contre front.

“Félicitation Sima, tu as eu raison de la dernière épreuve de ton entraînement. Ou devrais-je dire… félicitation Ajito”

Le combat était terminé, son élève n’avait plus rien à prouver. Quelques jours de cela, il avait ressenti la détresse qu’il avait pu avoir, il ressentait la détresse qu’il avait aujourd’hui. pourtant, quelque chose d’important avait changé, quelque chose d’essentiel pour lui. Il avait certes gagné des pouvoirs, mais il avait gagné un ami de longue date, il avait repris connaissance avec un vieil ami. Raneas chuchota quelque chose et une onde de soin envahis alors Ajito et lui. Si elle put entièrement refermer les plaies de son élève, il put à peine retrouver ces fonctions motrices, la chair était à vif, son corps n’était pas entièrement reconstitué. En peu de temps, il bascula sur le dos pour amortir l’impact. Il aurait la capacité de résister au choc qui allait arriver, mais son élève ne le pouvait pas. Ils allaient si vite… Il se transforma en ours et activa son armure sylvestre en prévision de l’impact, mais uniquement vers l'extérieur, laissant sa fourrure intacte sur son ventre. Il était toujours plus grand qu’Ajito, le bloquant entre ces pattes pour être sur qu’il ne bouge pas quand ils entrerait en collision avec le sable. Malgré la douleur qui envahissait son esprit, il ne put s'empêcher de rire en voyant ce qu’avait préparé son Sima pour amortir leur impact

“Très franchement, tu pense que de la vieille mousse va nous permettre de survivre? Ha ! Mais j’apprécie le geste”

Une nouvelle vague de soin, la queue de son dragon repousse, les plaies se referment entièrement. Raneas sait que son élève n’avait pas encore la possibilité d’utiliser à pleine puissance sa technique, mais elle avait été quand même d’une puissance impressionnante. Le polyformiste savait qu’il n’avait pas face à lui un simple élève, mais qu’il avait un homme bien plus puissant. Ils étaient sur le point d’impacter le sable brûlant de Métamol, Raneas se recroquevilla autour d’Ajito pour le protéger. Au fond, il ne faisait pas que le protéger. Ce qui s'était passé en quelque jours lui avait donné une nouvelle force, une nouvelle chose en quoi croire. Dans cette galaxie, il avait été jusque là tourné vers le passé, cherchant la gloire d'antan de sa planète, cherchant des survivant d’une époque lointaine. Mais aujourd’hui, il avait un nouveau but pour lequel se batte, il avait un nouvel objectif. Il voulait protéger Ajito, devenir son ombre, un ami plus qu’un mentor. Il serait Ajito contre lui, sentant son coeur battre, son corps brûlant, sa plaie cautérisé à l’instant. Depuis combien de temps il n’avait pas tenu à un être vivant ? Le comédien était certes important pour lui, mais il trouvait désormais en Ajito quelque chose de plus, quelque chose de différent. Il savait que son âge était probablement plus élevé que lui, qu’il venait probablement de fondement de la galaxie. Pourtant, il le voyait comme son petit frère, comme un homme à qui il était prêt à lui vouer sa vie. Dans ce monde de Dieux et de Déesses, Raneas voyait en Ajito une famille qu’il n’avait jamais pu avoir. Les pattes refermé, la tête posé sur son dos, le polyformiste le remerciait son élève en silence, le remerciait de lui avait à nouveau donné une raison de se battre. Il était prêt à dépasser tout ce qu’il était pour pouvoir aider son Sima. Ils avaient communié par leurs esprit, et en cet instant qui semblait durer une éternité, ils étaient plus proche qu’il ne l’avaient jamais été.

L’impact fut violent, bien plus violent que Raneas l’avait prévu. Fort heureusement, la mousse qu’avait posé Ajito avait été la et avait réduit l’impact. Si elle n’avait pas été la, ils auraient été écrasé tout les deux, le sable formant une tombe millénaire pour les deux hommes. Si précédemment le sable avait été repoussé tel une vaque, il semblait qu’ils provoquèrent tout deux un véritable tsunami. La friction brûla les excroissances mis en place grâce à l’armure sylvestre jusqu'à leur extrême limite. S'ils avaient été plus rapide, le polyformiste aurait pu périr à l’impact. Ajito avait grâce à lui atterri sain et sauf, sans la moindre souffrance. Encore mieux, sa plaie qu’il avait reçu dans les cieux avait été refermé et son énergie avait été rétabli comme avant le combat. Raneas, lui était épuisé, exténué.Le choc et les deux soins successif avait poussé son corps bien trop loin, bien plus loin qu’il avait pu l’immaginner. Ajito irait loin, il en était sur. Quand il fut enfin en mesure de se relever, il huma l’air, regarda les nuages se disperser. Sous la forme de l’ours, sa voix était grave et fatigué

“Maintenant que nous sommes au sol, Sima, je tiens à te donner les vraies félicitations que tu mérite. Tu as dépassé toute les attentes et t’es révélé bien plus puissant que la plupart des élèves Druides en si peu de temps. Aujourd’hui, et par l’autorité qui m’a été confié à la destruction de Baelfire, il est temps pour toi d’avoir la réelle distinction que tu mérite”

L’acte était si symbolique que le Baelerien ne put s'empêcher de sourire, une larme à l’oeil. Il pris une nouvelle fois une forme cérémonielle, mais cette fois ci avec une forme si symbolique que le polyformiste ne l’avait jamais utilisé, n’avait jamais eu l’occasion de l’utiliser. Avec la disparition de la totalité de son peuple, il était devenu son dernier représentant, le dernier à pouvoir mener les hommes et les femmes de sa race vers une nouvelle destiné. En étant le dernier, il était aussi devenu le représentant le plus pur. L’âme tourné vers la nature, il prononça quelques paroles et sa forme changea. Au sol, la ou ils étaient entré en contact avec la belle de vert, un cercle celtique sembla se dessiner à ces pieds, une lumière intense se dégageant de chaque traits. Raneas fut en un instant plus imposant, plus majestueux. En cet instant, Raneas Swir’en Ra pris la responsabilité qui lui incombait. En cet instant, Raneas Swir’en Ra devint le Roi des polyformistes. Un lion bien plus grand que ceux qu’on pouvait observer dans la nature, la crinière d’or, les yeux d’un vert intense et perçant. La forme des rois, utilisé pour les plus grands moments sur Baelfire. Sous cette apparence, il n’était pas un dieux, il n’était pas plus puissant. Sous cette forme, il avait cependant le pouvoir de parler directement à la nature, d’établir un lien que seul les rois de Baelfire pouvait établir. La voix de Raneas était encore différente, englobant la totalité de l’espace autours d’eux. Elle était partout, se réverbèrent sur les dunes alentours et à travers la matrice même de la nature.

“Sima, en ce jour glorieux, la caste des Druides de Baelfire a trouvé en toi un nouveau représentant. Avec la disparition de tous ceux qui portait haut et fort la voix de la nature, je suis aujourd’hui habilité à accomplir ce qui va suivre. Tu est devenu le nouveau porte parole de ces hommes oubliés depuis longtemps, leurs arcanes restant sans maître. Réjouissons nous, mon ami, car à travers ton âme, notre planète déchu a enfin trouvé le nouveau dirigeant des Druides. Ne te met pas a genou, un roi se prosterne jamais devant un autre”

Le cercle au sol qui entourait le polyformiste brillait intensément. D’un simple rugissement, le Lion fit apparaître sous les pieds d’Ajito un nouveau cercle, unique, avec des tracés différents. C’était le pentagramme de la caste des Druides, dont Ajito était le nouveau représentant.

“En ce jour glorieux, Sima, un rôle qui ne pourra jamais t’être retiré t’est offert. En ce jour glorieux, Sima, tu deviens le Roi des Druides. Par le pouvoir qui m’est conféré, moi, Raneas Swir’en Ra, Roi des Polyformistes, te donne le titre qui t’incombe. Maitre de Métamol, tu est aujourd’hui Maitre des Druides ! Que ton pouvoir te serve à répandre le bien et l’harmonie, qu’il te permette de former de nouveaux druides et qu’il te serve à jamais comme outil !”

Autour du cou du Lion se trouvait une pierre, couleur verdoyante, duquel émanait une force sans précédent. Le pendentif représentait le pouvoir que Raneas avait sur son peuple. Si on regardait plus intensément à travers elle, on pouvait voir un arbre immense, doucement agité par une brise légère. La pierre avait été forgé à la création de Baelfire par Moebius lui même. A l’époque, les trois pierres du destin avait été fabriqué : une pour les polyformistes, une pour les Moojuu et une pour les Druides. Raneas possédait celle de son peuple, tombant entre ses mains peu de temps après la destruction de sa planète. Seul les rois avaient le pouvoir de désigner de nouveaux rois pour les peuples de leur planète. A cet instant précis, autour du coup d’Ajito se matérialisa un autre collier avec une pierre d’une couleur bleu intense, profonde. Elle semblait abriter en son sein un univers, une nuit constante parsemé d’étoiles. Il ne restait qu'à désigner un seul roi désormais, celui des Moojuu, et l’ordre des Baeleriens seraient rétablis comme à l’époque. Mais il faudrait désormais le concours d’Ajito pour élire le dernier des rois. Il faudrait le concours de celui qu’il considérait comme son petit frère. Raneas laissa son Sima prêter serment, puis repassa sous la forme humaine, des vêtements apparaissant dans le même temps. Désormais, autour de son cou trônait la pierre verte, symbole de son pouvoir. Autour du cou d’Ajito, le même pendentif, avec une pierre bleu. Ils étaient lié par leurs esprits, ils avaient été lié par le combat, ils étaient désormais lié par un destin commun. Il souriait en voyant son élève désormais bien plus puissant qu’avant

“Nous y voila Sima, la fin de ton entrainement. Il est désormais temps pour toi de retrouver ton vrai nom. Cependant, tu peut désormais décider de changer de nom si tu le souhaite, tel est le droit des Druides nouvellement formé. Sache que je suis fier de ce que tu as accompli, je sui fier d’avoir été ton maître pendant ces quelques jours, et je suis fier de te voir aujourd’hui avec cette amulette autour du cou.”

Dans le désert de Métamol, un nouveau couronnement s’était déroulé. Dans le désert de Métamol, deux vieux amis s’était affronté. Dans le désert de Métamol, deux frères s’était enfin réunis.
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